1830-doute | doux-morne | mort-trapp | trapu-zouzo
              gras = Texte principal
     Epis.    gris = Texte de commentaire

1002 I| contredanse.~ ~ ~ ~Tranquille et doux comme Socrate au moment 1003 II| endormir, il fallut acheter des douzaines, des grosses, des cargaisons 1004 I| date inoubliable ; il y a douze ou quinze ans de cela, mais 1005 III| parlé. On avait inventé un drame. Ce n’était plus un lion 1006 I| qui lui jouait de si beaux drames dans son imagination…~ ~ ~ ~ 1007 II| prises avec la tempête, se dressant effarée sur le crâne du 1008 III| gourde, et son grand col, dressé sur l’eau en éperon de trirème.~ ~ ~ ~ 1009 I| temps de Jean Bart et de Duguay-Trouin. Des vendeuses de moules 1010 III| monture, nos tueurs de lions durent y renoncer, par égard pour 1011 III| Sud.~ ~ ~ ~Deux jours de durs cahots, deux nuits passées 1012 I| Pensez quelle émotion je dus éprouver ce jour-là en traversant 1013 I| docteur Livingstone, d’Henri Duveyrier.~ ~ ~ ~Là, il vit que ces 1014 I| rhumatismes, fièvres chaudes, dysenteries, peste noire, éléphantiasis, 1015 III| de la route ivre-mort d’eau-de-vie camphrée. Le troisième, 1016 II| rade, une belle rade aux eaux noires et profondes, mais 1017 II| monténégrin si poli dont il avait ébauché la connaissance à bord du 1018 II| de ces portefaix à peau d’ébène, qui ressemblaient si peu 1019 II| altesse, qui avait tant ébloui le bon Tarasconnais, ne 1020 I| première fois, et qui l’éblouissait… Le pauvre homme croyait 1021 I| sourd, un sifflet déchirant ébranla les voûtes… En voiture ! 1022 III| Alors mes quatre chevaux s’ébranlaient au bruit des grelots, des 1023 III| soudain le maquis d’en face s’écarte et Tartarin, stupéfait, 1024 II| son petit clos… Les jambes écartées par de larges coussins en 1025 I| berge du haut de grands échafaudages. Le blé, torrent d’or, qui 1026 I| de mains silencieusement échangées ! L’émotion était si grande, 1027 I| vieux coquin de lièvre, échappé comme par miracle aux septembrisades 1028 III| Les quelques piastres échappées à la razzia du prince s’ 1029 I| asseoir devant, mais quel échaudement quand elle se renverse !…~ ~ ~ 1030 II| buvant de la bière avec des échaudés, des dames, quelques lorettes, 1031 II| lune, descendaient en s’échelonnant jusqu’à la mer. Des fredons 1032 I| gonflés de sucre, qui s’échelonnent au bord du Rhône, sont diablement 1033 III| personne sur qui taper, tend l’échine et porte tout. Vous voyez 1034 II| réclamant son âne à tous les échos de Mustapha. Certes il aurait 1035 II| cerveau de Tartarin comme un éclair.~ ~ ~ ~La dame était si 1036 I| Parfois entre les mâts, une éclaircie. Alors Tartarin voyait l’ 1037 I| résolu, devant la cage, des éclairs dans les yeux et cette terrible 1038 I| pleine jeunesse, en plein éclat. Elles y sont toutes, toutes. 1039 II| assurance.~ ~ ~ ~Le cabaretier éclata de rire.~ ~ ~– Ah ! ben ! 1040 III| fanfares, des chœurs d’orphéons éclatèrentTartarin se sentit mourir ; 1041 III| épouvantable de cervelle en éclats, de sang fumant et de toison 1042 II| cuisine et de bois mouillé, l’écœurante odeur du paquebot ; s’ils 1043 III| qu’il craignait de faire écornifler par la griffe du lion. Ceci 1044 II| vin rosé de Crescia, il écouta patiemment Tartarin lui 1045 II| savaitPeine perdue. On ne l’écoutait pas… Heureusement qu’un 1046 I| de loin en loin, un petit écriteau bonhomme sur lequel on lisait :~ ~ ~ ~ 1047 I| méfiez-vous !~ ~ ~ ~Sans ces écriteaux, jamais je n’aurais osé 1048 I| palans, de vieilles ancres édentées, vieux cordages, vieilles 1049 II| la tempête, se dressant effarée sur le crâne du héros, et 1050 III| douars abandonnés, des tribus effarées qui s’en vont sans savoir 1051 I| splendide, les Marseillais effarés virent déboucher sur la 1052 II| de celui du héros qu’il l’effleura de son haleine, un vrai 1053 II| et la brise de mer, en effleurant ses lèvres, se parfume toujours – 1054 III| un petit cri de levrette effrayée, et se sauva dans la maison. 1055 II| n’êtes pas homme à vous effrayer pour si peu ; et puis on 1056 III| lions durent y renoncer, par égard pour la chéchia. On continua 1057 II| grand Tartarin était venu s’égarer un soir pour chercher l’ 1058 I| je ne sais quel Père de l’Église. Il l’eût dit vrai de Tartarin 1059 III| des cris d’enfants qu’on égorge ; vous avouerez qu’il y 1060 II| grande mélodie claire s’égrenait doucement dans le ciel, 1061 III| et donne à la barque l’élan du départ… Le chameau flaire 1062 III| bâche de l’impériale, s’élançait lui-même là-haut, en criant : « 1063 I| don Quichotte, les mêmes élans chevaleresques, le même 1064 I| chasse au faucon, chasse à l’éléphant, etc. Enfin, devant le guéridon, 1065 I| dysenteries, peste noire, éléphantiasis, et le reste…~ ~ ~ ~En vain 1066 III| de bric-à-brac, qui les éleva à la hauteur de curiosités 1067 II| rue Bab-Azoun. Très bien élevé, ce prince monténégrin ; 1068 III| où des moines singuliers élèvent et apprivoisent des lions 1069 II| or, deux voix irritées s’élevèrent :~ ~ ~– Je vous dis qu’il 1070 II| de pipes, tous gens bien élevés, humbles, finauds, discrets 1071 III| sparadrap. Les grandes bottes elles-mêmes y passèrent et suivirent 1072 I| sur des charrettes qui s’éloignaient suivies d’un régiment de 1073 III| muezzins lui répondait, en s’éloignant de minaret en minaret, et 1074 III| Son Altesse de ne pas s’éloigner, et, par mesure de précaution, 1075 III| attendant de respirer les émanations musquées des grands félins 1076 III| le chameau. La peau, il l’emballa soigneusement et la dirigea 1077 II| alimentaires, – repose paisiblement emballé, à l’hôtel d’Europe dans 1078 I| intrépide Tartarin de Tarascon s’embarqua pour le pays des lions !…~ ~ ~ 1079 I| de Tartarin serait fort embarrassé de répondre.~ ~ ~ ~Toujours 1080 II| joindre un bouquet de fleurs emblématiques, à la mode orientale ; mais 1081 I| chasseurs de casquettes emboîtant fièrement le pas.~ ~ ~ ~ 1082 III| une minute, sur le fond embrasé du ciel africain, ce fut 1083 II| algériens le regardaient passer, embusqués dans un coin comme des araignées ; 1084 III| mais si vague, mais si émietté par la brise – ce merveilleux 1085 II| des voitures d’Alsaciens émigrants, des spahis en manteaux 1086 II| jamais à la chasse sans emmener un petit chevreau qu’ils 1087 II| garçons de l’endroit qui l’emmenèrent, lui et ses bagages, en 1088 I| d’aventures, ce besoin d’émotions fortes, cette folie de voyages, 1089 II| lui, mais le prince l’en empêcha :~ ~ ~– Laissez… j’en fais 1090 III| émotion l’avait d’abord empêché de voir, la foule attroupée 1091 III| pauvre homme ne pouvait s’empêcher de songer aux paroles de 1092 III| colons en guenilles qui m’empestent de leurs pipes, et tout 1093 II| rue Bab-Azoun. Une à une, empêtrées dans leurs grands pantalons 1094 I| des sacs de nuit, qu’ils empilaient sur les brouettes.~ ~ ~ ~ 1095 III| nous y arrêter, et de faire emplette de quelques bourriquots…~ ~ ~– 1096 I| exemple, jamais de flèche empoisonnée ; ce sont des armes trop 1097 I| de pont a été si souvent emporté par les coups de vent, il 1098 I| se couvrirait bien, qu’il emporterait tout ce qu’il faudrait, 1099 I| fusil à aiguille que vous emportez !… » hasarda timidement 1100 III| avait autour de lui des empressements ridicules… Vous n’avez jamais 1101 I| se le disputait, on se l’empruntait, on se le volait. Il n’y 1102 I| Jamais même on ne s’en emprunte. Jamais il ne viendrait 1103 I| héros racontait d’une voix émue tous les dangers qui l’attendaient 1104 I| il restait debout dans l’encadrement de la porte – rigide et 1105 I| moire tachée d’huile… Dans l’enchevêtrement des vergues, des nuées de 1106 II| pattes courtes, sa formidable encolure, et deux yeux, deux grands 1107 II| et potagère de ce paysage endormi étonna beaucoup le pauvre 1108 II| comme dans une volière endormie.~ ~ ~« Tenons-nous bien ! » 1109 II| scrupules, et, pour les endormir, il fallut acheter des douzaines, 1110 II| grisa d’amour oriental et s’endormit, comme Annibal à Capoue, 1111 II| moquer d’elle, et poussant d’énergiques « tarteifle ! » tomba sur 1112 II| garçon avec une petite voix d’enfant, comme ils s’en seraient 1113 II| mouvements gracieux, presque enfantins de la tête, disait qu’il 1114 II| tourna carrément à droite, enfila jusqu’au bout les arcades 1115 III| d’un geste héroïque qui enflamma le cœur des deux cocottes :~ ~ ~– 1116 I| farouche, la canne haute, il s’enfonçait dans la nuit.~ ~ ~ ~Arrivé 1117 II| plus que son compte et s’enfuit au triple galop en hurlant… 1118 I| confections bizarres, des baraques enfumées où les matelots faisaient 1119 II| algérien. Très poliment, il engagea Tartarin à descendre à l’ 1120 I| baraque avec son formidable engin de guerre. Il y avait donc 1121 I| muscles.~ ~ ~ ~Ô fragilité des engouements de Tarascon !…~ ~ ~Le grand 1122 III| fermoirs, et persuadé qu’il enlevait les trésors de la Mecque, 1123 III| Cette fois la terreur l’enlève de terre. Il tire ses deux 1124 I| soit qu’il eût flairé un ennemi de sa race, le lion, qui 1125 III| jours, le Tarasconnais s’ennuya d’avoir perpétuellement 1126 I| grand homme de Tarascon s’ennuyait à Tarascon. Le fait est 1127 III| par passe-temps… fit l’enragé Tarasconnais.