1830-doute | doux-morne | mort-trapp | trapu-zouzo
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1 I| attendait – un vieil Africain de 1830, qui lui serra la main plusieurs 2 I| Le 1er décembre 186… à l’heure de midi, par 3 I| Embarque ! embarque !~ ~ ~ ~Le 1er décembre 186… à l’heure 4 | 2 5 | 36 6 | 5 7 | 6 8 II| ce besoin d’aventuresA-t-il été comme tant d’autres 9 III| occurrence, le chameau ne l’abandonna pas. Cet étrange animal 10 III| tombe blanche, trahi, volé, abandonné en pleine Algérie sauvage 11 II| arrivant à l’hôtel ses forces l’abandonnèrent. Le départ de Tarascon, 12 II| noir et de gigantesque s’abattit. Il se tut… Cela se baissait, 13 III| pas : et navré, mais point abattu, il entreprit de faire la 14 II| dévotions au cimetière d’Abd-el-Kader ; mais cette vision funèbre 15 II| peu intrigué, crut devoir aborder un de ces messieurs.~ ~ ~– 16 I| chemin d’Avignon et les abords de la petite maison du baobab.~ ~ ~ ~ 17 III| absinthe et de caserne, Abraham et Zouzou mêlés, quelque 18 III| d’eau claire. C’était l’abreuvoir des fauves. Sur la pente 19 I| l’œil clignotant, l’air abruti, avec son énorme mufle à 20 I| pirate malais, le bandit des Abruzzes… Ils, enfin, c’était ils !… 21 III| en papiers légaux et en absinthes judiciaires.~ ~ ~ ~Le malheureux 22 I| gibier manque, il manque absolument.~ ~ ~ ~Si bêtes que soient 23 III| narghilés et des commodes en acajou, des tapis de Smyrne et 24 I| de suite, tantôt au pas accéléré, tantôt au pas gymnastique, 25 I| à combien de pas, si les accidents étaient nombreux, etc., 26 III| chasseurs de casquettes, acclamé par tout le peuple, il se 27 I| œufs, poignées de mains, accolades et sérénade aux flambeaux 28 I| la mère commençait en s’accompagnant :~ ~ ~ ~Robert, toi que 29 III| bananes et de pastèques, accompagné de son ami Barbassou. Le 30 III| Afrique septentrionale, accompagnés de frères quêteurs. Les 31 I| piano d’un pas solennel, s’accoudant, faisant sa moue, et sous 32 II| fraîche où la dame attendait, accoudée sur un lit bas… Au premier 33 I| cloches de la Major, des Accoules, de Saint-Victor ; par là-dessus 34 III| geste noble tout le marché accouru, il donna le signal du départ… 35 III| brûle. Fouette toujours ! On accroche, on verse ! Fouette plus 36 I| de moules et de clovisses accroupies et piaillant à côté de leurs 37 II| France, quelques Maures accroupis qui fumaient leurs longues 38 I| Un hourra formidable accueillit cette déclaration. Là-dessus, 39 III| connaître ; mais le chameau s’acharne. Il frétille au long du 40 I| deux ou trois enragés qui s’acharnent après lui.~ ~ ~ ~Les autres 41 III| les casse-tête… Un épicier acheta les conserves alimentaires. 42 II| bout de ce forban en lui achetant quelques pipes… Allons vite, 43 I| pharmacien, qui leur en achète. C’est déshonorant !~ ~ ~ ~ 44 I| féroce qui faisait luire l’acier des glaives et les crosses 45 III| se réveilla, et qu’il eut acquis la certitude que le prince 46 I| mettait ses lectures en actions, et, s’exaltant au son de 47 III| inspirer, si bien que l’administration civile a été obligée de 48 I| les personnes de la ville, admises le dimanche à l’honneur 49 III| un objet de respect et d’adoration. C’est une bête sacrée, 50 I| Toi, blanche étoile que j’adore...~ ~ ~Celle de l’armurier 51 II| qui ne manquerait pas d’adoucir l’humeur sauvage du monsieur 52 III| ouvrir la portière et s’adressant au petit vieux :~ ~ ~– Vous 53 III| dirigea sur Tarascon, à l’adresse du brave commandant Bravida. ( 54 I| avaient que le tort de s’adresser à ces petits fouchtras, 55 III| tout à l’heure ce qu’il advint de cette fabuleuse dépouille.) 56 I| parlait simplement, d’un air affable ; on aurait dit qu’avant 57 III| Tarascon dut se résigner. Il s’affaissa tristement sur la bosse. 58 III| sauterelles du papier timbré, affamées et maigres, qui mangent 59 III| avez jamais vu un chameau afficher quelqu’un comme cela !…~ ~ ~ 60 I| entêtait-il à dire, et cette affirmation valait bien, j’imagine, 61 I| guerre sourde et venimeuse l’affligeait beaucoup ; il sentait Tarascon 62 I| lui répondit. Tarascon, affolé, se précipita vers les portes. 63 I| votre Tartarin n’était qu’un affreux menteur.~ ~ ~ ~Non ! mille 64 III| s’y refusa ; il tenait à affronter le lion seul à seul. Toutefois 65 III| on voulut. Tartarin s’en affubla, et passa gravement sur 66 III| Grégory s’était en plus affublé d’un magnifique et singulier 67 I| là-bas. Il disait les longs affûts sans lune, les marais pestilentiels, 68 I| récits des grands touristes africains, les relations de Mungo-Park, 69 III| poudre avait parlé, le bon aga venait et présentait sa 70 III| Ils logeaient chez les agas, dans des palais bizarres, 71 II| comme une vague. Tartarin s’agenouilla, et du bout de sa ceinture 72 III| huissiers, les agréés, les agents d’affaires, toutes ces sauterelles 73 II| l’air jusqu’à la fin des âges, ce qui restait de toi sur 74 III| maïs…~ ~ ~ ~Avant tout il s’agissait de savoir si le lion avait 75 II| une dernière convulsion l’agita de tête en queue et il ne 76 II| d’Orient le troublait, l’agitait, le faisait mourir ; il 77 II| des étoiles, leur ombre agrandie s’étirait par terre en tous 78 I| consomption.~ ~ ~ ~En vain, pour agrandir ses horizons, pour oublier 79 II| restaurant des Platanes, agréable maison de nuit dont les 80 III| connut les huissiers, les agréés, les agents d’affaires, 81 II| costume oriental hideusement agrémenté de bas bleus et de casquettes 82 II| Barbassou le regardait tout ahuri. À ce moment, un grand diable 83 I| Le Teur en questionai-je besoin de vous le dire ? – 84 II| planant au-dessus comme un aigle éployé, la formidable moustache 85 III| ses mésaventures ; puis, l’aigreur s’en mêlant, il lui en voulut 86 I| ne battait plus que d’une aile, les romances chômaient. 87 II| moustaches ; très ferré d’ailleurs sur les langues latines, 88 I| salon, le héros tarasconnais aimait bien mieux se plonger dans 89 II| table, terribles yeux d’aimant noir qui font frétiller 90 III| joyeuse et claire :~ ~ ~ ~Aimes-tu, Marco la belle,~ ~La danse 91 III| comme Esaü son droit d’aînesse, pour un plat de lentilles 92 I| À voix basse, elle ajoutait : « À vous, Tartarin », 93 III| faisait la cour à Baïa… L’Akbar a raconté l’affaire l’autre 94 II| ses zouaves en ribote, ses alcazars bourrés d’officiers, et 95 I| Parfois cependant une fausse alerte. Un bruit de pas, des voix 96 II| qui le prince avait son algarade.~ ~ ~– Me voilà bien avancé… 97 II| traînant sous les arcades, cet Alger-là lui semblait insupportable 98 II| cigarettes. C’était le fameux Ali, le frère en question. En 99 II| leurs corps, des dames de l’Alkazar de Marseille, des cabotins, 100 I| violemment, de façon à ce qu’elle allât battre en dehors contre 101 III| razzia du prince s’en étaient allées depuis longtemps en papiers 102 I| pour bien me comprendre, allez-vous-en dans le Midi, et vous verrez. 103 III| et vos amis, quand vous alliez chasser les casquettes du 104 III| Le chameau flaire l’eau, allonge le cou, fait craquer ses 105 II| vivacité de ce grand œil noir allongé par le khol, un poignet 106 III| Le chameau se redressa, allongea ses grandes jambes à nœuds, 107 II| pauvre Sidi Tartri qui s’allongeait, il se ravisa.~ ~ ~– Au 108 II| Mustapha semblait s’être allongée depuis la veille : il faisait 109 I| groupes de cinq ou six, s’allongent tranquillement à l’ombre 110 III| nuit tomba. Le conducteur alluma ses lanternes… La diligence 111 III| triste, de sa bosse, de son allure d’oie bridée. Pour tout 112 II| vos retraites, dans les aloès et les cactus sauvages… 113 III| et de cordes, le chameau, alourdi par l’eau de mer, et le 114 III| violet où de grosses cailles alourdies par la chaleur sautaient 115 II| galettes, des voitures d’Alsaciens émigrants, des spahis en 116 II| lectures qui lui permirent, en amalgamant la rhétorique apache des 117 II| encore, si la Providence des amants n’était venue à son aide 118 I| de démontrer à quelques amateurs le maniement du fusil à 119 III| homme se prit à pleurer amèrement.~ ~ ~ ~Or, tandis qu’il 120 I| grecs, suédois, tunisiens, américains… Les navires au ras du quai, 121 II| une ville de cent mille âmes une personne dont on ne 122 III| vous ai portés, vous et vos amis, quand vous alliez chasser 123 III| Monténégro, il douta de l’amitié, il douta de la gloire, 124 II| quoi qu’il fasse – d’une amoureuse odeur de pâtisserie et d’ 125 II| pluies torrentielles, s’amusent à vous jouer de ces tours-là… 126 I| un saucissot, quelques anchois, et commencent un déjeuner 127 III| autrefois, capitonnée à l’ancienne mode de drap gros bleu tout 128 III| qui reprend une à une ses anciennes positions du temps du Zouave. 129 III| caïds libertins et ivrognes, anciens brasseurs d’un général Yusuf 130 III| arrivé… le Zouave jeta l’ancre.