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Jean Bertot
La fille du serpent

IntraText - Concordances

(Hapax Legomena)


    Poème
1 TextUniq| Clarières, adossé à la forêt, s'abattaient des trombes d'eau, et la 2 TextUniq| passent.~Catherine crut d'abord que c'étaient les morts 3 TextUniq| horrible guerre civile qui abreuva si longtemps de sang français 4 TextUniq| une barrière de collines abruptes, pleines de défilés étroits 5 TextUniq| boiseux et pâteux, et qui accompagnait les chantres à l'office, 6 TextUniq| courroucé.~Le paysan est accoutumé à ces caprices de la nature. 7 TextUniq| côté des blancs, bien des actes de courage, d'héroïsme même, 8 TextUniq| petit village de Clarières, adossé à la forêt, s'abattaient 9 TextUniq| calamités, le battement affolé, l'appel aux armes !~Le 10 TextUniq| cri d'horreur.~A ce cri d'agonie voilà que la plaine, de 11 TextUniq| étranges, comme une cloche agonisante qui pousserait un cri d' 12 | Ah 13 TextUniq| eu le droit d'en avoir. D'ailleurs, soyez sans crainte, les 14 TextUniq| vermine ! Eh bien, sonne à ton aise, maintenant !~Et ils l'avaient 15 TextUniq| Silencieusement elle se leva et alla à la fenêtre.~Dans la nuit 16 TextUniq| bleus ! Les bleus qui s'en allaient surprendre à A…, à quatre 17 TextUniq| comprit, et le cri qu'elle allait pousser, refoulé vers son 18 TextUniq| derrière elles, des siècles d'amertunes et de rancoeurs.~La riche 19 TextUniq| vers son coeur, le serra d'angoisse.~Des hommes passaient dans 20 TextUniq| de la taille d'une grosse anguille, rendant des sons boiseux 21 | ans 22 TextUniq| le battement affolé, l'appel aux armes !~Le tocsin !!~ 23 | après 24 TextUniq| battement affolé, l'appel aux armes !~Le tocsin !!~Puis subitement 25 TextUniq| des milliers de paysans armés de faux et cocardés de blanc.~ 26 TextUniq| grêle et des feuilles mortes arrachées à la forêt voisine. Sur 27 TextUniq| Puis subitement il s'arrêta net.~Et peu après la cloche 28 TextUniq| intarissable, la pluie qui ne s'arrêtera jamais, la pluie du déluge, 29 TextUniq| premières volées, les bleus d'arrière-garde avaient rebroussé chemin 30 TextUniq| aux premières lueurs de l'aube on y voit les autres s'enfoncer 31 | aura 32 TextUniq| crainte, les serpents n'auront bientôt plus ni filles ni 33 | avec 34 TextUniq| inquiétant ; parfois l'averse dominait tout ; parfois 35 | avoir 36 TextUniq| le corps de sa fille se balançait, pendu à la corde de la 37 TextUniq| vendéenne. Défendue par une barrière de collines abruptes, pleines 38 TextUniq| pour le moment en repos le Bas-Maine.~Une certaine nuit d'hiver, 39 TextUniq| vieille tour en forme de bâtière et deux ou trois humbles 40 TextUniq| terreurs et des calamités, le battement affolé, l'appel aux armes !~ 41 | beau 42 | belle 43 TextUniq| crainte, les serpents n'auront bientôt plus ni filles ni garçons, 44 TextUniq| générations, était un instrument bizarre, de la forme et de la taille 45 TextUniq| armés de faux et cocardés de blanc.~On était bien tranquille. 46 TextUniq| ou trois humbles demeures blotties à ses pieds, tout contre 47 TextUniq| anguille, rendant des sons boiseux et pâteux, et qui accompagnait 48 | bon 49 TextUniq| chaumières demeurait le bonhomme Tourouve, à la fois fossoyeur, 50 | bonne 51 TextUniq| était transformée en torrent boueux. Des fourrés sortaient des 52 TextUniq| sonne à Branville, et à Bouissières et aux Ormaux, et partout. 53 TextUniq| Voilà que le tocsin sonne à Branville, et à Bouissières et aux 54 | bras 55 TextUniq| qui tombaient de chaque brin de chaume de la toiture.~ 56 TextUniq| éveillant tous les échos, brisant le lourd silence de la nuit.~ 57 TextUniq| dans son châle, -le châle brun et vert des paysannes mancelles, - 58 TextUniq| des offices, ni la gaie cadence des épousailles ; c'était 59 TextUniq| précipité des terreurs et des calamités, le battement affolé, l' 60 TextUniq| tempête commençait à se calmer. C'était maintenant la pluie 61 TextUniq| nature en eût fait comme un camp retranché que n'oseraient 62 TextUniq| paysan est accoutumé à ces caprices de la nature. Sous l'ouragan 63 TextUniq| un seul. Ce fut un beau carnage.