Elimination
ou réduction des déséquilibres entre terre et
peuplement
Il
convient de noter ici qu'il existe en plusieurs pays des
déséquilibres marqués entre terre et peuplement. Dans
certains pays, les hommes sont rares et les terres cultivables abondent ; en
d'autres régions, à l'inverse, les hommes abondent et les terres
cultivables sont rares.
En
d'autres pays, malgré la richesse des ressources potentielles, le
caractère primitif des cultures ne permet pas de produire des biens en
suffisance pour satisfaire aux besoins élémentaires de la
population. Ailleurs, la modernisation très poussée des cultures
entraîne une surproduction de biens agraires, avec une incidence
négative sur l'économie nationale.
Il est
évident que solidarité humaine et fraternité
chrétienne requièrent entre peuples des rapports de collaboration
active et variée. Celle-ci doit favoriser les mouvements de biens,
d'hommes, de capitaux, en vue d'éliminer ou au moins de réduire
les déséquilibres trop profonds. Nous reviendrons plus loin sur
ce sujet.
Mais Nous
voulons exprimer ici Notre sincère estime envers l'œuvre, hautement
bienfaisante, exercée par l'Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture (F. A. O.) ; elle s'emploie à favoriser
entre peuples une entente féconde, à promouvoir la modernisation
des cultures, surtout dans les pays en voie de développement, à
soulager la misère des populations sous-alimentées.
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