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Jules Verne Le Comte de Chanteleine Concordances (Hapax Legomena) |
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1002 I| devant la ville ; ils s’embusquèrent avec une poignée de Vendéens 1003 XI| époque, plus d’un gentilhomme émigré dut demander ainsi l’existence 1004 III| fuir en Angleterre.~ ~ ~– Émigrer ! dit le comte avec un accent 1005 III| créatures !… Mais si nous émigrons, tu nous suivras, Kernan.~ ~ ~– 1006 IV| l’un de l’autre par des émissaires dévoués ; mais le comte 1007 V| bestiaux, et ils furent emmenés.~ ~ ~ ~Le lendemain, Karval 1008 V| adressant à ses hommes :~ ~ ~– Emmenez cette fille, dit-il, c’est 1009 I| mars, la petite troupe s’empara du château de Jallais, défendu 1010 XIV| et il avait juré de s’en emparer à tout prix.~ ~ ~« Cela 1011 VI| Cependant, il eut assez d’empire sur lui-même non seulement 1012 II| la paisible Guérande s’emplissait d’un bruit et d’un désordre 1013 XIV| revenu près des siens, il employa ses nuits à exercer son 1014 XV| Kernan était décidé à employer les moyens extrêmes pour 1015 XVI| dégoûté du sang. La pitié l’emporta un instant sur la colère, 1016 XII| et de qui j’aurais voulu emporter quelque bonne parole. Si 1017 XIV| apprit que le comte avait été emprisonné et condamné à mort. Seulement, 1018 V| Si son enfant était emprisonnée, réussirait-il à la ravoir ? 1019 III| représentait attaquées, emprisonnées, ou peut-être en fuite, 1020 V| arrivée, les Quimperrois l’emprisonnèrent au fort du Taureau, et protestèrent 1021 XII| parler. Kernan était très ému. Mais Henry puisa dans les 1022 XV| Bientôt, la double enceinte fortifiée fut dépassée ; 1023 II| Là, au milieu de cet encombrement, les rangs, les classes, 1024 II| trouvé ses bords encore encombrés des cadavres de Carrier.~ ~ ~ ~ 1025 II| Chanteleine, sans songer à lui, encourageait ces infortunés ; il relevait 1026 IV| Fouesnant, encore profondément endormi, et prirent le long du cimetière, 1027 VIII| faiblement et ne tarda pas à s’endormir.~ ~ ~ ~Pendant toute cette 1028 IV| soldats ; à une époque où endosser le harnais de guerre semblait 1029 V| pitié aux cœurs les plus endurcis. Morte ! morte !… comme 1030 II| maintenait dans l’ombre sa figure énergique et rude : ses longs cheveux 1031 V| Taureau, et protestèrent plus énergiquement encore que les girondins 1032 V| mouvement national ; ces énergiques natures ne connurent aucune 1033 IV| comme l’antichambre de l’enfer ; il fallait bien qu’il 1034 XIII| leurs voisins, et ils s’enfermaient volontiers chez eux. Pendant 1035 II| passant attardé ! La terreur enfermait les habitants dans leurs 1036 X| leurs torches de résine enflammée ; ils traversèrent en bateau 1037 XI| ce long promontoire qui s’enfonçait dans la mer.~ ~ ~ ~Henry, 1038 XV| cœur ; au moindre cri, je l’enfonce. Mais je sais que tu es 1039 VII| ainsi dans la ville et s’enfoncèrent dans des ruelles étroites 1040 V| attendu de ce chef-lieu enfoui au fond de la Basse-Bretagne. 1041 X| Yvenat, éperdu, s’était enfui vers la mer ; mais enfin, 1042 VII| un venait évidemment de s’enfuir.~ ~ ~ ~Était-ce un fossoyeur 1043 XV| absolution rapide, il s’enfuit sans oser retourner la tête.~ ~ ~ ~ 1044 X| Et comment ne s’enfuit-il pas ? demanda Kernan.~ ~ ~– 1045 XI| s’arrêtait, et souvent s’enfuyait pour ne pas en dire davantage ; 1046 XV| Amérique.~ ~ ~ ~Karval s’engagea dans les petites ruelles 1047 XII| Morbihan ; le bruit d’un engagement leur mettait la mort dans 1048 II| revenir sur nos pas, une fois engagés dans cette langue de terre, 1049 X| les filets mouillés et les engins de pèche, et de trois petites 1050 X| de la cheminée, de grands engouffrements d’air qui rabattaient la 1051 II| multicolores ; ses pieds, engouffrés dans d’énormes sabots à 1052 VIII| une sorte de vertige et l’enivrait comme un vin généreux.~ ~ ~ ~ 1053 XVI| Kernan s’élança aussitôt, enleva le comte avec une force 1054 I| nationale de Charonnes. Là, fut enlevé aux républicains ce premier 1055 XII| de Mortagne venait d’être enlevée aux Bleus ; or, à cette 1056 XI| quand les nappes d’écume enlevées par le vent retombaient 1057 XV| les moyens extrêmes pour enlever le comte à la fatale charrette 1058 X| aussi, dès le début, les ennuis commencèrent pour le prêtre 1059 IV| comte.~ ~ ~ ~Une affiche énorme était collée sur l’un des 1060 II| pieds, engouffrés dans d’énormes sabots à demi brisés, reposaient 1061 V| Révolution, ils voulurent enrayer le mouvement ; ils interdirent 1062 X| nommaient leurs desservants, ils enregistraient les actes de l’état civil, 1063 VI| rentrait dans Quimper, hideux, ensanglanté, presque ivre, poussant 1064 X| possession de cure furent ensanglantées.~ ~ ~ ~À Douarnenez, le 1065 II| vêtements déchirés, souillés, ensanglantés, disaient assez la part 1066 XV| demander grâce ; personne ne t’entendra, pas même moi. Rien ne te 1067 X| avait rien à tirer du vieil entêté ; mais un soir, dans les 1068 II| une heure, la ville fut entièrement évacuée ; la résistance 1069 X| ils restent des journées entières sans pouvoir atterrir.~ ~ ~ ~ 1070 X| massacrés ; et des départements entiers se virent privés de leurs 1071 VIII| tablier de grosse toile qui l’entourait tout entière.~ ~ ~ ~Marie 1072 II| un chapeau à large bord, entouré d’un chapelet, maintenait 1073 VIII| mais quand elle se vit entourée de tous ceux qu’elle aimait, 1074 VIII| dépouillèrent de leurs vestes et entourèrent ses pieds du mieux qu’ils 1075 XV| de ces champs incultes et entourés de pierres qui forment le 1076 II| premiers rangs des Vendéens y entraient par le rempart opposé, forçant 1077 I| Guérande.~ ~ ~– Va donc ! entraîne-les à ta suite.~ ~ ~– Mais toi !~ ~ ~– 1078 XI| sait où la destinée vous entraînera ! Le comte ne peut-il vous 1079 X| étaient chez eux, et en entrant ils ne purent retenir un 1080 IV| Karval, un Breton cependant, entré depuis deux ans au service 1081 X| porte ; celle-ci, à peine entrebâillée, fut si violemment repoussée 1082 XV| alors Karval d’une voix entrecoupée, grâce ! Je suis riche, 1083 VI| fait queue, mais tu n’as pu entrer ! il y avait trop de monde !~ ~ ~– 1084 XIII| espions que les Municipalités entretenaient en tous lieux ; mais enfin 1085 VIII| fut paisible.~ ~ ~ ~Kernan entretenait son feu de branches mortes ; 1086 XIII| le pays. Aussitôt il vint entretenir Kernan de sa grande découverte, 1087 II| marais de Saint-Joachim. Ils entrevirent une dernière fois cette 1088 VII| allumée permit à Kernan d’entrevoir un escalier de bois qui 1089 X| Kernan le sentait bien et il entrevoyait déjà, pour l’avenir, certains 1090 X| il avait vu par la porte entrouverte, il comprit que ces menaces 1091 XI| de l’amour fraternel, l’envahir tout entier.~ ~ ~ ~La jeune 1092 V| premiers héros du 10 août, qui envahirent les Tuileries et suspendirent 1093 VIII| coiffe bretonne qui lui enveloppait la tête suivant la mode 1094 XII| ouvrit rapidement et un homme enveloppé d’un manteau parut.~ ~ ~ ~ 1095 X| là, ils m’ont paru plus enviables qu’autrefois dans la pompe 1096 IV| combien Kernan, devait être envié de tous, lui que Marie appelait 1097 X| du Raz.~ ~ ~ ~Sa base a environ quatre lieues de largeur 1098 XII| nièce, reprit Kernan, on n’envoie pas de ses nouvelles comme 1099 VIII| coupent les oreilles ou les envoient à l’échafaud sur le moindre 1100 X| des expéditeurs qui les envoyaient à Quimper ou à Brest ; on 1101 III| Comme vous dites ; il a déjà envoyé ses agents les plus cruels 1102 V| montagnards de la Convention ; ils envoyèrent même avec Nantes deux cents 1103 III| la colère de Dieu ne nous épargne guère, mais il faut se soumettre 1104 I| essayé de rallier ses bandes éparses, dut percer l’armée républicaine 1105 X| devançait tous.~ ~ ~ ~Yvenat, éperdu, s’était enfui vers la mer ; 1106 IV| et tout embroussaillées d’épine sèche. Kernan les ouvrait 1107 VIII| fixées au moyen de grosses épingles ; ses mains blanches furent 1108 XVI| hommes.~ ~ ~ ~Ici finit cet épisode, pris aux plus mauvais jours 1109 III| ressac était faite pour épouvanter les plus intrépides ; la 1110 IV| la porte, et s’arrêtèrent épouvantés.~ ~ ~– Vois ! vois ! dit 1111 II| du tocsin.~ ~ ~ ~Le comte éprouva un violent serrement de 1112 XIII| mérite ! Elle a été assez éprouvée pour que le Ciel lui sonne 1113 IV| familles de pêcheurs si souvent éprouvées par les tempêtes.~ ~ ~– 1114 X| de l’île. Le prêtre était épuisé.~ ~ ~– Pouvez-vous marcher ? 1115 X| rentraient dans leurs foyers, épuisés, blessés, se traînant ; 1116 IV| des barrières pivotantes, équilibrées par une grosse pierre et 1117 IV| hache sur les portes, des éraflures de balles sur les vieux 1118 X| temps à autre on apercevait, errant sur les rocs, un homme vêtu 1119 V| nid de Vendéens !~ ~ ~– Es-tu certain de ce que tu avances ?~ ~ ~– 1120 II| opposé, forçant les portes, escaladant les fossés, donnant un véritable 1121 VII| un endroit propice à son escalade. Le comte le suivait avec 1122 XIV| allaient-ils faire ? qu’espéraient-ils ? Comment arracher le comte 1123 XI| en se faisant un fonds d’espérance pour l’avenir, on revenait 1124 X| dans notre jeunesse, et j’espère que nous n’aurons pas trop 1125 XIII| éveiller l’attention des espions que les Municipalités entretenaient 1126 XIV| situation dominait tous les esprits.