1030-scell | scien-yvill
Chapitre
1 TextUniq| Oissel, d’après une charte de 1030. Edmond Laporte le retrouvait
2 TextUniq| Hellouin fonda une abbaye, en 1034, ou Le Bec-Thomas, dont
3 TextUniq| Manetot, cité dans l’Eure en 1160 et en 1197, qui est la «
4 TextUniq| Tournebu, qui vivait en 1180. Faut-il citer maintenant
5 TextUniq| dans l’Eure en 1160 et en 1197, qui est la « masure de
6 TextUniq| toponomastique moderne.~ Depuis 1889, Auguste Longnon, membre
7 TextUniq| ville, qui sont au nombre de 632 en Normandie et qui sont
8 TextUniq| comme celui de la ville d’Aarhus, en Danemark, Etainhus,
9 TextUniq| tvet, tved, désignent un « abattis d’arbres ». Nous en avons
10 TextUniq| initial bi est le nom de l’abeille, en suédois. Autre terme
11 TextUniq| bien dire le « jardin des abeilles », car ce mot initial bi
12 TextUniq| complètement renouvelée, tout d’abord par la grande publication
13 TextUniq| auditeurs au Collège de France. Actuellement, deux auditeurs de ce cours,
14 TextUniq| la Notitia Galliarum, d’Adrien de Valois, depuis les livres
15 TextUniq| Suivons, selon l’ordre alphabétique, ces termes normands ou
16 TextUniq| commun dans aucun texte ancien.~ Le mot norois Thveit désigne
17 TextUniq| Il y a une vingtaine d’années nous leur avons consacré,
18 TextUniq| en danois, signifie une « anse, une baie grande ou petite »
19 TextUniq| pomme se disant en suédois, aple. Le nom de Bigards, dans
20 TextUniq| masure » ; Appetot, autrefois Apletot, la « masure du pommier » ;
21 TextUniq| à remarquer que ces noms appartiennent, presque tous, à la Haute-Normandie.~
22 TextUniq| des Cottes. Le terme cot appartient à la langue noroise, à la
23 TextUniq| la « vilaine masure » ; Appetot, autrefois Apletot, la «
24 TextUniq| retrouve même en Ecosse, Applegarden, dans le comté de Dumfries,
25 TextUniq| emprunté aux Anglais pour l’appliquer à un domaine rustique. Les
26 TextUniq| une autre fois, en nous appuyant encore sur Auguste Longnon
27 TextUniq| Quicherat, de Cocheris, d’Arbois de Jubainville, la question
28 TextUniq| désignent un « abattis d’arbres ». Nous en avons fait, thuit
29 TextUniq| auditeurs de ce cours, deux archivistes paléographes, M. Paul Marichal
30 TextUniq| définit ainsi le toft ou tot « area, domus vacua », cour d’une
31 TextUniq| précédé de l’adjectif roman, attestent que le mot mar avait pénétré
32 TextUniq| port », a donné Le Havre, attribué comme nom propre à la ville
33 TextUniq| rencontre comme nom commun dans aucun texte ancien.~ Le mot norois
34 | avant
35 | avez
36 | avoir
37 TextUniq| danois boec et du suédois back qui a le sens de « ruisseau ».
38 TextUniq| hommes de la mer et des baies. Sanvic, situé au fond d’
39 TextUniq| dialectes scandinaves et même bas-allemands, c’est le terme dal, avec
40 TextUniq| étude très scientifique, basée sur la philologie des noms
41 TextUniq| première, dans la région de la Basse-Seine : Le Thuit, puis Thuit-Agron,
42 TextUniq| ils sont assez nombreux : Beaubec, dans la Seine-Inférieure,
43 TextUniq| à des noms d’hommes : Le Bec-Hellouin où le bienheureux Hellouin
44 TextUniq| une abbaye, en 1034, ou Le Bec-Thomas, dont le château fut construit
45 TextUniq| et la Seine-Inférieure. Becdalle, par exemple, qui a son
46 TextUniq| cours d’eau, Le Bec* et Le Becquet, près de Rouen, à Saint-Adrien.
47 TextUniq| Cambrihge ; Caldcott dans le Bedford, et, sous une forme plus
48 TextUniq| Certains noms, comme Bellemare, dans la Seine-Inférieure ;
49 TextUniq| francisé suivant la terminaison beu et surtout beuf. Longnon
50 TextUniq| Eure, dans le canton de Beuzeville ; le Torp-Mesnil - entre
51 TextUniq| abeilles », car ce mot initial bi est le nom de l’abeille,
52 TextUniq| kirke.~ La terminaison bu ou bie, a la même signification
53 TextUniq| Le Bec-Hellouin où le bienheureux Hellouin fonda une abbaye,
54 TextUniq| suédois, aple. Le nom de Bigards, dans l’Eure, voudrait bien
55 TextUniq| incursions des Normands ! Biorn Haldorsen, dans son Lexicon
56 TextUniq| thuit ou tuit, et chose bizarre, il se rencontre sous sa
57 TextUniq| synonyme, en Suède, avec Bjalleback ; Bolbec qui doit être formé
58 TextUniq| un tas de noms de lieux : Bliquetuit, Brennetuit, Long-Thuit,
59 TextUniq| Lundr, qui veut dire « bois, bocage », s’est changé en Normandie
60 TextUniq| désigné sous le nom latin de Bodus, au XIe siècle, puis de
61 TextUniq| le terme issu du danois boec et du suédois back qui a
62 TextUniq| son équivalent en danois Boekdal, c’est la « vallée du ruisseau » ;
63 TextUniq| au XIe siècle, puis de Boes. Viennent ensuite tous les
