B. Déclin du pouvoir que donnait l'apanage de la haine et de l'usage de la
violence.
Or maintenant, cet apanage de la haine échappe lui-aussi aux mains des
communistes.
Il n'est pas question de s'étendre ici sur les causes complexes de ce fait.
Il suffit de noter qu'au cours de ces vingt dernières années, les communistes
ont retiré de moins en moins d'avantages de la violence. Pour le prouver, que
l'on se souvienne de l'invariable échec des guérillas et du terrorisme
disséminés dans toute l'Amérique Latine.
Il est vrai qu'en Afrique la violence entraîne presque tout le continent
vers le communisme. Mais ce fait est très peu représentatif des tendances de
l'opinion publique dans le reste du monde. Car le primitivisme place la plupart
des populations aborigènes de ce continent dans des conditions tout à fait à
part, et la violence y a gagné ses adeptes non à cause de motivations
principalement idéologiques, mais par des ressentiments anticolonialistes dont
la propagande communiste a su se prévaloir avec son astuce coutumière.
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