11-embro | embus-par-l | parai-xv
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1 V| Assemblée législative, quand le 11 juillet 1792, en présence 2 | 15 3 IV| vingt années de sa vie, de 1773 à 1793, Mme de Chanteleine 4 X| de leur cabane.~ ~ ~ ~Le 1er janvier 1794, Henry vint 5 V| réputés suspects :~ ~ ~« Ceux qui, soit par leur 6 | 24 7 | 29 8 V| ennemis de la liberté.~ ~ ~« Ceux qui ne pourront pas 9 | 3 10 I| il lança un bataillon du 31e ; les chevaux manquaient 11 V| leurs droits civiques.~ ~ ~« Ceux à qui il a été refusé 12 V| certificats de civisme.~ ~ ~« Les fonctionnaires publics, 13 V| de leurs fonctions.~ ~ ~« Ceux des ci-devant nobles, 14 | 6 15 | 8 16 I| défendu par les soldats du 84e et par la garde nationale 17 | 93 18 VI| ci-devant de ce matin… comment a-t-elle pris la chose ?~ ~ ~– Peuh !… 19 IV| donc là des symptômes d’abandon et de délaissement qu’on 20 IV| de bois que le comte leur abandonnait généreusement.~ ~ ~ ~Or, 21 X| fussent ses fautes, pût être abandonné aux fureurs de toute une 22 XI| comte ni le serviteur n’abandonneraient ensemble la demoiselle de 23 X| Bretagne, il le ferait, il n’abandonnerait pas son maître ; mais assurément 24 I| dont regorge la ville, les abandonnerons-nous ?~ ~ ~– Non pas, Chanteleine ! 25 IV| animaux, de vaches, de chevaux abandonnés, infectaient l’air !~ ~ ~ ~ 26 V| son maître que ce désastre abattait, il murmurait :~ ~ ~– Karval, 27 X| qui se penchaient sur l’abîme. Noie-le comme un chien !~ ~ ~ ~ 28 VI| du comte ; il le trouva abîmé dans une douleur profonde, 29 I| paysans, qui mirent aux abois les meilleures troupes de 30 VII| ses larmes coulèrent en abondance. Enfin, ses sanglots s’arrêtèrent, 31 X| demi-heure, Kernan et le prêtre abordèrent sur la côte, bien au-dessous 32 VIII| était bien couverte, bien abritée, et son repos fut paisible.~ ~ ~ ~ 33 III| plus calme, et les vagues abritées des vents du large y brisaient 34 XV| plus, et lui donnant une absolution rapide, il s’enfuit sans 35 X| les ai vus bénissant et absolvant une armée entière agenouillée 36 XIII| vous bénisse ! qu’il vous absolve par ma voix ! qu’il vous 37 VII| et s’était complètement absorbé dans sa douleur. Kernan 38 X| main, secourir, consoler, absoudre les blessés jusque sous 39 X| dans les excès ni dans les abus de pouvoir qui signalèrent 40 XI| je me demande si nous n’abusons pas de sa générosité ! car 41 VI| ville le suivaient, en l’accablant de bruyantes acclamations.~ ~ ~ ~ 42 V| fenêtres. On entendait des accents de douleur mêlés à des imprécations ; 43 X| de leur présence ; on les acceptait comme des parents du bonhomme 44 X| Locmaillé.~ ~ ~– Oh !~ ~ ~– J’accepte volontiers, s’écria Marie.~ ~ ~– 45 XII| pourquoi ne l’aurait-il pas accepté ? Trégolan et Kernan discutèrent 46 XI| Chanteleine, mais il feignit d’accepter l’argument du chevalier 47 X| de nouvelle année.~ ~ ~– Acceptez, mademoiselle, lui dit-il 48 X| était un homme dans toute l’acception du mot, c’est-à-dire un 49 XIV| a plusieurs. Elles sont accessibles à marée basse, sauf la plus 50 VI| l’accablant de bruyantes acclamations.~ ~ ~ ~Décidément, ce Karval 51 V| rangs des terroristes et accompagnait les délégués, comme connaissant 52 XII| pour nous ! que Dieu vous accompagne, et qu’il vous récompense.~ ~ ~– 53 IV| même esprit de charité, et accompagnées de l’abbé Fermont, le chapelain 54 XI| je lui ai proposé de l’accompagner ; mais il s’est contenté, 55 XIII| enfants bien-aimés, qu’il accomplisse les bénédictions d’un père.~ ~ ~ ~ 56 X| de trente-deux livres fut accordée à qui amènerait les récalcitrants 57 III| rendent si périlleux les accores de la côte bretonne.~ ~ ~ ~ 58 X| Bientôt, les assaillants accostèrent l’île et se dirigèrent vers 59 VI| les deux hommes étaient accoudés devant une table, et le 60 XIII| naissance d’un enfant, il accourait ; il apportait des consolations 61 VI| qui tombe mort sur place, accourt en criant :~ ~ – Grâce ! 62 II| aux yeux ; il ne pouvait accoutumer ses regards à ce sinistre 63 XI| retournèrent à leurs travaux accoutumés avec plus de confiance ; 64 X| peut-on trouver singulier cet accroissement de famille ?~ ~ ~– Non ; 65 VIII| mortes ; ses compagnons, accroupis ou étendus, se réchauffaient 66 II| vint à se taire, les Blancs accueillirent son silence par des cris 67 X| vers la mer ; mais enfin, acculé à un rocher, il n’avait 68 V| population semblait s’être accumulée vers le centre de la ville. 69 V| ce qui amena un décret d’accusation en masse contre les administrations 70 V| garanties entouraient les accusés.~ ~ ~ ~Le tour de la malheureuse 71 II| Eh bien ! avec cela on achète un bateau de pêche, et, 72 XIII| quelques vieux écus à lui acheter un ruban par-ci, une guimpe 73 II| au-delà du talus. Plus d’un achevait là de mourir, que le sabre 74 II| permettrait à leurs ennemis de les achever. Son cœur saignait à la 75 IV| sagement administrés, avaient acquis une importance considérable.~ ~ ~ ~ 76 V| manière d’exister et de l’acquit de leurs droits civiques.~ ~ ~« 77 XI| craindre que le premier acte de la liberté d’Yvenat ne 78 X| ils enregistraient les actes de l’état civil, les contrats, 79 IV| métayer, était un homme actif, matinal, assez bruyant 80 X| Henry ! Voilà une bonne action dont je ferai pénitence !~ ~ ~ ~ 81 II| queue de l’immense colonne, activant, pressant les rangs des 82 XII| public faisait des prodiges d’activité.~ ~ ~ ~Il est bon de connaître 83 X| un de ces prêtres qui ont adhéré à la Constitution civile 84 VIII| fugitifs, après de sympathiques adieux à la vieille dame, quittèrent 85 XVI| et tranquilles, le comte administra tranquillement sa petite 86 V| accusation en masse contre les administrations de la Bretagne. Mais, après 87 XIII| mère Kerdenan et il l’a administrée, disait celui-ci.~ ~ ~– 88 XI| choses du pays, faisait admirer ces beaux points de vue 89 XVI| auparavant Chappe avait fait adopter à la Convention, apportait 90 X| comprit que ces menaces s’adressaient au jureur, et qu’on en voulait 91 IV| procureur général syndic leur adressait de sa main des instructions 92 V| retrouverai !~ ~ ~ ~Puis, s’adressant à ses hommes :~ ~ ~– Emmenez 93 VIII| répondit le chevalier. S’adresser aux paysans, ce serait courir 94 X| reconnut en lui un caractère adroit, sage et résolu. C’était 95 XIV| de la grotte est vaste, aérée et d’un aspect grandiose.~ ~ ~ ~ 96 XI| chaîne des monts d’Aray affaissés sur eux-mêmes comme des 97 II| et des bandes de loups affamés, sentant la chair vive, 98 X| reportât ce qu’il avait d’affection et de dévouement sur le 99 XI| réponse, de m’embrasser bien affectueusement, et il est parti.~ ~ ~– 100 IV| dit le comte.~ ~ ~ ~Une affiche énorme était collée sur 101 X| moins délicat, eût mis à l’afficher ; personne donc ne s’en 102 XI| que le Breton répondait affirmativement à toutes ses questions, 103 X| sentait voué à une mort affreuse ; il allait et venait, les 104 X| nièce Marie ne doit pas affronter un pareil danger. Dans les 105 VII| dit-il au chevalier en s’agenouillant devant lui.~ ~ ~ ~Kernan, 106 X| absolvant une armée entière agenouillée avant la bataille ! je les 107 VIII| été remarqués.~ ~ ~ ~Il s’agissait de gagner d’abord la grande 108 IV| le chasser du château. En agissant ainsi, d’ailleurs, le comte 109 XIV| avancer lentement : un enfant agitait la clochette, un pêcheur 110 V| circonstance, et, dans l’état d’agitation où il se trouvait, le comte 111 XI| que celui de cette baie agitée et furieuse ! On apercevait 112 V| une des villes les plus agitées, ce qu’on n’eût guère attendu 113 VI| rejoindre les chouans qui s’agitent.~ ~ ~– Nous irons.~ ~ ~– 114 VII| attentivement, il vit la forme s’agiter sous les arbres ; en même 115 V| refluer ; les bras furent agités, les figures se retournèrent, 116 VI| enseigne ornée de tous les agréments de l’époque, tels que piques 117 VII| celui-ci semblait attendre son agresseur de pied ferme. Bientôt, 118 VII| surpris par quelque espion aux aguets.~ ~ ~ ~En ce moment, il 119 XI| souvent même, Trégolan l’aidait dans la partie des gros 120 IV| Chanteleine leur venait en aide. Aussi ne rencontrait-on 121 X| Pendant ce temps, Kernan, aidé de Locmaillé, prépara un 122 XI| jeune fille ; cependant, aidée ou non, elle ne gagnait 123 IV| revint vers le domaine de ses aïeux. On devine avec quelle émotion 124 IV| des murs, comme des nids d’aigle, et il n’éveillait pas l’ 125 X| toute déchirée aux arêtes aiguës des rocs.~ ~ ~ ~Bientôt, 126 XII| que la jeune fille ne l’aimât.~ ~ ~– Et certes jamais 127 XII| était plus digne d’être aimé ! ajouta le Breton. Après 128 XIII| monsieur Henry, vous nous l’aimerez bien.~ ~ ~– Oui, mon oncle, 129 IV| étaient et furent toujours aimés de leurs paysans.~ ~ ~ ~ 130 XII| Robert Lindet, Robespierre aîné, Couthon, Saint-Just, Jean 131 VI| dans la ville.~ ~ ~– À ton aise, ne te gêne pas.