~Le serpent courut à l'église 64 TextUniq| la ville d'A… occupe le centre était le foyer de l'insurrection 65 TextUniq| repos le Bas-Maine.~Une certaine nuit d'hiver, il pleuvait 66 | ceux 67 TextUniq| Quelques-uns étaient à cheval, et ceux-là ne faisaient pas plus de 68 TextUniq| et qui accompagnait les chantres à l'office, ramenant dans 69 TextUniq| en foule. Ils avaient des chapeaux à cornes ; sur leurs épaules 70 | chaque 71 TextUniq| Elbée, Larochejaquelin, Charrette, y avaient de secrets et 72 TextUniq| tombaient de chaque brin de chaume de la toiture.~Mais il y 73 TextUniq| voisine. Sur les toits de chaumes du petit village de Clarières, 74 TextUniq| arrière-garde avaient rebroussé chemin et s'étaient précipités 75 TextUniq| surgissent dans la nuit. Les chemins sont pleins de gars qui 76 TextUniq| ils en ont toujours eu, chère madame, ou du moins, ils 77 TextUniq| galop, car les fers de leurs chevaux étaient emmaillotés de laine.~ 78 TextUniq| instant.~C'était pendant la chouannerie, en cette horrible guerre 79 TextUniq| toujours, sans un mot, sans un chuchotement. Un défilé d'ombres.~Nul 80 TextUniq| pas conservés, qu'elle ne cite pas; bien des cruautés aussi.~ 81 TextUniq| en cette horrible guerre civile qui abreuva si longtemps 82 TextUniq| forme de procès.~Les guerres civiles comptaient une héroïne de 83 TextUniq| répondent. D'autres clochers clament leur tocsin.~Voilà que le 84 TextUniq| de Clarières, s'éleva la clameur de la cloche, éveillant 85 TextUniq| entendait-elle ? C'était bien le clapotis précipité de la pluie sur 86 TextUniq| prit à un clou une grosse clef, et nu-pieds elle aussi, 87 TextUniq| noir de la plaine, que du clocher de Clarières, s'éleva la 88 TextUniq| voix répondent. D'autres clochers clament leur tocsin.~Voilà 89 TextUniq| et ses épaules, prit à un clou une grosse clef, et nu-pieds 90 TextUniq| paysans armés de faux et cocardés de blanc.~On était bien 91 TextUniq| pousser, refoulé vers son coeur, le serra d'angoisse.~Des 92 TextUniq| Défendue par une barrière de collines abruptes, pleines de défilés 93 TextUniq| réveilla en sursaut.~La tempête commençait à se calmer. C'était maintenant 94 TextUniq| Cela se voit. Vous me comprendrez mieux dans un instant.~C' 95 TextUniq| race disparaît.~- Je vous comprends de moins de moins.~- Cela 96 TextUniq| ténèbres, elle vit enfin et comprit, et le cri qu'elle allait 97 TextUniq| procès.~Les guerres civiles comptaient une héroïne de plus.~ ~ 98 TextUniq| de secrets et redoutables conciliabules. De là partaient d'insoupçonnés 99 TextUniq| Pierre Tourouve, qu'on ne connaissait dans le pays que sous le 100 TextUniq| paroisse.~Le serpent, peu connu des jeunes générations, 101 TextUniq| que l'histoire n'a pas conservés, qu'elle ne cite pas; bien 102 TextUniq| dans le cimetière.~Le bruit continuait, sourd, inquiétant ; parfois 103 | contre 104 TextUniq| ordre qui sous levaient des contrées entières, jetaient horde 105 TextUniq| mais violents, heurtés, convulsifs, étranges, comme une cloche 106 TextUniq| se balançait, pendu à la corde de la cloche.~Aux premières 107 TextUniq| Ils avaient des chapeaux à cornes ; sur leurs épaules ils 108 TextUniq| Au milieu de l'église le corps de sa fille se balançait, 109 TextUniq| sont pleins de gars qui courent en criant : " Aux bleus, 110 TextUniq| haleine furieuse d'un géant courroucé.~Le paysan est accoutumé 111 TextUniq| beau carnage.~Le serpent courut à l'église pour voir qui 112 TextUniq| étroits et dangereux, toutes couvertes de forêts propices aux embuscades 113 TextUniq| D'ailleurs, soyez sans crainte, les serpents n'auront bientôt 114 TextUniq| pleins de gars qui courent en criant : " Aux bleus, aux bleus ! 115 TextUniq| fantômes qui passent.~Catherine crut d'abord que c'étaient les 116 TextUniq| pleines de défilés étroits et dangereux, toutes couvertes de forêts 117 TextUniq| des loups en piège. Ils se défendent mal. La pluie mouille la 118 TextUniq| insurrection vendéenne. Défendue par une barrière de collines 119 TextUniq| sans un chuchotement. Un défilé d'ombres.