Tome,  Chap.

  1      I,      1|        célébrait les noces de madame Marguerite de Valois, fille du roi
  2      I,      1|          couronne de France, c’était Marguerite de Valois, que, dans sa
  3      I,      1|           nouvelle reine de Navarre. Marguerite à cette époque avait vingt
  4      I,      1|           causé avec elle. C’est que Marguerite était non seulement la plus
  5      I,      1|               Voir la cour sans voir Marguerite de Valois, c’est ne voir
  6      I,      1|         souiller la robe nuptiale de Marguerite de Valois.~ ~ ~ ~Cependant
  7      I,      1|      princesse Claude, sœur aînée de Marguerite, qui depuis quelques années
  8      I,      1|     belle-sœur, et par conséquent de Marguerite. Madame de Lorraine, qui
  9      I,      1|            fut plus qu’à deux pas de Marguerite, celle-ci, qui semblait
 10      I,      1|              apporté moi-même. »~ ~ ~Marguerite rendit sa révérence au jeune
 11      I,      1|            trois, ils se séparèrent, Marguerite le front plus rêveur, et
 12      I,      1|          presque aussi nombreuse que Marguerite de Valois, cette personne
 13      I,      1|              politique ; si bien que Marguerite de Navarre, beauté magnifique
 14      I,      1|          sorte qu’au même instantMarguerite de Valois et M. de Guise
 15      I,      1|          Henri de Navarre qui épouse Marguerite de Valois.~ ~ ~– Et qui
 16      I,      1|            Votre Majesté aime madame Marguerite, et je ne vous en fais pas
 17      I,      1|            empêcher d’épouser madame Marguerite ? Rien ; au contraire, vous
 18      I,      1|              s’éloignant lui-même de Marguerite de Valois.~ ~ ~ ~Une heure
 19      I,      1|             du peuple.~ ~ ~ ~Quant à Marguerite de Valois, à Henri de Navarre
 20      I,      2|             palais. L’appartement de Marguerite était situé au premier étage.~ ~ ~ ~
 21      I,      2|            plus bas encore.~ ~ ~– Et Marguerite ?~ ~ ~– Elle vous attend.~ ~ ~–
 22      I,      2|     confidente toute particulière de Marguerite, qui n’avait aucun secret
 23      I,      2|      antichambre de l’appartement de Marguerite.~ ~ ~ ~L’antichambre, comme
 24      I,      2|            la reconnut pour celle de Marguerite.~ ~ ~ ~Et en même temps
 25      I,      2|          Alors ce fut, à son tour, à Marguerite de Valois de servir de guide
 26      I,      2|         jalouses inquiétudes du duc, Marguerite le conduisit jusque dans
 27      I,      2|            que je vous donne, reprit Marguerite avec un léger accent de
 28      I,      2|           dites cela, Henri, s’écria Marguerite, vous qui, entre tous, savez
 29      I,      2|             prié de venir au Louvre, Marguerite, parce que vous avez le
 30      I,      2|              dise une chose ? reprit Marguerite en regardant fixement le
 31      I,      2|          garder les lettres de votre Marguerite et le coffre qu’elle vous
 32      I,      2|              voudrez anéantir.~ ~ ~ ~Marguerite fouilla vivement dans le
 33      I,      2|           excuser votre infidélité ? Marguerite haussa les épaules.~ ~ ~–
 34      I,      2|            la tirant de sa poitrine. Marguerite la lui arracha presque des
 35      I,      2|             consumé ; puis, comme si Marguerite eût craint qu’on pût aller
 36      I,      2|            maîtresse.~ ~ ~– Eh bien, Marguerite, dit-il quand elle eut fini,
 37      I,      2|             moi je vous dis, s’écria Marguerite avec un dépit croissant,
 38      I,      2|              Guise.~ ~ ~– Henri, dit Marguerite d’une voix brève et en saisissant
 39      I,      2|           seuil de la chambre.~ ~ ~ ~Marguerite cacha son trouble en faisant
 40      I,      2|              Non, monsieur, répondit Marguerite, car hier encore vous m’
 41      I,      2|         porte et laissez-nous.~ ~ ~ ~Marguerite, qui était assise, se leva,
 42      I,      2|         cabinet.~ ~ ~– Non ! s’écria Marguerite en s’élançant au-devant
 43      I,      2|              à moi.~ ~ ~– Mais…, dit Marguerite effrayée.~ ~ ~– Nous devons
 44      I,      2|            remarquer l’hésitation de Marguerite, agir l’un avec l’autre
 45      I,      2|       prétexte ou qu’un piège.~ ~ ~ ~Marguerite tressaillit, car peut-être
 46      I,      2|               monsieur, dit vivement Marguerite, et de l’air le plus calme
 47      I,      2|                Sire ! Sire ! s’écria Marguerite.~ ~ ~– Eh bien, qu’y a-t-il,
 48      I,      2|              vous disais donc…~ ~ ~ ~Marguerite était visiblement au supplice ;
 49      I,      2|           détestent.~ ~ ~– Moi ? dit Marguerite.~ ~ ~– Oui, vous, reprit
 50      I,      2|                   Monsieur…, murmura Marguerite.~ ~ ~– Eh bien ! qu’y a-t-il
 51      I,      2|                   Mais enfin, reprit Marguerite oppressée, où voulez-vous
