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Guy de Maupassant La trahison de la comtesse de Rhune IntraText - Concordances (Hapax Legomena) |
Acte, scène
501 3, II | endroit.~ Elle ouvre une espèce de trappe dans la muraille 502 3, I | peau contre ma bouche,~J'espérai ce pouvoir de tuer qui me 503 2, XI | ce qui reste après tant d'espérances !~Le bonheur le plus court 504 2, VI | bâilleront sous ma barrique vide,~Espérant qu'il en reste au fond encore 505 2, I | DE VALDEROSE~ ~ Le ciel espéré qui commence.~Un bonheur 506 1, V | non », mais est-ce qu'il espère~Qu'on est maître d'un cœur 507 1, II | LUC DE KERLEVAN~ ~ Espérons bien au moins~Ne pas rester 508 1, III | maux de tête et des maux d'estomac,~Comme aux balancements 509 2, I | ferai verser des larmes et-du sang.~JACQUES DE VALDEROSE~~ 510 | étaient 511 3, IV | moment~M'enveloppe. Mon œil s'éteint, mon front me pèse,~Mon 512 3, IV | conduisant vers son lit où il s'étend tout habillé.~ ~ ~ Dormez, 513 2, I | Ainsi que l'on regarde une étoile lointaine ;~Vous dont je 514 1, V | pourrait en trouver la nouvelle étonnante ?~La ruse est bien ourdie, 515 2, III | voudrais.~JACQUES DE VALDEROSE, étonné.~ ~De quoi parlez-vous donc ?~ ~~ 516 2, IX | vainqueur. Il vient. Oh !j'étouffe.~ ~ ~ ~ 517 1, VI | Envoyez-moi vos rêves étourdis.~La douleur est muette à 518 3, IV | non, c'est un affaissement~Étrange, une torpeur qui depuis 519 1, II | voit passer des lumières étranges~Comme des feux d'Enfer.~ ~ ~~ 520 1, I | dernier, fort gros, est étranglé dans un uniforme et porte 521 2, XI | n'aime pas qui recule.~ Étreignant sa poitrine de ses des mains.~ 522 3, II | conduit aux fossés ; c'est étroit~Et bas ; mais l'on n'en 523 3 | mètres environ. Une fenêtre étroite et longue appareil entre 524 3, VI | heure du rendez-vous,~Je n'eus qu'à le saisir comme l'on 525 | eût 526 3, IV | l'air de regarder ici.~ ~Éveillez-moi dés l'aube.~ ~~LA COMTESSE~ ~ 527 1, V | de façons différentes !~L'évêque de Léon ? Laval ? et Malestroit ?~ 528 2, III | JACQUES DE VALDEROSE, très exalté.~ ~ Je pleure d'espérance.~ ~ 529 3, I | un dégoût de moi-même.~L'exaspération que j'en ai me poursuit~ 530 3, I | Tendu l'ardeur de son désir exaspéré,~Il ne craindra plus rien 531 1, I | rire.~JACQUES DE VALDEROSE~~Excepté toutefois notre belle maîtresse.~ 532 | exemple 533 1, III | COMTESSE~~Vous êtes brave, exempt de toute trahison ;~Le comte 534 1, I | milieu de la salle et s'exerce avec une épée de combat.~~~ 535 1, V | gardons-le. Dans un péril extrême,~Ayons toujours dans l'ombre 536 3, VI | sont-ils de pierre, et vos faces de bois~Que vous ne pleurez 537 2, III | les piéges d'amour sont faciles à tendre ?~Je n'en puis 538 1, V | Mais ils ont tous trahi de façons différentes !~L'évêque de 539 3, VI | perdre cet enfant. Il a failli, sans doute,~Il a bien mérité 540 1, V | quand nous l'avons pris,~Faisons comme le chat qui tient 541 | faite 542 3, VI | en use.~ ~~LA DUCHESSE~ ~ Faites-lui grâce, je vous en prie.~ ~ 543 1, III | appuie au dossier.~ Que faites-vous ici du matin jusqu'au soir ?~ 544 3, II | Écoute, ne crains rien, il fallait tout prévoir.~J'ai tout 545 2, IV | la tête dans ses mains.~ Fallait-il justement, mon Dieu, que 546 3, VI | votre estime et livré ma famille.~Qu'on me le laisse, ou 547 1, III | et sa voix, et son âme farouche.~Je l'envelopperais de longs 548 2, X | brusque.~ ~ Quoi ? ses grâces farouches~Vous font peur ? J'aime 549 3, II | que voulez-vous que je fasse ?~ ~~LA COMTESSE~ ~ En ce 550 3, IV | rien, quelque malaise~ ~De fatigue.~ ~~LE COMTE~ ~ Mon corps, 551 1, V | l'homme nous fut livré.~Fauchons ses volontés comme l'herbe 552 3, I | vains sentiments et les fausses grandeurs~Tombent, l'un 553 2, II | donc pleuvoir sur moi cette félicité !~Une femme ! une femme ! 554 3, VI | Et maintenant, prends-la, félon, je te la donne !~ ~ 555 2, VII | Bretagne,~A vous, Anglais félons que la honte accompagne,~ 556 1, I | Il aurait pu du coup te fendre la cervelle.~~~ ~ 557 1, III | notre maîtresse,~Après avoir fendu quelque face traîtresse~ 558 1, III | hauteur.~ ~ Aujourd'hui je le ferais encor,~Certes, car on est 559 3, IV | Vous chancelez comme ferait un homme~ ~Ivre.~ ~~LE COMTE~ ~ 560 1, V | il reviendra.~Alors, que feras-tu ?...~ ~~LA COMTESSE~ ~ Rien. 561 2, I | enfant, que je l'épouse.~Que ferez-vous alors ?~ ~ ~~JACQUES DE 562 3, VI | LA DUCHESSE~ ~ Et vous feriez le sacrifice~ ~De celui-ci ?~ ~~ 563 3, II | poignard ouvre et qu'on ne ferme pas.