Partie

  1      Pre|       mettre à la première page du Nabab, dès sa publication. Plusieurs
  2      Pre|       évidemment servi de cadre au Nabab, à cette peinture des mœurs
  3      Pre|               J’ai connu le « Vrai Nabab » en 1864. J’occupais alors
  4      Pre|           à ce moment-là le pauvre Nabab se débattait au loin dans
  5        I|        Vendôme.~ ~ ~« Ah ! oui… le Nabab », dit la belle Mme Jenkins
  6        I|      avant-scène ?…~ ~– C’était le Nabab, monsieur le duc… Ce fameux
  7        I|          Alors, pourquoi ce nom de Nabab ?~ ~ ~– Bah ! les Parisiens
  8        I|         tout riche étranger est un nabab, n’importe d’où il vienne !…
  9        I|     préoccupez beaucoup, ce pauvre Nabab. Arrivant ici avec la ferme
 10        I|            et dans le cas où votre Nabab serait là, je ne m’opposerais
 11        I|         plaisir d’obliger son cher Nabab. Dans l’antichambre, la
 12        I|        vais… On vous verra chez le Nabab ?~ ~ ~– Oui, je compte y
 13        I|           tient au cœur, à ce cher Nabab. Aussi je vais le rendre
 14        I|        pour toutes. J’ai promis au Nabab de le présenter au duc,
 15        I|        savez que je l’ai vu, votre Nabab… On me l’a montré vendredi
 16        I|        pareilles… Un vrai type, ce Nabab. Il faudra que vous me l’
 17        I|           Qui donc ?~ ~ ~– Mais le Nabab… C’est vous qui à l’instant
 18        I|              Avant d’aller chez le Nabab, Jenkins avait pourtant
 19        I|         mot et je t’emmène chez le Nabab, chez l’homme au grand cœur
 20        I|       compris qu’on allait chez le Nabab, agita fièrement ses gourmettes
 21       II|          dans la salle à manger du Nabab, une salle à manger en chêne
 22       II|  domestiques le servaient, dont le Nabab le consultait, l’appelant «
 23       II|       temps en temps, il jetait au Nabab, par-dessus la table, quelques
 24       II|           de moi ? »~ ~ ~Et le bon Nabab, tout glorieux, regardait
 25       II|        honneur. De l’autre côté du Nabab, un vieux, boutonné jusqu’
 26       II|        directeur du théâtre que le Nabab commanditait. Cardailhac,
 27       II|         des intérêts comme ceux du Nabab avaient été abandonnés.~ ~ ~ ~
 28       II|    tourbillonnant dans le noir. Le Nabab admettait ce ramassis à
 29       II|              voilà Jenkins, fit le Nabab tout joyeuxSalut, salut,
 30       II|        hâle épais de ses joues, le Nabab rougit comme un enfant,
 31       II|     chercher un Messager », dit le Nabab au domestique derrière lui.~ ~ ~ ~
 32       II|            la grosse main velue du Nabab et la porta à ses lèvres
 33       II|        regard, guettant surtout le Nabab et l’instant favorable pour
 34       II|      milieu de la vie encombrée du Nabab l’heure du café reste la
 35       II|       canot dans le brouillard, le Nabab appelle : « Bompain. » L’
 36       II|            deux, s’élançant sur le Nabab, l’entraînent vers un divan,
 37       II|          toujours son effet sur le Nabab.~ ~ ~« Enfin, qu’est-ce
 38       II|      conseiller général député… Le Nabab tressaille… Et le petit
 39       II|             Bompain… », appelle le Nabab enthousiasmé. Il n’a plus
 40       II|        affaire de faite, se dit le Nabab, je vais pouvoir prendre
 41       II|           article du Messager ; le Nabab saura ce qu’il en coûte
 42       II|           veux à tout prix, dit le Nabab amorcé par le nom de Mora…
 43       II|             que les vingt mille du Nabab ajoutés aux dix mille que
 44       II|            ferme, tous emmènent le Nabab dans un salon écarté. Mais
 45       II|     recours au livre à souches. Le Nabab gardait à cet effet, dans
 46       II|     ouvertes et à moitié vides. Le Nabab, se croyant seul, eut un
 47       II|         prompt, si offensé, que le Nabab comprit qu’il se méprenait
 48       II|            physionomie, quoique le Nabab la vît pour la première