 52      I,      2|           jamais, monsieur ! s’écria Marguerite.~ ~ ~– Mais mon amie, jamais
 53      I,      2|                     Certainement. Et Marguerite se retourna et tendit la
 54      I,      2|                   Oui, monsieur, dit Marguerite en essayant de retirer sa
 55      I,      2|                   Monsieur…, murmura Marguerite en tournant à son tour et
 56      I,      2|                    Monsieur, s’écria Marguerite en se levant vivement et
 57      I,      2|              étouffe.~ ~ ~ ~En effet Marguerite était pâle et tremblante
 58      I,      2|        donnait sur la rivière.~ ~ ~ ~Marguerite le suivit.~ ~ ~– Silence !
 59      I,      2|          amour…~ ~ ~– Sire…, murmura Marguerite confuse.~ ~ ~– Bon, bon,
 60      I,      2|              Oui, Sire, oui, murmura Marguerite.~ ~ ~– En ce cas reprit
 61      I,      2|            donc et bonne nuit.~ ~ ~ ~Marguerite leva sur son mari un œil
 62      I,      2|            porte, attirant du regard Marguerite comme fascinée. Puis, lorsque
 63      I,      2|             à coucher :~ ~ ~– Merci, Marguerite, dit vivement Henri à voix
 64      I,      2|            de madame de Sauve.~ ~ ~ ~Marguerite l’avait suivi des yeux jusqu’
 65      I,      2|           amère préoccupation.~ ~ ~– Marguerite est neutre aujourdhui,
 66      I,      2|          neutre aujourdhui, dit-il, Marguerite sera hostile dans huit jours.~ ~ ~–
 67      I,      2|               vous avez écouté ? dit Marguerite.~ ~ ~– Que vouliez-vous
 68      I,      2|           inclina et sortit sans que Marguerite fît un geste pour le retenir.
 69      I,      2|                    Pendant ce temps, Marguerite, rêveuse, alla se placer
 70      I,      2|            avoir été farouche.~ ~ ~ ~Marguerite écouta cette chanson en
 71      I,      3|            le Béarnais avait parlé à Marguerite le jour de ses noces, écouta
 72      I,      5|             la reine de Navarre, dit Marguerite.~ ~ ~ ~La Mole fit un mouvement
 73      I,      5|          pense plus, j’admire.~ ~ ~ ~Marguerite s’avança pleine de grâce
 74      I,      5|           mais…~ ~ ~– Mais, continua Marguerite, vous m’aviez prise pour
 75      I,      5|                Allons, monsieur, dit Marguerite, je ne m’inquiète plus de
 76      I,      5|             enveloppe de soie.~ ~ ~ ~Marguerite prit la lettre et regarda
 77      I,      5|             yeux chaque mouvement de Marguerite.~ ~ ~– Maintenant, monsieur,
 78      I,      5|           conduire.~ ~ ~ ~À ces mots Marguerite continua son chemin. La
 79      I,      5|           appui contre le mur.~ ~ ~ ~Marguerite disparut comme une vision.~ ~ ~–
 80      I,      5|          lequel venait de s’éloigner Marguerite, il espérait, en se hâtant,
 81      I,      5|             fût arrivé jusqu’à elle, Marguerite ayant relevé la tête, il
 82      I,      5|          parlerez grec avec la reine Marguerite.~ ~ ~– Sans compter, ajouta
 83      I,      6|           rois et de suivre la reine Marguerite de Navarre que La Mole avait
 84      I,      6|            galerie.~ ~ ~ ~Tandis que Marguerite descendait cet escalier,
 85      I,      6|              escalier que descendait Marguerite, il y avait une issue. À
 86      I,      6|       bientôt près d’elle que madame Marguerite, qui, assise sur un coffre
 87      I,      6|                 C’est vrai, répondit Marguerite, c’est une si belle et si
 88      I,      6|              Lorraine, sœur aînée de Marguerite. Elle entra par une petite
 89      I,      6|             alla s’asseoir à côté de Marguerite, près de laquelle le roi
 90      I,      6|                 Ma fille, dit-elle à Marguerite, vous pouvez-vous retirer
 91      I,      6|           amuser par la ville.~ ~ ~ ~Marguerite se leva, et Henri se retourna
 92      I,      6|           Lorraine saisit la main de Marguerite.~ ~ ~– Ma sœur, lui dit-elle
 93      I,      6|           Vous avez parlé tout bas à Marguerite.~ ~ ~– Pour lui souhaiter
 94      I,      6|            la reine, de Claude et de Marguerite ; madame, me ferez-vous
 95      I,      6|          votre main à baiser ?~ ~ ~ ~Marguerite lui tendit une main tremblante.~ ~ ~–
 96      I,      6|            Ce n’est pas le tout, dit Marguerite ; voici une lettre qu’un
 97      I,      6|                     Ma sœur, s’écria Marguerite en s’élançant vers Claude,
 98      I,      6|           Pardonnez-moi, madame, dit Marguerite tremblante et pâle, je souhaite
 99      I,      6|              Bonsoir, bonsoir.~ ~ ~ ~Marguerite se retira toute chancelante
100      I,      8|          draps blancs et parfumés de Marguerite.~ ~ ~ ~Marguerite vit couler
101      I,      8|        parfumés de Marguerite.~ ~ ~ ~Marguerite vit couler le sang, Marguerite
