Épître

 1    II|     spectacle de ton départ. Je vois ta flotte, prête à voguer,
 2   III|         la carrière des armes ! vois Briséis éplorée, valeureux
 3     V|       que je balance encore, je vois des ornements de pourpre
 4     V|         il aborde au rivage. Je vois alors, le cœur tout tremblant,
 5     V| donneront rien à moissonner. Je vois venir de la Grèce une génisse
 6     V|        détourne ce malheur ! Je vois venir de la Grèce une génisse.
 7    VI|       te touchent, eh bien ! tu vois en moi la fille de Thoas,
 8   VII|      mer que maintenant même tu vois agitée par les vents, et
 9   VII|       me serve et me favorise ! Vois comme l'Eurus soulève et
10    IX|         ta tête humiliée.~ ~ ~ ~Vois le monde pacifié par ta
11    IX| sangliers, des lions avides, je vois des chiens prêts à se disputer
12     X|  recevoir que de l'attendre. Je vois déjà venir à moi, d'un côté
13     X|   briser la vague inconstante ; vois le désordre de mes cheveux,
14    XV|      dans d'abondantes larmes : vois combien il y a de taches
15    XV|         j'erre à l'aventure. Je vois la grotte tapissée du tuf
16   XVI|        la vérité, je brûle : tu vois ma passion dans ce mot qui
17   XVI|       de raffinements. Quand tu vois l'opulence qu'étalent les
18 XVIII|     accoutumée ? Le ciel, tu le vois, est plus noir que la poix ;
19   XIX|        hommes sont doués, je le vois, d'une plus grande fermeté
20   XIX|         elle ? Ces flots, je le vois, ne favorisent plus les
21   XXI|   fatigante pour mes doigts. Tu vois ainsi quels soins il me
22   XXI|     agité la lumière, que je la vois s'éteindre. Souvent ses
23   XXI|     écrasent de leur poids ; je vois se pencher sur moi mes parents
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