Partie,  Chap.

  1     1,      II|            de Berzeel, se trouvait Pierken, son frère. Pierken ne ressemblait
  2     1,      II|       trouvait Pierken, son frère. Pierken ne ressemblait en rien à
  3     1,      II|       douté qu’ils étaient frères. Pierken était petit, rond et gras,
  4     1,      II|            problème accablant, que Pierken ruminait constamment, le
  5     1,      II|           esprit de révolte ; mais Pierken était mécontent, toujours
  6     1,      II|             n’aimaient pas du tout Pierken et plus d’une fois il avait
  7     1,      II|        après-midi.~ ~ ~ ~Auprès de Pierken se trouvait Léo. Âgé de
  8     1,      II|           supportait assez mal que Pierken, par exemple, qu’il considérait
  9     1,     III|          on parlait devant elle de Pierken, « l’huilier », elle ne
 10     1,     III|          on la disait amoureuse de Pierken, qui acceptait cet hommage
 11     1,     III|   conversation assez intime ; mais Pierken avait toujours l’air si
 12     1,      IV|    présence de sa fille Victorine. Pierken lui-même ne lui disait rien
 13     1,       V|             fosses » lugubres, que Pierken, malgré la défense formelle
 14     1,       V|           C’était bien dommage que Pierken reprît toujours la même
 15     1,       V|          complètement les idées de Pierken et qui avaient sa foi robuste
 16     1,       V|      bêtises ! rétorquait vivement Pierken en se montant. Pourquoi
 17     1,       V|     changerons tout ça ! affirmait Pierken en se frappant la poitrine.~ ~ ~–
 18     1,       V|           à rire un instant ; mais Pierken reprenait :~ ~ ~– Nous ferons
 19     1,       V|         les journaux ! poursuivait Pierken en s’animant. Vous ne savez
 20     1,       V|        avec vous autres, répondait Pierken, haussant les épaules d’
 21     1,       V|        déclarations troublantes de Pierken, régnait dans la fabrique
 22     1,       V|       petit verre, surtout lorsque Pierken avait ravivé en eux ces
 23     1,      VI|           ivre à son établi ; avec Pierken, pour avoir apporté son
 24     1,      VI|            patron pardonnait. Pour Pierken, néanmoins, cela avait failli
 25     1,      VI|          une sourde rancune contre Pierken et ne le tolérait qu’avec
 26     1,     VII|      toujours être la vie ! disait Pierken. Et il en serait certainement
 27     1,     VII|          ce que je dis ! ripostait Pierken vertement. Pourquoi sommes-nous
 28     1,     VII|           et tous prétendaient que Pierken avait perdu la boule et
 29     1,     VII|        gens comme vous ! s’écriait Pierken impatienté. Vous êtes nés
 30     2,       I|        approches de l’hiver.~ ~ ~ ~Pierken suivait dans son petit journal
 31     2,       I|     camarades des grandes villes ? Pierken en était convaincu ; l’heure
 32     2,       I|      prendre et que lui demander ? Pierken hésitait, et les autres
 33     2,       I|     Comment pouvez-vous !… s’écria Pierken indigné.~ ~ ~ ~Une aussi
 34     2,       I|          des ouvriers, pendant que Pierken leur en faisait à haute
 35     2,       I|     humides, buvait les paroles de Pierken ; elle l’admirait sans pénétrer
 36     2,       I|        vous y viendrez aussi ! dit Pierken avec une hardiesse presque
 37     2,       I|   empêchera pas d’y aller, affirma Pierken.~ ~ ~– Ni moi non plus !