64 TextUniq| en Danemark sous la forme Bogelund, et en Suède, sous la forme
65 TextUniq| en Suède, sous la forme Bokelund ; Ecaquelon, dans la Seine-Inférieure ;
66 TextUniq| terminaison bec, comme aussi dans Bolleville ; Carbec, dans l’Eure ;
67 | bonne
68 TextUniq| dans ce mot l’origine de Boos, désigné sous le nom latin
69 TextUniq| notre joli village des bords de la Seine, qu’on retrouve
70 TextUniq| forteresse », ou du mot norois borg, « rempart de pierre »,
71 TextUniq| forme déterminale lon : Boslon, dans l’Eure, Bouquelon
72 TextUniq| lon : Boslon, dans l’Eure, Bouquelon également dans le canton
73 TextUniq| Calvados et de la Manche : Bourguebus ; Tournebu, dans l’Eure,
74 TextUniq| noms de lieux : Bliquetuit, Brennetuit, Long-Thuit, le Milthuit,
75 TextUniq| autre détermination, dans Bricqueville, Colleville, Etenneville
76 TextUniq| dans le Calvados et le Briquebec, dans la Manche. Quant aux
77 TextUniq| premier terme des noms de Briquemare, Colmare, Etennemare, le
78 TextUniq| rustique. Les noms de lieu Brocottes dans le Calvados, Vaucotte
79 TextUniq| vallée du ruisseau » ; Bruquedalle, dans la Seine-Inférieure,
80 TextUniq| danois kirke.~ La terminaison bu ou bie, a la même signification
81 TextUniq| Voici maintenant le terme Budh, « cabane, chaumière »,
82 TextUniq| viennent du mot germanique burg, « forteresse », ou du mot
83 TextUniq| gauloises, romaines, saxonnes, burgondes, franques. Mais, pour nous,
84 TextUniq| maintenant le terme Budh, « cabane, chaumière », qui s’est
85 TextUniq| Gobourg, de Montebourg, de Cabourg sont-il bien scandinaves
86 TextUniq| une île de la rivière de Cailly, dans Le Homme, dans le
87 TextUniq| Caldecote, dans le Cambrihge ; Caldcott dans le Bedford, et, sous
88 TextUniq| équivalents en Angleterre : Caldecot, dans le Norfolk ; Caldecote,
89 TextUniq| Caldecot, dans le Norfolk ; Caldecote, dans le Cambrihge ; Caldcott
90 TextUniq| dire Cote chaude, ou encore Calida tunica (cotte ou jupons
91 TextUniq| Norfolk ; Caldecote, dans le Cambrihge ; Caldcott dans le Bedford,
92 TextUniq| exemple, dans Stockholm, capitale de la Suède. Il désigne
93 TextUniq| suédois. Autre terme très caractéristique de la dénomination des noms
94 TextUniq| aussi dans Bolleville ; Carbec, dans l’Eure ; Caudebec,
95 TextUniq| Angleterre, dans le Northampton ; Carquebut, qui veut dire « la maison
96 TextUniq| Carbec, dans l’Eure ; Caudebec, Clarbec dans l’Eure ; Crabec
97 TextUniq| sur le plateau du Pays de Caux, nous en avions longuement
98 TextUniq| Seine-Inférieure, le village célébré par Eugène Noël ; mais voici
99 TextUniq| dans la Seine-Inférieure, célèbre par son abbaye qui a son
100 | celle
101 TextUniq| la même signification que celles en beuf. Elle a aussi le
102 TextUniq| dans les pays du Nord, un certain nombre de noms de lieux,
103 TextUniq| Seine-Inférieure.~ Vous avez certainement été frappé par le nom d’
104 TextUniq| transformations. Ils y démontrent certaines origines phéniciennes, ligures,
105 TextUniq| celui de notre mot « mare ». Certains noms, comme Bellemare, dans
106 | cette
107 TextUniq| bois, bocage », s’est changé en Normandie en la forme
108 TextUniq| de la Normandie exaltée, Charles-Théophile Féret, et qui a bien – comme
109 TextUniq| île d’Oissel, d’après une charte de 1030. Edmond Laporte
110 TextUniq| ou Le Bec-Thomas, dont le château fut construit par Thomas
111 TextUniq| est celui de Cottes, le chemin des Cottes. Le terme cot
112 TextUniq| forme Eklund, le « bois des chênes », du danois eg « chêne »,
113 TextUniq| Pibeuf, Quillebeuf, le pays cher au poète de la Normandie
114 TextUniq| Les Hoguettes. Les noms de Cherbourg, de Gobourg, de Montebourg,
115 TextUniq| normands, a passionné les chercheurs. Il y a une vingtaine d’
116 TextUniq| longuement disserté et cette chronique avait même éveillé une réponse
117 TextUniq| Comme nous l’avions dit, en citant les travaux de Joret, Auguste
118 TextUniq| Martot, autrefois Manetot, cité dans l’Eure en 1160 et en
119 TextUniq| vivait en 1180. Faut-il citer maintenant tous les noms
120 TextUniq| rare en Normandie. A peine citerait-on le Torpt dans l’Eure, dans
121 TextUniq| dans l’Eure ; Caudebec, Clarbec dans l’Eure ; Crabec dans
122 TextUniq| Prevost, de Quicherat, de Cocheris, d’Arbois de Jubainville,
123 TextUniq| en langue nordique, comme cold en anglais, veut dire «
124 TextUniq| de nombreux auditeurs au Collège de France. Actuellement,
125 TextUniq| homme d’origine normande ; Colletot, dans l’Eure, la « masure
126 TextUniq| détermination, dans Bricqueville, Colleville, Etenneville dans la Manche ;