~ ~ ~ ~Il ajouta, 1128 III| culture, des sauterelles enragées, qui mangent jusqu’aux rideaux 1129 I| a plus que deux ou trois enragés qui s’acharnent après lui.~ ~ ~ ~ 1130 III| rivières à la nage, on s’enrhume, on se mouille, on se noie… 1131 II| peintes sur les murs et cette enseigne inoffensive :~ ~ ~ ~AU RENDEZ-VOUS 1132 | ensuite 1133 I| végétations africaines ; en vain entassait-il armes sur armes, kriss malais 1134 III| pressent. Biskris et Mahonnais entassent les bagages dans les barques.~ ~ ~ ~ 1135 I| rapprochèrent de leur chef, ils entendirent qu’il murmurait, en regardant 1136 II| un peu peur que le lion l’entendît… puis, voyant que rien ne 1137 II| de la ville haute, vous entendriez encore aujourdhui les Maures 1138 II| marchés arabes. Puis on enterra le pauvre Noiraud au pied 1139 III| culasse des vieux canons turcs enterrés le long du quai flambe au 1140 III| Comme la tente-abri s’entêtait à ne pas s’ouvrir et les 1141 I| C’est un lapin ! » s’entêtait-il à dire, et cette affirmation 1142 I| tarasconnaises et qui s’entête à vivre là ! À Tarascon, 1143 III| savoir, et un télégramme enthousiaste l’avait devancé de deux 1144 III| donné la peine ; mais, tout entier à sa passion léonine, l’ 1145 III| il voulut que la caravane entière montât dessus… Toujours 1146 I| place du Marché, en vain s’entourait-il de baobabs et autres végétations 1147 I| court fermer la porte. On entoure le chasseur, on l’interroge, 1148 III| et, suivi de son chameau, entouré des chasseurs de casquettes, 1149 III| sous-préfecture, place régulière, entourée d’arcades et plantée d’orangers, 1150 I| coup de tonnerre dans les entrailles du piano : « Non !… non !… 1151 II| Tarasconnais par le bras, il l’entraîna dehors rapidement.~ ~ ~ ~ 1152 I| Pendant que Tartarin s’entraînait ainsi par toutes sortes 1153 I| et chez les Costecalde, entraîné par le punch aux œufs, les 1154 I| fit la grimace…~ ~ ~ ~À l’entraînement par l’eau bouillie Tartarin 1155 II| Barbassou qui sortait de l’entrepont.~ ~ ~– Ah ! vous voilà, 1156 III| terrible chasse qu’il allait entreprendre, tout cela lui troublait 1157 III| navré, mais point abattu, il entreprit de faire la route à pied, 1158 I| Tartarin et son état-major entrèrent dans les salles d’attente. 1159 I| vue de toutes ses armes l’entretenait dans un état perpétuel de 1160 III| monsieur Tartarin, large, bien entretenue, avec ses bornes kilométriques, 1161 III| reçoivent les frères servent à l’entretien du couvent et de sa mosquée ; 1162 III| buée, Tartarin de Tarascon entrevit une place de jolie sous-préfecture, 1163 II| de bracelets d’or qu’on entrevoyait de temps en temps entre 1164 II| ben Tartri~ ~ ~ ~Si vous entriez, un soir, à la veillée, 1165 II| bouche, le pont se trouve envahi de tous côtés par une centaine 1166 II| fumait à ses lèvres et l’enveloppait toute d’une gloire de fumée 1167 II| temps de glisser sous l’enveloppe quelques billets bleus mouillés 1168 II| Barbassou. Ce tabac était enveloppé dans un fragment du Sémaphore. 1169 II| cette fleur… »~ ~ ~À cet envoi, le romanesque Tartarin 1170 III| lions par centaines et les envoient de là dans toute l’Afrique 1171 III| Dieu des chrétiens n’avait envoyé à son aide un ange libérateur, 1172 I| des savonneries, verts, épais, noirâtres, chargés d’huile 1173 III| fumant et de toison rousse éparpillée. Puis tout retomba et Tartarin 1174 III| pâtisseries, des coussins épars, des pipes, des tambourins, 1175 II| en face, puis levant les épaules :~ ~ « Allons ! c’est bon… 1176 II| dans la salle, quelques épaves de Bullier ou du Casino, 1177 III| col, dressé sur l’eau en éperon de trirème.~ ~ ~ ~Barque 1178 III| malais, les casse-tête… Un épicier acheta les conserves alimentaires. 1179 I| leur chef !~ ~ ~ ~Puis les épigrammes s’en mêlèrent. Le président 1180 II| au-dessus comme un aigle éployé, la formidable moustache 1181 I| Là-dessus Tartarin s’épongeait le front, souriait aux dames, 1182 I| Pourtantmême à cette époque – c’était déjà le roi de 1183 II| Cet étrange silence épouvanta le Tarasconnais.~ ~ ~« Miséricorde ! 1184 III| ce fut un feu d’artifice épouvantable de cervelle en éclats, de 1185 III| fidélité, ce dévouement à toute épreuve lui allaient au cœur, d’ 1186 II| spleen voluptueux qu’il éprouvait à rester là tout le jour 1187 I| Pensez quelle émotion je dus éprouver ce jour-là en traversant 1188 II| boutiques de bouchers, d’équarrisseurs…~ ~ ~« Qu’est-ce qu’ils 1189 I| assiège, le tigre chinois s’équipant pour la bataille, le guerrier 1190 I| Bézuquet.~ ~ ~ ~Des hommes d’équipe pleuraient dans des coins. 1191 III| introuvables, le terrible Tartarin erra de douar en douar dans l’ 1192 I| Sinbad le Marin, et qu’il errait dans une de ces villes fantastiques 1193 II| quelque chose d’eux-mêmes erre et flotte dans l’air jusqu’ 1194 | es 1195 III| vendent leurs arrêts, comme Esaü son droit d’aînesse, pour 1196 II| traînées par des bœufs, des escadrons de chasseurs d’Afrique, 1197 III| descendre à cloche-pied l’escalier de la gare. Tarascon crut 1198 III| triomphe tout le long des escaliers…~ ~ ~ ~Singuliers effets 1199 III| dans Tarascon avec cette escorte ridicule ; et, reniant impudemment 1200 II| ouvrir.~ ~ ~ ~Il eut beau s’escrimer et suer pendant une heure, 1201 III| de pierre régulièrement espacés, et de droite et de gauche 1202 II| auparavant, un galérien espagnol nommé Michel Cervantes préparait – 1203 I| douleurs, ses rêves, ses espérances, hâtons-nous d’arriver aux 1204 II| aussi vite qu’on aurait pu l’espérer.~ ~ ~ ~Très touchée, paraît-il, 1205 I| Le pharmacien Bézuquet s’esquiva, en disant qu’il allait 1206 II| Tarasconnais eut l’idée d’essayer des imitations, et se mit 1207 III| très vaguement geindre l’essieu des roues, et les flancs 1208 III| plaint le cambouis de mes essieux… Au lieu de mes gros bons 1209 I| événement qui devait donner l’essor à cette incomparable destinée.~ ~ ~ ~ 1210 III| secoua, et l’assit tout essoufflé sur une borne.~ ~ ~– Comment ! 1211 III| du capitaine, qu’une bête essoufflée dégringole du haut de la 1212 I| ceinture rouge autour de l’estomac, le cou nu, le front rasé, 1213 III| des bureaux arabes, il fut établi que si d’une part le lion 1214 I| Garcio-Camus, des Tarasconnais établis à Shanghaï, lui avaient 1215 I| Nîmes – un petit bijou d’étagère – qui vous semblera aussi 1216 II| rues, des maisons à quatre étages, une petite place macadamisée 1217 I| Enregistrement :~ ~ ~ ~Si j’étais-t-invisible, personne n’me verrait.~ ~ ~ ~( 1218 II| Mauresque de l’omnibus… Au fait, était-ce bien la même ? Mais ce soupçon 1219 II| unes contre les autres. Un étalage de blanchisseuse sur le 1220 I| bric-à-brac fantastiques où s’étalaient pêle-mêle de vieilles couleuvrines, 1221 I| taloches aux petits décrotteurs étalés devant sa porte, en avaient 1222 II| ceinture algérienne essaya d’étancher le sang de la malheureuse 1223 II| doubles canons…~ ~ ~ ~Tartarin étant monté, l’omnibus fut complet. 1224 III| vers le Sud par petites étapes, le Tarasconnais en tête, 1225 I| Portes closes, fenêtres éteintes. Tout était noir. De loin 1226 II| confitures au musc.~ ~ ~ ~Étendue sur un divan en face de 1227 III| Préïnce, préïnce, êtes-vous là ?~ ~ ~ ~Le prince n’était 1228 III| chasseurs de casquettes, qui étiez toujours de si bonne humeur, 1229 III| au loin. Les toits blancs étincelaient au clair de lune. On entendait 1230 III| poudreux, harassé, vit de loin étinceler dans la verdure les premières 1231 III| état-major… En bas, la rade étincelle. La culasse des vieux canons 1232 I| de sa canne arrachant des étincelles aux pavés… Boulevards, grandes 1233 I| était rangé, soigné, brossé, étiqueté comme dans une pharmacie, 1234 I| sourdement, écarta ses griffes, étira ses pattes ; puis il se 1235 II| étoiles, leur ombre agrandie s’étirait par terre en tous sens. 1236 II| potagère de ce paysage endormi étonna beaucoup le pauvre homme, 1237 II| Tarascon, et comme Tartarin s’étonnait de ne l’avoir jamais rencontré 1238 II| montrerais frémissante, étonnée, et comme sentant déjà les 1239 I| soleil en a fait…~ ~ ~ ~Vous étonnerez-vous après cela que le même soleil, 1240 I| petite ville lui pesait, l’étouffait. Le grand homme de Tarascon 1241 I| rire Tartarin-Sancho en étouffant les cris de Tartarin-Quichotte.~ ~ ~ ~ 1242 I| Un bruit de pas, des voix étouffées… « Attention ! » se disait 1243 II| chants monotones, des sons étouffés de guitare, des roulements 1244 III| blême, et s’accrochant à l’étoupe sèche de la bosse, préïnce, 1245 II| invraisemblables…~ ~ ~ ~Étourdi de tout ce tumulte, le pauvre 1246 III| il allait avoir un prince étranger pour l’accompagner dans 1247 II| cria tout à coup une voix étranglée par l’angoisse. En même 1248 II| petites ruelles noires très étroites, grimpant à pic entre deux 1249 II| toutes raides dans leurs étroits plastrons d’or… Groupée 1250 I| même aucune idée de danger, eurent un mouvement de terreur 1251 I| VII~ ~ Les Européens à Shanghaï. – Le Haut Commerce. – 1252 II| Mais à peine Tartarin eut-il mis pied à terre, le quai 1253 II| accent de là-bas, tout cela éveillait en lui de vagues remords.