~ ~ ~ ~Bientôt, le murmure 1127 II| répondit le paysan en essayant d’entraîner le comte.~ ~ ~– 1128 IV| paysans.~ ~ ~ ~Cette noble et estimable famille, d’humeur fort pacifique, 1129 II| loin, la flèche du Croisic, estompée par la brume, terminait 1130 X| aperçoit les montagnes d’Aray, estompées par la brume.~ ~ ~ ~La baie, 1131 X| nationaux de Quimper vinrent établir le prêtre Yvenat ; ce n’ 1132 VI| Scévola fit monter au second étage le Breton qui avait repris 1133 VII| évidemment de s’enfuir.~ ~ ~ ~Était-ce un fossoyeur qui faisait 1134 XI| où des plaines immenses s’étalaient à la place de la baie ; 1135 II| l’horizon ; au large, s’étalait la masse sombre et confuse 1136 I| faisant une cavalerie de son état-major, jeta ses officiers sur 1137 XV| répondre ; saisi dans un étau de fer, il suivit le Breton ; 1138 XIV| abord et finissent par s’éteindre ; les êtres animés ne sauraient 1139 III| baie de la Forêt, qui s’étend entre les bourgs de Concarneau 1140 II| De là, leur regard s’étendit sur la pleine mer ; à droite, 1141 XI| sentiments ne peut demeurer éternellement dans les âmes généreuses 1142 II| salants dont les mulons de sel étincelaient sous les rayons de la lune. 1143 VIII| Kernan, faisant jaillir des étincelles de son briquet, eut bientôt 1144 X| ferons ce métier ; nous n’étions pas maladroits, dans notre 1145 II| citait de lui des traits étonnants, et jamais le terrible lutteur 1146 XII| Kernan, mais ces paroles m’étouffaient ! non ! ma chère bien-aimée 1147 X| à l’espoir de passer à l’étranger ?~ ~ ~– Monsieur le comte, 1148 I| résister à la coalition étrangère ; le 10 mars suivant, le 1149 VII| homme accompagné de deux étrangers.~ ~ ~– Des amis, dit celui-ci, 1150 XIV| qui mariait sa fille ; l’étrangeté de cette situation dominait 1151 XV| énergie ; il s’arracha à l’étreinte du Breton, et courut en 1152 IV| Bretagne, Alain Nedelec, étrennait le nouvel instrument de 1153 IV| au sommet d’un pignon, d’étroits sentiers de suie qui serpentaient 1154 II| vaincre tous les peuples de l’Europe réunis contre un seul.~ ~ ~ ~ 1155 X| croyez bien que je vous l’eusse déjà proposé ; mais moi-même, 1156 X| dix fois plus riche, et eussions-nous une bonne chaloupe à notre 1157 XI| monts d’Aray affaissés sur eux-mêmes comme des montagnes fatiguées 1158 XII| la campagne après avoir évacué l’île de Noirmoutier, soit 1159 II| la ville fut entièrement évacuée ; la résistance de Marigny 1160 IV| domaine, de l’autre son évaluation.~ ~ ~ ~Le château de Chanteleine, 1161 V| dans ses bras comme il s’évanouissait, et, avant que les témoins 1162 XI| Henry causa d’abord fort évasivement.~ ~ ~– Si le comte venait 1163 III| de Quimper aura bientôt l’éveil !~ ~ ~– Alors, notre maître, 1164 IV| des nids d’aigle, et il n’éveillait pas l’idée de forteresse ; 1165 X| Le malheureux prêtre, éveillé par ces vociférations, était 1166 XIII| oreille ; il ne fallait pas éveiller l’attention des espions 1167 X| avoir prise en horreur ; ils évitaient avec soin d’y aborder ; 1168 X| prenez par les champs, évitez les maisons, vous avez la 1169 II| répondit le comte avec une exaltation douloureuse ! Mais ces malheureux 1170 II| pour regarder en arrière et examiner la campagne ; puis, ne se 1171 II| extrémité de la baie, les excellents yeux de Kernan purent distinguer 1172 XI| Le Breton faisait seul exception ; il n’était pas chrétien 1173 V| Kernan ne purent voir ce qui excitait la curiosité de la foule. 1174 VIII| trouverons-nous à vivre sans exciter les soupçons ?~ ~ ~– Oui ; 1175 VII| pleurs dans ses yeux.~ ~ ~– Excusez-moi, dit-il, je vous avais pris 1176 XII| pour la plupart voués à l’exécration publique.~ ~ ~ ~Quoi qu’ 1177 XIV| Mais elle n’a donc pas été exécutée ? Par où ont-ils pu fuir ?~ ~ ~ ~ 1178 XIV| leurs enfants, avaient été exécutés. Quant au comte, un miracle 1179 VII| étaient là pêle-mêle ; les exécuteurs ne les reconnaissaient même 1180 VI| aubergiste. Ah ! mais, par exemple, il s’est passé un fait 1181 IV| et sans doute de vilains exemples avec ; on disait qu’il avait 1182 VIII| serviteur de ma famille qui y exerce l’état de pêcheur, le bonhomme 1183 XIII| cette sainte mission fut exercée sans qu’ils en fussent instruits, 1184 XIII| nécessairement suspendu l’exercice de la religion ; les populations 1185 II| route de Guérande, il l’exhortait, il la pressait de ses paroles !~ ~ ~– 1186 X| opter entre la prison ou l’exil ; une somme de trente-deux 1187 III| plus cruels à Nantes. Il en expédiera d’autres à Quimper, à Brest, 1188 X| vendaient sur place à des expéditeurs qui les envoyaient à Quimper 1189 XIV| au comble ; des blessés expiraient, les uns essayaient de se 1190 X| de la Révolution venaient expirer au seuil de leur cabane.~ ~ ~ ~ 1191 XVI| République !~ ~ ~ ~Un mot expliqua tout. Le 9 Thermidor venait 1192 XIV| L’absence du comte s’expliquait alors : les études théologiques 1193 XIII| doute, notre maître, et je m’explique que les habitants de cette 1194 XII| allait aux nouvelles ; ils s’exposaient même pour savoir ce qui 1195 XIV| des dangers auxquels il s’exposait.~ ~ ~ ~De la main, le comte 1196 X| suffisamment fermée, reste exposée à toutes les tempêtes du 1197 X| nous ne pouvons pas vous exposer à de pareilles fatigues. 1198 II| nés de la veille étaient exposés nus à toutes les rigueurs 1199 XIV| maisonnette par l’escalier extérieur sans que personne se doutât 1200 X| escalier de pierre construit extérieurement.~ ~ ~ ~La grande salle convenait 1201 XV| décidé à employer les moyens extrêmes pour enlever le comte à 1202 VII| peine comblée, et couverte d’extumescences irrégulières que la neige 1203 V| visages terrifiés près de faces sanguinaires. Quelque chose 1204 XV| le mien ! Allons, pas de façons ! tu n’es pas de force ; 1205 VIII| elle aimait, elle sourit faiblement et ne tarda pas à s’endormir.~ ~ ~ ~ 1206 XI| grosses chemises, et ses faibles doigts se tiraient à leur 1207 I| avait pas un seul instant failli à son devoir ; ce fut pendant 1208 VI| fenêtre ; un cri terrible faillit lui échapper, mais il se 1209 II| notre maître !~ ~ ~– Et que faisait-il dans l’armée républicaine ?~ ~ ~– 1210 II| la mer étincelait sous le faisceau des rayons lunaires et se 1211 IV| noircis, l’extrémité d’un faîtage calciné, des restes de cheminées 1212 X| humbles, serviables, et faits pour ainsi dire du meilleur 1213 VI| écrié.~ ~ ~" Et il a bien fallu la lui rendre ! Ainsi, si 1214 VI| coup-là !~ ~ ~– Ah ! le fameux Karval ?~ ~ ~– Lui-même ! 1215 III| de Bretagne lui étaient familières depuis la pointe du Croisic 1216 X| misère s’accroissait ; la famine menaçait le pays. Tant de 1217 II| demi pleines d’eau et de fange. Les paroles que venait 1218 V| petits ! répliqua en riant le farouche proconsul.~ ~ ~– Sois tranquille ! 1219 VII| heureusement pas entendu ce nom fatal.~ ~ ~– Ah ! vous allez le 1220 V| château ; ni la faim, ni la fatigue ne purent les arrêter un 1221 XI| eux-mêmes comme des montagnes fatiguées qui se seraient couchées 1222 V| heures ils arrivèrent aux faubourgs de Quimper. Les rues étaient 1223 I| autre son sabre sanglant et faussé ; il venait de rejoindre 1224 X| quelles que fussent ses fautes, pût être abandonné aux 1225 XII| malade, fusillé sur son fauteuil, entre deux de ses parents. 1226 IV| demandèrent jamais aucune faveur, ne se souciant pas de les 1227 V| partisans de la tyrannie, du fédéralisme et ennemis de la liberté.~ ~ ~« 1228 V| Louis XVI, furent-ils les fédérés de Brest, de Morlaix, de 1229 X| Marie travaille comme une fée, et je lui ai vu broder 1230 XI| de Chanteleine, mais il feignit d’accepter l’argument du 1231 XIV| Karval, après avoir reçu les félicitations des clubs et du proconsul, 1232 VI| pour ma sœur !~ ~ ~" Il fend la foule, arrive auprès 1233 VI| distraire ; Kernan alla vers la fenêtre ; un cri terrible faillit 1234 IV| comte exerçait une influence féodale presque sans conteste sur 1235 X| une bonne action dont je ferai pénitence !~ ~ ~ ~ 1236 X| fuir la Bretagne, il le ferait, il n’abandonnerait pas 1237 VI| maître, disait-il, vous vous ferez arrêter !~ ~ ~– Que m’importe ! 1238 V| leurs maisons, dont ils fermaient les portes et les fenêtres. 1239 V| savoir, par un instinct de férocité, on s’écriait :~ ~ ~– Pas 1240 X| pen-bas !~ ~ ~– Un bon coup de ferte au maudit !~ ~ ~ ~Le malheureux 1241 XI| troupeaux, tout ce pays alors si fertile, et formèrent ce bras de 1242 VII| à des cris de joie. On y fêtait le retour de Karval ; on 1243 VII| dérober derrière les noirs feuillages des cyprès. Il pensa d’abord 1244 XIV| approcher la barque des fiancés jusqu’au pied du rocher, 1245 V| La comtesse le regarda fièrement sans répondre.~ ~ ~– Et 1246 XI| continuait la jeune fille, qui se figurait sans doute que le Breton 1247 II| Cottereau qui donnera du fil à retordre aux républicains, 1248 III| voilure installée la barque fila grand largue.