d) Personnes
séparées, et divorcés non remariés
83. Divers motifs, tels l'incompréhension
réciproque, l'incapacité de s'ouvrir à des relations
interpersonnelles, etc., peuvent amener à une brisure douloureuse,
souvent irréparable, du mariage valide. Il est évident que l'on
ne peut envisager la séparation que comme un remède extrême
après que l'on ait vainement tenté tout ce qui était
raisonnablement possible pour l'éviter.
La
solitude et d'autres difficultés encore sont souvent le lot du conjoint
séparé, surtout s'il est innocent. Dans ce cas, il revient à
la communauté ecclésiale de le soutenir plus que jamais, de lui
apporter estime, solidarité, compréhension et aide
concrète afin qu'il puisse rester fidèle même dans la
situation difficile qui est la sienne; de l'aider à cultiver le pardon
qu'exige l'amour chrétien et à rester disponible à une
éventuelle reprise de la vie conjugale antérieure.
Le cas du conjoint qui a été
contraint au divorce est semblable lorsque, bien conscient de
l'indissolubilité du lien du mariage valide, il ne se laisse pas
entraîner dans une nouvelle union, et s'emploie uniquement à remplir
ses devoirs familiaux et ses responsabilités de chrétien. Alors, son témoignage de
fidélité et de cohérence chrétienne est d'une
valeur toute particulière pour le monde et pour l'Eglise; celle-ci doit
plus que jamais lui apporter une aide pleine de sollicitude affectueuse, sans
qu'il y ait aucun obstacle à son admission aux sacrements.
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