~ ~ ~ ~Notre homme, qui 131 I| vieux palans, de vieilles ancres édentées, vieux cordages, 132 III| avait envoyé à son aide un ange libérateur, le garde-champêtre 133 II| une voix étranglée par l’angoisse. En même temps dans un taillis 134 II| pied à terre, le quai s’anima, changea d’aspect. Une bande 135 III| frôlées, pas de velours d’animaux rôdeurs, aboiements grêles 136 II| riche qui – voici quelques années déjà – vivait dans les hauts 137 II| oriental et s’endormit, comme Annibal à Capoue, dans les délices 138 I| grisé par le succès que l’annonce de son départ avait eu dans 139 I| la bouche, selon la mode antique.~ ~ ~ ~Puis, pour se faire 140 III| allongeant le cou d’un air anxieux.~ ~ ~ ~Alors, soulagé d’ 141 III| loi, qui rêvent de quinze août et de promotion sous les 142 II| amalgamant la rhétorique apache des Indiens de Gustave Aimard 143 III| notaire de village.~ ~ ~ ~En apercevant le matériel de guerre du 144 II| pâtisseries.~ ~ ~ ~Tartarin crut s’apercevoir qu’elles le regardaient 145 III| regarder par la portière s’il n’apercevrait pas dans les champs, au 146 II| appuyés, le Tarasconnais aperçoit une rangée de grosses mains 147 III| son tour, regarde, et… qu’aperçoit-il ?… Le chameau, monsieur, 148 I| Camargue en longs triangles, aperçoivent de loin les clochers de 149 I| dans l’Histoire elles nous apparaissent comme des villes énormes. 150 III| de poussière et de sueur, apparaître derrière le héros, et descendre 151 III| rire en l’écoutant.~ ~ ~ ~L’apparition de Tartarin, hâve, maigri, 152 III| peine la chéchia du héros apparut-elle dans l’ouverture de la portière, 153 II| entrant dans la ville, un appel formidable le réveilla.~ ~ ~– 154 III| enrouée, cassée, fêlée, appela le Tarasconnais par son 155 I| bleu, des mousses qui s’appelaient dans toutes les langues.~ ~ ~ ~ 156 I| Il lui semblait qu’il s’appelait Sinbad le Marin, et qu’il 157 I| une scène effroyable, l’appelant toqué, visionnaire, imprudent, 158 I| un certain grand chasseur appelé maître Gervais, dont le 159 II| avec une petite dame du cru appelée Baïa.~ ~ ~ ~Le Sidi Tart 160 III| est ce qu’en France vous appelez les chemins de fer algériens.~ ~ ~ ~ 161 I| du Rhône, sont diablement appétissants aussi… Oui, mais il y a 162 I| très geignard, plein d’appétits bourgeois et d’exigences 163 I| oreille encore pleine des applaudissements tarasconnais, grisé par 164 I| petit jardin. Des hommes apportaient des malles, des caisses, 165 I| d’habillement, quand on apportait le café et que, toutes les 166 III| bouffée d’air frais entra, apportant sur ses ailes, dans le parfum 167 I| surpris de la ville, en apprenant qu’il allait partir pour 168 I| presse, et voici ce qu’on apprend : la ménagerie Mitaine, 169 III| illusions, et maintenant il s’apprête à voguer vers Tarascon, 170 III| moines singuliers élèvent et apprivoisent des lions par centaines 171 I| la mode indienne… Les pas approchaient. Les voix devenaient distinctes… 172 II| rue était déserte, il s’approchait d’une de ces maisons, levait 173 I| vie le grand Tartarin s’approchant du piano d’un pas solennel, 174 I| ombre, prenant le vent, appuyant son oreille contre terre 175 III| loin, bien loin de cette Arabie en carton peint, de cet 176 II| embusqués dans un coin comme des araignées ; traversa la place du Théâtre, 177 I| cynégétique et le prenaient pour arbitre dans toutes leurs discussions.~ ~ ~ ~ 178 I| le baobab (arbre géant, arbor gigantea) tenait à l’aise 179 III| spectacle l’attendait… Sous les arceaux du petit cloître, au milieu 180 II| connu comme nous cette tête ardente, cette audace, ce besoin 181 I| les neiges, les soleils ardents, les scorpions, les pluies 182 II| pipes ! fit Tartarin plein d’ardeur.~ ~ ~– Non !… non !… Laissez-moi 183 III| qu’une chemisette de gaze argentée et un grand pantalon rose 184 I| quelques jolies filles d’Arles venues en croupe de leur 185 II| chercher l’animal.~ ~ ~ ~Il s’arma donc à la hâte, roula sur 186 I| de Tartarin de Tarascon s’armant de pied en cap pour aller 187 I| on siffle les chiens, on arme les fusils, et on se met 188 II| tunique à collet jaune, et armé d’une longue canne de compagnon, 189 II| regardant d’un œil effaré l’armement considérable du guerrier 190 III| et les deux grands nègres armés de gourdins qui le promenaient 191 II| capitaine !… vite, vite, armez vos hommes.~ ~ ~– ! pourquoi 192 II| peu lourd et très chargé d’armures, l’opération fut assez longue…~ ~ ~ ~ 193 I| bourrée de sparadrap, d’arnica, de camphre, de vinaigre 194 III| élançant sur le lion, il lui arracha l’immonde sébile d’entre 195 I| dans les salons. On se l’arrachait, on se le disputait, on 196 I| du bout ferré de sa canne arrachant des étincelles aux pavés… 197 I| l’affaire ne put pas s’arranger. Dans la ville, on en parla 198 II| Machine, stop ! » Un grand arrêt, une secousse, et plus rien… 199 II| Barbassou, fit Tartarin en arrêtant sa mule.~ ~ ~ ~Au lieu de 200 III| un seul relais fixe. On arrête au caprice du conducteur, 201 I| expédition de Tartarin avait arrêté tout…~ ~ ~ ~Il fallait voir 202 II| musiciens de la ligne s’arrêtèrent, et la polka d’Offenbach 203 III| palmes, et vendent leurs arrêts, comme Esaü son droit d’ 204 II| VI~ ~ Arrivée de la femelle. – Terrible 205 II| devant une forte salade russe arrosée d’un joli vin de Crescia, 206 III| africain, ce fut un feu d’artifice épouvantable de cervelle 207 I| la Perse, la Turquie d’Asie, enfin le Haut Commerce.~ ~ ~ ~ 208 II| route, au risque de tomber asphyxié sous le poids de l’atmosphère, 209 III| formidable panique qui ait jamais assailli l’âme d’un dompteur d’hydres.~ ~ ~– 210 II| avait affaire, et que l’assassin ne demandait qu’à payer 211 I| Mitaine et l’avait prise d’assaut.~ ~ ~ ~Aussi la grosse Mme 212 III| une moitié de croustade… asseyez-vous là, et sans rancune !…~ ~ ~ 213 I| contre l’infidèle qui l’assiège, le tigre chinois s’équipant 214 II| surtout, celle qui était assise en face de lui, avait planté 215 I| odeur de la résine, le bruit assourdissant des charpentiers doublant 216 II| homme avec un peu moins d’assurance.~ ~ ~ ~Le cabaretier éclata 217 III| de mon plein gré, je vous assure… Une fois que le chemin 218 I| des longues marches, il s’astreignit à faire chaque matin son 219 I| Qu’est-ce que c’était qu’Athènes ? Tout au plus une sous-préfecture 220 II| asphyxié sous le poids de l’atmosphère, de la tente-abri et de 221 III| bagages, l’un fut pris d’atroces coliques pour avoir mangé 222 II| un petit chevreau qu’ils attachaient à quelques pas devant eux 223 I| le malheureux blanc est attaché.~ ~ ~ ~C’était l’ours gris 224 I| ils ! c’était tout ce qui attaque, tout ce qui combat, tout 225 III| marine quelques guitares attardées… Le muezzin de Tarascon 226 I| chasseurs de casquettes attardés chez Costecalde purent voir 227 I| mais on n’a pas encore pu l’atteindre.~ ~ ~ ~À l’heure qu’il est 228 II| sentant déjà les premières atteintes de son mal.~ ~ ~ ~Puis, 229 III| gênante.~ ~ ~ ~On détela, on attela, la diligence partit… Le 230 I| portefaix avec leurs bogheys attelés de petits chevaux corses.~ ~ ~ ~ 231 I| regarda autour de lui d’un œil attendri ce joli cabinet, bien clos, 232 II| dos :~ ~ ~– Misérable !… attends-moi !… hurla le Tarasconnais ; 233 I| pas, des voix étouffées… « Attention ! » se disait Tartarin, 234 I| force de précautions et d’attentions délicates, apaiser la fureur 235 III| canaille. Le pauvre homme, atterré, se laissa choir sur un 236 I| hissés sur de belles mules attifées de rubans, de flots, de 237 II| insinuations de Barbassou l’avaient attristé, puis ces jurons du cru, 238 II| ne semblait pas les avoir attristées. On les entendait rire et 239 III| empêché de voir, la foule attroupée autour du pauvre lion aveugle 240 I| grand jour.~ ~ ~ ~Dès l’aube, tout Tarascon était sur 241 III| et de vignes… Puis, des auberges tous les dix pas, des relais 242 I| sans méfiance, sans même aucune idée de danger, eurent un 243 I| aventures ne servait qu’à l’augmenter. La vue de toutes ses armes 244 II| barbaresque, où, trois cents ans auparavant, un galérien espagnol nommé 245 I| guerre, tout cela n’est rien auprès de Tartarin de Tarascon 246 III| cela parlant un langage auquel Dieu le Père ne comprendrait 247 II| Laissez-moi y aller seul. Je les aurai à meilleur compte…~ ~ « 248 I| ces écriteaux, jamais je n’aurais osé entrer.~ ~ ~ ~Au milieu 249 II| superbe comme elle était, auréolant cette belle tête tarasconnaise. 250 III| Eh quoi ! princeAuriez-vous l’intention de chasser, 251 II| commençait par :~ ~ ~« Comme l’autruche dans les sables… » ~ ~ ~ 252 II| Imbécile, va !… Je te l’avais bien dit !… Ah ! tu as voulu 253 II| Et dès qu’il eut avalé son dernier morceau, il 254 II| largeur, le brave homme n’avançait qu’avec la plus grande précaution, 255 II| algarade.