~ ~ ~ ~Le vent 1249 III| barre audacieux, soit en filant un peu de son écoute, Kernan 1250 VII| une porte dessous laquelle filtrait une nappe de lumière. Le 1251 VIII| mince lumière ne pouvait filtrer au-dehors.~ ~ ~« On se cache 1252 III| était une chaloupe de pêche fine et basse de l’arrière, mais 1253 II| Cependant, sa tâche n’était pas finie avec la défaite de Savenay ; 1254 XII| soit, le comité, voulant en finir avec la Vendée, entra dans 1255 X| l’île, et cet infortuné finira par périr.~ ~ ~– Ce ne sera 1256 V| Mais les prisons finissaient par devenir trop étroites ; 1257 XIV| promène pâlissent d’abord et finissent par s’éteindre ; les êtres 1258 VI| il ne fût arrivé à ses fins.~ ~ ~– C’est possible, car 1259 I| poursuivis à outrance En vain firent-ils des prodiges de valeur, 1260 VII| bourreau, je m’avançai, je fis un effort surhumain, et 1261 VII| marteau.~ ~ ~– Un instant ! fit-il.~ ~ ~– Laisse faire, Kernan ! 1262 VII| cette demeure ? dit-il en fixant le jeune homme.~ ~ ~– Pour 1263 XIII| prêt bien avant le jour fixé. Henry s’inquiétait toujours 1264 VIII| corsage, retenu par des pattes fixées au moyen de grosses épingles ; 1265 X| d’air qui rabattaient la flamme et la fumée dans la chambre.~ ~ ~ ~ 1266 IV| rebelles à toute culture ; les flaques d’eau avaient été saisies 1267 II| tels Français peuvent se flatter de vaincre tous les peuples 1268 II| jaunâtres ; plus loin, la flèche du Croisic, estompée par 1269 IV| comte sentit ses jambes fléchir sous lui.~ ~ ~– Les Bleus ! 1270 I| tués, les armes à la main. Fleuriot, après avoir vainement essayé 1271 X| barque du pêcheur échouée ou flottante dans la rivière, suivant 1272 II| toile descendaient en plis flottants jusqu’à ses genoux nus et 1273 V| et l’instrument de mort fonctionna sans relâche sur la grande 1274 V| de civisme.~ ~ ~« 4° Les fonctionnaires publics, suspendus ou destitués 1275 XIV| Tribunal révolutionnaire fonctionnait sans relâche. On faisait 1276 V| suspendus ou destitués de leurs fonctions.~ ~ ~« 5° Ceux des ci-devant 1277 X| calamités qui, chaque jour, fondaient sur eux. Les Bretons échappés 1278 VII| jusqu’à terre, et la neige fondait à leur brûlant contact.~ ~ ~ ~ 1279 IV| faisant instruire les enfants, fondant des écoles, et plus tard, 1280 V| Amis de la Constitution s’y fondèrent et siégèrent dans l’ancienne 1281 XI| ainsi, en se faisant un fonds d’espérance pour l’avenir, 1282 II| Oui ! les bandits font leur chemin, par le temps 1283 I| les défaites, vainqueur à Fontenay, à Thouars, à Saumur, à 1284 I| il les débusqua et les força de rentrer dans la ville. 1285 V| ses bonds insensés, et le forçait même à se jeter dans les 1286 II| entraient par le rempart opposé, forçant les portes, escaladant les 1287 IV| terribles pressentiments, fut forcé de s’appuyer sur le bras 1288 I| poignée d’hommes dans les forêts voisines.~ ~ ~ ~Pendant 1289 V| le Club breton de Paris forma le noyau du futur Club des 1290 III| provisions de poisson fumé formaient l’approvisionnement de la 1291 I| catholique et royale se formait sous la direction du voiturier 1292 V| révolutionnaire, quelles formalités étaient remplies et quelles 1293 XI| pays alors si fertile, et formèrent ce bras de mer qui s’est 1294 VI| voulait procéder dans les formes.~ ~ ~ ~Les poings de Kernan 1295 II| pays pour avoir une force formidable, surhumaine ; on citait 1296 X| parlait ; plusieurs fois, il formula devant le comte son opinion 1297 IV| éveillait pas l’idée de forteresse ; dans la paisible terre 1298 XV| chemin de ronde, le long des fortifications de la ville.~ ~ ~ ~Karval 1299 XV| Bientôt, la double enceinte fortifiée fut dépassée ; les deux 1300 IV| des champs de blé noir, fortifiés de douves, de fossés, et 1301 XI| fille proscrite et sans fortune ?~ ~ ~– Il ne faudrait pas 1302 VII| enfuir.~ ~ ~ ~Était-ce un fossoyeur qui faisait sa ronde, un 1303 VII| bêches et les pioches des fossoyeurs étaient là pour le travail 1304 VI| pas trop le gosier ; en fouaillant notre bidet pour arriver 1305 XIV| été frappés d’un coup de foudre au milieu de leur bonheur.~ ~ ~ ~ 1306 V| sa fille. Karval chercha, fouilla, mais en vain.~ ~ ~– Ils 1307 IV| longtemps un pied humain eût foulé le sol ; chaque année, cependant, 1308 II| à gauche, le phare du Four jetait ses éclats intermittents 1309 VIII| reconnaissance. Cette digne femme put fournir des vêtements de paysanne. 1310 IV| d’humeur fort pacifique, fournit peu d’illustres capitaines ; 1311 IV| fut sa première absence du foyer domestique, la première 1312 X| Vendée rentraient dans leurs foyers, épuisés, blessés, se traînant ; 1313 II| tranquillité comparée à l’horrible fracas de Savenay ! Pas une lumière 1314 X| effleura de ses lèvres la joue fraîche de la jeune fille, et sentit 1315 VII| remarqua des empreintes fraîches. Quelqu’un venait évidemment 1316 XIV| quelquefois le vent venait à fraîchir ; toutes ces chaloupes s’ 1317 III| toujours favorable, mais il fraîchissait avec violence ; Kernan, 1318 X| frugal, fait de poissons frais et de quelques œufs ; lorsque 1319 VIII| durs et cruels ceux qu’elle frappait.~ ~ ~ ~Après sa vaine tentative, 1320 IV| répondit Kernan, également frappé de la physionomie du pays, 1321 XI| fort que celui de l’amour fraternel, l’envahir tout entier.~ ~ ~ ~ 1322 V| demandait.~ ~ ~– Salut et fraternité ! dit Karval en se retirant. 1323 XII| épreuve l’avait brisée ; sa frêle nature ne pouvait résister 1324 XIV| paroles furent suivies d’un frémissement. Tous les pêcheurs reconnaissaient 1325 VIII| laine rouge usés par un fréquent lavage, une jupe de laine 1326 III| pas une baie qu’il n’eût fréquentée ! Il savait ses heures de 1327 XIV| et arrivèrent enfin au Fret, qui est situé sur la rade 1328 XVI| venait de tuer Karval. Marie, frissonnante, rentra dans sa chambre. 1329 XV| de long en large. Karval frôla le soldat en passant ; il 1330 VI| dit l’aubergiste en se frottant les mains.~ ~ ~– Comme tu 1331 VIII| ses mains blanches furent frottées de terre afin de prendre 1332 VI| est possible, car on les a frottés là, les Blancs !… répondit 1333 X| Locmaillé, prépara un déjeuner frugal, fait de poissons frais 1334 I| la Loire avec une armée fugitive qui comptait encore quarante 1335 III| Quelques provisions de poisson fumé formaient l’approvisionnement 1336 V| suspendirent le roi Louis XVI, furent-ils les fédérés de Brest, de 1337 X| cette île pour échapper à la fureur de ses paroissiens !~ ~ ~– 1338 X| pût être abandonné aux fureurs de toute une population 1339 V| se distinguèrent par leur furie républicaine ; ils furent 1340 XI| de cette baie agitée et furieuse ! On apercevait quelque 1341 XII| ancêtres ; d’Elbée, malade, fusillé sur son fauteuil, entre 1342 X| actuellement, notre maître, fussiez-vous dix fois plus riche, et 1343 V| Paris forma le noyau du futur Club des jacobins ; et, 1344 II| foule effrayée, éperdue, fuyait du côté de Guérande ; elle 1345 II| vivement et, d’un coup de gaffe, il rejeta la chaloupe à 1346 XI| cependant, aidée ou non, elle ne gagnait guère plus de cinq à six 1347 X| fatigues. D’ailleurs, nous vous gagnerons votre pain de chaque jour.~ ~ ~– 1348 X| rapportait et les quelques sols gagnés par la jeune fille à ses 1349 X| Vous !~ ~ ~– Oui ; gagnons un point de la côte ! N’ 1350 V| étaient remplies et quelles garanties entouraient les accusés.~ ~ ~ ~ 1351 VI| résister ! et, cependant, ce garçon-là c’était un ci-devant !~ ~ ~– 1352 XII| chevalier dans les siennes et la garda longtemps sans pouvoir parler. 1353 I| voiturier Cathelineau et du garde-chasse Stofflet.~ ~ ~ ~Le 14 mars, 1354 X| graves, et il fallait le garder précieusement, pour le cas 1355 I| des cartouches avec les gargousses des canons républicains. 1356 XI| bien des maladresses et des gaucheries dont souriait la jeune fille ; 1357 IV| avaient été saisies par la gelée, et les broussailles, revêtues 1358 XI| naïve et simple, ne se gênait pas pour parler à son oncle 1359 I| procéder par l’asphyxie générale. Les Mayençais furent chargés 1360 IV| le comte leur abandonnait généreusement.~ ~ ~ ~Or, cette année, 1361 XI| éternellement dans les âmes généreuses sans faire irruption au-dehors ; 1362 VIII| l’enivrait comme un vin généreux.~ ~ ~ ~Au bout de deux heures 1363 XI| nous n’abusons pas de sa générosité ! car il travaille pour 1364 X| dans ce jureur le mauvais génie, le maudit ; on l’accusa 1365 I| Lescure, de Marigny. Des gentilshommes bretons vinrent se jeter 1366 XI| mal se trouve toujours le germe du bien.~ ~ ~ ~Puis, en 1367 XIV| la jeune fille, évanouie, gisait à ses pieds ; Henry se sentait 1368 III| comte joignit ses mains glacées, comme s’il murmurait une 1369 VIII| soins, il la sentait se glacer peu à peu. Au moment même 1370 I| affreux ; une pluie froide et glaciale tombait à torrents ; les 1371 V| dans les clubs ; il s’était glissé dans les rangs des terroristes 1372 III| Breton, c’est un cri de goéland emporté dans la tempête.~ ~ ~ ~ 1373 IV| des portes brisées, et des gonds sortant comme des poings 1374 XV| sa voix lui resta dans la gorge.