Partie

  1     I|            exercices difficiles, M. Bergeret, maître de conférences à
  2     I|            cabinet de travail de M. Bergeret n’avait qu’une fenêtre,
  3     I|             fenêtre, la table de M. Bergeret en recevait les reflets
  4     I|        habillait un papier vert, M. Bergeret avait trouvé à peine, dans
  5     I|         ordinaire du passage de Mme Bergeret dans le cabinet du professeur,
  6     I|         linge et la dépense. Et Mme Bergeret y déposait le mannequin
  7     I|           image conjugale.~ ~ ~ ~M. Bergeret préparait sa leçon sur le
  8     I|           substance.~ ~ ~ ~Ainsi M. Bergeret, sous l’énorme cylindre
  9     I|            bleue.~ ~ ~– Hé ! dit M. Bergeret, voici qu’ils ont travesti
 10     I|           Ma tête se perd.~ ~ ~ ~M. Bergeret répondit tranquillement :~ ~ ~–
 11     I|            vibrait encore quand Mme Bergeret entra dans le cabinet de
 12     I|            présence de son mari. M. Bergeret remarqua qu’elle avait sa
 13     I|          disait-elle, demander à M. Bergeret un livre de poésie, pour
 14     I|           Freund et fit asseoir Mme Bergeret. M. Bergeret considéra tour
 15     I|            asseoir Mme Bergeret. M. Bergeret considéra tour à tour les
 16     I|        poussés contre le mur et Mme Bergeret qui y avait été substituée
 17     I|            enfin, se disait-il, Mme Bergeret nageait dans l’infini des
 18     I|           son ouvrage ! »~ ~ ~Et M. Bergeret parla encore dans son cœur
 19     I|            autre place. »~ ~ ~Et M. Bergeret, sortant de sa rêverie,
 20     I|              monsieur Roux, dit Mme Bergeret, et, il me semble, un peu
 21     I|       adoucir pour l’oreille de Mme Bergeret, quelle personne peu estimable
 22     I|        Votre ami Deval, répondit M. Bergeret, avait pris à contresens
 23     I|      sergent Lebrec.~ ~ ~ ~Mais Mme Bergeret dit sèchement à M. Bergeret :~ ~ ~–
 24     I|         Bergeret dit sèchement à M. Bergeret :~ ~ ~– Je ne te comprends
 25     I|        pense comme le doyen, dit M. Bergeret. Il faut leur donner raison
 26     I|                    Ah ! s’écria Mme Bergeret, je te conseille de parler
 27     I| indéfiniment les stupides.~ ~ ~ ~M. Bergeret demanda si les officiers
 28     I|         aussi un héros ? demanda M. Bergeret.~ ~ ~– Un saint Georges,
 29     I|           vous m’en faites, dit Mme Bergeret, j’éprouve pour lui une
 30     I|              Elle dit et regarda M. Bergeret avec sévérité.~ ~ ~– Mais
 31     I|        autres officiers, demanda M. Bergeret, ne les étonne-t-il pas ?~ ~ ~–
 32     I|              monsieur Roux, dit Mme Bergeret. Ce sera un vrai plaisir
 33     I|         parole suggéra d’abord à M. Bergeret l’idée d’une tourte. Chaque
 34     I|         tourte. Chaque fois que Mme Bergeret faisait à l’improviste une
 35     I|             comme plus délicate. M. Bergeret se représenta donc, sans
 36     I|        songea qu’il fallait que Mme Bergeret estimât singulièrement M.
 37     I|             travail, incommodait M. Bergeret parmi les ombres d’Énée,
 38     I|        longues causeries.~ ~ ~ ~Mme Bergeret reprit :~ ~ ~– Vous savez,
 39     I|                Mon cher ami, dit M. Bergeret à son élève, proclamez-vous
 40     I|            ans, entretenait avec M. Bergeret une docte correspondance,
 41     I|           le plaisir d’y trouver M. Bergeret, la volupté de revoir l’
 42     I|             eux, dans le studio, M. Bergeret l’avertit que ce soldat
 43     I|              Cette année, ajouta M. Bergeret, il apprend, dans une cour
 44     I|             pas la fin, répondit M. Bergeret. Personne ne la désire,
 45     I|            a vu en France.~ ~ ~ ~M. Bergeret en était à ce point de ses
 46     I|           cabinet de travail, et M. Bergeret poursuivit en ces mots le
 47     I|             La guerre ! répliqua M. Bergeret. Il est visible que les