127 TextUniq| des noms de Briquemare, Colmare, Etennemare, le fameux bois
128 TextUniq| dans Wejby, en Danemark. Combien d’autres encore : Pibeuf,
129 TextUniq| étang », de « marais », comparable à celui de notre mot « mare ».
130 TextUniq| vocabulaire géographique, a été complètement renouvelée, tout d’abord
131 TextUniq| Jubainville, la question si complexe du vocabulaire géographique,
132 TextUniq| lieux français – et si on compte tous les « lieux-dits »,
133 TextUniq| Ecosse, Applegarden, dans le comté de Dumfries, c’est le «
134 TextUniq| dénominations sont un nom connu, d’ordre topographique.
135 TextUniq| des noms d’hommes de la conquête normande. C’est même une
136 TextUniq| d’années nous leur avons consacré, ici même, une longue étude.
137 TextUniq| D’autre part, tuit constitue aussi le terme final d’un
138 TextUniq| moyen-âge, un groupe de paysans constitué pour tenir les terres d’
139 TextUniq| Bec-Thomas, dont le château fut construit par Thomas de Tournebu,
140 TextUniq| dont l’origine est parfois contestée. Haug, « élévation, hauteur »,
141 TextUniq| est rien et c’est… tout le contraire. Kalt, en langue nordique,
142 | contre
143 TextUniq| chemin des Cottes. Le terme cot appartient à la langue noroise,
144 TextUniq| que Caudecotte veut dire Cote chaude, ou encore Calida
145 TextUniq| de là est venu le terme coterie, par lequel on entendait,
146 TextUniq| seigneur, et aussi celui de cottage, que nous avons emprunté
147 TextUniq| ou encore Calida tunica (cotte ou jupons chaude), ainsi
148 TextUniq| la «rivière rouge» ou qui coule sur un sol rouge ; Mobecq
149 TextUniq| tot « area, domus vacua », cour d’une maison vide. On le
150 TextUniq| le retrouvait aussi dans Courholm, qui aurait été le nom primitif
151 TextUniq| Caudebec, Clarbec dans l’Eure ; Crabec dans la Manche, qui se retrouve
152 TextUniq| rivière « profonde » de hol, creux ; Robec dont l’élément initial
153 TextUniq| le Hable de Veulettes, de Cricqueville ; le Hablet d’Escalleville,
154 TextUniq| situé au fond d’une petite crique voisine du Havre, a pour
155 TextUniq| reconnaître la même désinence dans Cropus, dont le terme initial serait
156 TextUniq| dans le Domesday-Book. Vous croyez peut-être que Caudecotte
157 TextUniq| remarque est très juste et très curieuse.~ Thorp est encore un mot
158 TextUniq| Daubeuf, qui sous la forme Dalby, a des homonymes en Danemark
159 TextUniq| origine purement scandinave (danoise, norvégienne ou suédoise)
160 TextUniq| primitif des villages normands, défigurés en Couronne, Petit Couronne
161 TextUniq| islandico-latino-danicum définit ainsi le toft ou tot « area,
162 TextUniq| leurs transformations. Ils y démontrent certaines origines phéniciennes,
163 TextUniq| comme Epégard, dans l’Eure, dénommation qu’on retrouve même en Ecosse,
164 TextUniq| Yquelon, encore dans notre département, qui se trouve aussi en
165 TextUniq| entreprise pour tous les départements de France et par les admirables
166 TextUniq| dénominations des noms normands. Dernièrement, à propos de la disette
167 TextUniq| soixantaine de noms de lieux, désignant plus de quatre-vingts localités,
168 TextUniq| ce mot l’origine de Boos, désigné sous le nom latin de Bodus,
169 TextUniq| scandinaves, tvet, tved, désignent un « abattis d’arbres ».
170 TextUniq| peut-on reconnaître la même désinence dans Cropus, dont le terme
171 TextUniq| C’est un terme tombé en désuétude de bonne heure, car on ne
172 TextUniq| en Normandie en la forme déterminale lon : Boslon, dans l’Eure,
173 TextUniq| retrouve avec une autre détermination, dans Bricqueville, Colleville,
174 TextUniq| une masure ruinée – et il devait y en avoir quelques-unes
175 TextUniq| langage usuel. Il est même devenu un nom d’homme avec l’innombrable
176 TextUniq| qui est commun à tous les dialectes scandinaves et même bas-allemands,
177 TextUniq| dans la préface de son Dictionnaire topographique de la Marne,
178 TextUniq| la grande publication des Dictionnaires topographiques, entreprise
179 TextUniq| vallée du marécage » ; Dieppedalle, notre joli village des
180 TextUniq| Dernièrement, à propos de la disette d’eau, sur le plateau du
181 TextUniq| dans la presse et dont la disparition pour des raisons politiques
182 TextUniq| nous en avions longuement disserté et cette chronique avait
183 TextUniq| on retrouve sous la forme Djupdal et Djupedale en Suède et
184 TextUniq| sous la forme Djupdal et Djupedale en Suède et Norvège, c’est
185 | doit
186 TextUniq| ils figurent déjà dans le Domesday-Book. Vous croyez peut-être que
