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Antonio A. Borelli
Fatima:|Message de tragédie|ou d’espérance?

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  • Chapitre IV - La mission de Soeur Lucie
    • La consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie
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La consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie

 

                  Le 13 juin 1929, Soeur Lucie a eu une splendide vision de la Très Sainte Trinité et du Coeur Immaculé de Marie, au cours de laquelle Notre-Dame lui a communiqué qu’ « était venu le moment où Elle voulait que je fasse part à la Sainte Eglise de son désir de la conversion de la Russie, et de sa promesse de la convertir ». C’est Lucie elle-même qui écrit :

                  « J’avais demandé et obtenu la permission de mes supérieures et de mon confesseur pour faire l’Heure Sainte de onze heures à minuit tous les jeudis soir. Me trouvant seule une nuit, je m’agenouillai contre la balustrade au milieu de la chapelle en disant, prosternée, les prières de l’Ange. Me sentant fatiguée, je me redressai et continuai à les dire les bras en croix.

                  « La seule lumière était celle de la lampe. Soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une Croix de lumière qui arrivait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire, on voyait sur la partie supérieure de la croix un visage d’homme avec le haut du corps depuis la taille (Dieu le Père), sur sa poitrine une colombe de lumière (le Saint-Esprit), et cloué à la croix le corps d’un autre homme (Notre-Seigneur Jésus-Christ). Un peu en dessous de sa taille, suspendu dans l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques goutes de sang qui coulaient du visage du Crucifié et d’une blessure de sa poitrine.

                  « Glissant le long de l’Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice. Sous le bras droit de la Croix se trouvait Notre-Dame (c’était Notre-Dame de Fatima avec son Coeur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et de flammes)… Sous le bras gauche (de la Croix), de grandes lettres, comme faites d’une eau cristalline coulant sur l’autel, formaient ces mots : « Grâce et Miséricorde ».

                  « J’ai compris que le mystère de la Très Sainte Trinité m’était montré et j’ai reçu sur ce mystère des lumières qu’il ne m’est pas permis de révéler.

                  « Ensuite, la Sainte Vierge m’a dit: “Le moment est venu : Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses, les âmes que la Justice de Dieu condamne pour les péchés commis contre Moi, que je viens demander réparation : sacrifie-toi dans cette intention et prie » (cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 462 et 464) 29.

                  Par l’entremise de ses confesseurs et de l’évêque de Leiria, la voyante obtint que la demande de la Sainte Vierge parvienne cette même année à la connaissance du pape Pie XI. Celui-ci promit de la prendre en considération (Cf. De Marchi, p. 311; Walsh, p. 198).

                  Dans une lettre datée du 29 mai 1930, Lucie raconte à son confesseur, le Père José Bernardo Gonçalves S.J., que Notre-Seigneur, lui ayant fait sentir au fond du coeur sa Divine Présence, l’a invitée à demander au Saint-Père l’approbation de la dévotion rparatrice des premiers samedis. Voici les paroles de la voyante: “Si je ne me trompe, le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie si le Saint-Père veut bien faire, et ordonner à tous les évêques du monde catholique de le faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux Très Saint Coeurs de Jésus et de Marie, avec la promesse de Sa Sainteté d’approuver et de recommander, moyennant la fin de cette persécution, la pratique de la dévotion réparatrice déjà indiquée » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 404).

                  Plus tard, par une autre communication intérieure, Notre-Seigneur Se plaignit à Soeur Lucie de ce que la consécration de la Russie n’avait pas été faite : « On n’a pas voulu se rendre à ma demande. Comme le Roi de France, on s’en repentira et on le fera, mais ce sera trop tard 30. La Russie aura déjà répandu ses erreurs de par le monde, en provoquant des guerres, des persécutions contre l’Eglise : le Saint-Père aura beaucoup à souffrir » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 464).

                  Le 21 janvier 1935, dans une lettre au Père José Bernardo Gonçalves S.J., Soeur Lucie rapporte que « Notre-Seigneur était très mécontent car on n’avait pas satisfait à sa demande » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 412).

                  Dans une autre lettre au Père Gonçalves, en date du 18 mai 1936, Soeur Lucie explique : « Quant à l’autre question – s’il convenait d’insister pour obtenir la consécration de la Russie –, je réponds pratiquement ce que j’ai dit les autres fois. Je regrette que cela n’ait pas déjà été fait ; et pourtant Dieu-même, Lui qui a fait la demande, permet qu’il en soit ainsi. (…) S’il convient d’insister ? Je ne sais. Il me semble que, si le Saint-Père la faisait maintenant, Notre-Seigneur l’accepterait et remplirait sa promesse ; et il n’y pas de doute qu’il ferait ainsi une chose agréable à Notre-Seigneur et au Coeur Immaculé de Marie.