~ ~ ~– Je 132 IV| désertes et les vastes champs d’ajoncs rebelles à toute culture ; 133 XII| plus digne d’être aimé ! ajouta le Breton. Après tout, notre 134 II| couvrir ; la faim et le froid ajoutaient leurs tortures à toutes 135 XII| bruits du dehors étaient alarmants.~ ~ ~ ~Le comte avait disparu 136 XIV| allaient ces malheureux ? qu’allaient-ils faire ? qu’espéraient-ils ? 137 VII| avoir parcouru quelques allées désertes, arrivèrent à cette 138 IV| rompre dans sa poitrine. Il allongea le pas.~ ~ ~ ~À mesure que 139 II| Croisic ; là-bas, Piriac. Où allons-nous ?~ ~ ~– Au Croisic, nous 140 VII| referma rapidement ; une cire allumée permit à Kernan d’entrevoir 141 X| ligne du rivage des torches allumées qui s’agitaient dans les 142 II| répondit le pêcheur, les yeux allumés par la convoitise, mais 143 VI| de couler sur le visage altéré du comte.~ ~ ~ ~Puis Kernan 144 II| le Breton, et d’une voix altérée il lui dit :~ ~ ~– Tu as 145 II| pierre, détachée de son alvéole, roulait du haut des remparts 146 IV| la mer, quelques arbres amaigris se voyaient de loin en loin, 147 V| protestation à main armée, ce qui amena un décret d’accusation en 148 X| les incidents de la pêche amenaient une heureuse diversion dans 149 XV| cet homme que le hasard amenait devant lui, il poussa un 150 V| Certain. Demain, je t’amène le père et la mère.~ ~ ~– 151 X| livres fut accordée à qui amènerait les récalcitrants au district, 152 XV| un sauvage des prairies d’Amérique.~ ~ ~ ~Karval s’engagea 153 XI| demeurer éternellement dans les âmes généreuses sans faire irruption 154 X| barques chavirées ; on s’ameuta, et enfin la colère publique 155 X| de toute une population ameutée, et d’un commun accord ils 156 X| ressentait une bien grande amitié.~ ~ ~ ~C’était, en effet, 157 XI| après la pêche, une pêche d’amoureux, pour tout dire, et qui 158 I| fois, et fuir enfin vers Ancenis, afin de repasser sur la 159 V| fondèrent et siégèrent dans l’ancienne chapelle des cordeliers. 160 II| sautèrent dans l’embarcation ; l’ancre fut arrachée du fond du 161 II| Là, plusieurs chaloupes, ancrées sur le sable, se balançaient 162 II| torrent, se heurtant aux angles, et rejaillissait au-delà 163 V| jetant un dernier regard d’angoisse sur sa fille. Karval chercha, 164 X| autour de lui, et toutes les angoisses de la dernière heure se 165 IV| bataille ; les cadavres d’animaux, de vaches, de chevaux abandonnés, 166 X| ainsi, le comte semblait animé du feu sacré des martyrs ; 167 XIV| par s’éteindre ; les êtres animés ne sauraient y vivre. Mais 168 X| explosion arriva et fut annoncé par ces cris que Kernan 169 III| qu’il ne connût, pas une anse, pas une baie qu’il n’eût 170 X| Dinan ne forment que des anses, à proprement parler ; entre 171 XIV| vivre. Mais toute la partie antérieure de la grotte est vaste, 172 IV| plus superstitieux, comme l’antichambre de l’enfer ; il fallait 173 X| retentissaient pendant les courts apaisements de la tempête. De sinistres 174 II| quelque balle perdue venait s’aplatir avec un bruit sec sur les 175 XI| pas, et il n’y a guère d’apparence que dans ce village de Douarnenez 176 V| tête, s’élança dans ses appartements en criant :~ ~ ~– Mort aux 177 IV| propriété de Chanteleine appartenaient depuis un temps immémorial 178 IV| sapinière, toujours verte, appartenant à la propriété du comte, 179 III| prenait à écouter si quelque appel ne parvenait pas à son oreille.~ ~ ~– 180 XI| ce bras de mer qui s’est appelé depuis la baie de Douarnenez.~ ~ ~– 181 XI| baie au nom sinistre, qui s’appelle la baie des Trépassés. Ce 182 XI| courses on rapportait un bon appétit. C’étaient véritablement 183 VI| paroles !~ ~ ~– Eh bien ! apporte une bouteille, dit Kernan, 184 V| services furent si bien appréciés, que le Club breton de Paris 185 X| devoirs religieux et leur apprenaient des cantiques.~ ~ ~ ~Quand 186 XII| reparaissait en vainqueur.~ ~ ~ ~En apprenant ce fait, Kernan s’écria :~ ~ ~– 187 V| Montagne ! et que les enfants apprendraient à parler en bégayant la 188 II| sauta sur le sable et s’approcha d’un air assez inquiet.~ ~ ~– 189 IV| au bonheur de ceux qui l’approchaient. Elle savait qu’elle rendait 190 VIII| ce soir.~ ~ ~ ~Le comte approuva ce parti ; il avait hâte 191 X| plus loin de nos ennemis, j’approuve sans réserve vos arrangements ; 192 IV| courageuse femme ne put qu’approuver son départ.~ ~ ~ ~Pendant 193 XII| son père l’a confiée, vous approuvez mon amour !~ ~ ~– Monsieur 194 III| poisson fumé formaient l’approvisionnement de la chaloupe ; les deux 195 X| du mot, c’est-à-dire un appui sûr qu’il ne fallait pas 196 VIII| forte pour marcher ; elle s’appuya au bras de son père, et 197 XV| sentiras toujours cette lame appuyée sur ton cœur ; au moindre 198 X| côte ! N’ayez pas peur ! appuyez-vous sur moi.~ ~ ~ ~Le prêtre, 199 V| jour, Quimper fut livré à l’arbitraire des républicains et de la 200 XIII| appris l’histoire du tronc d’arbre, il s’y rendit un matin, 201 II| Chanteleine à son compagnon en s’arc-boutant contre le vent. Là-bas, 202 X| comme s’il eût été le plus ardent à la vengeance, les devançait 203 XII| la lutte continuait, plus ardente et plus opiniâtre, malgré 204 XII| royalistes se montraient ardents à combattre la Révolution. 205 X| soutane toute déchirée aux arêtes aiguës des rocs.~ ~ ~ ~Bientôt, 206 X| dans des écuelles avec de l’argenterie de bois noir, sans linge, 207 XI| il feignit d’accepter l’argument du chevalier comme irréfutable.~ ~ ~– 208 II| un digne officier des armées de la Convention, que j’ 209 IV| Chanteleine ne revêtit l’armure ou ne ceignit le baudrier. 210 II| embarcation ; l’ancre fut arrachée du fond du sable. Pendant 211 XVI| demain, reprit Kernan, mais j’arracherai notre maître à la mort au 212 VI| pauvres prisonniers vendéens arrachés à la déroute de la grande 213 X| Pendant la pêche, on s’arrangeait toujours de façon à ce que 214 XIII| chevalier, Kernan, laisse-moi arranger cette affaire.~ ~ ~ ~Kernan 215 II| Quelquefois, ils s’arrêtaient pour regarder en arrière 216 XI| bien-aimée !~ ~ ~ ~Alors il s’arrêtait, et souvent s’enfuyait pour 217 V| s’était réfugiée.~ ~ ~– Arrêtez cette femme et sa fille, 218 I| remportèrent un dernier avantage d’arrière-garde, et se précipitèrent vers 219 III| que nous aurons à faire en arrivant au château ?~ ~ ~– Oui, 220 XII| les circonstances, mais j’arriverai.~ ~ ~ ~Les préparatifs du 221 II| arriver trop tard, si nous arrivions…~ ~ ~– Alors, en route, 222 V| le coup de ces terribles articles. Aussi, les représailles 223 XV| décomposèrent, et d’une voix articulée il s’écria :~ ~ ~– Kernan ! 224 VI| repris son fardeau.~ ~ ~– As-tu besoin de moi ? demanda-t-il 225 XIV| est vaste, aérée et d’un aspect grandiose.~ ~ ~ ~C’était 226 I| il voulait procéder par l’asphyxie générale. Les Mayençais 227 VIII| incarcération et qu’elle aspirait à pleins poumons, lui causait 228 VI| Ah ! j’irai trouver leur assassin…~ ~ ~ ~Le comte se démenait 229 XV| toi qui as de ta main assassiné notre bonne dame, toi qui 230 VI| est-ce possible ? Mortes ! assassinées !… Et j’étais là !… et je 231 II| fossés, donnant un véritable assaut. Des lumières apparaissaient 232 V| Quimper, levés à la voix de l’Assemblée législative, quand le 11 233 XIV| et se retourna vers les assistants.~ ~ ~– Mon père ! s’écria 234 IV| âge de quinze ans, elle l’associa à toutes ses bonnes œuvres.~ ~ ~ ~ 235 VII| profond régnait dans les rues assourdies par la neige.~ ~ ~ ~Le comte 236 II| large, et l’on entendait l’assourdissante mélancolie de la marée montante.~ ~ ~ ~ 237 X| nombreux naufrages lui ont assuré une sinistre réputation.~ ~ ~ ~ 238 X| abandonnerait pas son maître ; mais assurément il y reviendrait accomplir 239 II| une illusion d’optique, l’astre des nuits, comme pris de 240 X| esprit au milieu de cette atmosphère qui embrasait la France. 241 XIV| exécution pour un motif atroce.~ ~ ~ ~Karval voulait que 242 V| paysans arrêtés ; on leur attacha les mains ; on les parqua 243 VII| le chevalier, qui s’était attaché au bras du comte et cherchait 244 V| constamment manifesté leur attachement à la Révolution. »~ ~ ~Armés 245 IV| répondit :~ ~ ~– Morte dans l’attaque du château !~ ~ ~– Morte ! 246 III| Il se les représentait attaquées, emprisonnées, ou peut-être 247 I| en nombre, les Vendéens attaquèrent avec une irrésistible ardeur. 248 II| fenêtres, pas un passant attardé ! La terreur enfermait les 249 XI| apercevait quelque barque attardée qui, sa voile au bas ris, 250 XV| plusieurs fois, des passants attardés croisèrent Kernan et Karval ; 251 II| Avant dix heures, ils atteignirent le bourg de Piriac ; ils 252 IV| et plus tard, quand Marie atteignit l’âge de quinze ans, elle 253 V| lui était pas difficile d’atteindre la famille de Chanteleine.~ ~ ~ ~ 254 XII| davantage du but qu’il avait atteint. Il parut évident au Breton 255 II| de grands malheurs vous attendent !~ ~ ~– Moi ?~ ~ ~– Oui ! 256 VI| Si j’en étais sûr, j’attendrais, dit le Breton.~ ~ ~– Dame ! 257 VII| considérait cette scène attendrissante en se croisant les mains.