Par.

  1        I|           mois d’octobre 181., le colonel Sir Thomas Nevil, Irlandais,
  2        I|       miss Lydia, fille unique du colonel. La Transfiguration lui
  3        I|          étaient partagées par le colonel Nevil, qui, depuis la mort
  4        I|           parlèrent chasse, et le colonel apprit qu’il n’y a pas de
  5        I|          à tirer, allez en Corse, colonel ; là, comme disait un de
  6        I|         endormir. De son côté, le colonel rêva qu’il tuait un mouflon
  7        I|        admirable en Corse, dit le colonel, déjeunant tête à tête avec
  8        I|         un désir manifesté par le colonel eût obtenu l’approbation
  9        I|   découvrir. Dès le jour même, le colonel écrivait à Paris pour décommander
 10        I|          volontés de sa fille, le colonel stipula que le capitaine
 11       II|         du soir. En attendant, le colonel se promenait avec sa fille
 12       II|         garde, et qui serait déjà colonel, si l’Autre était encore
 13       II|        est un militaire », dit le colonel…, il allait ajouter : «
 14       II|      gênerait en rien monsieur le colonel, car lui, patron, se chargeait
 15       II|          de sa présence.~ ~ ~ ~Le colonel et miss Nevil trouvèrent
 16       II|     pouvez l’emmener », répéta le colonel, et ils continuèrent leur
 17       II|         sa casquette en voyant le colonel, et le remercia sans embarras
 18       II|       utile, mon garçon », dit le colonel en lui faisant un signe
 19       II|          soldats français, dit le colonel à sa fille en anglais ;
 20       II|          jeune.~ ~ ~– Pardon, mon colonel ; c’est ma seule campagne.~ ~ ~–
 21       II|           compte double », dit le colonel. Le jeune Corse se mordit
 22       II|    Bonaparte ? »~ ~ ~Avant que le colonel eût traduit la question
 23       II|       parlez anglais ! s’écria le colonel.~ ~ ~– Fort mal, comme vous
 24       II|           Angleterre ? demanda le colonel.~ ~ ~– Non, mon colonel,
 25       II|           colonel.~ ~ ~– Non, mon colonel, j’ai appris l’anglais en
 26       II|      patois italiens, répondit le colonel ; elle a le don des langues.
 27       II|          en semestre ? demanda le colonel.~ ~ ~– Non, mon colonel.
 28       II|           colonel.~ ~ ~– Non, mon colonel. Ils m’ont mis en demi-solde
 29       II|       regardant le ciel.~ ~ ~ ~Le colonel mit la main à sa poche,
 30       II| expression, il éclata de rire. Le colonel, sa pièce à la main, demeurait
 31       II|       demeurait tout ébahi.~ ~ ~« Colonel, dit le jeune homme reprenant
 32       II|           en chœur.~ ~ ~« Pardon, colonel, dit enfin le jeune homme ;
 33       II|     Pardon, monsieur ! s’écria le colonel, mille fois pardon. Puisque
 34       II|    punition de mon petit orgueil, colonel, dit le jeune homme riant
 35       II|          miss Lydia, puis aida le colonel à se guinder sur le pont.
 36       II|   Lieutenant della Rebbia, dit le colonel en le saluant à la manière
 37       II|           Vittoria, poursuivit le colonel. Il doit m’en souvenir,
 38       II|        major au 18e , et fut fait colonel pour sa conduite dans cette
 39       II|        Vit-il encore ?~ ~ ~– Non, colonel, dit le jeune homme pâlissant
 40       II|           à Waterloo ?~ ~ ~– Oui, colonel, mais il n’a pas eu le bonheur
 41       II|                  Ma fille, dit le colonel, aime tout ce qui est extraordinaire ;
 42       II|   bouteille de bordeaux finie, le colonel serra de nouveau la main
 43      III|          l’occasion de la mort du colonel della Rebbia, père du susdit,
 44      III|        fermement que les mânes du colonel della Rebbia n’attendraient
 45      III|          Parfois la longue-vue du colonel faisait apercevoir quelque
 46       IV|      comme il suit : le matin, le colonel et Orso allaient à la chasse ;
 47       IV|           miss Lydia chantait, le colonel s’endormait, et les jeunes
 48       IV|         passeport avait obligé le colonel Nevil à faire une visite
 49       IV|          lui rendre sa visite. Le colonel, qui venait de sortir de
 50       IV|      préfet ; le piano se tut, le colonel se leva, se frotta les yeux,
 51       IV|           Monsieur est le fils du colonel della Rebbia ? demanda le
 52       IV|           bientôt. Malgré lui, le colonel bâillait assez fréquemment ;
 53       IV|        entendant Orso adresser au colonel quelques mots en anglais :~ ~ ~«
 54       IV|           et mystérieux. »~ ~ ~Le colonel était plus qu’assoupi ;
 55       IV|           et le bruit réveilla le colonel.~ ~ ~« Della Rebbia, demain
