1003-pheno | philo-seper
N.
1 Int(2)| p. 483 et DC 1947, n° 1003, col. 1455-1462) ; Allocution
2 Int(2)| 1957 (AAS 49 [1957], p. 1027-1033 et DC 1957, n° 1267,
3 Int(2)| AAS 49 [1957], p. 1027-1033 et DC 1957, n° 1267, col.
4 Int(1)| et DC 1974, n° 1666, p. 1068-1073.) ~
5 Int(1)| DC 1974, n° 1666, p. 1068-1073.) ~
6 Int(2)| ligues féminines catholiques, 11 sept. 1947 (AAS 39 [1947],
7 Int(2)| 835-854 et DC 1951, n° 1109, col. 1473-1494) ; Discours
8 Int(2)| 744-754 et DC 1953. n° 1160, col. 1409-1418); Discours
9 Int(2)| 1979 (AAS 71 [1979], p. 1225 et DC 1979, n° 1773. p.
10 III(6)| et DC 1958, n° 1287. col. 1227-1236.)~
11 III(6)| 1958, n° 1287. col. 1227-1236.)~
12 Int(2)| 1027-1033 et DC 1957, n° 1267, col. 1605-1610). PAUL VI,
13 III(6)| p. 694 et DC 1958, n° 1287. col. 1227-1236.)~
14 Int(2)| et DC 1953. n° 1160, col. 1409-1418); Discours aux participants
15 Int(2)| 1953. n° 1160, col. 1409-1418); Discours aux participants
16 | 145
17 Int(2)| et DC 1947, n° 1003, col. 1455-1462) ; Allocution à l’Union
18 | 146
19 Int(2)| 1947, n° 1003, col. 1455-1462) ; Allocution à l’Union
20 | 147
21 Int(2)| et DC 1951, n° 1109, col. 1473-1494) ; Discours aux m.s
22 Int(2)| 1951, n° 1109, col. 1473-1494) ; Discours aux m.s de l’
23 Int(2)| et DC 1957, n° 1267, col. 1605-1610). PAUL VI, Discours
24 Int(2)| 1957, n° 1267, col. 1605-1610). PAUL VI, Discours aux
25 Int(2)| p. 346 et DC 1914, n° 1657, p. 605-606.) JEAN-PAUL
26 Int(1)| 730-747 et DC 1974, n° 1666, p. 1068-1073.) ~
27 Int(2)| p. 1225 et DC 1979, n° 1773. p. 925-930.) ~
28 | 18
29 | 19
30 Int(2)| 66 [1974], p. 346 et DC 1914, n° 1657, p. 605-606.) JEAN-PAUL
31 Int(3)| à la recommandation 779 (1976) relative aux droits des
32 Int(3)| Cf. SIPECA, n. 1, mars 1977, p. 14-15. ~
33 | 2
34 | 20
35 | 22
36 | 25
37 | 29
38 | 3
39 | 34
40 Int(2)| 1974 (AAS 66 [1974], p. 346 et DC 1914, n° 1657, p.
41 | 39
42 | 40
43 | 43
44 | 45
45 Int(2)| 1947 (AAS 39 [1947], p. 483 et DC 1947, n° 1003, col.
46 | 50
47 Int(*)| maii 1980 : AAS 72 (1980) 542-552 ; texte français de
48 Int(*)| 1980 : AAS 72 (1980) 542-552 ; texte français de la polyglotte
49 Int(2)| et DC 1914, n° 1657, p. 605-606.) JEAN-PAUL II, Allocution
50 Int(2)| DC 1914, n° 1657, p. 605-606.) JEAN-PAUL II, Allocution
51 III(6)| 1958 (AAS 50 [1958], p. 694 et DC 1958, n° 1287. col.
52 Int(*)| publié dans DC 77 (1980), 697-700. Dans les notes ci-dessous,
53 Int(*)| publié dans DC 77 (1980), 697-700. Dans les notes ci-dessous,
54 | 71
55 | 72
56 Int(1)| 1974 (AAS 66 [1974], p. 730-747 et DC 1974, n° 1666,
57 Int(2)| 1953 (AAS 45 [1953], p. 744-754 et DC 1953. n° 1160,
58 Int(1)| 1974 (AAS 66 [1974], p. 730-747 et DC 1974, n° 1666, p.
59 Int(2)| 1953 (AAS 45 [1953], p. 744-754 et DC 1953. n° 1160, col.
60 | 77
61 Int(3)| spécialement à la recommandation 779 (1976) relative aux droits
62 | 8
63 Int(2)| 1951 (AAS 43 [1951], p. 835-854 et DC 1951, n° 1109,
64 Int(2)| 1951 (AAS 43 [1951], p. 835-854 et DC 1951, n° 1109, col.
65 | 9
66 Int(2)| et DC 1979, n° 1773. p. 925-930.) ~
67 Int(2)| DC 1979, n° 1773. p. 925-930.) ~
68 Int | son droit à la vie. Aussi a-t-il dénoncé les crimes contre
69 III | situation de solitude et d’abandon peuvent instaurer des conditions
70 I | aspiration naturelle vers la vie, abdication devant les obligations de
71 Int(1)| Declaratio de abortu procurato, 18 nov. 1974 (
72 III | l’emploi des narcotiques abrégera la vie) ? », le Pape répondit : «
73 Int | une mort « douce » qui abrégerait leurs souffrances ou qui
74 IV | technicité qui risque de devenir abusive. Aussi certains en sont-ils
75 Int(*)| remediorum usu therapeutico recte ac proportionate servando,
76 IV | risque. Le malade, en les acceptant, pourra même faire preuve
77 Con | prévenir l’heure, savoir l’accepter en toute responsabilité
78 III | mort, souvent précédée ou accompagnée de souffrances atroces et
79 III | données, cela n’empêche pas l’accomplissement d’autres devoirs religieux
80 IV | permis de recourir, avec l’accord du malade, aux moyens que
81 Con | Au cours de l’audience accordée au Préfet soussigné de la
82 III | puisque le phénomène de l’accoutumance oblige généralement à en