~JACQUES DE VALDEROSE, 564 3, I | votre vie à tout espoir fermée ;~Vous chercherez en vain 565 2, III | mieux clos et les yeux moins fermés.~JACQUES DE VALDEROSE~ ~ 566 2, X | à l'heure, il a fait si féroce tuerie~D'ennemis, qu'il 567 1, II | lumières étranges~Comme des feux d'Enfer.~ ~ ~~JACQUES DE 568 1, V | Écoute... je me fie à ta fidélité ;~Le comte est bien vivant : 569 1, II | fidèle au Roi ;~Elle est fière et hardie autant que sa 570 3, VI | Attendons.~JACQUES DE VALDEROSE, fièrement, avec la voix encore pleine 571 1, IV | vrai. Mais nous avons cette fierté du moins~De ne jamais montrer 572 1, III | autre, émus et pleins de fièvres ;~Et se tenir les mains 573 2, X | certain Romas, de gentille figure,~Auquel sied mieux habit 574 2, VII | serez tous passés par le fil de l'épée. »~ Rire des soldats 575 1, V | nos yeux sur lui comme un filet perfide ;~Avec des mots 576 3, VI | donné mon orgueil de jeune fille,~Et perdu votre estime et 577 | fin 578 1, V | âme ne palpite.~Ils sont finis, ils sont trop bêtes et 579 3, VI | Boisrosé et Kervelan.~ ~Finissez vite.~ ~~SUZANNE D'ÉGLOU, 580 3, I | Suzanne d'Églou le regarde fixement pendant qu'il s'approche 581 1, VI | fer le ravage et que la flamme y luit,~Et que l'on n'y 582 2, VII | l'air.~LA COMTESSE~~Les flèches se brisant sur les cottes 583 3, IV | Ivre.~ ~~LE COMTE~ ~ Moi je fléchis sous un poids qui m'assomme.~ ~ 584 2, IV | seront blancs et mes lèvres flétries.~ Elle se jette à genoux 585 2, I | l'âme comme un corps se flétrit aux caresses,~Et qu'elle 586 2, VI | leur versant sur la tète~Un fleuve de genièvre.~ ~~Se frottant 587 2, IX | grand bruit ainsi qu'un flot qui monte ?~Il est vainqueur. 588 1, III | Comme aux balancements des flots ou d'un hamac.~Mais j'ai 589 1, VI | vôtre on a toujours quelque folie à dire.~Jetez sur ma pensée 590 2, VII | COMTESSE, avec une joie folle.~~Je l'ai vu ! je l'ai vu 591 2, XI | des rages de bête et des forces d'Hercule.~Oui, je suis 592 1, IV | voit s'agiter alors une forêt~De piques, de cimiers anglais, 593 3, II | amour absout des crimes.~Les forfaits qu'il inspire en deviennent 594 2, VII | recevoir vos âmes~Lourdes de forfaitures et de crimes infâmes. »~ 595 2, I | poitrine en un brasier de forge,~Un volcan de baisers qui 596 3, II | LA COMTESSE~~Certes, le fouet du maître a fait trembler 597 3, II | effarouche,~Ton cœur est moins fougueux que ne l'était ta bouche.~ 598 3, V | Le diable qui viendra fouiller ce corps gisant~Se salira 599 1, II | peur de sa femme, elle est fourbe.~ ~~JACQUES DE VALDEROSE~ ~ 600 1, I | Kerlevan la veut jeune avec un frais minois.~ÉTIENNE DE LOURNYE, 601 2, IX | assaut du jour,~Si je n'ai pu franchir les fossés ni la tour,~Au 602 3, V | Qu'importe !~Tu l'aimes, frappe-la, car elle t'a trompé~Plus 603 3, V | Valderose et, après s'être frappée au milieu de la poitrine, 604 3, I | ne craindra plus rien et frappera le comte~Comme on tue une 605 2, X | ne vaut point en grâce un frêle adolescent,~En courage, 606 3, I | touche ;~Et son corps a frémi sous mon baiser rendu,~Tant 607 3, II | autre revient, apaisant sa fringale,~Il demande humblement une 608 2, X | Jure de ne manger pain de froment ou d'orge~Avant de lui passer 609 2, VI | fleuve de genièvre.~ ~~Se frottant les mains avec joie.~ ~ 610 2, VI | me réjouirai de sentir la fumée~Du genièvre qui brûle et 611 1, V | échange, un rien, tout est funeste~Quand on cache en son cœur 612 3, V | Pour moi,~Je n'ai plus de fureur, car mon cœur se soulève~ 613 3, II | adultère,~Ses plus grandes fureurs s'appellent dévoûment.~JACQUES 614 2, X | semblait quelque diable en furie.~Il était au milieu d'une , 615 1, IV | ce temps.~Nous avons des fuyards au lieu de combattants,~ 616 3, VI | Il est à moi, je l'ai gagné.~J'ai tué ma cousine et 617 2, III | On cherchera peut-être à gagner votre foi,~A vous faire 618 1, III | lèvre... et vous rend aussi gai qu'un pinson,~Ou bien vous 619 2, III | JACQUES DE VALDEROSE, sortant gaiement.~ ~ ~ Demoiselle, au revoir.~ ~ ~ 620 1, VI | votre choix un rayon de gaieté.~ Elle va dans l'embrasure 621 1, IV | luttant jusqu'au bout.~Il garda son épée et ne voulut la 622 3, V | trop candide assassin,~Elle gardait pour lui les ardeurs de 623 2, VII | A tous chefs et soldats gardant ce château fort,~Moi, Sir 624 2, X | madame, car nous sommes~Bien gardée au milieu de tous ces gentilshommes.