 49       II|         lui.~ ~ ~ ~À demi-voix, le Nabab lisait ces quelques lignes
 50       II|            bon pour nous… »~ ~ ~Le Nabab s’interrompit :~ ~ ~« J’
 51       II|           paysanne, avaient ému le Nabab. Depuis six semaines qu’
 52       II|             Maintenant, lui dit le Nabab d’une voix douce, asseyez-vous
 53      III|         laquelle entrait ce fameux Nabab, dont parlent tous les journaux.
 54      III|         mon compte, puis le nom du Nabab, cet homme si riche…~ ~ ~«
 55      III|  tranquille, allez ! Il en sera du Nabab, comme de la reine à Moëssard. »~ ~ ~
 56      III|         une affaire comme celle du Nabab me permet de rentrer dans
 57      III|           grand financier comme ce Nabab, fût-il arrivé du Congo,
 58       IV|               Lui, c’était lui, le Nabab, le riche des riches, la
 59       IV|     éclatante et cuivrée, celle du Nabab, qui évoluait tranquillement
 60       IV|           elle est aimable avec le Nabab… Si le duc arrivait…~ ~ ~–
 61       IV|          leur guerre intestine. Le Nabab ne demandait pas mieux.
 62       IV|            dans le second salon le Nabab vint droit à elle, croyant
 63       IV|      comprendre, mais où le pauvre Nabab entendit bien l’injure,
 64       IV|         était jetée sur les pas du Nabab.~ ~ ~ ~Nul mieux que lui
 65       IV|           attendant debout près du Nabab qui, de loin, adressait
 66       IV|         choquante. Les millions du Nabab auraient rétabli l’équilibre
 67       IV|         histoires celui-là, sur le Nabab. Imaginez-vous… »~ ~ ~Et
 68       IV|           pour Son Altesse, par le Nabab qui devait s’y connaître,
 69       IV|            qu’il servait. Quant au Nabab, sujet bien inconscient
 70       IV|        public de ce triomphe où le Nabab assistait comme en rêve,
 71       IV|            œil de côté jeté sur le Nabab, dont la vaste personne
 72       IV|            mot.~ ~ ~« Déjà, dit le Nabab… J’aurais bien voulu marcher
 73       IV|          mort entre vous. »~ ~ ~Le Nabab resta une minute interdit.
 74       IV|      effleurement. À mesure que le Nabab parlait, de Géry sentait
 75       IV|         rôder férocement autour du Nabab et de ses millions.~ ~ ~ ~
 76        V|            de promesses :~ ~ ~« Le Nabab est dans l’affaire. »~ ~ ~
 77       VI|            travaillait au buste du Nabab qu’elle venait de commencer,
 78       VI|           Elle allait dire : et le Nabab ? mais se contint.~ ~ ~«
 79       VI|           et suppliant, du côté du Nabab, comme pour lui demander
 80       VI|          pas seule ?~ ~ ~– Non. Le Nabab est avec elle… Ils ont séance…
 81       VI|          danger y avait-il avec le Nabab, un homme si sérieux, si
 82       VI|           où posait précisément le Nabab, devint visible pour lui,
 83       VI|            Qui se permet ? » et le Nabab sur son estrade, le col
 84       VI|              Aussitôt la figure du Nabab, un instant contractée détendit.~ ~ ~«
 85       VI|         Jenkins venait chercher le Nabab pour le mener aux Tuileries
 86       VI|          essaya de rire :~ ~ ~« Le Nabab… Quelle folie !~ ~ ~– Ne
 87       VI|           elle, le large masque du Nabab, avec son nez épaté, sa
 88      VII|          enfants et ses femmes. Le Nabab loua tout le second étage
 89      VII|            exproprié à des prix de Nabab. On agrandit aussi les écuries,
 90      VII|             à donner des fêtes, le Nabab avait fait venir sa femme
 91      VII|          pour se donner du ton. Le Nabab était consterné. Que faire ?
 92      VII|            plus volontiers. Là, le Nabab se trouvait chez lui. Du
 93      VII|        faisait avec la main le bon Nabab entrant sur la pointe des
 94      VII|           études, mais à Paris, le Nabab, tenant à leur donner le
 95      VII|       écroulements de brioches. Le Nabab en course dans Paris dévalisait