~ ~ ~– Tu peux crier, dit 1375 VI| ne t’écorche pas trop le gosier ; en fouaillant notre bidet 1376 III| soir, Kernan reconnut le goulet de la rade de Lorient et 1377 XI| obligé de prendre place au gouvernail.~ ~ ~ ~Ceci se passait le 1378 X| suite de baies de toutes grandeurs.~ ~ ~ ~Les plus importantes 1379 XIV| vaste, aérée et d’un aspect grandiose.~ ~ ~ ~C’était le lieu choisi 1380 IV| depuis les désastres de Grandville, du Mans, de Chollet, il 1381 X| circonstances pouvaient devenir graves, et il fallait le garder 1382 XI| allaient par les rochers ; ils gravissaient la colline sur laquelle 1383 IV| arbres laissaient tomber une grêle blanche qui crépitait sur 1384 XII| les généraux Turreau et Grignon, s’avancèrent sur le pays 1385 IV| foule de pommes sèches, grisâtres, et non écorcées, couvraient 1386 II| immenses, à gauche, le fleuve grossi et débordé ; impossible 1387 VII| répondit Scévola en riant grossièrement, quelque dénonciation de 1388 XVI| leur prodiguait les plus grossières injures. Le comte surtout, 1389 II| verrous des portes ; les Guérandais avaient entendu le canon 1390 IV| mâchicoulis, ni poterne, ni guérite suspendue à l’angle des 1391 XII| opiniâtre, malgré toutes ces guerres que la Convention avait 1392 IV| première fois.~ ~ ~ ~Peu guerrier de son naturel, le comte, 1393 II| froid ; au-dessous, des guêtres drapées se rattachaient 1394 III| mauvais parti. Mais si le gueux y vient, il n’y viendra 1395 XV| toujours assez bon pour ce gueux-là !~ ~ ~ ~Pendant ce temps, 1396 V| Alors le fidèle serviteur guida le comte presque fou de 1397 VIII| À neuf heures, Kernan, guidant ses compagnons, quitta la 1398 XIV| voulait que la jeune fille fût guillotinée sous les yeux de son père, 1399 XIV| relâche. On faisait même guillotiner par les enfants, « pour 1400 VI| débattant.~ ~ ~– On vous guillotinera !~ ~ ~– Tant mieux ! tant 1401 XIII| acheter un ruban par-ci, une guimpe par-là. Henry se ruina véritablement, 1402 XIII| Châteaulin et rapporta un bel habillement de paysanne bretonne.~ ~ ~ ~ 1403 VI| comte de Chanteleine sous l’habit du paysan breton.~ ~ ~ ~ 1404 X| avait plus d’un mois qu’il habitait ce roc isolé, vivant de 1405 X| funeste. Et cependant il était habité, car de temps à autre on 1406 X| marée.~ ~ ~ ~Elle était habitée par le bonhomme Locmaillé, 1407 XI| paru plus soucieux que d’habitude ; plusieurs fois, il avait 1408 XI| ce n’est guère dans ses habitudes.~ ~ ~– Il ne vous a rien 1409 XI| Douarnenez reprit son calme habituel, et, il faut le dire, les 1410 IV| avaient pas fait leur récolte habituelle et cette moisson de branches 1411 XI| dans ses préoccupations habituelles. À le considérer, on voyait 1412 VIII| habitants de ce village, habitués sans doute à craindre la 1413 I| entouraient, prêts à se faire hacher.~ ~ ~ ~Mais ils ne purent 1414 V| regarda Kernan d’un œil hagard.~ ~ ~– Voilà ! voilà, continuaient 1415 IV| entre les sillons et la haie des champs, il y avait des 1416 XV| homme était celui qu’il haïssait tant. Bientôt, il ne put 1417 II| jeta dans les airs les sons haletants du tocsin.~ ~ ~ ~Le comte 1418 VIII| heures de repos sous un hallier de la route.~ ~ ~– Continuons, 1419 VII| ses yeux subissaient une hallucination involontaire.~ ~ ~« Je me 1420 VIII| repos. Les fugitifs firent halte.~ ~ ~– Nous n’arriverons 1421 VII| perdre un instant !~ ~ ~– Halte-là ! fit Kernan, que voulez-vous ? 1422 II| Les généraux républicains harcelaient les fugitifs, les décimant 1423 II| bourg quelque marin plus hardi que toi ? demanda le comte.~ ~ ~– 1424 I| stature, la figure noble, hardie, mais triste sous la poudre 1425 V| ville. Kernan prit donc hardiment par les rues en contenant 1426 V| républicaine ; ils furent hardis à se jeter dans le mouvement 1427 IV| entendait pas chanter en harnachant ses bœufs ou ses chevaux, 1428 IV| une époque où endosser le harnais de guerre semblait être 1429 XV| regardant cet homme que le hasard amenait devant lui, il poussa 1430 IV| seul d’entre eux à y avoir hasardé le pied en revint mauvais 1431 II| ils ne voulurent pas se hasarder dans ses rues et gagnèrent 1432 IV| menaces de vengeance. On en haussa les épaules.~ ~ ~ ~Mais 1433 III| ne craignait ni écueil ni haut-fond.~ ~ ~ ~Cette barque que 1434 I| Marigny les établit sur une hauteur, de manière à couvrir la 1435 I| troupes en croissant, sur les hauteurs voisines, et il attendit 1436 XII| défit et tua le général Haxo.~ ~ ~ ~Ces nouvelles arrivaient 1437 IV| allait l’apercevoir ; Louis Hégonec, le métayer, était un homme 1438 XII| entre deux de ses parents. Henri de La Rochejaquelein, le 1439 XII| Prieur de la Côte-d’Or et Héraut-Séchelles, dont les noms sont pour 1440 XII| Billaud-Varennes, Carnot, Collot-d’Herbois, Prieur de la Marne, Robert 1441 VI| Kernan, malgré sa force herculéenne, avait beaucoup de peine 1442 X| allait et venait, les cheveux hérissés, et vêtu d’une mauvaise 1443 III| chavirait ; ils luttaient héroïquement et puisaient de nouvelles 1444 II| rapides des fugitifs ; les herses de la ville étaient levées, 1445 XIV| à ses ennemis, Kernan n’hésita pas à lancer la barque dans 1446 II| en sûreté, il n’avait pas hésité à se jeter dans le mouvement 1447 VIII| devaient être habitées ; il heurta de nouveau aux portes et 1448 II| ville comme un torrent, se heurtant aux angles, et rejaillissait 1449 III| après, l’embarcation vint se heurter aux rochers du cap de Coz 1450 II| Pendant ce temps, Kernan hissa la vergue, et la misaine 1451 VIII| mort de la comtesse ; leurs histoires se réunissaient par le lien 1452 XI| la femme qu’il faut à un honnête homme pour traverser les 1453 VI| citoyen Scévola en faisait les honneurs à son profit.~ ~ ~– Voilà 1454 X| cela lui va.~ ~ ~– Trop honoré, fit le vieux pêcheur.~ ~ ~– 1455 III| inondée du sang français, à la honte de l’Angleterre.~ ~ ~ ~Quelques 1456 V| assermentés ; ils les chassèrent honteusement ; puis, quand arriva la 1457 VI| Karval, accompagné de sa horde sanglante, rentrait dans 1458 VIII| heures du matin sonnaient à l’horloge de la Municipalité, il faisait 1459 XII| France, livrée à toutes les horreurs de la guerre civile et à 1460 XIV| prêtre élevait au ciel l’hostie consacrée, quand tout à 1461 VI| et demanda une chambre. L’hôtelier, Mutius Scévola en personne, 1462 VIII| chambre avec sa bienfaisante hôtesse, revêtit ce costume, sous 1463 X| la tempête ; des menaces humaines se mêlaient à la menace 1464 XI| ces épouvantables excès l’humanité n’aura pas retiré quelque 1465 VI| les plus intelligents ; il humecta son front décoloré et il 1466 VI| ne peux pas parler sans humecter mes paroles !~ ~ ~– Eh bien ! 1467 V| gens qui vociféraient, qui hurlaient ; d’autres, effrayés, regagnaient 1468 X| foule, restée sur la plage, hurlait, et l’on entendait ces cris 1469 V| pas de grâce ! prononcés, hurlés plutôt par les gens qui 1470 | I 1471 IV| moins consternés ; sa tête d’idiote remuait stupidement.~ ~ ~ ~ 1472 VII| écria-t-elle.~ ~ ~ ~Elle ignorait que sa mère eût péri dans 1473 XI| homme, car les époques d’ignorance et de superstitions sont 1474 III| III~ ~ LA TRAVERSÉE~ ~ ~ ~ ~ 1475 II| au milieu d’un brouillard illuminé çà et là par les coups de 1476 VII| dont les fenêtres, vivement illuminées, laissaient passage à des 1477 II| rafales ; par suite d’une illusion d’optique, l’astre des nuits, 1478 XII| Nantes, depuis le 8 octobre, imaginait ces moyens qu’il appelait 1479 VI| patriote, mais il n’a pas l’imagination de Carrier ou de Lebon, 1480 X| n’avons rien de mieux à imaginer que de pêcher, puisque nous 1481 II| paroles, créaient un danger immédiat au-devant duquel il fallait 1482 VIII| le comte, effrayé de l’immobilité de Marie, la regarda et 1483 III| aller vite, et malgré les impatiences du comte, dut prendre tous 1484 VII| Eh bien ? demanda Kernan impatienté.~ ~ ~– Venez, venez ! dit 1485 XI| Les voies du Ciel sont impénétrables, et dans le mal se trouve 1486 IV| les siens ; des événements impérieux le clouèrent toujours à 1487 XI| vraiment catholique ; ils imploraient le Ciel pour leurs martyrs, 1488 VII| en étaient fermées. Peu importait, d’ailleurs ; le Breton 1489 IV| administrés, avaient acquis une importance considérable.~ ~ ~ ~Aussi 1490 X| grandeurs.~ ~ ~ ~Les plus importantes sont celles de Douarnenez 1491 IV| édifices ; on le sentait lourd, imposant, mais indestructible comme 1492 X| une traversée lui paraît impraticable, il faut nous regarder comme 1493 V| accents de douleur mêlés à des imprécations ; il y avait des visages 1494 V| chaque vice nouveau s’y imprégnait et y laissait ses stigmates ; 1495 XI| spectacle des flots irrités impressionnait vivement la jeune fille ; 1496 XI| portes du puits ayant été imprudemment ouvertes, les flots firent 1497 XI| jour, car nous, nous serons impuissants à le faire.~ ~ ~ ~Kernan 1498 III| elle pouvait donc passer impunément au milieu des vagues, ce 1499 X| de maux ne pouvaient être imputés qu’au maudit, dans une contrée 1500 II| un bruit et d’un désordre inaccoutumés. Des détonations ébranlaient 1501 X| ils étaient presque tous inamovibles et comptaient sous leurs 1502 VI| en présence de son maître inanimé, et il donnait enfin un 1503 V| toujours ça !