Partie

  1     1|           près de huit heures lorsque Michel Berthier-Lautrec rentra.
  2     1|            mis à table sans moi ? dit Michel avec humeur.~ ~– Nous avons
  3     1|        quelque temps, le caractère de Michel, plutôt gai, s’était aigri.
  4     1|         soir-là cependant le front de Michel était si morose, ses yeux
  5     1|               en disant :~ ~« Écoute, Michel. Depuis dix-huit ans bientôt
  6     1|                     Jamais ! répondit Michel, remué par l’accent ému
  7     1|                dit un peu brusquement Michel, en essayant de se dégager
  8     1|             essaie pas de me tromper, Michel. Je t’aime trop et depuis
  9     1|                  Ma chère Marie ! fit Michel enfin désarmé, en se retournant
 10     1|               raison, Marie, répondit Michel, renonçant à résister davantage
 11     1|                     Chère femme ! dit Michel. Tu es mon courage et ma
 12     1|              Jamais plus ! » répondit Michel en baisant le petit doigt
 13     1|                 Quelques jours après, Michel Berthier trouva dans son
 14     1|             août 1892.~ ~ ~ ~Mon cher Michel,~ ~C’est un revenant qui
 15     1|              ai pensé à toi, mon cher Michel. Si rien ne te retient en
 16     1|               que j’exagère, mon cher Michel. C’est peut-être le salut
 17     1|               si longtemps surprenait Michel au lendemain même de ses
 18     1|      Manakarana eût pu deviner ce que Michel avait si soigneusement caché
 19     1|             est à peine, du reste, si Michel se rappelait cet oncle Daniel.
 20     1|    explication qu’elle avait eue avec Michel, allait-elle être forcée
 21     1|         arrives à propos, Marie ! dit Michel en montrant à sa femme la
 22     1|                mais, à la surprise de Michel, cette lecture sembla vivement
 23     1|         dévorés de vermine ! »~ ~Mais Michel avait beau railler, l’idée
 24     1|            sur Madagascar.~ ~Un matin Michel demanda d’un air indifférent
 25     1|            entrebâillée du cabinet de Michel, s’étalèrent ouvertement
 26     1|           Marine et du père Roblet.~ ~Michel passait maintenant de longues
 27     1|       ravissait.~ ~Enfin un beau jour Michel, tout à fait décidé, écrivit
 28     1|    impatiemment avec sa famille.~ ~Si Michel avait hésité quelque temps
 29     1|            risque.~ ~Le 9 avril 1893, Michel Berthier prenait congé de
 30     1|                 La première visite de Michel Berthier, en arrivant à
 31     1|        accueilli par Rainilaïarivony, Michel croyait déjà sa cause gagnée,
 32     1|                 Son contrat en poche, Michel Berthier ne songea plus
 33     1|              mare de la basse-cour.~ ~Michel était émerveillé de tout
 34     1|        méthodique ! Tu vois, mon cher Michel, que tu n’auras que l’embarras
 35     1|                    Et les mines ? dit Michel encore sous l’impression
 36     1|                    Tout ce que voyait Michel, et tout ce que son oncle
 37     1|               le territoire concédé à Michel ; ils y déjeunèrent, puis
 38     1|              main.~ ~Dès le lendemain Michel et son oncle se mirent en
 39     1|             la grande stupéfaction de Michel, le vieux Daniel, loin d’
 40     1|               de retour à Manakarana. Michel retrouva sa femme et ses
 41     1|         fut-il décidé qu’aussitôt que Michel aurait pu se procurer un
 42     1| provisoirement dans la grande caseMichel et son oncle avaient trouvé
 43     1|             leur batterie de cuisine, Michel n’emportait que des caisses
 44     1|              décider à quitter ; mais Michel, en le remerciant de toutes
 45     1|               Vasahas ; d’autant que, Michel s’étant montré fort généreux
 46     1|               Berthier et à sa fille, Michel et Henri se contentèrent
 47     1|              la dignité d’interprète, Michel traita définitivement de
 48     1|            françaises.~ ~De son côté, Michel, aidé par son fils Henri,
 49     1|              à la culture du caféier. Michel avait étudié à fond cette
 50     1|              n’arrivait toujours pas. Michel avait écrit plusieurs fois
 51     1|        Befandriana, ni de nulle part, Michel se souvint à temps du moyen
 52     1|              delà de toute espérance, Michel envoya son ambassadeur,
 53     1|           bonne garde à Maevasamba.~ ~Michel installa tout son monde
 54     1|           enfin entièrement aménagée, Michel s’y transporta lui-même