187 TextUniq| existaient-ils avant la domination normande ?~ Leur finale
188 TextUniq| ainsi le toft ou tot « area, domus vacua », cour d’une maison
189 | donc
190 TextUniq| chose – dans le canton de Doudeville (Seine-Inférieure) et Le
191 | doute
192 TextUniq| Applegarden, dans le comté de Dumfries, c’est le « jardin des pommiers »,
193 TextUniq| innombrable famille des Duthuit !..~ D’autre part, tuit
194 TextUniq| sous la forme Bokelund ; Ecaquelon, dans la Seine-Inférieure ;
195 TextUniq| dénommation qu’on retrouve même en Ecosse, Applegarden, dans le comté
196 TextUniq| la « masure du hêtre » ; Ecquetot, la « masure du chêne » ;
197 TextUniq| dans la Seine-Inférieure ; Ecriquetuit, dans l’Eure. Le premier
198 TextUniq| Seine-Inférieure, qui autrefois s’écrivait Yblelon ; Yquelon, encore
199 TextUniq| après une charte de 1030. Edmond Laporte le retrouvait aussi
200 TextUniq| dans l’Eure, Bouquelon également dans le canton de Quillebeuf
201 TextUniq| veut dire « la maison de l’église » et qu’on retrouve, sous
202 | Eh
203 TextUniq| en Suède, sous la forme Eklund, le « bois des chênes »,
204 TextUniq| Lincoln, en Angleterre ; Elbeuf autrefois Wellebeuf, qui
205 TextUniq| des raisons politiques ou électorales, serait bien fâcheuse, c’
206 TextUniq| hol, creux ; Robec dont l’élément initial peut être formé
207 TextUniq| parfois contestée. Haug, « élévation, hauteur », se retrouve
208 TextUniq| cottage, que nous avons emprunté aux Anglais pour l’appliquer
209 TextUniq| langue noroise, a le sens d’«enclos», qu’on retrouve dans notre
210 TextUniq| forme homme, dans le nom de Engehomme, une île de la Seine, en
211 | ensuite
212 TextUniq| terme coterie, par lequel on entendait, au moyen-âge, un groupe
213 TextUniq| Yquebeuf.~ ~*~**~ ~Bien entendu, Auguste Longnon n’a eu
214 TextUniq| Il désigne une « île », entourée d’eau, ou encore un «mamelon
215 | entre
216 TextUniq| Dictionnaires topographiques, entreprise pour tous les départements
217 TextUniq| l’autre dans le canton d’Envermeu, sont près de la mer. Caudecotte
218 TextUniq| Seine-Inférieure, comme Epégard, dans l’Eure, dénommation
219 TextUniq| Tournetot, la « masure de l’Epine ». Le plus souvent le nom
220 TextUniq| veut dire « la maison de l’épine » , ce mot se disant en
221 TextUniq| Caudecotte a, du reste, plusieurs équivalents en Angleterre : Caldecot,
222 TextUniq| Cricqueville ; le Hablet d’Escalleville, dans la Manche.~ Par contre
223 TextUniq| terre », mais une « terre essartée », car dans les langues
224 TextUniq| Saint-Romain, autrefois Estainhus. Eh bien ! le mot norois
225 TextUniq| de Joret, Auguste Longnon estime que la terminaison mare,
226 | étaient
227 | était
228 TextUniq| qui est la « masure de l’Etang » ; Lilletot, encore dans
229 TextUniq| normands, a eu le sens d’« étang », de « marais », comparable
230 TextUniq| Bricqueville, Colleville, Etenneville dans la Manche ; Norville,
231 TextUniq| Hommet.~ Voici encore un nom étrange et inaccoutumé, qui surprend
232 TextUniq| le village célébré par Eugène Noël ; mais voici Martot,
233 TextUniq| cette chronique avait même éveillé une réponse assez inattendue.
234 TextUniq| au poète de la Normandie exaltée, Charles-Théophile Féret,
235 TextUniq| sont-il bien scandinaves ou existaient-ils avant la domination normande ?~
236 TextUniq| terme que leRodeboek, qui existe en Danemark, et le Saffimbec,
237 TextUniq| une « habitation froide », exposée par son isolement à tous
238 TextUniq| une île de la Seine, en face de Martot, dans l’Eure ;
239 TextUniq| électorales, serait bien fâcheuse, c’est celui de Cottes,
240 | fait
241 TextUniq| Colmare, Etennemare, le fameux bois d’Etennemare, près
242 TextUniq| homme avec l’innombrable famille des Duthuit !..~ D’autre
243 TextUniq| Fongueusemare « la mare fangeuse », Longuemare, Rondemare,
244 | faut
245 TextUniq| Tournebu, qui vivait en 1180. Faut-il citer maintenant tous les
246 TextUniq| la forme d’un substantif féminin dans le langage roman. Le
247 TextUniq| exaltée, Charles-Théophile Féret, et qui a bien – comme il
248 TextUniq| forme plus française, ils figurent déjà dans le Domesday-Book.
249 TextUniq| chêne », qu’on a déjà vu figurer dans Yquebeuf.~ ~*~**~ ~
250 TextUniq| domination normande ?~ Leur finale ne permet pas de savoir
251 TextUniq| baies. Sanvic, situé au fond d’une petite crique voisine
252 TextUniq| le bienheureux Hellouin fonda une abbaye, en 1034, ou
253 TextUniq| comme nom propre à la ville fondée par François Ier, et qu’