~ ~ ~ ~Marie, inanimée, fut mise, en compagnie 1504 VII| plus décente à ses restes inanimés ! Ses mains se plongeaient 1505 X| rendre compte de ce secours inattendu, ne comprit qu’une chose, 1506 XV| retardé par une rencontre inattendue. Il était neuf heures du 1507 XII| verticales, et, le 22 janvier, il inaugurait ses bateaux à soupapes en 1508 XV| de s’échapper ; il était incapable de faire un mouvement. Kernan 1509 VIII| privée pendant sa douloureuse incarcération et qu’elle aspirait à pleins 1510 XV| Breton renégat, voleur, incendiaire, qui as pillé, ruiné, brûlé 1511 XII| Nouaille sur les colonnes incendiaires, s’avança vers deux soldats 1512 X| sommet de l’îlot.~ ~ ~ ~Cet incident se renouvela plusieurs fois ; 1513 VI| vertueux Couthon, a dû s’incliner. N’importe ! c’est une tache, 1514 XIV| retentit ; les fidèles s’inclinèrent dans un profond recueillement, 1515 X| uniquement d’un gros rocher inculte ; un feu allumé à son sommet 1516 X| C’était encore un bruit indécis ; mais sans doute Locmaillé 1517 XI| et se sentait prise d’une indéfinissable inquiétude qu’elle ne voulut 1518 VII| ses bras.~ ~ ~ ~Ce fut un indescriptible moment de délire. Comment 1519 IV| sentait lourd, imposant, mais indestructible comme les roches de la côte. 1520 VII| à le frapper au moindre indice de trahison, et tous les 1521 VII| ceux qu’une Municipalité indifférente venait de précipiter dans 1522 XV| une voix grave, mais qui indiquait une résolution irrévocablement 1523 VII| quelques instants, et, l’individu n’ayant pas reparu, il marcha 1524 I| ne purent résister à leur indomptable ardeur.~ ~ ~ ~La Convention, 1525 X| on sentait en lui une inébranlable conviction, qui en eût fait 1526 III| rochers du rivage un secours inespéré, et parfois il se prenait 1527 II| bataille. La confusion était inexprimable.~ ~ ~ ~Cependant, en moins 1528 IV| de chevaux abandonnés, infectaient l’air !~ ~ ~ ~Le comte sentit 1529 I| dans la boue.~ ~ ~ ~Quoique inférieurs en nombre, les Vendéens 1530 XII| dévastations ; les colonnes infernales, dirigées par les généraux 1531 V| sous-agent du comité, d’un infime personnage, qui n’était 1532 V| par peur aussi il restait inflexible, et rien ne pouvait le toucher.~ ~ ~ ~ 1533 IV| famille du comte exerçait une influence féodale presque sans conteste 1534 XIII| Henry osait à peine s’informer. Mais un soir, le comte 1535 XVI| Dieu avait donné à leurs infortunes un dénouement qu’ils tic 1536 XI| leur honneur de cette tâche ingrate ; souvent même, Trégolan 1537 V| reflétaient des passions inhumaines, qui venaient chercher dans 1538 X| lui parler, ce fut pour l’injurier ; des injures aux mauvais 1539 III| Marie. Deux pauvres femmes inoffensives ! Quel temps que celui où 1540 III| mois plus tard, allait être inondée du sang français, à la honte 1541 IV| sentait quelque chose d’inquiétant dans l’air. Son cœur battait 1542 VII| se trouvait là, et parut inquiète en voyant le jeune homme 1543 XI| bientôt on commença à s’inquiéter. Le bonhomme Locmaillé avait 1544 XII| Oh ! que nous avons été inquiets de votre absence, mon père, 1545 XI| passèrent dans les plus vives inquiétudes ; Kernan fit même ses préparatifs 1546 II| semblait fuir dans une course insensée ; sa lumière, très vive 1547 V| le suivait dans ses bonds insensés, et le forçait même à se 1548 X| sépara en assermentés et en insermentés. Ceux-ci furent les plus 1549 XVI| rendu.~ ~ ~ ~Henry voulut insister encore, mais il se débattait 1550 VII| mais le Ciel m’envoya une inspiration dont je le remercie. Toutes 1551 V| par leur résistance à l’installation des prêtres assermentés ; 1552 X| attendant mieux.~ ~ ~ ~Les installations ne furent pas longues ; 1553 X| force armée qui l’avait installé a été partie, vous voyez 1554 III| Mais une fois la voilure installée la barque fila grand largue.~ ~ ~ ~ 1555 X| redescendirent, les proscrits s’installèrent dans la chambre basse ; 1556 X| un autre Kernan, moins l’instruction.~ ~ ~ ~C’est là que furent 1557 IV| adressait de sa main des instructions soigneusement détaillées 1558 IV| les vieillards, faisant instruire les enfants, fondant des 1559 X| vivaient avec les paysans, les instruisaient dans leurs devoirs religieux 1560 XI| vue à sa compagne ; il l’instruisait ; il lui nommait tous les 1561 XIV| pays. Aussitôt, Karval, instruit de l’affaire, partit sur 1562 XIII| exercée sans qu’ils en fussent instruits, sans qu’ils pussent en 1563 IV| vieux troncs de chêne, des instruments de labourage brisés, tordus, 1564 XI| elle le faisait même à son insu avec un véritable enthousiasme.~ ~ ~– 1565 XVI| le rebut de la population insultait les condamnés, les menaçait 1566 VIII| rétablir le pont coupé par les insurgés de Kerguiduff, sur la route 1567 II| mugissements, et souvent, pris d’insurmontables terreurs, ils donnaient 1568 I| Bleus.~ ~ ~ ~En avril, l’insurrection recommença : les gars du 1569 IV| pommes sèches était encore intacte.~ ~ ~– Tu vois, dit le comte 1570 VI| comte ses soins les plus intelligents ; il humecta son front décoloré 1571 IV| pâlissait, malgré le froid intense de cette matinée d’hiver.~ ~ ~– 1572 V| enrayer le mouvement ; ils interdirent certains journaux, tels 1573 VI| répondit Kernan ; tu es très intéressant !~ ~ ~– Oui, fit le monstre 1574 XV| patriote comme toi… Mon affaire intéresse la République.~ ~ ~– Enfin, 1575 VII| un rapide coup d’œil à l’intérieur de cette chambre, et il 1576 XIV| une sorte de petite baie intérieure, qui s’aperçoit parfaitement 1577 II| cherchait à dévisager ses interlocuteurs.~ ~ ~ ~Après un instant, 1578 II| du Four jetait ses éclats intermittents à tous les points de l’horizon ; 1579 II| cria-t-il.~ ~ ~ ~Le pêcheur interpellé sauta sur le sable et s’ 1580 XVI| Kernan dans la foule. Une interrogation rapide passa dans son regard ; 1581 XII| conspiration nouvelle, mais il n’interrogea pas son maître à cet égard.~ ~ ~ ~ 1582 XVI| passait quelque chose ; on s’interrogeait ; des cris se mêlaient aux 1583 XIV| du sang.~ ~ ~ ~Kernan, en interrogeant l’un et l’autre, apprit 1584 VII| arrêtèrent, et le comte put l’interroger.~ ~ ~– Mais quel miracle 1585 X| observer au comte, et ils interrogèrent Locmaillé à ce sujet.~ ~ ~– 1586 VII| était ainsi ; Kernan n’osait interrompre sa douleur. Mais il craignait 1587 VIII| Et l’on reprit la marche interrompue. La neige avait cessé, mais 1588 IV| des poings menaçants de l’interstice des pierres, toutes les 1589 II| envahissement de vainqueurs intraitables.~ ~ ~ ~Les deux compagnons 1590 III| pour épouvanter les plus intrépides ; la chaloupe prit le large 1591 XII| voyage se rattachait à une intrigue royaliste, une sorte de 1592 VII| où l’on va. Pourquoi nous introduisez-vous dans cette demeure ? dit-il 1593 X| Alors les Municipalités introduisirent les prêtres constitutionnels ; 1594 I| violation de leurs églises, l’intronisation des curés assermentés dans 1595 IV| son maître.~ ~ ~– Il est inutile, dit-il enfin, de nous obstiner 1596 XI| légitimant la crainte d’une invasion des républicains, le comte 1597 V| aventure, mais poussés par une invincible puissance.~ ~ ~ ~Suivant 1598 X| Cependant, Kernan, invisible dans l’ombre, remonta à 1599 VII| subissaient une hallucination involontaire.~ ~ ~« Je me trompe, se 1600 V| apprendre à siffler le Ça ira !~ ~ ~– Va donc ! dit Guermeur 1601 X| vers lui ; jusqu’où elle irait, on ne pouvait le prévoir 1602 XI| argument du chevalier comme irréfutable.~ ~ ~– Oui ! dit-il, qui 1603 VII| couverte d’extumescences irrégulières que la neige dessinait nettement. 1604 XV| indiquait une résolution irrévocablement arrêtée, et dans laquelle 1605 XIII| dans les maisons les plus isolées.~ ~ ~ ~Il paraissait connaître 1606 IV| IV~ ~ LE CHÂTEAU DE CHANTELEINE~ ~ ~ ~ ~ 1607 XIV| La folie se mêlait à l’ivresse du sang.~ ~ ~ ~Kernan, en 1608 V| noyau du futur Club des jacobins ; et, plus tard, la section 1609 VIII| soigneusement, puis Kernan, faisant jaillir des étincelles de son briquet, 1610 IV| Le comte sentit ses jambes fléchir sous lui.~ ~ ~– 1611 IV| roues dépourvues de leurs jantes attestaient la violence 1612 II| se rattachaient par des jarretières multicolores ; ses pieds, 1613 II| de Batz sortait des dunes jaunâtres ; plus loin, la flèche du 1614 II| gauche, le phare du Four jetait ses éclats intermittents 1615 VIII| Alors, dit Kernan, jetons-nous de l’autre côté de la route, 1616 X| Souvent même, à ces cris se joignaient des menaces.~ ~ ~– À mort ! 1617 III| vacillant du phare. Le comte joignit ses mains glacées, comme 1618 XII| avait là un grand rôle à jouer pour le comte de Chanteleine ; 1619 IV| larmes roulèrent sur les joues de Kernan, qui tâchait en 1620 X| Bretagne, les recteurs, jouissaient d’un pouvoir considérable, 1621 V| ils interdirent certains journaux, tels que L’Ami du Peuple 1622 XIV| distinguer, ni de cloche sonnant joyeusement dans l’air une messe de 1623 IV| des restes de cheminées juchés au sommet d’un pignon, d’ 1624 IV| entre eux, conduits par leur juge de paix, Alain Nedelec, 1625 VII| chantait, on dansait, les juges avec les bourreaux, et Kernan 1626 VI| Pas possible ?