~ ~ ~ ~ 258 XIV| environs de Brest et nous attendrons.~ ~ ~– Mais comment y aller ?~ ~ ~– 259 XV| Rien. Viens donc.~ ~ ~– Attends ; le poste des remparts 260 V| agitées, ce qu’on n’eût guère attendu de ce chef-lieu enfoui au 261 X| oreille à quelque rumeur attendue.~ ~ ~– Henry, dit alors 262 VIII| détention, mais un observateur attentif eût reconnu toute sa réelle 263 VII| Kernan de jeter des regards attentifs autour de lui.~ ~ ~ ~Le 264 X| journées entières sans pouvoir atterrir.~ ~ ~ ~Le bourg est situé 265 IV| dépourvues de leurs jantes attestaient la violence de la bataille ; 266 II| l’or du comte.~ ~ ~ ~Il attira sa chaloupe vers la grève. 267 X| chaque jour plus vivement attiré vers la jeune fille ; mais, 268 XIII| peu connu, ne tarda pas à attirer l’attention publique. Bientôt, 269 VII| l’un de l’autre, dans l’attitude de la défense.~ ~ ~– Que 270 II| créaient un danger immédiat au-devant duquel il fallait voler.~ ~ ~ ~ 271 I| victoire en victoire, et ni Aubert Dubayet, ni Kléber avec 272 X| personne ; on ne s’inquiétait aucunement de leur présence ; on les 273 XII| ces quelques mots sur ses auditeurs ! Marie ne put s’empêcher 274 IV| autour d’eux. Depuis Philippe Auguste, où la croisade, c’est-à-dire 275 IV| répandaient leurs délicates aumônes sur ces familles de pêcheurs 276 XII| Chanteleine ; pourquoi ne l’aurait-il pas accepté ? Trégolan et 277 XV| parlant à lui-même, sans autrement faire attention au misérable 278 V| Prusse, du Piémont et de l’Autriche, coalisés contre la France, 279 V| se posait des questions auxquelles il ne pouvait répondre. 280 XIII| du prêtre mystérieux. L’avait-il vu ? Henry osait à peine 281 VI| chose, dit-il après avoir avalé un verre de vin. Depuis 282 VII| au bras du bourreau, je m’avançai, je fis un effort surhumain, 283 IV| deux compagnons de route s’avançaient, des lièvres, des lapins, 284 XVI| reconnaissance.~ ~ ~ ~La charrette s’avançait au milieu d’une foule considérable. 285 X| clergé des provinces plus avancées. Dans ce coin de la France, 286 XII| généraux Turreau et Grignon, s’avancèrent sur le pays après la défaite 287 V| Es-tu certain de ce que tu avances ?~ ~ ~– Certain. Demain, 288 II| du sabre les Bleus trop avancés. Mais, en dépit de tout, 289 XIII| disait celui-ci.~ ~ ~– Avant-hier, il a baptisé l’enfant aux 290 I| remportèrent un dernier avantage d’arrière-garde, et se précipitèrent 291 V| hommes allaient comme à l’aventure, mais poussés par une invincible 292 X| mauvaise ; les pêcheurs, aventurés dans leur chaloupe, s’y 293 XII| le désespoir de Marie, l’aveu de cet amour avait quitté 294 VII| comme un enfant ou comme un aveugle.~ ~ ~ ~Après avoir longtemps 295 XV| désir de la vengeance l’aveuglèrent un instant, au point qu’ 296 XI| dit Kernan.~ ~ ~– Vous aviez à lui parler ? demanda la 297 V| arrivèrent à l’une des rues qui avoisinent la cathédrale ; là, ils 298 XIV| de son absence, et s’il n’avoua pas plus tôt à ses amis, 299 X| un point de la côte ! N’ayez pas peur ! appuyez-vous 300 V| Le visage du comte était baigné d’une sueur froide.~ ~ ~– 301 X| même de la baie, venait baigner ses pieds dans les hautes 302 II| terreurs, ils donnaient tête baissée à travers les groupes et 303 XV| manqua ; il tremblait ; ce bandit était le plus lâche des 304 XII| ces douze hommes nommés Barrère, Billaud-Varennes, Carnot, 305 II| maisons noires, sous les barres et les verrous des portes ; 306 IV| champs, et franchir des barrières pivotantes, équilibrées 307 XII| toutes les populations du Bas-Maine, et se ruant depuis le fond 308 VI| les prêtres, tout cela basculait avec une égalité républicaine ; 309 XV| demain, la citoyenne fera la bascule sous les yeux de son père.~ ~ ~ ~ 310 X| pointe du Raz.~ ~ ~ ~Sa base a environ quatre lieues 311 V| chef-lieu enfoui au fond de la Basse-Bretagne. Les Amis de la Constitution 312 V| réalité exercer ses plus basses vengeances contre le pays 313 V| figures que la haine, la bassesse et la méchanceté ont faites 314 I| en même temps il lança un bataillon du 31e ; les chevaux manquaient 315 I| Convention, et, armés de leurs bâtons, ils mirent en pleine déroute 316 XII| deux illustres Vendéens, battaient les généraux de la République. 317 IV| paix, Alain Nedelec, se battirent dans le bourg même contre 318 I| cinq mille hommes ; il se battit en héros à Doué, aux Ponts-de-Cé, 319 III| nous défendons, nous nous battons pour la sainte cause ! Mais 320 II| gentilhomme ; vous vous êtes battu pour Dieu et le roi. Retournons 321 X| maisons du rivage étaient battues d’écharpe par les vagues.~ ~ ~ ~ 322 II| le clocher du bourg de Batz sortait des dunes jaunâtres ; 323 IV| armure ou ne ceignit le baudrier. On comprend dès lors qu’ 324 II| qui firent dire au général Beaupuy :~ ~ ~– Des troupes qui 325 VIII| reconnu toute sa réelle beauté. Le reste de ses cheveux 326 VII| dessinait nettement. Les bêches et les pioches des fossoyeurs 327 V| apprendraient à parler en bégayant la Déclaration des droits 328 XIII| Châteaulin et rapporta un bel habillement de paysanne 329 XIII| bien-aimés, qu’il accomplisse les bénédictions d’un père.~ ~ ~ ~Puis, les 330 XIV| union n’avait pas encore été bénie, Kernan se jeta à la nage, 331 XIII| et lui demandèrent de les bénir.~ ~ ~– Oui, dit le comte, 332 X| du Ciel ! Je les ai vus bénissant et absolvant une armée entière 333 XIII| comte, que le Ciel vous bénisse ! qu’il vous absolve par 334 X| paroisses du Poullan, de Benzec, de Cleden, d’Audierne, 335 XIII| remplacer le prêtre auprès d’un berceau ; les jeunes gens peuvent 336 VI| sœur, et on a continué la besogne !…~ ~– Eh bien ! à ta santé, 337 XIII| et être au courant de ses besoins. À la naissance d’un enfant, 338 VI| saut dans le fossé ! la bête s’est tuée du coup, et celui-là 339 XI| Oui, répondit Kernan, une bêtise, un rien ; attendons.~ ~ ~ ~ 340 XI| clochers, ceux de Poullan, de Beuzec, de Pont-Croix, de Plogoff, 341 VI| gosier ; en fouaillant notre bidet pour arriver à temps…~ ~ ~– 342 XIII| oh ! oui, mes enfants bien-aimés, qu’il accomplisse les bénédictions 343 XII| douze hommes nommés Barrère, Billaud-Varennes, Carnot, Collot-d’Herbois, 344 IV| chevaux dans le cimetière, et bivouaquèrent au milieu de l’église ; 345 II| éclairaient l’horizon de reflets blafards, et des bandes de loups 346 I| jeter sur la Bretagne. À Blain, ils remportèrent un dernier 347 IV| l’horizon leur squelette blanchâtre.~ ~ ~ ~Bientôt, aux plaines 348 IV| laissaient tomber une grêle blanche qui crépitait sur le sol.~ ~ ~ ~ 349 VII| dans le cimetière.~ ~ ~ ~La blancheur de ce champ du repos offrait 350 XIV| air.~ ~ ~ ~Karval jurait, blasphémait en poursuivant ses recherches.~ ~ ~– 351 IV| succédèrent des champs de blé noir, fortifiés de douves, 352 II| sur moi.~ ~ ~– Tu n’es pas blessé ? s’écria vivement le comte.~ ~ ~– 353 VIII| Le reste de ses cheveux blonds, coupés par la main du bourreau, 354 IV| moment, une vieille femme, blottie dans le fossé, se leva tout 355 I| gars du Marais et ceux du Bocage se rassemblèrent sous les 356 IV| chanter en harnachant ses bœufs ou ses chevaux, ni même 357 VI| que tu peux écouter sans boire, toi, citoyen ? Moi, je 358 IV| allusion. Cependant, la bonté de sa femme devait être 359 II| connaît, répondit Kernan, qui, bordant son écoute et tenant la 360 IV| étaient près de la ferme de la Bordière, tenue par l’un des métayers 361 II| Loire, il eût trouvé ses bords encore encombrés des cadavres 362 V| natures ne connurent aucune borne dans le bien ni dans le 363 VIII| les fenêtres semblaient bouchées avec tant de soin que la 364 II| sortait de sa ceinture à large boucle, et de la main droite il 365 II| des remparts dans le fossé bourbeux.~ ~ ~– Eh bien ! dit le 366 III| Forêt, qui s’étend entre les bourgs de Concarneau et du Fouesnant.~ ~ ~ ~ 367 VI| demanda-t-il d’un ton bourru au Breton.~ ~ ~– Une chambre.~ ~ ~– 368 VI| Eh bien ! apporte une bouteille, dit Kernan, et même une 369 IV| murs ébranlés, avec des bouts de poutre noircis, l’extrémité 370 II| ses larges épaules ; des braies de toile descendaient en 371 X| rapide, Kernan le saisit à bras-le-corps, le souleva, et avec lui 372 XIII| accomplir sa noble mission en bravant des dangers sans nombre.~ ~ ~ ~ 373 XVI| irrésistible au milieu des bravos et des cris, et, une demi-heure 374 II| vaillantes filles, d’une bravoure à toute épreuve, protégeaient 375 I| à Thouars, à Saumur, à Bressuire, vaincu au siège de Nantes, 376 XIII| il a baptisé l’enfant aux Brezenelt, répondait celui-là.~ ~ ~– 377 V| fille, femme et fille de brigand ! s’écria Karval, ivre de 378 XIII| un éclair de satisfaction brilla dans les yeux du comte.~ ~ ~– 379 X| des martyrs ; son regard brillait d’une ardeur toute catholique ; 380 VI| Chanteleine ?~ ~ ~– Oui, un beau brin de fille, ma foi ! et son 381 VIII| jaillir des étincelles de son briquet, eut bientôt allumé un feu 382 III| abritées des vents du large y brisaient moins.