102      I,      8|       Marguerite vit couler le sang, Marguerite sentit frissonner ce corps
103      I,      8|             flot de gaze le corps de Marguerite.~ ~ ~– Ah ! madame ! murmura-t-il
104      I,      8|     peut-être en même temps celui de Marguerite.~ ~ ~ ~À l’aspect de ce
105      I,      8|       François ! à mon secours ! dit Marguerite.~ ~ ~– Le duc d’Alençon !
106      I,      8|         regard autour de lui. Il vit Marguerite échevelée, plus belle que
107      I,      8|          Sauvez-moi, mon frère ! dit Marguerite épuisée. Ils veulent m’assassiner.
108      I,      8|                    Pendant ce temps, Marguerite avait instinctivement jeté
109      I,      8|               s’écria-t-il en voyant Marguerite toute marbrée de sang, serais
110      I,      8|         tremblantes tout le corps de Marguerite ; ce sang, d’où vient-il ?~ ~ ~–
111      I,      8|           trouver !~ ~ ~– Chut ! dit Marguerite.~ ~ ~– Et pourquoi ? dit
112      I,      8|         peut-il pas visiter sa sœur, Marguerite ?~ ~ ~ ~La reine arrêta
113      I,      8|              recula.~ ~ ~– Oui, oui, Marguerite, dit-il, tu as raison, oui,
114      I,      8|            peine eut-il disparu, que Marguerite, entendant un soupir qui
115      I,      8|        couvrait la figure du blessé, Marguerite reconnut en lui ce beau
116      I,      8|           ébloui de sa beauté.~ ~ ~ ~Marguerite jeta un cri d’effroi, car
117      I,      8|           Rassurez-vous, sauvé ! dit Marguerite.~ ~ ~ ~La Mole tourna avec
118      I,      8|      paupière en poussant un soupir. Marguerite jeta un léger cri. Le jeune
119      I,      8|             porte du corridor.~ ~ ~ ~Marguerite se leva à moitié, soutenant
120      I,      8|                  Henriette ! s’écria Marguerite. Oh ! il n’y a pas de danger,
121      I,      8|            garder l’équilibre.~ ~ ~ ~Marguerite fit un pas vers la porte ;
122      I,      8|        assassin !~ ~ ~– Silence, dit Marguerite, pas un mot.~ ~ ~ ~Et elle
123      I,      8|           mains.~ ~ ~– Non, non, dit Marguerite, non, je vous sauverai.
124      I,      8|            un effort, et soutenu par Marguerite il se traîna jusqu’au cabinet.
125      I,      8|             traîna jusqu’au cabinet. Marguerite referma la porte derrière
126      I,      8|        madame ?~ ~ ~– Non, rien, dit Marguerite, croisant son manteau pour
127      I,      8|             des gardes du roi.~ ~ ~ ~Marguerite n’osa pas refuser ; elle
128      I,      9|              tomber dans les bras de Marguerite, jolie femme, mordi ! Cependant,
129      I,     10|              messe ou Bastille~ ~ ~ ~Marguerite, comme nous l’avons dit,
130      I,     10|              Silence ! Gillonne, dit Marguerite de ce ton de voix qui indique
131      I,     10|               Gillonne se tut.~ ~ ~ ~Marguerite tira alors de son aumônière
132      I,     10|         craignez rien, monsieur, dit Marguerite, car, sur mon âme, vous
133      I,     10|             ainsi, monsieur, s’écria Marguerite, votre sang coule encore…
134      I,     10|           Nous allons voir cela, dit Marguerite ; Gillonne, apporte ma cassette
135      I,     10|               Gillonne, dit la reine Marguerite, car, en se soulevant lui-même,
136      I,     10|             faire, que je pense, dit Marguerite ; quand nous pouvons vous
137      I,     10|         chambre de Sa Majesté.~ ~ ~ ~Marguerite croisa son manteau sur son
138      I,     10|            seconde fois.~ ~ ~ ~Alors Marguerite, saisissant le poignard
139      I,     10|              jeune homme, tandis que Marguerite, d’une aiguille d’or à la
140      I,     10|             pas qu’il est beau ? dit Marguerite avec une franchise toute
141      I,     10|     seulement appuyé.~ ~ ~– Oui, dit Marguerite, tu as raison.~ ~ ~ ~Et
142      I,     10|            mots sans suite, auxquels Marguerite répondit par un sourire
143      I,     10|        heurte au passage secret, dit Marguerite.~ ~ ~– Qui donc peut venir,
144      I,     10|                    Je vais voir, dit Marguerite. Toi, reste auprès de lui
145      I,     10|             d’un seul instant.~ ~ ~ ~Marguerite rentra dans sa chambre,
146      I,     10|              vous, madame ! continua Marguerite de plus en plus étonnée,
147      I,     10|                    Relevez-vous, dit Marguerite, et comme je ne pense pas
148      I,     10|        huguenots.~ ~ ~– Oh ! s’écria Marguerite en saisissant madame de
149      I,     10|                   Sa mort ! Ah ! dit Marguerite, vous m’épouvantez. Impossible !~ ~ ~–
150      I,     10|             mari, n’est-ce pas ? dit Marguerite.~ ~ ~– Il n’est pas venu,
151      I,     10|                   Merci, madame, dit Marguerite ; et quoique peut-être le
152      I,     10|          suivre, même de loin.~ ~ ~ ~Marguerite lui tendit la main.~ ~ ~–
