Acte

  1      I|              ici, jour après jour, la plus impitoyable des guerres,
  2      I|         pourquoi je ne m’y retrouvais plus du tout, quand vous m’avez
  3      I|                ARIALD. – Il n’y a pas plus de XVIe siècle que sur ma
  4      I|           Canossa…~ ~ ~ ~BERTHOLD, de plus en plus affolé. – Mais alors,
  5      I|                  BERTHOLD, de plus en plus affolé. – Mais alors, bon
  6      I|                Nous sommes, mon cher, plus âgés de quatre cents ans !
  7      I| Tranquillise-toi : nous ne savons pas plus que toi qui nous sommes.
  8      I|              et nous ferons de toi la plus parfaite des marionnettes,
  9      I|               jeune que nous, ne peut plus la souffrir ; il pense à
 10      I|            tableau est son ennemie la plus féroce : c’est la marquise
 11      I|               apparence personne, pas plus elle que les autres, n’a
 12      I|              précocement gris, un peu plus jeune qu’elle, il a une
 13      I|                DONNA MATHILDE, encore plus en colère. – Idiot ! Idiot !
 14      I|            vous le savez, souvent les plus petites causes… Ce portrait…~ ~ ~ ~
 15      I|               MATHILDE. – Davantage ! Plus de dix-huit ans !~ ~ ~ ~
 16      I|             ai déjà dit, je l’ai cédé plus tard, sans regret d’ailleurs,
 17      I|             mourut deux ou trois mois plus tard…~ ~ ~ ~BELCREDI. –
 18      I|               Je ne le voyais pas non plus, tout d’abord, mais à mes
 19      I|              d’un rire aigu.) Rien de plus drôle ! Ah ! si les hommes
 20      I|               hui, après vingt ans et plus… Je me mis à rire de lui
 21      I|              je suis un peu…, et même plus qu’un peu… Je suis (elle
 22      I|                J’enrageai contre moi, plus tard, en me rendant compte
 23      I|               dans ses mouvements les plus spontanés. Je suis certain
 24      I|            lui-même dans des rages du plus haut comique !~ ~ ~ ~LE
 25      I|         exilait de ses sentiments les plus profonds, les lui rendait
 26      I|        exaltait pour s’étourdir et ne plus se voir… C’est ce qui le
 27      I|           masque terrible qui n’était plus un masque, qui était la
 28      I|             influence sur lui. Depuis plus d’un mois, il ne pensait
 29      I|              était descendu jusqu’aux plus infimes détails !…~ ~ ~LE
 30      I|                 LE DOCTEUR. – Rien de plus facile à comprendre ! Ce
 31      I|               sur la nuque, et il n’a plus bougé… – Henri IV.~ ~ ~ ~
 32      I|         première porte à droite, – la plus proche de la rampe, – s’
 33      I|              de quelqu’un qui ne peut plus se contenir. – Pardon !
 34      I|          monsieur ! Mais je n’y tiens plus et je vous demande la permission
 35      I|        monsieur, et je n’y tiens déjà plus !…~ ~ ~DONNA MATHILDE, consternée,
 36      I|              fureur ! Nous ne pouvons plus le retenir dans sa chambre !
 37      I|            que c’est par ordre de son plus mortel ennemi.~ ~ ~ ~BELCREDI. –
 38      I|               s’en souvienne. Il fait plus attention au vêtement qu’
 39      I|         toujours été reçu ici avec le plus grand respect. Et vous aussi,
 40      I|               qu’il accentue d’autant plus qu’il éprouve l’injustice
 41      I|              tout, et volant, volant, plus gloutons l’un que l’autre :
 42      I|              l’un que l’autre : Annon plus qu’Étienne, Étienne plus
 43      I|              plus qu’Étienne, Étienne plus qu’Annon !~ ~ ~ ~LANDOLF,
 44      I|            puis ajourner ma douleur à plus tard. (Montrant à la marquise,
 45      I|             suis encore blond… (Puis, plus bas, comme en confidence.)
 46      I|               êtes là, vous ne bougez plus, vous vous agrippez à deux
 47      I|              presque avec effroi.) Ne plus pouvoir me délivrer de cet
 48     II|        elle-même pour mûrir le projet plus fort qu’elle, qui la tente.
 49     II|            mais d’autre part beaucoup plus compliqué que vous ne pouvez
 50     II|        contraire tout ce qu’il y a de plus clair.~ ~ ~ ~LE DOCTEUR,
 51     II|           nous a paru à nous d’autant plus tragique que, comme pour
 52     II|                  DONNA MATHILDE, avec plus d’énergie encore, hors d’
 53     II|             suis présentée à lui, non plus brune – comme il m’avait
 54     II|            thaumaturge. J’ai prêté la plus grande attention à tout
 55     II|              de son délire ne forment plus un tout solide. J’ai l’impression