 96      VII|             places réservées ». Le Nabab exigeait qu’on ne refusât
 97      VII|   révoltait, il essayait auprès du Nabab des tentatives de réforme.
 98      VII|           route de la gloire où le Nabab marchait en enfant, sans
 99     VIII|           visiter l’asile, avec le Nabab et un monsieur des Tuileries.
100     VIII|           la livrée rouge et or du Nabab. Feignant le plus grand
101     VIII|             très pâle lui-même. Le Nabab est livide aussi. Un souffle
102     VIII|      Bethléem de sa visite. Le bon Nabab mêle sa voix à ce concert
103     VIII|          le matin du 16, le pauvre Nabab eut un éblouissement.~ ~ ~ ~
104     VIII|           lettres aux journaux… Le Nabab fut encore obligé de l’arrêter :~ ~ ~«
105     VIII|          resta là. Au déjeuner, le Nabab ne parla de rien, fut aussi
106     VIII|      réflexion. Dans la soirée, le Nabab avait ouvert un petit portefeuille
107       IX|           la luxueuse mondanité du Nabab ; il se retrempait à cette
108        X|           désignent sous le nom du Nabab.~ ~ ~ ~Oh ! la première
109        X|        pour attirer l’attention du Nabab. Comme je m’étais levé sur
110        X|       boulevards et partout : « Le Nabab est dans l’affaire… » C’
111        X|        touché de l’empressement du Nabab à l’obliger, et il vient
112        X|            à Paris, pour mettre le Nabab en défaveur… C’est vrai
113        X|         toute la correspondance du Nabab. Cette personne c’est son
114        X|    manières. Il m’a fait penser au Nabab moins la distinction toutefois.
115        X|       genre. C’est le cuisinier du Nabab, un ancien chef du café
116        X|             ce jeune secrétaire du Nabab qui vient souvent à la Territoriale,
117        X|        vrai que nous avons reçu le Nabab à Grand-bois l’autre semaine.
118        X|       avait de la veine, ce pauvre Nabab, pour la première fois qu’
119       XI|       carte blanche, n’est-ce pas, Nabab ?~ ~ ~– Carte blanche, mon
120       XI|    chargées d’images où la mère du Nabab essayait de faire revivre
121       XI|         coffres resplendissait, le Nabab eut un mouvement d’admiration
122       XI|          content, alors !~ ~ ~ ~Le Nabab, Monpavon, le préfet, un
123       XI|           Altesse. Une fois là, le Nabab descendu de carrosse sentit
124       XI|        train avançait toujours, le Nabab marchant à côté, essayant
125       XI|           bras passé sous celui du Nababtâchait de le redresser,
126       XI|           et mou annonça au pauvre Nabab immobile et silencieux dans
127       XI|       bouquet », fit le malheureux Nabab qui ne put s’empêcher de
128       XI|       lampas à bandes pourpres, le Nabab veille encore, marche à
129       XI|      piéton.~ ~ ~« Entre », dit le Nabab.~ ~ ~ ~Et, lui rendant son
130      XII|          sa démission en faveur du Nabab. Tous ces gens-là ont, en
131      XII|  explication immédiate. Mon pauvre Nabab a bien assez de son élection.
132      XII|          rendez-vous à la table du Nabab, dont la maison était devenue
133      XII|           de haines familiales. Le Nabab avait peur de voir ses déjeuners
134      XII|            agitation singulière du Nabab, ce besoin de s’étourdir
135      XII|         jeu. Attirés par le nom du Nabab, son titre de président
136      XII|           l’écart des mots, fit au Nabab une impression si vive,
137      XII|            une aube parisienne, le Nabab s’arrêta, frappé par l’aspect
138     XIII|        fini son buste, à ce pauvre Nabab ?… C’était un grand bonheur,
139     XIII|        comptait. »~ ~ ~À ce nom du Nabab, elle s’est troublée légèrement :~ ~ ~«
140     XIII|           le linge d’un geste ; le Nabab surgit avec sa bonne face
141      XIV|         beau.~ ~ ~– Et le buste du Nabab ?… Quelle merveille ! C’
142      XIV|             Au moins la laideur du Nabab avait pour elle l’énergie,
143      XIV|     bonheur). C’était le surnom du Nabab à Tunis, comme l’étiquette