~ ~ ~ ~ 1254 II| Quès aco ?… fit Tartarin, s’éveillant en sursaut.~ ~ ~ ~C’étaient 1255 I| on couche de bonne heure, éveillés en sursaut par les rugissements 1256 III| blé, et des Kabyles qui s’éventrent autour… Là-bas, des trépignements, 1257 III| voir leur préfet ou leur évêque, de bons taffetassiers qui 1258 III| porte, et un fouillis d’ex-voto bizarres, pans de burnous, 1259 I| Tout ce qu’il touche, il l’exagère !… Qu’est-ce que c’était 1260 I| bête héroïque et féroce par excellence, le roi des fauves, le gibier 1261 I| le milieu de la chaussée, excellente mesure de précaution qui 1262 III| était assis en face, parut excessivement surpris et se mit à regarder 1263 I| perpétuel de colère et d’excitation. Ses rifles, ses flèches, 1264 III| arrière… En entendant cette exclamation, le lion baissa la tête 1265 I| leurs sandales pour les excursions lointaines, s’étaient préparés 1266 II| Tarasconnais n’en fut pas plus exempt qu’un autre, et c’est pourquoi – 1267 I| ombre de son cabinet, il s’exerçait un moment, se fendait, tirait 1268 III| soldats de plomb faisaient l’exercice dans la claire brume rose 1269 I| appétits bourgeois et d’exigences domestiques, le corps ventru 1270 II| frères l’avaient, paraît-il, exilé dès l’âge de dix ans, à 1271 II| satisfait de sa nouvelle existenceTartarin-Quichotte, lui, 1272 II| davantage. Toutes ces grandes existences ont des côtés si mystérieux !…~ ~ ~ 1273 I| France ; rien que des plantes exotiques, des gommiers, des calebassiers, 1274 II| Tartarin-Sancho venait d’expirer ; il ne restait plus que 1275 I| apaiser un peu qu’en lui expliquant que ce n’était pas pour 1276 III| Arabes. Voici comment ils expliquent notre organisation coloniale… 1277 I| Tartarin, et de se faire expliquer devant la cage au lion comment 1278 III| Le lion avait deux balles explosibles dans la tête… Pendant une 1279 I| le sifflement d’une balle explosive, pfft ! pfft ! gesticulait, 1280 III| de pays, sans quoi on est exposé à des choses bien désagréables… 1281 III| cette modeste fourrure, exposée au cercle, les Tarasconnais, 1282 I| fois avec chaleur.~ ~ ~ ~L’express Paris-Marseille n’était 1283 I| donner à sa bonne face l’expression satanique et farouche de 1284 II| restait là, frissonnante, extasiée, comme une sainte Thérèse 1285 I| fusil redoutable devait exterminer jusqu’au dernier tous les 1286 II| bord du navire un mouvement extraordinaire qui tira notre héros de 1287 III| ce qu’il advint de cette fabuleuse dépouille.) Quant au chameau, 1288 III| réponse du petit monsieur le fâcha :~ ~ ~– Vous imaginez-vous 1289 III| Tartarin qui n’était pas fâché de rabaisser un peu la gloire 1290 II| Bon ! bon ! ne nous fâchons pas… Vous ne prenez pas 1291 III| Retourner… c’est facile à dire… Et l’argent ?… Vous 1292 II| Tartarin ne se laissent pas facilement abattre.~ ~ ~« Les lions 1293 II| hublots, parmi cette odeur fade de cuisine et de bois mouillé, 1294 II| mer piquait.~ ~ ~« Si je faisais un somme en attendant le 1295 | faites 1296 II| la main, et qu’il allait falloir en découdre, brr !… un froid 1297 III| devant lui comme des ombres falotes, puis ses yeux s’obscurcirent, 1298 II| détache et va risquer le douro familial… C’est alors, tant que la 1299 I| seconde fois, un peu plus familiarisé avec cette idée, il répondit : « 1300 III| Là-dessus, il prit familièrement le bras du commandant, rouge 1301 I| On se les lègue dans les familles, de père en fils, et personne 1302 III| échappa belle. Ivres de fureur fanatique, les deux nègres quêteurs 1303 II| suivant l’armée, chicards fanés, débardeurs en déroute, 1304 III| splendides, des diffas, des fantasias… En son honneur, des goums 1305 III| souvenir du muezzin et de ses farces le fit rire, et tout de 1306 II| ne pas entrer dans cette fatale guimbarde et de continuer 1307 III| tant de courses, tant de fatigues ?…~ ~ ~Soudain, au détour 1308 II| place du Théâtre, prit le faubourg et enfin la grande route 1309 I| chasse à l’ours, chasse au faucon, chasse à l’éléphant, etc. 1310 I| emporterait tout ce qu’il faudrait, Tartarin-Sancho ne voulait 1311 I| Parfois cependant une fausse alerte. Un bruit de pas, 1312 III| volé ou perdu par leur faute, le lion qu’ils conduisent 1313 III| voix, une voix de vieille fée, enrouée, cassée, fêlée, 1314 I| Le grand homme, lui, feignait de ne rien voir, de ne rien 1315 III| voyant, change de couleur et feint de ne pas le connaître ; 1316 III| vieille fée, enrouée, cassée, fêlée, appela le Tarasconnais 1317 II| de l’Europe, recevoir les félicitations des Algériens et fréter 1318 I| s’exerçait un moment, se fendait, tirait au mur, faisait 1319 I| achever, Gustave Aimard et Fenimore Cooper…~ ~ ~ ~Oh ! par les 1320 II| prenez donc ! ça vous fera du bien… Ce sont vos sacrés 1321 III| arrivant à Marseille, j’en ferai hommage au jardin zoologique.~ ~ ~ ~ 1322 III| notre caravane, des ânes ne feraient pas très bien… Je voudrais 1323 II| devient plus dure, je vous la ferais voir aux prises avec la 1324 II| humeur sauvage du monsieur et ferait certainement très grand 1325 II| monsieur Tartarin, vous ferez tout de même bien de vous 1326 III| le petit monsieur salua, ferma la portière, et s’en alla 1327 I| hochant la tête, les dames fermaient les yeux avec de petits 1328 III| consterné, se rencoigna, en fermant les yeux.~ ~ ~ ~Après cette 1329 I| le bras tendu, le poing fermé, la narine frémissante, 1330 III| palais bizarres, grandes fermes blanches sans fenêtres, 1331 III| séduit par les dorures des fermoirs, et persuadé qu’il enlevait 1332 III| au milieu de ces tribus féroces dont vous ignorez la langue 1333 III| méchante route, où les Arabes feront bouillir leur couscous avec 1334 III| impériale, un terrible bruit de ferraille… C’était le matériel de 1335 II| y a qu’un Tarasconnais, féru d’amour, capable de tenter 1336 III| de Marco la Belle, et la fête se prolongea fort avant 1337 III| on donnait à Tartarin des fêtes splendides, des diffas, 1338 III| en gros tas ; de grands feux où rôtissaient des moutons 1339 I| fumée blonde. Des hommes en fez rouge, le criblant à mesure 1340 III| dans la province ; mais, fi donc ! c’est un trop petit 1341 II| encombrement fantastique. Omnibus, fiacres, corricolos, des fourgons 1342 II| tirant la patte avec une ficelle. N’ayant pas de chevreau, 1343 III| trouva cela touchant ; cette fidélité, ce dévouement à toute épreuve 1344 I| casquettes allaient et venaient, fiers du triomphe de leur chef, 1345 I| naufrages, rhumatismes, fièvres chaudes, dysenteries, peste 1346 II| salon de jeu… Une foule fiévreuse et bariolée s’y bouscule, 1347 II| Tarasconnais tourmentait fiévreusement le manche de son coutelas ; 1348 II| des peaux d’oranges et de figues de BarbarieJamais rien 1349 I| nopals, des cactus, des figuiers de Barbarie, à se croire 1350 I| par un nouveau mirage, se figurait-il de bonne foi qu’il était 1351 II| yeux. D’avance, il s’était figuré une ville orientale, féerique, 1352 II| chasseurs avaient de si bonnes figures de commerçants retirés, 1353 III| grandes chasses :~ ~ ~« Figurez-vous, disait-il, qu’un certain 1354 III| la route, le chameau qui filait à grandes enjambées, allongeant 1355 III| wagon de troisième classe, filant bon train sur Tarascon… 1356 III| prince Grégory venait de filer en emportant portefeuille 1357 II| maltais ramenant de grands filets où des milliers de sardines 1358 II| vous parlez est une honnête fille maure, et qu’elle ne sait 1359 I| en loin, quelques jolies filles d’Arles venues en croupe 1360 II| gens bien élevés, humbles, finauds, discrets et de première 1361 II| chargés de bagues, rose, fine, et sous son corselet de 1362 II| Tartri et sa fidèle épouse finissaient la soirée sur la terrasse, 1363 III| Il reste encore quelques fioles de champagne, une moitié 1364 III| lentisques… Pas un seul relais fixe. On arrête au caprice du 1365 III| gauche, l’œil obstinément fixé sur ces monstres imaginaires, 1366 II| devenu louche à force de fixer toujours la même carte.~ ~ ~ ~ 1367 III| petit cloître, au milieu des flacons, des pâtisseries, des coussins 1368 II| se tut… Cela se baissait, flairait la terre, bondissait, se 1369 III| élan du départ… Le chameau flaire l’eau, allonge le cou, fait 1370 I| l’humeur, soit qu’il eût flairé un ennemi de sa race, le 1371 III| chacals, des hyènes viennent flairer mes caissons, et les maraudeurs 1372 III| armes sonnaient. Les fusils flambaient. Les indigènes qui passaient 1373 I| couchés sur le flanc et qu’on flambait avec des broussailles pour 1374 III| enterrés le long du quai flambe au soleil. Les passagers 1375 I| accolades et sérénade aux flambeaux jusqu’à minuit devant la 1376 I| au visage.