Partie

  1     1|          advint à Henri IV. Quand Jeanne d’Albret se sentit prise
  2     1|          Bergame a dit en 1483 de Jeanne la Pucelle : « Son langage
  3     2|                DEUXIÈME PARTIE~ ~ JEANNE ALEXANDRE~ ~
  4     2|      rencontrer avec mademoiselle Jeanne, qui a des doigts de magicienne
  5     2|         et surtout à mademoiselle Jeanne, qui a, sur mes indications
  6     2|          Gabry la rappela :~ ~ ~– Jeanne !… Peut-on être sauvage
  7     2|           avait pas déjà parlé de Jeanne. Nous l’aimons beaucoup,
  8     2|        madame de Gabry, c’est que Jeanne est une pauvre orpheline.
  9     2|         un an après lui, laissant Jeanne seule au monde. Elle n’avait
 10     2|           autant que je voudrais. Jeanne est orpheline et mineure.
 11     2|       songé le moins du monde que Jeanne eût un tuteur.~ ~ ~ ~Madame
 12     2|       reprit :~ ~ ~– Le tuteur de Jeanne Alexandre est maître Mouche,
 13     2|         autorisation d’aller voir Jeanne, qu’il a mise dans un pensionnat
 14     2|       maître Mouche, le tuteur de Jeanne. Petit, maigre et sec, son
 15     2|          chaque mois mademoiselle Jeanne Alexandre chez mademoiselle
 16     2|       plaisir de trouver celui de Jeanne Alexandre. Après avoir lu
 17     2|         monsieur, que cette chère Jeanne est très intelligente. J’
 18     2|      quelles qu’elles fussent, et Jeanne parut, essoufflée, rouge
 19     2|         arrangeant son col.~ ~ ~ ~Jeanne était faite, il est vrai,
 20     2|      taille, tout cela faisait de Jeanne une demoiselle peu présentable.~ ~ ~–
 21     2|          plancher.~ ~ ~ ~Je dis à Jeanne :~ ~ ~– Asseyez-vous, Jeanne,
 22     2|      Jeanne :~ ~ ~– Asseyez-vous, Jeanne, et parlez-moi comme à un
 23     2|    Lusance. Je vous dirai d’elle, Jeanne, ce qu’un vieux jardinier
 24     2|          son chemin ; vous savez, Jeanne, comme ce chemin est bon
 25     2|        suis bien heureuse, me dit Jeanne.~ ~ ~ ~Et elle se mit à
 26     2|           ne puis vous le cacher, Jeanne, mademoiselle Préfère ne
 27     2|                  Oh ! me répondit Jeanne, elle est comme la plupart
 28     2|    beaucoup.~ ~ ~– Et M. Mouche ? Jeanne, que faut-il penser de M.
 29     2|         changeai de propos.~ ~ ~– Jeanne, modelez-vous ici des figures
 30     2|           république d’abeilles ! Jeanne, je vous apporterai des
 31     2|            Oh ! monsieur, s’écria Jeanne, il y en a pour toute la
 32     2|           de sa générosité.~ ~ ~ ~Jeanne la regarda d’un air assez
 33     2|           de venir me voir.~ ~ ~– Jeanne, lui dis-je en lui serrant
 34     2|   dispositions, j’ai remarqué que Jeanne Alexandre était un peu pâle.
 35     2|           Préfère, et, songeant à Jeanne avec l’aveuglement de l’
 36     2|          juin et que mademoiselle Jeanne m’attend ? La maîtresse
 37     2|     accordée de voir mademoiselle Jeanne dans son pensionnat. Désormais
 38     2|         en faveur de mademoiselle Jeanne Alexandre. Cette enfant,
 39     2|          avec appétit. Je connais Jeanne. Si cette enfant m’était
 40     2|           et plus de récréation à Jeanne, de ne la point humilier
 41     2|          je renonçai à aller voir Jeanne ce jour-là. Des devoirs
 42     2|          fagot.~ ~ ~ ~J’ai trouvé Jeanne tout heureuse. Elle m’a
 43     2|      croyez donc bien déplaisant, Jeanne ?~ ~ ~– Oh ! non, mais vraiment
 44     2|           pas.~ ~ ~– Non, certes, Jeanne, je ne vous en veux pas.~ ~ ~ ~
 45     2|          comprend pas.~ ~ ~ ~Mais Jeanne reprit en souriant :~ ~ ~–
 46     2|           comment avez-vous reçu, Jeanne, cette averse d’interrogations ?~ ~ ~–
 47     2|          bien ! soyez satisfaite, Jeanne : mademoiselle Préfère n’
 48     2|       mademoiselle Préfère.~ ~ ~– Jeanne, écoutez-moi, répondis-je
 49     2|            c’était à s’y tromper. Jeanne s’y trompa. Oh ! quel pur,
 50     2|          elle me montra le nom de Jeanne Alexandre écrit en ronde
 51     2|           Et je voudrais bien que Jeanne fût en d’autres mains que
 52     2|           qui me troublent. Comme Jeanne me le disait tout à l’heure :
 53     2|           est peu. Elles vinrent. Jeanne était, ma foi ! toute pimpante.