153      I,     10|          laissant le passage libre à Marguerite, et que Dieu conduise Votre
154      I,     10|        conduise Votre Majesté.~ ~ ~ ~Marguerite s’élança par le couloir.
155      I,     10|            saluant respectueusement, Marguerite ne rencontrait que des gardes
156      I,     10|             dans les galeries.~ ~ ~ ~Marguerite n’en continua pas moins
157      I,     10|           certain mot d’ordre.~ ~ ~ ~Marguerite essaya vainement de franchir
158      I,     10|       arriverai jusqu’à elle, se dit Marguerite après avoir fait près des
159      I,     10|                 Oh ! Henri ! s’écria Marguerite, où est le roi de Navarre ?
160      I,     10|              sortit avec ses gardes. Marguerite courut à un capitaine qui
161      I,     10|              mon cher René ! s’écria Marguerite en reconnaissant le parfumeur
162      I,     10|                  Non ! non ! s’écria Marguerite, ne croyez pas cela, mon
163      I,     10|                Et il tourna le dos à Marguerite.~ ~ ~– Oh ! monsieur de
164      I,     10|             Tavannes !~ ~ ~ ~s’écria Marguerite, un mot, un seul, je vous
165      I,     10|           est Henri de Navarre ? dit Marguerite.~ ~ ~– Ma foi ! dit-il tout
166      I,     10|              Condé. Puis, si bas que Marguerite seule put l’entendre :~ ~ ~–
167      I,     10|                merci, Tavannes ! dit Marguerite, qui, de tout ce que lui
168      I,     10|       vivement.~ ~ ~– Mais moi ? dit Marguerite.~ ~ ~– L’ordre est général.~ ~ ~–
169      I,     10|                il est perdu, s’écria Marguerite alarmée par la vue de toutes
170      I,     10|              me faire tuer.~ ~ ~ ~Et Marguerite courait comme une folle
171      I,     10|       Madelon… elle est là ! s’écria Marguerite en se frappant le front,
172      I,     10|       chrétiens, aide-moi !~ ~ ~ ~Et Marguerite, pleine d’espérance, heurta
173      I,     10|              lui avait été donné par Marguerite, après son entretien avec
174      I,     10|           Catherine de fureur.~ ~ ~– Marguerite ! s’écria Henri.~ ~ ~– Margot !
175      I,     10|       Catherine.~ ~ ~– Monsieur, dit Marguerite à Henri, vos dernières paroles
176      I,     10|    catholique !~ ~ ~– Sire, répondit Marguerite avec cette haute dignité
177      I,     10|                   Mon frère, s’écria Marguerite, qui, aussi bien que Charles
178      I,     10|            et le regard suppliant de Marguerite comme entre deux principes
179      I,     11|                   Rentrée chez elle, Marguerite chercha vainement à deviner
180      I,     11|     dangereuses, mais non mortelles, Marguerite n’était donc plus préoccupée
181      I,     11|              cœur de la reine.~ ~ ~ ~Marguerite était ambitieuse, Marguerite
182      I,     11|         Marguerite était ambitieuse, Marguerite avait vu presque une certitude
183      I,     11|              esprit fin et si élevé, Marguerite avait entrevu et calculé
184      I,     11|         depuis la veille. Un instant Marguerite avait eu l’idée de réclamer
185      I,     11|          marque d’intérêt donnée par Marguerite à son époux pouvait en conséquence,
186      I,     11|             qui le menaçaient.~ ~ ~ ~Marguerite frissonna donc en apercevant
187      I,     11|        exercé comme l’était celui de Marguerite pouvait remarquer que, malgré
188      I,     11|           Charles ou au duc d’Anjou, Marguerite s’inclina et lui offrit
189      I,     11|             front que lui présentait Marguerite.~ ~ ~ ~Alors, s’asseyant,
190      I,     11|            lui et à ses deux frères. Marguerite le laissa dire.~ ~ ~ ~Enfin,
191      I,     11|             pas, mon frère ? demanda Marguerite.~ ~ ~ ~Le duc d’Alençon
192      I,     11|             avez-vous pas dit, chère Marguerite bien-aimée, reprit le duc
193      I,     11|               Mon cher François, dit Marguerite, quand un mariage n’est
194      I,     11|                    Eh bien, ma chère Marguerite ! comme je vous le disais,
195      I,     11|                  Ma liberté ! reprit Marguerite, qui voulait forcer le prince
196      I,     11|         Navarre.~ ~ ~– Séparée ! dit Marguerite en fixant ses yeux sur le
197      I,     11|                     Séparée ! répéta Marguerite ; voyons cela, mon frère,
198      I,     11|          journées ; mais ses nuits ? Marguerite se tut, et ce fut à son
199      I,     11|                    Eh bien ? demanda Marguerite, sentant qu’il fallait bien
200      I,     11|              le savez-vous ? s’écria Marguerite.~ ~ ~– Je le sais parce
201      I,     11|       broderie de ses manches.~ ~ ~ ~Marguerite commençait à comprendre
202      I,     11|            moi.~ ~ ~– Mon frère, dit Marguerite en le regardant fixement,