 56       IV|       Soyez exact.~ ~ ~– Oui, mon colonel. »~ ~ ~
 57        V|     attitude. Bientôt parurent le colonel et Orso, revenant de la
 58        V|           ce qui étonna un peu le colonel et sa fille ; car en Angleterre
 59        V|         puis, se tournant vers le colonel :~ ~ ~« C’est ma sœur, dit-il,
 60        V|       était nommée. – Colomba, le colonel sir Thomas Nevil. – Colonel,
 61        V|       colonel sir Thomas Nevil. – Colonel, vous voudrez bien m’excuser,
 62        V|      dîner, mon cher ? s’écria le colonel ; vous savez bien qu’il
 63        V|           auberge, qui servait au colonel de salon et de salle à manger.
 64        V|    disponible dans l’hôtel que le colonel et sa suite avaient envahi,
 65        V|       arrêta devant les fusils du colonel, que les chasseurs venaient
 66        V|        sont des fusils anglais au colonel. Ils sont aussi bons qu’
 67        V|          della Rebbia, s’écria le colonel. Il s’en sert trop bien.
 68        V| Choisissez, mon cher », disait le colonel.~ ~ ~ ~Orso refusait.~ ~ ~«
 69        V|           parlait français car le colonel s’exprimait fort mal en
 70        V|                Après le dîner, le colonel, qui avait remarqué l’espèce
 71        V|      faire sa résidence.~ ~ ~ ~Le colonel prit donc sa place accoutumée
 72        V|           musique. »~ ~ ~Le brave colonel, qui n’avait pas compris
 73       VI|           la belle Colomba, et le colonel, et sa fille, je saisirai
 74       VI|     histoire. Il sait déjà que le colonel della Rebbia, père d’Orso,
 75       VI|           laquelle appartenait le colonel della Rebbia haïssait plusieurs
 76       VI|          brillante que jamais. Le colonel della Rebbia, mis en demi-solde
 77       VI|   mangeaient les jeunes plants du colonel, les propriétaires de ces
 78       VI|      Barricini.~ ~ ~ ~La femme du colonel mourut exprimant le désir
 79       VI|          une sépulture isolée. Le colonel furieux déclara qu’en attendant
 80       VI|          coucha en joue ; mais le colonel releva le fusil en disant : «
 81       VI|           chemin. Heureusement le colonel empêcha cette violence.~ ~ ~ ~
 82       VI|      méconnues et insultées, – le colonel della Rebbia se mettant
 83       VI|    plainte nuisit à son effet. Le colonel écrivit au préfet, au procureur
 84       VI|         entreprit de contester au colonel la propriété d’un certain
 85       VI|      toute apparence en faveur du colonel, lorsque M. Barricini déposa
 86       VI|           Sur ces entrefaites, le colonel Ghilfuccio fut assassiné.
 87       VI|          en courant, et trouva le colonel della Rebbia baigné dans
 88       VI|         Épuisé par cet effort, le colonel laissa le portefeuille dans
 89       VI|           aller porter secours au colonel, dans le cas où il serait
 90       VI|           maire arriva, trouva le colonel mort, fit enlever le cadavre,
 91       VI|        scellés le portefeuille du colonel, et de faire toutes les
 92       VI|          juge ne douta pas que le colonel n’eût voulu désigner Agostini
 93       VI|        témoins déclarèrent que le colonel avait l’habitude de déchirer
 94       VI|           de son inimitié avec le colonel il pourrait être soupçonné.
 95       VI|         probablement soupçonné le colonel, l’avait assassiné. Dans
 96       VI|       Cinq jours après la mort du colonel della Rebbia, Agostini,
 97       VI|          bas que, s’il eût tué le colonel, il s’en serait vanté. Un
 98       VI|          dit qu’il soupçonnait le colonel.~ ~ ~ ~Conclusion, les Barricini
 99       VI|           était en procès avec le colonel della Rebbia.~ ~ ~ ~Colomba
100      VII|     cependant il fit promettre au colonel de venir prendre un gîte
101      VII|         faire ses emplettes et le colonel les quittait à chaque instant
102      VII|        sœur !… Nous revenions, le colonel et moi, en bateau. Savez-vous
103     VIII|           prendre du café avec le colonel, il vit entrer miss Lydia
104     VIII|      offrir ses lèvres de rose au colonel, tout émerveillé de la politesse
105     VIII|           Une demi-heure après le colonel, au moyen de sa lunette,
106       IX|         Puis elle demandait si le colonel était aussi riche qu’il
107       IX|           jalousie. Autrefois, le colonel della Rebbia ayant envoyé
108       IX|        enterrement de la femme du colonel, on n’avait jamais vu un
109        X|          père commandait. Mais le colonel, inflexible sur la discipline,
110        X|        Puis il se représentait le colonel della Rebbia l’envoyant