                  « J’ai eu l’occasion d’en parler intérieurement avec Notre-Seigneur et récemment je Lui ai demandé pourquoi Il ne convertirait pas la Russie sans que Sa Sainteté fit cette consécration. “Parce que Je veux que toute mon Eglise reconnaisse en cette consécration un triomphe du Coeur Immaculé de Marie, pour ensuite étendre son culte et mettre à côté de la dévotion à mon Divin Coeur la dévotion à ce Coeur Immaculé ». Mais, mon Dieu, le Saint-Père ne me croira pas sans que Vous-même ne l’y poussiez par une inspiration spéciale. “Le Saint-Père ? Prie beaucoup pour le Saint-Père. Il la fera, mais ce sera trop tard. Et pourtant, le Coeur Immaculé de Marie sauvera la Russie. Elle Lui est confiée”  » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 412 et 414).

                  Encore au Père Gonçalves, elle écrit le 24 avril 1940 :

                  « S’Il (Notre-Seigneur) le veut, Il peut faire avancer la cause rapidement. Mais, pour punir le monde, Il la laissera aller lentement. Sa Justice provoquée par nos péchés exige qu’il en soit ainsi. Il est peiné parfois, non seulement par les grands péchés, mais aussi par notre indolence et notre négligence pour satisfaire à Ses demandes.

                  « (…) Les crimes sont nombreux, mais surtout, plus grande encore est la négligence des âmes dont Il attendait de l’ardeur à Son service. Le nombre de celles avec qui Il se trouve est très limité » 31 (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 420 et 422).

                  Soeur Lucie revient sur les mêmes réflexions dans une lettre du 18 août 1940, toujours au Père Gonçalves:

                  « Je suppose agréable à Notre-Seigneur qu’il y ai toujours quelqu’un auprès de son Vicaire sur la Terre pour oeuvrer à la réalisation de Ses désirs. Mais le Saint-Pèere ne le fera pas tout de suite. Il doute que ce soit vrai et il a raison. Notre bon Dieu pourrait au moyen d’un prodige lui montrer clairement que c’est Lui-même qui demande ; mais Il profite de ce délai pour, avec sa Justice, punir le monde de tant de crimes, et le préparer à un retour plus complet vers Lui32. La preuve qu’Il nous en donne, c’est la protection spéciale du Coeur Immaculé de Marie sur le Portugal, en conséquence de la consécration qui Lui a été faite33.

                  « Ces gens dont vous me parlez, ont raison d’avoir peur. Tout cela nous arriverait, si nos prélats n’avaient pas répondu aux demandes de notre bon Dieu et imploré de tout coeur sa Miséricorde et la protection du Coeur Immaculé de notre bonne Mère du Ciel. Mais il y a encore dans notre patrie beaucoup de crimes et de péchés ; et comme maintenant c’est l’heure de la Justice de Dieu sur le monde, il faut que l’on continue à prier. C’est pourquoi je trouverais bon que l’on inculque aux gens, en même temps qu’une grande confiance dans la Miséricorde de notre bon Dieu et dans la protection du Coeur Immaculé de Marie, la nécessité de la prière, accompagnée du sacrifice, surtout de celui qu’il faut faire pour éviter le péché » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 426).

                  Dans une lettre datée du 2 décembre 1940, Soeur Lucie s’adresse directement au pape Pie XII, sur l’ordre de ses directeurs spirituels, demandant à Sa Sainteté qu’elle daigne bénir la dévotion des premiers samedis et l’étendre au monde entier, et ajoutant :

                  « En 1929, Notre-Dame, par une autre apparition, a demandé la consécration de la Russie à son Coeur Immaculé, promettant par ce moyen d’empêcher la propagation de ses erreurs et d’obtenir sa conversion.

                  « (…) Par plusieurs communications intérieures, Notre-Seigneur n’a cessé d’insister sur cette demande. Dernièrement, il a promis que, si Votre Sainteté consentait à faire la consécration du monde au Coeur Immaculé de Marie, avec mention spéciale de la Russie, et à ordonner qu’en union avec Votre Sainteté et en même temps tous les évêques du monde la fassent également, Il abrègerait les jours de la tribulation par lesquels Il est décidé à punir les nations de leurs crimes, au moyen de la guerre, de la faim et de plusieurs persécutions contre la Sainte Eglise et contre Votre Sainteté » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 436; De Marchi, p. 312; Galamba de Oliveira, p. 153).

