Acte

  1    Per|          1° ARIALD (Franco).~ ~2° LANDOLF (Lolo).~ ~3° ORDULF (Momo).~ ~
  2      I|          droite entrent : Ariald, Landolf, Ordulf et Berthold, jeunes
  3      I|         avec un grand brio.~ ~ ~ ~LANDOLF, à Berthold, poursuivant
  4      I|         Ou encore, à Worms.~ ~ ~ ~LANDOLF. – C’est selon l’épisode
  5      I|            Et de Lombardie…~ ~ ~ ~LANDOLF. – Sur le Rhin !~ ~ ~ ~UN
  6      I|         pas une allumette ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Hé là ! pas de pipes
  7      I|                 À cette question, Landolf, Ariald et Ordulf éclatent
  8      I|          d’un rire bruyant.~ ~ ~ ~LANDOLF, riant toujours et montrant
  9      I|         empereur tragique !~ ~ ~ ~LANDOLF. – L’homme de Canossa !
 10      I|          contre les papes !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Les rois contre les antirois !~ ~ ~ ~
 11      I|          princes rebelles !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Guerre aux fils de l’
 12      I|         1000 et l’an 1100 !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Tu peux calculer toi-même :
 13      I|     préparation historique…~ ~ ~ ~LANDOLF. – Nous sommes, mon cher,
 14      I|       savais rien du tout !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Écoute : voici comment
 15      I|           doute au courant !…~ ~ ~LANDOLF. – Eh bien, voici : il ne
 16      I|         Pourquoi Berthold ?~ ~ ~ ~LANDOLF, – Est-ce qu’on sait ! Il
 17      I|     transformé en Berthold.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Tu vas jouer ce rôle
 18      I|        stupide de la fable.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Tranquillise-toi : nous
 19      I|        voilà Ordulf, moi, je suis Landolf… Il nous a donné ces noms 20      I|           les livres, lui !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Il donnait des ordres