83 Int | la mort ; la médecine a accru son pouvoir de guérir et
84 II | euthanasie, nous entendons une action ou une omission qui, de
85 I | condition nécessaire de toute activité humaine et de toute communion
86 Int | cf. Ph 1, 20.) ~Quant aux adeptes d’autres religions, beaucoup
87 Int | autres religions, beaucoup admettront avec nous que la croyance –
88 Con | approuvé cette Déclaration adoptée en réunion ordinaire de
89 II | fœtus ou embryon, enfant ou adulte, vieillard, malade incurable
90 II | intolérables, des raisons d’ordre affectif ou divers autres arguments
91 II | demandes angoissées d’aide et d’affection. Au-delà de l’aide médicale,
92 Int | ce domaine les principes affirmés par les derniers Pontifes 2
93 | afin
94 Int | internationales3; et puisqu’il s’agit ici des droits fondamentaux
95 II | douleurs de la maladie et de l’agonie, parfois même au risque
96 II | vieillard, malade incurable ou agonisant. Personne ne peut demander
97 Int | répondre aux évêques pour les aider à orienter les fidèles et
98 Int | humaine. Ces droits ont été d’ailleurs souvent proclamés au cours
99 I | honneur de Dieu, le salut des âmes ou le service de ses frères –
100 Int(*)| Declaratio de Euthanasia deque analgesicorum remediorum usu therapeutico
101 Int(2)| de la Société italienne d’anesthésiologie, 24 fév. 1957 (AAS 49 [1957],
102 III | épuisante, demeure naturellement angoissante pour le cœur de l’homme. ~
103 Int | climat s’interrogent-ils avec angoisse sur le sens de la vieillesse
104 II | presque toujours des demandes angoissées d’aide et d’affection. Au-delà
105 II | extrêmes ou éviter aux enfants anormaux, aux incurables, aux malades
106 II | euthanasie signifie, dans l’Antiquité, une mort douce sans cruelles
107 Int(2)| Unies pour la question de l’apartheid, 22 mai 1974 (AAS 66 [1974],
108 Int | de la médecine ont fait apparaître en ces dernières années
109 Int | comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur. » (Rm 14, 8 ;
110 IV | l’éthique. Les décisions appartiendront en dernier lieu à la conscience
111 Int | problème de l’euthanasie, qui appellent au plan éthique de nouvelles
112 IV | hésitations sur la manière d’appliquer les principes de l’éthique.
113 IV | disproportionnés. De toute manière, on appréciera les moyens en mettant en
114 III | et au patient (même à l’approche de la mort et si l’on prévoit
115 Con | Sainteté Jean-Paul II a approuvé cette Déclaration adoptée
116 | Après
117 III | emploi de moyens médicaux aptes à atténuer ou supprimer
118 Con | Préfet ~† Jérôme HAMER, O.P., Arch. tit. di Lorium ~Secrétaire.~ ~
119 Con | immense tendresse et d’une ardente charité. Un tel service
120 II | contre l’humanité. ~Il peut arriver que des douleurs prolongées
121 I | soi-même, négation de l’aspiration naturelle vers la vie, abdication
122 Int(3)| malades et des mourants, de l’Assemblée parlementaire de l’Europe
123 Int | Déclaration rencontrera l’assentiment de tant d’hommes de bonne
124 III | analgésiques, de façon à assumer au moins une partie de leurs
125 III | La douleur physique est assurément un élément inévitable de
126 III | accompagnée de souffrances atroces et d’une longueur épuisante,
127 Int | LES DROITS ET LES VALEURS attachés à la personne humaine tiennent
128 I | 1. Nul ne saurait porter atteinte à la vie d’un homme innocent
129 II | humaine, crime contre la vie, attentat contre l’humanité. ~Il peut
130 III | inconscience méritent toutefois une attention particulière. Il importe
131 II | intervention de la médecine qui atténue les douleurs de la maladie
132 III | prudence de vouloir faire d’une attitude héroïque une règle générale.
133 Con | 25, 40.) ~Au cours de l’audience accordée au Préfet soussigné
134 III | oblige généralement à en augmenter les doses pour en maintenir
135 Int | viennent à se demander s’ils n’auraient pas le droit de se procurer,
136 II | explicitement ou non. Aucune autorité ne peut légitimement l’imposer,
137 Int | ils puissent présenter aux autorités civiles responsables. ~Les
138 | autre
139 II | demander la mort ou la donner à autrui. Si, en de tels cas, la