~ ~ ~ ~Ses yeux flambèrent. D’un geste convulsif il 1377 III| miroir à main une petite flaque d’eau claire. C’était l’ 1378 III| et sa bosse qui, devenue flasque par suite de trop longs 1379 I| Par exemple, jamais de flèche empoisonnée ; ce sont des 1380 III| toujours avec son même flegme :~ ~ ~– Alors, monsieur, 1381 III| dans le parfum des orangers fleuris, un tout petit monsieur 1382 II| de grandes charrettes de foin traînées par des bœufs, 1383 II| Bullier ou du Casino, vierges folles suivant l’armée, chicards 1384 II| remplissait dans la maison les fonctions d’interprète, au besoin 1385 III| grand couvent de lions, fondé, il y a trois cents ans 1386 II| et le premier de tous, il fondit sur les pirates.~ ~ ~– Quès 1387 III| tablettes de pemmican à ne pas fondre, la caravane était obligée 1388 II| viendra peut-être à bout de ce forban en lui achetant quelques 1389 II| hideux, terribles.~ ~ ~ ~Ces forbans-là, Tartarin les connaissait1390 I| faim, la soif, les marches forcées, les privations de toutes 1391 I| la Mésopotamie, tout cela forme un grand pays très vague, 1392 I| ville, le malheureux déclara formellement qu’il était las de chasser 1393 III| poussant des rugissements formidables qui font trembler les murs 1394 III| genou en terre, selon la formule, la carabine au poing et 1395 II| notre homme, et il renifla fortement de droite et de gauche.~ ~ ~ ~ 1396 III| champs et se jeta dans un fossé !…~ ~ ~Au bout d’un moment, 1397 II| champs… À chaque pas des fossés, des ronces, des broussailles. 1398 I| s’adresser à ces petits fouchtras, hauts comme leurs boîtes 1399 III| postillon faisait claquer son fouet sur l’air de : Lagadigadeou, 1400 II| dans la foule.~ ~ ~ ~Le fougueux Tartarin voulait s’élancer 1401 III| journées à battre le maquis, fouillant les palmiers-nains du bout 1402 I| lui à Tarascon, avec un foulard de tête et des caleçons, 1403 II| champ d’avoine… De l’herbe foulée, une mare de sang, et, au 1404 II| fiacres, corricolos, des fourgons du train, de grandes charrettes 1405 III| frisson. Joignez à cela le fourmillement vague des nuits africaines, 1406 II| mortel le saisit, et il se fourra intrépidement sous sa couverture.~ ~ ~ ~ 1407 II| Tartarin ne savait où se fourrer. La caresse muette de ces 1408 III| bruit. Avec cette modeste fourrure, exposée au cercle, les 1409 II| n’est pas là. Il est au foyer, transformé pour la circonstance 1410 I| doubles muscles.~ ~ ~ ~Ô fragilité des engouements de Tarascon !…~ ~ ~ 1411 II| était enveloppé dans un fragment du Sémaphore. En le déployant, 1412 II| intérieure, bananiers, galeries fraîches et fontaines. Il vivait 1413 I| Puis, pour se faire aux fraîcheurs nocturnes, aux brouillards, 1414 III| formidable et cocasse Algérie française, où les parfums du vieil 1415 II| arriver les deux visiteurs, il frappa deux coups à la poterne 1416 III| croyants de la ville haute se frappaient dévotement la poitrine.~ ~ ~ ~ 1417 II| de la poterne basse, et frappait timidementAussitôt les 1418 II| Tartarin, un peu remis de sa frayeur, regardait le paysage, en 1419 II| échelonnant jusqu’à la mer. Des fredons de guitare arrivaient, portés 1420 I| vent, il est si long, si frêle, et le Rhône a tant de largeur 1421 I| habituait à entendre sans frémir les rugissements du lion 1422 I| Pas même Tartarin. Pâle et frémissant, le fusil à aiguille encore 1423 II| un couple de bœufs… tous frémissants, pâles, les dents serrées, 1424 III| répondit Tartarin, qui frémit à l’idée d’entrer dans Tarascon 1425 II| félicitations des Algériens et fréter une charrette pour aller 1426 III| le chameau s’acharne. Il frétille au long du quai. Il appelle 1427 II| vaste pied de trappeur, les frétillements de la petite souris rouge ; 1428 II| Tartarin-Sancho surtout, très friand de pâtisseries turques, 1429 II| personne un peu boulotte, friande à point, et ronde de partout1430 III| tout autour, des plaines en friche, de l’herbe brûlée, des 1431 II| fin, les cheveux crépus, frisé au petit fer, rasé à la 1432 II| durait, elle restait là, frissonnante, extasiée, comme une sainte 1433 II| dames sortent par bandes, frissonnantes et sentant le bain ; tantôt 1434 II| était une grande potée d’eau froide sur la tête, ou bien des 1435 III| nuits africaines, branches frôlées, pas de velours d’animaux 1436 II| glouglou du narghilé, le frôlement de la guitare et le bruit 1437 I| pêle-mêle. De grands tas de fromages de Hollande que les Génoises 1438 II| de lions, stupéfait, se frotta les yeux… Lui qui se croyait 1439 III| fit le bon Tartarin en se frottant les côtes.~ ~ ~– Eh ! oui, 1440 III| soleils et ma bâche toujours frottée d’huile ! C’est ça qui était 1441 I| qu’une puce aurait mis en fuite et qui ne pouvaient pas 1442 II| quelques Maures accroupis qui fumaient leurs longues pipes, des 1443 I| de goudron, des marmites fumantes, de grands paniers pleins 1444 II| blancs et dents brillantes – fument de longues pipes, et se 1445 II| Abd-el-Kader ; mais cette vision funèbre ne semblait pas les avoir 1446 I| tremblement de chiens, de furets, de trompes, de cors de 1447 II| affaire à une lionne en furie qu’à cette méchante vieille… 1448 III| Tarasconnais se voyait déjà fusillé au pied des remparts, ou 1449 I| sanglé dans sa veste de futaine, les portefaix du Rhône 1450 II| bizarres, il avait l’œil futé, le geste câlin et un accent 1451 II| soirée chez Sidi Tartri, lui gagnaient son argent, lui mangeaient 1452 I| que tout était bien, prit gaillardement le chemin de la gare, sans 1453 III| ses deux fusils dans leur gaine, son couteau de chasse – 1454 II| question qui a laissé de si gais souvenirs autour de la Casbah 1455 I| venues en croupe de leur galant, le ruban d’azur autour 1456 III| toutes ici à mener une vie de galère… C’est ce qu’en France vous 1457 II| cents ans auparavant, un galérien espagnol nommé Michel Cervantes 1458 II| cour intérieure, bananiers, galeries fraîches et fontaines. Il 1459 II| négresses qui vendaient des galettes, des voitures d’Alsaciens 1460 III| se précipite vers lui, en galopant. C’est le chameau, le chameau 1461 I| souffrir.~ ~ ~ ~Ah ! la grande gamelle de la popularité, il fait 1462 I| entrer le commandant, grave, ganté de noir, boutonné jusqu’ 1463 I| lavée, avec des officiers en gants jaunes, ou bien un grand 1464 I| chambre à côté, les petits garçonnets qu’on couche de bonne heure, 1465 I| peur… Non ! seulement il se gardait.~ ~ ~ ~La meilleure preuve 1466 III| aide un ange libérateur, le garde-champêtre de la commune d’Orléansville 1467 II| mahonnaises qui se lancent, mais gardent de leur temps de vertu un 1468 III| tout galonné d’or, avec une garniture de feuilles de chênes brodées 1469 III| fin du jour, les choses se gâtèrent. Des nègres qui portaient 1470 III| ses pieds, sur une natte, gavé d’amour et de confitures, 1471 II| informe et de désolé roule en geignant sur l’oreiller. C’est la 1472 I| sensuel, très douillet, très geignard, plein d’appétits bourgeois 1473 II| fond de sa cabine et de ses gémissements, le malheureux entendait 1474 I| cause de ses fusils qui le gênaient. Du reste, il savait maintenant 1475 III| Tartarin avec une insistance gênante.~ ~ ~ ~On détela, on attela, 1476 III| face.~ ~ ~– Non ! Ça me gêne, répondit l’autre fort tranquillement, 1477 II| place, se trouva-t-il un peu gêné. Tout le monde le regardait. 1478 I| fromages de Hollande que les Génoises teignaient en rouge avec 1479 I| gilets tricotés ! les bonnes genouillères bien chaudes ! ô les braves 1480 II| aide sous les traits d’un gentilhomme monténégrin. Voici :~ ~ ~ ~ 1481 I| leurs boîtes à cirage, et gentilshommes tout à fait incapables de 1482 I| grand chasseur appelé maître Gervais, dont le fusil redoutable 1483 III| trique comme la toque de Gessler.~ ~ ~ ~Ainsi causant et 1484 I| explosive, pfft ! pfft ! gesticulait, rugissait, renversait les 1485 III| couraient derrière, pieds nus, gesticulant, riant comme des fous, et 1486 III| et, comme le Christ à Gethsémani, le grand homme se prit 1487 II| dimanches, car la plaine était giboyeuse et à deux lieues autour 1488 I| baobab (arbre géant, arbor gigantea) tenait à l’aise dans un 1489 II| imitations de Ravel et de Gil Pérès… Pas un de ces gens-là 1490 I| plus calme : – Ô les bons gilets tricotés ! les bonnes genouillères 1491 I| train de se raser devant sa glace. (Tartarin portait toute 1492 III| secoua comme une crinière le gland de sa chéchia.~ ~ ~ ~Il 1493 I| balayettes et des paniers à glanesPlus loin, le bassin de 1494 II| sans parler, en écoutant le glouglou du narghilé, le frôlement 1495 I| Tartarin avec de petits airs goguenards.~ ~ ~– Et autremain, pour 1496 II| mal.~ ~ ~ ~Puis, dans le golfe du Lion, à mesure qu’on 1497 I| des plantes exotiques, des gommiers, des calebassiers, des cotonniers, 1498 I| du jardin tourna sur ses gonds violemment.~ ~ ~– C’est 1499 II| coussins en sparterie que gonflaient les cédrats et les pastèques, 1500 II| montrait sa carnassière, toute gonflée de lapins et de bécasses.