~ ~ ~– Me voilà bien avancé… fit le militaire en ricanant ; 256 I| Garcio-Camus avait en outre cet avantage qu’on y recevait quelquefois 257 III| Bédouins, des soudards, des aventuriers de tous les pays, des colons 258 III| portes de la ville, sur l’avenue bruyante de Mustapha, au 259 I| peut-être le candide héros, aveuglé par un nouveau mirage, se 260 II| des héros, des heures d’aveuglement, de trouble, de défaillance. 261 III| jambes…~ ~ ~ ~Il fallut aviser… La caravane fit halte, 262 III| des villes, processive et avocassière. Il connut la judiciaire 263 II| jusqu’à un petit champ d’avoine… De l’herbe foulée, une 264 I| est qu’il faut bien vous l’avouer, il y avait dans notre héros 265 III| enfants qu’on égorge ; vous avouerez qu’il y avait de quoi être 266 I| leur galant, le ruban d’azur autour de la tête, sur de 267 II| narghilé, le turban, les babouches, toute la défroque musulmane 268 I| des charrettes à grandes bâches, des vignerons hissés sur 269 III| dents, humilié, vaincu, bafoué, servant de risée à toute 270 III| voulut… et la France fut bafouée.~ ~ ~ ~ 271 III| sens… que je vais faire bafouer la France… »~ ~ ~Va te promener ! 272 II| grassouillets chargés de bagues, rose, fine, et sous son 273 II| moment de réflexion : « Bah ! » se dit-il, « ce sont 274 I| sans s’arrêter devant la baignoire du phoque, regarda d’un 275 I| souverain mépris en leur bâillant au nez à tous, le lion eut 276 II| pied de grue devant les bains maures, attendant l’heure 277 I| bousculade, Tartarin croise la baïonnette, Costecalde court fermer 278 I| berge comme des rangées de baïonnettes. Au-dessous les naïades, 279 I| avant que la gloire l’eût baisé au front et coiffé du laurier 280 II| abattit. Il se tut… Cela se baissait, flairait la terre, bondissait, 281 III| crut à un coup de main, fit baisser le pont-levis, battre la 282 III| lanterne en fer découpé se balançait au plafond, brodant les 283 I| femmes et d’enfants avec des balayettes et des paniers à glanes… 284 III| milieu des gros sous et des balayures.~ ~ ~ ~À ce moment, un homme 285 II| suivant de tout son corps le balin-balan de la tête, le brave homme 286 I| pan ! le sifflement d’une balle explosive, pfft ! pfft ! 287 II| droite à gauche, comme un ballon dans l’air…~ ~ ~ ~Cet étrange 288 III| le petit marché, plein de bananes et de pastèques, accompagné 289 I| désert, le pirate malais, le bandit des Abruzzes… Ils, enfin, 290 III| conducteur, son piston en bandoulière, sa casquette brodée sur 291 I| en vain s’entourait-il de baobabs et autres végétations africaines ; 292 II| faire comprendre de ces barbares, les haranguait en français, 293 I| chemise, en serre-tête, barbouillé de bon savon blanc, brandissant 294 II| tabacs d’Orient qui vous barbouillent les idées.~ ~ ~ ~Là-dessus 295 II| Une foule fiévreuse et bariolée s’y bouscule, autour des 296 III| entassent les bagages dans les barques.~ ~ ~ ~Tartarin de Tarascon, 297 I| attitude et la solidité des barreaux, se rapprochèrent de leur 298 I| marines du temps de Jean Bart et de Duguay-Trouin. Des 299 II| roulements de tambours de basque, et des petits rires de 300 II| font tunnel. Des portes basses, des fenêtres toutes petites, 301 I| à glanes… Plus loin, le bassin de carénage, les grands 302 II| Marseille, au milieu des bastides et des bastidons.~ ~ ~ ~ 303 II| milieu des bastides et des bastidons.~ ~ ~ ~La physionomie bourgeoise 304 I| jurons, chants, sifflets de bateaux à vapeur, les tambours et 305 I| cave au grenier, tout le bâtiment avait l’air héroïque, même 306 III| oui ou pour un non font bâtonner les gens sur la plante des 307 II| les vagues, dans l’ombre, battaient la rive avec un bruit de 308 II| avaient entendu râler à chaque battement de l’hélice, demander du 309 II| de vous dire avec quels battements de cœur le Tarasconnais 310 III| ont le diable au corps, se battent, se mordent, dansent en 311 I| faire tous les dimanches une battue à la casquette et le reste 312 I| d’alors organisaient des battues contre elle. Il y a beau 313 II| languissait quelquefois, et le bavard Tarasconnais avait tout 314 II| farouche qui vend des pipes au bazar d’Orléans…~ ~ ~ ~Ici un 315 I| navires au ras du quai, les beauprés arrivant sur la berge comme 316 II| gonflée de lapins et de bécasses.~ ~ ~– Comment ça ! votre 317 III| avec sa longue tête de bédouin et sa bosse qui, devenue 318 III| vermine, des nègres, des Bédouins, des soudards, des aventuriers 319 II| très ferme, et de son plus bel accent tarasconnais.~ ~ ~ ~ 320 II| voyant que rien ne venait, il bêla plus fort : « !… !… » 321 II| imitations, et se mit à bêler d’une voix chevrotante : « 322 III| côté de Jonquières ou de Bellegarde !… Je ne vous ai pas remis 323 I| brandissaient leurs longues cannes belliqueusement, et, dans la chambre à côté, 324 II| cédrats et les pastèques, bercé au bruit de ses grands étriers 325 I| homme entrait faire son bésigue avec le commandant.~ ~ ~ ~ 326 I| on ne connaît guère que Bésuquet, le pharmacien, qui leur 327 III| moutons entiers, ruisselant de beurre, des boucheries en plein 328 I| montrant du coin de l’œil les biceps gigantesques qui roulaient 329 II| trois quarts assoupi par le bien-être et la chaleur.~ ~ ~ ~Tout 330 II| des chaises buvant de la bière avec des échaudés, des dames, 331 I| carrée de Nîmes – un petit bijou d’étagère – qui vous semblera 332 II| la porte, des queues de billard peintes sur les murs et 333 I| jusqu’à la chasse au tigre birman, ces messieurs en avaient 334 I| foi,~ ~Tu vois mon effroi (bis),~ ~Grâce pour toi-même~ ~ 335 II| nuit devenait fraîche, la bise de mer piquait.~ ~ ~« Si 336 II| singulier du joueur, trouble, en biseau, devenu louche à force de 337 III| vieille odeur de diligence, bizarrement composée de mille odeurs, 338 II| de commode sous le jour blafard et triste qui tombait des 339 II| Les femmes, bouffies et blafardes, se tiennent toutes raides 340 I| un flacon de rhum, une blague turque les Voyages du capitaine 341 II| se dit-il, « ce sont des blagueurs… Ils n’ont rien tué du tout… » 342 I| allaient laver dans l’eau blanchâtre des fontaines.~ ~ ~ ~Partout, 343 II| les autres. Un étalage de blanchisseuse sur le coteau de Meudon. 344 II| son grand flot de laine bleue qui se hérisse dans la brume 345 III| vacances, des paysans en blouse brodée, tous frais rasés 346 I| caisse pleine de son où le boa digérait son poulet cru, 347 I| du Château avec un tas de boas, de phoques, de crocodiles 348 I| sous le reflet vert des bocaux de la devanture, essayant 349 I| de portefaix avec leurs bogheys attelés de petits chevaux 350 III| tripote au fond des cafés, la bohème des gens de loi, les dossiers 351 III| le Zouave, avec son dos bombé, qui flotte comme une gourde, 352 II| Pourceaugnac, rosa, la rose, bonus, bona, bonum, tout ce qu’il savait… 353 I| même caractère de férocité bonasse qui régnait dans toute la 354 I| jaguar, et se préparait à bondir en poussant son cri de guerre… 355 III| Enfin ! » cria-t-il en bondissant, la crosse à l’épaulePan !… 356 II| fait. Puis tout de suite un bondissement en arrière, et le coutelas 357 I| loin, un petit écriteau bonhomme sur lequel on lisait :~ ~ ~ ~ 358 III| est-ce que c’est donc que ce bonhomme-là ?~ ~ ~– Comment ! vous ne 359 II| Ô prince, que de bontés !~ ~ ~ ~Et le Tarasconnais 360 II| rosa, la rose, bonus, bona, bonum, tout ce qu’il savaitPeine 361 II| Pourceaugnac, rosa, la rose, bonus, bona, bonum, tout ce qu’ 362 III| assit tout essoufflé sur une borne.~ ~ ~– Comment ! préïnce, 363 III| bien entretenue, avec ses bornes kilométriques, ses petits 364 III| ruisselant de beurre, des boucheries en plein air, où des nègres 365 II| soldats, des boutiques de bouchers, d’équarrisseurs…~ ~ ~« 366 III| verres, des détonations de bouchons de champagne, et dominant 367 II| avec la ferme intention de boucler ses malles et de partir 368 I| algérien. Large pantalon bouffant en toile blanche, petite 369 III| la portière s’ouvrit. Une bouffée d’air frais entra, apportant 370 II| de velours. Les femmes, bouffies et blafardes, se tiennent 371 I| et le tueur de lions ne bougeait pas… Après tout, peut-être 372 I| piano de Nîmes entre deux bougies de Tarascon. Ces parades 373 II| jambes. Pour l’achever, les bougonnements de Tartarin-Sancho, qui 374 III| route, où les Arabes feront bouillir leur couscous avec les débris 375 I| tablettes pour faire du bouillon, une tente-abri d’un nouveau 376 II| et de première force à la bouillotte. Quatre ou cinq fois par 377 I| des étincelles aux pavés… Boulevards, grandes rues ou ruelles, 378 II| aimable personne un peu boulotte, friande à point, et ronde 379 II| ! pourquoi faire, boun Diou ? ~ ~– Mais vous ne 380 I| temps de sa splendeur ? Une bourgade… Qu’est-ce que c’était qu’ 381 II| bastidons.