~ ~ ~ ~Une heure après, 383 VI| cette conversation, l’avait brisé au point qu’il ne pouvait 384 IV| les murailles, des portes brisées, et des gonds sortant comme 385 X| une fée, et je lui ai vu broder des devants d’autel pour 386 I| marais étaient chargés de brouillards ; la Loire disparaissait 387 IV| saisies par la gelée, et les broussailles, revêtues de blanc, paraissaient 388 XIV| élevé ; quelques cierges brûlaient dans des chandeliers de 389 XV| incendiaire, qui as pillé, ruiné, brûlé ton pays ! Ah ! Dieu me 390 IV| fois. La ferme avait été brûlée ; les arbres portaient les 391 IV| plupart des maisons étaient brûlées ; quelques-unes encore debout, 392 II| coiffé d’un bonnet de laine brune ; par-dessus, un chapeau 393 IV| homme actif, matinal, assez bruyant dans ses travaux, et pourtant 394 XIII| même permis d’installer les bureaux de l’état civil.~ ~ ~ ~Cependant, 395 XII| ne parla pas davantage du but qu’il avait atteint. Il 396 XVI| noble et prêtre, était en butte à leurs plus haineuses vociférations.~ ~ ~ ~ 397 II| d’un brouillard illuminé çà et là par les coups de feu, 398 VI| rencontré dans la ville un cabaret sans une enseigne civique.~ ~ ~ ~ 399 X| même une sorte de petit cabinet pour lui ; suivant la coutume, 400 XIV| quelques malheureux qui se cachaient.~ ~ ~– Eh bien ! leur demanda-t-il, 401 VII| écarter cette terre qui lui cachait son enfant, revoir une dernière 402 VIII| filtrer au-dehors.~ ~ ~« On se cache ici comme partout », se 403 XIV| ramènera la chaloupe, nous nous cacherons aux environs de Brest et 404 V| qu’entre les murs de son cachot.~ ~ ~ ~Mais les prisons 405 XV| déserts, et précipiter un cadavre du haut des rochers dans 406 X| leur colère revint avec les calamités qui, chaque jour, fondaient 407 IV| l’extrémité d’un faîtage calciné, des restes de cheminées 408 I| pour parler le langage du calendrier républicain, le 3 nivôse 409 XIV| arrière, le prêtre portait le calice. Il arriva au rocher, débarqua, 410 VI| poitrine ; enfin, il se calma, se mit à genoux sur les 411 XII| Marie, répondit Trégolan, calmez-vous ! non, votre père n’est 412 V| de sang et de joie, et ce calotin, ajouta-t-il en désignant 413 I| suite, dit Cathelineau à ses camarades.~ ~ ~ ~Cette suite fut la 414 X| Audierne, des Trépassés, de Camaret, de Dinan ne forment que 415 IV| empreint de cette rudesse campagnarde que les murailles de granit 416 X| et leur apprenaient des cantiques.~ ~ ~ ~Quand arriva le serment, 417 VI| mois ; on procédait par canton ; les ci-devant n’avaient 418 XI| celle de la fille du roi Canut, qui livra au diable les 419 IV| fournit peu d’illustres capitaines ; les Chanteleine n’étaient 420 X| la rivière, suivant les caprices de la marée.~ ~ ~ ~Elle 421 XII| Barrère, Billaud-Varennes, Carnot, Collot-d’Herbois, Prieur 422 VI| se mit à genoux sur les carreaux nus de la chambre, et pria 423 XIV| un îlot de quelques pieds carrés, sur lequel un autel avait 424 IV| esprit le dirigèrent vers la carrière ecclésiastique, et il avait 425 X| mort ! le juroux !~ ~ ~– Cassez-lui la tête d’un coup de pen-bas !~ ~ ~– 426 II| gagnèrent directement la pointe Castelli.~ ~ ~ ~De là, leur regard 427 XI| retombaient en bruyantes cataractes.~ ~ ~ ~Il y avait aussi 428 V| des rues qui avoisinent la cathédrale ; là, ils se trouvèrent 429 XIII| état de choses ; ils ne causaient guère avec leurs voisins, 430 VIII| aspirait à pleins poumons, lui causait une sorte de vertige et 431 VIII| ces circonstances ; ils causèrent une partie de la nuit.~ ~ ~ ~ 432 VI| aubergiste.~ ~ ~ ~Les deux causeurs trinquèrent ensemble.~ ~ ~– 433 I| républicain, faisant une cavalerie de son état-major, jeta 434 XIV| dans l’une de ces profondes cavités, où il risquait de périr 435 VII| où le mur déchaussé avait cédé en partie, et laissait une 436 I| prodiges de valeur, ils durent céder au nombre. Piron, Lyrot 437 IV| ne revêtit l’armure ou ne ceignit le baudrier. On comprend 438 X| bataille ! je les ai vus célébrant la messe sur un tertre isolé 439 XIV| était le lieu choisi pour la célébration du mariage. Le bruit se 440 XI| racontait et dont la plus célèbre est celle de la fille du 441 XIV| messe solennelle y serait célébrée. On comprend l’effet de 442 XIII| mariages ne pouvaient se célébrer ni religieusement, ni même 443 XIV| magnifique que se trouvent les célèbres grottes de Morgat. Il y 444 VII| Chevalier, avait dit celle-là, que votre absence m’inquiétait !…~ ~– 445 XV| briser au pied des rocs à une centaine de pieds de profondeur.~ ~ ~ ~ 446 XIV| C’est vers la partie centrale et sur une plage magnifique 447 XI| Il y avait aussi certaines vieilles légendes qu’Henry 448 V| qui il a été refusé des certificats de civisme.~ ~ ~« 4° Les 449 IV| Aussi la voyait-on sans cesse au chevet des malades, recueillant 450 VI| pendant lequel les larmes ne cessèrent de couler sur le visage 451 X| assermentés et en insermentés. Ceux-ci furent les plus nombreux ; 452 XI| on apercevait au loin la chaîne des monts d’Aray affaissés 453 II| loups affamés, sentant la chair vive, poussaient dans l’ 454 VI| son fardeau inerte sur une chaise et demanda une chambre. 455 VIII| À cette bienfaisante chaleur, Marie ne tarda pas à reprendre 456 III| menacées. Il discutait les chances d’un malheur possible, et 457 XIV| cierges brûlaient dans des chandeliers de bois, et les dernières 458 VII| soir arriva. Le temps avait changé ; la neige tombait. À huit 459 XIII| dernière quinzaine d’avril, un changement manifeste se produisit dans 460 I| religieux, cuire du pain et changer leurs sabots usés à poursuivre 461 VII| le retour de Karval ; on chantait, on dansait, les juges avec 462 IV| pourtant on ne l’entendait pas chanter en harnachant ses bœufs 463 I| Anjou ; à la fin de mars, Chantonnay fut pillé, Saint-Fulgent 464 VI| douloureux silence que par les chants, des démonstrations de joie 465 IV| accompagnées de l’abbé Fermont, le chapelain du château, couraient les 466 II| large bord, entouré d’un chapelet, maintenait dans l’ombre 467 XVI| que deux ans auparavant Chappe avait fait adopter à la 468 V| presque fou de douleur ; il se chargea d’avoir du courage et de 469 VIII| dans le pays une âme assez charitable pour nous recevoir ?~ ~ ~– 470 XIV| reflets de cornaline qui charmaient le regard.~ ~ ~ ~Au centre 471 I| par la garde nationale de Charonnes. Là, fut enlevé aux républicains 472 IV| église ; le lendemain, trois charretées de vaincus rentraient à 473 IV| labourage brisés, tordus, des charrettes culbutées, des roues dépourvues 474 IV| cette année, et cependant chassait qui voulait sur les terres 475 IV| même !… Évidemment, les chasseurs avaient été rares cette 476 XII| arracher de leurs mains.~ ~ ~ ~Chateaubriand pensait ainsi de ces douze 477 I| de Lescure fut vaincu à Châtillon ; le 15, les Vendéens étaient 478 XIV| route des cadavres encore chauds. Ils marchèrent ainsi pendant 479 VIII| voyait pas même une cabane de chaume ; le sol disparaissait tout 480 III| d’oubli, et leur barque chavirait ; ils luttaient héroïquement 481 X| sur son compte les barques chavirées ; on s’ameuta, et enfin 482 V| eût guère attendu de ce chef-lieu enfoui au fond de la Basse-Bretagne. 483 IV| faîtage calciné, des restes de cheminées juchés au sommet d’un pignon, 484 IV| séparés par des rangées de chênes trapus ; il fallait gagner 485 V| angoisse sur sa fille. Karval chercha, fouilla, mais en vain.~ ~ ~– 486 VII| les mains du comte et en cherchant à le dévisager.~ ~ ~– Eh 487 VII| Après avoir longtemps cherché, le Breton arriva à une 488 XV| que veux-tu ?~ ~ ~– Tu cherches la citoyenne de Chanteleine.~ ~ ~– 489 IV| regardaient comme un endroit chimérique, et même, les plus superstitieux, 490 XIV| grandiose.~ ~ ~ ~C’était le lieu choisi pour la célébration du mariage. 491 X| juroux ! on n’en pouvait pas choisir une plus belle !~ ~ ~– Ah ! 492 XII| de la chouannerie. Jean Chouan, pendant les derniers mois 493 XI| exception ; il n’était pas chrétien jusqu’à l’oubli des injures, 494 XI| leurs martyrs, et, en vrais chrétiens, ils priaient aussi pour 495 XIV| avait été élevé ; quelques cierges brûlaient dans des chandeliers 496 VII| à peine retenues dans un ciment de neige et de boue ; de 497 II| ceinture et en retira une cinquantaine de louis.~ ~ ~– Ta barque 498 V| devenait dangereux en pareille circonstance, et, dans l’état d’agitation 499 XIV| entrèrent et se disposèrent circulairement le long des murailles de 500 VII| referma rapidement ; une cire allumée permit à Kernan 501 II| formidable, surhumaine ; on citait de lui des traits étonnants, 502 IV| Chanteleine pouvaient être cités comme modèles aux rois de 503 XIII| religieusement, ni même civilement, car les troubles n’avaient 504 VI| cabaret sans une enseigne civique.~ ~ ~ ~Il entra donc dans 505 V| l’acquit de leurs droits civiques.~ ~ ~« 3° Ceux à qui il 506 V| refusé des certificats de civisme.