Épître

 1    II|     les récifs et la grève du rivage, et, jetant les yeux sur
 2     V|    qui, planté sur le bord du rivage, portes ces mots sur ton
 3     V|       je le puis. Le sable du rivage est arrosé de mes pleurs.
 4     V|     vent rapide, il aborde au rivage. Je vois alors, le cœur
 5     V|        Tes bœufs labourent le rivage, et ne te donneront rien
 6   VII|     et aux ondes, j'achète le rivage dont je te fis présent,
 7     X|       te l’envoie, Thésée, du rivage d'où les voiles emportèrent
 8     X| apercevoir autre chose que le rivage ; à mes yeux ne s'offre
 9     X|   yeux ne s'offre rien que le rivage. Je cours de ce côté, d'
10     X|    Cependant, tout le long du rivage, ma voix crie : « Thésée ! »
11  XIII|    arrête ta course hâtive au rivage de ta patrie.~ ~ ~ ~Soit
12    XV| déchirer mon cœur ? Quitte le rivage : Vénus, fille de la mer,
13    XV| course : seulement, quitte le rivage. Cupidon, assis à la poupe,
14   XVI| promise à ma couche. Parti du rivage de Sigée, sous un tel guide,
15   XVI|      nous a fait aborder à ce rivage : la terre de Ténare était
16  XVII|    charrue le sable humide du rivage ? Pourquoi voudrais-je poursuivre
17 XVIII|      je regarde tristement le rivage où tu es ; et, mon corps
18 XVIII|       audacieuses, quoique le rivage d'Icare soit près de ces
19 XVIII|     miens, m'écriai-je, et ce rivage possède la lumière de ma
20 XVIII|        Plus j'avance, plus le rivage est proche, moins est grand
21 XVIII|       dirigeant vers le froid rivage. Je m'éloigne en pleurant,
22 XVIII|    lorsque j'aurai touché ton rivage, que la tempête continue.
23   XIX|       pas sont marqués sur le rivage, comme si le sable conservait
24   XIX|   bruit les vagues battent le rivage ! Quels nuages épais cachent
25   XIX|      fut jeté sur le sable du rivage, l'onde et la vie l’abandonnèrent,