~Nul doute. C'était 120 TextUniq| collines abruptes, pleines de défilés étroits et dangereux, toutes 121 TextUniq| arrêtera jamais, la pluie du déluge, la pluie des quarante nuits.~ 122 TextUniq| Dans une de ces chaumières demeurait le bonhomme Tourouve, à 123 TextUniq| et deux ou trois humbles demeures blotties à ses pieds, tout 124 TextUniq| stérile, de courage plus déplorable, de cruautés plus inutiles. - 125 | depuis 126 TextUniq| donnait sur le cimetière.~Les derniers soldats bleus étaient à 127 TextUniq| les autres s'enfoncer en désordre dans la forêt, suivis de 128 TextUniq| le sol et sur les herbes détrempées. C'était bien le glouglou 129 TextUniq| trop. Ces fonctions étaient dévolues de temps immémorial à Pierre 130 TextUniq| populations passionnément dévouées à Dieu et au roi. Et du 131 TextUniq| passionnément dévouées à Dieu et au roi. Et du reste rien 132 TextUniq| l'écouter tomber, en se disant qu'on était tout de même 133 TextUniq| plus de serpents. La race disparaît.~- Je vous comprends de 134 TextUniq| Text  ~- Et depuis quand, dites-moi, les serpents ont-ils des 135 TextUniq| inquiétant ; parfois l'averse dominait tout ; parfois des gouttes 136 TextUniq| la porte de derrière, qui donnait sur le cimetière.~Les derniers 137 TextUniq| nature. Sous l'ouragan tout dormait à Clarières. Le village 138 | doute 139 TextUniq| par ce temps-là, entre ses draps de grosse toile et se rencognait 140 TextUniq| frileusement.~Tout à coup, elle se dressa sur son matelas de feuilles 141 | droit 142 TextUniq| pluie seulement, la pluie drue, serrée, impitoyable, intarissable, 143 TextUniq| près par les chouans. Il ne dut pas en réchapper un seul. 144 TextUniq| abattaient des trombes d'eau, et la vieille route, qui 145 TextUniq| mouille la poudre, mais n'ébrèche pas les faux. Presque tous 146 TextUniq| quelque chose se mouvait.~Ecarquillant les yeux, peu à peu se faisant 147 TextUniq| voie ceux dont la voix s'en écartait par trop. Ces fonctions 148 TextUniq| cloche, éveillant tous les échos, brisant le lourd silence 149 TextUniq| quarante nuits.~Catherine l'écouter tomber, en se disant qu' 150 | Eh 151 TextUniq| leur état-major. Lescure, d'Elbée, Larochejaquelin, Charrette, 152 TextUniq| clocher de Clarières, s'éleva la clameur de la cloche, 153 | elles 154 TextUniq| couvertes de forêts propices aux embuscades et où il ne faisait pas 155 TextUniq| de leurs chevaux étaient emmaillotés de laine.~Et ils passaient, 156 | encore 157 TextUniq| de là, les chefs blancs endormis. Et s'ils passaient par 158 TextUniq| être pas vus.~Catherine enfila vivement une jupe, enveloppa 159 | enfin 160 TextUniq| étaient à peine passés et s'enfonçaient dans le noir de la plaine, 161 TextUniq| aube on y voit les autres s'enfoncer en désordre dans la forêt, 162 TextUniq| et prêta l'oreille.~Qu'entendait-elle ? C'était bien le clapotis 163 TextUniq| nu-pieds, pour ne pas être entendus. Quelques-uns étaient à 164 TextUniq| sous levaient des contrées entières, jetaient horde de leurs 165 TextUniq| porte était ouverte.~Il entra, leva les bras et tomba 166 TextUniq| par rafales fantastiques, entraînant en vertigineux tourbillons 167 | entre 168 TextUniq| enfila vivement une jupe, enveloppa dans son châle, -le châle 169 TextUniq| ni la gaie cadence des épousailles ; c'était le coup précipité 170 | est 171 TextUniq| les chefs chouans avaient établi leur quartier général. Là 172 TextUniq| général. Là se tenait leur état-major. Lescure, d'Elbée, Larochejaquelin, 173 TextUniq| violents, heurtés, convulsifs, étranges, comme une cloche agonisante 174 TextUniq| abruptes, pleines de défilés étroits et dangereux, toutes couvertes 175 | eut 176 | eût 177 TextUniq| la clameur de la cloche, éveillant tous les échos, brisant 178 TextUniq| Jamais on n'avait vu plus exécrable temps. Le vent soufflait 179 | faisait 180 TextUniq| Ecarquillant les yeux, peu à peu se faisant aux ténèbres, elle vit enfin 181 | fait 182 TextUniq| vent soufflait par rafales fantastiques, entraînant en vertigineux 183 TextUniq| Comme le piétinement muet de fantômes qui passent.~Catherine crut 184 TextUniq| elle se leva et alla à la fenêtre.