~ ~ ~– 1501 I| ces beaux raisins muscats gonflés de sucre, qui s’échelonnent 1502 Ded| Tarascon. »~ ~ ~À mon ami GONZAGUE PRIVAT~ ~ ~ ~ 1503 I| passant avec des pots de goudron, des marmites fumantes, 1504 III| fantasias… En son honneur, des goums entiers faisaient parler 1505 III| bombé, qui flotte comme une gourde, et son grand col, dressé 1506 III| deux grands nègres armés de gourdins qui le promenaient à travers 1507 I| de l’eau chaude, avec une gousse d’ail, un peu de thym, un 1508 III| disent-ils, il y a mouci le gouverneur, avec une grande trique, 1509 II| la voix, les mouvements gracieux, presque enfantins de la 1510 III| colonel en tête, par rang de grade, regarder l’heureux petit 1511 III| France !… Grenier vide de grains, hélas ! et riche seulement 1512 I| les coups de feu, avaient grand-peur et demandaient de la lumière.~ ~ ~ ~ 1513 I| entendu, n’était pas de grandeur naturelle, ainsi les cocotiers 1514 I| folie du romanesque et du grandiose ; mais malheureusement n’ 1515 I| brave homme de corps, très gras, très lourd, très sensuel, 1516 II| ses pieds nus, ses doigts grassouillets chargés de bagues, rose, 1517 III| répondit le prince avec gravité ; et tout en faisant reluire 1518 I| Le doublage et la gravure prirent beaucoup de temps. 1519 III| suis pas venue de mon plein gré, je vous assure… Une fois 1520 I| l’Algérie, l’Afrique, la Grèce, la Perse, la Turquie, la 1521 I| de tous les pays, russes, grecs, suédois, tunisiens, américains… 1522 III| Mais c’est donc tous des gredins dans ce pays ?… hurla le 1523 III| où le tout fut déposé au greffe.~ ~ ~ ~Ce fut une longue 1524 III| rapetassée de mille couleurs, un greffier maure, avec un grand livre 1525 II| une brave mule manger des grenades à un petit jardin qu’il 1526 I| petite maison du baobab, les greniers étaient pleins de ces glorieux 1527 I| parfumé, et de succulentes grillades à l’anis, qui font rire 1528 II| petites, muettes, tristes, grillagées. Et puis, de droite et de 1529 I| le pauvre Sancho fit la grimace…~ ~ ~ ~À l’entraînement 1530 II| autres voyageurs. Le nègre grimpa sur les malles et s’y accroupit 1531 II| ruelles noires très étroites, grimpant à pic entre deux rangées 1532 III| tout dire, il le prit en grippe et ne songea plus qu’à s’ 1533 II| lions et de la gloire, il se grisa d’amour oriental et s’endormit, 1534 II| Mauresque d’Alger comme à une grisette de Beaucaire. Fort heureusement 1535 I| Bonsoir ! bonsoir ! » grommelait Tartarin, furieux de sa 1536 I| colère. D’abord il renifla, gronda sourdement, écarta ses griffes, 1537 III| et des lunettes. Ici, un groupe, des cris de rage : c’est 1538 II| étroits plastrons d’orGroupée autour des tables, toute 1539 II| voyait faire le pied de grue devant les bains maures, 1540 III| de grands troupeaux de grues qui passent avec des cris 1541 II| entrer dans cette fatale guimbarde et de continuer pédestrement 1542 I| accéléré, tantôt au pas gymnastique, les coudes au corps et 1543 II| rejetant sa couverture, et il s’habilla prestement.~ ~ ~ ~Voici 1544 I| lapins, après en avoir tant habillé.~ ~ ~ ~La magistrature était 1545 II| où les grands hommes ont habité, quelque chose d’eux-mêmes 1546 II| hurlant, s’accrochant à ses habits, se disputant ses bagages, 1547 I| Tartarin de Tarascon, qui s’habituait à entendre sans frémir les 1548 I| pratiques. Ainsi, pour prendre l’habitude des longues marches, il 1549 I| œil en feu, la poitrine haletante, se ramassait sur lui-même 1550 III| volets. Dans un coin, une halle avec des légumes… C’était 1551 I| de l’endroit, le roi des halles tarasconnaises. Sur les 1552 II| comprendre de ces barbares, les haranguait en français, en provençal, 1553 III| le Tarasconnais poudreux, harassé, vit de loin étinceler dans 1554 II| matériel, de s’armer, de se harnacher, de rechausser ses grandes 1555 II| quarante lieues pour venir hasarder sur un as l’argent d’une 1556 I| ses rêves, ses espérances, hâtons-nous d’arriver aux grandes pages 1557 I| collines de Provence pas plus hautes que la butte Montmartre 1558 III| apparition de Tartarin, hâve, maigri, poudreux, les yeux 1559 II| un scintillement d’yeux hébraïques tournés vers la table, terribles 1560 II| à chaque battement de l’hélice, demander du thé toutes 1561 I| du docteur Livingstone, d’Henri Duveyrier.~ ~ ~ ~Là, il 1562 I| pour les débarrasser des herbes de la mer, les vergues trempant 1563 II| Commentaires.~ ~ ~ ~De vieille race héréditaire, ses frères l’avaient, paraît-il, 1564 III| de Cadet-Roussel qui se hérissaient sur le crâne du petit monsieur.~ ~ ~ ~ 1565 II| flot de laine bleue qui se hérisse dans la brume de mer et 1566 II| grand désert sauvage, tout hérissé de plantes bizarres, de 1567 III| flamboyants, la chéchia hérissée, interrompit tout net cette 1568 I| toutes sortes de moyens héroïques, tout Tarascon avait les 1569 III| France. Aussi notre héros n’hésita pas : et navré, mais point 1570 III| Après la minute d’hésitation que lui commandait sa dignité, 1571 I| pas le corps du célèbre hidalgo, ce corps osseux et maigre, 1572 II| ont le costume oriental hideusement agrémenté de bas bleus et 1573 I| en souviens mieux que d’hier. L’intrépide Tartarin habitait 1574 I| nature et qu’il mange les hirondelles en salmis, quand il en trouve.~ ~ ~ ~ 1575 III| jardin zoologique.~ ~ ~ ~On hissa sur le pont, à grand renfort 1576 I| prenaient les armes, on hissait le drapeau consulaire, et 1577 I| qu’il s’imaginait avoir hissé le drapeau consulaire et 1578 III| plus de majesté, se fit hisser tout en haut de la bosse, 1579 I| grandes bâches, des vignerons hissés sur de belles mules attifées 1580 I| hommes se regardaient en hochant la tête, les dames fermaient 1581 I| grands tas de fromages de Hollande que les Génoises teignaient 1582 II| intervint comme un dieu d’Homère dans la mêlée, et dispersa 1583 III| à Marseille, j’en ferai hommage au jardin zoologique.~ ~ ~ ~ 1584 II| dont vous parlez est une honnête fille maure, et qu’elle 1585 III| revenaient du Mazet bien honnêtement, des collégiens en vacances, 1586 I| illustre dame faisait les honneurs de la baraque aux Tarasconnais, 1587 II| Tartarin de Tarascon eut honte de lui-même et pleura.~ ~ ~ ~ 1588 II| citant à tout propos Tacite, Horace et les Commentaires.~ ~ ~ ~ 1589 I| vain, pour agrandir ses horizons, pour oublier un peu le 1590 II| Trois heures sonnaient à l’horloge du Gouvernement, quand Tartarin 1591 I| autres, et cela le faisait horriblement souffrir.~ ~ ~ ~Ah ! la 1592 III| C’est ce qu’on appelle l’hospitalité arabe…~ ~ ~ ~Et toujours 1593 II| il se leva, remercia son hôte, embrassa la vieille sans 1594 II| et de si bon cœur, que l’hôtelier jugea les secours de la 1595 I| coups-de-poing, casse-tête, massues hottentotes, lassos mexicains, est-ce 1596 I| lions de l’Atlas…~ ~ ~ ~Un hourra formidable accueillit cette 1597 I| piano languissait sous une housse verte, et les mouches cantharides 1598 III| champoreau ; il connut les huissiers, les agréés, les agents 1599 III| le trottoir, il la tendit humblement du côté de Tartarin immobile 1600 II| tous gens bien élevés, humbles, finauds, discrets et de 1601 II| se lassa. La terre était humide, la nuit devenait fraîche, 1602 III| soleil, pourrie par les nuits humides, je tomberai – ne pouvant 1603 III| avec sa sébile aux dents, humilié, vaincu, bafoué, servant 1604 I| Nan !… nan !… nan !… » hurlait Tartarin de plus belle, 1605 I| qui scalpe, tout ce qui hurle, tout ce qui rugit… Ils ! 1606 II| feu du Tarasconnais, un hurlement terrible répondit.~ ~ ~« 1607 III| de l’horizon on entendait hurler les chiens des douars – 1608 III| assailli l’âme d’un dompteur d’hydres.~ ~ ~– À moi, préïnce… le 1609 III| La nuit, des chacals, des hyènes viennent flairer mes caissons, 1610 III| rouge.~ ~ ~ ~Et il ajouta, l’hypocrite :~ ~ ~– Comment voulez-vous 1611 I| chevaleresques, le même idéal héroïque, la même folie 1612 I| premier sujet de cette troupe idéale qui lui jouait de si beaux 1613 III| tribus féroces dont vous ignorez la langue et les usages… 1614 III| écria Tartarin subitement illuminé… C’est donc ça qu’il ne 1615 III| sa caisse d’armes et ses illusions, et maintenant il s’apprête 1616 III| obstinément fixé sur ces monstres imaginaires, qui ne paraissaient jamais.~ ~ ~ ~ 1617 I| affirmation valait bien, j’imagine, celle du pharmacien Bézuquet… 1618 II| Car il ne se serait jamais imaginé qu’en Algérie on pût chasser 1619 II| geindre et de pester :~ ~ ~« Imbécile, va !… Je te l’avais bien 1620 I| milieu de la salle à manger, imitant le cri du lion, le bruit 1621 III| conduisent les dévorerait immédiatement.~ ~ ~ ~En écoutant ce récit 1622 III| humblement du côté de Tartarin immobile de stupeur… Un Arabe qui 1623 III| le lion, il lui arracha l’immonde sébile d’entre ses royales 1624 II| !… » Rien encore !