CHAPITRE
V - LES FUNÉRAILLES DU PONTIFE ROMAIN
27.
Après le décès du Pontife Romain, les Cardinaux célébreront pendant neuf jours
consécutifs les services funèbres pour le repos de son âme, selon les normes de
l'Ordo exequiarum Romani Pontificis, auxquelles ils se conformeront fidèlement,
ainsi qu'à celles de l'Ordo rituum Conclavis.
28. Si l'inhumation a lieu dans la Basilique vaticane,
son procès verbal authentique est rédigé par le notaire du chapitre de cette
même Basilique ou par le chanoine archiviste. Ensuite, un délégué du Cardinal
Camerlingue et un délégué du Préfet de la Maison pontificale rédigeront
séparément les documents qui font foi de ce que l'inhumation a eu lieu ; le
premier en présence des membres de la Chambre apostolique, le second en
présence du Préfet de la Maison pontificale.
29. Si le Pontife Romain devait mourir en dehors de Rome,
il appartient au Collège des Cardinaux de prendre toutes les dispositions
nécessaires pour un transfert digne et honorable de sa dépouille mortelle à la
Basilique Saint-Pierre du Vatican.
30. Personne n'a le droit de prendre, en utilisant
quelque moyen que ce soit, des images du Souverain Pontife alité et malade ou
défunt, ni d'enregistrer avec quelque procédé que ce soit ses paroles pour les
reproduire par la suite. Si quelqu'un, après la mort du Pape, désire prendre de
lui des photographies à titre documentaire, il devra en faire la demande au
Cardinal Camerlingue de la Sainte Église Romaine, lequel ne permettra cependant
de photographier le Souverain Pontife que s'il est revêtu des vêtements
pontificaux.
31. Après l'inhumation du Souverain Pontife et pendant
l'élection du nouveau Pape, aucune pièce de l'appartement privé des Souverains
Pontifes ne sera habitée.
32. Si
le Souverain Pontife défunt a fait un testament concernant ses biens, laissant
des lettres et des documents privés, et s'il a désigné son exécuteur
testamentaire, il revient à celui-ci, en vertu des pouvoirs reçus du testateur,
de prendre les décisions et les dispositions nécessaires concernant les biens
privés et les écrits du Pontife défunt. Cet exécuteur ne rendra compte de son
action qu'au nouveau Souverain Pontife.
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