 55     1|      transportées à dos de bourjanes. Michel et sa femme, se comparant
 56     1|           dindons, etc. ; pendant que Michel garnissait ses étables d’
 57     1|            convenablement installées, Michel put enfin commencer sérieusement
 58     1|            suffisant de travailleurs, Michel Berthier se croyait tiré
 59     1|          cessait de peser sur eux. Or Michel, et son fils qui le suppléait
 60     1|          prévenir son père.~ ~Lorsque Michel et Henri arrivèrent, le
 61     1|             somnolence insurmontable. Michel prit le pauvre bras glacé
 62     1|           défendre, lui et les siens, Michel se refusait encore à croire
 63     1|               Mon front va éclater !… Michel !… soulage-moi,… ne me laisse
 64     1|              murmurait : « Mon pauvre Michel, mes pauvres enfants ! je
 65     1|            heures du matin, elle pria Michel de tirer les rideaux, et
 66     1|              sortait de ses lèvres.~ ~Michel, se tordant les mains, se
 67     1|              le corps.~ ~Dans sa vie, Michel avait assisté plus d’une
 68     1|         échappèrent quelques mots que Michel ne saisit pas d’abord. Se
 69     1|               contre toute espérance, Michel redoubla d’efforts pour
 70     1|               sourire navrant glissa. Michel se pencha davantage encore
 71     1|              venir de très loin :~ ~« Michel !… je n’ai jamais aimé que
 72     1|             ne vous séparez jamais !… Michel,… Michel,… je t’aime ! »~ ~
 73     1|            séparez jamais !… Michel,… Michel,… je t’aime ! »~ ~Puis,
 74     1|               jusque sur les mains de Michel. Bientôt après, elle tomba
 75     1|              s’en allait peu à peu.~ ~Michel essaya encore de la ranimer
 76     1|              peine visible. Cependant Michel sentit la pauvre main de
 77     1|            souffle ces trois mots : « Michel ! Les enfants ! » Puis les
 78     1|            inclina de côté, inerte.~ ~Michel tomba, comme assommé, sur
 79     1|        Marguerite effleura sa joue.~ ~Michel se redressa brusquement ;
 80     1|              voyant l’installation de Michel, si confortable et si intelligemment
 81     1|            voisins.~ ~Malheureusement Michel n’avait point remarqué cette
 82     1|            qui pût consoler le pauvre Michel. Après l’affreuse angoisse
 83     1|            indispensable. Au surplus, Michel n’insista point pour le
 84     1|              leur malheur ? Mais non, Michel ne devait accuser que lui-même.
 85     1|               ces tristes réflexions, Michel se laissa tomber peu à peu
 86     1|     physionomie active et vivante que Michel avait su lui imprimer. Payant
 87     1|             depuis bien des semaines, Michel parut sortir de sa torpeur ;
 88     1|              pas cru cela de toi. »~ ~Michel leva les yeux sur ses enfants
 89     1|                À partir de ce moment, Michel reprit goût à son exploitation,
 90     1|            nul ne doit se soustraire. Michel en vint à croire que le
 91     1|      indemnité, c’était peine perdue. Michel écrivit à la Résidence générale,
 92     1|         directe de notre part.~ ~Mais Michel ne se tint pas pour battu.
 93     1|           CHAPITRE IX~ ~Assassinat de Michel.~ ~ ~ ~Une après-midi, en
 94     1|             village lui avait donnée, Michel tomba dans une embuscade
 95     1|              aux coups de revolver de Michel.~ ~Huit jours après, accompagné
 96     1|               lâcheté de ces gens-là, Michel marcha droit à celui de
 97     1|              avait tourné finalement, Michel fut frappé de la coïncidence
 98     1|              autre part la couardise, Michel n’en faisait pas moins bonne
 99     1|     pressentiments l’agitaient ; mais Michel ne voulut pas qu’il l’accompagnât ;
100     1|           quatre, puis cinq, sans que Michel fût de retour, ni même qu’
101     1|               sixième jour Naïvo, que Michel avait emmené avec lui, arriva
102     1|            reposaient pour l’éternité Michel Berthier et sa femme serait
103     1|      exploitation. Quant à la mort de Michel, lui aussi ne serait heureux
104     1|           châtierait les assassins de Michel, en même temps que l’avenir
105     2|              tombereposaient déjà Michel Berthier et sa femme. Le
106     2|           parc, à côté de la tombe de Michel Berthier-Lautrec et de sa
Best viewed with any browser at 800x600 or 768x1024 on Tablet PC
IntraText® (VA2) - Some rights reserved by EuloTech SRL - 1996-2010. Content in this page is licensed under a Creative Commons License