254 TextUniq| dans la Seine-Inférieure ; Fongueusemare « la mare fangeuse », Longuemare,
255 TextUniq| Quillebeuf, « la chaumière de la fontaine », du danois kilde, source ;
256 TextUniq| noms en beuf, qui ont des formations similaires dans les pays
257 TextUniq| retrouve, sous de nombreuses formes, dans Kirkeby, en Danemark
258 TextUniq| du mot germanique burg, « forteresse », ou du mot norois borg, «
259 TextUniq| nom de lieu de Kragboek ; Foulbec, la « laide rivière » ;
260 TextUniq| particulier sur les noms de lieux français – et si on compte tous les «
261 TextUniq| chaumière », qui s’est francisé suivant la terminaison beu
262 TextUniq| propre à la ville fondée par François Ier, et qu’on retrouve dans
263 TextUniq| romaines, saxonnes, burgondes, franques. Mais, pour nous, l’étude
264 TextUniq| Vous avez certainement été frappé par le nom d’Auppegard,
265 TextUniq| la terminaison mare, si fréquente dans la dénomination des
266 TextUniq| en anglais, veut dire « froid » et il faut voir dans Caudecotte,
267 TextUniq| Caudecotte, une « habitation froide », exposée par son isolement
268 TextUniq| signifie la « petite masure » ; Fultot, la « vilaine masure » ;
269 | fut
270 TextUniq| les travaux de la Notitia Galliarum, d’Adrien de Valois, depuis
271 TextUniq| Seine-Inférieure. Ce mot gard, dans la langue noroise,
272 TextUniq| Auguste Longnon n’a eu garde de passer sous silence tous
273 TextUniq| origines phéniciennes, ligures, gauloises, romaines, saxonnes, burgondes,
274 TextUniq| complexe du vocabulaire géographique, a été complètement renouvelée,
275 TextUniq| Les noms de Cherbourg, de Gobourg, de Montebourg, de Cabourg
276 TextUniq| Couronne, Petit Couronne et Grand-Couronne. On le retrouve encore précédé
277 TextUniq| entendait, au moyen-âge, un groupe de paysans constitué pour
278 TextUniq| Veulettes, de Cricqueville ; le Hablet d’Escalleville, dans la
279 TextUniq| endroits dans les pays du nord. Hafa, « port », a donné Le Havre,
280 TextUniq| incursions des Normands ! Biorn Haldorsen, dans son Lexicon islandico-latino-danicum
281 TextUniq| Thuit-Simer. Il y a même quelque hameau dit Le Thuit, où la présence
282 TextUniq| grande ou petite » et les hardis Viking, qui parcouraient
283 TextUniq| origine est parfois contestée. Haug, « élévation, hauteur »,
284 TextUniq| appartiennent, presque tous, à la Haute-Normandie.~ La plupart des termes
285 TextUniq| contestée. Haug, « élévation, hauteur », se retrouve dans La Hogue,
286 TextUniq| Hébertot, la « masure d’Hébert » ; Raimbertot, la « masure
287 TextUniq| nom d’origine germanique : Hébertot, la « masure d’Hébert » ;
288 TextUniq| Bec-Hellouin où le bienheureux Hellouin fonda une abbaye, en 1034,
289 TextUniq| dans l’Eure, la « masure du hêtre » ; Ecquetot, la « masure
290 TextUniq| Quillebeuf et qui signifie la « hêtrée » et qu’on retrouve en Danemark
291 TextUniq| tombé en désuétude de bonne heure, car on ne le rencontre
292 TextUniq| hauteur », se retrouve dans La Hogue, dans le Calvados et la
293 TextUniq| Saint-Waast-la-Hougue, dans la Manche ; Les Hogues, dans la Seine-Inférieure ;
294 TextUniq| Manche et les diminutifs Les Hoguettes. Les noms de Cherbourg,
295 TextUniq| rivière « profonde » de hol, creux ; Robec dont l’élément
296 TextUniq| scandinaves, c’est le mot holm, qu’on retrouve, par exemple,
297 TextUniq| dans ses diminutifs : le Hommel et le Hommet.~ Voici encore
298 TextUniq| diminutifs : le Hommel et le Hommet.~ Voici encore un nom étrange
299 TextUniq| autrefois Wellebeuf, qui a son homonyme dans Wejby, en Danemark.
300 TextUniq| sous la forme Dalby, a des homonymes en Danemark et dans le Lincoln,
301 TextUniq| Calvados et la Manche ; La Hougue ; Saint-Waast-la-Hougue,
302 TextUniq| la Seine-Inférieure ; Les Hougues, dans la Manche et les diminutifs
303 TextUniq| la « laide rivière » ; Houlbec, la rivière « profonde »
304 TextUniq| précédé de l’article dans Le Houlme, voisin d’une île de la
305 TextUniq| sens que le mot anglais house, et termine dans les pays
306 TextUniq| dans l’Eure, la « masure de Hrolf » ; Sassetot, la « masure
307 TextUniq| Eh bien ! le mot norois hus, a le même sens que le mot
308 | ici
309 TextUniq| ville fondée par François Ier, et qu’on retrouve dans
310 TextUniq| encore un nom étrange et inaccoutumé, qui surprend l’oreille
311 TextUniq| éveillé une réponse assez inattendue. Comme nous l’avions dit,
312 TextUniq| quelques-unes après les incursions des Normands ! Biorn Haldorsen,
313 TextUniq| même une des preuves de l’influence profonde des Normands en
314 TextUniq| La plupart des termes initiaux de ces dénominations sont