~Dans la nuit noire quelque 185 TextUniq| entend le galop, car les fers de leurs chevaux étaient 186 | fois 187 TextUniq| en écartait par trop. Ces fonctions étaient dévolues de temps 188 TextUniq| retranché que n'oseraient jamais forcer les troupes républicaines.~ 189 TextUniq| dangereux, toutes couvertes de forêts propices aux embuscades 190 TextUniq| la vieille route, qui en formait l'unique rue, était transformée 191 TextUniq| bonhomme Tourouve, à la fois fossoyeur, jardinier, sacristain et 192 TextUniq| transformée en torrent boueux. Des fourrés sortaient des hurlements 193 TextUniq| occupe le centre était le foyer de l'insurrection vendéenne. 194 TextUniq| abreuva si longtemps de sang français le sol de la France. Il 195 | France 196 TextUniq| plus inutiles. - Luttes fratricides qui laissent derrière elles, 197 TextUniq| grosse toile et se rencognait frileusement.~Tout à coup, elle se dressa 198 TextUniq| foule silencieuse. Comme un frôlement mystérieux. Comme le piétinement 199 TextUniq| passait comme l'haleine furieuse d'un géant courroucé.~Le 200 TextUniq| faisaient, à une portée de fusil du village, la masse noire 201 TextUniq| épaules ils portaient leurs fusils et leurs souliers, car ils 202 TextUniq| rythme des offices, ni la gaie cadence des épousailles ; 203 TextUniq| fille du sarpent était une gaillarde qui n'avait pas peur.~Silencieusement 204 TextUniq| Mort, dont nul n'entend le galop, car les fers de leurs chevaux 205 TextUniq| bientôt plus ni filles ni garçons, car il n'y aura plus de 206 TextUniq| Les chemins sont pleins de gars qui courent en criant : " 207 TextUniq| l'haleine furieuse d'un géant courroucé.~Le paysan est 208 TextUniq| avaient établi leur quartier général. Là se tenait leur état-major. 209 TextUniq| serpent, peu connu des jeunes générations, était un instrument bizarre, 210 TextUniq| détrempées. C'était bien le glouglou des mille petits ruisseaux 211 TextUniq| dominait tout ; parfois des gouttes de pluie, en tombant, rendaient 212 TextUniq| hurlements rauques, et sur la grande sylve, sur tous les villages 213 TextUniq| sonnait, pressée, pressée, à grands coups. Ce n'était pas la 214 TextUniq| triste des trépassés, ni le grave rythme des offices, ni la 215 TextUniq| des paquets de pluie, de grêle et des feuilles mortes arrachées 216 TextUniq| chouannerie, en cette horrible guerre civile qui abreuva si longtemps 217 TextUniq| autre forme de procès.~Les guerres civiles comptaient une héroïne 218 TextUniq| la plaine passait comme l'haleine furieuse d'un géant courroucé.~ 219 TextUniq| travers les rochers et les halliers traîtres, au milieu de populations 220 TextUniq| semblait mort. Mort aussi le hameau que faisaient, à une portée 221 TextUniq| noire de l'église avec sa haute vieille tour en forme de 222 TextUniq| pluie sur le sol et sur les herbes détrempées. C'était bien 223 TextUniq| guerres civiles comptaient une héroïne de plus.~ ~ 224 TextUniq| trois coups, mais violents, heurtés, convulsifs, étranges, comme 225 TextUniq| d'héroïsme même, que l'histoire n'a pas conservés, qu'elle 226 TextUniq| Bas-Maine.~Une certaine nuit d'hiver, il pleuvait à torrents 227 TextUniq| le serra d'angoisse.~Des hommes passaient dans le noir, 228 TextUniq| contrées entières, jetaient horde de leurs chaumières des 229 TextUniq| qui pousserait un cri d'horreur.~A ce cri d'agonie voilà 230 TextUniq| la chouannerie, en cette horrible guerre civile qui abreuva 231 TextUniq| bâtière et deux ou trois humbles demeures blotties à ses 232 TextUniq| Des fourrés sortaient des hurlements rauques, et sur la grande 233 | ici 234 TextUniq| étaient dévolues de temps immémorial à Pierre Tourouve, qu'on 235 TextUniq| la pluie drue, serrée, impitoyable, intarissable, la pluie 236 TextUniq| bruit continuait, sourd, inquiétant ; parfois l'averse dominait 237 TextUniq| et nu-pieds elle aussi, insouciante de la pluie qui tombait 238 TextUniq| conciliabules. De là partaient d'insoupçonnés mots d'ordre qui sous levaient 239 TextUniq| comprendrez mieux dans un instant.