140 III | biologique, elle constitue un avertissement dont l’utilité n’est pas
141 IV | famille, ainsi que de l’avis des médecins particulièrement
142 | avoir
143 IV | hors de proportion avec les bénéfices qu’il peut en recevoir. ~-
144 II | aide médicale, ce dont a besoin le malade, c’est de l’amour,
145 I | le fondement de tous les biens, la source et la condition
146 III | douleur en employant dans ce but les analgésiques dont la
147 III | ils désirent recevoir ces calmants et les leur administrer
148 III | simplement l’intention de calmer efficacement la douleur
149 | car
150 I | estiment que la vie a un caractère sacré et que chacun peut
151 Con | le 5 mai 1980. ~ ~Franjo card. ŠEPER, ~Préfet ~† Jérôme
152 Int(2)| internationale des ligues féminines catholiques, 11 sept. 1947 (AAS 39 [
153 | cela
154 III | conscience pleinement éveillée à celles de Jésus sur la croix (cf.
155 | celui
156 | cependant
157 | cet
158 IV | particulièrement compétents ; ceux-ci pourraient estimer notamment
159 II | c’est de l’amour, de la chaleur humaine et surnaturelle
160 IV | soigner. Ceux qui ont la charge de soigner les malades doivent
161 III | III. – Le chrétien devant la souffrance et
162 Con | valeurs humaines et les chrétiens plus encore à la lumière
163 Int(*)| 697-700. Dans les notes ci-dessous, les références à la DC
164 Int | présenter aux autorités civiles responsables. ~Les arguments
165 Int | en cause, une mutation de civilisation influe sur la façon de considérer
166 III | ce cas en effet, il est clair que la mort n’est en aucune
167 II | donc nécessaire de dire clairement en quel sens est employé
168 Int | hommes qui vivent dans un tel climat s’interrogent-ils avec angoisse
169 III | naturellement angoissante pour le cœur de l’homme. ~La douleur
170 IV | lourdes à la famille ou à la collectivité. ~- Dans l’imminence d’une
171 Int(2)| VI, Discours aux m.s du Comité spécial des Nations Unies
172 I | et inaliénable, donc sans commettre un crime d’une extrême gravité4. ~
173 I | des proches, de diverses communautés et du corps social tout
174 I | activité humaine et de toute communion sociale. Si la plupart des
175 Con | des mourants toute leur compétence ; mais ils se souviendront
176 IV | médecins particulièrement compétents ; ceux-ci pourraient estimer
177 II | mort ne doivent pas être comprises comme l’expression d’une
178 IV | la personne humaine et la conception chrétienne de la vie contre
179 Int | proposés dans ce document concernent tout d’abord ceux qui mettent
180 Int | A ce propos, le deuxième Concile du Vatican a réaffirmé l’
181 Con | Conclusion ~Les normes contenues dans
182 III | témoignages nombreux et concordants donnent à penser que la
183 I | Tout homme a le devoir de conduire sa vie selon le dessein
184 II | divers autres arguments conduisent quelqu’un à estimer qu’il
185 Int | dignité humaine. ~Plusieurs Conférences épiscopales ont posé à ce
186 II | pour soi ou pour un autre confié à sa responsabilité, ni
187 I | du Créateur. Elle lui est confiée comme un bien qu’il doit
188 Int(*)| CONGREGATIO PRO DOCTRINA FIDEI, Declaratio
189 Int(2)| aux participants du IXe Congrès de la Société italienne
190 Int(2)| PIE XII, Discours aux congressistes de l’Union internationale
191 III | de se préparer en pleine connaissance à la rencontre du Christ.
192 IV | malades doivent le faire consciencieusement et administrer les remèdes
193 III | prudence humaine et chrétienne conseillera souvent l’emploi de moyens
194 III | leur administrer selon les conseils du médecin. ~Mais l’utilisation
195 II | responsabilité, ni même y consentir, explicitement ou non. Aucune
196 I | considération découlent les conséquences suivantes : ~1. Nul ne saurait
197 III | déclaration de Pie XII qui conserve toute sa valeur ; à des
198 I | ont la responsabilité de conserver et de faire fructifier.
199 I | fructifier. De cette dernière considération découlent les conséquences
200 I(4) | qui font intervenir des considérations spécifiques étrangères au
201 Int | civilisation influe sur la façon de considérer la souffrance et la mort ;