~ ~ ~« 4° Les fonctionnaires 507 VIII| eut bientôt allumé un feu clair et pétillant.~ ~ ~ ~À cette 508 XI| jeune homme à s’ouvrir plus clairement ; mais cette réponse produisit 509 II| encombrement, les rangs, les classes, tout se confondait ; un 510 X| du Poullan, de Benzec, de Cleden, d’Audierne, de Pont-Croix, 511 X| ordres de nombreux jeunes clercs, qui vivaient avec les paysans, 512 XI| qui livra au diable les clés d’un puits immense et sans 513 II| dites donc, ajouta-t-il en clignant de l’œil, vous ne dites 514 XI| il lui nommait tous les clochers, ceux de Poullan, de Beuzec, 515 X| presbytère ; les cordes de ses cloches furent coupées ; il ne pouvait 516 IV| événements impérieux le clouèrent toujours à son poste ; depuis 517 XVI| sans-culottes de la ville, les clubistes, tout le rebut de la population 518 V| Piémont et de l’Autriche, coalisés contre la France, elle déclara « 519 V| qui eût fait pitié aux cœurs les plus endurcis. Morte ! 520 VIII| dissimula facilement sous la coiffe bretonne qui lui enveloppait 521 II| C’était un paysan coiffé d’un bonnet de laine brune ; 522 IV| Une affiche énorme était collée sur l’un des montants ; 523 XII| Billaud-Varennes, Carnot, Collot-d’Herbois, Prieur de la Marne, 524 I| comte de Chanteleine, qui combattait en héros à ses côtés.~ ~ ~ ~ 525 VII| arrivèrent à cette fosse à peine comblée, et couverte d’extumescences 526 IV| marche vers le château, commençait à soupçonner de sinistres 527 I| guerre de Vendée venait de commencer ; le noyau de l’armée catholique 528 III| maître, j’ai idée qu’il commencera par la justice humaine !~ ~ ~ ~ 529 XI| déroger, au contraire. Henry commettait souvent bien des maladresses 530 IV| aucun crime n’avait été commis dans cette partie reculée 531 I| Ils se jetèrent sur les commissaires de la Convention, et, armés 532 X| mon faible contingent à la communauté.~ ~ ~– Oh ! mademoiselle, 533 IV| situation, et quoique les communes environnantes, le Fouesnant, 534 X| ailleurs, ils avaient peu de communication avec le dehors, et les bruits 535 VIII| en route !~ ~ ~ ~Kernan communiqua son projet au comte, reprit 536 I| le général lança trois compagnies sur les gars de Marigny 537 II| Quelle morne tranquillité comparée à l’horrible fracas de Savenay ! 538 VI| murmura Scévola, c’est une compensation.~ ~ ~ ~Quelques instants 539 VI| que son coup n’a pas été complet ! Quand il a fait sa pointe 540 II| jetée sur le dos du Breton complétait son costume ; le manche 541 VII| prononcé une parole et s’était complètement absorbé dans sa douleur. 542 XI| Kernan, lui fit les plus complètes ouvertures en rougissant 543 X| solide et sûre.~ ~ ~ ~Elle se composait d’une salle basse, avec 544 IV| Bretagne.~ ~ ~ ~Les biens composant la propriété de Chanteleine 545 V| marche avec son détachement, composé des forcenés de la ville ; 546 X| Constitution civile ! il n’a pas compris le rôle sublime du prêtre 547 V| Nedelec, et le clergé breton compta dans cette ville son premier 548 X| presque tous inamovibles et comptaient sous leurs ordres de nombreux 549 X| de son âge ; bien qu’il comptât vingt-cinq ans à peine, 550 XIII| mari sur lequel elle pourra compter ! Et certainement, en lui 551 VI| plus.~ ~ ~– Est-ce que tu comptes rester quelque temps ici ?~ ~ ~– 552 XII| car vous savez que nous comptons sur votre retour.~ ~ ~– 553 V| premier martyr, l’évêque Conan de Saint-Luc. Depuis ce 554 I| toute l’armée royale de se concentrer dans Savenay, ne bougea 555 VI| raconte la pièce ? Oui, je conçois cela ! ajouta-t-il en riant. 556 IV| roi de France, et cela se conçoit ; ils n’avaient avec ce 557 XI| dans cette cabane ; il se condamne à un rude métier, il y risque 558 XV| maître, toi qui l’as fait condamner à mort, toi qui vas jeter 559 XV| fatale charrette qui le conduirait à l’échafaud. Mais, avant 560 X| nous a protégés en nous conduisant jusqu’ici, mais il ne veut 561 VIII| certaine ! Les soldats Bleus se conduisent d’une manière horrible avec 562 VIII| grande route d’Audierne qui conduit à Douarnenez. Kernan connaissait 563 V| Ceux qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, 564 IV| trois cents d’entre eux, conduits par leur juge de paix, Alain 565 XV| homme est condamné à mourir, confesse-le.~ ~ ~– Mais ! dit le prêtre.~ ~ ~– 566 XII| vous à qui son père l’a confiée, vous approuvez mon amour !~ ~ ~– 567 IV| château de Chanteleine, confisqué par la République, était 568 II| étalait la masse sombre et confuse de Belle-Île.~ ~ ~ ~Le comte 569 III| émotion. Son esprit mêlait confusément les scènes du passé à celles 570 IV| lors qu’ils fussent peu connus de la Cour, à laquelle ils 571 V| bataille.~ ~ ~ ~Elle la connut bientôt. Les miliciens de 572 III| Pas un rocher qu’il ne connût, pas une anse, pas une baie 573 IV| 1793, Mme de Chanteleine se consacra tout entière au bonheur 574 XIV| élevait au ciel l’hostie consacrée, quand tout à coup des cris 575 X| homme de bien, à qui sa conscience ne défendait pas d’adhérer 576 I| cette dernière mesure de la conscription, les poussèrent à bout.~ ~ ~– 577 I| mars suivant, le tirage des conscrits devait avoir lieu à Saint-Florent, 578 VIII| notre présence.~ ~ ~– Je conseille de partir ce matin même, 579 X| notre disposition, que je ne conseillerais à personne de s’y embarquer. 580 XV| survivait le sentiment de la conservation, comprit quelle unique chance 581 IV| comptait parmi les plus considérables du pays, tout en demeurant 582 VII| Le chevalier de Trégolan considérait cette scène attendrissante 583 XII| écria Kernan.~ ~ ~ ~Mais en considérant que Marie était seule au 584 X| pouvoir considérable, mais considéré. Ils nommaient leurs desservants, 585 IV| la pointe du Raz ; elles consolaient et répandaient leurs délicates 586 II| Le comte de Chanteleine, consolant, soutenant, aidant, allait 587 X| ce sera un plaisir et une consolation pour moi. Ne puis-je au 588 X| Quimper ou à Brest ; on en consommait aussi dans le ménage. En 589 XII| royaliste, une sorte de conspiration nouvelle, mais il n’interrogea 590 V| d’émigrés qui n’ont pas constamment manifesté leur attachement 591 IV| à voir à des yeux moins consternés ; sa tête d’idiote remuait 592 X| cet Yvenat est un prêtre constitutionnel, un assermenté, un juroux, 593 X| introduisirent les prêtres constitutionnels ; les paroissiens refusèrent 594 X| par un escalier de pierre construit extérieurement.~ ~ ~ ~La 595 VII| neige fondait à leur brûlant contact.~ ~ ~ ~Kernan, agenouillé 596 VII| repos offrait une pénible contemplation à la vue. Quelques tombes 597 XI| remit à Marie ; elle ne contenait que ces mots :~ ~ ~ ~Ma 598 XI| faut en parler au père, se contenta de répondre le Breton.~ ~ ~– 599 XI| accompagner ; mais il s’est contenté, pour toute réponse, de 600 XIV| Karval ne vit rien et dut se contenter de la prise du comte.~ ~ ~ ~ 601 X| sans demander l’impossible, contentons-nous de ce que le Ciel nous donne.~ ~ ~– 602 IV| influence féodale presque sans conteste sur le pays. Les Chanteleine 603 II| Les paroles de ce Karval contiennent une menace ! Il faut que 604 XIV| Douarnenez le jour même, et continua ses recherches.~ ~ ~ ~Kernan 605 V| hagard.~ ~ ~– Voilà ! voilà, continuaient les crieurs, le curé Fermont !…~ ~ ~ 606 XI| auraient rien demandé que la continuation de ce bonheur.~ ~ ~ ~Cependant, 607 VI| emmené sa sœur, et on a continué la besogne !…~ ~– Eh bien ! 608 VIII| hallier de la route.~ ~ ~– Continuons, mes amis, répondit Marie 609 VIII| heures de marche, elle fut contrainte de s’arrêter et demanda 610 XII| certains hommes de partis contraires ont pensé de ce comité, 611 X| actes de l’état civil, les contrats, les testaments ; ils étaient 612 X| imputés qu’au maudit, dans une contrée superstitieuse. Après avoir 613 II| du temps en marches et en contremarches, nous risquerions d’arriver 614 IV| avec sa cousine, Mlle de La Contrie, le jeta dans une voie tout 615 X| extérieurement.~ ~ ~ ~La grande salle convenait parfaitement au bonhomme 616 XII| légitimiste, a eu le courage d’en convenir également, disant que les 617 X| faire comme elles.~ ~ ~– Convenu. Locmaillé te trouvera de 618 XI| trouvions jamais le mari qui convient à ma nièce.~ ~ ~ ~En parlant 619 II| retardaient la marche du funèbre convoi ; des enfants nés de la 620 II| les yeux allumés par la convoitise, mais ma peau vaut bien 621 X| île, où il vit de quelques coquillages !~ ~ ~– Et comment ne s’ 622 V| l’ancienne chapelle des cordeliers. Les clubs s’y multiplièrent, 623 X| servir au presbytère ; les cordes de ses cloches furent coupées ; 624 XIV| prenaient des reflets de cornaline qui charmaient le regard.~ ~ ~ ~ 625 II| groupes et faisaient de leurs cornes des trouées sanglantes dans 626 VIII| tablier se rabattit sur son corsage, retenu par des pattes fixées 627 XVI| entouraient et le funèbre cortège se dirigea vers l’échafaud.