 38     2,       I|          coagulé.~ ~ ~ ~Méprisant, Pierken haussa les épaules : avec
 39     2,       I|           yeux idiots il regardait Pierken et hochait la tête. Pierken
 40     2,       I|        Pierken et hochait la tête. Pierken n’insista pas et se tourna
 41     2,       I|      ennemis de l’alcool, répondit Pierken d’un air grave.~ ~ ~ ~Pee
 42     2,       I|          langue et cracha au loin. Pierken comprit qu’on ne pouvait
 43     2,      II|    fabrique, l’émotion était vive. Pierken avait parlé la veille, sur
 44     2,      II|         tout ce que leur racontait Pierken inlassablement. Les visages
 45     2,      II|        aperçu, il s’emporta contre Pierken, en criant dans le tonnerre
 46     2,      II|          chassait son frère et que Pierken devait incontinent le lui
 47     2,      II|        aller le lui dire ? demanda Pierken froidement.~ ~ ~– Mais non,
 48     2,      II|         alors, Monsieur ? répliqua Pierken avec une calme logique.~ ~ ~–
 49     2,     III|       estaminets. Au premier rang, Pierken, avec Léo et Fikandouss-Fikandouss.
 50     2,     III|        bousculée ; comme un tigre, Pierken sauta sur son frère et lui
 51     2,     III|          sa force, sur la nuque de Pierken.~ ~ ~ ~La foule s’ameutait.
 52     2,     III|         frère, monsieur, gémissait Pierken. J’ai honte de l’avouer.~ ~ ~–
 53     2,     III|     éclatèrent, mêlés à des huées. Pierken, Léo et Feelken battaient
 54     2,     III|        rires.~ ~ ~ ~Outrés, Léo et Pierken, en le bousculant, vinrent
 55     2,     III|           Venez ! Venez ! jubilait Pierken.~ ~ ~ ~Le tribun et sa garde
 56     2,      IV|            se passait, et pourquoi Pierken, Berzeel, Léo et Feelken
 57     2,      IV|          heure. Il avait rencontré Pierken et Léo, qui lui avaient
 58     2,      VI|      menaça de la battre. Aussitôt Pierken s’interposa, indigné.~ ~ ~–
 59     2,      VI|            droits paternels.~ ~ ~ ~Pierken se tut et tous considérèrent
 60     2,      XI|          là comme une sangsue ; et Pierken se tenait près de lui, lèvres
 61     2,      XV|        écouter et espionner. Seul, Pierken, comme toujours absorbé
 62     2,     XIX|           dans un visage tuméfié ; Pierken lisait avec une concentration
 63     2,     XXI|            frappé de l’attitude de Pierken, qui, nourri de son journal
 64     2,     XXI|   bienveillance dans le regard que Pierken dirigeait vers le fils du
 65     2,     XXI|          de la fameuse histoire et Pierken disait, d’un ton tranchant
 66     2,     XXI|        Victorine, la bonne amie de Pierken.~ ~ ~– Fripouille ou pas,
 67     2,     XXI|        Free avec conviction.~ ~ ~ ~Pierken se fâcha tout rouge.~ ~ ~–
 68     2,     XXI|        dite, car aucun d’eux, sauf Pierken, ne s’éleva contre l’opinion
 69     2,     XXI|       véritable esprit de révolte. Pierken, en apparence le plus calme
 70     3,       I|          de ce changement, c’était Pierken, parmi les hommes ; et Victorine,
 71     3,       I|            parmi les femmes.~ ~ ~ ~Pierken, avec son petit journal
 72     3,       I|             C’était à quoi pensait Pierken, jour et nuit ; et il estimait
 73     3,       I|         renseignements fournis par Pierken.~ ~ ~ ~Il se recueillit
 74     3,       I|    dicterons nos conditions.~ ~ ~ ~Pierken, hésitant, doutait du succès.~ ~ ~–
 75     3,       I| participation aux bénéfices.~ ~ ~ ~Pierken sentait la tête qui lui
 76     3,       I|            mots hachés, il traça à Pierken sa ligne de conduite.~ ~ ~–
 77     3,       I|    Rapidement, il serra la main de Pierken et disparut, appelé ailleurs.~ ~
 78     3,      II|               II~ ~Depuis ce jour, Pierken ne songeait plus à autre
 79     3,      II|           Après bien des palabres, Pierken présenta un programme concret.~ ~ ~ ~
 80     3,      II|  diminution des heures de travail. Pierken proposa qu’une députation
 81     3,      II|      content de ton sort ! s’écria Pierken indigné.~ ~ ~– Contents
 82     3,      II|                 Ivrogne ! lui jeta Pierken, trépignant de colère.~ ~ ~ ~
 83     3,      II|           éclatèrent de rire, sauf Pierken, qui se leva, outré. Il
 84     3,      II|     visages. « Attends une minute, Pierken ; pas si vite », dit Léo.
