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Antonio A. Borelli
Fatima:|Message de tragédie|ou d’espérance?

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  • Chapitre IV - La mission de Soeur Lucie
    • Les révélations postérieures à 1917 ; les cinq premiers samedis
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Les révélations postérieures à 1917 ; les cinq premiers samedis

 

                  Dans le secret communiqué en juillet, Notre-Dame avait dit:

                  « - Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. »

                  Le message de Fatima n’a donc pas entièrement pris fin avec le cycle des apparitions de la cova da Iria en 1917.

                  Le 10 décembre 1925, la Très Sainte Vierge, et à côté d’Elle l’Enfant-Jésus sur une nuée lumineuse, apparurent à Soeur Lucie dans sa cellule à la maison Sainte-Dorothée de Pontevedra. Lui posant une main sur l’épaule, Elle lui montra dans l’autre un Coeur entouré d’épines. L’Enfant-Jésus, en le désignant, exhorta la voyante par ces paroles : « Aie pitié du Coeur de ta Très Sainte Mère, couvert d’épines que les hommes ingrats Lui enfoncent à chaque instant, sans qu’il y ait personne pour les en retirer par un acte de réparation. »

                  La Sainte Vierge ajouta : « Vois, ma fille, mon Coeur couronné d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par des blasphèmes et des ingratitudes. Toi au moins, tâche de Me consoler, et dis à tous ceux qui, cinq mois de suite, chaque premier samedi, se confesseront et recevront la sainte Communion, diront un chapelet et Me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire dans un esprit de réparation à mon égard, que Je leur promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires au salut de leurs âmes » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 400; Ayres da Fonseca, p. 350-351; Walsh, p. 196; De Marchi, éd. En anglais, p. 152-153; Fazenda, p. X-XI).

                  Le 15 février 1926, l’Enfant-Jésus apparaît de nouveau à Soeur Lucie à Pontevedra, en lui demandant si elle a déjà propagé la dévotion à sa Très Sainte Mère. La voyante Lui fait part de difficultés présentées par son confesseur. Elle explique que sa supérieure est prête à la propager, mais que ce prêtre lui a dit que, seule, la Révérende Mère ne pourrait rien faire. Jésus répond : « Il est vrai que ta supérieure ne peut rien seule, mais avec ma grâce elle peut tout. » Soeur Lucie expose la difficulté qu’auront certaines personnes à se confesser le samedi et Lui demande que soit valide la confession dans les huit jours. Jésus répond : - « Oui, elle peut remonter à beaucoup plus encore, pourvu qu’en Me recevant on soit en état de grâce et qu’on ait l’intention de réparer les offenses faites au Coeur Immaculé de Marie. » Soeur Lucie soulève aussi l’hypothèse de quelqu’un qui oublierait de formuler l’intention au momento de se confesser, ce à quoi Notre-Seigneur répond : - « On peut alors le faire à la confession suivante, en profitant de la première occasion venue de se confesser » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 400 ; Fazenda, p. XI-XII ; Ayres da Fonseca, p. 351 ; De Marchi, éd. en anglais, p. 153).

                  Au cours d’une veille entre le 29 et le 30 mai 1930, Notre-Seigneur, parlant intérieurement à Soeur Lucie, résoud une autre difficulté : « La pratique de cette dévotion sera également acceptée le dimanche qui suit le premier samedi, lorsque mes Prêtres, pour de justes raisons, l’accorderont aux âmes. »

                  En cette même occasion, Notre-Seigneur communique à Soeur Lucie la réponse à cette autre consultation : « Pourquoi cinq samedis et non neuf, ou sept en l’honneur des douleurs de Notre-Dame ? »

                  « - Ma fille, le motif est simples : il y a cinq sortes d’offenses et de blasphèemes proférés contre le Coeur Immaculé de Marie.

                  « 1) Les blasphèmes contre l’Immaculée Conception;

                  « 2) Contre sa virginité;

                  « 3) Contre la maternité divine, refusant en même temps de La reconnaître comme Mère des hommes;

                  « 4) Ceux qui cherchent publiquement à inculquer dans le coeur des enfants l’indifférence, le mépris et même la haine envers cette Mère Immaculée;

                  « 5) Ceux qui L’outragent directement dans ses images sacrées » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 408-410).

 




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