202 Int | aussi le suicide délibéré » (Const. past. Gaudium et spes,
203 Int | Doctrine de la foi. Après avoir consulté des experts sur les différents
204 Int | importante dans la problématique contemporaine. A ce propos, le deuxième
205 IV | est toujours permis de se contenter des moyens normaux que la
206 Con | Conclusion ~Les normes contenues dans la présente Déclaration
207 III | dont l’utilité n’est pas contestable ; mais, ressentie dans le
208 IV | imposent au patient des contraintes ou des souffrances hors
209 I | diverses communautés et du corps social tout entier – bien
210 | côté
211 III | risque en est raisonnablement couru ; on a simplement l’intention
212 IV | complexité ou de risque, son coût, les possibilités de son
213 Int | Aussi a-t-il dénoncé les crimes contre la vie « comme toute
214 III | à celles de Jésus sur la croix (cf. Mt 27, 34). Toutefois,
215 Int | admettront avec nous que la croyance – s’ils la partagent – en
216 I | disposer à son gré, les croyants y voient plus encore un
217 II | Antiquité, une mort douce sans cruelles souffrances. On ne songe
218 IV | non-assistance à personne en danger. ~ ~
219 IV | lorsque les résultats en sont décevants. Mais pour une telle décision,
220 IV | principes de l’éthique. Les décisions appartiendront en dernier
221 Int | dernières années dans des déclarations internationales3; et puisqu’
222 I | cette dernière considération découlent les conséquences suivantes : ~
223 IV | thérapeutique à utiliser, son degré de complexité ou de risque,
224 | déjà
225 Int | euthanasie et aussi le suicide délibéré » (Const. past. Gaudium
226 II | supplications de très grands malades demandant parfois la mort ne doivent
227 II | effet presque toujours des demandes angoissées d’aide et d’affection.
228 Int | droit à la vie. Aussi a-t-il dénoncé les crimes contre la vie «
229 Int(*)| Declaratio de Euthanasia deque analgesicorum remediorum
230 IV | décisions appartiendront en dernier lieu à la conscience du
231 I | faire fructifier. De cette dernière considération découlent
232 III | au moment de la mort des détachements qui seraient terriblement
233 | deuxième
234 IV | technicité qui risque de devenir abusive. Aussi certains
235 III | le psychisme humain, elle devient souvent disproportionnée
236 Con | HAMER, O.P., Arch. tit. di Lorium ~Secrétaire.~ ~
237 Int | volonté qui, au-delà des différences philosophiques ou idéologiques,
238 III | va pas sans soulever des difficultés, puisque le phénomène de
239 III | biologique et peut prendre une dimension telle qu’on souhaite l’éliminer
240 II | responsabilité personnelle peut être diminuée ou même supprimée, l’erreur
241 III | dont la science médicale dispose. ~Les analgésiques qui entraînent
242 I | sacré et que chacun peut en disposer à son gré, les croyants
243 IV | épargner la mise en œuvre d’un dispositif médical disproportionné
244 III | humain, elle devient souvent disproportionnée à son utilité biologique
245 IV | moyens proportionnés et disproportionnés. De toute manière, on appréciera
246 I | responsabilité. ~Il faut distinguer avec soin du suicide le
247 | dit
248 II | raisons d’ordre affectif ou divers autres arguments conduisent
249 I | l’égard des proches, de diverses communautés et du corps
250 II | a là violation d’une loi divine, offense à la dignité de
251 Int(*)| CONGREGATIO PRO DOCTRINA FIDEI, Declaratio de Euthanasia
252 Int(2)| Office international de documentation de médecine militaire, 19
253 Con | immortelle. Aussi tous les hommes doivent-ils se préparer à cet événement
254 Int | euthanasie. ~En effet, si en ce domaine les principes affirmés par
255 Int | mort et sa résurrection, a donné un sens nouveau à l’existence
256 III | dans les circonstances données, cela n’empêche pas l’accomplissement
257 III | nombreux et concordants donnent à penser que la nature même
258 III | généralement à en augmenter les doses pour en maintenir l’efficacité.
259 III | qui seraient terriblement douloureux à un homme en pleine santé.
260 III | toujours dans des conditions dramatiques, au terme d’insupportables
261 IV | pourtant les soins normaux dus au malade en pareil cas.