~ ~ ~ ~ 628 XII| Bon-Saint-André, Prieur de la Côte-dOr et Héraut-Séchelles, 629 V| Loire-Inférieure et des Côtes-du-Nord. Le général Canclaux put 630 II| sais là un certain Jean Cottereau qui donnera du fil à retordre 631 XII| un de ces misérables, le couchant en joue, le tua roide d’ 632 XI| fatiguées qui se seraient couchées dans la plaine.~ ~ ~ ~Un 633 XIV| épouvantable terreur ; le sang coulait à flots sur ses places publiques. 634 VII| connaissance, et ses larmes coulèrent en abondance. Enfin, ses 635 VI| est Karval qui a fait ce coup-là !~ ~ ~– Ah ! le fameux Karval ?~ ~ ~– 636 II| eau mêlées d’un sang vif coupaient la route. Mais, coûte que 637 XV| extrémité d’un chemin creux qui coupait la grande route, il aperçut 638 VIII| voulut faire rétablir le pont coupé par les insurgés de Kerguiduff, 639 X| cordes de ses cloches furent coupées ; il ne pouvait faire sonner 640 VIII| aux proscrits ; ils leur coupent les oreilles ou les envoient 641 II| deviendrait facile de nous couper toute retraite.~ ~ ~– À 642 VIII| reste de ses cheveux blonds, coupés par la main du bourreau, 643 III| Mademoiselle à Chanteleine ; les courageuses femmes voulaient vous suivre, 644 III| avenir. Au moment où il courait au secours de sa femme et 645 XV| une main le contint, et le courba jusqu’à terre.~ ~ ~– Kernan ! 646 VII| voir une forme humaine, courbée à terre, qui se relevait 647 X| chevalier, dès demain nous courrons la baie de Douarnenez ! 648 VI| il donnait enfin un libre cours à ses larmes ; tout en pleurant, 649 XI| maison, et de ces longues courses on rapportait un bon appétit. 650 IV| Les Chanteleine furent peu courtisans, n’étant pas d’humeur souple, 651 X| retentissaient pendant les courts apaisements de la tempête. 652 X| Vendéen et du Breton qui ont couru aux armes pour la défense 653 VII| Quimper ; désespéré, je courus à Paris, et après de longues 654 X| Kernan ; moi, je serai le cousin du bonhomme Locmaillé, si 655 VII| payera cher !~ ~ ~ ~Et, son couteau à la main, il se précipita 656 X| fille à ses ouvrages de couture suffisaient à faire vivre 657 XI| faisait bravement celui de couturière. D’ailleurs, à cette époque, 658 XV| Breton se jeta dans un chemin couvert sur la gauche, et ne tarda 659 IV| grisâtres, et non écorcées, couvraient la terre au milieu des branches 660 VII| Kernan, étendu à terre, couvrait de ses larmes les pieds 661 I| dans deux petits bois qui couvrent Savenay.~ ~ ~– C’est ici 662 VIII| de sa peau de bique et en couvrit les épaules de la jeune 663 III| heurter aux rochers du cap de Coz avec une violence extrême. 664 XV| il pressa le pas. Kernan, craignant à chaque instant qu’une 665 XIV| journée se passa dans les craintes et le désespoir ; les pauvres 666 VII| porte. On entendit des pas craintifs s’avancer dans l’allée et 667 X| pouvait être sauvée. Il se cramponna au vigoureux Breton, qui 668 XIV| les uns essayaient de se cramponner aux rocs et de gagner la 669 VIII| taillis ; les branches sèches craquaient sous ses pieds. Henry le 670 III| chose ! pauvres et douces créatures !… Mais si nous émigrons, 671 I| Mayençais furent chargés de « créer le désert » décrété par 672 X| longues ; un feu de sarment crépita bientôt dans la chambre 673 IV| tomber une grêle blanche qui crépitait sur le sol.~ ~ ~ ~Alors 674 I| éclaircissaient, la mort et la fuite creusaient des vides.~ ~ ~– Tout est 675 II| Oh ! l’ami ! lui cria-t-il.~ ~ ~ ~Le pêcheur interpellé 676 XV| que tu es un lâche, tu ne crieras pas.~ ~ ~ ~Karval ne put 677 IV| pied en revint mauvais et criminel.~ ~ ~ ~Cette affaire, qui 678 VII| jeune fille ; c’est une crise qui passera !~ ~ ~ ~En effet, 679 II| serrement de cœur ; sa main se crispa sur son fusil ; on eût dit 680 VI| Les poings de Kernan se crispaient sous la table en entendant 681 VII| mais ses mains demeuraient crispées sur le bras du comte.~ ~ ~ ~ 682 XIV| stupéfaits, ne pouvant en croire leurs yeux, demeuraient 683 IV| Philippe Auguste, où la croisade, c’est-à-dire la défense 684 VII| scène attendrissante en se croisant les mains.~ ~ ~ ~Soudain, 685 XV| fois, des passants attardés croisèrent Kernan et Karval ; celui-ci 686 I| les enfants, à coups de crosse ! répondit Kléber.~ ~ ~ ~ 687 II| rassurait le comte, et croyant sa famille en sûreté, il 688 X| projet eût été praticable, croyez bien que je vous l’eusse 689 II| mais tout n’est pas fini ! croyez-moi ! on se remue dans le Morbihan ; 690 III| civile, dans laquelle les cruautés furent épouvantables de 691 X| jetant dans la mêlée le crucifix à la main, secourir, consoler, 692 V| chercher dans ce spectacle leur cruelle satisfaction.~ ~ ~ ~On entendait 693 VIII| de sourire ; elle avait cruellement souffert pendant sa détention, 694 I| leurs devoirs religieux, cuire du pain et changer leurs 695 IV| tordus, des charrettes culbutées, des roues dépourvues de 696 IV| ajoncs rebelles à toute culture ; les flaques d’eau avaient 697 VI| il s’est passé un fait curieux pendant la cérémonie.~ ~ ~– 698 V| voir ce qui excitait la curiosité de la foule. À ces paroles, 699 XV| ton pays ! Ah ! Dieu me damnerait, misérable, si je ne te 700 III| heures que durait cette dangereuse navigation.~ ~ ~ ~La nuit 701 VII| Karval ; on chantait, on dansait, les juges avec les bourreaux, 702 XII| quelques semaines plus tard, Danton dût succomber, le Comité 703 IV| Bretagne. Le château ne datait que du temps de Louis XIII, 704 XIII| mystérieux cette importante date du 13 juillet, et les grottes 705 II| Le spectacle de cette débandade est impossible à décrire ; 706 I| Blancs, décimés, durent se débander, et ils s’élancèrent à travers 707 XIV| calice. Il arriva au rocher, débarqua, posa le vase sacré sur 708 XIV| Kernan, Marie et Henry débarquaient, non pas à Brest, mais sur 709 VIII| faisait froid ; Kernan se débarrassa de sa peau de bique et en 710 XVI| insister encore, mais il se débattait contre lui-même, et la raison, 711 VI| répétait le comte en se débattant.~ ~ ~– On vous guillotinera !~ ~ ~– 712 XV| Karval essaya de se débattre ; mais le Breton d’une main 713 V| réactionnaires de la Bretagne furent débordés.~ ~ ~ ~Cependant, si les 714 IV| brûlées ; quelques-unes encore debout, mais vides. Pour que ce 715 XII| le comte eût rejoint les débris de l’armée catholique. Cette 716 I| efforts opiniâtres, il les débusqua et les força de rentrer 717 X| sentiment ; aussi, dès le début, les ennuis commencèrent 718 IV| appelaient la « machine à décapiter », et sur laquelle le procureur 719 VI| sa fille à grands cris et décèlerait le comte de Chanteleine 720 VII| et donner une tombe plus décente à ses restes inanimés ! 721 XIV| écria une voix.~ ~ ~ ~Et une décharge épouvantable éclata soudain.~ ~ ~– 722 II| agitaient leur squelette décharné, et de temps en temps une 723 VII| arriva à une place où le mur déchaussé avait cédé en partie, et 724 XV| la pointe du poignard qui déchirait ses vêtements.~ ~ ~ ~Les 725 X| une mauvaise soutane toute déchirée aux arêtes aiguës des rocs.~ ~ ~ ~ 726 XII| maître, si ce mariage se décidait, il ne pourrait pas être 727 XVI| arrêté : les circonstances le décideraient à agir.~ ~ ~ ~À six heures, 728 XII| Mais plus on les décimait, plus les royalistes se 729 II| harcelaient les fugitifs, les décimant ou les dispersant ; les 730 I| suprême, les derniers Blancs, décimés, durent se débander, et 731 V| à parler en bégayant la Déclaration des droits de l’homme.~ ~ ~ ~ 732 XI| gardé sur toutes choses de déclarer ses véritables sentiments 733 XV| Soudain, ses traits se décomposèrent, et d’une voix articulée 734 XIII| entretenir Kernan de sa grande découverte, et le Breton ne put s’empêcher 735 VIII| d’heure de marche, Henry découvrit un gros chêne creux qui 736 V| main armée, ce qui amena un décret d’accusation en masse contre 737 I| chargés de « créer le désert » décrété par le Comité de salut public.~ ~ ~ ~ 738 X| Constitution civile du clergé fut décrétée, alors que tous les prêtres 739 II| débandade est impossible à décrire ; la pluie redoublait au 740 X| sûr qu’il ne fallait pas dédaigner à cette époque de bouleversement 741 I| victoires comme de toutes les défaites, vainqueur à Fontenay, à 742 X| à qui sa conscience ne défendait pas d’adhérer à une Constitution 743 III| nous luttons, nous nous défendons, nous nous battons pour 744 I| empara du château de Jallais, défendu par les soldats du 84e et 745 III| rocs de granit sur lesquels déferlait le ressac était faite pour 746 VII| gardes en reprenant toute sa défiance, car ce nom lui rappelait 747 XII| des troupes républicaines, défit et tua le général Haxo.~ ~ ~ ~ 748 III| tandis que la chaloupe défoncée sombrait devant leurs yeux.~ ~ ~– 749 IV| apparut dans les chemins défoncés ; le pays était non pas 750 VI| répondit Kernan d’un air dégagé.~ ~ ~– Mais il peut revenir 751 XVI| sorte de réaction ; on était dégoûté du sang. La pitié l’emporta 752 XIV| rapidement les premiers degrés de l’état sacerdotal, et 753 X| rentrait dans une hutte délabrée, située au sommet de l’îlot.~ ~ ~ ~ 754 IV| symptômes d’abandon et de délaissement qu’on ne pouvait méconnaître. 