315 TextUniq| devenu un nom d’homme avec l’innombrable famille des Duthuit !..~
316 TextUniq| Auguste Longnon, membre de l’Institut, spécialisé sur ces matières,
317 TextUniq| Haldorsen, dans son Lexicon islandico-latino-danicum définit ainsi le toft ou
318 TextUniq| eau, ou encore un «mamelon isolé». On le rencontre sous la
319 TextUniq| froide », exposée par son isolement à tous les vents et à tous
320 TextUniq| Voici par exemple le terme issu du danois boec et du suédois
321 TextUniq| retrouve dans Varengeville, jadis Varengueville.~ Voici maintenant
322 TextUniq| des localités riveraines, joint parfois à des noms d’hommes :
323 TextUniq| qui sont le plus souvent joints à des noms d’hommes de la
324 TextUniq| marécage » ; Dieppedalle, notre joli village des bords de la
325 TextUniq| en citant les travaux de Joret, Auguste Longnon estime
326 TextUniq| de Cocheris, d’Arbois de Jubainville, la question si complexe
327 TextUniq| Calida tunica (cotte ou jupons chaude), ainsi que le traduisaient
328 | jusqu
329 TextUniq| Yville. La remarque est très juste et très curieuse.~ Thorp
330 TextUniq| est… tout le contraire. Kalt, en langue nordique, comme
331 TextUniq| souvent dit – le même nom que Kilbo, en Suède ; Vibeuf, Ribeuf
332 TextUniq| la fontaine », du danois kilde, source ; Yquebeuf, du danois
333 TextUniq| qui est le même nom que Kirkebo, en Danemark et en Norvège ;
334 TextUniq| nombreuses formes, dans Kirkeby, en Danemark et en Norvège.~ ~*~**~ ~
335 TextUniq| Danemark avec le nom de lieu de Kragboek ; Foulbec, la « laide rivière » ;
336 | là
337 TextUniq| Kragboek ; Foulbec, la « laide rivière » ; Houlbec, la
338 TextUniq| essartée », car dans les langues scandinaves, tvet, tved,
339 TextUniq| une charte de 1030. Edmond Laporte le retrouvait aussi dans
340 TextUniq| Boos, désigné sous le nom latin de Bodus, au XIe siècle,
341 TextUniq| le traduisaient quelques latinistes du XIIIe et XIVe siècle.
342 TextUniq| M. Paul Marichal et M. Léon Mirot, publient ce cours
343 TextUniq| venu le terme coterie, par lequel on entendait, au moyen-âge,
344 TextUniq| qui est le même terme que leRodeboek, qui existe en Danemark,
345 TextUniq| mare des saules », dans lesquels on voit mare précédé de
346 | leurs
347 TextUniq| Biorn Haldorsen, dans son Lexicon islandico-latino-danicum
348 TextUniq| si on compte tous les « lieux-dits », il y en a près de six
349 TextUniq| nous résumons en quelques lignes.~ ~*~**~ ~Suivons, selon
350 TextUniq| certaines origines phéniciennes, ligures, gauloises, romaines, saxonnes,
351 TextUniq| masure de l’Etang » ; Lilletot, encore dans l’Eure, qui
352 TextUniq| homonymes en Danemark et dans le Lincoln, en Angleterre ; Elbeuf
353 TextUniq| chaumière des tilleuls », de lind, en suédois tilleul ; Quillebeuf, «
354 TextUniq| vallée, de dal « vallon » ; Lindebeuf, « la chaumière des tilleuls »,
355 TextUniq| la « masure du chêne » ; Lintot, la « masure du tilleul » ;
356 TextUniq| Adrien de Valois, depuis les livres d’Auguste Le Prevost, de
357 TextUniq| en la forme déterminale lon : Boslon, dans l’Eure, Bouquelon
358 TextUniq| Bliquetuit, Brennetuit, Long-Thuit, le Milthuit, Vauthuit,
359 | longtemps
360 TextUniq| consacré, ici même, une longue étude. Mais depuis lors,
361 TextUniq| Fongueusemare « la mare fangeuse », Longuemare, Rondemare, Sausseuzemare «
362 TextUniq| de Caux, nous en avions longuement disserté et cette chronique
363 TextUniq| longue étude. Mais depuis lors, depuis les travaux de la
364 | lui
365 TextUniq| formé par un nom d’homme.~ Lundr, qui veut dire « bois, bocage »,
366 TextUniq| en Danemark, c’est la « maisons de pierre ». Peut-être peut-on
367 TextUniq| entourée d’eau, ou encore un «mamelon isolé». On le rencontre
368 TextUniq| voici Martot, autrefois Manetot, cité dans l’Eure en 1160
369 TextUniq| roman, attestent que le mot mar avait pénétré sous la forme
370 TextUniq| le sens d’« étang », de « marais », comparable à celui de
371 TextUniq| Seine-Inférieure, c’est la « vallée du marécage » ; Dieppedalle, notre joli
372 TextUniq| archivistes paléographes, M. Paul Marichal et M. Léon Mirot, publient
373 TextUniq| Dictionnaire topographique de la Marne, posait les principes et
374 TextUniq| Institut, spécialisé sur ces matières, a professé un cours particulier
375 TextUniq| Depuis 1889, Auguste Longnon, membre de l’Institut, spécialisé
376 TextUniq| Viking, qui parcouraient les mers, n’étaient que les hommes
377 TextUniq| posait les principes et les méthodes de la toponomastique moderne.~
