MLP. espère lui envoyer bientôt du renfort. Que le frère
Marcaire apprenne à tirer parti des gens malgré leurs défauts.
Vendredi, 14 octobre 1859
Mon bon ami,
Je reçois votre lettre au moment où les frères se
préparent au départ; il est trop tard pour que je puisse rien changer aux
dispositions réglées, mais d'ici à bien peu de temps, j'espère pouvoir vous
donner satisfaction; nous sommes très pauvres en sujets; cependant, un nouveau
frère qui nous est arrivé et qui semble avoir quelques qualités pourra nous
donner d'ici à quelque temps un peu plus de facilité; patience donc, d'ici à
quelques semaines, M. Myionnet ou M. Lantiez iront vous voir, ils tâcheront
d'arranger l'affaire à ce moment. Je voudrais voir en notre f. Jules [Marcaire]
un peu plus de patience et de support; il se rendra malheureux et se créera des
difficultés en tous ses travaux, s'il ne sait tirer parti des gens malgré leurs
défauts; c'est là un grand mérite devant Dieu.
Adieu, mon bon ami, je vous embrasse ainsi que le f.
Jules.
Le Prevost
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