935  à M. Risse

Un jeune postulant quitte l'Institut. "Mieux vaut qu'il soit honnête chrétien [dans le monde] que mauvais religieux en communauté". MLP. se réjouit des bonnes nouvelles que M. Risse lui donne de l'œuvre de Metz.

Vaugirard, 11 avril 1864

            Bien cher ami et fils en N.S.,

            Ne nous désolons pas trop de la défection de notre jeune Ferdinand [Bosmel]; je ne refusais pas de le laisser essayer de nouveau ses forces, mais je comptais peu sur sa persévérance; espérons qu'il se sauvera dans le monde; mieux vaut, comme il le dit, qu'il soit ainsi honnête chrétien que mauvais religieux en Communauté.

            Je suis heureux que tout aille bien autour de vous; dites à notre f.Georges [de Lauriston] qu'il doit se préparer, comme nous tous, à la retraite en détachant son cœur et en y ménageant la place pour l'action de la grâce; réjouissons-nous dans le Seigneur, suivant le conseil si aimable de S^t Paul.

            Je remets votre mot à M. Planchat.

            Mille affections à tous et à vous tous mes tendres et dévoués sentiments en N.S.

                                                                                             Le Prevost