111       XI|           balles pour le fusil du colonel, répondit-elle de sa voix
112     XIII|         convaincu de l’honneur du colonel della Rebbia… mais… l’auteur
113     XIII|     Théodore, – tenait à loyer du colonel un moulin sur le cours d’
114     XIII|           monsieur votre père. Le colonel, généreux à son habitude,
115     XIII|          dans un secrétaire où le colonel della Rebbia enfermait autrefois
116       XV| connaissant la bonté de feu M. le colonelTomaso a pensé… il a 
117       XV|         il a  penser… que M. le colonel reviendrait sur sa résolution
118      XVI|         je reviendrai ici avec le colonel et sa fille ; fais en sorte
119      XVI|          traitent comme cela ! Le colonel, son père, t’en a voulu
120    XVIII|         Pietranera ; c’étaient le colonel, sa fille, leurs domestiques
121    XVIII|          elle les fit partager au colonel et surtout à miss Lydia,
122    XVIII|     efforça de sourire, pressa le colonel de se mettre à table, et
123    XVIII|           rassurer des femmes, le colonel proposa son explication
124    XVIII|         soupçons la conjecture du colonel venait de lui suggérer.
125    XVIII|      suivi les autres. Mais ni le colonel, ni sa fille, ni le guide,
126    XVIII|           à table ; mais, sauf le colonel, personne ne put manger.
127    XVIII|         voix déchirante.~ ~ ~ ~Le colonel laissa tomber son verre,
128    XVIII|         plus d’une imprécation au colonel, plus d’un soupir à miss
129    XVIII|           elle versait du café au colonel et lui vantait son talent
130    XVIII|          son travail pour dire au colonel :~ ~ ~« Deux hommes si adroits !
131    XVIII|           les deux. Quel courage, colonel ! N’est-ce pas un héros ?
132    XVIII|              Surtout, monsieur le colonel, souvenez-vous bien, disait-elle,
133    XVIII|          tiré le second. »~ ~ ~Le colonel ne comprenait rien à l’affaire,
134    XVIII|       poussa des cris affreux, le colonel saisit un fusil, et Colomba,
135    XVIII|          la salle à manger dit au colonel :~ ~ ~« Je vous demande
136    XVIII|       retirée dans sa chambre, le colonel l’y suivit, et lui demanda
137    XVIII|           parle, ma fille, dit le colonel ; et si je vous savais en
138    XVIII|                 Bon cœur ! dit le colonel en baisant sa fille au front.
139    XVIII|      après son arrivée, il vit le colonel Nevil et sa fille, et ne
140    XVIII|        est impossible, s’écria le colonel ; Orso della Rebbia est
141    XVIII|           Cet Orlanduccio, dit le colonel, a refusé de se battre comme
142    XVIII|           est important. Et vous, colonel, vous avez sans doute fait
143    XVIII|       est-ce pas, mon père ? » Le colonel n’avait pas très bonne mémoire ;
144    XVIII|         cela au procureur du roi, colonel. Au reste, nous attendons
145    XVIII|          ai donnée à Orso, dit le colonel, et je voudrais la savoir
146      XIX|                Colomba supplia le colonel d’assister à l’autopsie
147      XIX|      adjoint de Pietranera, et le colonel, fort inquiet de sa fille,
148      XIX|           joie et l’étonnement du colonel. Le procureur du roi se
149      XIX|        cadavres, la déposition du colonel, démontrent qu’il n’a fait
150      XIX|         de onze heures lorsque le colonel, sa fille et Colomba se
151      XIX|         roi et des voltigeurs. Le colonel mangeait mais ne disait
152      XIX|          À la bonne heure, dit le colonel, c’est un brave garçon ;
153      XIX|          Nous disons, répondit le colonel, que nous vous mènerons
154      XIX|     surella Colomba. Est-ce fait, colonel ? Nous frappons-nous dans
155      XIX|          dans ce cas-là », dit le colonel.~ ~ ~ ~
156      XXI|         belle matinée d’avril, le colonel sir Thomas Nevil, sa fille,
157      XXI|           les peintures ; mais le colonel et Colomba, l’un et l’autre
158      XXI|          Ma chère Colomba, dit le colonel, nous ne reviendrons jamais
159      XXI|          avis serait, continua le colonel, que nous allassions à cette
160      XXI|                 Vous avez raison, colonel. Vous et moi, qui sommes
161      XXI|                Chatworth ? dit le colonel.~ ~ ~– À la bonne heure !
162      XXI|        des fraises pendant que le colonel buvait de l’aleatico. Au
163      XXI|         mettait à table devant le colonel.~ ~ ~« Qu’avez-vous donc ?
164      XXI|          parlez-vous ? demanda le colonel.~ ~ ~– D’un idiot de mon
165      XXI|           de ses nouvelles. Mais, colonel Nevil, laissez donc des
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