 48     I|             vous rappelez, monsieur Bergeret, disait le commandeur Aspertini,
 49     I|           fourneaux.~ ~ ~ ~Alors M. Bergeret, attristé par l’inélégance
 50     I|             n’est pas perdu, dit M. Bergeret. L’Italie sut le pratiquer,
 51     I|          sachez bien, cher monsieur Bergeret, que je n’ai pas l’impertinence
 52     I|            la première fois, dit M. Bergeret, que le commentaire des
 53     I|   heureusement…~ ~ ~– Enfin, dit M. Bergeret, si l’Italie avait été battue
 54     I|      Bossuet…~ ~ ~ ~Au moment où M. Bergeret prononçait ce nom, la porte
 55     I|             Elle se campa devant M. Bergeret et, brandissant la pelle
 56     I|         après une querelle avec Mme Bergeret, refusait le service. Elle
 57     I|            vas chez nous !~ ~ ~ ~M. Bergeret lui dit :~ ~ ~– Allez, ma
 58     I|         mieux ne pas voir.~ ~ ~ ~M. Bergeret, sans tenter d’éclaircir
 59     I|       Retirez-vous, lui répondit M. Bergeret. Ne voyez-vous pas que j’
 60   III|             les feuilles mortes, M. Bergeret traversa le Mail entre les
 61   III|           pauvre et sans rayons, M. Bergeret murmura plus doucement :
 62   III|             de l’air et du jour, M. Bergeret s’assit au bord du chemin,
 63   III|           soixante vaisseaux. Et M. Bergeret, en son chemin creux, se
 64   III|            ne pleuvra pas.~ ~ ~ ~M. Bergeret reconnut Pied-dAlouette,
 65   III|         avait trompé la justice. M. Bergeret, qui éprouvait de la sympathie
 66   III|       morceau de bois dur.~ ~ ~ ~M. Bergeret retourna bientôt à ses pensées.~ ~ ~ ~
 67   III|          Mon pauvre ami, lui dit M. Bergeret, vous n’avez pas l’air d’
 68   III|           répondit pas d’abord à M. Bergeret, qui se mit à tracer du
 69   III|         Pied-dAlouette, demanda M. Bergeret, on dit que vous êtes un
 70   III|           Dans les fermes.~ ~ ~ ~M. Bergeret se leva, mit une pièce de
 71    IV|     occasion du premier janvier, M. Bergeret revêtit, dès le matin, son
 72    IV|           faisaient paraître que M. Bergeret n’était pas chevalier de
 73    IV|            présent de M. Roux à Mme Bergeret.~ ~ ~ ~Le maître de conférences
 74    IV|        temps avec bienveillance. M. Bergeret, qui ne croyait pas que
 75    IV|            à 262). Or, il tenait M. Bergeret pour un homme dangereux
 76    IV|            dangereux et pervers. M. Bergeret reconnaissait la sincérité
 77    IV|        sorte d’intelligence dont M. Bergeret demeurait confondu. C’est
 78    IV|            souhaite bonne, mon cher Bergeret. Je parie que vous allez
 79    IV|            J’y consens, répondit M. Bergeret. De la sorte, je m’acheminerai
 80    IV|          comme j’ai fait, reprit M. Bergeret, je ne songeais même pas
 81    IV|             désirable aussi, dit M. Bergeret, qu’on ne fît plus les cours
 82    IV|             Êtes-vous allé la voir, Bergeret ? Moi, j’ai été conduit
 83    IV|          logarithme de 9 ? Eh bien, Bergeret, croyez-vous qu’elle a répondu
 84    IV|             ne le crois pas, dit M. Bergeret.~ ~ ~– Elle n’a rien répondu,
 85    IV|       Tandis que M. Compagnon et M. Bergeret traversaient la place en
 86    IV|          mon meilleur élève, dit M. Bergeret.~ ~ ~– Il a l’air d’un gars
 87    IV|          latin ?~ ~ ~ ~Sur quoi, M. Bergeret, piqué, demanda au professeur
 88    IV|          Heureux homme ! s’écria M. Bergeret. Pour tromper, il n’a pas
 89    IV|            avec politesse.~ ~ ~ ~M. Bergeret, qui était curieux de s’
 90    IV|            de Mallarmé.~ ~ ~ ~Et M. Bergeret songea :~ ~ ~« Si pourtant
 91     V|        sortant de chez le doyen, M. Bergeret rencontra Mme de Gromance
 92     V|            pas tout à fait comme M. Bergeret la gloire d’une femme. Elle
 93     V|           envie de plaire.~ ~ ~ ~M. Bergeret était de ceux-là. Elle trouva
 94     V|            la cravate blanche de M. Bergeret.~ ~ ~– Vous venez, lui dit-il,