203      I,     11|                  J’ai à dire, reprit Marguerite, que je connais notre frère
204      I,     11|                    Eh bien ? demanda Marguerite avec une feinte naïveté.
205      I,     11|            revint prendre la main de Marguerite. Cette main était raide
206      I,     11|         pourront vous arriver.~ ~ ~ ~Marguerite pâlit, mais demeura immobile
207      I,     11|              ses pas.~ ~ ~– Écoutez, Marguerite, dit-il, j’ai oublié de
208      I,     11|             Navarre sera mort.~ ~ ~ ~Marguerite poussa un cri ; car cette
209      I,     11|           êtes dans un mauvais jour, Marguerite, et vous ne comprenez rien.~ ~ ~–
210      I,     11|            roi de Navarre ; eh bien, Marguerite, supposez maintenant trois
211      I,     11|         reine des catholiques.~ ~ ~ ~Marguerite cacha sa tête dans ses mains,
212      I,     11|             Le duc d’Alençon regarda Marguerite avec l’étonnement d’un homme
213      I,     11|              front prêt à se fendre. Marguerite demeura seule et pensive.
214      I,     11|             emparait de son royaume. Marguerite restait donc veuve, sans
215      I,     11|              Le premier mouvement de Marguerite fut de refuser de faire
216      I,     11|          allait se mettre en marche. Marguerite fit de la main à Gillone
217      I,     11|   catholiques étaient déjà à cheval. Marguerite jeta un coup d’œil rapide
218      I,     11|              un regard avec elle, et Marguerite comprit que la maîtresse
219      I,     11|    permission de lui baiser sa main. Marguerite étendit le bras vers elle,
220      I,     11|         madame de Sauve s’éloigna de Marguerite, et alla reprendre sa place
221      I,     11|              approcher d’elle.~ ~ ~ ~Marguerite obéit.~ ~ ~– Eh ! ma fille !
222      I,     11|              madame de Sauve ?~ ~ ~ ~Marguerite sourit, en donnant à son
223      I,     11|            trompez, madame, répondit Marguerite. Je ne suis pas plus jalouse
224      I,     11|         manière à faire comprendre à Marguerite que, si elle avait eu quelque
225      I,     11|             la belle duchesse.~ ~ ~ ~Marguerite toucha du coude son amie,
226      I,     11| Saint-Jacques-la-Boucherie, répondit Marguerite.~ ~ ~– Vous feriez mieux
227      I,     11|              les deux jeunes femmes. Marguerite, aux aguets, l’intercepta,
228      I,     11|           plus ?~ ~ ~– La Sauve, dit Marguerite. Serait-elle retournée au
229      I,     11|              reine de Navarre.~ ~ ~ ~Marguerite feignit encore de regarder
230      I,     11|              Majesté.~ ~ ~ ~La reine Marguerite monta dans la litière, et,
231      I,     11|            une menace.~ ~ ~ ~Quant à Marguerite, une fois qu’elle eut senti
232      I,     11|             a plus de doute, murmura Marguerite, et la pauvre femme est
233      I,     11|            en montrant le papier que Marguerite venait de lire et de relire
234      I,     11|           choses à te dire, répondit Marguerite en déchirant le billet en
235      I,     12|             où allons-nous ? demanda Marguerite. Ce n’est pas au pont des
236      I,     12|           madame, n’est-ce pas cela, Marguerite ?~ ~ ~– Oui, oui ! dit la
237      I,     12|            la duchesse en fixant sur Marguerite un regard avide et curieux.~ ~ ~–
238      I,     12|              bon ?~ ~ ~– À qui ? dit Marguerite en riant.~ ~ ~– Ah ! tu
239      I,     12|             Mordi ? demanda en riant Marguerite.~ ~ ~– Oui.~ ~ ~– Et quel
240      I,     12|          bien et laissons dire… Ah ! Marguerite, comme les meilleures idées,
241      I,     12|                   Ton frère Charles, Marguerite, est un grand chasseur qui
242      I,     12|             la fin de ta confidence, Marguerite ?~ ~ ~– C’est que… c’est
243      I,     12|           guéri ?~ ~ ~– Rieuse ! dit Marguerite. Non, je te jure que je
244      I,     12|              entendue.~ ~ ~– Écoute, Marguerite, c’est une histoire admirable,
245      I,     12|       histoire, chère Henriette, dit Marguerite, que cette histoire est
246      I,     12|         Annibal de Coconnas ? reprit Marguerite en éclatant de rire.~ ~ ~–
247      I,     12|             conclu.~ ~ ~– Merci, dit Marguerite en serrant la main de son
248      I,     12|            genou en terre pour aider Marguerite à descendre à son tour ;
249      I,     12|              chose.~ ~ ~– Bien ! dit Marguerite, si l’appétit revient, c’
250      I,     12|             mariée, ma belle reine ! Marguerite sourit.~ ~ ~– Eh bien, mais
251      I,     12|       conduis-moi ! La duchesse prit Marguerite par la main, la conduisit
252      I,     12|          côté. Viens.~ ~ ~ ~La reine Marguerite prit la place de son amie
253      I,     12|              Ah ! mon Dieu ! s’écria Marguerite en se reculant.~ ~ ~– Quoi