 85     3,      II|          demanda encore une fois à Pierken ce qu’il voulait exactement.~ ~ ~–
 86     3,      II|             Comme j’ai dit, répéta Pierken d’un ton bref et décidé :
 87     3,      II|           interviendront, répliqua Pierken.~ ~ ~ ~Les ouvriers hésitaient.~ ~ ~–
 88     3,      II|           aller avec moi ? demanda Pierken, pour trancher l’affaire.~ ~ ~–
 89     3,      II|          regard ferme et décidé de Pierken le retint. Il retourna sa
 90     3,      II|       colère, sans dire mot.~ ~ ~ ~Pierken se déclara satisfait. Il
 91     3,     III|          avoir mangé leur tartine, Pierken, Fikandouss et Victorine
 92     3,     III|           peut-être plus le temps. Pierken, toutefois, l’avait déconseillé,
 93     3,     III|          le jardin vers la maison. Pierken, malgré sa volonté farouche,
 94     3,     III|        parler à monsieur, répondit Pierken d’un ton aussi calme que
 95     3,     III|                   Peu importe, dit Pierken, légèrement, impatienté.
 96     3,     III|        face à face inattendu. Mais Pierken se remit bien vite et dit :~ ~ ~–
 97     3,     III|         bien facile, monsieur, dit Pierken hésitant et déçu.~ ~ ~ ~
 98     3,     III|         peu sérieusement, répondit Pierken qui se contenait.~ ~ ~–
 99     3,     III|           bien, monsieur, répondit Pierken, perdant patience à son
100     3,     III|            peur, les bras croisés, Pierken regarda son terrible patron
101     3,     III|          pour les femmes, corrigea Pierken d’une voix posée mais résolue.~ ~ ~–
102     3,     III|       Prenez garde, monsieur ! dit Pierken extraordinairement calme. «
103     3,     III|           humains, madame ! » jeta Pierken en se tournant vers Mme
104     3,     III|     conclut, au bout d’un instant, Pierken redevenu très calme.~ ~ ~–
105     3,     III|        nous en chargeons, répondit Pierken en regardant son maître
106     3,      IV|            et bouillonnait en eux. Pierken, dont ils s’étaient tant
107     3,      IV|      fureurs du patron. Et lorsque Pierken eût décrété que la grève
108     3,      IV|    décision au patron. Oui, disait Pierken. Il trouvait cela mieux,
109     3,      IV|          fabrique, le lundi matin. Pierken n’insista point. Au fond,
110     3,      IV|         quelques pas Fikandouss et Pierken, ayant Victorine à son bras.
111     3,      VI|         aux lettres.~ ~ ~ ~C’était Pierken qui menait la bande et,
112     3,      VI|          et des mauvais parmi eux. Pierken demande trop et c’est lui
113     3,     VII|            la matinée, on put voir Pierken, l’air soucieux et affairé,
114     3,    VIII|            étonna tous très fort : Pierken, à cette heure-ci, déambulait
115     3,    VIII|          le village. Parfaitement, Pierken ; lui, qui autrement ne
116     3,    VIII|        maître de lui, veillait sur Pierken comme un père sur son enfant,
117     3,      IX|      premier coup d’œil : celle de Pierken et celle de Fikandouss.