~ ~ ~ ~La physionomie bourgeoise et potagère de ce paysage 382 II| asseoir près de la fontaine et bourra une pipe avec le tabac de 383 I| kriss malais ; en vain se bourrait-il de lectures romanesques, 384 II| dans la brume de mer et la bourrasque… Quatrième position. Six 385 I| petite pharmacie portative bourrée de sparadrap, d’arnica, 386 II| en ribote, ses alcazars bourrés d’officiers, et son éternel 387 II| tout confus, tendit sa bourse à l’obligeant Monténégrin, 388 I| cette foule se pressait, se bousculait devant la porte de Tartarin, 389 II| fiévreuse et bariolée s’y bouscule, autour des longs tapis 390 II| Tarasconnais sauta de son lit et, boutonnant à la hâte son vaste caleçon 391 I| commandant, grave, ganté de noir, boutonné jusqu’aux oreilles.~ ~ ~« 392 I| petite veste collante à boutons de métal, deux pieds de 393 III| chèvres, et me brisent mes brancards à coups de piedsAïe !… 394 I| d’effroi, les vieillards brandissaient leurs longues cannes belliqueusement, 395 I| un livre, de l’autre il brandissait une énorme pipe à couvercle 396 I| clairons de la retraite.~ ~ ~ ~Branle-bas de combat ! comme disent 397 III| Valentin, MM. les officiers braquent la longue-vue, et viennent, 398 III| libertins et ivrognes, anciens brasseurs d’un général Yusuf quelconque, 399 III| pensif, le bras passé dans la brassière, avec ses carabines entre 400 I| par le punch aux œufs, les bravos, les lumières ; grisé par 401 II| et troublantes comme les breuvages de Circé.~ ~ ~ ~Le soir, 402 II| au fond, le nez dans son bréviaire, un vicaire d’Alger à grande 403 I| jaunes, ou bien un grand brick marseillais démarrant au 404 III| bosse, de son allure d’oie bridée. Pour tout dire, il le prit 405 III| le sergent La Ramée ou le brigadier Pitou… Curieux spectacle 406 II| forbansyeux blancs et dents brillantes – fument de longues pipes, 407 I| ail, un peu de thym, un brin de laurier. – Le régime 408 III| comme des chèvres, et me brisent mes brancards à coups de 409 III| se balançait au plafond, brodant les murs blancs d’ombres 410 III| garniture de feuilles de chênes brodées au fil d’argent, qui donnait 411 II| commerçants inoffensifs, des brodeurs, des marchands d’épices, 412 III| geste, releva Tartarin, le brossa, le secoua, et l’assit tout 413 I| Tout y était rangé, soigné, brossé, étiqueté comme dans une 414 III| comme on me traite ! Jamais brossée, jamais lavée. On me plaint 415 II| monténégrin, les pirates, tout se brouillait et roulait dans sa tête… 416 I| réverbère, clignotant dans le brouillard du Rhône…~ ~ ~ ~Superbe 417 I| fraîcheurs nocturnes, aux brouillards, à la rosée, il descendait 418 II| allait falloir en découdre, brr !… un froid mortel le saisit, 419 III| soleil cuit, la poussière brûle. Fouette toujours ! On accroche, 420 I| porte de fer. Il l’ouvrait brusquement, violemment, de façon à 421 III| pour vous arracher à la brutalité de ces rustres… Qu’est-ce 422 III| de la ville, sur l’avenue bruyante de Mustapha, au milieu des 423 III| les vitres dépolies par la buée, Tartarin de Tarascon entrevit 424 II| Mauresque… Au bruit de ses buffleteries, elle se retourna, mit un 425 III| frrt ! frrt ! » à chaque buisson. Puis, tous les soirs avant 426 III| de l’herbe brûlée, des buissons chauves, des maquis de cactus 427 II| salle, quelques épaves de Bullier ou du Casino, vierges folles 428 III| de Milianah, le chef du bureau arabe, qui se promenait 429 III| soleil dans les cours des bureaux arabes, il fut établi que 430 III| féerique et de naïvement burlesque, comme une page de l’Ancien 431 II| retrouver promptement.~ ~ ~ ~On but sec et longtemps. On trinqua « 432 I| Provence pas plus hautes que la butte Montmartre et qui vous paraîtront 433 II| messieurs sur des chaises buvant de la bière avec des échaudés, 434 I| Veux-tu venir au pays des cabanes ?~ ~ ~ ~Celle du receveur 435 II| devant leurs portes, des cabarets pleins de soldats, des boutiques 436 II| Alkazar de Marseille, des cabotins, un riche musulman qui revenait 437 II| se renversa en arrière, cacha sa tête dans ses mains, 438 III| poids, le héros sortit de sa cachette et rentra dans la ville 439 III| fuyant la faim, et semant des cadavres le long de la route. De 440 III| trois cheveux jaunes de Cadet-Roussel qui se hérissaient sur le 441 III| justice sans conscience de cadis à grosses lunettes, tartufes 442 II| à la veillée, chez les cafetiers algériens de la ville haute, 443 III| de couscous au sucre. Des caïds libertins et ivrognes, anciens 444 I| relations de Mungo-Park, de Caillé, du docteur Livingstone, 445 III| tout violet où de grosses cailles alourdies par la chaleur 446 III| hyènes viennent flairer mes caissons, et les maraudeurs qui craignent 447 III| caisses ; et là, fier et bien calé, saluant d’un geste noble 448 I| exotiques, des gommiers, des calebassiers, des cotonniers, des cocotiers, 449 II| boutonnant à la hâte son vaste caleçon de flanelle :~ ~ ~– Qu’est-ce 450 II| brise tiède, Sidi Tartri à califourchon sur sa mule revenait tout 451 II| avait l’œil futé, le geste câlin et un accent vaguement italien 452 III| La vue du képi municipal calma subitement la colère des 453 I| pattes de devant… Tous deux calmes et se regardant.~ ~ ~ ~Chose 454 II| messieurs.~ ~ ~– Et autrement, camarade, bonne chasse ?~ ~ ~– Pas 455 II| chez lui, il rejoignait ses camarades à grandes enjambées…~ ~ ~ ~ 456 III| jamais lavée. On me plaint le cambouis de mes essieux… Au lieu 457 I| sables du désert comme feu Cambyse, et l’autre Tartarin ne 458 I| ils s’en vont en pleine campagne, à deux ou trois lieues 459 I| sparadrap, d’arnica, de camphre, de vinaigre des quatre-voleurs.~ ~ ~ ~ 460 III| route ivre-mort d’eau-de-vie camphrée. Le troisième, celui qui 461 III| premier avec un joli geste canaille. Le pauvre homme, atterré, 462 I| feuilles de route, et quand les canards sauvages, descendant vers 463 I| Après tout, peut-être le candide héros, aveuglé par un nouveau 464 I| virent déboucher sur la Canebière un Teur, oh mais un Teur !… 465 I| housse verte, et les mouches cantharides séchaient dessus le ventre 466 II| lointaines réminiscences du Cantique des cantiques, de composer 467 II| réminiscences du Cantique des cantiques, de composer la lettre la 468 III| avec des képis, depuis le cantonnier jusqu’au receveur de l’enregistrement. 469 I| Tarascon s’armant de pied en cap pour aller au cercle, à 470 III| vieille diligence d’autrefois, capitonnée à l’ancienne mode de drap 471 II| endormit, comme Annibal à Capoue, dans les délices d’Alger-la-Blanche.~ ~ ~ ~ 472 III| relais fixe. On arrête au caprice du conducteur, tantôt dans 473 II| quand le Zouave commence à caracoler sur les lames : je vous 474 I| couteaux-poignards, kriss malais, flèches caraïbes, flèches de silex, coups-de-poing, 475 III| étoile, dans une cour de caravansérail ouverte à tous les vents. 476 III| les débris de ma vieille carcasse…~ ~ ~– Blidah ! Blidah ! 477 I| Plus loin, le bassin de carénage, les grands vaisseaux couchés 478 III| ingénument, il ajouta, en caressant la bosse du dromadaire :~ ~ ~– 479 II| savait où se fourrer. La caresse muette de ces beaux yeux 480 I| venir de Marseille toute une cargaison de conserves alimentaires, 481 II| douzaines, des grosses, des cargaisons de pipes…~ ~ ~« Qu’est-ce 482 II| lion avec des chiens et des carnassières était si patriarcale, que 483 I| On s’inscrivait sur son carnet pour une peau comme pour 484 I| olivier, tirent de leurs carniers un bon morceau de bœuf en 485 III| Teurs. Il n’y a que des carotteursVive Tarascon !… » ~ ~Et 486 I| de plomb, draps, sucres, caroubes, colzas, réglisses, cannes 487 III| de jasmins, de thuyas, de caroubiers, d’oliviers sauvages, entre 488 II| Savez-vous où il était ?… Dans un carré d’artichauts, entre un plant 489 I| gigantesques, vous verrez la Maison carrée de Nîmes – un petit bijou 490 II| sur ses projets, il tourna carrément à droite, enfila jusqu’au 491 I| était pour Tartarin. Sa carrure, sa démarche, son air, un 492 II| de fixer toujours la même carte.~ ~ ~ ~Plus loin, ce sont 493 II| manger, chanter, jouer aux cartes. La société était aussi 494 III| loin de cette Arabie en carton peint, de cet Orient ridicule, 495 I| jaunissent dans les plus vieux cartons, on les retrouve à Tarascon 496 I| ceinture, sur le ventre une cartouchière, sur la hanche un revolver 497 III| militaire. Dans le premier cas l’affaire regardait le tribunal 498 III| forte odeur d’absinthe et de caserne, Abraham et Zouzou mêlés, 499 II| sonnaient la diane, dans les casernes de Mustapha… Le tueur de 500 II| épaves de Bullier ou du Casino, vierges folles suivant 501 II| maintenant au vulgaire état de casque à mèche et s’enfonçant jusqu’ 502 II| chasse à gros manche lui cassait la poitrine, le cuir de 503 III| de vieille fée, enrouée, cassée, fêlée, appela le Tarasconnais 504 III| tablette de pemmican dans une casserole perfectionnée à triple fond, 505 III| sonnait comme une paire de castagnettes… Qu’est-ce que vous voulez ! 