262 IV | principe, est peut-être moins éclairante aujourd’hui, en raison de
263 Con | en même temps elle fait éclore une vie immortelle. Aussi
264 III | souffrance, même si les effets secondaires en sont la torpeur
265 III | simplement l’intention de calmer efficacement la douleur en employant
266 III | doses pour en maintenir l’efficacité. Il convient de rappeler
267 I | justice et de charité à l’égard des proches, de diverses
268 Int | présenter l’enseignement de l’Eglise sur le problème de l’euthanasie. ~
269 III | physique est assurément un élément inévitable de la condition
270 Int | de ce grave problème, des éléments de réflexion qu’ils puissent
271 III | dimension telle qu’on souhaite l’éliminer à tout prix. ~Selon la doctrine
272 | elles
273 II | humain innocent, fœtus ou embryon, enfant ou adulte, vieillard,
274 III | circonstances données, cela n’empêche pas l’accomplissement d’
275 III | efficacement la douleur en employant dans ce but les analgésiques
276 IV | on n’est jamais obligé d’employer les moyens « extraordinaires ».
277 II | innocent, fœtus ou embryon, enfant ou adulte, vieillard, malade
278 IV | peut être telle qu’elle engendre des hésitations sur la manière
279 Int | veut maintenant présenter l’enseignement de l’Eglise sur le problème
280 Int | euthanasie, la S. Congrégation entend répondre aux évêques pour
281 II | document. ~Par euthanasie, nous entendons une action ou une omission
282 I | et du corps social tout entier – bien que parfois, on le
283 I(4) | Nous laissons entièrement de côté les problèmes de
284 I | suicide est refus d’amour envers soi-même, négation de l’
285 I | mais qui ne trouve son épanouissement que dans la vie éternelle. ~
286 IV | condition humaine, souci d’épargner la mise en œuvre d’un dispositif
287 Int | Plusieurs Conférences épiscopales ont posé à ce sujet des
288 III | atroces et d’une longueur épuisante, demeure naturellement angoissante
289 IV | très onéreuse. Son refus n’équivaut pas à un suicide ; il y
290 II | diminuée ou même supprimée, l’erreur de jugement de la conscience –
291 Int | contre la vie « comme toute espèce d’homicide, le génocide,
292 Int | mettent leur foi et leur espérance dans le Christ qui, par
293 Int | garantir le respect. ~Nous espérons aussi que la présente Déclaration
294 III | moyen des narcotiques [...] est-elle permise par la religion
295 I | Si la plupart des hommes estiment que la vie a un caractère
296 | été
297 I | épanouissement que dans la vie éternelle. ~3. Le suicide est donc
298 III | Aussi ne faut-il pas s’étonner que certains fidèles désirent
299 I(4) | considérations spécifiques étrangères au présent sujet. ~
300 II | vocabulaire employé. Au sens étymologique, le mot euthanasie signifie,
301 Int(3)| Assemblée parlementaire de l’Europe en sa XXVIIe session ordinaire.
302 Int(*)| DOCTRINA FIDEI, Declaratio de Euthanasia deque analgesicorum remediorum
303 | eux
304 III | une conscience pleinement éveillée à celles de Jésus sur la
305 Con | doivent-ils se préparer à cet événement à la lumière des valeurs
306 II | souffrances extrêmes ou éviter aux enfants anormaux, aux
307 IV | imprécision du terme et de l’évolution rapide de la thérapeutique.
308 III | Pape répondit : « S’il n’existe pas d’autres moyens et si,
309 IV | en sont encore au stade expérimental et ne vont pas sans quelque
310 Int | Après avoir consulté des experts sur les différents aspects
311 II | responsabilité, ni même y consentir, explicitement ou non. Aucune autorité
312 I | frères – quelqu’un donne ou expose sa propre vie (cf. Jn 15,
313 III | ne sont pas en état de s’exprimer, on pourra raisonnablement
314 IV | d’employer les moyens « extraordinaires ». Cette réponse, toujours
315 III | penser que la nature même facilite au moment de la mort des
316 III | conditions psychologiques qui facilitent l’acceptation de la mort. ~
317 IV | physiques et morales. ~Pour faciliter l’application de ces principes
318 III | moraux et à ses obligations familiales, mais surtout de se préparer
319 II | charges trop lourdes aux familles ou à la société. ~Il est
