Index | Mots: Alphabétique - Fréquence - Inversions - Longueur - Statistiques | Aide | Bibliothèque IntraText
Eugène Villemin Neufville alias Etienne de Neufville
Physiologie de la femme

IntraText CT - Lecture du Texte

  • X. REMARQUES ET OBSERVATIONS DIVERSES.
Précédent - Suivant

Cliquer ici pour activer les liens aux concordances

X.

REMARQUES ET OBSERVATIONS DIVERSES.


QUAND une femme monte un escalier, ce n’est pas de la même façon devant un homme jeune qui lui plaît, que devant un vieillard.

Elle traîne de l’aile.

- Sophie baisse les yeux ; revêche à tout venant, elle n’entend pas qu’il se prononce devant elle la moindre équivoque. - Place prise.

- Certaines femmes, qui brûlent de faire l’amour, mais qui n’osent, se consolent de leur long jeûne, en médisant de ceux qu’elles voient assis au banquet de Cythère.

- Le plus beau fleuron de la couronne de la femme, c’est le dévouement ; chez elle, il ne connaît ni obstacles ni limites.

- Une femme veut dans son amant une supériorité quelconque. - La femme de la balle que l’on bat, celle du poing. - La femme honnête que l’on subjugue, celle de l’audace.

La femme supérieure que l’on charme par ses productions, celle de l’intelligence.

- La femme veut un appui dans celui qu’elle aime ; les poltrons ne lui inspirent que dégoût et mépris.

- L’éducation, en surexcitant la sensibilité des femmes, ne les prédisposerait-elle pas à l’amour ?

- Les modernes veulent dans leur femme tous les genres de jouissances, esprit, talent, vertus, écorce brillante et coeur solide ; c’est trop de moitié : à l’exemple des anciens et pour leur repos, ils devaient opter entre la mère de famille et la courtisane.

J’ai connu un campagnard qui se plaignait vivement de ce que ce même soleil qui faisait mûrir son champ de blé, faisait dessécher ses étangs et mourir ses poissons.

- Le liège n’a pas plus tendance à surnager au-dessus de l’eau, que la femme au-dessus de son rang.

- L’homme du peuple reste homme du peuple ; d’une grisette vous feriez presque une grande dame.

- Les meilleurs instituteurs des jeunes gens sont les femmes ; elles les dressent sans qu’ils s’en doutent ou s‘en fâchent ; c’est presque une faveur.

- La réflexion ne manque jamais de venir aux femmes… après l’action.

- Aucunes faveurs ne lient les femmes…. que la dernière.

- Hier, vous avez embrassé Amélie ; aujourd’hui, vous sentez que vous pourriez à peine lui toucher le bout du doigt. Ne vous désolez pas :

C’est l’aiguille qui tourne autour de son cadran,
Et deux fois dans un jour revient au même cran.


- Toute femme qui a débuté dans la carrière amoureuse, la parcourra tout entière, mais ce sera comme ces navettes qui avancent de trois pas et reculent de deux.

- Beaucoup de femmes se sauvent en lassant leurs adorateurs : un peu plus de patience, elles tombaient.

- Les femmes, dans le tête-à-tête, vous lancent parfois des objections fort embarrassantes : - taisez-vous.

Rien n’est mobile comme l’esprit des femmes ; les combattre, c’est y fixer ce qui l’instant d’après devait en sortir.

- Si chez les femmes, le coeur était toujours d’accord avec la tête, les célibataires mourraient de faim ; ce qui est sans exemple.

- Je plains celle qui, dans son amant, ne trouve pas de quoi relever sa défaite.

- Les mille contradictions que l’on remarque dans les femmes ne sont qu’apparentes, c’est nous qui les mettons sans cesse en contradiction avec leur nature.

- Qu’y a-t-il de plus estimable d’une jeune fille qui se vent par-devant M. l’adjoint à un vieux podagre, ou d’une jeune femme - riche qui se donne à son amant - pauvre ?

- Que de mariages sont un viol périodique !




Précédent - Suivant

Index | Mots: Alphabétique - Fréquence - Inversions - Longueur - Statistiques | Aide | Bibliothèque IntraText

Best viewed with any browser at 800x600 or 768x1024 on Tablet PC
IntraText® (V89) - Some rights reserved by EuloTech SRL - 1996-2007. Content in this page is licensed under a Creative Commons License