 95     V|           fameuse coquine.~ ~ ~ ~M. Bergeret n’entendit pas sans souffrance
 96     V|       humeur.~ ~ ~– Allons ! dit M. Bergeret en soupirant, je reconnais
 97     V|         ajouta-t-il, comment va Mme Bergeret ?~ ~ ~ ~Le vent du nord
 98     V|           place Saint-Exupère et M. Bergeret voyait le nez de M. Mazure
 99     V|            sympathique.~ ~ ~ ~Et M. Bergeret se disait en lui-même, d’
100     V|             trouvailles cruelles M. Bergeret, indulgent aux fautes des
101     V|       garder cela pour nous, dit M. Bergeret.~ ~ ~ ~Mazure ne l’écoutait
102     V|           Depuis un moment déjà, M. Bergeret, arrivé à sa porte, tenait
103     V|             de la justice.~ ~ ~ ~M. Bergeret tira le cordon de la sonnette :~ ~ ~–
104     V|             vous souhaite.~ ~ ~ ~M. Bergeret regarda, par la vitre sale
105     V|           toute la province. Car M. Bergeret logeait dans l’hôtel Pauquet
106     V|         Gaubert, qui méprisaient M. Bergeret pour sa douceur et n’admiraient
107     V|        venait d’un trésor.~ ~ ~ ~M. Bergeret, parvenu au premier étage,
108     V|           aimé des femmes ; mais M. Bergeret, sans être grand connaisseur
109     V|       puissante de toutes. »~ ~ ~M. Bergeret fut distrait en cet endroit
110     V|            dire, qui exaspérait Mme Bergeret, fière d’occuper un appartement
111     V|        assez sombre sur laquelle M. Bergeret n’avait pas d’opinion arrêtée,
112     V|       opinion arrêtée, mais que Mme Bergeret jugeait de bon goût à cause
113     V|        droite la porte du salon. M. Bergeret avait coutume, en rentrant
114     V|            celle de la volupté. Mme Bergeret avait la tête renversée
115     V|          moins d’une seconde. Et M. Bergeret n’eut plus sous les yeux
116    VI|             premier mouvement de M. Bergeret fut celui d’un homme simple
117    VI|          voulut tuer M. Roux et Mme Bergeret. Mais il le voulut sans
118    VI|             bien diminuée. Enfin M. Bergeret pensa tuer M. Roux et Mme
119    VI|           pensa tuer M. Roux et Mme Bergeret, mais il le pensa peu. Il
120    VI|             moins d’une seconde, M. Bergeret cessa d’être purement instinctif,
121    VI|          Après avoir voulu tuer Mme Bergeret et M. Roux par instinct
122    VI|          autres dans son esprit, M. Bergeret n’éprouvait plus qu’une
123    VI|           la vieille tapisserie. M. Bergeret, durant ces trois secondes
124    VI|        toile rouge et dorés que Mme Bergeret y déposait comme de nobles
125    VI|            Et mes filles ! pensa M. Bergeret. Elle aurait  penser à
126    VI|        dégoût. Ce n’est pas que Mme Bergeret fût capable par elle-même
127    VI|        peuples lascifs. »~ ~ ~Et M. Bergeret songea :~ ~ ~« Une occasion
128    VI|                   Ainsi songeait M. Bergeret dans son fauteuil. Mais
129    VI|            déduire excellemment. M. Bergeret n’était pas privé de cette
130    VI|          Roux, son élève, uni à Mme Bergeret. Cette représentation, entièrement
131    VI|       intolérable permanence. Et M. Bergeret, cette fois encore, eut
132    VI|          soie et de crochet que Mme Bergeret avait faite elle-même et
133    VI|    mannequin d’osier sur lequel Mme Bergeret taillait ses robes et qu’
134    VI|        placer dans le cabinet de M. Bergeret, devant la bibliothèque,
135    VI|           rayons. De tout temps, M. Bergeret s’était senti agacé par
136    VI|           lui rappelait surtout Mme Bergeret, et, bien que cette chose
137    VI|             sans tête lui parut Mme Bergeret elle-même, Mme Bergeret
138    VI|             Bergeret elle-même, Mme Bergeret odieuse et grotesque. Il
139    VI|        effacé par endroits. Mais M. Bergeret le remarqua pour la première
140    VI|         pour le faire reconnaître : Bergeret.~ ~ ~« On le savait ! se
141    VI|           alphabet perdu ? »~ ~ ~M. Bergeret gagna, sous une pluie fine,