320 Int(2)| internationale des ligues féminines catholiques, 11 sept. 1947 (
321 II | dire une nouvelle fois avec fermeté, rien ni personne ne peut
322 Int(*)| CONGREGATIO PRO DOCTRINA FIDEI, Declaratio de Euthanasia
323 | fin
324 II | un être humain innocent, fœtus ou embryon, enfant ou adulte,
325 | fois
326 I | lui, sans violer un droit fondamental inamissible et inaliénable,
327 Int | société, où les valeurs fondamentales de la vie humaine sont mises
328 Int | il s’agit ici des droits fondamentaux de toute personne humaine,
329 I | humaine ~La vie humaine est le fondement de tous les biens, la source
330 I(4) | mort et de la guerre, qui font intervenir des considérations
331 Int(*)| 72 (1980) 542-552 ; texte français de la polyglotte vaticane
332 Con | Congrégation, le 5 mai 1980. ~ ~Franjo card. ŠEPER, ~Préfet ~†
333 I | de conserver et de faire fructifier. De cette dernière considération
334 II | jugement de la conscience – fût-elle de bonne foi – ne modifie
335 Int | personne humaine et doit en garantir le respect. ~Nous espérons
336 Int | délibéré » (Const. past. Gaudium et spes, n. 27.). ~Récemment,
337 III | attitude héroïque une règle générale. Pour beaucoup de malades,
338 III | de l’accoutumance oblige généralement à en augmenter les doses
339 IV | application de ces principes généraux, on peut apporter les précisions
340 IV | pourra même faire preuve de générosité au service de l’humanité. ~-
341 Int | toute espèce d’homicide, le génocide, l’avortement, l’euthanasie
342 IV | en mettant en rapport le genre de thérapeutique à utiliser,
343 I | par lequel, en vue d’une grande cause – comme l’honneur
344 II | Les supplications de très grands malades demandant parfois
345 I | commettre un crime d’une extrême gravité4. ~2. Tout homme a le devoir
346 I | chacun peut en disposer à son gré, les croyants y voient plus
347 II | souffrances. On ne songe plus guère aujourd’hui au sens premier
348 Int | médecine a accru son pouvoir de guérir et de prolonger la vie dans
349 I(4) | la peine de mort et de la guerre, qui font intervenir des
350 Con | ŠEPER, ~Préfet ~† Jérôme HAMER, O.P., Arch. tit. di Lorium ~
351 III | vouloir faire d’une attitude héroïque une règle générale. Pour
352 IV | telle qu’elle engendre des hésitations sur la manière d’appliquer
353 Con | donc, sans en prévenir l’heure, savoir l’accepter en toute
354 I | une grande cause – comme l’honneur de Dieu, le salut des âmes
355 IV | contraintes ou des souffrances hors de proportion avec les bénéfices
356 Con | à la lumière des valeurs humaines et les chrétiens plus encore
357 | I
358 III(6)| PIE XII, ibid, p. 145. Cf. Allocution
359 I | il doit mettre en valeur ici-bas, mais qui ne trouve son
360 Int | différences philosophiques ou idéologiques, ont une vive conscience
361 III | III. – Le chrétien devant la
362 Con | nécessaire encore d’une immense tendresse et d’une ardente
363 IV | collectivité. ~- Dans l’imminence d’une mort inévitable malgré
364 Con | elle fait éclore une vie immortelle. Aussi tous les hommes doivent-ils
365 IV | Il est aujourd’hui très important de protéger au moment de
366 Int | humaine tiennent une place importante dans la problématique contemporaine.
367 III | attention particulière. Il importe en effet non seulement de
368 IV | techniques mises en œuvre imposent au patient des contraintes
369 IV | aujourd’hui, en raison de l’imprécision du terme et de l’évolution
370 I | fondamental inamissible et inaliénable, donc sans commettre un
371 I | violer un droit fondamental inamissible et inaliénable, donc sans
372 III | analgésiques qui entraînent l’inconscience méritent toutefois une attention
373 II | adulte, vieillard, malade incurable ou agonisant. Personne ne
374 II | aux enfants anormaux, aux incurables, aux malades mentaux la
375 Con | don de Dieu, la mort est inéluctable ; il faut donc, sans en
376 II | et enfants, médecins et infirmières. ~ ~
377 Int | mutation de civilisation influe sur la façon de considérer
378 Con | présente Déclaration sont inspirées d’un profond désir de servir
379 III | solitude et d’abandon peuvent instaurer des conditions psychologiques