254      I,     12|          lui-même ?~ ~ ~– Chut ! dit Marguerite en se relevant et en saisissant
255      I,     12|                      Je ne sais, dit Marguerite, car je regardais celui
256      I,     12|          Coconnas.~ ~ ~– Ma foi, dit Marguerite, j’avoue que je lui trouve…
257      I,     12|               Mais il me semble, dit Marguerite en riant, que mon huguenot
258      I,     12|                Laquelle donc ?~ ~ ~ ~Marguerite regarda son amie, qui, après
259      I,     13|          chez madame de Sauve.~ ~ ~ ~Marguerite prit la clef, la tourna
260      I,     13|            chez la reine de Navarre. MARGUERITE. »~ ~ ~Puis elle roula le
261      I,     13|            Ce premier soin accompli, Marguerite pensa au pauvre blessé ;
262      I,     13|             donc, monsieur ? demanda Marguerite, et pourquoi suivez-vous
263      I,     13|              Quitter le Louvre ! dit Marguerite en regardant avec étonnement
264      I,     13|         aujourdhui.~ ~ ~– Mais, dit Marguerite étonnée, je ne sais comment
265      I,     13|           pas longtemps, alors ! dit Marguerite émue à cet accent, qui ne
266      I,     13|            Mole.~ ~ ~– Il faut ! dit Marguerite en le regardant de son regard
267      I,     13|             parole.~ ~ ~– Alors, dit Marguerite surprise, pourquoi voulez-vous
268      I,     13|            repos, et que cette nuitMarguerite rougit.~ ~ ~– Gillonne,
269      I,     13|         retira.~ ~ ~– Mais, continua Marguerite, si vous êtes seul à Paris,
270      I,     13|      arrivera ce qu’il pourra.~ ~ ~ ~Marguerite appuya sa tête sur sa main
271      I,     13|          Comment, monsieur ? demanda Marguerite ; que voulez-vous dire et
272      I,     13|                  C’est vrai, murmura Marguerite pour elle seule, M. de Guise
273      I,     13|              Avec François ? s’écria Marguerite en rougissant.~ ~ ~– Avec
274      I,     13|           embarras de sa contenance, Marguerite fut illuminée d’une révélation
275      I,     13|                  Pauvre enfant ! dit Marguerite avec un singulier accent
276      I,     13|            regard rencontra celui de Marguerite et demeura rivé comme par
277      I,     13|              la Mole ? dit doucement Marguerite, qui, penchée sur le dossier
278      I,     13|              Le bonheur de qui ? dit Marguerite en souriant ; ah ! oui,
279      I,     13|             Majesté le plaint.~ ~ ~ ~Marguerite chiffonnait la soie de son
280      I,     13|                 Parce que… ? demanda Marguerite émue au point de trembler
281      I,     13|            Guise. Cette fois, ce fut Marguerite qui baissa les yeux et qui
282      I,     13|              moment Gillonne rentra. Marguerite l’interrogea d’un coup d’
283      I,     13|              clef au roi de Navarre. Marguerite ramena ses yeux sur La Mole,
284      I,     13|             se leva, fit un pas vers Marguerite et voulut s’incliner devant
285      I,     13|                  Voyez-vous, s’écria Marguerite en courant à lui et en le
286      I,     13|   retentirent, frappés à la porte de Marguerite.~ ~ ~– Entendez-vous, madame ?
287      I,     13|       effrayée.~ ~ ~– Déjà ! murmura Marguerite.~ ~ ~– Faut-il ouvrir ?~ ~ ~–
288      I,     13|        Taisez-vous, malheureux ! dit Marguerite, qui ressentait un charme
289      I,     13|          sans doute dans l’accent de Marguerite cette rigueur à laquelle
290      I,     13|              Silence ! silence ! dit Marguerite.~ ~ ~– Oh ! madame, vous
291      I,     13|            vous le dis ! interrompit Marguerite en appuyant sa main tiède
292      I,     13|              dit le roi de Navarre à Marguerite.~ ~ ~– Oui, monsieur. Votre
293      I,     13|        est-ce pas, monsieur ? ajouta Marguerite.~ ~ ~– Je vous l’avouerai,
294      I,     13|              Eh bien, monsieur ? dit Marguerite en souriant, tandis que
295      I,     13|           venu.~ ~ ~– Sire, répondit Marguerite, vous changerez de langage
296      I,     13|          mains de quatre femmes, dit Marguerite ; entre les mains de la
297      I,     13|            maintenant, monsieur, dit Marguerite, et surtout parlons franc.
298      I,     13|             votre pensée, Sire ! dit Marguerite.~ ~ ~– Je fais des réserves
299      I,     13|             contente de vivre.~ ~ ~ ~Marguerite regarda Henri d’un air si
300      I,     13|                  Il est vrai, reprit Marguerite, que Votre Majesté annonce
301      I,     13|             de ce monde, effrayèrent Marguerite. Elle pensa que peut-être
302      I,     13|                   Votre Majesté, dit Marguerite avec une sorte de dédain
303      I,     13|         compter sur son amour.~ ~ ~ ~Marguerite se tut.~ ~ ~– Écoutez, continua
304      I,     13|            fort de sa préoccupation, Marguerite ne put s’empêcher de sourire.