506 I| couteaux corses, couteaux catalans, couteaux-revolvers, couteaux-poignards, 507 III| de Gessler.~ ~ ~ ~Ainsi causant et philosophant, la caravane 508 I| coquin de sort !…~ ~ ~De la cave au grenier, tout le bâtiment 509 II| sparterie que gonflaient les cédrats et les pastèques, bercé 510 III| lampes-modérateur, des coffres de cèdre pleins de sequins turcs, 511 I| n’avait pas le corps du célèbre hidalgo, ce corps osseux 512 II| en ouvrant les yeux, fut celle-ci : « Je suis dans le pays 513 II| interprète, au besoin même celles d’intendant, et tout cela 514 II| envahi de tous côtés par une centaine de forbans, noirs, jaunes, 515 III| apprivoisent des lions par centaines et les envoient de là dans 516 I| qu’en racontant pour la centième fois la descente des Tartares, 517 II| sauvage du monsieur et ferait certainement très grand plaisir à la 518 II| tous les échos de Mustapha. Certes il aurait mieux valu pour 519 III| et qu’il eut acquis la certitude que le prince et le magot 520 II| Aussitôt les chants, les rires cessaient. On n’entendait plus derrière 521 II| Tartarin-Sancho, qui ne cessait de geindre et de pester :~ ~ ~« 522 | ceux 523 I| fusil sans fermer les yeux, ceux-là surtout étaient impitoyables. 524 I| vous donner encore plus la chair de poule… Ce qui rassurait 525 III| Baïa à son frère, loué une chaise de poste, fait cinquante 526 III| vient-il de sauter dans la chaloupe du capitaine, qu’une bête 527 I| casquettes, tous debout et se chamaillant. C’était Tartarin de Tarascon 528 III| Tartarin, en le voyant, change de couleur et feint de ne 529 II| terre, le quai s’anima, changea d’aspect. Une bande de sauvages, 530 I| n’ont jamais envie d’en changer. On se les lègue dans les 531 I| personne n’me verrait.~ ~ ~ ~(Chansonnette comique.)~ ~ ~ ~Et ainsi 532 II| avec délices. Tant que le chant durait, elle restait là, 533 III| redescendue au bruit des verres, chanta la fin de Marco la Belle, 534 III| si bonne humeur, et qui chantiez si bien chacun la vôtre, 535 I| capitaine en redingote et chapeau de soie, commandant la manœuvre 536 III| Tout Tarascon était là, chapeaux en l’air, et sympathique. 537 I| chasse. Il y a même des chapeliers qui vendent des casquettes 538 II| sa pharmacie, et, dans un charabia fantastique, lui jetant 539 I| complexion singulière : on le chargeait toujours, il ne partait 540 I| tamis de peau d’âne, et le chargeant sur des charrettes qui s’ 541 I| Ou :~ ~ ~ ~Armes chargées, méfiez-vous !~ ~ ~ ~Sans 542 III| procès-verbal de l’affaire, fit charger sur le chameau ce qui restait 543 III| avec des légumes… C’était charmant, mais cela ne sentait pas 544 III| d’Orléansville… Mais, si charmante et variée que fut la compagnie, 545 I| bruit assourdissant des charpentiers doublant la coque des navires 546 II| Algériens et fréter une charrette pour aller chercher l’animal.~ ~ ~ ~ 547 III| Dieu sait les gens que je charrie ! un tas de mécréants venus 548 II| sur un as l’argent d’une charrue ou d’un couple de bœufs… 549 III| plus en Algérie… mon ami Chassaing vient de tuer le dernier.~ ~ ~ ~ 550 III| je le connais… Nous avons chassé plus de vingt fois ensemble.~ ~ ~ ~ 551 III| monsieur sourit.~ ~ ~– Vous chassez donc la panthère aussi, 552 III| Midi. Le Zouave chauffe, on va partir. Là-haut, 553 I| intrépides voyageurs, avant de chausser leurs sandales pour les 554 III| désert, le chameau classique, chauve, l’air triste, avec sa longue 555 III| herbe brûlée, des buissons chauves, des maquis de cactus et 556 III| France vous appelez les chemins de fer algériens.~ ~ ~ ~ 557 III| ni corselet, rien qu’une chemisette de gaze argentée et un grand 558 III| garniture de feuilles de chênes brodées au fil d’argent, 559 III| lion. Ceci fait, le héros chercha son poste.~ ~ ~ ~Cent pas 560 III| découvrir un, dont des Mozabites cherchaient à se défaire. C’était le 561 II| que l’infortuné Tartarin cherchait sa dame algérienne, et très 562 II| vraisemblablement il la chercherait encore, si la Providence 563 II| ILS qu’il avait si souvent cherchés la nuit dans les rues de 564 III| illustre ami. Si maigre et si chétif qu’il vous paraisse, le 565 I| son air, un air de bon cheval de trompette qui ne craignait 566 I| Quichotte, les mêmes élans chevaleresques, le même idéal héroïque, 567 I| allait au cercle~ ~ ~ ~Le chevalier du Temple se disposant à 568 I| formidable récit de chasseurs de chevelures, il faisait, en avançant 569 I| des bracelets de fer aux chevilles, une cravache dans une main, 570 III| de petits couteaux, des chevreaux à une perche.~ ~ ~ ~Dans 571 III| dansent en courant comme des chèvres, et me brisent mes brancards 572 II| se mit à bêler d’une voix chevrotante : « ! !… » ~ ~D’abord 573 II| folles suivant l’armée, chicards fanés, débardeurs en déroute, 574 I| qui l’assiège, le tigre chinois s’équipant pour la bataille, 575 II| préparait – sous le bâton de la chiourme algérienne – un sublime 576 I| devant sa porte chantaient en chœur :~ ~ ~ ~Lou fùsioù de mestre 577 III| Et des fanfares, des chœurs d’orphéons éclatèrent… Tartarin 578 III| homme, atterré, se laissa choir sur un tambour. Sa Mauresque 579 I| d’une aile, les romances chômaient. Dans la pharmacie Bézuquet, 580 I| Tarascon qu’on entend de ces choses-là !~ ~ ~ ~Et pourtant, en 581 II| artichauts, entre un plant de choux-fleurs et un plant de betteraves.~ ~ ~ ~ 582 III| en pièces, si le Dieu des chrétiens n’avait envoyé à son aide 583 III| des lions ; et, comme le Christ à Gethsémani, le grand homme 584 II| la muraille que de petits chuchotements vagues, comme dans une volière 585 II| masque comme pour dire « chut ! » et vivement, de l’autre 586 III| des sacs d’épices et des cigares en gros tas ; de grands 587 I| Socrate au moment de boire la ciguë, l’intrépide Tarasconnais 588 II| faire leurs dévotions au cimetière d’Abd-el-Kader ; mais cette 589 | cinquante 590 II| et sonde la mer… Enfin, cinquième et dernière position, au 591 II| troublantes comme les breuvages de Circé.~ ~ ~ ~Le soir, le prince 592 II| foyer, transformé pour la circonstance en salon de jeu… Une foule 593 II| les langues latines, et citant à tout propos Tacite, Horace 594 II| traversait sans émotion cette cité formidable, ce serait mentir. 595 III| bien que l’administration civile a été obligée de coiffer 596 III| sauvage et pourri que nous civilisons, en lui donnant nos vices… 597 I| Afrique ; pourtant, quand la clameur publique devint trop forte, 598 I| tous ces bruits, toutes ces clameurs, les roulait, les secouait, 599 III| beaucoup. Les dents lui claquaient, le pauvre homme ! Et sur 600 III| quand le postillon faisait claquer son fouet sur l’air de : 601 III| dans un wagon de troisième classe, filant bon train sur Tarascon… 602 III| chameau du désert, le chameau classique, chauve, l’air triste, avec 603 I| front, souriait aux dames, clignait de l’œil aux hommes et, 604 II| causer entre eux, avec des clignements d’yeux et de petits rires, 605 I| Shanghaï, sur les mœurs, le climat, l’opium, le Haut Commerce.~ ~ ~ ~ 606 I| puisque lui, ce héros… En un clin d’œil, tout le devant des 607 III| le héros, et descendre à cloche-pied l’escalier de la gare. Tarascon 608 I| aperçoivent de loin les clochers de la ville, celui qui est 609 I| Avignon, pas un chat. Portes closes, fenêtres éteintes. Tout 610 II| D’abord la surprise le cloua sur place. Mais quand il 611 I| vendeuses de moules et de clovisses accroupies et piaillant 612 III| la hauteur de curiosités cochinchinoises… Une fois tout payé, il 613 I| Tartarin savait à fond le code du chasseur, qu’il avait 614 III| des lampes-modérateur, des coffres de cèdre pleins de sequins 615 I| Au milieu de cette cohue, les chasseurs de casquettes 616 I| l’eût baisé au front et coiffé du laurier séculaire, maintenant 617 III| civile a été obligée de coiffer tout son monde avec des 618 III| quelques explications :~ ~ ~« Coiffure indispensable pour voyager 619 II| en Altesse philosopheCoïncidence singulière ! Le prince avait 620 III| une gourde, et son grand col, dressé sur l’eau en éperon 621 III| l’un fut pris d’atroces coliques pour avoir mangé le sparadrap 622 I| À chaque nouveau colis, la foule frémissait. On 623 I| toile blanche, petite veste collante à boutons de métal, deux 624 I| qu’il s’était par fierté collé sur le visage, se détachait 625 III| Mazet bien honnêtement, des collégiens en vacances, des paysans 626 II| homme, vêtu d’une tunique à collet jaune, et armé d’une longue 627 II| déserte. En face, sur une colline, Alger-la-Blanche avec ses 628 I| Vous verrez ces petites collines de Provence pas plus hautes 629 I| bien tentantes, ces jolies collinettes tarasconnaises, toutes parfumées 630 III| longue-vue, et viennent, colonel en tête, par rang de grade, 631 III| expliquent notre organisation coloniale… En haut, disent-ils, il 632 I| draps, sucres, caroubes, colzas, réglisses, cannes à sucre. 