144      XIV|            leurs derniers plis, le Nabab faisait son entrée par la
145      XIV|        Après Mme Jenkins, c’est le Nabab qui se précipite, et prenant
146      XIV|           Heureusement pour le bon Nabab, plus sensible qu’éloquent,
147      XIV|        heureux que lui, c’était le Nabab. Escorté de ses amis, il
148      XIV|      puissantes. Tout autre que le Nabab eût été gêné d’entendre
149      XIV|            redingote voyant que le Nabab, après avoir fait vingt
150      XIV|           secoua violemment, et le Nabab lui répondit très sec :~ ~ ~«
151      XIV|       votre dernier mot ? »~ ~ ~Le Nabab hésita une seconde, saisi
152      XIV|     chacune de ces figures, le bon Nabab posait un peu, en attendant
153       XV|  physionomie inquiète, nerveuse du Nabab, que je voyais se promener
154       XV|            de même l’irritation du Nabab m’avait frappé, et voyant
155       XV|           arrivant, j’entendais le Nabab, qui se tenait près de la
156       XV|    déshonorants qu’aurait faits le Nabab, il y a quinze ou vingt
157       XV|     ennemis, car un homme comme le Nabab ne saurait être indifférent
158       XV|            blessante. Là-dessus le Nabab s’est mis dans une fureur
159       XV|        servir ou nous nuire. Votre Nabab a tourné trop vite le dos
160       XV|             et l’on se figurait le Nabab là-haut échangeant des phrases
161       XV|           et ne me parlez pas d’un Nabab qui fait des billets. Je
162      XVI|          sa chambre », répondit le Nabab très fier d’être introduit
163      XVI|          pas un lui-même ? Puis le Nabab l’amusait ; son accent,
164      XVI|           la période commencée. Le Nabab, lui, avait à finir les
165      XVI|            piteuse et déconfite du Nabab, il s’était trouvé lâche
166      XVI|            arrivée de l’intrus. Le Nabab de son côté se demandait
167      XVI|             Devant l’effarement du Nabab, stupéfait de le voir si
168      XVI|         trop, du sang… »~ ~ ~Et le Nabab élargissait sa cravate autour
169      XVI|    écartées et toutes blanches. Le Nabab prit congé à son tour, le
170      XVI|             se compliquait pour le Nabab de ces calomnies d’abord
171      XVI|           de la buvette, le pauvre Nabab avait pris le parti de ne
172      XVI|            indulgent aussi, car le Nabab, prenant en pitié son patient,
173      XVI|                D’ordinaire, le bon Nabab se laissait éblouir par
174      XVI|           c’est pourquoi le pauvre Nabab sentit tout à coup un flot
175      XVI|     trottoir en tournant.~ ~ ~ ~Le Nabab leva la tête, étouffa un
176      XVI|         Fouette, Suzanne, c’est le Nabab. »~ ~ ~Elle essaya de ramasser
177      XVI|          leur peau, elle cingla le Nabab de deux coups de fouet qui
178      XVI|        jusque dans le ruisseau, le Nabab répondit aux sergents de
179     XVII|      inquiet de laisser son pauvre Nabab au milieu de sa meute enragée ;
180     XVII|       celui qu’il voulait à ce bon Nabab adoré dans la maison à travers
181     XVII|           parler de ses frères, du Nabab, et du prochain voyage à
182    XVIII|            enfiévrait les joues du Nabab, pendant que dans les glaces
183    XVIII|          où en était l’élection du Nabab, tout cela froidement, sans
184    XVIII|            singerie.~ ~ ~ ~Pour le Nabab, cette mort, c’était sa
185    XVIII|          Vraiment ?~ ~ « Ce pauvre Nabab, disait-il, où en est son
186    XVIII|           que la Faculté.~ ~ ~ ~Le Nabab comprit alors qu’il était
187    XVIII|       jetées là comme inutiles. Le Nabab en ouvrit un, essaya de
188    XVIII|   convulsif.~ ~ ~« Allons-nous-en, Nabab. Plus rien à faire ici »,
189    XVIII|            à la fin de laquelle le Nabab qui l’avait mise en train
190    XVIII|         une poussière flottait. Le Nabab avança dans une solitude
191    XVIII|            dormait là, montrant au Nabab épouvanté l’image de son