 21      I|       noblesse, c’est nous.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oui, nous sommes les
 22      I|       sois boute-en-train ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Mais oui, comme nous !~ ~ ~ ~
 23      I|          n’est pas facile !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Mais quel dommage ! Tu
 24      I|         veut, tu es perdu !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oui, c’est vrai, c’est
 25      I|      Henri IV d’Allemagne ?~ ~ ~ ~Landolf, Ordulf et Ariald recommencent
 26      I|      portraits que tu vois…~ ~ ~ ~LANDOLF, l’interrompant et continuant. – …
 27      I|          pas des tableaux ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Si, si, tu peux les toucher,
 28      I| sont-elles donc, pour lui ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Simple interprétation
 29      I|       trois aussi savants ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Eh, mon cher, on ne remonte
 30      I|         un, un peu l’autre !…~ ~ ~LANDOLF. – Nous t’attacherons toutes
 31      I|        pense à la répudier.~ ~ ~ ~LANDOLF. – La femme que tu vois
 32      I|        hospitalité au pape…~ ~ ~ ~LANDOLF. – Précisément, à Canossa !~ ~ ~ ~
 33      I|        Comment ? Lui, ici ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Un homme du XXe siècle
 34      I|          ici ! hors d’ici !~ ~ ~ ~LANDOLF, à Berthold. – C’est de
 35      I|           est en compagnie…~ ~ ~ ~LANDOLF, se frottant les mains. –
 36      I|       Marquise et sa fille.~ ~ ~ ~LANDOLF, étonné. – Comment cela ?~ ~ ~ ~
 37      I|  messieurs est un médecin !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Ah ! très bien ! Encore
 38      I|        nous portes chance !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Tu vas voir comment nous
 39      I|           dans cette salle.~ ~ ~ ~LANDOLF, stupéfait et consterné. –
 40      I|         En fait de contenu…~ ~ ~ ~LANDOLF. – C’est une tragédie qui
 41      I|        elle, comprends-tu ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Sa fille est fiancée
 42      I|          il la voit, gare !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Va-t-il seulement la
 43      I|           Allons ! allons !~ ~ ~ ~LANDOLF, suivant ses camarades,
 44      I|          autre porte aussi.~ ~ ~ ~Landolf et Ordulf sortent par la
 45      I|         au lieu de m’aider…~ ~ ~ ~Landolf et Ariald entrent par la
 46      I|        sans oser s’avancer.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oh !… pardon…~ ~ ~ ~ARIALD. –
 47      I|           Mais non, Frida !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Monsieur le Marquis,
 48      I|       vais ! Je m’en vais !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Comment, tu t’en vas ?~ ~ ~ ~
 49      I|           sauvant par ici !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oui, Il est entré en
 50      I|        fermer cette porte !~ ~ ~ ~Landolf va fermer la porte.~ ~ ~ ~
 51      I|         pouvoir le retenir…~ ~ ~ ~LANDOLF. – Monsieur le Marquis,
 52      I|          de nous déguiser ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – C’est indispensable,
 53      I|           effet de l’être !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Cela ne serait rien,
 54      I|         Pape Grégoire VII ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Précisément ! Il le traite
 55      I|          Ce n’est pas mal !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oui, monsieur, il dit
 56      I|         Je suis venue exprès ! (À Landolf.) Je serai « Adélaïde »,
 57      I|        Adélaïde », la mère.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Ce sera parfait ! La
 58      I|            Hugues de Cluny.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Il est déjà venu ici
 59      I|        Comment : venu ici ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Ne craignez rien. Je
 60      I|         LE DOCTEUR. – Mais…~ ~ ~ ~LANDOLF. – Il n’y a pas de danger
 61      I|        ai-je pas le droit ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oui, il vaut peut-être
 62      I|       travestis bon marché.~ ~ ~ ~LANDOLF, à Ariald. – Mais oui :
 63      I|             C’est comment ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Un froc de bénédictin
 64      I|       gauche.~ ~ ~ ~LE DOCTEUR, à Landolf. – Dites-moi un peu… Vous
 65      I|           Hugues de Cluny ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Mais certainement ! Soyez
 66      I|           s’il vous plaît ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Vous, vous vous tiendrez
 67      I|           travestissements.~ ~ ~ ~LANDOLF, le voyant entrer. – Ah !
 68      I|         le tend à Berthold.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Portez-le à côté. (À
 69      I|       moindre miroir, ici ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Il y en a un à côté. (
 70      I|        payer de semblables…~ ~ ~ ~LANDOLF. – Nous avons ici une garde-robe
 71      I|        rire !~ ~ ~ ~LE DOCTEUR, à Landolf. – Vous recevez donc beaucoup
 72      I|         dans cette maison ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – C’est selon. Parfois,
 73      I|          des femmes aussi ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Autrefois surtout, oui,
 74      I|       marquise.) Comme ça ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Vous savez, on lui amenait
 75      I|   interrompt et, se tournant vers Landolf qui s’est approché, il lui
 76      I|         est Pierre Damien ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Non, Majesté. C’est un
 77      I|          Regardant d’un air égaré Landolf.) Mais il ne faut pas, en
 78      I|     Étienne plus qu’Annon !~ ~ ~ ~LANDOLF, à voix basse, persuasif,
 79      I|           ami de cet homme…~ ~ ~ ~LANDOLF, bas. – Majesté…~ ~ ~ ~HENRI
 80      I|       arracher, tandis qu’Ariald, Landolf, Ordulf se précipitent,
 81      I|         ce que vous dites !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Monseigneur est ici avec
 82      I|          tout bas en confidence à Landolf, à Ariald et à Ordulf.)
 83      I|           indique Belcredi.~ ~ ~ ~LANDOLF, à voix basse. – Mais pourquoi,
 84     II|        quittons le château.~ ~ ~ ~Landolf, suivi de Berthold, entre
 85     II|          la porte à droite.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Je vous demande pardon !~ ~ ~ ~
 86     II|        Lolo, n’est-ce pas ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Lolo ou Landolf, au choix !~ ~ ~ ~
 87     II|                LANDOLF. – Lolo ou Landolf, au choix !~ ~ ~ ~Di NOLLI, –
 88     II|        congé tout de suite.~ ~ ~ ~LANDOLF. – Rien de plus facile.
 89     II|          Nous vous suivons…~ ~ ~ ~LANDOLF. – J’y pense. Je me permets
 90     II|           il m’a reconnue !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Je vous demande pardon.
 91     II|         tout le contraire !~ ~ ~ ~LANDOLF. – C’est bien ce qui me
 92     II|    aversion n’existe plus !~ ~ ~ ~LANDOLF. – C’est cela ! Parfaitement !~ ~ ~ ~
 93     II|                 DONNA MATHILDE, à Landolf. – C’est très bien ! Oui. (
 94     II|     conformer à l’histoire !…~ ~ ~LANDOLF. – Madame pourrait très
 95     II|        docteur, donna Mathilde et Landolf sortent par la porte à droite.~ ~ ~ ~
 96     II|          porte à droite s’ouvre : Landolf entre le premier, et s’incline
 97     II|          pas à m’expliquer.~ ~ ~ ~LANDOLF, humblement. – C’est peut-être
 98     II|       elle a été mon amie ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oui, Majesté, en ce moment,
 99     II|           de faire le fou !~ ~ ~ ~LANDOLF, ARIALD et ORDULF, bouleversés,
100     II|         entendu vous appeler ! (À Landolf.) Toi, tu t’appelles Lolo ?~ ~ ~ ~
101     II|           t’appelles Lolo ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oui, monsieur… (Avec
102     II|  brusquement. – Quoi donc ?~ ~ ~ ~LANDOLF, pâlissant. – Je disais…~ ~ ~ ~
103     II|         Qu’en pensez-vous ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Mais alors… Mon Dieu…~ ~ ~ ~
104     II|            ah, ah, ah, ah !~ ~ ~ ~LANDOLF, ARIALD, ORDULF, se regardant,
105     II|      preuve !~ ~ ~ ~Il rit.~ ~ ~ ~LANDOLF, au nom des autres, prenant
106     II|        donne une attitude, puis à Landolf) Toi, comme cela… (Il lui
107     II|           pas, ce tableau ?~ ~ ~ ~LANDOLF, bas à Ariald, comme pour
108     II|           Vrai, quoi donc ?~ ~ ~ ~LANDOLF, hésitant comme pour s’excuser. –
109     II|          était dommage que ?…~ ~ ~LANDOLF. – Je disais que nous ne
110     II|       toute cette comédie ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Oui, nous imaginions
111     II|           pas pour de bon ?~ ~ ~ ~LANDOLF. – Eh ! Puisque vous dites
112     II|       histoire ! avec moi !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Ah ! comme c’est vrai !~ ~ ~ ~
113     II|         qui est si grande !~ ~ ~ ~LANDOLF. – Ah ! Que c’est beau !
114     II|        affection pour moi ?~ ~ ~ ~LANDOLF, à Ordulf. – Tout doit être
115    III|           Toscane, Tito Belcredi, Landolf, Berthold, Giovanni. L’un
116    III|           de plaisanterie ?~ ~ ~ ~LANDOLF, timide, embarrassé. – Non…
117    III|     foudroyante, tirant l’épée de Landolf, qui est à côté de lui. –
118    III|         resté sur la scène, entre Landolf, Ariald et Ordulf, les yeux
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