633 I| la bataille, le guerrier comanche entrant sur le sentier de 634 I| y devaient faire ! quels combats ! quels déchirements !…~ ~ ~ 635 I| de l’Atlas, leur façon de combattre, leur vigueur phénoménale 636 III| Mais ce qui mit le comble à la joie populaire, ce 637 I| verrait.~ ~ ~ ~(Chansonnette comique.)~ ~ ~ ~Et ainsi de suite 638 III| à regarder les voyageurs comiquement secoués par les cahots, 639 III| minute d’hésitation que lui commandait sa dignité, le Tarasconnais 640 III| le sable comme une croix commémorative de la plus formidable panique 641 II| bâche qui les recouvrait, commencer enfin le pillage du navire, 642 II| propos Tacite, Horace et les Commentaires.~ ~ ~ ~De vieille race héréditaire, 643 I| peuple de douaniers, de commissionnaires, de portefaix avec leurs 644 III| pêle-mêle des narghilés et des commodes en acajou, des tapis de 645 III| le garde-champêtre de la commune d’Orléansville arrivant 646 II| petits ânes qui sont si communs en Algérie et qu’on désigne 647 III| mettent au chaud dans mes compartiments… Voilà la vie que je mène, 648 III| noisette, vieux, sec, ridé, compassé, une figure grosse comme 649 II| est devenu notre héroïque compatriote ?… On ose à peine se le 650 II| Monténégro libre… D’une complaisance infatigable, cet aimable 651 II| étant monté, l’omnibus fut complet. Il y avait au fond, le 652 I| diable de fusil était de complexion singulière : on le chargeait 653 III| parfums du vieil Orient se compliquent d’une forte odeur d’absinthe 654 I| cour à la muse provençale, composa dans la langue du cru une 655 III| de diligence, bizarrement composée de mille odeurs, hommes, 656 II| Cantique des cantiques, de composer la lettre la plus orientale 657 III| langage auquel Dieu le Père ne comprendrait rien… Et puis vous voyez 658 II| cabaretier, de plus, fort bon comptable. Quand il vit à qui il avait 659 III| dépouille.) Quant au chameau, il comptait s’en servir pour regagner 660 III| expédition désastreuse, il avait compté rentrer chez lui incognito. 661 III| troublait la cervelle, sans compter qu’avec son bon air patriarcal 662 I| songeait debout devant le comptoir… Un lion de l’Atlas, là, 663 I| direction d’un de leurs comptoirs là-bas. Ça, par exemple, 664 II| toute la tribu piaille, se concerte, compte sur ses doigts et 665 II| à voix basse comme pour concerter de mauvais coups.~ ~ ~ ~ 666 II| seulement, après de longs conciliabules, un vieux patriarche à barbe 667 I| Sa supériorité sur ses concitoyens consistait en ceci : Tartarin 668 III| ceci, fit-il en matière de conclusion, c’est que, n’en déplaise 669 II| brave garçon, qui va vous conduire à terre, et même jusqu’à 670 III| leur faute, le lion qu’ils conduisent les dévorerait immédiatement.~ ~ ~ ~ 671 II| sans dire un seul mot, conduisit ces messieurs à travers 672 I| pharmacien Bézuquet lui confectionna une petite pharmacie portative 673 I| corses.~ ~ ~ ~Des magasins de confections bizarres, des baraques enfumées 674 III| votre lettre reçue, j’ai confié Baïa à son frère, loué une 675 II| mots au prince pour lui confier Baïa, le temps de glisser 676 I| roulait, les secouait, les confondait avec sa propre voix et en 677 II| la même… Mettons que j’ai confonduSeulement, voyez-vous, 678 II| sens. À droite, la masse confuse et lourde d’une montagne, 679 III| des pieds. La justice sans conscience de cadis à grosses lunettes, 680 I| et lui donnait de mauvais conseils. Pour l’achever, Gustave 681 I| s’être bien fait prier, consentait à dire le grand duo de Robert 682 I| foire de Beaucaire, avait consenti à faire une halte de quelques 683 II| pression ! Oui, mais les conséquences… Une intrigue d’amour en 684 III| corps perdu, il nage de conserve vers le Zouave, avec son 685 II| un œil effaré l’armement considérable du guerrier de Tarascon.~ ~ ~– 686 I| lui fallait. Des affaires considérables, tout un monde de commis 687 I| supériorité sur ses concitoyens consistait en ceci : Tartarin de Tarascon 688 I| des romances. Ce qui se consomme de romances dans ce petit 689 I| quoi le faire mourir de consomption.~ ~ ~ ~En vain, pour agrandir 690 II| chose tenant le milieu entre Constantinople et Zanzibar… Il tombait 691 II| rasé à la pierre ponce, constellé d’ordres bizarres, il avait 692 III| lui tenant pied. Tartarin, consterné, se rencoigna, en fermant 693 III| projets de réforme et de constitution.~ ~ ~ ~Voilà ce que Tartarin 694 II| plus touchant.~ ~ ~ ~Au contact soyeux de la ceinture, le 695 I| dimanche à l’honneur de contempler le baobab de Tartarin, s’ 696 III| Afrique, le héros dut se contenter de cette bonne vieille odeur 697 I| une peau comme pour une contredanse.~ ~ ~ ~Tranquille et doux 698 III| autorité féroce et sans contrôle de bachagas fantastiques, 699 III| cherchant un hôtel à sa convenance, le pauvre homme ne pouvait 700 I| du 6 ou du 2 – selon les conventions.~ ~ ~ ~Celui qui met le 701 II| Tartarin un mot d’arabe, la conversation languissait quelquefois, 702 III| heure, c’est qu’ils ont la conviction que pour un sou, un seul 703 I| yeux flambèrent. D’un geste convulsif il jeta le fusil à aiguille 704 II| merci !… » Puis une dernière convulsion l’agita de tête en queue 705 II| tête de malade blême et convulsionnée…~ ~ ~ ~Ah ! si les Tarasconnais 706 I| les Voyages du capitaine Cook, les romans de Cooper, de 707 I| charpentiers doublant la coque des navires avec de grandes 708 I| piaillant à côté de leurs coquillages. Des matelots passant avec 709 III| scorpions, des chiens, des corbeaux ; et des mouches !… des 710 I| vieilles ancres édentées, vieux cordages, vieilles poulies, vieux 711 III| enfants riaient. Un vieux cordonnier juif criait du fond de sa 712 III| gravement dans leurs grands cordons de la Légion d’honneur, 713 III| chasse – sans parler de sa corpulence naturelle, Tartarin de Tarascon 714 II| fantastique. Omnibus, fiacres, corricolos, des fourgons du train, 715 I| venaientbien à propos pour corriger ce qu’il y avait d’un peu 716 I| de furets, de trompes, de cors de chasse. C’est superbe 717 II| près de lui, sur la jolie côte verte de Mustapha supérieur, 718 II| de blanchisseuse sur le coteau de Meudon. Par là-dessus 719 I| gommiers, des calebassiers, des cotonniers, des cocotiers, des manguiers, 720 II| ustensile par terre, et se coucha dessus, en jurant comme 721 I| petits garçonnets qu’on couche de bonne heure, éveillés 722 I| carénage, les grands vaisseaux couchés sur le flanc et qu’on flambait 723 II| par magie, il bondit de sa couchette, et se précipita sur le 724 I| au pas gymnastique, les coudes au corps et deux petits 725 III| tente rapetassée de mille couleurs, un greffier maure, avec 726 I| étalaient pêle-mêle de vieilles couleuvrines, de grosses lanternes dorées, 727 III| Il entra, suivit de longs couloirs tapissés de nattes, monta 728 I| gauche, Tartarin prenait un coup-de-poing à pointes de fer, à la main 729 II| langage dont il s’était rendu coupable à la pharmacie Bézuquet 730 II| argent d’une charrue ou d’un couple de bœufs… tous frémissants, 731 III| marabout (tombeau de saint) à coupole blanche, avec les grandes 732 I| caraïbes, flèches de silex, coups-de-poing, casse-tête, massues hottentotes, 733 I| de Tartarin rassura les courages. Calme, la tête haute, l’ 734 II| Algérie et parlant l’arabe couramment. Aussi Tartarin se proposait-il 735 I| flanelle, une forte barbe courte et des yeux flamboyants ; 736 II| très bien ses quatre pattes courtes, sa formidable encolure, 737 III| essaya de courir, le chameau courut plus vite… Il lui criait : « 738 II| mieux que cela peut-être, cousu dans un sac de cuir, et 739 I| catalans, couteaux-revolvers, couteaux-poignards, kriss malais, flèches caraïbes, 740 I| corses, couteaux catalans, couteaux-revolvers, couteaux-poignards, kriss 741 I| brandissait une énorme pipe à couvercle de fer, et, tout en lisant 742 III| vit un animal fantastique, couvert de poussière et de sueur, 743 II| Arabes tout nus sous des couvertures de laine, petits Maures 744 I| d’imprudences, qu’il se couvrirait bien, qu’il emporterait 745 III| traversa Marseille en hâte, craignant toujours d’être suivi par 746 III| caissons, et les maraudeurs qui craignent la rosée se mettent au chaud 747 I| avait donc quelque chose à craindre, puisque lui, ce héros… 748 II| grosses mains noires qui se cramponnaient par-dehors. Presque aussitôt 749 III| eau, allonge le cou, fait craquer ses jointures et, s’élançant 750 III| sur les rails, en pleine Crau, derrière le train, et lui 751 I| de fer aux chevilles, une cravache dans une main, dans l’autre 752 III| grosse comme le poing, une cravate en soie noire haute de cinq 753 III| sentent l’absinthe, les cravates blanches mouchetées de champoreau ; 754 II| une tête de nègre toute crépue apparaît devant lui, et, 755 II| Mince, fin, les cheveux crépus, frisé au petit fer, rasé 756 III| tremblait dans la gaze du crépuscule, au bord d’une rivière presque 757 III| capitaine Barbassou, se crevait de rire en l’écoutant.