378 TextUniq| il y en a près de six millions en France – qui réunissait
379 TextUniq| Brennetuit, Long-Thuit, le Milthuit, Vauthuit, dans la Seine-Inférieure ;
380 TextUniq| Paul Marichal et M. Léon Mirot, publient ce cours de Longnon,
381 TextUniq| coule sur un sol rouge ; Mobecq et Varenguebec dans la Manche,
382 TextUniq| méthodes de la toponomastique moderne.~ Depuis 1889, Auguste Longnon,
383 TextUniq| Cherbourg, de Gobourg, de Montebourg, de Cabourg sont-il bien
384 TextUniq| la présence de l’article montre que le mot est passé, pour
385 TextUniq| passer sous silence tous les mots en mare, si nombreux dans
386 TextUniq| lequel on entendait, au moyen-âge, un groupe de paysans constitué
387 TextUniq| profonde des Normands en Neustrie… mais nous en reparlerons
388 TextUniq| village célébré par Eugène Noël ; mais voici Martot, autrefois
389 TextUniq| rivaliser la terminaison tot, si nombreuse en Normandie, car on la
390 TextUniq| qu’on retrouve, sous de nombreuses formes, dans Kirkeby, en
391 TextUniq| contraire. Kalt, en langue nordique, comme cold en anglais,
392 TextUniq| Angleterre : Caldecot, dans le Norfolk ; Caldecote, dans le Cambrihge ;
393 TextUniq| Par contre Sanvic est bien normand. Vic, Vik, qui subsiste
394 TextUniq| Etennemare, près de Saint-Valery, Normare, Roumare et Ymare, était
395 TextUniq| en Angleterre, dans le Northampton ; Carquebut, qui veut dire «
396 TextUniq| purement scandinave (danoise, norvégienne ou suédoise) si nombreux
397 TextUniq| Etenneville dans la Manche ; Norville, Rouville et Yville. La
398 TextUniq| depuis les travaux de la Notitia Galliarum, d’Adrien de Valois,
399 TextUniq| nom primitif de l’île d’Oissel, d’après une charte de 1030.
400 | ont
401 TextUniq| la Seine-Inférieure ; l’Orbec, dans le Calvados et le
402 TextUniq| inaccoutumé, qui surprend l’oreille française. C’est Etainhus,
403 TextUniq| les vents et à tous les ouragans.~ Il resterait bien à parler
404 TextUniq| cours, deux archivistes paléographes, M. Paul Marichal et M.
405 TextUniq| et les hardis Viking, qui parcouraient les mers, n’étaient que
406 TextUniq| est donc un synonyme de Parfondeval, qu’on trouve dans la Seine-Inférieure.~
407 TextUniq| ouragans.~ Il resterait bien à parler des noms de lieu en ville,
408 TextUniq| des Duthuit !..~ D’autre part, tuit constitue aussi le
409 TextUniq| matières, a professé un cours particulier sur les noms de lieux français –
410 | pas
411 TextUniq| Longnon n’a eu garde de passer sous silence tous les mots
412 TextUniq| endroits purement normands, a passionné les chercheurs. Il y a une
413 TextUniq| archivistes paléographes, M. Paul Marichal et M. Léon Mirot,
414 TextUniq| moyen-âge, un groupe de paysans constitué pour tenir les
415 TextUniq| assez rare en Normandie. A peine citerait-on le Torpt dans
416 TextUniq| attestent que le mot mar avait pénétré sous la forme d’un substantif
417 TextUniq| normande ?~ Leur finale ne permet pas de savoir s’ils viennent
418 | Petit
419 TextUniq| maisons de pierre ». Peut-être peut-on reconnaître la même désinence
420 TextUniq| démontrent certaines origines phéniciennes, ligures, gauloises, romaines,
421 TextUniq| scientifique, basée sur la philologie des noms de lieux d’origine
422 TextUniq| Combien d’autres encore : Pibeuf, Quillebeuf, le pays cher
423 TextUniq| la disette d’eau, sur le plateau du Pays de Caux, nous en
424 TextUniq| la Haute-Normandie.~ La plupart des termes initiaux de ces
425 TextUniq| Caudecotte a, du reste, plusieurs équivalents en Angleterre :
426 TextUniq| Quillebeuf, le pays cher au poète de la Normandie exaltée,
427 TextUniq| disparition pour des raisons politiques ou électorales, serait bien
428 TextUniq| jardin des pommiers », pomme se disant en suédois, aple.
429 TextUniq| Apletot, la « masure du pommier » ; Bouquetot, dans l’Eure,
430 TextUniq| Dumfries, c’est le « jardin des pommiers », pomme se disant en suédois,
431 TextUniq| les pays du nord. Hafa, « port », a donné Le Havre, attribué
432 TextUniq| topographique de la Marne, posait les principes et les méthodes
433 TextUniq| Auguste Longnon, qui, dans la préface de son Dictionnaire topographique
434 TextUniq| rencontre sous sa forme première, dans la région de la Basse-Seine :
435 TextUniq| hameau dit Le Thuit, où la présence de l’article montre que
436 | presque
437 TextUniq| souvent question dans la presse et dont la disparition pour
438 TextUniq| normande. C’est même une des preuves de l’influence profonde
439 TextUniq| les livres d’Auguste Le Prevost, de Quicherat, de Cocheris,
