Acte

 1    Per| PSEUDO-CONSEILLERS SECRETS :~ ~1° ARIALD (Franco).~ ~2° LANDOLF (
 2      I|          porte à droite entrent : Ariald, Landolf, Ordulf et Berthold,
 3      I|         la salle du trône !~ ~ ~ ~ARIALD. – À Goslar !~ ~ ~ ~ORDULF. –
 4      I|          château du Hartz !~ ~ ~ ~ARIALD. – Ou encore, à Worms.~ ~ ~ ~
 5      I|          Saxe en Lombardie.~ ~ ~ ~ARIALD. – Et de Lombardie…~ ~ ~ ~
 6      I|     lèvres. – Psst ! Psst !~ ~ ~ ~ARIALD, se retournant à cet appel. –
 7      I|           D’ARMES, s’approchant d’Ariald. – S’il vous plaît, vous
 8      I|          HOMME D’ARMES, tandis qu’Ariald lui tend une allumette enflammée. –
 9      I|          cette question, Landolf, Ariald et Ordulf éclatent d’un
10      I|           celui de France !~ ~ ~ ~ARIALD. – C’est d’Henri IV d’Allemagne
11      I|             As-tu compris ?~ ~ ~ ~ARIALD. – Les antipapes contre
12      I|           guerre au Saxon !~ ~ ~ ~ARIALD. – Et guerre à tous les
13      I|   costumes du XVIe siècle !~ ~ ~ ~ARIALD. – Il n’y a pas plus de
14      I|          lu cent bouquins !~ ~ ~ ~ARIALD. – Mais pardon, ne savais-tu
15      I|         lui de me prévenir !…~ ~ ~ARIALD. – Mais il te croyait sans
16      I|            te voilà frais !~ ~ ~ ~ARIALD. – Le malheur, c’est que
17      I|          Je veux Berthold ! »~ ~ ~ARIALD. – Nous nous sommes regardés
18      I|       vais ! Je m’en vais !~ ~ ~ ~ARIALD, le retenant, aidé d’Ordulf,
19      I|            ce pauvre Tito !~ ~ ~ ~ARIALD. – Dame ! il avait pu étudier
20      I|           quelques phrases.~ ~ ~ ~ARIALD. – Non, mon cher, pardon.
21      I|                Landolf, Ordulf et Ariald recommencent à rire.~ ~ ~ ~
22      I|        recommencent à rire.~ ~ ~ ~ARIALD. – Eh ! il faut te préparer
23      I|        Nous allons t’aider.~ ~ ~ ~ARIALD. – Si tu savais tous les
24      I|       prendre une teinture…~ ~ ~ ~ARIALD. – Regarde ! (Il le fait
25      I|          ces antiquailles !~ ~ ~ ~ARIALD. – Tu as parfaitement raison.
26      I|         dans cette maison !~ ~ ~ ~ARIALD. – Tu ne deviendras pas
27      I|         petite expérience !~ ~ ~ ~ARIALD. – Sois tranquille, tu verras
28      I| renseignements essentiels !~ ~ ~ ~ARIALD. – Fie-toi à nous… Un peu
29      I|       femme de l’Empereur ?~ ~ ~ ~ARIALD. – Non, la femme de l’Empereur,
30      I|           pape Grégoire VII~ ~ ~ ~ARIALD. – Grégoire VII, notre bête
31      I|             Franco ! Lolo !~ ~ ~ ~ARIALD, s’arrêtant et se tournant
32      I|     menaçant pour rire et, aidé d’Ariald et d’Ordulf, fait mine de
33      I|           VII, hors d’ici !~ ~ ~ ~ARIALD. – Hors d’ici ! hors d’ici !~ ~ ~ ~
34      I|          dans cette salle !~ ~ ~ ~ARIALD. – Hors d’ici ! hors d’ici !~ ~ ~ ~
35      I|           a deux messieurs.~ ~ ~ ~ARIALD. – Mais les dames, les dames,
36      I|     marquise, parfaitement.~ ~ ~ ~ARIALD. – Et les messieurs ?~ ~ ~ ~
37      I|    GIOVANNI. – Connais pas.~ ~ ~ ~ARIALD, à Berthold. – Ils apportent
38      I|           parler à la fin ?~ ~ ~ ~ARIALD. – Parle ! Parle !~ ~ ~ ~
39      I|           nouveau médecin !~ ~ ~ ~ARIALD. – Bravo, Berthold ! Tu
40      I|          la marquise, ici ?~ ~ ~ ~ARIALD. – En fait de contenu…~ ~ ~ ~