142    VI|         remis jusqu’à ce jour à Mme Bergeret, il alla droit chez le savetier.
143    VI|           Bien le bonjour, monsieur Bergeret ! Qu’est-ce qu’il faut pour
144    VI|             votre service, monsieur Bergeret ?~ ~ ~ ~Et le bonhomme,
145    VI|          Soyez tranquille, monsieur Bergeret, j’ai votre pointure, et
146    VI|          avez bien raison, monsieur Bergeret, de ne pas chercher à faire
147    VI|            pied cambrée, objecta M. Bergeret. Prenez-y garde !~ ~ ~ ~
148    VI|           Prenez-y garde !~ ~ ~ ~M. Bergeret n’était pas vain de son
149    VI|             en arche de pont. Et M. Bergeret s’autorisait de cet exemple
150    VI|           vois avec plaisir, dit M. Bergeret, que vous avez autant d’
151    VI|             est ingrat.~ ~ ~ ~Et M. Bergeret fut pris de tristesse à
152    VI|       triste d’être seul !~ ~ ~ ~M. Bergeret eut un mouvement de joie.
153    VI|            petit commerce.~ ~ ~ ~M. Bergeret regardait avec stupeur cet
154    VI|                   Piedagnel, dit M. Bergeret, ressemelez les souliers
155    VI|           de la côte Duroc. Mais M. Bergeret avait pour le libraire et
156    VI|      Toutefois il fit entendre à M. Bergeret qu’on ne gagnait plus avec
157    VI|           ne crois pas, répondit M. Bergeret. L’édifice de notre enseignement
158    VI|            regardait stupidement M. Bergeret en frottant sa barbe rousse
159    VI|        derrière son comptoir. Et M. Bergeret dut presser sa conclusion :~ ~ ~–
160    VI|          obscur qui l’effrayait, M. Bergeret s’enfonça, muet, dans le
161    VI|            les images mêlées de Mme Bergeret et de M. Roux… Et il relut
162    VI|        océan Pacifique… »~ ~ ~Et M. Bergeret ferma le livre. Il avait
163    VI|          impression visuelle de Mme Bergeret unie à M. Roux, ce n’était
164   VII|                      VII~ ~Quand M. Bergeret, après avoir pris sur le
165   VII|           rien dire, M. Roux et Mme Bergeret poussèrent ensemble un long
166   VII|            aventure.~ ~ ~ ~Mais Mme Bergeret, qui tenait, au contraire,
167   VII|        guéridon.~ ~ ~ ~Et comme Mme Bergeret demeurait pleine de doute,
168   VII|            assis sur le canapé. Mme Bergeret voulut s’en rendre compte.
169   VII|            la porte et celui de Mme Bergeret de restituer la scène d’
170   VII|             les incertitudes de Mme Bergeret.~ ~ ~ ~Alors, il s’écria,
171   VII|           il employa un mot que Mme Bergeret connaissait mal, mais que,
172   VII|             pouvait que nuire à Mme Bergeret en prolongeant son séjour
173   VII|          pieds, gagna la porte. Mme Bergeret, demeurée seule, alla méditer
174   VII|       réalité le préjugé tombe. Mme Bergeret n’était pas une femme emportée
175   VII|            n’avait encore trompé M. Bergeret que trois fois. Mais c’était
176   VII|           de même. D’ordinaire, Mme Bergeret était très flattée de l’
177   VII|           qu’en avait pu surprendre Bergeret et savoir jusqu’où elle
178   VII|          tout point au-dessus de M. Bergeret ne la quittait jamais. Cette
179   VII|          Pouilly, qu’était-ce qu’un Bergeret ? Elle n’avait donc pas
180   VII|        violences. Elle attendait M. Bergeret avec une impatience ardente.
181   VII|         dans son cabinet.~ ~ ~ ~Mme Bergeret, accablée, ne répondit rien.~ ~ ~ ~
182  VIII|             la force tranquille. M. Bergeret disait de lui qu’il donnait
183    IX|                          IX~ ~Et M. Bergeret relut les pensées de Marc-Aurèle.
184    IX|            des hommes ! »~ ~ ~Et M. Bergeret se fortifia dans cette pensée
185    IX|            une très petite, que Mme Bergeret et M. Roux étaient aussi
186    IX|          endroit.~ ~ ~ ~Celle de M. Bergeret manqua sur un point encore.
187    IX|          fit pas de reproches à Mme Bergeret. Il ne lui dit pas un mot,
188    IX|             perçut rien d’elle. Mme Bergeret était une créature injurieuse