118     3,      IX|         bien voulu savoir pourquoi Pierken et Fikandouss n’étaient
119     3,      IX|         demanda :~ ~ ~– Est-ce que Pierken ne revient plus ?~ ~ ~–
120     3,      IX|         une sortie violente contre Pierken et Victorine qui, disaient-elles,
121     3,       X|        violemment sur le compte de Pierken et surtout de Victorine,
122     3,       X|      regrettaient pas le départ de Pierken et de Fikandouss.~ ~ ~ ~
123     3,       X|           Ils n’en voulaient pas à Pierken ; mais à quoi avaient abouti
124     3,      XI|       troisième jour seulement que Pierken et Fikandouss revinrent
125     3,      XI|         mine sombre et renfrognée. Pierken dit bonjour aux camarades,
126     3,      XI|           parut avec la bouteille, Pierken refusa sa goutte. Les autres
127     3,      XI|            pas même un », répondit Pierken, buté. Chez Fikandouss,
128     3,      XI|       chique.~ ~ ~– Non ! répondit Pierken d’un ton cassant et net.~ ~ ~ ~
129     3,      XI|     abrutis par l’alcool, répondit Pierken d’un ton acerbe.~ ~ ~ ~Les
130     3,      XI|            repos de quatre heures, Pierken et Fikandouss allèrent se
131     3,      XI|       mettre à l’écart des autres. Pierken sortit son petit journal
132     3,      XI|           l’on citait par leur nom Pierken et Fikandouss, et on les
133     3,      XI|          de fer. Dès qu’il aperçut Pierken il vint à lui en jubilant :~ ~ ~–
134     3,      XI|            bien arrangé ça ?~ ~ ~ ~Pierken lui jeta un coup d’œil glacial
135     3,      XI|            Je dis…, répondit enfin Pierken avec un regard coupant,
136     3,      XI|         crapule, répéta froidement Pierken.~ ~ ~– Berzeel ! Léo ! Free !
137     3,      XI|        malheur ! hurla-t-il.~ ~ ~ ~Pierken évita le coup et Fikandouss,
138     3,      XI|      heures, de même que le matin, Pierken et Fikandouss refusèrent
139     3,      XI|           droit vers Fikandouss et Pierken, qu’il regardait de ses
140     3,     XII|      fabrique ne se modifiait pas. Pierken et Fikandouss restaient
141     3,     XII|          profondes. On eût dit que Pierken méditait l’exécution d’un
142     3,     XII|           où il s’entretenait avec Pierken, il n’échangeait mot avec
143     3,    XIII|            autre son.~ ~ ~ ~Léo et Pierken se précipitèrent en haut
144     3,    XIII|       couteau ! Un couteau ! hurla Pierken fouillant dans ses poches
145     3,    XIII|       passa un couteau. Rapidement Pierken trancha la corde et Fikandouss
146     3,    XIII|         sourd, comme un sac plein. Pierken sauta de l’échelle, desserra
147     3,    XIII|           reculaient avec terreur. Pierken, agenouillé près du cadavre,
148     3,    XIII|          de la grève manquée. Lui, Pierken, avait vainement essayé,
149     3,    XIII|        rude pour le pauvre bougre. Pierken lui avait proposé d’aller
150     3,    XIII|           de la corde tranchée par Pierken, et M. Triphon, les ouvriers,
151     3,    XIII|            et officiel personnage, Pierken s’abandonnait à toute sa
152     3,    XIII|   pressèrent vers la trappe. Seul, Pierken manifesta quelque hésitation,
153     3,     XIV|           lui donner l’absolution. Pierken eut un ricanement de mépris
154     3,     XIV|            glas ; et les porteurs, Pierken, Léo, Free, Berzeel s’avancèrent
155     3,      XV|          de Fikandouss et celui de Pierken.~ ~ ~ ~A quatre heures,
156     3,      XV|                   A quatre heures, Pierken parut dans la fabrique,
157     3,      XV|        dire adieu à ses camarades. Pierken quittait le village, sans
158     3,      XV|           chose. Ils considéraient Pierken avec des regards fixes et
159     3,      XV|          ferez tous comme moi, dit Pierken.~ ~ ~ ~Ils ne savaient.
160     3,      XV|          aide Komèl. Sans rancune, Pierken leur tendit la main. Justin
161     3,      XV|            soudain et définitif de Pierken…. Il se frappait les cuisses
162     3,      XV|            parlait pour lui.~ ~ ~ ~Pierken partit…. Il y avait dans
163     3,      XV|        machinalement leur travail. Pierken devait déjà être loin ;
164     3,      XV|         songeaient à Fikandouss, à Pierken, à tout ce qui était passé….~ ~ ~ ~
165     3,      XV|          et les hommes pensaient à Pierken, qui cheminait à présent
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