~ 625 2, X | Ainsi, comte de Rhune,~Vous garderez ce soir Penthièvre et sa 626 1, VI | humeur à vous entendre ;~Gardez tous vos propos aimables 627 1, V | tient une souris,~Jouons et gardons-le. Dans un péril extrême,~ 628 3, II | que j'ai sangloté, crié, gémi, personne,~Pas même vous 629 3, II | de cet amour discret~Qui gémit en silence et sanglote en 630 2, II | Au-dessus de mon front quel génie arrêté~Fait donc pleuvoir 631 2, X | est un certain Romas, de gentille figure,~Auquel sied mieux 632 2, I | châteaux de France en mon giron,~Alors, il m'enverra quelque 633 3, V | viendra fouiller ce corps gisant~Se salira les doigts en 634 3, I | récompense entre vos bras de glace,~Et jeter son remords brûlant 635 3, II | aurai sondé l'épouvante glacée~Du sang qui coule et du 636 2, I | dans ton sein, comme un glas,~Le dégoût d'un passé qui 637 1, V | respectée et brillante de gloire.~Trahir ?... Ah ! j'ai trahi 638 3, II | baisers ne changent pas de goût,~Disent-ils. A la lèvre 639 2, II | aurore de ce jour~Où je goûterai tous tes triomphes, Amour !~ 640 3, I | engloutis, comme tombe~Une goutte de pluie en une mer profonde.~ 641 2, X | mouvement brusque.~ ~ Quoi ? ses grâces farouches~Vous font peur ? 642 2, XI | Une meule est égale à tout grain qu'elle broie,~Et ce que 643 1, IV | Puis il tomba, le corps grandement perforé~D'un coup dont un 644 3, II | ou d'adultère,~Ses plus grandes fureurs s'appellent dévoûment.~ 645 2, I | connaît point bassesse ni grandeur.~S'aimer, c'est être égal.~ ~ ~~ 646 3, I | sentiments et les fausses grandeurs~Tombent, l'un après l'autre 647 2, II | enfant. Que l'amour m'a grandi !~S'ils avaient entendu 648 2, IX | tout blond,~Et sa splendeur grandit. Comme ce jour est long !~ 649 1, III | BOISROSÉ, embarrassé et se grattant le nez.~ ~ Ma foi... Je 650 3, IV | est-il rendu ?~ ~~LE COMTE, grave.~ ~ Peut-être.~ ~LA COMTESSE, 651 3, II | LA COMTESSE~~Je vous sais gré, vraiment, de cet amour 652 3, V | madame !~Je sens comme une griffe enfoncée en mon âme.~LA 653 1, V | les faire vibrer, tous ces grossiers soudards.~Ni tumulte en 654 1, III | Mais j'ai trouvé remède à guérir cette fièvre,~C'est de boire 655 1, I | sorti sans trou de tant de guerres~Qu'on ne le crève pas.~ ~~ 656 3, V | cacher une trace.~Et lui guette, l'Anglais, le bruit que 657 1, V | perfidie ?~Et Landerneau ? Guingamp ? Henry de Spinefort,~Traître, 658 3, IV | son lit où il s'étend tout habillé.~ ~ ~ Dormez, mon Maître.~ ~ 659 2, X | figure,~Auquel sied mieux habit brodé que lourde armure.~ 660 1, I | le faire abattre avec la hache ?~Tais-toi.~ ~~JACQUES DE 661 3, I | la nuit, et vous fuirez, hagarde,~Au fond des bois, hurlant 662 2, III | mais de haine.~Et cette haine-là, monsieur, c'est le devoir.~ 663 1, III | amour où l'âme habite ;~Haleter sous l'ardent bonheur qui 664 1, III | balancements des flots ou d'un hamac.~Mais j'ai trouvé remède 665 3, I | poursuit~Tout le jour et me hante encor toute la nuit.~Avec 666 1, V | Laval ? et Malestroit ?~Et d'Harcourt ? Et Clisson, que fit périr 667 3, II | ce cas,~Un homme un peu hardi ne le demande pas.~JACQUES 668 1, II | Roi ;~Elle est fière et hardie autant que sa rivale.~Pour 669 1, III | linceul,~S'il en vient par hasard à passer sur ma tombe,~Mes 670 2, I | dont je redoutais la parole hautaine.~LA COMTESSE~~Savez-vous 671 1, V | Traître, a-t-il ouvert Hennebont à Montfort ?~Livra-t-on 672 1, V | Landerneau ? Guingamp ? Henry de Spinefort,~Traître, a-t-il 673 2, VII | puis la voix lointaine d'un héraut qui crie :~ « Oyez, au nom 674 1, V | Fauchons ses volontés comme l'herbe d'un pré ;~Tendons nos yeux 675 2, XI | de bête et des forces d'Hercule.~Oui, je suis prêt à tout... 676 1, III | Merci.~~Après un instant d'hésitation.~ Vous, monsieur de Kersac, 677 3, V | elle emploie à ses complots hideux.~Est-ce vrai ?~ ~~Saisissant 678 2, IX | murs ont tressailli d'une horrible secousse.~LA COMTESSE, les 679 3, I | porte~Qui protège votre hôte et sa royale escorte !~Et 680 1, II | on rêve ceux des anges.~HUGUES DE KERSAC~~Mais on y voit 681 2, I | pénètre,~Et de l'honneur humain pour un autre plus grand :~ 682 2, XI | caresses d'ange aux désespoirs humains.~Vos regards endormeurs 683 3, II | sa fringale,~Il demande humblement une pitance égale,~Trop 684 1, VI | Monsieur, je ne suis point d'humeur à vous entendre ;~Gardez 685 2, VII | mal atroce, car j'entends~Hurler chaque blessé plus que les 686 3, I | sa confiance en moi, son ignorance~Calme de mon mépris pour 687 1, VI | approcher.~ ~ ~Mais entrez. J'imagine~Que vous n'avez point peur 688 1, V | Cette audace qui fait les immenses combats,~Les muscles vigoureux 689 3, II | comtesse et reste debout, immobile, devant elle.