189    IX|            du moins reconnue. Si M. Bergeret avait tout à coup levé sur
190    IX|       continu que lui infligeait M. Bergeret était si cruel qu’elle avalait
191    IX|        étouffer ses sanglots. Et M. Bergeret, retiré dans son cabinet,
192    IX|             vieux usages.~ ~ ~ ~Mme Bergeret était violemment tentée
193    IX|        chaque soir de poursuivre M. Bergeret dans son cabinet devenu
194    IX|            Elle méprisait encore M. Bergeret : ce sentiment était en
195    IX|           Pouilly et qu’il était un Bergeret, et non parce qu’elle l’
196    IX|            poisons rares.~ ~ ~ ~Mme Bergeret était précisément faite
197    IX|        défaut de vie intérieure. M. Bergeret, soudain retranché de sa
198    IX|     maintenant lui faisait peur. M. Bergeret, en la tenant pour un néant
199    IX|            cabinet de travail de M. Bergeret, et qui maintenant, bancal,
200    IX|           Il l’avait rapporté à Mme Bergeret qui n’avait pas osé le rétablir
201    IX|         innocente et s’avisa que M. Bergeret était cruel. Elle se révolta.
202    IX|           souffrît par le fait d’un Bergeret. Elle consulta mentalement
203    IX|     fortifia dans cette idée que M. Bergeret était un trop petit homme
204    IX|           respectée du recteur. Mme Bergeret alla voir Mme Leterrier
205    IX|    écoutaient encore ce soupir, Mme Bergeret ajouta :~ ~ ~– On a bien
206    IX|             Compagnon !…~ ~ ~Et Mme Bergeret, discrète, contenue, pudique,
207    IX|             faut. Et parlant de Mme Bergeret, elle disait, la lèvre humide
208    IX|        faite et se déclara pour Mme Bergeret. On publia que M. Bergeret,
209    IX|          Bergeret. On publia que M. Bergeret, qui ne faisait point de
210    IX|           famé.~ ~ ~ ~Tandis que M. Bergeret était ainsi condamné par
211    IX|   multipliaient par la ville, et M. Bergeret ne pouvait se rendre à la
212    IX|       légende explicative.~ ~ ~ ~M. Bergeret examinait ces grafitti,
213    IX|   préfecture. Et tous les matins M. Bergeret en découvrait de nouveaux.
214    IX|       représentations populaires M. Bergeret portait des cornes. Il observa
215    XI|            vous faites, répliqua M. Bergeret, je reconnais la barbarie.
216    XI|               Il y a, poursuivit M. Bergeret, une férocité particulière
217    XI|            Il est vrai, réplique M. Bergeret, que, de tout temps, les
218    XI|          disait pas cela, reprit M. Bergeret, et il ne le pensait pas.
219    XI|                    Pourtant, dit M. Bergeret, une sœur de Mithridate
220    XI|                    Mais, demanda M. Bergeret, puisque vous croyez, docteur,
221    XI|               Assurément, reprit M. Bergeret, le sort de cet individu
222    XI|            Donnez-nous vos raisons, Bergeret, dit l’archiviste Mazure,
223    XI|          reine Marguerite.~ ~ ~ ~M. Bergeret regarda avec un peu d’effroi
224    XI|            bouquins.~ ~ ~– Monsieur Bergeret, lui dit-il, nous vantait
225    XI|              Nullement, répondit M. Bergeret un peu troublé, nullement.
226    XI|        connaissez Pistoia, monsieur Bergeret ?…~ ~ ~Le maître de conférences
227    XI|             Mme de Gromance, dit M. Bergeret. Elle est charmante.~ ~ ~–
228    XI|             grave défaut !~ ~ ~ ~M. Bergeret, levant le nez de dessus
229    XI|               Mais celle-là, dit M. Bergeret, est dégoûtante. On tue
230    XI|           Le droit de grâce, dit M. Bergeret, était un des attributs
231    XI|             traînent encore, dit M. Bergeret, dans la civilisation moderne.
232    XI|           parfaitement, répondit M. Bergeret, puisque ce code n’est qu’
233    XI|            un vieux préjugé, dit M. Bergeret, que de croire à la nécessité
234    XI|           les maraudeurs, reprit M. Bergeret, qu’on fusillait chaque
235    XI|      nouvelles recrues, répondit M. Bergeret, entrer à la file dans la