~ ~ ~ ~ 758 III| leurs tentes, toute la tribu crève de faim, et dispute aux 759 I| C’est lui !…c’est lui, criait-on.~ ~ ~ ~C’était lui…~ ~ ~ ~ 760 I| hommes en fez rouge, le criblant à mesure dans de grands 761 III| têtes aux portières. On crie, on s’étonne. Tartarin, 762 I| de boas, de phoques, de crocodiles et un magnifique lion de 763 I| de mâts, de vergues, se croisant dans tous les sens. Pavillons 764 I| tumulte, bousculade, Tartarin croise la baïonnette, Costecalde 765 II| adorable, les deux mains croisées sur son ventre, aux trois 766 II| elles sous leurs masques, en croquant des pâtisseries.~ ~ ~ ~Tartarin 767 III| cria-t-il en bondissant, la crosse à l’épaulePan !… pan ! 768 I| acier des glaives et les crosses des armes à feu, comme pour 769 III| au pied des remparts, ou croupissant dans le fond d’un silo…~ ~ ~ ~ 770 III| champagne, une moitié de croustade… asseyez-vous là, et sans 771 II| héros à venir rompre une croûte à son cabaret, qui se trouvait 772 III| mâchoires. Les deux nègres, croyant avoir affaire à un voleur, 773 III| est égal ! si vous m’en croyez, vous retournerez bien vite 774 II| Ce qu’il y avait de plus cruel, c’est que du fond de sa 775 I| bœuf en daube, des oignons crus, un saucissot, quelques 776 II| majestueux comme Robinson Crusoé, Tartarin passa gravement 777 II| ayant l’air de dire :~ ~ ~– Cueille-nous !…~ ~ ~L’omnibus s’arrêta. 778 II| regard de Baïa ou d’une cuillerée de ces diaboliques confitures 779 I| nuits sans déboucler sa cuirasse et quarante-huit heures 780 III| le temps perdu. Le soleil cuit, la poussière brûle. Fouette 781 I| lapereau, pas le plus petit cul-blanc.~ ~ ~ ~Elles sont cependant 782 III| bas, la rade étincelle. La culasse des vieux canons turcs enterrés 783 II| Tartarin se proposait-il de cultiver sa connaissance… Tout à 784 III| en ruine, des champs sans culture, des sauterelles enragées, 785 III| gens ! des maires et des curés qui allaient à Nîmes voir 786 III| Ramée ou le brigadier Pitou… Curieux spectacle pour des yeux 787 I| fait leur grand justicier cynégétique et le prenaient pour arbitre 788 II| Tarasconnais ; et il s’élança, la dague en avant.~ ~ ~ ~Barbassou 789 I| rifles à deux coups ! ô les dagues, les lassos, les mocassins !~ ~ ~ ~ 790 II| suer pendant une heure, la damnée tente ne s’ouvrit pas… Il 791 I| montagnes Rocheuses qui se dandine, et qui se lèche avec une 792 I| d’une voix émue tous les dangers qui l’attendaient là-bas. 793 II| dans une grosse barque qui dansait le long du navire. Tous 794 III| se battent, se mordent, dansent en courant comme des chèvres, 795 II| blanc qu’un fou rire faisait danser comme un sac rempli de perles.~ ~ ~ ~ 796 III| chef de gare des bords du Danube.~ ~ ~ ~Ce diable de képi 797 I| restée dans ma vie comme une date inoubliable ; il y a douze 798 I| un bon morceau de bœuf en daube, des oignons crus, un saucissot, 799 II| l’armée, chicards fanés, débardeurs en déroute, et cinq ou six 800 II| Invocation à Cervantes. – Débarquement. – Où sont les Teurs ? – 801 II| tressaillir de joie en voyant débarquer Tartarin de Tarascon, ce 802 I| Marseillais effarés virent déboucher sur la Canebière un Teur, 803 I| passer vingt nuits sans déboucler sa cuirasse et quarante-huit 804 III| bouillir leur couscous avec les débris de ma vieille carcasse…~ ~ ~– 805 III| état de siège.~ ~ ~ ~Beau début pour la caravane !~ ~ ~ ~ 806 II| aux mains des eunuques, décapité, mieux que cela peut-être, 807 I| embarque !~ ~ ~ ~Le 1er décembre 186… à l’heure de midi, 808 I| quai au blé ; les portefaix déchargeant leurs sacs sur la berge 809 I| roulement sourd, un sifflet déchirant ébranla les voûtes… En voiture ! 810 I| des casquettes trouées et déchirées d’avance à l’usage des maladroits ; 811 I| quels combats ! quels déchirements !…~ ~ ~Ô le beau dialogue 812 I| devint trop forte, il se décida à parler.~ ~ ~ ~Un soir, 813 II| de Tarascon. Enfin ILS se décidaient donc à venir.~ ~ ~ ~D’abord 814 I| depuis que le départ était décidé, ne décolérait ni de jour 815 I| la ville, le malheureux déclara formellement qu’il était 816 II| pâtisseries turques, se déclarait on ne peut plus satisfait 817 I| formidable accueillit cette déclaration. Là-dessus, nouveau punch 818 III| faisait sous votre nez des déclarations à la petite, et lui donnait 819 III| diligences, où – dromadaire déclassé – je ne sais plus que devenir. 820 I| départ était décidé, ne décolérait ni de jour ni de nuit.~ ~ ~ ~ 821 III| petit monsieur, lui, ne se déconcerta pas.~ ~ ~– Est-ce que vous 822 II| qu’il allait falloir en découdre, brr !… un froid mortel 823 II| beau muezzin apparaissait, découpant son ombre blanche dans le 824 III| où une lanterne en fer découpé se balançait au plafond, 825 III| Cependant le Tarasconnais ne se décourageait pas. S’enfonçant bravement 826 II| aventure aurait eu de quoi décourager bien des gens ; mais les 827 II| revenait navré de n’avoir rien découvert, pas plus au bain qu’à la 828 III| On finit pourtant par en découvrir un, dont des Mozabites cherchaient 829 II| Grégory du Monténégro se découvrit, tendit la main à notre 830 I| précipité sur le mur pour décrocher une panoplie !~ ~ ~ ~Le 831 III| panthères… fit Tartarin assez dédaigneusement.~ ~ ~– Est-ce que vous le 832 I| phoque, regarda d’un œil dédaigneux la longue caisse pleine 833 II| passa, il fit signe et monta dedans…~ ~ ~ ~Ah ! pauvre Tartarin 834 I| Au-dessous les naïades, les déesses, les saintes vierges et 835 II| aveuglement, de trouble, de défaillance. L’illustre Tarasconnais 836 III| Mozabites cherchaient à se défaire. C’était le vrai chameau 837 I| baobab~ ~ ~ ~Au milieu de la défection générale, l’armée seule 838 II| Tartarin, un peu confus, se défendait de son mieux, parait les 839 I| jetait un dernier regard de défi dans l’ombre et murmurait 840 I| avait beau les appeler, les défier… ils ne venaient jamais… 841 II| manteaux rouges, tout cela défilant dans un tourbillon de poussière, 842 III| autour de lui et le regardant défiler avec son chameau, pour le 843 II| les babouches, toute la défroque musulmane de Sidi Tartri 844 II| ceinture algérienne, ni de se défubler de son arsenal. Le couteau 845 III| grandes pantoufles jaunes du défunt déposées dans une niche 846 II| le héros se réveilla, et dégainant son couteau de chasse : « 847 II| langues, des couteaux qu’on dégaine, la garde qui monte, de 848 I| devant des cages se trouva dégarni. Les enfants criaient de 849 II| recevoir sur le dos toute une dégringolade d’eunuques et de janissaires, 850 III| joyeuses sources vives qui dégringolaient de roche en roche en chantant… 851 III| qu’une bête essoufflée dégringole du haut de la place, et 852 III| essayant, mais sans succès, de délayer une tablette de pemmican 853 III| Tartarin de Tarascon se délectait et reniflait l’air bruyamment.~ ~ ~– 854 I| intention de partir ?… Question délicate, et à laquelle l’historien 855 I| précautions et d’attentions délicates, apaiser la fureur de Tartarin-Sancho, 856 III| Le terrible, c’est que la délimitation des deux territoires est 857 III| aux plaignants comme au délinquant de le suivre, et se dirigea 858 I| ce sont des armes trop déloyales !…~ ~ ~Avant de partir, 859 III| lions, monsieur Tartarin ? demanda-t-il très tranquillement.~ ~ ~ ~ 860 II| Mauresque n’aurait pas mieux demandé que de le recevoir ; mais 861 III| tout ce qu’il supporte… Demandez plutôt aux Arabes. Voici 862 I| Tartarin. Sa carrure, sa démarche, son air, un air de bon 863 I| grand brick marseillais démarrant au milieu des cris, des 864 II| venait, pestait, jurait, se démenait, courait après ses bagages, 865 I| se serait cru devant la demeure d’un héros. Mais, quand 866 III| prince Grégory, suivis d’une demi-douzaine de portefaix nègres, sortaient 867 II| Tarascon marcha encore une demi-heure.~ ~ ~ ~À la fin il s’arrêta… 868 III| Orléansville et les deux demoiselles du 3ème hussards.~ ~ ~ ~ 869 I| modèle, se montant et se démontant à la minute, des bottes 870 I| Tarascon était en train de démontrer à quelques amateurs le maniement 871 II| bien est-il tombé sous la dent meurtrière d’un de ces monstres 872 III| le sang, les bras rouges, dépeçaient, avec de petits couteaux, 873 III| conclusion, c’est que, n’en déplaise à mon Bombonnel, il y a 874 II| fragment du Sémaphore. En le déployant, le nom de sa ville natale 875 III| Vaguement, à travers les vitres dépolies par la buée, Tartarin de 876 III| Orléansville, où le tout fut déposé au greffe.