… Impatienté, il reprit de plus belle 1625 II| mot, répondit le prince imperturbablement… mais vous allez me dicter 1626 I| son rêve aux griffes de l’impitoyable réalité… Hélas ! tout ce 1627 I| ceux-là surtout étaient impitoyables. Au cercle, sur l’esplanade, 1628 III| naïf compagnon sur le rôle important que joue le képi dans nos 1629 III| encombrant rendait la chose impossible. Quelle rentrée il allait 1630 I| Tartares. – Serait-il un imposteur ? – Le Mirage~ ~ ~ ~Une 1631 II| produisit pas la moindre impression sur l’officier de chasseurs 1632 III| de conseil de guerre, l’impressionnable Tarasconnais se voyait déjà 1633 I| écrire son journal, ses impressions ; car enfin on a beau chasser 1634 I| émotion était si grande, si imprévue, que personne ne trouvait 1635 I| jurait-il de ne pas faire d’imprudences, qu’il se couvrirait bien, 1636 I| appelant toqué, visionnaire, imprudent, triple fou, lui détaillant 1637 III| escorte ridicule ; et, reniant impudemment le compagnon de ses infortunes, 1638 I| gentilshommes tout à fait incapables de tenir une épée !~ ~ ~ ~ 1639 II| du Midi en qui s’étaient incarnés les deux héros de ton livre, 1640 II| municipalité ?… Terrible incertitude ! Pourtant des marchands 1641 II| main sur son cœur, et s’inclina le plus mauresquement possible, 1642 III| compté rentrer chez lui incognito. Mais la présence de ce 1643 III| battre la générale, et mit incontinent la ville en état de siège.~ ~ ~ ~ 1644 II| maison triste… En proie à une indéfinissable mélancolie, il vint s’asseoir 1645 III| mille cinq cents francs d’indemnité, sans les frais.~ ~ ~ ~Comment 1646 I| qui rugit… Ils ! c’était l’Indien Sioux dansant autour du 1647 I| oreille contre terre à la mode indienne… Les pas approchaient. Les 1648 II| la rhétorique apache des Indiens de Gustave Aimard avec le 1649 II| arabe une jolie maisonnette indigène avec cour intérieure, bananiers, 1650 I| lieu du rire, on voyait l’indignation et la douleur…~ ~ ~ ~C’est 1651 III| explications :~ ~ ~« Coiffure indispensable pour voyager en Afrique », 1652 III| Le chameau, monsieur, l’inévitable chameau, qui détalait sur 1653 III| son maître d’une tendresse inexplicable, et, le voyant sortir d’ 1654 III| confitures, Barbassou, l’infâme capitaine Barbassou, se 1655 II| libre… D’une complaisance infatigable, cet aimable seigneur remplissait 1656 I| faisait, en avançant sa lèvre inférieure, une moue terrible, qui 1657 I| faire une sortie contre l’infidèle qui l’assiège, le tigre 1658 III| dit-il.~ ~ ~ ~Et déjà sous l’influence du soleil tarasconnais, 1659 II| commode, quelque chose d’informe et de désolé roule en geignant 1660 II| vue des côtes corses. L’infortunée chéchia se penche par-dessus 1661 III| impudemment le compagnon de ses infortunes, il repousse du pied le 1662 III| soleil, qui fait mentir ingénument, il ajouta, en caressant 1663 II| connut, de bons commerçants inoffensifs, des brodeurs, des marchands 1664 II| les murs et cette enseigne inoffensive :~ ~ ~ ~AU RENDEZ-VOUS DES 1665 I| dans ma vie comme une date inoubliable ; il y a douze ou quinze 1666 I| longue plaque portant cette inscription :~ ~ ~ ~TARTARIN DE TARASCON~ ~ ~ ~ 1667 I| envoyer des peaux. On s’inscrivait sur son carnet pour une 1668 II| refusât à rien en croire, les insinuations de Barbassou l’avaient attristé, 1669 II| Opéra. C’est l’éternel et insipide bal masqué de province. 1670 III| regarder Tartarin avec une insistance gênante.~ ~ ~ ~On détela, 1671 III| dame, entendant ces bruits insolites, et voyant des armes luire 1672 III| formidable du lion, tant d’insomnies méritaient bien quelques 1673 I| cependant ce masque de joyeuse insouciance, qu’il s’était par fierté 1674 II| Tartarin-Quichotte.~ ~ ~ ~Le temps d’inspecter son matériel, de s’armer, 1675 III| seul, le privilège de leur inspirer, si bien que l’administration 1676 I| Tarascon et venait de s’installer sur la place du Château 1677 II| ces deux messieurs étaient installés au restaurant des Platanes, 1678 II| courait le monde pour son instruction et son plaisir, en Altesse 1679 II| cet Alger-là lui semblait insupportable et laid comme un corps de 1680 II| faire pénitence pour les intempérances de langage dont il s’était 1681 II| au besoin même celles d’intendant, et tout cela pour rien, 1682 II| à moitié rassuré sur les intentions de ces portefaix à peau 1683 II| Maltais, des colons de l’intérieur qui ont fait quarante lieues 1684 II| Sidi Tartri en resta tout interloqué, le derrière sur ses pastèques.~ ~ ~– 1685 I| et commencent un déjeuner interminable, arrosé d’un de ces jolis 1686 I| entoure le chasseur, on l’interroge, on le presse, et voici 1687 II| longue canne de compagnon, intervint comme un dieu d’Homère dans 1688 II| saisit, et il se fourra intrépidement sous sa couverture.~ ~ ~ ~ 1689 I| Là, il vit que ces intrépides voyageurs, avant de chausser 1690 III| Ce diable de képi intriguait beaucoup le Tarasconnais ; 1691 II| mais les conséquences… Une intrigue d’amour en Orient, c’est 1692 II| le Tarasconnais, un peu intrigué, crut devoir aborder un 1693 III| après un mois de courses, d’intrigues, de stations au soleil dans 1694 I| bien autre chose quand on m’introduisit dans le cabinet du héros.~ ~ ~ ~ 1695 III| mois, cherchant des lions introuvables, le terrible Tartarin erra 1696 I| aboiements et des fanfares.~ ~ ~ ~Inutile de vous dire qu’il se fait 1697 II| les secours de la science inutiles, et tout le monde se retira 1698 III| Sémaphore avait parlé. On avait inventé un drame. Ce n’était plus 1699 II| peut-être !… À gauche, la mer invisible, qui roulait sourdement1700 II| des douros tarasconnais, invita le héros à venir rompre 1701 II| III~ ~ Invocation à Cervantes. – Débarquement. – 1702 III| donnait des rendez-vous en invoquant le nom d’Allah…~ ~ ~ ~Mais 1703 III| En écoutant ce récit invraisemblable et pourtant véridique, Tartarin 1704 II| la tête des noms d’hôtel invraisemblables…~ ~ ~ ~Étourdi de tout ce 1705 II| le héros ; « eh bien ! j’irai dans le Sud. »~ ~ ~Et dès 1706 II| bruit de l’or, deux voix irritées s’élevèrent :~ ~ ~– Je vous 1707 II| câlin et un accent vaguement italien qui lui donnait un faux 1708 II| Tarasconnais n’y résista pas. Ivre d’amour et prêt à tout, 1709 III| sur le bord de la route ivre-mort d’eau-de-vie camphrée. Le 1710 III| Tartarin l’échappa belle. Ivres de fureur fanatique, les 1711 II| Préïnce !…répétait-il avec ivresse.~ ~ ~ ~Un quart d’heure 1712 II| celle qui pouvait causer des ivresses de foi pareilles.~ ~ ~ ~ 1713 I| même un chien, pas même un ivrogne. Rien !~ ~ ~ ~Parfois cependant 1714 III| Des caïds libertins et ivrognes, anciens brasseurs d’un 1715 II| On les entendait rire et jacasser entre elles sous leurs masques, 1716 I| ramassait sur lui-même comme un jaguar, et se préparait à bondir 1717 I| Toujou lou cargon, part jamaï.~ ~ ~ ~Seulement cela se 1718 II| dégringolade d’eunuques et de janissaires, mais le désir de revoir 1719 III| entre deux haies de petits jardins indigènes et des milliers 1720 III| Et pendant qu’en un jargon bizarre, mêlé d’arabe et 1721 III| bruyamment au milieu des jarres d’olives noires, des pots 1722 I| côté, Tartarin, debout, le jarret tendu, les deux bras appuyés 1723 III| délicieux tout ombragé de jasmins, de thuyas, de caroubiers, 1724 I| vieilleries sentimentales qui jaunissent dans les plus vieux cartons, 1725 I| lunettes marines du temps de Jean Bart et de Duguay-Trouin. 1726 II| rien dire à personne, se jeter en plein désert, attendre 1727 I| messieurs prend sa casquette, la jette en l’air de toutes ses forces 1728 III| par suite de trop longs jeûnes, pendait mélancoliquement 1729 I| dans un milieu modeste, ses joies, ses douleurs, ses rêves, 1730 III| mystérieuse donnait le frisson. Joignez à cela le fourmillement 1731 I| bouillie Tartarin de Tarascon joignit d’autres sages pratiques. 1732 II| Tartarin aurait bien voulu joindre un bouquet de fleurs emblématiques, 1733 I| forte race tarasconnaise joint une autre passion : celle 1734 III| le cou, fait craquer ses jointures et, s’élançant derrière 1735 III| monsieur Tartarin, il faut joliment ouvrir l’œil dans ce diable 1736 I| interminable, arrosé d’un de ces jolis vins du Rhône qui font rire 1737 III| les casquettes du côté de Jonquières ou de Bellegarde !… Je ne 1738 II| des musiciens de la ligne jouaient des polkas d’Offenbach, 1739 I| cette troupe idéale qui lui jouait de si beaux drames dans 1740 I| grand homme, et sur les joues du brave commandant Bravida 1741 II| avec ce regard singulier du joueur, trouble, en biseau, devenu 1742 I| de voyage pour écrire son journal, ses impressions ; car enfin 1743 II| dire… Il me semble que les journaux… Mais c’est beaucoup plus 1744 III| indigènes et des milliers de joyeuses sources vives qui dégringolaient 1745 III| avocassière. Il connut la judiciaire louche qui se tripote au 1746 III| papiers légaux et en absinthes judiciaires.