236    XI|                 Il est vrai, dit M. Bergeret, que les hommes tiennent
237    XI|            beaucoup à faire, dit M. Bergeret, et l’on voit bien qu’ils
238    XI|     Terremondre :~ ~ ~– Il faut que Bergeret ait des ennuis particuliers
239   XII|             la terre antique. Et M. Bergeret cheminait seul, d’un pas
240   XII|          bras d’Ernestine.~ ~ ~ ~M. Bergeret, qui déjà s’apprêtait à
241   XII|          toutefois, pensa encore M. Bergeret, la dissimulation est la
242   XII|             pensées singulières, M. Bergeret reconnut sur le Mail M.
243   XII|             répondit au salut de M. Bergeret par un geste et une parole
244   XII|            accueil :~ ~ ~– Monsieur Bergeret, demeurez ; M. Tabarit n’
245   XII|           adressant cette fois à M. Bergeret :~ ~ ~– Ah ! Monsieur, dans
246   XII|                   Quoi ! s’écria M. Bergeret, c’est de l’assassin de
247   XII|                  Assurément, dit M. Bergeret, la veuve Houssieu n’est
248   XII|                  Voyez, dit-il à M. Bergeret, le mauvais air du siècle
249   XII|             domination, entraîna M. Bergeret vers le banc accoutumé.
250   XII|           monument épigraphique. M. Bergeret prit place à côté de M.
251   XII|             feuille déployée par M. Bergeret portait en lettres grasses
252   XII|       régulier des institutions, M. Bergeret jugea qu’il y aurait peut-être
253   XII|           de M. Laprat-Teulet. » M. Bergeret, qui avait de la délicatesse,
254   XII|       voulez-vous dire ? demanda M. Bergeret. Parlez-vous, monsieur,
255   XII|            Lantaigne interrompit M. Bergeret :~ ~ ~– Ici, monsieur, vous
256   XII|        cette transformation, dit M. Bergeret. Et j’en cherche les causes
257   XII|  ressemblons plus du tout.~ ~ ~ ~M. Bergeret s’interrompit et haussa
258   XII|            catastrophe, répondit M. Bergeret. C’est une catastrophe incessante,
259   XII|          envie de rire, répondit M. Bergeret. Il en est peu de sujets
260   XII|     campagne. Se retournant vers M. Bergeret, il lui dit :~ ~ ~– Les
261  XIII|               XIII~ ~Maintenant, M. Bergeret allait à l’estaminet. Il
262  XIII|             trahison de M. Roux. M. Bergeret avait des préférences, parce
263  XIII|             art d’écouter.~ ~ ~ ~M. Bergeret conversait avec M. Goubin,
264  XIII|          lumière rouge ou bleue. M. Bergeret, levant les yeux au ciel,
265  XIII|            cette année, répondit M. Bergeret. Pour ma part, je ne suis
266  XIII|            le supposer, répondit M. Bergeret. La figure de ce monde nous
267  XIII|   semblables à des hommes.~ ~ ~ ~M. Bergeret était à sa porte. Il s’arrêta
268    XV|        affaires d’Orient, ajouta M. Bergeret avec un mauvais rire.~ ~ ~–
269    XV|            crois sans peine, dit M. Bergeret, et vous pouvez affirmer
270    XV|             le silence et ce fut M. Bergeret qui répondit à M. de Terremondre :~ ~ ~–
271    XV|           idées chrétiennes, dit M. Bergeret. M. Lantaigne ne le niera
272    XV|       prêtre gardait le silence, M. Bergeret reprit :~ ~ ~– Il y a dans
273    XV|              Je vous laisse avec M. Bergeret qui, n’ayant point de religion,
274    XV|           aussi ce discours, dit M. Bergeret.~ ~ ~– Vous, c’est différent,
275    XV|          suis pas religieux, dit M. Bergeret ; mais je suis théologien.~ ~ ~–
276    XV|           tort de le croire, dit M. Bergeret. Mais vous, vous qui êtes,
277    XV|            vous le persuade, dit M. Bergeret, par égard pour votre sensibilité.
278    XV|                   Nullement, dit M. Bergeret. J’y découvre, il est vrai,
279   XVI|                        XVI~ ~Madame Bergeret avait en horreur le silence
280   XVI|             solitude. Depuis que M. Bergeret ne lui adressait plus la
281   XVI|        avait envoyées chez Mlle Zoé Bergeret, leur tante, à Arcachon,
282   XVI|         conjonctures présentes. Mme Bergeret était une femme d’intérieur.