380 IV | que l’investissement en instruments et en personnel est disproportionné
381 III | dramatiques, au terme d’insupportables souffrances. Il ne faut
382 III | médecin. ~Mais l’utilisation intensive des analgésiques ne va pas
383 II | situe donc au niveau des intentions et à celui des procédés
384 Int(2)| Discours aux m.s de l’Office international de documentation de médecine
385 Int(2)| congressistes de l’Union internationale des ligues féminines catholiques,
386 Int | années dans des déclarations internationales3; et puisqu’il s’agit ici
387 Int | vivent dans un tel climat s’interrogent-ils avec angoisse sur le sens
388 I(4) | et de la guerre, qui font intervenir des considérations spécifiques
389 II | ce mot, mais plutôt à une intervention de la médecine qui atténue
390 I | que parfois, on le sait, interviennent des conditions psychologiques
391 II | des douleurs prolongées et intolérables, des raisons d’ordre affectif
392 Int | Introduction*~LES DROITS ET LES VALEURS
393 IV | estimer notamment que l’investissement en instruments et en personnel
394 IV | IV. - L’usage proportionné
395 Int(2)| Discours aux participants du IXe Congrès de la Société italienne
396 | jamais
397 Con | card. ŠEPER, ~Préfet ~† Jérôme HAMER, O.P., Arch. tit.
398 III | pleinement éveillée à celles de Jésus sur la croix (cf. Mt 27,
399 I | expose sa propre vie (cf. Jn 15, 14). ~ ~
400 II | même supprimée, l’erreur de jugement de la conscience – fût-elle
401 I | devant les obligations de justice et de charité à l’égard
402 I(4) | Nous laissons entièrement de côté les
403 I | suicide le sacrifice par lequel, en vue d’une grande cause –
404 Int | pluralisme politique ou de la liberté religieuse pour en refuser
405 IV | appartiendront en dernier lieu à la conscience du malade
406 Int(2)| Union internationale des ligues féminines catholiques, 11
407 II | Il y a là violation d’une loi divine, offense à la dignité
408 III | souffrances atroces et d’une longueur épuisante, demeure naturellement
409 Con | HAMER, O.P., Arch. tit. di Lorium ~Secrétaire.~ ~
410 IV | application de ces moyens lorsque les résultats en sont décevants.
411 III | la torpeur ou une moindre lucidité. Quant à ceux qui ne sont
412 Int(*)| proportionate servando, 5 maii 1980 : AAS 72 (1980) 542-
413 | maintenant
414 III | augmenter les doses pour en maintenir l’efficacité. Il convient
415 Int | Créateur, Providence et Maître de la vie, donne une valeur
416 IV | imminence d’une mort inévitable malgré les moyens employés, il
417 Con | dignité. Il est vrai qu’elle marque la fin de notre existence
418 Int(3)| ordinaire. Cf. SIPECA, n. 1, mars 1977, p. 14-15. ~
419 IV | en œuvre d’un dispositif médical disproportionné aux résultats
420 III | souffrance et l’usage des médicaments analgésiques ~La mort ne
421 III | souvent l’emploi de moyens médicaux aptes à atténuer ou supprimer
422 II | incurables, aux malades mentaux la prolongation, pendant
423 III | entraînent l’inconscience méritent toutefois une attention
424 | mes
425 Con | Seigneur qui a dit : « Dans la mesure où vous l’avez fait à l’
426 IV | appréciera les moyens en mettant en rapport le genre de thérapeutique
427 Int | concernent tout d’abord ceux qui mettent leur foi et leur espérance
428 II | modifie pas la nature du geste meurtrier, qui demeure en soi inacceptable.
429 Int(2)| documentation de médecine militaire, 19 oct. 1953 (AAS 45 [1953],
430 IV | humaine, souci d’épargner la mise en œuvre d’un dispositif
431 III | certains fidèles désirent modérer l’usage des analgésiques,
432 II | fût-elle de bonne foi – ne modifie pas la nature du geste meurtrier,
433 | moi
434 III | en sont la torpeur ou une moindre lucidité. Quant à ceux qui
435 III | permise par la religion et la morale au médecin et au patient (
436 IV | possibles ? Naguère, les moralistes répondaient qu’on n’est
437 III | sans raison grave priver le mourant de la conscience de soi6 ». ~ ~
438 IV | le veut, mais le droit de mourir dans la dignité humaine
439 III | de la conscience par le moyen des narcotiques [...] est-elle