~ ~ ~ ~Le malheureux tueur 1747 II| allait, venait, pestait, jurait, se démenait, courait après 1748 I| vain Tartarin-Quichotte jurait-il de ne pas faire d’imprudences, 1749 II| et se coucha dessus, en jurant comme un vrai Provençal 1750 II| toutes les cinq minutes et jurer contre le garçon avec une 1751 I| de sa race, le lion, qui jusque-là avait regardé les Tarasconnais 1752 I| avaient fait leur grand justicier cynégétique et le prenaient 1753 I| bien contente… En costume kabyle, les bras nus jusqu’au coude, 1754 III| une mesure à blé, et des Kabyles qui s’éventrent autour… 1755 III| tout son monde avec des képis, depuis le cantonnier jusqu’ 1756 II| œil noir allongé par le khol, un poignet délicieux et 1757 III| marché se tenait à quelques kilomètres, sur les bords du Chéliff… 1758 III| entretenue, avec ses bornes kilométriques, ses petits tas de pierre 1759 II| tête, disait qu’il y avait là-dessous quelque chose de jeune, 1760 III| À la vue de Tartarin, il lâcha sa pipe de terreur.~ ~ ~– 1761 II| horizon.~ ~ ~ ~Aussitôt Baïa lâchait sa guitare, et ses grands 1762 II| moment sans rien dire ; puis, lâchant son tuyau d’ambre, se renversa 1763 II| voir là, comme il était, lâchement accroupi sur sa natte, tandis 1764 III| son fouet sur l’air de : Lagadigadeou, la Tarasque ! la Tarasque ! 1765 II| semblait insupportable et laid comme un corps de garde 1766 II| bain… La négresse lui parut laide, la maison triste… En proie 1767 III| pauvre homme, atterré, se laissa choir sur un tambour. Sa 1768 I| temps, la porte s’ouvrait, laissait voir quelques personnes 1769 II| la bête en fuyant avait laissées derrière elle. Penché sur 1770 I| avant de partir, il voulait laisser derrière lui comme une traînée 1771 III| pensez-vous donc que je vous laisserais vous en aller seul en pleine 1772 II| prince l’en empêcha :~ ~ ~– Laissez… j’en fais mon affaire.~ ~ ~ ~ 1773 II| ardeur.~ ~ ~– Non !… non !… Laissez-moi y aller seul. Je les aurai 1774 II| avec le Voyage en Orient de Lamartine, et quelques lointaines 1775 II| par-dessus le bastingage et lamentablement regarde et sonde la mer… 1776 II| commence à caracoler sur les lames : je vous la montrerais 1777 III| des tapis de Smyrne et des lampes-modérateur, des coffres de cèdre pleins 1778 III| promener ! le chameau était lancé, et rien ne pouvait plus 1779 II| l’affairequoique bien lancée – ne marcha pas aussi vite 1780 II| blanchisseuses mahonnaises qui se lancent, mais gardent de leur temps 1781 III| petit oratoire turc, où une lanterne en fer découpé se balançait 1782 I| une caille, pas le moindre lapereau, pas le plus petit cul-blanc.~ ~ ~ ~ 1783 II| rancune, versa une dernière larme sur l’infortuné Noiraud, 1784 II| attente, le Tarasconnais se lassa. La terre était humide, 1785 II| ces tours-là… De guerre lasse, le Tarasconnais jeta l’ 1786 II| ailleurs sur les langues latines, et citant à tout propos 1787 I| empoisonnées par la feuille du laurier-rose, les neiges, les soleils 1788 I| toutes parfumées de myrte, de lavande de romarin ; et ces beaux 1789 I| poulpes qu’ils allaient laver dans l’eau blanchâtre des 1790 I| qui se dandine, et qui se lèche avec une langue pleine de 1791 III| depuis longtemps en papiers légaux et en absinthes judiciaires.~ ~ ~ ~ 1792 II| de la guitare et le bruit léger de la fontaine dans les 1793 III| heures du matin, la tête légère et le pied lourd, le bon 1794 III| leurs grands cordons de la Légion d’honneur, et pour un oui 1795 I| d’en changer. On se les lègue dans les familles, de père 1796 III| aînesse, pour un plat de lentilles ou de couscous au sucre. 1797 III| tout entier à sa passion léonine, l’homme de Tarascon allait 1798 II| donc tranquille, tron de ler ! Ce ne sont pas des pirates… 1799 II| paya quand même et sans lésiner.~ ~ ~ ~Enfin, après avoir 1800 I| de ses fenêtres, derrière lesquels tremblaient les branches 1801 I| quoi, quand on est bien lesté, on se lève, on siffle les 1802 II| monténégrins pour lever lestement la caille.~ ~ ~ ~Le lendemain 1803 I| que de fois Tartarin s’est levé en rugissant ; que de fois 1804 I| on est bien lesté, on se lève, on siffle les chiens, on 1805 II| princes monténégrins pour lever lestement la caille.~ ~ ~ ~ 1806 I| faisait, en avançant sa lèvre inférieure, une moue terrible, 1807 III| Baïa poussa un petit cri de levrette effrayée, et se sauva dans 1808 III| de faim, et dispute aux lévriers les rogatons de la ribote 1809 III| personne n’en offrit un liard.~ ~ ~ ~Tartarin cependant 1810 II| qui avait encore pour deux liards de vie, ouvrit son grand 1811 III| chantant… Un paysage du Liban.~ ~ ~ ~Aussi chargé d’armes 1812 II| à cause de ses opinions libérales, et depuis il courait le 1813 III| envoyé à son aide un ange libérateur, le garde-champêtre de la 1814 III| couscous au sucre. Des caïds libertins et ivrognes, anciens brasseurs 1815 II| on dit est vrai, qu’aux lieux où les grands hommes ont 1816 III| heures, mais l’héroïsme a ses limites… Près de lui, dans le lit 1817 II| cinq Mauresques masquées de linges blancs, et dont on ne pouvait 1818 II| Tartarin avoir affaire à une lionne en furie qu’à cette méchante 1819 I| écriteau bonhomme sur lequel on lisait :~ ~ ~ ~Flèches empoisonnées, 1820 I| couvercle de fer, et, tout en lisant je ne sais quel formidable 1821 I| Mungo-Park, de Caillé, du docteur Livingstone, d’Henri Duveyrier.~ ~ ~ ~ 1822 I| à l’état de superstition locale, bien que le Tarasconnais 1823 III| Orient ridicule, plein de locomotives et de diligences, où – dromadaire 1824 III| reçus à bras ouverts. Ils logeaient chez les agas, dans des 1825 III| Mais au bout d’un instant, lointains toujours, quoique plus distincts, 1826 I| volontiers en ses heures de loisir deux doigts de cour à la 1827 III| un sentier détourné qui longeait le mur de son petit clos.~ ~ ~ ~ 1828 III| les officiers braquent la longue-vue, et viennent, colonel en 1829 I| rouge) et un flot bleu d’une longueur !… Avec cela, deux lourds 1830 I| soir, il revenait avec une loque. Dans la petite maison du 1831 I| porte, en avaient fait le lord Seymour de l’endroit, le 1832 II| échaudés, des dames, quelques lorettes, et puis des militaires… 1833 III| résigner.~ ~ ~ ~Pourtant, lorsque, après huit grands jours 1834 III| pendules à sujets, style Louis-PhilippePartout on donnait à Tartarin 1835 I| Cooper…~ ~ ~ ~Oh ! par les lourdes après-midi d’été quand il 1836 III| mésaventure avec Bombonnel, le loyal Tarasconnais se sentait 1837 I| beau dialogue à écrire pour Lucien ou pour Saint-Évremond, 1838 I| provençal, un temps clair, luisant, splendide, les Marseillais 1839 III| lavée à grande eau et toute luisante avec mes roues vernissées 1840 I| aux œufs, les bravos, les lumières ; grisé par le succès que 1841 II| quel soin ému il tailla, lustra, parfuma sa rude barbe de 1842 II| Tartarin ! »~ ~ ~Quand il lut cela, le Tarasconnais rougit, 1843 III| malheureux Tartarin, après une lutte désespérée, roula par terre 1844 II| étages, une petite place macadamisée où des musiciens de la ligne 1845 III| sébile d’entre ses royales mâchoires. Les deux nègres, croyant 1846 I| chevaux corses.~ ~ ~ ~Des magasins de confections bizarres, 1847 II| retrouvant ses forces par magie, il bondit de sa couchette, 1848 III| jusqu’à terre devant le képi magiqueLà-haut, sur les remparts 1849 I| avoir tant habillé.~ ~ ~ ~La magistrature était pour Tartarin. Deux 1850 III| certitude que le prince et le magot étaient réellement partis, 1851 III| abattre.~ ~ ~ ~Cette fois, par Mahom ! Tartarin l’échappa belle. 1852 III| La Allah il AllahMahomet est un vieux farceur… L’ 1853 III| papier timbré, affamées et maigres, qui mangent le colon jusqu’ 1854 III| apparition de Tartarin, hâve, maigri, poudreux, les yeux flamboyants, 1855 II| sardines luisaient entre les mailles comme de petites pièces 1856 III| quels braves gens ! des maires et des curés qui allaient 1857 III| feuille comme un plant de maïs…~ ~ ~ ~Avant tout il s’agissait 1858 III| animal. Tartarin pour plus de majesté, se fit hisser tout en haut 1859 I| Saint-Nicolas, les cloches de la Major, des Accoules, de Saint-Victor ; 1860 I| bon Provençal se paie à sa majorité. C’est au plus s’il connaissait 1861 II| aux oreilles d’une tête de malade blême et convulsionnée…~ ~ ~ ~ 1862 I| déchirées d’avance à l’usage des maladroits ; mais on ne connaît guère 1863 I| quel rayonnement sur leurs mâles visages, et, dans tous les 1864 I| avait pas encore fait une malle, on commença à murmurer.~ ~ ~« 1865 I| frégate anglaise partant pour Malte, pimpante et bien lavée, 1866 II| pantoufle continuait son manège, et les yeux d’en face s’ 1867 I| superstitieux de sa nature et qu’il mange les hirondelles en salmis, 1868 II| gagnaient son argent, lui mangeaient ses confitures, et sur le 1869 II| jour dans son narghilé, et mangeant des confitures au musc.