~LA COMTESSE~~ 690 2, I | vos genoux.~LA COMTESSE, impatientée.~~Oh ! que tu comprends 691 2, VII | LA COMTESSE, se levant impétueusement.~~J'y dois aller, cousine, 692 1, V | cousine, je te supplie et je t'implore,~Oh ! ne fais point cela, 693 3, II | déjà~Celui dont la pensée impure partagea~Les plaisirs de 694 2, X | est vous.~ ~~La duchesse s'incline en souriant, puis :~~JEANNE 695 3, II | qu'en ses bras l'épouse indifférente~Caresse par devoir, comme 696 1, III | tuée.~LA COMTESSE, avec indignation~ ~C'est infâme.~ ~~PIERRE 697 3, VI | meilleure à vos succès.~ Indiquant la fenêtre d'un geste furieux.~ 698 3, IV | prend la main, qui reste inerte ; puis elle redescend, se 699 2, VII | forfaitures et de crimes infâmes. »~ Cris de colère des Anglais 700 1, III | intact, n'ayant laissé nulle infamie. »~LA COMTESSE~~Très bien. 701 1, II | ce sang-là, dans la terre inféconde~La haine des Anglais acharnée 702 1, V | Qui punit le parjure et l'infidélité ?~LA COMTESSE~~Eh ! que 703 2, I | JACQUES DE VALDEROSE~~C'est l'infini qui s'ouvre ainsi qu'un 704 2, II | mot-là : baptême~De tendresse infinie ; aurore de ce jour~Où je 705 2, IV | Fatalité ; le bras est injuste qui frappe.~ Se relevant 706 1, III | première amie,~D'honneur intact, n'ayant laissé nulle infamie. »~ 707 3, VI | avait...~ ~~LA DUCHESSE, l'interrompant.~ ~ Je le sais, comte, je 708 3, II | homme plein de force et d'intrépidité,~Mais, pour l'homme timide, 709 1, II | moins~Ne pas rester ici d'inutiles témoins.~PIERRE DE KERSAC~~ 710 2, IX | et les lèvres d'abord.~J'irai chercher mes gens après, 711 1, III | traîtresse~D'Anglais, j'irais au ciel sans grand chagrin.~ ~~ 712 3, VI | un geste furieux.~ Vous irez à l'étang, messire, et sans 713 1, I | JACQUES DE VALDEROSE, irrité.~ ~ Moi, je n'ai rien dans 714 3, IV | comme ferait un homme~ ~Ivre.~ ~~LE COMTE~ ~ Moi je fléchis 715 2, IX | SCÈNE IX~~ LA COMTESSE, SUZANNE D' 716 1, III | amour douloureux qui l'a jadis blessé.~LA COMTESSE~ ~Tiens, 717 2, I | montent à la gorge~Prêts à jaillir.~ ~ ~ ~~LA COMTESSE~ ~ Non.~ ~ ~~ 718 2, IX | la chair et de l'âme ~Qui jaillit du baiser d'un homme et 719 2, I | accomplir du Roi la volonté jalouse~Il faudra bien, mon pauvre 720 1, IV | pattes de tortue,~Et des jambes de cerf pour s'enfuir. On 721 1, III | Sans manger, qu'on devient jaune comme du cuivre,~Qu'on a 722 2, X | enleva de cheval et puis le jeta bas.~Même, si les Anglais 723 2, X | Mon mari !...~ ~~Puis, se jetant dans ses bras.~ ~ Vous, 724 3, VI | jusqu'à la fenêtre où l'on a jeté l'Anglais et la précipite 725 1, V | donné ma foi.~Mon père m'a jetée à lui ; lui, vieux, m'a 726 3, I | entre vos bras de glace,~Et jeter son remords brûlant sur 727 3, VI | outrage au mari,~Je les aurais jetés tous deux par la fenêtre~ 728 1, VI | toujours quelque folie à dire.~Jetez sur ma pensée un peu de 729 3, I | paroles, vos yeux, vos mains jettent la mort ;~Et ce soir, quand 730 1, V | trois grands châteaux et ma jeunesse en dot !~Moi, j'avais peur 731 1, III | Car le comte est parti joindre le camp du Roi.~Nous restons 732 1, V | mon aise !~Ah ! comme j'ai joué leur naïveté niaise !~Comme 733 1, V | soit notre amant,~C'est un jouet d'amour ou terrible ou charmant.~ 734 1, III | Vous maniez les dés, vous jouez blanc ou noir ?~YVES DE 735 1, V | chat qui tient une souris,~Jouons et gardons-le. Dans un péril 736 1, VI | tous vos propos aimables ou joyeux.~J'ai l'amertume au cœur 737 1, V | Montfort ?~Livra-t-on pas Jugon pour cent deniers de rentes ?~ 738 2, X | guère à la clémence enclin,~Jure de ne manger pain de froment 739 3, II | JACQUES DE VALDEROSE~ ~ J'ai juré sur mon âme~ ~D'être son 740 2, IV | dans ses mains.~ Fallait-il justement, mon Dieu, que ce fût lui !~ 741 3, VI | LE COMTE, à Boisrosé et Kervelan.~ ~Finissez vite.~ ~~SUZANNE 742 1, III | Monseigneur le Roi~Nous enverra là-bas, où l'on meurt. Et, ma foi,~ 743 1, III | la cuirasse ;~Il est mort là-dessous ; quoiqu'il garde la trace,~ 744 1, IV | Et vous avez tous fui, lâches !~ ~~LE SOLDAT~ ~ La troupe 745 3, II | sens prise !~Mais de ta lâcheté je ne suis point surprise ;~ 746 3, II | les trahisons, toutes les lâchetés,~Sont autant de vertus, 747 1, V | peu qu'il soit charmant ou laid ;~Il nous importe peu qu' 748 3, II | timide, il fit la femme laide.~Va-t'en ! Quand on est 749 3, VI | tramé des complots assez laids~Venant d'un chevalier, mais 750 2, XI | entendre.~~Elle s'enfuit, laissant Valderose à genoux et sanglotant.