440 Int | sont mises en cause, une mutation de civilisation influe sur
441 IV | tous les moyens possibles ? Naguère, les moralistes répondaient
442 Int(2)| s du Comité spécial des Nations Unies pour la question de
443 I | négation de l’aspiration naturelle vers la vie, abdication
444 III | longueur épuisante, demeure naturellement angoissante pour le cœur
445 IV | les remèdes qui paraissent nécessaires ou utiles. ~Faut-il cependant
446 I | d’amour envers soi-même, négation de l’aspiration naturelle
447 Con | professions de la santé, ils ne négligeront rien pour mettre au service
448 II | euthanasie se situe donc au niveau des intentions et à celui
449 | nom
450 IV | pourrait alors se reprocher la non-assistance à personne en danger. ~ ~
451 Con | Conclusion ~Les normes contenues dans la présente
452 IV | ceux-ci pourraient estimer notamment que l’investissement en
453 Int(*)| 1980), 697-700. Dans les notes ci-dessous, les références
454 | nouveau
455 | nouvelle
456 Int | appellent au plan éthique de nouvelles précisions. ~Dans notre
457 I | conséquences suivantes : ~1. Nul ne saurait porter atteinte
458 Con | Préfet ~† Jérôme HAMER, O.P., Arch. tit. di Lorium ~Secrétaire.~ ~
459 III | rédempteur qu’il a offert dans l’obéissance au Père. Aussi ne faut-il
460 IV | donc imposer à personne l’obligation de recourir à une technique
461 III | phénomène de l’accoutumance oblige généralement à en augmenter
462 IV | répondaient qu’on n’est jamais obligé d’employer les moyens «
463 II | violation d’une loi divine, offense à la dignité de la personne
464 III | sacrifice rédempteur qu’il a offert dans l’obéissance au Père.
465 Int(2)| Discours aux m.s de l’Office international de documentation
466 II | entendons une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention,
467 IV | mais encore risquée ou très onéreuse. Son refus n’équivaut pas
468 I | un homme innocent sans s’opposer à l’amour de Dieu pour lui,
469 II | des procédés employés. ~Or, il faut le dire une nouvelle
470 Con | doctrine de la foi et en a ordonné la publication. ~A Rome,
471 II | intolérables, des raisons d’ordre affectif ou divers autres
472 Int | évêques pour les aider à orienter les fidèles et leur offrir,
473 | oui
474 II | pénible qui pourrait en outre imposer des charges trop
475 III | abrégera la vie) ? », le Pape répondit : « S’il n’existe
476 IV | administrer les remèdes qui paraissent nécessaires ou utiles. ~
477 IV | normaux dus au malade en pareil cas. Le médecin ne pourrait
478 II | apporter tous ses proches, parents et enfants, médecins et
479 Int(3)| mourants, de l’Assemblée parlementaire de l’Europe en sa XXVIIe
480 Int | spécialement à leur mort, selon la parole de saint Paul : « Si nous
481 I | car il constitue de la part de l’homme un refus de la
482 Int | que la croyance – s’ils la partagent – en un Dieu Créateur, Providence
483 Int(2)| 1409-1418); Discours aux participants du IXe Congrès de la Société
484 III | de Dieu ; elle est effet participation à la Passion du Christ et
485 II | utilisé en un sens plus particulier. Il désigne alors le fait
486 IV | que de l’avis des médecins particulièrement compétents ; ceux-ci pourraient
487 III | façon à assumer au moins une partie de leurs souffrances et
488 III | effet participation à la Passion du Christ et union au sacrifice
489 Int | suicide délibéré » (Const. past. Gaudium et spes, n. 27.). ~
490 I(4) | côté les problèmes de la peine de mort et de la guerre,
491 | pendant
492 III | offert dans l’obéissance au Père. Aussi ne faut-il pas s’
493 Int(*)| sont de la rédaction de ce périodique. ~
494 III | narcotiques [...] est-elle permise par la religion et la morale
495 IV | investissement en instruments et en personnel est disproportionné aux
496 II | tels cas, la responsabilité personnelle peut être diminuée ou même
497 IV | conscience du malade ou des personnes qualifiées pour parler en
498 Con | fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi
499 Int | Seigneur. » (Rm 14, 8 ; cf. Ph 1, 20.) ~Quant aux adeptes
500 III | difficultés, puisque le phénomène de l’accoutumance oblige
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