~ ~ ~ ~ 1870 I| cotonniers, des cocotiers, des manguiers, des bananiers, des palmiers, 1871 I| démontrer à quelques amateurs le maniement du fusil à aiguille, alors 1872 III| Tarasconnais le reçut de la belle manière :~ ~ ~– Si j’en ai beaucoup 1873 I| chapeau de soie, commandant la manœuvre en provençal. Des navires 1874 III| Par exemple, les chameaux manquaient. On finit pourtant par en 1875 II| Partagez-vous les vingt francs qui manquent et qu’il n’en soit plus 1876 II| chez le frère, ce qui ne manquerait pas d’adoucir l’humeur sauvage 1877 II| émigrants, des spahis en manteaux rouges, tout cela défilant 1878 I| tous les traités, tous les manuels de toutes les chasses possibles, 1879 I| avaient passé le pont, des maraîchers de la banlieue, des charrettes 1880 III| flairer mes caissons, et les maraudeurs qui craignent la rosée se 1881 I| du baobab. Derrière lui marchaient le brave commandant Bravida, 1882 I| encombrement prodigieux de marchandises de toute espèce ; soieries, 1883 III| maison du baobab, et, tout en marchant, il commença le récit de 1884 II| des bourriquots sur les marchés arabes. Puis on enterra 1885 II| donnez-moi votre billet, et marchez derrière ce nègre, un brave 1886 I| petits Savoyards jouant à la marelle ou dormant au bon soleil, 1887 II| de bataille. C’était le mari de l’Alsacienne, Alsacien 1888 I| vieux porte-voix, lunettes marines du temps de Jean Bart et 1889 I| toits, sur les arbres ; des mariniers du Rhône, des portefaix, 1890 II| Tartarin, qui se méfiait des maris d’Orient.~ ~ ~– Oui, mais 1891 I| des pots de goudron, des marmites fumantes, de grands paniers 1892 I| passage eux-mêmes l’ont marqué d’une grande croix sur leurs 1893 I| habillement, continuait à lui marquer la même estime : « C’est 1894 II| maisons, levait le lourd marteau de la poterne basse, et 1895 II| quatre ou cinq Mauresques masquées de linges blancs, et dont 1896 II| on le croyait en train de massacrer des fauves, Tartarin de 1897 II| Tartarin de Tarascon ne vous massacrera point. Pour le moment, tout 1898 II| tous sens. À droite, la masse confuse et lourde d’une 1899 I| coups-de-poing, casse-tête, massues hottentotes, lassos mexicains, 1900 II| petites maisons d’un blanc mat qui descendent vers la mer, 1901 II| grosses cigarettes. Puis, un matelot maltais, et quatre ou cinq 1902 I| corps, sur lequel la vie matérielle manquait de prise, capable 1903 III| dans tout ceci, fit-il en matière de conclusion, c’est que, 1904 II| toute la nuit, toute la matinée, et même un bon morceau 1905 I| qu’au fond de son âme il maudissait ses terribles compatriotes, 1906 II| anis.~ ~ ~ ~Il lui faut sa Maugrabine !~ ~ ~ ~Mais ce n’est pas 1907 II| cœur, et s’inclina le plus mauresquement possible, en roulant de 1908 II| lui donnait un faux air de Mazarin sans moustaches ; très ferré 1909 III| taffetassiers qui revenaient du Mazet bien honnêtement, des collégiens 1910 II| vulgaire état de casque à mèche et s’enfonçant jusqu’aux 1911 III| que je charrie ! un tas de mécréants venus je ne sais d’où, qui 1912 II| parlait d’envoyer chercher un médecin ; mais, à peine sur l’oreiller, 1913 II| le brave Tartarin, qui se méfiait des maris d’Orient.~ ~ ~– 1914 I| cages, sans armes, sans méfiance, sans même aucune idée de 1915 I| Armes chargées, méfiez-vous !~ ~ ~ ~Sans ces écriteaux, 1916 II| pantoufle de la dame s’en mêla sur ses grosses bottes de 1917 II| proie à une indéfinissable mélancolie, il vint s’asseoir près 1918 III| les talons ce compagnon mélancolique, qui lui rappelait toutes 1919 III| trop longs jeûnes, pendait mélancoliquement sur le côté.~ ~ ~ ~Tartarin 1920 II| qui rêvait d’Orient sans mélange.~ ~ ~– Elle n’en sait pas 1921 III| mésaventures ; puis, l’aigreur s’en mêlant, il lui en voulut de son 1922 III| qu’en un jargon bizarre, mêlé d’arabe et de provençal, 1923 II| un dieu d’Homère dans la mêlée, et dispersa toute cette 1924 I| Puis les épigrammes s’en mêlèrent. Le président Ladevèze, 1925 III| caserne, Abraham et Zouzou mêlés, quelque chose de féerique 1926 II| bouquet d’étoiles, une grande mélodie claire s’égrenait doucement 1927 I| à Tarascon ! Jamais, de mémoire d’homme, pareille chose 1928 I| souffrance, Tartarin souriait et menait paisiblement sa même vie, 1929 III| compartiments… Voilà la vie que je mène, mon pauvre monsieur Tartarin, 1930 III| nous voilà toutes ici à mener une vie de galère… C’est 1931 III| monsieur Tartarin, et je la mènerai jusqu’au jour où, brûlée 1932 I| Tarascon. L’homme du Midi ne ment pas, il se trompe. Il ne 1933 I| fou, lui détaillant par le menu toutes les catastrophes 1934 I| Tarasconnais d’un air de souverain mépris en leur bâillant au nez 1935 I| Tartarin, furieux de sa méprise ; et, farouche, la canne 1936 II| marchands de la ville haute, des mères, des Maltais, des colons 1937 II| imagination romanesque et méridionale, le brave Tarasconnais se 1938 I| gens du Nord ont faite aux Méridionaux. Il n’y a pas de menteurs 1939 III| du lion, tant d’insomnies méritaient bien quelques heures de 1940 III| train, et puis où serait le mérite, si les héros n’avaient 1941 I| nids abandonnés. Pas un merle, pas une caille, pas le 1942 II| gloire d’Allah avec une voix merveilleuse qui remplissait l’horizon.~ ~ ~ ~ 1943 III| faut tout dire, depuis sa mésaventure avec Bombonnel, le loyal 1944 III| lui rappelait toutes ses mésaventures ; puis, l’aigreur s’en mêlant, 1945 I| la Perse, la Turquie, la Mésopotamie, tout cela forme un grand 1946 I| veste collante à boutons de métal, deux pieds de ceinture 1947 III| ciel, à cent, deux cents mètres, de grands troupeaux de 1948 II| donna son billet, et, se mettant à la suite du nègre, descendit 1949 II| voulez-vous donc que je les mette ?~ ~ ~– Mais alors, c’est… 1950 III| qui craignent la rosée se mettent au chaud dans mes compartiments… 1951 II| carnassière ?… Vous les mettez dans votre carnassière ?~ ~ ~– 1952 II| est peut-être pas la mêmeMettons que j’ai confondu… Seulement, 1953 II| blanchisseuse sur le coteau de Meudon. Par là-dessus un grand 1954 II| est-il tombé sous la dent meurtrière d’un de ces monstres de 1955 II| cuir de son revolver lui meurtrissait les jambes. Pour l’achever, 1956 III| Altesse un faux air de général mexicain, ou de chef de gare des 1957 I| massues hottentotes, lassos mexicains, est-ce que je sais !~ ~ ~ ~ 1958 II| troupeaux de petits ânes microscopiques, des négresses qui vendaient 1959 III| olives noires, des pots de miel, des sacs d’épices et des 1960 II| la sentait courir, cette mignonne pantoufle, courir et frétiller 1961 II| quelques lorettes, et puis des militaires… et pas un Teur !… Il n’ 1962 II| la ville. Tout autour, un millier d’autres terrasses blanches 1963 II| distraire son seigneur elle mimait la danse du ventre, en tenant 1964 I| était si bien jeté, si bien mimé, si diabolique, qu’un frisson 1965 II| fort.~ ~ ~ ~Puis voyant la mine du pauvre Sidi Tartri qui 1966 I| toute espèce ; soieries, minerais, trains de bois, saumons 1967 II| blanches et se faisait des mines.~ ~ ~ ~Comme la dame ne 1968 I| sérénade aux flambeaux jusqu’à minuit devant la petite maison 1969 I| lièvre, échappé comme par miracle aux septembrisades tarasconnaises 1970 II| miroir dans lequel elle mirait ses dents blanches et se 1971 I| en traversant ce jardin mirifique !… Ce fut bien autre chose 1972 II| des turcos en permission misant les gros sous du prêt, des 1973 II| héros sur son dos :~ ~ ~– Misérable !… attends-moi !… hurla 1974 III| nègres de Milianah !~ ~ ~ ~Ô misère ! c’était le lion apprivoisé, 1975 I| Saint-Victor ; par là-dessus le mistral qui prenait tous ces bruits, 1976 III| balcon du café Valentin, MM. les officiers braquent 1977 I| dagues, les lassos, les mocassins !~ ~ ~ ~TARTARIN-SANCHO, 1978 I| tente-abri d’un nouveau modèle, se montant et se démontant 1979 III| pauvre aveugle du couvent de Mohammed que les balles tarasconnaises 1980 III| y a trois cents ans par Mohammed-ben-Aouda, une espèce de Trappe formidable 1981 III| odeurs de fauve, où des moines singuliers élèvent et apprivoisent 1982 I| de mer, comme une grande moire tachée d’huile… Dans l’enchevêtrement 1983 I| excellent chocolat, chaud, moiré, parfumé, et de succulentes 1984 I| mer, dévoré, ruisselant, moisi… De temps en temps, entre 1985 III| cuir, victuailles et paille moisie.~ ~ ~ ~Il y avait de tout 1986 I| la nappe, le nez dans son moka, le héros racontait d’une 1987 III| passe quelquefois de mauvais moments… Ainsi, ce pauvre M. Bombonnel…~ ~ ~– 1988 III| bosse simple et quelque monnaie de poche pour toute ressource, 1989 II| le réveilla.~ ~ ~– ! monstre de sort ! on dirait monsieur 1990 II| tente-abri dont le gros manche montait d’un bon pied au-dessus 1991 III| que la caravane entière montât dessus… Toujours la folie 1992 II| on dégaine, la garde qui monte, de l’argent qui manque !…~ ~ ~ 1993 II| Parlez-moi des princes monténégrins pour lever lestement la 1994 I| plus hautes que la butte Montmartre et qui vous paraîtront gigantesques, 1995 I| et certain qu’ils ne se montreraient pas, il jetait un dernier 1996 III| comme on peut, à travers monts et plaines, dans les palmiers 1997 III| pittoresque que fût leur nouvelle monture, nos tueurs de lions durent 1998 II| vieille crut qu’on voulait se moquer d’elle, et poussant d’énergiques « 1999 I| qui combat, tout ce qui mord, tout ce qui griffe, tout 2000 III| au corps, se battent, se mordent, dansent en courant comme 2001 II| profondes, mais silencieuse, morne, presque déserte. En face,


Best viewed with any browser at 800x600 or 768x1024 on Tablet PC
IntraText® (VA2) - Some rights reserved by EuloTech SRL - 1996-2009. Content in this page is licensed under a Creative Commons License