~ ~ ~– Juges-en ! Ce matin, la machine allait 1627 VIII| un fréquent lavage, une jupe de laine rayée, avec un 1628 XIV| faute d’air.~ ~ ~ ~Karval jurait, blasphémait en poursuivant 1629 VI| Tout, je vous le jure, notre maître !… Mais vous 1630 XIV| de son père, et il avait juré de s’en emparer à tout prix.~ ~ ~« 1631 X| nombreux ; ils refusèrent de jurer, et durent opter entre la 1632 X| appelait l’île Tristan, et elle justifiait bien son nom ; Kernan avait 1633 X| crainte n’était évidemment pas justifiée ; néanmoins, cet endroit 1634 V| Ceux qui ne pourront pas justifier de leur manière d’exister 1635 XIII| il est venu chez la mère Kerdenan et il l’a administrée, disait 1636 V| administrateurs de Quimper, Kergariou en tête, virent la tournure 1637 VIII| coupé par les insurgés de Kerguiduff, sur la route de Lesneven ; 1638 VIII| on parvint au village de Kermingny ; il restait encore plus 1639 V| à Quimper au village de Kerroland.~ ~ ~ ~Le comte et Kernan 1640 VI| j’irai le voir.~ ~ ~ ~Là-dessus, Kernan quitta l’aubergiste ; 1641 IV| chêne, des instruments de labourage brisés, tordus, des charrettes 1642 IV| marais salants et en terres labourées, comptait parmi les plus 1643 X| superstitieuse. Après avoir laissé cet infortuné végéter sur 1644 III| Lui-même !~ ~ ~– Hé ! laisse-le, Kernan ! il n’échappera 1645 XIII| prêtre au chevalier, Kernan, laisse-moi arranger cette affaire.~ ~ ~ ~ 1646 X| Tristan où les pêcheurs le laissèrent mourant de faim ; il y avait 1647 VIII| position où il les avait laissés : le père, assis sur le 1648 VI| Maintenant, notre maître, laissez-moi courir la ville ; restez 1649 XV| sentiras toujours cette lame appuyée sur ton cœur ; au 1650 V| crieurs se firent jour en lançant à la foule -les noms des 1651 IV| silencieux ; pas une cheminée qui lançât dans l’air son panache de 1652 XIV| ennemis, Kernan n’hésita pas à lancer la barque dans l’une de 1653 IV| très obscur encore sur les landes désertes et les vastes champs 1654 I| décembre, ou, pour parler le langage du calendrier républicain, 1655 VI| Guermeur.~ ~ ~– Un rude lapin, celui-là ! riposta Kernan, 1656 IV| avançaient, des lièvres, des lapins, des perdrix se levaient 1657 XI| perdaient sur ce morceau de mer largement ouvert à l’horizon, qui 1658 X| environ quatre lieues de largeur au méridien de Douarnenez ; 1659 III| installée la barque fila grand largue.~ ~ ~ ~Le vent de surouë 1660 XII| Kernan sentit une grosse larme couler le long de sa joue, 1661 XIV| Pen-av-Menez, de Lescoat, de Laspilleau, et arrivèrent enfin au 1662 X| ennemis ; mais la haine ne se lassa pas ; bientôt, ils furent 1663 X| Locmaillé. De ses fenêtres latérales, on pouvait apercevoir toute 1664 VIII| rouge usés par un fréquent lavage, une jupe de laine rayée, 1665 X| renfermait une léproserie ou un lazaret. C’était un véritable lieu 1666 VI| imagination de Carrier ou de Lebon, et il voulait procéder 1667 XII| l’effet que produisit la lecture de ces quelques mots sur 1668 XI| aussi certaines vieilles légendes qu’Henry racontait et dont 1669 VII| sourire.~ ~ ~ ~Il frappa légèrement à la porte. On entendit 1670 V| à la voix de l’Assemblée législative, quand le 11 juillet 1792, 1671 XI| les événements, rien ne légitimant la crainte d’une invasion 1672 XII| Maistre, l’homme du parti légitimiste, a eu le courage d’en convenir 1673 X| isolé, vivant de mauvais légumes, pêchant au besoin ; la 1674 X| dit qu’elle renfermait une léproserie ou un lazaret. C’était un 1675 XIV| villages de Pen-av-Menez, de Lescoat, de Laspilleau, et arrivèrent 1676 VIII| Kerguiduff, sur la route de Lesneven ; le jeune homme avait vainement 1677 VI| dans ses mains, à travers lesquelles filtraient de grosses larmes.~ ~ ~ ~ 1678 XI| bientôt, tenant à la main une lettre, qu’il remit à Marie ; elle 1679 IV| des lapins, des perdrix se levaient en grand nombre sous leurs 1680 XV| terre, le bras de Kernan se levait pour le frapper, quand le 1681 IV| effrayer le comte. On se lève tard en décembre !~ ~ ~ ~ 1682 I| Convention nationale décréta une levée supplémentaire de trois 1683 II| herses de la ville étaient levées, mais, par la poterne, ils 1684 VII| de sa torpeur, allait se lever, quand le jeune homme lui 1685 X| un commun accord ils se levèrent.~ ~ ~– Mon père, s’écria 1686 V| de Morlaix, de Quimper, levés à la voix de l’Assemblée 1687 X| Mlles de Sapinaud et de La Lézardière après leur fuite du Mans, 1688 V| Merlin, de Douai, qui était libellée en ces termes :~ ~ ~« Sont 1689 VI| et il donnait enfin un libre cours à ses larmes ; tout 1690 VIII| histoires se réunissaient par le lien commun du malheur, et ils 1691 XIII| Municipalités entretenaient en tous lieux ; mais enfin il paraissait 1692 IV| route s’avançaient, des lièvres, des lapins, des perdrix 1693 II| elle relevait les moindres lignes avec une remarquable netteté, 1694 VII| noir, étaient revêtues du linceul blanc de l’hiver ; spectacle 1695 XII| Prieur de la Marne, Robert Lindet, Robespierre aîné, Couthon, 1696 X| argenterie de bois noir, sans linge, sur une table raboteuse, 1697 X| ma nièce Marie, tu seras lingère !~ ~ ~– C’était le métier 1698 XIV| pour leur apprendre à lire dans l’âme des ennemis de 1699 XI| le dimanche, le comte lisait l’office divin dans la salle 1700 V| République ! Qui veut la liste des condamnés ?~ ~ ~ ~Le 1701 II| brisés, reposaient sur une litière de paille et de sang. Une 1702 X| peignaient sur son visage livide.~ ~ ~ ~Deux ou trois pêcheurs, 1703 XI| fille du roi Canut, qui livra au diable les clés d’un 1704 XII| sanguinaires, a sauvé la France, livrée à toutes les horreurs de 1705 V| ils connaissaient bien, livrèrent un combat désespéré ; ils 1706 VI| CHEZ MUTIUS SCEVOLA~ ~ ~ ~Loge à pied et à cheval~ ~ ~ ~« 1707 V| ceux du Morbihan, de la Loire-Inférieure et des Côtes-du-Nord. Le 1708 V| succédèrent immédiatement les cris longuement prolongés de :~ ~ ~– À bas 1709 III| qui régnait dans toute sa longueur, n’offrait qu’une seule 1710 III| le goulet de la rade de Lorient et le fort du Port-Louis, 1711 | Lorsqu 1712 II| blafards, et des bandes de loups affamés, sentant la chair 1713 IV| édifices ; on le sentait lourd, imposant, mais indestructible 1714 X| ouvrages plus humbles, plus lucratifs !…~ ~– Ma foi, j’en vois 1715 XV| un cri. En ce moment, la lueur d’un réverbère tomba sur 1716 V| sa pauvre mère !~ ~ ~ ~De lugubres visions lui venaient à l’ 1717 II| un véritable assaut. Des lumières apparaissaient rapidement 1718 II| sous le faisceau des rayons lunaires et se confondait dans un 1719 XI| qui, sa voile au bas ris, luttait avec les vagues, disparaissait 1720 II| étonnants, et jamais le terrible lutteur n’avait trouvé son maître 1721 III| Nous autres, Kernan, nous luttons, nous nous défendons, nous 1722 I| céder au nombre. Piron, Lyrot furent tués, les armes à 1723 IV| il n’avait ni tours, ni mâchicoulis, ni poterne, ni guérite 1724 III| avez bien fait de laisser Madame et Mademoiselle à Chanteleine ; 1725 X| se trouvent situées les magnifiques grottes de Morgat. Au-dessus 1726 II| soufflait violemment ; les maigres arbres agitaient leur squelette 1727 II| entouré d’un chapelet, maintenait dans l’ombre sa figure énergique 1728 XII| Révolution.~ ~ ~ ~M. de Maistre, l’homme du parti légitimiste, 1729 IV| les tempêtes.~ ~ ~– Notre maîtresse, l’appelaient les paysans.~ ~ ~– 1730 XII| ses ancêtres ; d’Elbée, malade, fusillé sur son fauteuil, 1731 IV| sans cesse au chevet des malades, recueillant les vieillards, 1732 XI| commettait souvent bien des maladresses et des gaucheries dont souriait 1733 X| métier ; nous n’étions pas maladroits, dans notre jeunesse, et 1734 V| à Guermeur.~ ~ ~– Et le mâle ? fit Guermeur en riant.~ ~ ~– 1735 VII| le remercie. Toutes ces malheureuses victimes étaient là pêle-mêle ; 1736 XI| Marie, qui n’y entendait pas malice, naïve et simple, ne se 1737 XI| jeune fille et lui avec un malin sourire.~ ~ ~ ~Mais Marie, 1738 II| complétait son costume ; le manche d’un coutelas sortait de 1739 III| nourriture ; ils n’avaient pas mangé depuis plus de quinze heures.~ ~ ~ ~ 1740 VI| pain. Je t’écouterai en mangeant un morceau.~ ~ ~– C’est 1741 XI| Locmaillé étaient réduits à manger ses produits plus souvent 1742 X| dans la chambre basse ; ils mangèrent dans des écuelles avec de 1743 XIII| quinzaine d’avril, un changement manifeste se produisit dans les campagnes 1744 V| qui n’ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution. »~ ~ ~ 1745 III| comte se mit lui-même à la manœuvre, et la barque, sans que 1746 X| jeune homme avaient si bien manœuvré qu’ils se trouvaient au 1747 III| pas trop de deux pour la manœuvrer. Mais une fois la voilure 1748 IV| reposer un instant dans le manoir de ses ancêtres ! sa propre 1749 XV| secours, mais la voix lui manqua ; il tremblait ; ce bandit 1750 VI| tard. Mais puisque tu as manqué l’exécution des brigands, 1751 III| répondit le Breton, et on ne manquerait pas de lui faire un mauvais 1752 X| les secours de la religion manquèrent absolument.