 54     2|      fille. Je la vis arrêter sur Jeanne ses yeux ternes, sa face
 55     2|            Là-dessus, elle appela Jeanne pour lui communiquer ses
 56     2| communiquer ses impressions. Mais Jeanne regardait par la fenêtre :~ ~ ~–
 57     2|           Puis elle s’approcha de Jeanne et lui demanda « ses nippes »
 58     2|        aval du Pont-Royal ?~ ~ ~ ~Jeanne était très contente de mon
 59     2| semblaient faits pour elle.~ ~ ~ ~Jeanne, au contraire, donnait aux
 60     2|         avec une naïve curiosité, Jeanne me dit :~ ~ ~– Nous parlions
 61     2|           aime le luxe aussi, dit Jeanne ; elle découpe des transparents
 62     2|        ennuyer, mais il regardait Jeanne et prenait son mal en patience.
 63     2|      prenait son mal en patience. Jeanne tournait quelquefois la
 64     2|    entendis M. Gélis qui disait à Jeanne :~ ~ ~– Les Vénitiennes
 65     2|         miel et de l’or.~ ~ ~ ~Et Jeanne répondait par son silence
 66     2|          gentil, ce garçon.~ ~ ~ ~Jeanne tourna quelques feuillets
 67     2|           souffrirait-on pas pour Jeanne ? Elle donne à la cité des
 68     2|          un rhumatisme rigoureux. Jeanne doit venir avec son chaperon
 69     2|          descendent de l’omnibus. Jeanne saute comme une chatte,
 70     2|         fois à se laisser sauver. Jeanne lève la tête, me voit, et
 71     2|  Printemps qui sonne.~ ~ ~ ~C’est Jeanne, en effet, Jeanne toute
 72     2|           C’est Jeanne, en effet, Jeanne toute rose. Il s’en faut
 73     2|       cuirait.~ ~ ~ ~L’audacieuse Jeanne voulut aller voir si la
 74     2|        vieillesse se gagne.~ ~ ~ ~Jeanne, nous ayant rapporté ces
 75     2|          raisons.~ ~ ~ ~Cependant Jeanne prit un visage suppliant
 76     2|           occuper du dîner.~ ~ ~– Jeanne, répondis-je avec la gravité
 77     2|       Toutefois, je vous prépose, Jeanne, à la confection du dessert.
 78     2|         avec elle, c’était perdre Jeanne. Je pris donc la chose en
 79     2|             mais celle-ci causa à Jeanne une telle joie que je finis
 80     2|     comique ; les rires clairs de Jeanne me l’apprirent. Ce poulet
 81     2|          manteau, pour demander à Jeanne très précisément quel âge
 82     2|        pour nommer ma discrétion. Jeanne n’était pas de la fête,
 83     2|       longtemps sans nouvelles de Jeanne et songeant d’ailleurs que
 84     2|           que jamais. Je demandai Jeanne et ce fut, après un assez
 85     2|         autorisé par le tuteur de Jeanne à voir sa pupille tous les
 86     2|           si je n’apercevrais pas Jeanne. Elle me guettait ; elle
 87     2|       touche à un de vos cheveux, Jeanne, écrivez-moi. Adieu.~ ~ ~–
 88     2|     Thérèse est soupçonnée et que Jeanne reste au pouvoir de la femme
 89     2|       appui qu’a en moi la pauvre Jeanne !~ ~ ~– Thérèse, prenez
 90     2|        les oreilles. Est-ce vous, Jeanne, qui m’appelez ?~ ~ ~ ~Le
 91     2|           tour ? Il me semble que Jeanne souffre dans cette maison
 92     2|         ne puis voir mademoiselle Jeanne. Je demande au moins de
 93     2|          près d’elle mademoiselle Jeanne.~ ~ ~ ~Une magnifique lumière,
 94     2|    chuchotant. Mais je ne vis pas Jeanne.~ ~ ~ ~J’ai demandé au ministère
 95     2|           se portait mademoiselle Jeanne Alexandre, sa compagne.~ ~ ~ ~
 96     2|           tout d’un trait :~ ~ ~– Jeanne Alexandre n’est pas ma compagne.