~C'était pendant la chouannerie, 240 TextUniq| jeunes générations, était un instrument bizarre, de la forme et 241 TextUniq| centre était le foyer de l'insurrection vendéenne. Défendue par 242 TextUniq| drue, serrée, impitoyable, intarissable, la pluie qui ne s'arrêtera 243 TextUniq| déplorable, de cruautés plus inutiles. - Luttes fratricides qui 244 TextUniq| Tourouve, à la fois fossoyeur, jardinier, sacristain et serpent de 245 | Je 246 TextUniq| levaient des contrées entières, jetaient horde de leurs chaumières 247 TextUniq| Le serpent, peu connu des jeunes générations, était un instrument 248 TextUniq| qu'on était tout de même joliment bien, par ce temps-là, entre 249 TextUniq| Catherine enfila vivement une jupe, enveloppa dans son châle, - 250 TextUniq| n'oseraient s'aventurer jusque-là, à travers les rochers et 251 TextUniq| chevaux étaient emmaillotés de laine.~Et ils passaient, ils passaient 252 TextUniq| occupées en Poitou, et laissaient pour le moment en repos 253 TextUniq| Luttes fratricides qui laissent derrière elles, des siècles 254 TextUniq| état-major. Lescure, d'Elbée, Larochejaquelin, Charrette, y avaient de 255 TextUniq| coups. Ce n'était pas la lente sonnerie triste des trépassés, 256 TextUniq| tenait leur état-major. Lescure, d'Elbée, Larochejaquelin, 257 TextUniq| insoupçonnés mots d'ordre qui sous levaient des contrées entières, jetaient 258 TextUniq| plus.~Et toute la plaine se lève. Les faux surgissent dans 259 TextUniq| passaient par l'église, au lieu de traverser le village, 260 TextUniq| surprendre à A…, à quatre lieues de là, les chefs blancs 261 | loin 262 | longtemps 263 TextUniq| bleus sont pris comme des loups en piège. Ils se défendent 264 TextUniq| tous les échos, brisant le lourd silence de la nuit.~La cloche 265 TextUniq| passent ; aux premières lueurs de l'aube on y voit les 266 TextUniq| cruautés plus inutiles. - Luttes fratricides qui laissent 267 TextUniq| en ont toujours eu, chère madame, ou du moins, ils ont toujours 268 TextUniq| tombait toujours, sortit de la maison par la porte de derrière, 269 | mal 270 TextUniq| brun et vert des paysannes mancelles, -sa tête et ses épaules, 271 TextUniq| leurs souliers, car ils marchaient nu-pieds, pour ne pas être 272 TextUniq| de fusil du village, la masse noire de l'église avec sa 273 TextUniq| elle se dressa sur son matelas de feuilles sêches, et prêta 274 | me 275 TextUniq| ce côté. Les troupes des mécréants étaient bien loin, occupées 276 TextUniq| roi. Et du reste rien ne menaçait de ce côté. Les troupes 277 TextUniq| tombant, rendaient un son métallique. La fille du sarpent était 278 TextUniq| était bien le glouglou des mille petits ruisseaux qui tombaient 279 TextUniq| de leurs chaumières des milliers de paysans armés de faux 280 | moment 281 TextUniq| de grêle et des feuilles mortes arrachées à la forêt voisine. 282 TextUniq| abord que c'étaient les morts qui revenaient et qui se 283 TextUniq| passaient toujours, sans un mot, sans un chuchotement. Un 284 TextUniq| partaient d'insoupçonnés mots d'ordre qui sous levaient 285 TextUniq| autre chose.~Comme un bruit mou de foule silencieuse. Comme 286 TextUniq| défendent mal. La pluie mouille la poudre, mais n'ébrèche 287 TextUniq| nuit noire quelque chose se mouvait.~Ecarquillant les yeux, 288 TextUniq| Catherine, cette nuit-là, comme mue par un secret pressentiment, 289 TextUniq| mystérieux. Comme le piétinement muet de fantômes qui passent.~ 290 TextUniq| silencieuse. Comme un frôlement mystérieux. Comme le piétinement muet 291 TextUniq| Puis subitement il s'arrêta net.~Et peu après la cloche 292 | nom 293 TextUniq| Catherine.~Catherine, cette nuit-là, comme mue par un secret 294 TextUniq| déluge, la pluie des quarante nuits.~Catherine l'écouter tomber, 295 TextUniq| région dont la ville d'A… occupe le centre était le foyer 296 TextUniq| mécréants étaient bien loin, occupées en Poitou, et laissaient 297 TextUniq| accompagnait les chantres à l'office, ramenant dans la bonne 298 TextUniq| ni le grave rythme des offices, ni la gaie cadence des 299 TextUniq| chuchotement. Un défilé d'ombres.~Nul doute. C'était les 300 TextUniq| dites-moi, les serpents ont-ils des filles?