41      I|          marquis di Nolli !~ ~ ~ ~ARIALD. – Mais que viennent-ils
42      I|        dire, mais comment ?~ ~ ~ ~ARIALD. – Tu sais bien comment
43      I|         Allez, maintenant !~ ~ ~ ~ARIALD. – Allons… Il est peut-être
44      I|           aider…~ ~ ~ ~Landolf et Ariald entrent par la même porte,
45      I|    LANDOLF. – Oh !… pardon…~ ~ ~ ~ARIALD. – Monsieur le Marquis…~ ~ ~ ~
46      I|      Comment, tu t’en vas ?~ ~ ~ ~ARIALD. – Il a tout gâté, monsieur
47      I|         va fermer la porte.~ ~ ~ ~ARIALD. – Ordulf tout seul ne va
48      I|   vêtements d’aujourdhui !~ ~ ~ ~ARIALD. – Il croirait à un travestissement
49      I|          de la persécution.~ ~ ~ ~ARIALD. – Il aurait une crise !…~ ~ ~
50      I|         couvrira tout entière. (À Ariald.) Va, va, Ariald !~ ~ ~ ~
51      I|      entière. (À Ariald.) Va, va, Ariald !~ ~ ~ ~ARIALD. – Minute !… (
52      I|            Va, va, Ariald !~ ~ ~ ~ARIALD. – Minute !… (Montrant le
53      I|     évêque Hugues de Cluny.~ ~ ~ ~ARIALD. – Monsieur veut parler
54      I|        était pas compliqué…~ ~ ~ ~ARIALD. – On l’a employé plusieurs
55      I|           vous soyez trois.~ ~ ~ ~ARIALD. – Alors, monsieur ?~ ~ ~ ~
56      I|          marché.~ ~ ~ ~LANDOLF, à Ariald. – Mais oui : en moine de
57      I|          suite de Monseigneur. (À Ariald.) Allons, va ! (À Berthold.)
58      I|      apporte ici les vêtements qu’Ariald va te donner ! (À Ariald.)
59      I|          Ariald va te donner ! (À Ariald.) Et toi, va tout de suite
60      I|             C’est compris ?~ ~ ~ ~Ariald et Berthold sortent par
61      I|         porte à droite s’ouvre et Ariald paraît. Il fait d’abord
62      I|    annonce solennellement :~ ~ ~ ~ARIALD. – Sa Majesté l’Empereur !~ ~ ~ ~
63      I|         encadré par Ordulf et par Ariald qui se tiennent respectueusement
64      I|         mains la couronne royale, Ariald le sceptre avec l’Aigle
65      I|       mêmes ! Monseigneur !~ ~ ~ ~ARIALD, bas, avec un soupir, comme
66      I|        son rôle, se tournant vers Ariald. – Eh oui, ce sont eux…,
67      I|          que vingt-six ans…~ ~ ~ ~ARIALD. – Et que, par conséquent,
68      I|          de l’arracher, tandis qu’Ariald, Landolf, Ordulf se précipitent,
69      I|           nom du Seigneur !~ ~ ~ ~ARIALD, l’invitant par gestes à
70      I|           confidence à Landolf, à Ariald et à Ordulf.) Je ne sais
71      I|         pas Pierre Damien ?~ ~ ~ ~ARIALD. – Mais non, ce n’est qu’
72     II|           Entrent enfin Ordulf et Ariald.~ ~ ~ ~HENRI IV, continuant
73     II|           le fou !~ ~ ~ ~LANDOLF, ARIALD et ORDULF, bouleversés,
74     II|         qui nous croient fous. (À Ariald.) Je sais que tu t’appelles
75     II|           ah, ah !~ ~ ~ ~LANDOLF, ARIALD, ORDULF, se regardant, incertains,
76     II|    tableau ?~ ~ ~ ~LANDOLF, bas à Ariald, comme pour éviter de rompre
77     II|        nous imaginions que…~ ~ ~ ~ARIALD, pour lui venir en aide. –
78     II|   GIOVANNI. – Deo Gratias !~ ~ ~ ~ARIALD, riant à l’idée d’une bonne
79    III|          la scène, entre Landolf, Ariald et Ordulf, les yeux fixes,
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