192      XIX|            eux la grande taille du Nabab dans l’étrenne du costume
193      XIX|     naïvement sur lui-même. Pauvre Nabab, amolli par ces musiques,
194      XIX|      hautes et robustes épaules du Nabab apparurent à l’entrée de
195      XIX|            mal qu’il avait fait au Nabab, qu’il était en train de
196      XIX|           celle que lui tendait le Nabab. Quelque chose d’animal
197      XIX|             mon vieux. »~ ~ ~Et le Nabab, avec des attentions fraternelles,
198      XIX|           air pénétré.~ ~ ~ ~Et le Nabab naïvement :~ ~ ~« Pour moi
199      XIX|         comment faire ? demanda le Nabab épouvanté.~ ~ ~– Je m’en
200      XIX|     connaître à fond. Selon lui le Nabab pouvait encore très bien
201      XIX|     heureux de l’émerveillement du Nabab, qui pour le flatter exagérait
202        X|        marche robuste, pressée. Le Nabab parut, tout seul, sanglé
203        X|         bras.~ ~ ~« Allons, dit le Nabab à sa femme, je vois bien
204        X|           et pendant que le pauvre Nabab entourait sa « petite femme
205        X|     Hemerlingue était libre, et le Nabab le rejoignit au moment où
206        X|              Voyons, vieux, dit le Nabab en lui prenant la main,
207        X|            mouci…1 » fit le pauvre Nabab essayant de plaisanter,
208        X|      arrivât. Deux jours après, le Nabab recevait un mot d’Hemerlingue,
209        X|            de corruption.~ ~ ~ ~Le Nabab se disait cela, assis sur
210        X|      intention, l’avocat montra au Nabab le fauteuil près de son
211        X|           prétentions, à ce pauvre Nabab, que de se connaître en
212        X|            l’aborde pas, reprit le Nabab… Votre rapport, j’en suis
213        X|          ai rien entendu. »~ ~ ~Le Nabab encore tout enflammé de
214        X|       serais trop honoré », dit le Nabab chatouillé dans le point
215        X|            de luxe… Une passion de nabab », dit-il en souriant, avec
216      XXI|       traînée d’or, laissée par le Nabab partout où il passait, et
217      XXI|       lépreux, en effet, ce pauvre Nabab, à qui ses millions rapportés
218      XXI|      Marseillais. « Moi, disait le Nabab de son sourire bon enfant,
219      XXI|        messieurs, criait le pauvre Nabab en levant ses poings crispés,
220      XXI|           étouffe… On m’appelle le Nabab, dans Paris… Ce n’est pas
221      XXI|        dans Paris… Ce n’est pas le Nabab qu’il faudrait dire, mais
222      XXI|          pour donner au malheureux Nabab ces témoignages d’estime
223      XXI|          par assis et levé, que le Nabab sous le jour douteux du
224      XXI|            renvoi ; puis, sitôt le Nabab disparu, ils se regardèrent
225      XXI|            voitures le carrosse du Nabab qui attendait. La paysanne
226    XXIII|         responsable de la ruine du Nabab et de la fuite du gouverneur
227    XXIII|         sortes de questions sur le Nabab, l’époque à laquelle il
228    XXIII|          de Géry, le secrétaire du Nabab, qui venait souvent le soir
229     XXIV|       avance ; et les comptoirs du Nabab fermés sur le quai de la
230     XXIV| confiscation l’argent prêté par le Nabab quelques mois auparavant
231      XXV|           aussi dans la débâcle du Nabab, où s’est engloutie sa commandite,
232      XXV|         depuis que les millions du Nabab soutenaient l’entreprise,
233      XXV|    sinistre.~ ~ ~ ~En dix jours le Nabab avait vieilli de vingt ans.
234      XXV|            c’est honnête…~ ~ ~– Ce Nabab !… Quelle effronterie !…~ ~–
235      XXV|            s’élançait au devant du Nabab et lui donnait un grand
236      XXV|            yeux, en dix minutes le Nabab subit toutes les manifestations
237      XXV|           pensé à tout autre qu’au Nabab. Mais le public y vit une
238      XXV|      tumulte de fête que le pauvre Nabab avait tant aimé, qui allait
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