283   XVI|             sa dignité sociale. Mme Bergeret était une épouse chrétienne.
284   XVI|        répandait en plaintes sur M. Bergeret et chargeait son mari de
285   XVI|           la conduite odieuse de M. Bergeret. Ainsi Mme Bergeret soutenait
286   XVI|           de M. Bergeret. Ainsi Mme Bergeret soutenait et contentait
287   XVI|       rentrer en grâce auprès de M. Bergeret, afin de n’être plus seule.
288   XVI|        désirs ! Inutile pensée ! M. Bergeret continuait d’ignorer Mme
289   XVI|            continuait d’ignorer Mme Bergeret.~ ~ ~ ~Ce soir-là, Mme Bergeret
290   XVI|     Bergeret.~ ~ ~ ~Ce soir-là, Mme Bergeret dit dans la cuisine :~ ~ ~–
291   XVI|             objecta fermement à Mme Bergeret, comme elle l’avait déjà
292   XVI|          Trécul.~ ~ ~ ~Cependant M. Bergeret, dans son cabinet, travaillait
293   XVI|            qu’à Villers, moi Lucien Bergeret, je suis l’interprète de
294   XVI|        aussi bien que moi.~ ~ ~ ~M. Bergeret se plaisait à l’accomplissement
295   XVI|           figure communément. Et M. Bergeret goûtait les tranquilles
296   XVI|             que la mâture…~ ~ ~ ~M. Bergeret en était à cet endroit de
297   XVI|           manger vos œufs.~ ~ ~ ~M. Bergeret, pour réponse, pria doucement
298   XVI|       plantée contre la porte et M. Bergeret termina sa fiche.~ ~ ~…
299   XVI|           des idées.~ ~ ~« Monsieur Bergeret, se disait-il, vous êtes
300   XVI|       droits et puissants. Monsieur Bergeret, vous n’êtes pas un savant,
301   XVI|            pondus du jour.~ ~ ~ ~M. Bergeret, sans tourner la tête, répondit
302   XVI|          différent ! »~ ~ ~Ainsi M. Bergeret menait le chœur de ses pensées
303   XVI|             dans sa gorge.~ ~ ~ ~M. Bergeret, tournant enfin sur elle
304   XVI|          voix, et elle regardait M. Bergeret avec des yeux irrités.~ ~ ~ ~
305   XVI|           longue tendresse pour Mme Bergeret qui, naguère encore, dans
306   XVI|             la bourgeoisie, que Mme Bergeret était innocente. Avec la
307   XVI|          les amours secrètes de Mme Bergeret et de M. Roux. Elle les
308   XVI|          avait découvertes avant M. Bergeret. Ce n’est pas non plus qu’
309   XVI|         elle aurait approuvé que M. Bergeret cassât sur le dos de Mme
310   XVI|            cassât sur le dos de Mme Bergeret coupable les deux balais
311   XVI|            Euphémie les torts de M. Bergeret, c’est que sa conduite rendait
312   XVI|        fallait servir d’une part M. Bergeret qui ne voulait plus prendre
313   XVI|          prendre ses repas avec Mme Bergeret et, d’une autre part, Mme
314   XVI|           et, d’une autre part, Mme Bergeret dont l’existence, obstinément
315   XVI|             obstinément niée par M. Bergeret, ne se soutenait pas toutefois
316   XVI|    soupirait la jeune Euphémie. Mme Bergeret, à qui M. Bergeret ne donnait
317   XVI|              Mme Bergeret, à qui M. Bergeret ne donnait plus d’argent,
318   XVI|            dans cette maison. » Mme Bergeret lui faisait pitié. Cette
319   XVI|             jeune Euphémie dit à M. Bergeret :~ ~ ~– Je m’en vas ; vous
320   XVI|            reproche ne fâcha pas M. Bergeret. Il feignit de ne point
321   XVI|             qu’il était méchant, M. Bergeret crut entendre un murmure
322   XVI|         disait : « Apprends, Lucien Bergeret, que tu es méchant, au sens
323   XVI|      précisément à l’endroit de Mme Bergeret. Et il reconnut bientôt
324   XVI|         fait de mal à personne. Mme Bergeret est plus morale que moi.
325   XVI|           qui était de rendre à Mme Bergeret la vie insupportable, en
326   XVI|            caractère faible. Car M. Bergeret était pour l’ordinaire incertain
327   XVI|           monde, le soutiennent. M. Bergeret était conduit dans son entreprise
328   XVI|            Éros de ne plus voir Mme Bergeret. Et ce pur, ce clair désir,
329   XVI|        Semblable sur ce point à Mme Bergeret, sa maîtresse, le silence