755 X| soin qu’un autre, moins délicat, eût mis à l’afficher ; 756 IV| consolaient et répandaient leurs délicates aumônes sur ces familles 757 VII| indescriptible moment de délire. Comment peindre les caresses 758 XIV| Brest, s’écria Henry, le délivrer ou mourir.~ ~ ~– C’est mon 759 V| Qu’est-ce qu’il y a ? se demandait-on autour de lui.~ ~ ~ ~Et 760 XI| proscrits n’auraient rien demandé que la continuation de ce 761 XV| instant même.~ ~ ~– Et que demandes-tu pour cela ? dit le misérable.~ ~ ~– 762 V| serait arrêté à la moindre démarche suspecte.~ ~ ~ ~Donc, sans 763 XII| L’armée catholique était démembrée ; il se faisait alors une 764 VI| assassin…~ ~ ~ ~Le comte se démenait comme un fou. Kernan, malgré 765 IV| considérables du pays, tout en demeurant inconnue au-delà d’un rayon 766 IV| devoir du gentilhomme, ils demeurèrent paisiblement dans leurs 767 X| maison de Locmaillé, à un demi-quart de lieue à peine, une île 768 VI| que par les chants, des démonstrations de joie qui retentirent 769 V| tranquille ! ça me connaît. J’ai déniché des merles autrefois, et 770 V| trouvait, le comte se fût dénoncé lui-même.~ ~ ~ ~Certes, 771 X| purent se soustraire aux dénonciations et aux poursuites de leurs 772 II| voyons un peu.~ ~ ~ ~Le comte dénoua sa ceinture et en retira 773 IV| murmurait le Breton entre ses dents.~ ~ ~ ~Enfin, le comte et 774 X| déportés ou massacrés ; et des départements entiers se virent privés 775 X| procurer un travail qui ne dépasse pas la mesure de mes forces ? 776 VIII| Plonéis n’était pas encore dépassé ; la campagne semblait déserte ; 777 XV| double enceinte fortifiée fut dépassée ; les deux hommes remontèrent 778 XII| qui s’était passé ; il lui dépeignit l’amour dont il avait été 779 XIII| costume de mariée, et il dépensa quelques vieux écus à lui 780 IV| Pour que ce pays fût ainsi dépeuplé, il fallait qu’un souffle 781 X| arrangements qui ne lui déplaisaient pas ; au contraire.~ ~ ~ ~ 782 IV| naturel, le comte, cependant, déploya de grandes qualités militaires 783 X| Chanteleine, au courage qu’il déployait dans son métier de pécheur, 784 X| 26 août 1792 décréta leur déportation en masse.~ ~ ~ ~Pendant 785 XII| moyens qu’il appelait les déportations verticales, et, le 22 janvier, 786 X| bientôt, ils furent tous pris, déportés ou massacrés ; et des départements 787 XIII| les secours de la religion déposaient un billet, un mot, un signe 788 XIV| était Karval. Le billet déposé par Henry avait été saisi 789 VIII| le comte, le chevalier se dépouillèrent de leurs vestes et entourèrent 790 V| aperçut derrière les arbres dépouillés les murs du château de ses 791 IV| charrettes culbutées, des roues dépourvues de leurs jantes attestaient 792 XII| lutte ouverte avec certains députés de la Convention et que, 793 III| il eût été difficile de déraciner ses idées de vengeance. 794 VI| rien ! mais qu’on ne me le dérange pas ! tu entends ?~ ~ ~– 795 VII| lui fit signe de ne pas se déranger.~ ~ ~– Vous venez prier, 796 VII| subitement et cherchait à se dérober derrière les noirs feuillages 797 XI| ses mains ; ce n’était pas déroger, au contraire. Henry commettait 798 IV| dernier que des relations désagréables, tandis qu’en toute occasion 799 V| soutenant son maître que ce désastre abattait, il murmurait :~ ~ ~– 800 IV| trois mois même, depuis les désastres de Grandville, du Mans, 801 VI| Bon !~ ~ ~– Est-ce qu’il descend chez toi ?~ ~ ~– Non, il 802 II| épaules ; des braies de toile descendaient en plis flottants jusqu’ 803 II| côté de Guérande ; elle descendait les pentes de la ville comme 804 I| masse désespérée des paysans descendit la rive droite du fleuve, 805 VII| mais celui-ci, l’entendant descendre, quitta la salle basse par 806 IV| D’un côté se trouvait la description du domaine, de l’autre son 807 IV| était non pas désert, mais déserté.~ ~ ~ ~Le comte traversa 808 XV| lentement à travers les champs déserts, et précipiter un cadavre 809 XIII| son chevet, il y a de quoi désespérer !~ ~ ~– Tu as raison, mon 810 II| envahissement de vaincus désespérés, comme l’envahissement de 811 V| calotin, ajouta-t-il en désignant l’abbé de Fermont.~ ~ ~ ~ 812 XV| La haine, la colère, le désir de la vengeance l’aveuglèrent 813 VIII| toute cette joie devait être désolante pour lui, car elle était 814 I| effet, les Blancs étaient désorganisés. Chanteleine travailla de 815 XIII| pour que le Ciel lui sonne désormais une existence heureuse. 816 X| considéré. Ils nommaient leurs desservants, ils enregistraient les 817 VII| irrégulières que la neige dessinait nettement. Les bêches et 818 XV| peu à peu les remparts se dessiner dans l’ombre. Encore quelques 819 VI| déroute de la grande armée et destinés à l’échafaud.~ ~ ~ ~Il était 820 V| fonctionnaires publics, suspendus ou destitués de leurs fonctions.~ ~ ~« 821 II| temps en temps une pierre, détachée de son alvéole, roulait 822 V| se mit en marche avec son détachement, composé des forcenés de 823 IV| instructions soigneusement détaillées touchant la manière de s’ 824 VIII| cruellement souffert pendant sa détention, mais un observateur attentif 825 XI| superstitions sont toujours détestables ; il n’en peut rien sortir 826 XV| remontait les rues roides et détournées de Recouvrance, quand il 827 VIII| petite troupe des chemins détournés, plus longs mais plus sûrs ; 828 X| presque heureux dans sa détresse.~ ~ ~ ~Kernan ne voulait 829 VII| sa ronde, un gardien, un détrousseur de morts ?~ ~ ~ ~Kernan 830 I| Convention, effrayée, ordonna de détruire le sol de la Vendée et d’ 831 II| L’armée catholique est détruite, mais tout n’est pas fini ! 832 VII| triste que ce cimetière en deuil ! il venait involontairement 833 VI| répondit Kernan, on n’a pas dévalisé les chouans pour rien. Tiens, 834 II| arrivèrent à Guérande. Ils devançaient d’une demi-heure à peine 835 XII| voie des plus horribles dévastations ; les colonnes infernales, 836 IV| prirent le long du cimetière, dévasté pendant la dernière visite 837 XVI| demander, sinon ce qu’était devenue son enfant ?~ ~ ~ ~Un signe 838 XVI| Henry.~ ~ ~– Et Marie, que deviendra-t-elle ?~ ~ ~– Marie, Marie, fit 839 II| il y a la famille. Que deviendraient, sans nous, Mme la comtesse 840 II| fort embarrassés, et il deviendrait facile de nous couper toute 841 XI| lui dit-il un jour, que deviendrait-elle ? ne serait-ce pas une situation 842 I| royales, à ces nouvelles, devinrent terribles ; le comte de 843 X| vos arrangements ; mais devons-nous renoncer à l’espoir de passer 844 III| Ainsi son regard dévorait la côte. Il comptait les 845 IV| une femme courageuse et dévouée. Les premières années du 846 XII| Vous vouliez encore vous dévouer.~ ~ ~– Allons ! tout va 847 IV| autre par des émissaires dévoués ; mais le comte ne put abandonner 848 XI| roi Canut, qui livra au diable les clés d’un puits immense 849 XVI| préférant cet humble rôle aux dignités qui lui furent offertes, 850 XI| travaillait de son mieux ; le dimanche, le comte lisait l’office 851 III| sa rapidité parût avoir diminué, souleva de son avant les 852 X| Trépassés, de Camaret, de Dinan ne forment que des anses, 853 VIII| fait impossible, je vous le dirai.~ ~ ~ ~Et l’on reprit la 854 VI| passé.~ ~ ~– Kernan, tu me diras tout ce que tu auras appris, 855 I| royale se formait sous la direction du voiturier Cathelineau 856 XIV| fuyaient dans toutes les directions ; Karval ne vit rien et 857 XII| les colonnes infernales, dirigées par les généraux Turreau 858 II| pêcheur.~ ~ ~– Où ? Nous te le dirons une fois embarqués, répondit 859 VI| répondit le Breton. Mais dis-moi, et la jeune fille ?~ ~ ~– 860 III| plus en plus menacées. Il discutait les chances d’un malheur 861 XII| accepté ? Trégolan et Kernan discutèrent toutes ces probabilités. 862 X| assermenté, un juroux, comme ils disent, et depuis que la Municipalité 863 II| Chanteleine », s’est-il écrié en disparaissant au milieu de la fumée ! 864 X| vivement traqué ; les prêtres disparurent bientôt, et les secours 865 X| vers les plaines incultes, disparut dans la nuit.~ ~ ~ ~Kernan 866 II| fugitifs, les décimant ou les dispersant ; les blessés, les vieillards, 867 I| paysans de l’Ouest ; mais la dispersion de leurs prêtres, la violation 868 I| Savenay, ne bougea pas. Il disposa ses troupes en croissant, 869 II| elles, qu’un pécheur se disposait à quitter après avoir replié 870 VIII| de Trégolan, j’avais tout disposé pour mettre ma pauvre sœur 871 III| avant, et merveilleusement disposée pour tenir la mer, même 872 XIV| chaloupes entrèrent et se disposèrent circulairement le long des 873 IV| annonçait pas de telles dispositions ; en effet, les premières 874 VIII| la main du bourreau, se dissimula facilement sous la coiffe 875 XIV| partout, quand la fumée fut dissipée, et pour échapper à ses 876 V| épouvantables, que, pour les dissiper, il se prenait à courir, 877 X| du côté où les cris plus distincts arrivaient jusqu’à eux. 878 X| Douarnenez. Cette maisonnette se distinguait peu des roches environnantes ; 879 V| les Bretons des villes se distinguèrent par leur furie républicaine ; 880 VI| pas ! rien ne pouvait le distraire ; Kernan alla vers la fenêtre ; 881 X| amènerait les récalcitrants au district, et enfin une loi du 26 882 X| tirions d’affaire ; mais, dites-moi, notre arrivée dans le pays 883 X| pêche amenaient une heureuse diversion dans ses idées. Quelquefois, 884 III| échappera pas à la justice divine.