Travailler
en tenant compte du fort et du faible de ses frères. MLP. regrette de le voir
peu souvent, mais il le verra à loisir au ciel.
Chaville,
3 février 1873
Mon bien cher ami et fils en N.S.,
Merci de votre bonne lettre du 1er de ce mois, et merci aussi des
dispositions que vous réglez pour que M. Guillot et M. Streicher prennent bien
possession de leurs emplois respectifs.
Je profiterai de mon mieux de vos renseignements sur le fort et le faible de
chacun; en ce qui regarde M. Streicher, je n'ai rien à vous apprendre, vous
savez ses qualités comme les points sur lesquels il a besoin que la
surveillance le soutienne; s'il peut demeurer à Nazareth et se mettre sous la
conduite spirituelle de M. Lantiez, si vous ne le perdez pas trop de vue
surtout, je crois que son intelligente activité vous rendra de grands services.
Adieu, mon cher enfant, je vous vois trop rarement, mais comme je vous verrai à
loisir au Ciel, si Dieu daigne nous y mettre l'un et l'autre!
Votre ami et Père
affectionné
Le Prevost
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