~ 751 1, I | LUC DE KERLEVAN~ ~Tiens, laisse-moi jouer.~ ~~JACQUES DE VALDEROSE~ ~ 752 3, I | importe cela ? Le voici. Laisse-nous.~ Valderose apparais par 753 1, II | resterons encore~Comme garde laissée à la comtesse Isaure ;~Car 754 3, II | VALDEROSE~~Un autre ? Je ne veux laisser tuer personne~A ma place.~ ~~ 755 2, VI | échelle aux murailles,~Je laisserai monter les hommes jusqu' 756 1, I | Ah ! bien sot~Qui s'y laisserait prendre ; où diable loge-t-elle ?~ 757 2, XI | dégageant désespérément.~ ~ Laissez-moi. Je ne puis vous entendre.~~ 758 3, III | SUZANNE D'ÉGLOU~~Maintenant laissez-nous, ma chère enfant. Merci.~ 759 2, X | se tient comme un fer de lance tient au bois.~LE COMTE~~ 760 1, V | au Roi par perfidie ?~Et Landerneau ? Guingamp ? Henry de Spinefort,~ 761 3, IV | fait mon cœur ! Il bat ces larges coups~Qu'on frappe au flanc 762 1, V | différentes !~L'évêque de Léon ? Laval ? et Malestroit ?~Et d'Harcourt ? 763 1, V | différentes !~L'évêque de Léon ? Laval ? et Malestroit ?~ 764 1, V | plus de chagrins,~ ~Et lève-toi !~ ~ ~ ~ ~ 765 3, VI | réveil~ A Kerlevan qui lui lie les mains.~ Qu'ici. Toi, 766 3, VI | le laisse, ou bien que, liée à son corps,~On me jette 767 Per | breton PIERRE DE KERSAC, lieutenant des gardes du comte de Rhune 768 1, IV | dégageant.~ ~ ~ Laisse parler ce lièvre.~ ~LE SOLDAT~~On nous dit 769 2, III | songer,~Car son œil est limpide et son cœur mensonger ;~ 770 1, III | je serai roulé dans mon linceul,~S'il en vient par hasard 771 3, I | lit,~Claquant des dents, livide encor de son audace,~Chercher 772 1, V | France et duc de Normandie~Livra-t-il pas Montfort au Roi par 773 1, V | ouvert Hennebont à Montfort ?~Livra-t-on pas Jugon pour cent deniers 774 2, X | droite s'ouvre, toute grande, livrant passage au comte de Rhune 775 1, III | KERLEVAN~~Chaque vie est un livre. Il faut qu'à toutes pages~ 776 3, I | assassin ! »~Et vous le livrerez, râlant d'amour, cet homme~ 777 3, I | bœuf abattu.~Mais ne vous livrez pas à lui, c'est trop infâme.~ 778 1, I | laisserait prendre ; où diable loge-t-elle ?~Tu l'as donc, si ce n' 779 3, II | place dans le cœur~Pour loger deux amours comme un double 780 2, VII | colère des Anglais dans le lointain. Quand les voix se sont 781 1, III | farouche.~Je l'envelopperais de longs baisers très doux~Comme 782 1, I | soit vieille, borgne ou louche !~JACQUES DE VALDEROSE~~ 783 2, X | Que si j'étais encore au Louvre, auprès du Roi.~Et puis, 784 1, II | le comte de Rhune est loyal et fidèle ;~Mais j'ai peur 785 3, II | Hélas ! c'est mon amour lui-même que je crains.~LA COMTESSE~~ 786 1, II | Mais on y voit passer des lumières étranges~Comme des feux 787 1, IV | perdant son sang, mais luttant jusqu'au bout.~Il garda 788 3, IV | LE COMTE~ ~ Je veux lutter.~ ~~LA COMTESSE, le conduisant 789 1, V | tordu ma pensée,~Comme un lutteur tombé je me sens terrassée.~ 790 3, IV | courts.~ ~LE COMTE, comme machinalement.~ ~Trop courts.~ ~~LA COMTESSE~ ~ 791 1, VI | Et que Dieu vous bénisse,~Mademoiselle. II m'est en ce jour bien 792 3, IV | Ce n'est rien, quelque malaise~ ~De fatigue.~ ~~LE COMTE~ ~ 793 1, V | évêque de Léon ? Laval ? et Malestroit ?~Et d'Harcourt ? Et Clisson, 794 3, VI | avait point trouvé cet amour malfaisant,~Cette embûche cachée en 795 2, XI | secourez-moi, plaignez-moi ! les malheurs,~Près de vous, font couler 796 1, I | mais prends garde,~ ~Je te malmènerai, Jacques.~ ~~Boisrosé et 797 1, II | soldat et gueux, noble et manant.~Ah ! le comte de Rhune 798 1, III | sont souvent occupées~A manier les pieux et les lourdes 799 1, III | matin jusqu'au soir ?~Vous maniez les dés, vous jouez blanc 800 3, I | êtes-vous donc~Une femme de marbre ou bien quelque statue~De 801 3, II | soupçonne.~~On entend parler et marcher dans la coulisse.~ Le comte 802 2, II | oui » de sa lèvre aux marches de sa couche.~Au-dessus 803 2, X | Saint-Venant et de Montmorency,~Les maréchaux de France. Et monsieur de 804 1, III | qui conviennent mieux aux maris qu'aux amants.~Vous, Boisrosé ?~ ~~ 805 2, VII | croupe,~Ce jour de saint Martin de Tours, vous fais savoir~ 806 3, II | massacré des armées,~Et plus martyrisé, répandu plus de sang~Qu' 807 3, II | aimées,~On a tué des rois, massacré des armées,~Et plus martyrisé, 808 3, II | souffert pendant ce jour maudit,~Ce que j'ai sangloté, crié, 809 2, VII | messager portant une lettre. Maudite~Soit l'épaisseur des murs 810 1, II | esprit,~Car son front est méchant quand sa bouche sourit.~ 811 3, VI | Qu'une épée, et pourtant meilleure à vos succès.