                  Le 31 octobre 1942, dans un message radiodiffusé adressé au Portugal à l’occasion de la clôture de l’année jubilaire des apparitions de Fatima, Pie XII a consacré l’Eglise et le genre humain au Coeur Immaculé de Marie.

                  En 1943, Soeur Lucie a eu une autre révélation de Notre-Seigneur, qu’elle rapporte ainsi dans une lettre au Père Gonçalves, datée du 4 mai de cette même année : « J’ai dû, par ordre de Monseigneur l’Evêque (l’évêque titulaire de Gurza, Mgr Manuel Maria Ferreira da Silva), faire connaître à Mgr l’Archevêque de Valladolid un message de Notre-Seigneur pour les évêques d’ici en Espagne, et un autre pour ceux du Portugal. Dieu veuille que tous entendent la voix du bon Dieu. Il veut que ceux d’Espagne se réunissent en retraite et déterminent une réforme dans le peuple, le clergé et les ordres religieux ; que certains couvents !… et, dans d’autres, de nombreux membres !… comprenez-vous ? Il désire que l’on fasse comprendre aux âmes que la véritable pénitence qu’Il veut et exige maintenant, consiste avant tout dans le sacrifice que chacun doit s’imposer pour accomplir ses propres devoirs religieux et matériels. Il promet la fin de la guerre pour bientôt, en considération de l’acte qu’a bien voulu faire Sa Sainteté. Mais comme il a été incomplet, la conversion de la Russie sera pour plus tard. Si les évêques d’Espagne ne se rendent pas à Ses désirs, elle sera une fois encore le fléau avec lequel Dieu les punira » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 446).

                  Le 7 juillet 1952, par la lettre apostolique Sacro Vergente Anno, Pie XII a consacré les peuples de Russie au Coeur Immaculé de Marie.

                  A l’occasion du Concile oecuménique Vatican II, 510 archevêques et évêques de 78 pays ont souscrit à une pétition par laquelle ils demandaient au Vicaire du Christ de consacrer au Coeur Immaculé de Marie le monde entier avec mention spéciale et explicite de la Russie et des autres nations dominées par le communisme, en ordonnant qu’en union avec lui et le même jour le fassent également tous les évêques de l’univers catholique. Ce document a été présenté personnellement au pape Paul VI par l’archevêque de Diamantina (Brésil), Mgr Geraldo de Proença Sigaud, en audience particulière le 3 février 1964.

                  Le pape Paul VI, en clôturant la IIIe session du concile Vatican II, le 21 novembre 1964, « confia le genre humain » au Coeur Immaculé de Marie, dans le même acte où, applaudi par les Pères conciliaires debout, il proclama la Sainte Vierge Mater Ecclesiae (cf. Insegnamenti di Paolo VI, vol. II, 1964, p. 678).

                  Jean-Paul II fit deux consécrations du monde au Coeur Immaculé de Marie, l’une à Fatima, le 13 mai 1982, et l’autre à Rome, le 25 mars 1984. Les deux consécrations ont été précédées d’une invitation du Pontife aux évêques pour qu’ils s’unissent à lui en ces deux actes. Il n’y a cependant pas de données positives pour évaluer à quel point les évêques du monde entier ont réalisé la consécration en union avec le Pape, ni pour 1982 ni pour 1984. En aucune des deux la Russie n’a été mentionnée nominalement.

                  Ainsi, Soeur Lucie a toujours soutenu, jusqu’à la mi-89, qu’aucune des consécrations mentionnées n’avait été « valide » (ce mot étant pris dans le sens de la correspondance aux conditions énoncées par la Sainte Vierge à la voyante). Depuis lors, cependant, Soeur Lucie s’est mise à reconnaître la validité de la consécration faite par Jean-Paul II le 25 mars 1984.

                  Sur la position de Soeur Lucie, les experts discutent à présent. Certains adhèrent à la nouvelle position, d’autres préfèrent s’en tenir aux déclarations antérieures.

                  Le sujet est trop complexe pour que nous l’élucidions ici. Il suffit de remarquer pour le moment qu’en se prononçant sur l’éventuel rapprochement de cette consécration avec les événements spectaculaires qui se sont déroulés en Europe de l’Est avec l’écroulement apparent du communisme, principalement au second semestre 1989 – rapprochement qui semble être à la racine du changement de position de la voyante – Soeur Lucie exprime clairement qu’elle émet une opinion personnelle, et non pas qu’elle transmet une révélation surnaturelle.

                  Sur cette question intéressante, nous avons une étude en préparation, qui sera publiée le moment venu.