~- Mais ils en 301 TextUniq| partaient d'insoupçonnés mots d'ordre qui sous levaient des contrées 302 TextUniq| feuilles sêches, et prêta l'oreille.~Qu'entendait-elle ? C'était 303 TextUniq| et à Bouissières et aux Ormaux, et partout. On ne les entend 304 | 305 TextUniq| caprices de la nature. Sous l'ouragan tout dormait à Clarières. 306 TextUniq| le tocsin.~La porte était ouverte.~Il entra, leva les bras 307 TextUniq| vertigineux tourbillons des paquets de pluie, de grêle et des 308 TextUniq| sacristain et serpent de la paroisse.~Le serpent, peu connu des 309 TextUniq| pas d'ici, mais les six paroisses d'A.. sonnent aussi. Clarières 310 TextUniq| de la France. Il y eut de part et d'autre, du côté des 311 TextUniq| redoutables conciliabules. De là partaient d'insoupçonnés mots d'ordre 312 TextUniq| Bouissières et aux Ormaux, et partout. On ne les entend pas d' 313 TextUniq| les villages de la plaine passait comme l'haleine furieuse 314 TextUniq| soldats bleus étaient à peine passés et s'enfonçaient dans le 315 TextUniq| au milieu de populations passionnément dévouées à Dieu et au roi. 316 TextUniq| rendant des sons boiseux et pâteux, et qui accompagnait les 317 TextUniq| d'un géant courroucé.~Le paysan est accoutumé à ces caprices 318 TextUniq| le châle brun et vert des paysannes mancelles, -sa tête et ses 319 TextUniq| chaumières des milliers de paysans armés de faux et cocardés 320 TextUniq| soldats bleus étaient à peine passés et s'enfonçaient 321 | pendant 322 TextUniq| de sa fille se balançait, pendu à la corde de la cloche.~ 323 TextUniq| maintenant !~Et ils l'avaient pendue sans autre forme de procès.~ 324 | petit 325 TextUniq| bien le glouglou des mille petits ruisseaux qui tombaient 326 TextUniq| gaillarde qui n'avait pas peur.~Silencieusement elle se 327 TextUniq| demeures blotties à ses pieds, tout contre le cimetière.~ 328 TextUniq| pris comme des loups en piège. Ils se défendent mal. La 329 TextUniq| dévolues de temps immémorial à Pierre Tourouve, qu'on ne connaissait 330 TextUniq| frôlement mystérieux. Comme le piétinement muet de fantômes qui passent.~ 331 TextUniq| barrière de collines abruptes, pleines de défilés étroits et dangereux, 332 TextUniq| la nuit. Les chemins sont pleins de gars qui courent en criant : " 333 TextUniq| certaine nuit d'hiver, il pleuvait à torrents sur tout le pays. 334 TextUniq| sous le nom du serpent ou plutôt sarpent, car ainsi prononce-t-on 335 TextUniq| étaient bien loin, occupées en Poitou, et laissaient pour le moment 336 TextUniq| halliers traîtres, au milieu de populations passionnément dévouées à 337 TextUniq| sur leurs épaules ils portaient leurs fusils et leurs souliers, 338 TextUniq| hameau que faisaient, à une portée de fusil du village, la 339 TextUniq| mal. La pluie mouille la poudre, mais n'ébrèche pas les 340 TextUniq| et le cri qu'elle allait pousser, refoulé vers son coeur, 341 TextUniq| une cloche agonisante qui pousserait un cri d'horreur.~A ce cri 342 TextUniq| rebroussé chemin et s'étaient précipités sur elle. -Ah ! tu veux 343 | près 344 | Presque 345 TextUniq| comme mue par un secret pressentiment, se réveilla en sursaut.~ 346 TextUniq| matelas de feuilles sêches, et prêta l'oreille.~Qu'entendait-elle ? 347 TextUniq| roi ! "~Et les bleus sont pris comme des loups en piège. 348 TextUniq| sa tête et ses épaules, prit à un clou une grosse clef, 349 TextUniq| pendue sans autre forme de procès.~Les guerres civiles comptaient 350 TextUniq| qui revenaient et qui se promenaient dans le cimetière.~Le bruit 351 TextUniq| plutôt sarpent, car ainsi prononce-t-on par là.~Le sarpent avait 352 TextUniq| toutes couvertes de forêts propices aux embuscades et où il 353 TextUniq| pour voir qui avait bien pu sonner le tocsin.~La porte 354 | Puis 355 | quand 356 TextUniq| du déluge, la pluie des quarante nuits.~Catherine l'écouter 357 TextUniq| chouans avaient établi leur quartier général. Là se tenait leur 358 TextUniq| allaient surprendre à A…, à quatre lieues de là, les chefs 359 | quelque 360 TextUniq| pour ne pas être entendus. Quelques-uns étaient à cheval, et ceux-là 361 TextUniq| aura plus de serpents. La race disparaît.