~ Indiquant 812 2, VII | les coups~Au sein d'une mêlée ont des caprices fous ;~ 813 1, III | une envie,~Être ensemble, mêlés l'un à l'autre, et chacun~ 814 3, II | Ne bougera, pas un de ses membres perclus.~Ton poignard le 815 1, I | Cachée en quelque puits, menée en quelque tour ?~Car je 816 3, V | faux...~ ~~LE COMTE~ ~ Je mens ?... Veux-tu savoir de quelle 817 2, III | est limpide et son cœur mensonger ;~De rester toujours loin 818 3, V | comtesse.~ ~ C'est faux... il ment ?~ ~C'est faux...~ ~~LE 819 3, I | misérable enfant, vous, menteuse, traîtresse,~Vous, chaude 820 1, III | avez point trop de barbe au menton,~Vous êtes jeune encor pour 821 1, III | Certes, car on est moins méprisable étant mort.~Une tombe vaut 822 | mer 823 2, VII | fait venir plus vite~Qu'un messager portant une lettre. Maudite~ 824 1, III | un pinson,~Ou bien vous met au corps un drôle de frisson,~ 825 1, I | Boisrosé et Lournye se mettent à rire.~JACQUES DE VALDEROSE~~ 826 2, XI | est toujours ainsi.~Une meule est égale à tout grain qu' 827 1, III | enverra là-bas, où l'on meurt. Et, ma foi,~Pour notre 828 3, VI | comptez-vous pour rien ma tendresse meurtrie,~Le nom terni, l'espoir 829 3, I | enchaînerait pas ma haine meurtrière.~J'aime, entends-tu ; mon 830 1, I | veut jeune avec un frais minois.~ÉTIENNE DE LOURNYE, ramassant 831 3, V | éperdu.~ ~Oh ! rien qu'une minute.~ ~~LA COMTESSE, d'une voix 832 2, X | trop blanc, s'admire en un miroir.~Je préfère, en un mot, 833 3, I | fou de votre caresse,~Ce misérable enfant, vous, menteuse, 834 3, V | vous font tressaillir la moelle dans les os ?~Sinon, tu 835 1, VI | amitié d'une femme est un moindre souci~Pour un cœur noble 836 1, VI | y repose a l'âme vile et molle~Et trouve son plaisir plus 837 3, VI | encore pleine de larmes par moments.~~Mais moi, je ne veux point 838 1, II | deux.~Blois prisonnier, Monfort tué par la Bastille.~La 839 1, III | être point trop gros quand Monseigneur le Roi~Nous enverra là-bas, 840 1, IV | faux, les Anglais avaient monté leur coup.~Nous allions 841 2, I | Un volcan de baisers qui montent à la gorge~Prêts à jaillir.~ ~ ~ ~~ 842 2, VI | murailles,~Je laisserai monter les hommes jusqu'au bout.~ 843 2, X | Messieurs de Saint-Venant et de Montmorency,~Les maréchaux de France. 844 1, IV | fierté du moins~De ne jamais montrer nos pleurs à des témoins.~ 845 2, I | sangloter, et la rage te mordre~A la gorge, et sonner dans 846 3, I | bien senti que je l'avais mordu.~SUZANNE D'ÉGLOU~~Mais Valderose, 847 3, V | Allons donc, relevez votre morgue abattue !~Ce qui frappe 848 1, VI | tous deux, et si mon air morne vous gêne,~Ne me regardez 849 3, V | justice attend qu'elle soit morte :~De ma main, de la tienne 850 1, V | filet perfide ;~Avec des mots d'espoir courbons son cœur 851 3, I | est rien,~Et c'est moi qui mourrai s'il continue à vivre.~Le 852 1, III | pour moi~On pût lire : « Il mourut fidèle dans sa foi~Qu'il 853 2, X | La comtesse fait un mouvement brusque.~ ~ Quoi ? ses grâces 854 1, VI | étourdis.~La douleur est muette à mon âge, tandis~Qu'au 855 2, VI | peu,~Ainsi qu'en des blés mûrs j'y bouterai le feu,~Et 856 1, V | les immenses combats,~Les muscles vigoureux qui supportent 857 1, V | Ah ! comme j'ai joué leur naïveté niaise !~Comme une femme 858 1, VI | de vous fond comme de la neige,~Car l'œil clair d'une femme 859 1, V | comme j'ai joué leur naïveté niaise !~Comme une femme est forte 860 1, III | fus payé d'une trahison noire.~La femme qui m'avait tout 861 2, X | Anglais n'étaient venus en nombre,~Il l'envoyait du coup dans 862 2, V | sera rude,~ ~Vous êtes peu nombreux, et je crains fort.~ ~~PIERRE 863 1, V | Jean de France et duc de Normandie~Livra-t-il pas Montfort 864 | nouveau 865 2, II | on voit la nuit la forme nue~Passer, et qu'on poursuit 866 2, I | ai là ?~As-tu pendant des nuits senti ta chair se tordre~ 867 1, V | vieux, m'a prise,~Comme un objet quelconque et presque par 868 1 | diverses, dépouilles d'animaux, objets de chasse sur les murailles.~ 869 1, II | qu'elle hait~ ~Quelqu'un obstinément.~ ~~JACQUES DE VALDEROSE~ ~ 870 1, III | bien. Ainsi, l'Amour vous occupe à ce point !~Vous en parlez 871 3, V | Tu croyais tout son cœur occupé~De ton amour. Son cœur est 872 1, III | nos mains sont souvent occupées~A manier les pieux et les 873 3, I | son aspect ;~Mais il m'est odieux surtout parce qu'il m'aime.~ 874 2, III | cœur, et chantant comme un oiseau des bois.