 

 

 




29 Notes du R. P. José Bernardo Gonçalves, S.J., prises sur un manuscrit de Soeur Lucie qui, à ce qu’il paraît, n’existe plus (Cf. Editions brésilienne et portugaise des Mémoires de Soeur Lucie, p. 193).

 



30 Allusion à la promesse de Notre-Seigneur à Louis XIV, par l’intermediaire de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, de lui donner la vie de la grâce et la gloire éternelle, ainsi que la victoire sur tous ses ennemis, si le Roi se consacrait au Sacré-Coeur et Le faisait régner dans son palais, peindre sur ses étendards et graver sur ses armes.

                  La demande que le Seigneur avait ainsi formulé, n’avait pas encore été satisfaite quand, en 1792, prisonnier dans la Tour du Temple, Louis XVI fit le voeu de consacrer solennellement au Coeur de Jésus sa personne, sa Famille et son Royaume, s’il recouvrait sa liberté, sa Couronne et le pouvoir royal. Il était trop tard : le Roi ne sortit de la prison que pour aller à l’échafaud.

 



31 Comme on le voit, Soeur Lucie suit de près ce qui se passe dans le monde en rapport avec les demandes de Notre-Seigneur et de Notre-Dame. Mais elle ne prend pas toujours connaissance des faits par les voies normales. Voici ce qu’elle dit au Père Gonçalves, dans une lettre du 21 janvier 1940 : « Pour les choses de ce genre (certains articles de revue qu’on voulait qu’elle vît), j’ai pris l’habitude de ne lire que ce que mes Supérieurs m’ordonnent explicitement. (…) Du reste, j’en suis contente ; je n’ai pas de curiosité. Quand Notre-Seigneur veut que je sache quelque chose, Il se charge de me la faire connaître. Les moyens ne Lui manquent pas ! » (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 420).

 



32 Dans la deuxième partie du Secret, Notre-Dame a annoncé que le triomphe de son Coeur Immaculé, doit se concrétiser après le châtiment par lequel Dieu punira le monde de ses crimes. Dans ce moment, Soeur Lucie fait allusion à « un retour plus complet » du monde vers Dieu Notre-Seigneur. Ce qui confirme ce que nous disions dans la note 15, en commentant la scène finale du troisième Secret, à savoir que le grand retour de l’humanité à Dieu est la condition sine qua non pour que se concrétise le Règne de Marie prophétisé par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans son célèbre Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge et dans sa non moins fameuse Prière embrasée. Dans le Royaume de Marie – d’après ce Saint – Notre-Dame occupera la place centrale dans la vie des sociétés spirituelle et temporelle, exerçant un empire tout spécial sur les âmes; ainsi se réalisera un splendide refleurissement de la Sainte Eglise et de la civilisation chrétienne. Le message de Fatima est une magnifique promesse de réalisation de cette vision prophétique pour les jours que nous vivons.

 



33 En mai 1936, l’épiscopat portugais réuni à Fatima a fait le voeu d’y revenir en assembléê plénière, si le pays restait préservé du péril rouge si redoutablement proche (la révolution communiste en Espagne pouvait facilment gagner le pays voisin). Le péril se trouvant conjuré de façon inespérée, les évêques du Portugal sont retournés à la Cova da Iria le 13 mai 1938 et ont rempli leur promesse, en réalisant une cérémonie solennelle d’action de grâces pour ce qu’ils reconnaissaient explicitement comme une protection miraculeuse de la Très Sainte Vierge pour leur patrie. Par la même occasion ils ont renouvelé la consécration de la nation portugaise au Coeur Immaculé de Marie, fait sept ans auparavant (Cf. Les grandes journées de Fatima, P. Moreira das Neves, dans Fatima, autel du monde, vol. II, p. 249-257).

                  Par égard à cette consécration, Notre-Seigneur a promis une protection spéciale au Portugal penant la Seconde guerre mondiale, ajoutant que cette protection serait la preuve des grâces qu’Il accorderait aux autres nations si, comme le Portugal, elles Lui étaient consacrées (Cf. Mémoires et Lettres de Soeur Lucie, p. 436 et 438).

                  Ces grâces accordées au Portugal dans les années 30 et 40 ne signifiaient pas, cependant, que le péril rouge et le châtiment des guerres aient été définitivement écartés de ce pays, comme il ressort d’ailleurs de ce qu’on lit plus avant dans cette lettre du 18 aôut 1940 au Père Gonçalves, et dans d’autres qui figurent dans le livre Mémoires et Lettres de Soeur Lucie (Cf. P. 438, 440 et 442), ainsi que des visions de Jacinthe que nous relatons dans la partie III du présent ouvrage.






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