~- Je vous comprends 362 TextUniq| temps. Le vent soufflait par rafales fantastiques, entraînant 363 TextUniq| les chantres à l'office, ramenant dans la bonne voie ceux 364 TextUniq| siècles d'amertunes et de rancoeurs.~La riche région dont la 365 TextUniq| sortaient des hurlements rauques, et sur la grande sylve, 366 TextUniq| d'arrière-garde avaient rebroussé chemin et s'étaient précipités 367 TextUniq| chouans. Il ne dut pas en réchapper un seul. Ce fut un beau 368 TextUniq| y avaient de secrets et redoutables conciliabules. De là partaient 369 TextUniq| qu'elle allait pousser, refoulé vers son coeur, le serra 370 TextUniq| et de rancoeurs.~La riche région dont la ville d'A… occupe 371 TextUniq| draps de grosse toile et se rencognait frileusement.~Tout à coup, 372 TextUniq| gouttes de pluie, en tombant, rendaient un son métallique. La fille 373 TextUniq| taille d'une grosse anguille, rendant des sons boiseux et pâteux, 374 TextUniq| leva les bras et tomba à la renverse.~Au milieu de l'église le 375 TextUniq| ruisselante, d'autres voix répondent. D'autres clochers clament 376 TextUniq| laissaient pour le moment en repos le Bas-Maine.~Une certaine 377 TextUniq| jamais forcer les troupes républicaines.~Aussi c'était à A… que 378 TextUniq| à Dieu et au roi. Et du reste rien ne menaçait de ce côté. 379 TextUniq| en eût fait comme un camp retranché que n'oseraient jamais forcer 380 TextUniq| secret pressentiment, se réveilla en sursaut.~La tempête commençait 381 TextUniq| c'étaient les morts qui revenaient et qui se promenaient dans 382 TextUniq| amertunes et de rancoeurs.~La riche région dont la ville d'A… 383 | rien 384 TextUniq| jusque-là, à travers les rochers et les halliers traîtres, 385 TextUniq| trombes d'eau, et la vieille route, qui en formait l'unique 386 TextUniq| qui en formait l'unique rue, était transformée en torrent 387 TextUniq| glouglou des mille petits ruisseaux qui tombaient de chaque 388 TextUniq| plaine, de la plaine noire et ruisselante, d'autres voix répondent. 389 TextUniq| des trépassés, ni le grave rythme des offices, ni la gaie 390 TextUniq| fois fossoyeur, jardinier, sacristain et serpent de la paroisse.~ 391 TextUniq| abreuva si longtemps de sang français le sol de la France. 392 TextUniq| son matelas de feuilles sêches, et prêta l'oreille.~Qu' 393 TextUniq| nuit-là, comme mue par un secret pressentiment, se réveilla 394 TextUniq| Charrette, y avaient de secrets et redoutables conciliabules. 395 TextUniq| refoulé vers son coeur, le serra d'angoisse.~Des hommes passaient 396 TextUniq| seulement, la pluie drue, serrée, impitoyable, intarissable, 397 | seulement 398 | si 399 TextUniq| laissent derrière elles, des siècles d'amertunes et de rancoeurs.~ 400 TextUniq| échos, brisant le lourd silence de la nuit.~La cloche sonnait, 401 TextUniq| Comme un bruit mou de foule silencieuse. Comme un frôlement mystérieux. 402 TextUniq| gaillarde qui n'avait pas peur.~Silencieusement elle se leva et alla à la 403 TextUniq| entend pas d'ici, mais les six paroisses d'A.. sonnent 404 TextUniq| cimetière.~Les derniers soldats bleus étaient à peine passés 405 TextUniq| Et peu après la cloche sonna encore deux ou trois coups, 406 TextUniq| silence de la nuit.~La cloche sonnait, pressée, pressée, à grands 407 TextUniq| les six paroisses d'A.. sonnent aussi. Clarières seul ne 408 TextUniq| Ce n'était pas la lente sonnerie triste des trépassés, ni 409 TextUniq| grosse anguille, rendant des sons boiseux et pâteux, et qui 410 TextUniq| torrent boueux. Des fourrés sortaient des hurlements rauques, 411 TextUniq| pluie qui tombait toujours, sortit de la maison par la porte 412 TextUniq| exécrable temps. Le vent soufflait par rafales fantastiques, 413 TextUniq| portaient leurs fusils et leurs souliers, car ils marchaient nu-pieds, 414 TextUniq| cimetière.~Le bruit continuait, sourd, inquiétant ; parfois l' 415 TextUniq| d'en avoir. D'ailleurs, soyez sans crainte, les serpents 416 TextUniq| il ne fut d'héroïsme plus stérile, de courage plus déplorable, 417 TextUniq| armes !