440 TextUniq| de la Marne, posait les principes et les méthodes de la toponomastique
441 TextUniq| Varenguebec dans la Manche, formé probablement par un nom d’homme, qu’on
442 TextUniq| spécialisé sur ces matières, a professé un cours particulier sur
443 TextUniq| mais pendant longtemps, on prononça Le Hable, comme dans le
444 TextUniq| normands. Dernièrement, à propos de la disette d’eau, sur
445 TextUniq| Havre, attribué comme nom propre à la ville fondée par François
446 TextUniq| tout d’abord par la grande publication des Dictionnaires topographiques,
447 TextUniq| Marichal et M. Léon Mirot, publient ce cours de Longnon, sous
448 TextUniq| Briquebec, dans la Manche. Quant aux noms de lieu, ils sont
449 TextUniq| lieux, désignant plus de quatre-vingts localités, depuis Yvetot
450 TextUniq| et il devait y en avoir quelques-unes après les incursions des
451 TextUniq| d’Auguste Le Prevost, de Quicherat, de Cocheris, d’Arbois de
452 TextUniq| Raimbertot, la « masure de Raimbert » ; Robertot, la « masure
453 TextUniq| la « masure d’Hébert » ; Raimbertot, la « masure de Raimbert » ;
454 TextUniq| la disparition pour des raisons politiques ou électorales,
455 TextUniq| Suède, mais il est assez rare en Normandie. A peine citerait-on
456 TextUniq| pierre ». Peut-être peut-on reconnaître la même désinence dans Cropus,
457 TextUniq| forme première, dans la région de la Basse-Seine : Le Thuit,
458 TextUniq| Rouville et Yville. La remarque est très juste et très curieuse.~
459 TextUniq| et Yquebeuf. Et il est à remarquer que ces noms appartiennent,
460 TextUniq| ou du mot norois borg, « rempart de pierre », si usité en
461 TextUniq| géographique, a été complètement renouvelée, tout d’abord par la grande
462 TextUniq| en Neustrie… mais nous en reparlerons une autre fois, en nous
463 TextUniq| chronique avait même éveillé une réponse assez inattendue. Comme
464 TextUniq| la mer. Caudecotte a, du reste, plusieurs équivalents en
465 TextUniq| à tous les ouragans.~ Il resterait bien à parler des noms de
466 TextUniq| Normandie, est celle que nous résumons en quelques lignes.~ ~*~**~ ~
467 TextUniq| 1030. Edmond Laporte le retrouvait aussi dans Courholm, qui
468 TextUniq| millions en France – qui réunissait de nombreux auditeurs au
469 TextUniq| Kilbo, en Suède ; Vibeuf, Ribeuf et Yquebeuf. Et il est à
470 | rien
471 TextUniq| Avec tuit, peut rivaliser la terminaison tot, si nombreuse
472 TextUniq| est passé à des localités riveraines, joint parfois à des noms
473 TextUniq| maintenant tous les noms de rivières, dont bec est le terme final ?
474 TextUniq| Robertot, la « masure de Robert ».~ Voici encore quelques
475 TextUniq| masure de Raimbert » ; Robertot, la « masure de Robert ».~
476 TextUniq| initial peut être formé par rod « rouge », la «rivière rouge»
477 TextUniq| phéniciennes, ligures, gauloises, romaines, saxonnes, burgondes, franques.
478 TextUniq| fangeuse », Longuemare, Rondemare, Sausseuzemare « la mare
479 TextUniq| et Le Becquet, près de Rouen, à Saint-Adrien. Des cours
480 TextUniq| de Saint-Valery, Normare, Roumare et Ymare, était sans doute
481 TextUniq| dans la Manche ; Norville, Rouville et Yville. La remarque est
482 TextUniq| masure », mais une masure ruinée – et il devait y en avoir
483 TextUniq| l’appliquer à un domaine rustique. Les noms de lieu Brocottes
484 TextUniq| existe en Danemark, et le Saffimbec, dans la Seine-Inférieure ;
485 TextUniq| Becquet, près de Rouen, à Saint-Adrien. Des cours d’eau, il est
486 TextUniq| Seine-Inférieure, dans le canton de Saint-Romain, autrefois Estainhus. Eh
487 TextUniq| bois d’Etennemare, près de Saint-Valery, Normare, Roumare et Ymare,
488 TextUniq| la Manche ; La Hougue ; Saint-Waast-la-Hougue, dans la Manche ; Les Hogues,
489 TextUniq| Sandwich en Angleterre, de Sand, « sable », « la baie du
490 TextUniq| pour équivalent de nombreux Sandvik en Suède et en Norvège ;
491 TextUniq| en Suède et en Norvège ; Sandwich en Angleterre, de Sand, «
492 | sans
493 TextUniq| la « masure de Hrolf » ; Sassetot, la « masure du Saxon »
494 TextUniq| Sausseuzemare « la mare des saules », dans lesquels on voit
495 TextUniq| Longuemare, Rondemare, Sausseuzemare « la mare des saules »,
496 | savoir
497 TextUniq| Sassetot, la « masure du Saxon » ou encore quelque nom
498 TextUniq| ligures, gauloises, romaines, saxonnes, burgondes, franques. Mais,
499 TextUniq| lieux d’origine purement scandinave (danoise, norvégienne ou
500 TextUniq| dans la Seine-Inférieure ; Scellon, dans l’Eure ; Yébleron,
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