 97     2|        puis pourtant souffrir que Jeanne, servante de pensionnat,
 98     2|       Bonnard ?~ ~ ~– C’est vous, Jeanne ? En un mot que devenez-vous ?~ ~ ~–
 99     2|          calme remarquable.~ ~ ~– Jeanne, demandai-je, cette chambre
100     2|        porte et la fenêtre.~ ~ ~ ~Jeanne reparut derrière les barreaux
101     2|           écrivant, je demandai à Jeanne :~ ~ ~– Quand le facteur
102     2|       chaque distribution ?~ ~ ~ ~Jeanne me dit qu’elle croyait que
103     2|                Nous verrons bien. Jeanne, guettez encore, et dès
104     2|       attirai à moi.~ ~ ~– Venez, Jeanne, venez.~ ~ ~ ~Elle me regardait
105     2|        qui est étrange, c’est que Jeanne semblait avoir plus que
106     2|         et dans la cuisine.~ ~ ~– Jeanne, m’écriai-je, dussions-nous
107     2|         je parlais, les traits de Jeanne pâlissaient et s’effaçaient ;
108     2|           vous demander à souper. Jeanne du moins, car elle vient
109     2|           pendant qu’on servait à Jeanne de la viande froide, à laquelle
110     2|                  Puis, remarquant Jeanne qui tournait alors de lui
111     2|           reconduire mademoiselle Jeanne à son pensionnat, ma femme
112     2|          si l’on vient y chercher Jeanne, il vous sera facile de
113     2|          me présenter avant midi. Jeanne, en m’embrassant, me supplia
114     2|       madame de Gabry, je trouvai Jeanne transfigurée.~ ~ ~ ~Avait-elle,
115     2|         Bonjour, monsieur, me dit Jeanne en m’ouvrant notre porte,
116     2|            je la rappelai :~ ~ ~– Jeanne, écoutez-moi encore. Vous
117     2|       impatiences. Je vous dirai, Jeanne, respectez-la. Et, en parlant
118     2|                Ayant ainsi poussé Jeanne, avec ce viatique, dans
119     2|           hui.~ ~ ~ ~Mademoiselle Jeanne vint à point le renseigner
120     2|      fleurs sur tous les meubles. Jeanne a raison : ces roses sont
121     2|           que ce sont des fleurs, Jeanne.~ ~ ~– Oh ! non, ce ne sont
122     2|           qu’elle ne connaît pas. Jeanne, pour se justifier, raconte
123     2|     nouveau au bout d’un soulier. Jeanne estime que sa position est
124     2|     potard.~ ~ ~– Voilà !… ajoute Jeanne en matière de conclusion.~ ~ ~ ~
125     2|           il est bien laid.~ ~ ~ ~Jeanne ne le trouve pas laid, mais
126     2|         garde un sérieux comique. Jeanne veut le prendre dans ses
127     2|          soucoupe est vide.~ ~ ~– Jeanne, dis-je, votre protégé a
128     2|           irait bien, me répondit Jeanne, mais est-il généreux de
129     2|         sais bien.~ ~ ~– Eh bien, Jeanne, si vous le voulez, nous
130     2|                Hannibal ! s’écria Jeanne, venez ici.~ ~ ~ ~Hannibal,
131     2|     taciturne qu’il était bavard. Jeanne suit cet exemple. Nous sommes
132     2|       aiment avec force et durée. Jeanne l’évite maintenant ; elle
133     2|          l’appliquer, ce système. Jeanne est une ingrate et Gélis
134     2|          porcelaine, que Gélis et Jeanne s’accordent à trouver affreux.~ ~ ~–
135     2|           et, comme il n’a pas vu Jeanne, il sort désolé.~ ~ ~ ~Sitôt
136     2|            Sitôt qu’il est parti, Jeanne entre dans la cité des livres
137     2|           ma bibliothèque :~ ~ ~– Jeanne, dis-je, tous ces livres
138     2|           qui est orphelin, comme Jeanne est orpheline, m’a fait
139     2|      répondis que je consulterais Jeanne, et je n’eus pas un mince
140     2|         ma bibliothèque. Henri et Jeanne sont à mille lieues de s’
141     2|     crasseux.~ ~ ~ ~J’ai consulté Jeanne, mais avais-je besoin d’
142     2|        dire : je volais la dot de Jeanne. Et quand le crime était
143     2|     vigoureusement jusqu’à ce que Jeanne vînt me consulter sur quelque
144     2|    comprendrais son langage. Mais Jeanne n’est pas de mon temps,
145     2|    criblée de pointes de lumière. Jeanne, penchée sur la barre d’
146     3|           la chambre des enfants. Jeanne et Henri viennent habiter
147     3|          histoires !~ ~ ~ ~Pauvre Jeanne, pauvre mère !~ ~ ~ ~Je
148     3|      forêt en se donnant le bras. Jeanne est serrée dans sa mante
149     3|   sourient à ma vieillesse.~ ~ ~ ~Jeanne monte lestement l’escalier,
150     3|                Dieu vous bénisse, Jeanne, vous et votre mari, dans
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