~Le tocsin !!~Puis subitement il s'arrêta net.~Et peu 418 TextUniq| désordre dans la forêt, suivis de près par les chouans. 419 TextUniq| plaine se lève. Les faux surgissent dans la nuit. Les chemins 420 TextUniq| bleus qui s'en allaient surprendre à A…, à quatre lieues de 421 TextUniq| c'était pour être plus sûrs de n'être pas vus.~Catherine 422 TextUniq| pressentiment, se réveilla en sursaut.~La tempête commençait à 423 TextUniq| rauques, et sur la grande sylve, sur tous les villages de 424 TextUniq| bizarre, de la forme et de la taille d'une grosse anguille, rendant 425 TextUniq| réveilla en sursaut.~La tempête commençait à se calmer. 426 TextUniq| même joliment bien, par ce temps-là, entre ses draps de grosse 427 TextUniq| quartier général. Là se tenait leur état-major. Lescure, 428 TextUniq| peu à peu se faisant aux ténèbres, elle vit enfin et comprit, 429 TextUniq| était le coup précipité des terreurs et des calamités, le battement 430 TextUniq| paysannes mancelles, -sa tête et ses épaules, prit à un 431 TextUniq| Text  ~- Et depuis quand, dites-moi, 432 TextUniq| entre ses draps de grosse toile et se rencognait frileusement.~ 433 TextUniq| la forêt voisine. Sur les toits de chaumes du petit village 434 TextUniq| chaque brin de chaume de la toiture.~Mais il y avait autre chose.~ 435 TextUniq| entra, leva les bras et tomba à la renverse.~Au milieu 436 TextUniq| mille petits ruisseaux qui tombaient de chaque brin de chaume 437 TextUniq| insouciante de la pluie qui tombait toujours, sortit de la maison 438 TextUniq| des gouttes de pluie, en tombant, rendaient un son métallique. 439 TextUniq| nuits.~Catherine l'écouter tomber, en se disant qu'on était 440 | ton 441 TextUniq| rue, était transformée en torrent boueux. Des fourrés sortaient 442 TextUniq| nuit d'hiver, il pleuvait à torrents sur tout le pays. Jamais 443 | tour 444 TextUniq| entraînant en vertigineux tourbillons des paquets de pluie, de 445 | toute 446 | toutes 447 TextUniq| rochers et les halliers traîtres, au milieu de populations 448 TextUniq| de blanc.~On était bien tranquille. Jamais les bleus n'oseraient 449 TextUniq| formait l'unique rue, était transformée en torrent boueux. Des fourrés 450 TextUniq| s'aventurer jusque-là, à travers les rochers et les halliers 451 TextUniq| par l'église, au lieu de traverser le village, c'était pour 452 TextUniq| lente sonnerie triste des trépassés, ni le grave rythme des 453 TextUniq| était pas la lente sonnerie triste des trépassés, ni le grave 454 TextUniq| forêt, s'abattaient des trombes d'eau, et la vieille route, 455 | trop 456 | tu 457 TextUniq| route, qui en formait l'unique rue, était transformée en 458 TextUniq| cruautés aussi.~Et cela vaut mieux ainsi. Car jamais 459 TextUniq| foyer de l'insurrection vendéenne. Défendue par une barrière 460 TextUniq| plus exécrable temps. Le vent soufflait par rafales fantastiques, 461 TextUniq| elle. -Ah ! tu veux sonner vermine ! Eh bien, sonne à ton aise, 462 | vers 463 TextUniq| châle, -le châle brun et vert des paysannes mancelles, - 464 TextUniq| fantastiques, entraînant en vertigineux tourbillons des paquets 465 | veux 466 TextUniq| grande sylve, sur tous les villages de la plaine passait comme 467 TextUniq| La riche région dont la ville d'A… occupe le centre était 468 TextUniq| fille, une belle fille de vingt ans, Catherine.~Catherine, 469 TextUniq| deux ou trois coups, mais violents, heurtés, convulsifs, étranges, 470 TextUniq| faisant aux ténèbres, elle vit enfin et comprit, et le 471 TextUniq| aux bleus ! Tue ! tue ! Vive le roi ! "~Et les bleus 472 TextUniq| pas vus.~Catherine enfila vivement une jupe, enveloppa dans 473 TextUniq| ramenant dans la bonne voie ceux dont la voix s'en écartait 474 TextUniq| serpent courut à l'église pour voir qui avait bien pu sonner 475 TextUniq| mortes arrachées à la forêt voisine. Sur les toits de chaumes 476 TextUniq| la cloche.~Aux premières volées, les bleus d'arrière-garde 477 | vu 478 TextUniq| plus sûrs de n'être pas vus.~Catherine enfila vivement 479 | yeux


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