~ ~ ~ ~Alors 1753 X| se présente, nous ne la manquerons pas, et peut-être, à prix 1754 XII| un homme enveloppé d’un manteau parut.~ ~ ~ ~C’était le 1755 X| fille s’occupât d’un travail manuel ; je vous assure que vous 1756 V| tels que L’Ami du Peuple de Marat ; la commune de Paris envoya 1757 XIV| porterai, dit Kernan.~ ~ ~– Je marcherai, répondit la jeune fille 1758 II| coups de feu, d’immenses mares d’eau mêlées d’un sang vif 1759 XIII| avoir été administrés, les mariages ne pouvaient se célébrer 1760 XIV| devenu prêtre, ce père qui mariait sa fille ; l’étrangeté de 1761 XIV| divin sacerdoce, il vient marier sa fille avec celui qui 1762 XII| Collot-d’Herbois, Prieur de la Marne, Robert Lindet, Robespierre 1763 XV| et des gouttes de sang marquaient son passage sur les pierres 1764 VIII| retour au sentiment fut marqué par un profond effroi ; 1765 VII| moment où il saisissait le marteau.~ ~ ~– Un instant ! fit-il.~ ~ ~– 1766 III| Après avoir vaincu, il va massacrer.~ ~ ~– Comme vous dites ; 1767 XII| Elles pillèrent, elles massacrèrent, elles ruinèrent ; femmes, 1768 X| furent tous pris, déportés ou massacrés ; et des départements entiers 1769 XV| religieux qui souleva les masses vendéennes.~ ~ ~ ~Kernan 1770 IV| métayer, était un homme actif, matinal, assez bruyant dans ses 1771 IV| air son panache de fumée matinale.~ ~ ~ ~Le comte et Kernan 1772 III| éviter, et bien que les mâts fussent à sec de toile. 1773 X| enfants méchants de « l’île maudite ».~ ~ ~On eût dit qu’elle 1774 X| menaçait le pays. Tant de maux ne pouvaient être imputés 1775 XII| ruant depuis le fond de la Mayenne jusqu’au fond du Morbihan.~ ~ ~ ~ 1776 V| haine, la bassesse et la méchanceté ont faites peu à peu ; chaque 1777 X| femmes menaçaient les enfants méchants de « l’île maudite ».~ ~ ~ 1778 VIII| ainsi vêtue, elle eût été méconnaissable à tous, même à Karval, son 1779 IV| délaissement qu’on ne pouvait méconnaître. La figure du comte pâlissait, 1780 V| que son maître, mais il méditait en même temps des projets 1781 X| faits pour ainsi dire du meilleur de la population. On les 1782 I| qui mirent aux abois les meilleures troupes de la République.~ ~ ~ ~ 1783 II| entendait l’assourdissante mélancolie de la marée montante.~ ~ ~ ~ 1784 XIV| bonheur, toujours un peu mélancolique. Henry lui tenait la main. 1785 V| songeait pas. Sa douleur était mélangée d’une immense somme de colère. 1786 XII| décidément que la chance s’en mêle.~ ~ ~ ~Le comte, qui s’était 1787 VIII| malheur, et ils pouvaient mêler ensemble ces larmes que 1788 II| échanger une parole ; mais les mêmes pensées les agitaient et 1789 III| autre, lui revenait à la mémoire. Jamais sa femme et sa fille 1790 X| signaient et leurs femmes menaçaient les enfants méchants de « 1791 II| la campagne, un murmure menaçant dans lequel éclataient quelquefois 1792 IV| sortant comme des poings menaçants de l’interstice des pierres, 1793 III| apparaissaient de plus en plus menacées. Il discutait les chances 1794 IV| avec grande joie, et les ménagères y faisaient une provision 1795 IV| malheureux dans le pays, pas un mendiant ; depuis un temps immémorial, 1796 VII| voulez-vous ? Où prétendez-vous mener notre maître ?~ ~ ~– Mais 1797 XV| grande pour qu’il pût s’y méprendre. Certains détails lui firent 1798 IV| Mais ce que l’on pouvait mépriser de la part d’un voleur obscur 1799 X| quatre lieues de largeur au méridien de Douarnenez ; là se rencontrent 1800 X| réputation.~ ~ ~ ~Sa partie méridionale est formée par une langue 1801 IV| part d’un voleur obscur méritait attention, quand ce voleur 1802 XIII| être heureuse comme elle le mérite ! Elle a été assez éprouvée 1803 IV| ne se souciant pas de les mériter.~ ~ ~ ~Leurs biens patrimoniaux, 1804 V| connaît. J’ai déniché des merles autrefois, et je veux leur 1805 V| septembre 1793, cette œuvre de Merlin, de Douai, qui était libellée 1806 X| que ma nièce s’en tirera à merveille.~ ~ ~– Oui, fit le bonhomme, 1807 III| mais relevée de l’avant, et merveilleusement disposée pour tenir la mer, 1808 XI| ressac produisait des effets merveilleux et terribles sur les rocs 1809 IV| appelaient à haute voix « une mésalliance », pis même, une trahison.~ ~ ~ ~ 1810 X| Douarnenez et de Brest, qui mesurent jusqu’à vingt-cinq lieues 1811 V| espérer d’échapper à ces mesures révolutionnaires ? Il n’ 1812 IV| portèrent vivement vers la métairie.~ ~ ~ ~Un spectacle horrible 1813 VI| habitué au papier qu’au métal.~ ~ ~– Et du bon, avec la 1814 IV| apercevoir ; Louis Hégonec, le métayer, était un homme actif, matinal, 1815 IV| Bordière, tenue par l’un des métayers du comte ; au tournant du 1816 XV| voir Mlle de Chanteleine ; mets ton bras sous le mien ! 1817 XI| fit le jeune homme.~ ~ ~– Mettez donc la barre au vent, ou 1818 VIII| dit, répondit Kernan, et mettons-nous en route au plus tôt. Nous 1819 X| Henry, et demain, nous nous mettrons en mer.~ ~ ~ ~Cela dit, 1820 VI| dit Kernan, et même une miche de pain. Je t’écouterai 1821 V| dompter avec son armée et les milices municipales. Il dut même, 1822 V| Elle la connut bientôt. Les miliciens de Quimper s’emparèrent 1823 IV| déploya de grandes qualités militaires pendant cette campagne de 1824 VIII| tant de soin que la plus mince lumière ne pouvait filtrer 1825 XIII| un homme d’assez mauvaise mine s’emparait du billet et 1826 I| général Santerre demanda des mines pour faire sauter le pays, 1827 XIII| pour reconnaître en lui le ministre d’une religion de charité.~ ~ ~ ~ 1828 X| cause ! J’ai vu de près ces ministres du Ciel ! Je les ai vus 1829 XVI| LE 9 THERMIDOR~ ~ ~ ~À minuit, Kernan rentrait au Porzik. 1830 VIII| immense ; quelles prières de miséricorde il éleva vers le ciel pour 1831 I| catholique, qui fut baptisé Le Missionnaire.~ ~ ~– À cela il faut une 1832 VIII| de Trégolan le père tomba mitraillé par les canons du général 1833 X| C’était le métier de Mlles de Sapinaud et de La Lézardière 1834 I| rassemblèrent sous les ordres de MM. de Charette, de Bonchamps, 1835 VIII| enveloppait la tête suivant la mode du pays ; le haut de son 1836 IV| pouvaient être cités comme modèles aux rois de France et leur 1837 X| eusse déjà proposé ; mais moi-même, depuis longtemps, j’ai 1838 II| campagne dont elle relevait les moindres lignes avec une remarquable 1839 IV| récolte habituelle et cette moisson de branches et de pommes 1840 VI| jetant quelques pièces de monnaie sur la table.~ ~ ~– De l’ 1841 VI| intéressant !~ ~ ~– Oui, fit le monstre en se rengorgeant, mais 1842 V| girondins de Paris contre les montagnards de la Convention ; ils envoyèrent 1843 V| écouter les cris de Vive la Montagne ! et que les enfants apprendraient 1844 III| Cette barque que montaient les deux fugitifs était 1845 I| Ponts-de-Cé, à Torfou, à Montaigu. Mais enfin, l’heure des 1846 XV| dans les petites ruelles montantes si nombreuses dans ce quartier 1847 IV| était collée sur l’un des montants ; elle portait en tête l’ 1848 VI| les cheveux en désordre, monté sur un cheval qui tombe 1849 XIV| Là.~ ~ ~ ~Ils lui montrèrent le brick, qui doublait en 1850 V| ou leurs écrits, se sont montrés partisans de la tyrannie, 1851 XI| apercevait au loin la chaîne des monts d’Aray affaissés sur eux-mêmes 1852 XIII| renouvelait la situation morale du pays.~ ~ ~ ~Il y avait 1853 XIII| derniers sacrements aux moribonds ; on le voyait peu, car 1854 V| les fédérés de Brest, de Morlaix, de Quimper, levés à la 1855 II| rues désertes.~ ~ ~ ~Quelle morne tranquillité comparée à 1856 V| frappa la comtesse d’un coup mortel ; la malheureuse femme tomba 1857 XIV| Henry passa la nuit dans une mortelle inquiétude.~ ~ 1858 III| inclinaient parfois jusqu’à mouiller leurs ralingues ; mais, 1859 X| on suspendait les filets mouillés et les engins de pèche, 1860 X| les pêcheurs le laissèrent mourant de faim ; il y avait plus 1861 XIII| recevoir le baptême, les mourants mouraient sans avoir été 1862 I| Puisqu’il faut mourir, mourons chez nous ! s’écrièrent-ils.~ ~ ~ ~ 1863 XV| place, foi de Breton, je mourrais bravement, et non comme 1864 VIII| nuit en plein air ! Elle mourrait de froid !~ ~ ~– Eh bien ! 1865 I| vaincu au siège de Nantes, où mourut le généralissime Cathelineau.~ ~ ~ ~ 1866 V| était un homme de taille moyenne, porteur de l’une de ces 1867 X| Trégolan montra en sauvant Mue de Chanteleine, au courage 1868 II| stupéfait, était resté muet, et quand il recouvra la 1869 XI| allaient écouter l’océan mugir à la pointe du Raz. Là, 1870 II| dominaient la tempête de leurs mugissements, et souvent, pris d’insurmontables 1871 II| marais salants dont les mulons de sel étincelaient sous 1872 II| rattachaient par des jarretières multicolores ; ses pieds, engouffrés 1873 V| cordeliers. Les clubs s’y multiplièrent, et plus tard ce fut l’un 1874 V| son armée et les milices municipales. Il dut même, le 19 mars, 1875 VII| arriva à une place où le mur déchaussé avait cédé en 1876 X| à peine, les événements mûrirent singulièrement son esprit 1877 X| personne n’entendit Kernan murmurer à l’oreille du jeune homme :~ ~ ~– 1878 II| le sabre des Bleus avait mutilé pendant la bataille. La 1879 XIV| bénie, Kernan se jeta à la nage, et gagna le devant de la 1880 X| au vigoureux Breton, qui nageait d’un bras robuste, pendant 1881 X| Yvenat, qui ne savait pas nager ; il le soutint, et, quand 1882 XIII| églises ; aussi les enfants naissaient sans recevoir le baptême, 1883 X| pourrons-nous la faire naître.