V. Le ministre de la Confirmation
1312 Le ministre originaire
de la Confirmation est l’évêque (LG 26).
En Orient, c’est ordinairement le prêtre qui
baptise qui donne aussi immédiatement la Confirmation dans une seule et même
célébration. Il le fait cependant avec le saint chrême consacré par le
patriarche ou l’évêque, ce qui exprime l’unité apostolique de l’Église dont les
liens sont renforcés par le sacrement de Confirmation. Dans l’Église latine on
applique la même discipline dans les baptêmes d’adultes ou lorsqu’est admis à
la pleine communion avec l’Église un baptisé d’une autre communauté chrétienne
qui n’a pas validement le sacrement de confirmation (cf.
[link] CIC, can. 883, § 2).
1313 Dans le rite latin, le
ministre ordinaire de la Confirmation est l’évêque (cf. [link] CIC,
can. 882). Même si l’évêque peut, en cas de nécessité, concéder la
faculté à des prêtres d’administrer la Confirmation ( [link] CIC,
can. 884, § 2), il convient qu’il la confère lui-même, n’oubliant pas
que c’est pour cette raison que la célébration de la Confirmation a été
temporellement séparée du Baptême. Les évêques sont les successeurs des
apôtres, ils ont reçu la plénitude du sacrement de l’ordre. L’administration de
ce sacrement par eux marque bien qu’il a pour effet d’unir ceux qui le
reçoivent plus étroitement à l’Église, à ses origines apostoliques et à sa
mission de témoigner du Christ.
1314 Si un chrétien est en
danger de mort, tout prêtre peut lui donner la Confirmation (cf.
[link] CIC, can. 883, § 3). En effet, l’Église veut
qu’aucun de ses enfants, même tout petit, ne sorte de ce monde sans avoir été
parfait par l’Esprit Saint avec le don de la plénitude du Christ.
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