~ ~ ~– Notre maître, j’ai 885 VIII| était une jeune fille de dix-sept ans ; elle ressemblait beaucoup 886 II| rejeta la chaloupe à une dizaine de pieds au large.~ ~ ~– 887 XI| puis-je être votre sœur ? ne dois-je pas remplacer près de vous 888 II| fuyaient par la même route dominaient la tempête de leurs mugissements, 889 XIV| étrangeté de cette situation dominait tous les esprits.~ ~ ~ ~ 890 XI| du côté de l’église qui domine la baie, et de là leurs 891 V| Canclaux put à peine les dompter avec son armée et les milices 892 II| certain Jean Cottereau qui donnera du fil à retordre aux républicains, 893 III| comme Mme de Lescure, Mme de Donnissant et tant d’autres ! mais 894 VIII| de leur mieux ; quant à dormir, il n’en était pas question ; 895 XVI| Ni Kernan ni Henry ne dormirent pendant cette nuit funeste ; 896 II| peau de bique jetée sur le dos du Breton complétait son 897 V| cette œuvre de Merlin, de Douai, qui était libellée en ces 898 XIV| montrèrent le brick, qui doublait en ce moment le cap de la 899 XV| habits.~ ~ ~ ~Bientôt, la double enceinte fortifiée fut dépassée ; 900 VI| répondit le comte d’une voix douce.~ ~ ~– Nous prierons ensemble, 901 VI| Nous prierons ensemble, dit doucement le Breton.~ ~ ~ ~Le reste 902 I| il se battit en héros à Doué, aux Ponts-de-Cé, à Torfou, 903 XIV| extérieur sans que personne se doutât de son absence, et s’il 904 XV| tant. Bientôt, il ne put en douter.~ ~ ~« Karval ! se dit-il, 905 VIII| beaucoup au comte, avec ses doux yeux bleus, alors rougis 906 XI| peut-il vous rappeler sous les drapeaux de l’armée catholique, eh 907 II| au-dessous, des guêtres drapées se rattachaient par des 908 I| en victoire, et ni Aubert Dubayet, ni Kléber avec ses terribles 909 IV| voulurent toujours à cette fière duchesse de ce qu’ils appelaient 910 II| dressaient les rochers de l’île Dumet ; à gauche, le phare du 911 II| bourg de Batz sortait des dunes jaunâtres ; plus loin, la 912 III| avait quinze heures que durait cette dangereuse navigation.~ ~ ~ ~ 913 III| Leur traversée avait duré vingt-six heures.~ ~ 914 VIII| porte. La Terreur rendait durs et cruels ceux qu’elle frappait.~ ~ ~ ~ 915 XII| semaines plus tard, Danton dût succomber, le Comité de 916 XV| décidé à appeler au secours, dût-il tomber mort. Il ouvrit donc 917 II| inaccoutumés. Des détonations ébranlaient ses vieilles murailles, 918 IV| yeux. Quelques pans de murs ébranlés, avec des bouts de poutre 919 V| son maître dans une rue écartée.~ ~ ~ ~Pendant ce temps, 920 IV| dirigèrent vers la carrière ecclésiastique, et il avait passé deux 921 IV| comte, et, au choc de l’échalier qui se refermait, les branches 922 X| Concarneau jusqu’à Brest, est échancrée par une suite de baies de 923 X| pouvait apercevoir toute l’échancrure de la baie, depuis le cap 924 VII| par les paroles suivantes échangées entre la vieille dame et 925 II| et Kernan marchaient sans échanger une parole ; mais les mêmes 926 XII| vieillards, personne n’échappa à leurs sanglantes représailles.~ ~ ~ ~ 927 XIV| Rien ! rien ! la fille m’échappe ! Mais elle n’a donc pas 928 IV| château de Chanteleine avait échappé comme par miracle à l’attention 929 III| laisse-le, Kernan ! il n’échappera pas à la justice divine.~ ~ ~– 930 X| fondaient sur eux. Les Bretons échappés aux balles républicaines 931 X| rivage étaient battues d’écharpe par les vagues.~ ~ ~ ~L’ 932 II| aiderons à embrouiller l’écheveau.~ ~ ~– Viens donc, dit le 933 II| eux au-delà de l’immense échiquier des marais salants. À gauche, 934 X| apercevait la barque du pêcheur échouée ou flottante dans la rivière, 935 XIII| parler à son maître ; un éclair de satisfaction brilla dans 936 II| Des flammes d’incendie éclairaient l’horizon de reflets blafards, 937 II| très vive par instants, éclairait violemment la campagne dont 938 III| sa violence, et par une éclaircie Kernan releva dans l’est 939 I| les rangs des paysans s’éclaircissaient, la mort et la fuite creusaient 940 XV| une porte assez vivement éclairée ; Karval vit les soldats 941 XIV| une décharge épouvantable éclata soudain.~ ~ ~– Les Bleus ! 942 II| murmure menaçant dans lequel éclataient quelquefois des détonations 943 II| nombreux, plus rapprochés, éclatèrent bientôt sur les flancs de 944 IV| les enfants, fondant des écoles, et plus tard, quand Marie 945 IV| sèches, grisâtres, et non écorcées, couvraient la terre au 946 VI| entends-tu, si ça ne t’écorche pas trop le gosier ; en 947 X| Le mois de janvier s’écoula paisiblement, et les hôtes 948 X| plongé dans ses pensées ; on écoutait rugir la tempête, quand 949 VI| une miche de pain. Je t’écouterai en mangeant un morceau.~ ~ ~– 950 I| attendit patiemment l’heure d’écraser les Blancs d’un seul coup.~ ~ ~ ~ 951 IV| nationaux de Quimper. Ils furent écrasés ; les vainqueurs firent 952 VII| souvenir.~ ~ ~– Ma mère ! s’écria-t-elle.~ ~ ~ ~Elle ignorait que 953 XIV| Les Bleus ! les Bleus ! s’écria-t-on de toutes parts.~ ~ ~ ~Et 954 IV| Ma femme ! ma fille ! s’écriait-il avec un accent impossible 955 XV| du Breton, et courut en s’écriant :~ ~ ~– Sauvez-moi ! sauvez-moi !~ ~ ~ ~ 956 X| À mort ! à mort ! s’écrièrent les assaillants, qui se 957 I| mourir, mourons chez nous ! s’écrièrent-ils.~ ~ ~ ~Ils se jetèrent sur 958 V| par leurs propos ou leurs écrits, se sont montrés partisans 959 III| marée et ne craignait ni écueil ni haut-fond.~ ~ ~ ~Cette 960 X| ils mangèrent dans des écuelles avec de l’argenterie de 961 XIV| par-dessus la grève, d’abord en écumant sur le sable, puis plus 962 X| dans les flots noirs et écumants.~ ~ ~– Kernan ! s’écria 963 III| de son avant les vagues écumeuses.~ ~ ~ ~Il y avait quinze 964 XIII| il dépensa quelques vieux écus à lui acheter un ruban par-ci, 965 IV| murailles de granit donnent aux édifices ; on le sentait lourd, imposant, 966 II| quittés ; le Breton, par l’éducation qu’il avait reçue, se trouvait 967 X| île sans issue, épouvanté, effaré ; il se sentait voué à une 968 XI| le ressac produisait des effets merveilleux et terribles 969 X| faire.~ ~ ~ ~Le jeune homme effleura de ses lèvres la joue fraîche 970 XI| rapidement vieilli ; Kernan s’en effrayait quelquefois ; il lui semblait 971 VII| poussé un cri, mais un cri d’effrayante surprise !~ ~ ~ ~Mlle de 972 V| qui hurlaient ; d’autres, effrayés, regagnaient leurs maisons, 973 VIII| fut marqué par un profond effroi ; mais quand elle se vit 974 VI| cela basculait avec une égalité républicaine ; la petite 975 II| façon des Blancs, elles s’égayaient parmi les halliers de la 976 II| leurs cris pendant qu’on les égorgeait dans l’ombre.~ ~ ~ ~Alors, 977 IV| comte et son compagnon s’élançaient par les étroites sentes 978 VII| homme.~ ~ ~ ~Kernan allait s’élancer vers son maître pour lui 979 X| mêlaient à la menace des éléments. C’était encore un bruit 980 VIII| prières de miséricorde il éleva vers le ciel pour sa femme 981 XIV| Enfin, le moment de l’élévation arriva ; le son de la clochette 982 XIV| lequel un autel avait été élevé ; quelques cierges brûlaient 983 X| nôtre ; vous n’avez pas été élevée comme les femmes et les 984 IV| avec leur fille Marie à élever, dans cette vieille propriété 985 II| toute épreuve, protégeaient elles-mêmes les flancs de la colonne. 986 IV| mesure que les fugitifs s’éloignaient de la mer, quelques arbres 987 XIV| Douarnenez se perdait dans l’éloignement.~ ~ ~ ~Bientôt, la grotte 988 XII| écria Marie.~ ~ ~– Oui, m’éloigner de vous, de vous que j’aime 989 III| arrive, nous ne serons pas éloignés du château.~ ~ ~– Elles 990 II| Nous te le dirons une fois embarqués, répondit le comte.~ ~ ~– 991 III| de le dire, n’était pas embarrassé de conduire une chaloupe ; 992 II| terre, nous serions fort embarrassés, et il deviendrait facile 993 XIV| Sans-culotte, qui s’était embossé devant la plage. Il avait 994 X| Le bourg est situé à l’embouchure d’une petite rivière qui 995 II| il relevait les uns qui s’embourbaient, les autres que trahissaient 996 X| de cette atmosphère qui embrasait la France. Après avoir tout 997 XVI| Au matin, Kernan embrassa Marie, serra la main du 998 VII| dans un coin après avoir embrassé Marie. Le chevalier de Trégolan 999 IV| plus qu’à deux heures des embrassements de sa femme et des baisers 1000 II| républicains, et nous l’aiderons à embrouiller l’écheveau.~ ~ ~– Viens 1001 IV| une grosse pierre et tout embroussaillées d’épine sèche. Kernan les


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