~ ~ ~– Malheureusement, 1884 XI| y entendait pas malice, naïve et simple, ne se gênait 1885 XIII| il est là, répliquaient naïvement les autres, car il pourrait 1886 XII| À Sainte-Hélène, Napoléon a dit :~ ~ ~– Le Comité 1887 VII| dessous laquelle filtrait une nappe de lumière. Le chevalier 1888 V| jeter dans le mouvement national ; ces énergiques natures 1889 XII| avait brisée ; sa frêle nature ne pouvait résister à tant 1890 XIV| la transformer en église naturelle.~ ~ ~ ~Quand on arriva devant 1891 V| national ; ces énergiques natures ne connurent aucune borne 1892 X| mauvaise, et de nombreux naufrages lui ont assuré une sinistre 1893 III| durait cette dangereuse navigation.~ ~ ~ ~La nuit fut épouvantable ; 1894 XIII| dans le département avait nécessairement suspendu l’exercice de la 1895 VII| irrégulières que la neige dessinait nettement. Les bêches et les pioches 1896 II| lignes avec une remarquable netteté, et promenait sur le sol 1897 XIII| voulût avoir des sabots neufs.~ ~ ~ ~Enfin, tout fut prêt 1898 VIII| route, dans la forêt de Nevet ; nous passerons la nuit 1899 XI| voudrais pas d’autre pour neveu.~ ~ ~ ~Ce fut la seule allusion 1900 V| Pont-l’Abbé. Je connais là un nid de Vendéens !~ ~ ~– Es-tu 1901 IV| angle des murs, comme des nids d’aigle, et il n’éveillait 1902 X| penchaient sur l’abîme. Noie-le comme un chien !~ ~ ~ ~Cependant, 1903 IV| avec des bouts de poutre noircis, l’extrémité d’un faîtage 1904 II| habitants dans leurs maisons noires, sous les barres et les 1905 XII| après avoir évacué l’île de Noirmoutier, soit Stofflet, qui venait 1906 X| considérable, mais considéré. Ils nommaient leurs desservants, ils enregistraient 1907 XII| ainsi de ces douze hommes nommés Barrère, Billaud-Varennes, 1908 X| résister aux vents violents du nord-ouest.~ ~ ~ ~La côte de la Bretagne, 1909 X| est un dur métier que le nôtre ; vous n’avez pas été élevée 1910 II| château, et, une fois les nôtres en sûreté, nous reviendrons. 1911 XII| dernière victoire remportée à Nouaille sur les colonnes incendiaires, 1912 V| quitteraient le sein de leur nourrice pour venir écouter les cris 1913 V| eux qui décréta que les nourrissons quitteraient le sein de 1914 III| purent donc prendre un peu de nourriture ; ils n’avaient pas mangé 1915 X| condition que nous nous aiderons nous-mêmes ; parlons donc de nos projets 1916 XIII| des douleurs ; l’enfant nouveau-né peut attendre son baptême, 1917 X| ailleurs, l’arrivée des nouveaux venus dans le pays n’avait 1918 VI| t’en réponds ! avec ses noyades ! Après cela, il a un si 1919 XIV| gagner la plaine, d’autres se noyaient au milieu de la fumée ; 1920 XI| flots firent irruption, noyèrent les villes, les habitants, 1921 X| infortuné végéter sur un roc nu, la haine se retourna vers 1922 X| donna son avis sur un petit nuage noir qui ne présageait rien 1923 VII| ôta son chapeau et, tête nue, se mit à prier et à pleurer 1924 XV| pas de grâce à espérer ! Obéis.~ ~ ~ ~Yvenat voulut résister ; 1925 VII| comte le suivait avec une obéissance passive, comme un enfant 1926 VII| de cœur !~ ~ ~ ~Kernan, obéissant, se plaça à la gauche du 1927 XV| prêtre.~ ~ ~– Il n’y a pas d’objections ! pas de grâce à espérer ! 1928 X| mais, Marie étant son obligée, il mettait à cacher son 1929 XI| ainsi, le Breton voulait obliger le jeune homme à s’ouvrir 1930 VIII| jeune homme, nous serons obligés de demander asile dans quelque 1931 II| ombre, au milieu de l’écume obscurcie des vagues.~ ~ 1932 XV| qui rendaient la nuit très obscure. Parfois, Kernan serrait 1933 VII| même, priait aussi, mais il observait et surveillait les environs.~ ~ ~ ~ 1934 VIII| pendant sa détention, mais un observateur attentif eût reconnu toute 1935 X| plusieurs fois ; Kernan le fit observer au comte, et ils interrogèrent 1936 IV| parvenir. Elle résistait obstinément ; le comte de Chanteleine 1937 IV| inutile, dit-il enfin, de nous obstiner devant cette porte qui ne 1938 XI| protecteurs, puisqu’il a pu obtenir à Paris la grâce de sa sœur ! 1939 VII| Vous qui ce matin avez obtenu la grâce de votre sœur et 1940 VII| longues sollicitations j’obtins sa grâce de Couthon, auquel 1941 X| beau faire, patienter, il n’obtint rien ; on ne lui parlait 1942 X| pas que la jeune fille s’occupât d’un travail manuel ; je 1943 VI| les prisons ; mais on s’occupe de les remplir.~ ~ ~– Et 1944 IV| de Rennes ; il était même occupé de ses études théologiques, 1945 XI| Comité de salut public, trop occupés de la guerre vendéenne qu’ 1946 X| poissons frais et de quelques œufs ; lorsque le comte et sa 1947 V| de septembre 1793, cette œuvre de Merlin, de Douai, qui 1948 IV| associa à toutes ses bonnes œuvres.~ ~ ~ ~Cette mère et cette 1949 XII| les Vendéens reprenaient l’offensive par un coup d’éclat.~ ~ ~ ~ 1950 XVI| dignités qui lui furent offertes, et les pêcheurs de la côte 1951 XI| dimanche, le comte lisait l’office divin dans la salle basse, 1952 X| pouvait faire sonner les offices ; aucun enfant ne voulut 1953 II| qu’on vous embarque ! Qu’offrez-vous ?~ ~ ~– Mille livres, répondit 1954 VIII| chêne creux qui pouvait offrir un abri à la jeune fille ; 1955 X| père et de Kernan, et lui offrit une petite bague, pour présent 1956 VI| des idées. Mais envolé l’oiseau !~ ~ ~– Alors ? demanda 1957 II| promenait sur le sol des ombres larges et rapides.~ ~ ~ ~ 1958 XIV| de bois, et les dernières ondulations de la mer venaient mourir 1959 XIV| pas été exécutée ? Par où ont-ils pu fuir ?~ ~ ~ ~Il se fit 1960 VIII| jeune fille.~ ~ ~ ~Vers onze heures du matin, les voyageurs 1961 V| J’ai une tournée à opérer dans mon pays.~ ~ ~– Où 1962 XII| continuait, plus ardente et plus opiniâtre, malgré toutes ces guerres 1963 I| Chanteleine ; malgré leurs efforts opiniâtres, il les débusqua et les 1964 X| refusèrent de jurer, et durent opter entre la prison ou l’exil ; 1965 II| par suite d’une illusion d’optique, l’astre des nuits, comme 1966 XIII| mauvais temps, dans les orages et la nuit, un inconnu, 1967 II| côte pour éviter la route ordinaire et tournèrent les marais 1968 I| La Convention, effrayée, ordonna de détruire le sol de la 1969 VIII| proscrits ; ils leur coupent les oreilles ou les envoient à l’échafaud 1970 V| Guermeur et Julien, qui organisèrent le sans-culottisme dans 1971 VIII| douloureuse aussi. Les Trégolan, originaires de Saint-Pol-de-Léon, avaient 1972 XV| républicains, et prenait son origine dans ce sentiment religieux 1973 VI| auberge avait une enseigne ornée de tous les agréments de 1974 XV| Kernan et Karval ; celui-ci n’osa pas ouvrir la bouche ; il 1975 X| pas un aubergiste n’eût osé lui en vendre. Yvenat eut 1976 XV| rapide, il s’enfuit sans oser retourner la tête.~ ~ ~ ~ 1977 III| quatre heures du matin, l’ouragan perdit un peu de sa violence, 1978 XI| dans la partie des gros ourlets qu’elle n’avait pas la force 1979 I| ils furent poursuivis à outrance En vain firent-ils des prodiges 1980 XI| morceau de mer largement ouvert à l’horizon, qui a ses tempêtes 1981 XII| gouvernement fussent en lutte ouverte avec certains députés de 1982 XI| puits ayant été imprudemment ouvertes, les flots firent irruption, 1983 III| n’offrait qu’une seule ouverture destinée à l’homme de la 1984 XI| lui fit les plus complètes ouvertures en rougissant et en laissant 1985 IV| devant cette porte qui ne s’ouvrira pas !…~ ~– Où sont-elles ? 1986 VIII| visite des Bleus, ne lui ouvrirait sa porte. La Terreur rendait 1987 XV| instant qu’une porte ne s’ouvrît devant lui, résolut de l’ 1988 IV| estimable famille, d’humeur fort pacifique, fournit peu d’illustres 1989 II| répondit Kernan.~ ~ ~– On ne paiera jamais bien ma peau, fit 1990 VI| Une chambre.~ ~ ~– Et tu paies ?~ ~ ~– Pardieu ! répondit 1991 II| reposaient sur une litière de paille et de sang. Une peau de 1992 IV| les vainqueurs firent paître leurs chevaux dans le cimetière, 1993 IV| conduits par leur juge de paix, Alain Nedelec, se battirent 1994 XVI| dit-il.~ ~ ~ ~Henry devint pâle de terreur.~ ~ ~– C’est 1995 IV| méconnaître. La figure du comte pâlissait, malgré le froid intense 1996 XIV| torches qu’on y promène pâlissent d’abord et finissent par 1997 IV| qui lançât dans l’air son panache de fumée matinale.~ ~ ~ ~ 1998 IV| frappa leurs yeux. Quelques pans de murs ébranlés, avec des 1999 I| pillé, Saint-Fulgent pris. Pâques approchait ; les paysans 2000 XIII| écus à lui acheter un ruban par-ci, une guimpe par-là. Henry 2001 XIII| ruban par-ci, une guimpe par-là. Henry se ruina véritablement,