305      I,     13|                 Malheureux ! s’écria Marguerite d’une voix sourde, et saisissant
306      I,     13|      rendez-vous ? vous avez cru que Marguerite, outrée de vos froideurs,
307      I,     13|           dit Henri étonné, j’avoueMarguerite haussa les épaules avec
308      I,     13|             la petite porte dérobée. Marguerite entraîna le roi du côté
309      I,     13|            Et où va-t-elle ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Elle vient chez Votre
310      I,     13|                 J’en étais sûre, dit Marguerite.~ ~ ~– Et moi je le craignais,
311      I,     13|           sur sa poitrine fit voir à Marguerite une fine tunique de mailles
312      I,     13|             et de cuirasse ! s’écria Marguerite ; allons, Sire, allons,
313      I,     13|              lit.~ ~ ~ ~De son côté, Marguerite bondit avec l’agilité d’
314      I,     13|                 Qui est là ? s’écria Marguerite, tandis que Catherine consignait
315      I,     13|           irruption dans sa chambre, Marguerite sortant de dessous les rideaux
316      I,     14|           pied du lit, les habits de Marguerite épars sur des chaises, ses
317      I,     14|      fauteuil :~ ~ ~– Asseyons-nous, Marguerite, dit-elle, et causons.~ ~ ~–
318      I,     14|            va-t-elle me dire ? pensa Marguerite.~ ~ ~– Certes, en vous mariant,
319      I,     14|          opiniâtre à ce point.~ ~ ~ ~Marguerite se leva, et fit, en croisant
320      I,     14|           une fille de France.~ ~ ~ ~Marguerite poussa un soupir, et Catherine,
321      I,     14|          appeler par son fils.~ ~ ~ ~Marguerite baissa la tête.~ ~ ~– Depuis
322      I,     14|             saigner en dedans.~ ~ ~ ~Marguerite tressaillit : un léger mouvement
323      I,     14|          Cependant, madame, répondit Marguerite, malgré ces observations
324      I,     14|         colère, et se rapprochant de Marguerite :~ ~ ~– Lui, dit-elle, votre
325      I,     14|            madame, je vous prie, dit Marguerite, car non seulement vous
326      I,     14|      réveiller mon mari. À ces mots, Marguerite se leva avec une grâce toute
327      I,     14|              Vous voyez, madame, dit Marguerite, que vous étiez mal informée.~ ~ ~ ~
328      I,     14|         Catherine jeta un regard sur Marguerite, puis un autre sur Henri.
329      I,     14|             de bistre, au sourire de Marguerite, et elle mordit ses lèvres
330      I,     14|            fureur silencieuse.~ ~ ~ ~Marguerite permit à sa mère de contempler
331      I,     14|             émoussés sur le calme de Marguerite :~ ~ ~– Rien, dit-elle.
332      I,     14|            vint s’agenouiller devant Marguerite. Il était seulement vêtu
333      I,     14|             le voyant ainsi affublé, Marguerite, tout en lui serrant la
334      I,     14|                    Ah ! madame, ah ! Marguerite, s’écria-t-il, comment m’
335      I,     14|         sortir.~ ~ ~– Oh ! mais, dit Marguerite avec une admirable coquetterie,
336      I,     14|                Et je vous l’accorde, Marguerite ; consentez-vous seulement
337      I,     14|                 Entrons-y, Sire, dit Marguerite, car je veux avoir l’honneur
338      I,     14|             un coup d’œil ironique à Marguerite, qui le soutint à merveille.~ ~ ~–
339      I,     14|           merveille.~ ~ ~– Sire, dit Marguerite, j’en suis réduite à craindre
340      I,     14|           qui est fait est fait, dit Marguerite à demi-voix, et, au lieu
341      I,     14|            vos adversaires, répondit Marguerite, il me semble que je n’eusse
342      I,     14|                      Mais, Sire, dit Marguerite, ne pourrions-nous le faire
343      I,     14|            tout.~ ~ ~ ~Une autre que Marguerite se fût empressée de répondre
344      I,     14|          porte ?~ ~ ~– Et à moi, dit Marguerite, que me parliez-vous d’un
345      I,     14|        charger de mon protégé, pensa Marguerite.~ ~ ~ ~La Mole cependant
346      I,     14|              position. Ce fut encore Marguerite qui, avec sa délicatesse
347      I,     14|             les dernières paroles de Marguerite qu’il avait entendues et
348      I,     14|             Le jeune homme adressa à Marguerite un regard suppliant et,
349      I,     14|         douleur et de fatigue.~ ~ ~ ~Marguerite comprit tout ce qu’il y
350      I,     14|            mon auguste époux, ajouta Marguerite en souriant, je vais appeler
351      I,     14|              pour elle ; d’ailleurs, Marguerite venait de se venger de cette
352      I,     14|        propre lit.~ ~ ~– Oui, reprit Marguerite, mais votre appartement,
353      I,     14|             blessures.~ ~ ~ ~Quant à Marguerite, elle tira au roi une cérémonieuse
354      I,     14|                   Maintenant, se dit Marguerite à elle-même, il faut que