~SUZANNE D'ÉGLOU~~ 875 2, I | humide~Et des roucoulements d'oisel. Qu'est tout cela~Près de 876 2, I | château de Rhune qui sert d'oratoire à la Comtesse. Sorte de 877 2, X | manger pain de froment ou d'orge~Avant de lui passer son 878 3, VI | De tout. J'ai donné mon orgueil de jeune fille,~Et perdu 879 1, V | avais peur de mon père,~Je n'osai dire « non », mais est-ce 880 3, II | COMTESSE, très ironique.~ ~ Osais-tu pas devenir mon amant ?~ 881 2, VIII| LE PRISONNIER~ ~ ~ Je n'oserais le dire~ ~Qu'à vous.~ ~~ 882 3, II | LA COMTESSE~ ~Oui, mais l'oserais-tu ?~ ~~JACQUES DE VALDEROSE~ ~ 883 3, V | trembler ton bras servile, et n'oses-tu~Me toucher plus que lui 884 2, VI | premier surgira, tout à coup~J'ôterai le bouchon, leur versant 885 1, VI | pensers affligeants,~J'aime ouïr prés de moi causer des jeunes 886 1, V | étonnante ?~La ruse est bien ourdie, elle vient du Montfort~ 887 3, V | violence ? ou bien l'homme outragé~Qui crie à son secours et 888 1, V | Spinefort,~Traître, a-t-il ouvert Hennebont à Montfort ?~Livra-t-on 889 2, III | VALDEROSE~ ~Mais j'ai les yeux ouverts.~ ~ ~ ~~SUZANNE D'ÉGLOU~ ~ 890 1, II | Anglais règne ici, ce sera son ouvrage.~JACQUES DE VALDEROSE~ ~ 891 3, I | travers le tumulte éclatant~Ouvrir au chef anglais votre amour, 892 1, II | importe le courage ?~ ~Elle ouvrit la Bretagne aux Anglais.~ ~~ 893 2, VII | un héraut qui crie :~ « Oyez, au nom de Jean, le comte 894 1, I | de son épée, désarme le page et jette sa toque à dix 895 1, I | Christ et mon âme,~Je te paierai ma dette avant qu'il soit 896 2, X | enclin,~Jure de ne manger pain de froment ou d'orge~Avant 897 1, II | nuit venue, au seuil de son palais,~Sur la bouche baisa les 898 3, II | un meurtre avec un front pâli.~Demain, quand je l'aurai 899 1, V | aucun amour leur âme ne palpite.~Ils sont finis, ils sont 900 3, I | L'estime dont chacun se pâme à son aspect ;~Mais il m' 901 1, III | ainsi qu'un prince par le pape.~Alors, ne possédant que 902 2, IX | regarder,~Et qu'aux plis du papier sa lettre doit garder~Chaque 903 1, II | VALDEROSE~ ~ Mais les droits~Paraissent fort douteux entre Montfort 904 3, VI | comte.~ ~~LE COMTE~ ~ Je lui pardonne.~~On entend le bruit du 905 3, VI | Duchesse, vous avez le droit de pardonner ;~Moi, mari, j'ai gardé 906 2, I | Qui me force à subir une pareille épreuve.~LA COMTESSE~~Mais 907 2, I | commence.~Un bonheur si parfait qu'on ne le comprend point.~ 908 2, VII | chien qu'on lâche,~Prend parfois le plus brave à cité du 909 1, V | colère divine~Qui punit le parjure et l'infidélité ?~LA COMTESSE~~ 910 2, X | messire Bertrand, l'on parlera de vous~Sur terre et je 911 2, I | amour, enfant timide !~Tu parles de tendresse avec ton œil 912 1, III | charmants. Pour m'amuser un peu,~Parlez-moi de l'Amour, mais surtout 913 2, I | Vous dont je redoutais la parole hautaine.~LA COMTESSE~~Savez-vous 914 1, V | l'abandonne. Il reçut en partage~Ce mépris de la mort qu' 915 3, II | Celui dont la pensée impure partagea~Les plaisirs de son lit ?~ ~~ 916 1, IV | LE SOLDAT~~On nous dit en partant que Jeanne de Penthièvre~ 917 2, X | COMTESSE, avec un accent particulier.~ ~Ah !... .nous verrons 918 2, X | sur son épaule pendant une partie de la scène. Se tournant 919 1, II | les chefs à présent sont partis tous les deux.~Blois prisonnier, 920 1, II | plus fort.~Il est maître partout, la Bretagne est sa proie :~ 921 2, IV | broyé quelqu'un ?~Oh ! tes parts ne sont pas égales pour 922 3, IV | COMTESSE~LA COMTESSE, lui passant ses bras autour du cou.~~ 923 2, VII | occupée,~Vous serez tous passés par le fil de l'épée. »~ 924 2, IX | COMTESSE, baisant la lettre passionnément.~~Sa lèvre s'est posée où 925 1, IV | Pour aller au combat, des pattes de tortue,~Et des jambes 926 1, III | histoire :~J'aimais, je fus payé d'une trahison noire.~La 927 3, I | comme~Tu dis. Mais, pour payer le crime consommé,~Une heure 928 3, IV | COMTE, s'endormant.~ ~ J'ai peine à parler, chaque phrase~ 929 1, IV | pas de vent, et je vois se pencher~Les branches ; on dirait 930 2, VI | pas bête,~Vois-tu, car, pénétrant chacun jusqu'à la peau,~ 931 2, I | de tout désir qui nous pénètre,~Et de l'honneur humain 932 3, V | DE VALDEROSE, s'avançant péniblement jusqu'au pied du lit de 933 3, II | très bas.~~J'avais déjà pensé cette chose tout bas.~LA 934 1, III | qui vous emplit ;~Ne plus penser, et vivre en un immense 935 3, IV | n'ayez nul souci ;~ ~J'y penserai.~ ~~LE COMTE, s'endormant.~ ~ 936 1, VI | quand j'ai le cœur plein de pensers affligeants,~J'aime ouïr 937 3, II | bougera, pas un de ses membres perclus.