330   XVI|            l’injure.~ ~ ~ ~Enfin M. Bergeret parla. Il dit d’une voix
331   XVI|            était jour de marché, M. Bergeret se rendit de bon matin chez
332   XVI|        porte leur propre destin. M. Bergeret considéra un moment cet
333   XVI|         capeline tricotée.~ ~ ~ ~M. Bergeret la contempla longtemps avec
334   XVI|              Elle-même, répondit M. Bergeret.~ ~ ~ ~
335  XVII|             rencontré, un matin, M. Bergeret sur la place Saint-Exupère,
336  XVII|             les partis, répondit M. Bergeret, et l’effet naturel de nos
337  XVII|          électeurs.~ ~ ~ ~À quoi M. Bergeret répliqua :~ ~ ~– Tous les
338  XVII|        applique pas.~ ~ ~– Monsieur Bergeret, dit l’archiviste, voulez-vous
339  XVII|         Vous êtes un bleu, monsieur Bergeret. Le parti clérical ne vous
340  XVII|       intérêt de parti, répondit M. Bergeret. Et, s’il me fallait mettre
341 XVIII|           maison comme la mort. Mme Bergeret connut à sa vue que les
342 XVIII|          vos demoiselles.~ ~ ~ ~Mme Bergeret sentait qu’avec cette pauvre
343 XVIII|             avec monsieur.~ ~ ~ ~M. Bergeret lui ayant remis son gage,
344 XVIII|         croyez méchant, répondit M. Bergeret. Pourtant, si je me sépare
345 XVIII|            de bruit possible. Et M. Bergeret la vit en imagination chez
346 XVIII|             le bonjour à son ami M. Bergeret. Elle fit sans doute une
347 XVIII|            Votre servante, monsieur Bergeret, dit-il, me rappelle cette
348 XVIII|       Virgile en mosaïque, monsieur Bergeret ?~ ~ ~– Autant qu’on peut
349 XVIII|           que j’ai vue, répondit M. Bergeret, cette mosaïque africaine
350 XVIII|            d’être caporal.~ ~ ~ ~M. Bergeret répondit en termes concis
351 XVIII|            vous remarquée, monsieur Bergeret ?~ ~ ~ ~M. Bergeret, qui
352 XVIII|        monsieur Bergeret ?~ ~ ~ ~M. Bergeret, qui l’avait beaucoup remarquée
353 XVIII|         aimer les jolis garçons. M. Bergeret était d’ordinaire plein
354 XVIII|             encore :~ ~ ~– Monsieur Bergeret, je ne sens pas, dans leur
355 XVIII|              je vous prie, monsieur Bergeret, ne répétez pas ce que je
356 XVIII|        jolie, ma nymphe », pensa M. Bergeret.~ ~ ~ ~Il était d’humeur
357 XVIII| bibliothèque que d’avoir séduit Mme Bergeret.~ ~ ~– Votre nation, dit
358 XVIII|             antichambre et dit à M. Bergeret :~ ~ ~– Ne prenez point
359   XIX|            qu’il avait enlevé à Mme Bergeret déchue le gouvernement de
360   XIX|       gouvernement de la maison, M. Bergeret commandait seul et mal.
361   XIX|          était mangeable.~ ~ ~ ~Mme Bergeret, seule dans la chambre conjugale,
362   XIX|        moindre somme d’argent de M. Bergeret, qui naguère encore lui
363   XIX|    innombrables petits paquets. Mme Bergeret ne savait point quand elle
364   XIX|             du Nord. Le père de Mme Bergeret, Victor Pouilly, proviseur,
365   XIX|             élever jusqu’à nous. Ce Bergeret est un homme sans éducation.
366   XIX|         mariage, ma fille. » Et Mme Bergeret entendait ce discours. La
367   XIX|             ne la recevait pas. Mme Bergeret demeurait abattue et seule,
368   XIX|           de la salle à manger, Mme Bergeret se coucha pleine de tristesse
369   XIX|            un poison préparé par M. Bergeret. L’aube dissipa ses terreurs
370   XIX|            cabinet de travail de M. Bergeret.~ ~ ~ ~Elle y était si peu
371   XIX|         économe, gracieuse. Mais M. Bergeret ne lui fit pas de réponse.~ ~ ~ ~
372   XIX|           après cette entrevue, Mme Bergeret parut, tranquille cette
373   XIX|          fois et résolue, devant M. Bergeret.~ ~ ~– Je ne peux plus y
374   XIX|                J’espère, ajouta Mme Bergeret, que vous ferez à l’enfant
375   XIX|        prudence et sa constance, M. Bergeret fit effort pour contenir
376   XIX|           faisait paraître, que Mme Bergeret ne renonçât à un arrangement
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