 56     II|             encore de retour ? Il y a plus de trois heures et demie…~ ~ ~ ~
 57     II|           automobile, docteur… Il y a plus de trois heures et demie
 58     II|              consultant – Il y a même plus de quatre heures !~ ~ ~ ~
 59     II|           patiemment. Nous n’en avons plus pour longtemps, et il faut
 60     II|              regardez donc ! Ce n’est plus elle !~ ~ ~ ~DONNA MATHILDE. –
 61     II|            DONNA MATHILDE. – Ce n’est plus elle !… C’est moi… Vous
 62     II|                Viens un peu… Ne bouge plus… Ces plis… Tu es vraiment
 63     II|            FRIDA. – Je n’y tiens déjà plus… Je ne résisterai jamais
 64     II|             certaine distance… un peu plus en avant…~ ~ ~ ~BELCREDI. –
 65     II|                docteur ! – Qui est le plus en avance ? – C’est nous,
 66     II|             se trompent : nous sommes plus avancés qu’eux, puisque
 67     II|             eux, puisque le temps est plus à nous qu’à eux.~ ~ ~ ~LE
 68     II|             le premier à vivre est le plus jeune de tous. Le plus jeune
 69     II|             le plus jeune de tous. Le plus jeune des hommes c’est le
 70     II|           Toscane est de huit siècles plus jeune que nous tous.~ ~ ~ ~
 71     II|                    LANDOLF. – Rien de plus facile. Il suffira de dire
 72     II|               cette aversion n’existe plus !~ ~ ~ ~LANDOLF. – C’est
 73     II|             lieux. Allons, ne perdons plus de temps : nous avons encore
 74     II|             Mais non, c’est le fou le plus tranquille qui soit.~ ~ ~ ~
 75     II|              Ah ! ils savent bien que plus ils disent qu’ils ne sont
 76     II|             ils ne sont pas sorciers, plus les gens les prennent au
 77     II|            être l’amie, oui, ne soyez plus l’amie de la marquise de
 78     II|               mon cœur. Ce qui est le plus étonnant, c’est que sa mère
 79     II|       étonnant, c’est que sa mère non plus ne la sent pas dans son
 80     II|            est naturel !… On ne pense plus à ce qu’on est quand on
 81     II|              où il aperçoit Berthold, plus qu’étonné, épouvanté par
 82     II|               disais : alors il n’est plus fou ? Mais non ! Ne le voyez-vous
 83     II|           sous les pieds et qu’on n’a plus d’air à respirer ? Pourquoi ?
 84     II|               quatre hommes qu’il n’a plus l’impression d’avoir autour
 85     II|               la vivre de la façon la plus naturelle, tous les jours,
 86     II|             dans ce rêve qui n’aurait plus été un rêve, car tu l’aurais
 87     II|             contempler huit cents ans plus tard les hommes du XXe siècle
 88     II|            histoire ; rien n’y change plus, rien n’y peut plus changer.
 89     II|            change plus, rien n’y peut plus changer. Comprenez-vous ?
 90     II|             mon secret, je ne pourrai plus continuer ! (Il prend la
 91     II|              Et, d’ailleurs, vous non plus, puisque vous n’en aviez
 92    III|             jouer, puis répète un peu plus fort. – Henri…~ ~ ~ ~Elle
 93    III|                  Di Nolli, maintenant plus indigné qu’étonné. – Mais !
 94    III|               aux paroles du docteur, plus fort, montrant les quatre
 95    III|              pour essayer, ne sachant plus…~ ~ ~ ~HENRI IV, l’interrompant
 96    III|               Il le regarde.) Je n’ai plus qu’à enlever mon déguisement
 97    III|            nouveau à Belcredi.) Et ne plus rien voir, mon cher, de
 98    III|              la femme aimée ; n’avoir plus su qui mourait, qui disparaissait…
 99    III|             bien, toi qui t’acharnais plus que les autres contre moi,
100    III|                 avec la conscience la plus lucide – et de me venger
101    III|              je suis guéri ! On ne va plus avoir besoin de vos services
102    III|              instant, il ne se savait plus prêtre, il ne savait plus
103    III|             plus prêtre, il ne savait plus où il était. Il rêvait !
104    III|             que vous pourriez tout au plus m’accorder, comme à Canossa,
105    III|               à mes yeux : je ne puis plus la reconnaître, car je la
106    III|               mon rêve qui vit en toi plus que jamais ! Tu étais une
107    III|             côté. Tout à coup, un cri plus aigu de donna Mathilde domine
Best viewed with any browser at 800x600 or 768x1024 on Tablet PC
IntraText® (VA2) - Some rights reserved by EuloTech SRL - 1996-2010. Content in this page is licensed under a Creative Commons License