~Ton poignard le fera s' 938 1, II | DE KERSAC~ ~ Jamais on ne perd l'espérance !~Car Jeanne 939 1, IV | seul resté debout.~Blessé, perdant son sang, mais luttant jusqu' 940 1, I | baiser de ma dame ;~Et si je perds, eh bien ! par le Christ 941 1, V | yeux sur lui comme un filet perfide ;~Avec des mots d'espoir 942 1, V | pas Montfort au Roi par perfidie ?~Et Landerneau ? Guingamp ? 943 1, IV | tomba, le corps grandement perforé~D'un coup dont un Anglais 944 1, V | Harcourt ? Et Clisson, que fit périr le Roi~Par le bras du bourreau ? 945 3, II | agenouillant devant elle.~ ~ ~ Oh ! permettez, madame,~Que cette volonté 946 1, VI | genoux~De ce qu'il m'est permis de rester près de vous,~ 947 1, V | comte.~La vengeance est permise et n'est point une honte.~ 948 Per | PERSONNAGES~ ~ LE COMTE DE RHUNE, seigneur 949 1 | On aperçoit la salle en perspective avec des fenêtres dans le 950 3, IV | œil s'éteint, mon front me pèse,~Mon cœur s'arrête.~ ~~LA 951 | petit 952 2, X | dites-moi, de grâce,~Comment peut-on si vite entrer dans une 953 | peux 954 2, I | COMTESSE~~Mais si le roi Philippe apprend que je suis veuve,~ 955 3, IV | ai peine à parler, chaque phrase~M'échappe. D'où vient donc 956 1, V | viens d'entendre.~C'est un piège profond que mes mains ont 957 2, III | ne pas comprendre~Que les piéges d'amour sont faciles à tendre ?~ 958 1, III | souvent occupées~A manier les pieux et les lourdes épées,~Pour 959 1, II | ÉTIENNE DE LOURNYE~ ~ On la pille,~ ~On l'écrase, on la tue.~ ~~ 960 1, III | vous rend aussi gai qu'un pinson,~Ou bien vous met au corps 961 1, IV | agiter alors une forêt~De piques, de cimiers anglais, et 962 1, III | Prit un amant parmi nos pires ennemis,~Puis l'épousa, 963 3, II | Il demande humblement une pitance égale,~Trop heureux si, 964 2, XI | Ô vous, secourez-moi, plaignez-moi ! les malheurs,~Près de 965 2, X | de vous~Sur terre et je plains ceux qui recevront vos coups.~ 966 1, VI | vile et molle~Et trouve son plaisir plus cher que son devoir.~ 967 3, II | pensée impure partagea~Les plaisirs de son lit ?~ ~~JACQUES 968 1 | dans le fond. Au premier plan, portes à droite et à gauche.~ ~ 969 3, VI | fièrement, avec la voix encore pleine de larmes par moments.~~ 970 1, III | prés de l'autre, émus et pleins de fièvres ;~Et se tenir 971 2, II | je ne croyais pas qu'on pleurait de désir...~Elle m'aime ! 972 1, IV | De ne jamais montrer nos pleurs à des témoins.~Allez, messieurs.~ ~~ 973 3, VI | vengeances seront par ses larmes pliées :~Et l'Anglais sera pris 974 2, IX | douce à regarder,~Et qu'aux plis du papier sa lettre doit 975 3, I | comme tombe~Une goutte de pluie en une mer profonde.~SUZANNE 976 1, I | Valderose porte à Kerlevan plusieurs bottes sans pouvoir l'atteindre. 977 3, V | Saisissant violemment les poignets de la comtesse.~~LA COMTESSE, 978 3, II | Ne crains rien, pas un poil de sa face~Ne bougera, pas 979 3, II | de l'âme ou la vigueur du poing ?~C'est que la passion souffle 980 1, IV | venez la prendre ;~Par la pointe, messieurs, je vous la donnerai. »~ 981 2, X | votre main sans tant de politesse,~Avec un peu de bonne amitié ; 982 2, X | entendant son nom.~Le comte de Ponthieu, le sire de Craon,~Nobles 983 1, III | Madame, a maintenant trop porté la cuirasse ;~Il est mort 984 3, VI | emparent du prisonnier et le portent vers la fenêtre.~LA DUCHESSE, 985 2, VI | DE KERSAC~ ~Où vas-tu le porter ?~ ~~YVES DE BOISROSÉ~ ~ 986 1, III | prince par le pape.~Alors, ne possédant que l'épée et la cape,~J' 987 3, II | une femme, on hait qui la possède.~JACQUES DE VALDEROSE~~Le 988 1, III | toutes les ardeurs de la possession.~Je voudrais être maître 989 2, VI | leur nez humide,~Tous ces pots bâilleront sous ma barrique 990 1, V | Nantes ?~LA COMTESSE~~Qui pourrait en trouver la nouvelle étonnante ?~ 991 2, VIII| sais rien, mais vous le pourrez lire.~~Il lui donne une 992 3, II | bout de ses mains.~~Nous pourrions dés ce soir passer la nuit 993 3, I | et les tue ?~Alors que, poursuivi du forfait accompli,~Il 994 1, V | courbons son cœur rigide ;~Poursuivons-le sans cesse, et, quand nous 995 3, II | muraille de droite et y pousse Valderose.~ Ce passage conduit 996 2, IX | nuit.~ Un cri éclatant est poussé par les soldats. On entend 997 1, V | volontés comme l'herbe d'un pré ;~Tendons nos yeux sur lui 998 3, VI | SUZANNE D'ÉGLOU, se précipitant aux pieds du comte.~ ~ Oh ! 999 1, III | afin d'être à quelqu'un préféré :~D'être le seul aimé, le 1000 2, X | admire en un miroir.~Je préfère, en un mot, le fond à la