~ ~ ~ ~Ce fut 877 III| pantoufles jaunes du défunt déposées dans une niche au-dessus 878 III| advint de cette fabuleuse dépouille.) Quant au chameau, il comptait 879 I| réponds… Mais, hélas ! par une dérision du destin, jamais, au grand 880 III| minaret en minaret, et les derniers croyants de la ville haute 881 II| chicards fanés, débardeurs en déroute, et cinq ou six petites 882 III| exposé à des choses bien désagréables… Ainsi votre histoire avec 883 II| français ?… fit d’un air désappointé le naïf Tartarin qui rêvait 884 II| le prix de la victime, il désarma son épouse et l’on s’entendit.~ ~ ~ ~ 885 II| monter à sa chambre, le désarmer, le déshabiller… Déjà même 886 III| Après cette expédition désastreuse, il avait compté rentrer 887 III| de bagages. Le voici qui descend de la rue de la Marine, 888 I| quand les canards sauvages, descendant vers la Camargue en longs 889 II| maisons d’un blanc mat qui descendent vers la mer, serrées les 890 II| sauvage, les Mauresques descendirent. La voisine de Tartarin 891 III| sèche de la bosse, préïnce, descendons… Je sens… je sens… que je 892 I| pour la centième fois la descente des Tartares, il en arrivait 893 III| Tartarin, après une lutte désespérée, roula par terre au milieu 894 II| chambre, le désarmer, le déshabiller… Déjà même on parlait d’ 895 I| qui leur en achète. C’est déshonorant !~ ~ ~ ~Comme chasseur de 896 II| communs en Algérie et qu’on désigne là-bas sous le nom de bourriquots.~ ~ ~ ~ 897 II| Teurs ? – Pas de Teurs. – Désillusion~ ~ ~ ~Ô Michel Cervantes 898 II| de janissaires, mais le désir de revoir sa dame lui donnait 899 | désirez 900 II| quelque chose d’informe et de désolé roule en geignant sur l’ 901 I| vilaines petites rues au bout desquelles on voit le Rhône luire sinistrement. 902 III| Près de lui, dans le lit desséché de la rivière, le Tarasconnais 903 II| avait pas eu le courage de desserrer sa ceinture algérienne, 904 I| hélas ! par une dérision du destin, jamais, au grand jamais, 905 I| essor à cette incomparable destinée.~ ~ ~ ~C’était un soir, 906 I| collé sur le visage, se détachait subitement. Alors, au lieu 907 II| barbe de Père éternel se détache et va risquer le douro familial… 908 III| vendre la caisse d’armes au détail, carabine par carabine. 909 I| imprudent, triple fou, lui détaillant par le menu toutes les catastrophes 910 I| donnait de bonne grâce les détails qu’on voulait, et, à la 911 III| inévitable chameau, qui détalait sur les rails, en pleine 912 III| avec orgueil la diligence détaler sur la grande route royale.~ ~ ~« 913 III| insistance gênante.~ ~ ~ ~On détela, on attela, la diligence 914 II| aguets, le doigt sur la détente d’un revolver. Tout à fait 915 III| des bruits de verres, des détonations de bouchons de champagne, 916 III| la ville par un sentier détourné qui longeait le mur de son 917 I| autres en ont fait leur deuil, et le Rapide est passé 918 | Deuxième 919 III| télégramme enthousiaste l’avait devancé de deux heures dans sa ville 920 I| reflet vert des bocaux de la devanture, essayant de donner à sa 921 II| terre était humide, la nuit devenait fraîche, la bise de mer 922 III| bédouin et sa bosse qui, devenue flasque par suite de trop 923 II| que notre héros avait par devers lui ses nombreuses lectures 924 II| avance au large et que la mer devient plus dure, je vous la ferais 925 II| Casbah n’est autre, on le devine, que notre Tartarin…~ ~ ~ ~ 926 II| sa robe à fleurs laissant deviner une aimable personne un 927 I| mangé par l’eau de mer, dévoré, ruisselant, moisi… De temps 928 III| lion qu’ils conduisent les dévorerait immédiatement.~ ~ ~ ~En 929 III| ville haute se frappaient dévotement la poitrine.~ ~ ~ ~ 930 II| venaient de faire leurs dévotions au cimetière d’Abd-el-Kader ; 931 III| touchant ; cette fidélité, ce dévouement à toute épreuve lui allaient 932 I| échelonnent au bord du Rhône, sont diablement appétissants aussi… Oui, 933 I| bien jeté, si bien mimé, si diabolique, qu’un frisson de terreur 934 II| ou d’une cuillerée de ces diaboliques confitures odorantes et 935 II| Afrique qui sonnaient la diane, dans les casernes de Mustapha… 936 II| imperturbablement… mais vous allez me dicter la lettre, et je traduirai 937 I| imagination…~ ~ ~ ~Un lion, mille dieux ! ! ~ ~Et de l’Atlas encore !… 938 III| des fêtes splendides, des diffas, des fantasias… En son honneur, 939 II| de ce second épisode, les différentes positions que prit la chéchia ( 940 III| bête était d’un placement difficile, et personne n’en offrit 941 I| pleine de son où le boa digérait son poulet cru, et vint 942 I| épingle ! »~ ~ ~Belles paroles dignes de l’histoire, qui n’avaient 943 III| hésitation que lui commandait sa dignité, le Tarasconnais prit bravement 944 III| Capitaine !~ ~ ~– Digo-li qué vengué, moun bon ! cria 945 II| jambes et rengorgé comme un dindon, un superbe chameau. Cela 946 I| beau, c’était le soir à dîner chez le président Ladevèze 947 III| dans la banlieue, de petits dîners au bord du Rhône, une foule 948 II| ! monstre de sort ! on dirait monsieur Tartarin.~ ~ ~ ~ 949 I| Shanghaï, lui avaient offert la direction d’un de leurs comptoirs 950 I| trouve.~ ~ ~ ~Ah çà ! me direz-vous, puisque le gibier est si 951 II| rapportait au sien, et qui se dirigeait vers Tombouctou… Dieu nous 952 III| marseillais !~ ~ ~– Quand je vous disais de vous méfier des Algériennes ! 953 II| méchantes. Sous le jour discret des étoiles, leur ombre 954 II| Et le Tarasconnais, par discrétion, n’osa pas en demander davantage. 955 II| élevés, humbles, finauds, discrets et de première force à la 956 I| arbitre dans toutes leurs discussions.~ ~ ~ ~Tous les jours, de 957 III| de boire de l’absinthe en discutant des projets de réforme et 958 I| Branle-bas de combat ! comme disent les matelots.~ ~ ~ ~À la 959 III| organisation coloniale… En haut, disent-ils, il y a mouci le gouverneur, 960 I| le roi de Tarascon.~ ~ ~ ~Disons d’où lui venait cette royauté.~ ~ ~ ~ 961 II| cœur, – la Mauresque avait disparu.~ ~ ~ ~ 962 II| Homère dans la mêlée, et dispersa toute cette racaille à coups 963 I| Le chevalier du Temple se disposant à faire une sortie contre 964 I| se l’arrachait, on se le disputait, on se l’empruntait, on 965 II| accrochant à ses habits, se disputant ses bagages, l’un emportant 966 III| tribu crève de faim, et dispute aux lévriers les rogatons 967 III| lointains toujours, quoique plus distincts, les rugissements recommencèrent ; 968 III| France. C’est la grande distraction de l’état-major… En bas, 969 II| monotones, ou bien pour distraire son seigneur elle mimait 970 I| on ne sait d’où, quelques distributions de gros sous et de taloches 971 III| Tartarin, qu’est-ce que vous en dites ? Vous voyez bien qu’elle 972 I| Mungo-Park, de Caillé, du docteur Livingstone, d’Henri Duveyrier.~ ~ ~ ~ 973 I| pourtant vous pensez s’ils doivent les connaître depuis quarante 974 I| bourgeois et d’exigences domestiques, le corps ventru et court 975 II| faisait toit à la maison et dominait la ville. Tout autour, un 976 III| bouchons de champagne, et dominant tout ce joli vacarme une 977 III| jamais assailli l’âme d’un dompteur d’hydres.~ ~ ~– À moi, préïnce… 978 I| chasseurs de casquettes donnaient des explications.~ ~ ~ ~ 979 III| nous civilisons, en lui donnant nos vices… L’autorité féroce 980 I| sculptures de bois peint qui donnent le nom au vaisseau ; tout 981 II| Rengainez donc votre coutelas, donnez-moi votre billet, et marchez 982 III| de frères quêteurs. Les dons que reçoivent les frères 983 II| sous son corselet de drap doré, sous les ramages de sa 984 I| couleuvrines, de grosses lanternes dorées, de vieux palans, de vieilles 985 II| dans le réduit poudreuxdormaient la tente-abri, la pharmacie, 986 I| Savoyards jouant à la marelle ou dormant au bon soleil, la tête sur 987 II| Tartarin se réveilla. Il avait dormi toute la soirée, toute la 988 III| de voyage, séduit par les dorures des fermoirs, et persuadé 989 III| bohème des gens de loi, les dossiers qui sentent l’absinthe, 990 I| CAISSE D’ARMES~ ~ ~ ~Le doublage et la gravure prirent beaucoup 991 I| assourdissant des charpentiers doublant la coque des navires avec 992 I| gauche, fermait la porte à double tour et vivement. Puis en 993 I| Bompard deux grandes malles doublées de cuivre, avec une longue 994 I| de chaleur et de lumière douce, ce large fauteuil si commode, 995 I| lourd, très sensuel, très douillet, très geignard, plein d’ 996 I| voyait l’indignation et la douleur…~ ~ ~ ~C’est ainsi qu’un 997 I| modeste, ses joies, ses douleurs, ses rêves, ses espérances, 998 II| détache et va risquer le douro familial… C’est alors, tant 999 II| humeur par la couleur des douros tarasconnais, invita le 1000 II| était le lion, à n’en pas douter !… Maintenant on voyait 1001 I| devenaient distinctesPlus de doutes ! Ils arrivaient… Ils étaient


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