355      I,     14|            dormi comme le roi ; mais Marguerite ne dormait pas ; elle se
356      I,     14|            est bien jeune, murmurait Marguerite au milieu de son insomnie,
357      I,     14|     Henriette.~ ~ ~ ~Et vers le jour Marguerite finit enfin par s’endormir
358      I,     15|              veut Dieu le veut~ ~ ~ ~Marguerite ne s’était pas trompée :
359      I,     15|          jour commençait à paraître, Marguerite se réveilla au premier son
360      I,     15|             son manteau des mains de Marguerite rougissante, et l’agrafa
361      I,     15|           ville et de la cour.~ ~ ~ ~Marguerite remarquait du coin de l’
362      I,     15|           coup d’œil fut pour Henri. Marguerite n’eut que le second.~ ~ ~ ~
363      I,     15|      répondit par un salut courtois. Marguerite composa son visage, qui
364      I,     15|              vous en allez ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Oui, ma sœur.~ ~ ~–
365      I,     15|            si rare dans la bouche de Marguerite, que son frère la regarda
366      I,     15|              le duc d’Alençon.~ ~ ~ ~Marguerite, comme si elle eût deviné
367      I,     15|          voudrais donc pas, continua Marguerite, fatiguer une seconde fois
368      I,     15|               Allons, allons, se dit Marguerite en elle-même, à eux deux
369      I,     15|          terreur au fond de son âme. Marguerite le prenait à la fois par
370      I,     15|           donc pas trompée ! murmura Marguerite, qui vit les sourcils du
371      I,     15|               continua-t-elle, bien, Marguerite, dirait Henriette.~ ~ ~ ~
372      I,     15|              gravement catéchisé par Marguerite, baisait le bas de sa robe
373      I,     15|             pour obéir aux désirs de Marguerite, l’avait installé chez lui,
374      I,     15|         choses qui se rapportaient à Marguerite, étaient bien incomplètes
375      I,     15|            pouvait être. D’ailleurs, Marguerite serait sans doute de cette
376      I,     15|             cavalcade ; il reverrait Marguerite, et lorsqu’il songeait au
377      I,     16|            comme cela.~ ~ ~ ~Quant à Marguerite, elle était à cheval, si
378      I,     16|              peu près sûre, répondit Marguerite. Et le grand massacreur
379      I,     16|               Oh ! ma foi ! répondit Marguerite en souriant, fût-il ici,
380      I,     16|               En effet, dit en riant Marguerite, il va nous écraser. Dieu
381      I,     16|            furieux.~ ~ ~– Dieu ! dit Marguerite en se penchant à l’oreille
382      I,     16|              une dédaigneuse douleur Marguerite, je ne m’étais donc pas
383      I,     16|              forcés de passer devant Marguerite et la duchesse de Nevers.
384      I,     16|              d’un regard.~ ~ ~ ~Mais Marguerite détourna fièrement la tête.~ ~ ~ ~
385      I,     16|          gentilshommes ; puis madame Marguerite, la duchesse de Nevers et
386      I,     16|         Henri, comme il causait avec Marguerite et madame de Nevers, il
387      I,     16|              Coconnas, s’approcha de Marguerite et lui dit :~ ~ ~– Nous
388      I,     16|         sommes trompées toutes deux, Marguerite, car le Piémontais est demeuré
389      I,     16|          suivi.~ ~ ~– Mordi ! reprit Marguerite en riant, il va donc se
390      I,     16|        revenir sur son compte.~ ~ ~ ~Marguerite alors se retourna et vit
391      I,     16|            oreille de son capitaine, Marguerite fit un signe à Gillonne,
392      I,     16|            devant M. l’amiral.~ ~ ~ ~Marguerite mit pied à terre, madame
393      I,     16|             de Nevers à l’oreille de Marguerite ; est-ce que tu le trouves
394      I,     16|              charmant ! dit en riant Marguerite, et je suis forcée de dire
395      I,     16|              messieurs ! holà ! cria Marguerite.~ ~ ~– Laisse ! laisse !
396      I,     16|       vraiment très beaux ainsi, dit Marguerite ; regarde, on dirait qu’
397      I,     16|            Ah ! pauvre La Mole ! fit Marguerite avec un cri de douleur.~ ~ ~ ~
398      I,     16|             le fossé.~ ~ ~ ~Aussitôt Marguerite et la duchesse de Nevers,
399      I,     16|              brave La Mole ! s’écria Marguerite, incapable de renfermer
400      I,     16|             donc êtes-vous ? demanda Marguerite ressentant malgré elle une
401      I,     16|           reine de Navarre, répondit Marguerite ; jetez là vos cadavres,
402      I,     17|            Piémontais, avait empêché Marguerite de s’opposer au combat.
403      I,     17|              la cause des blessures, Marguerite avait fait porter les deux
404      I,     17|              repris connaissance, ni Marguerite ni madame de Nevers n’étaient
405      I,     17|          point osé parler à l’une de Marguerite, et Coconnas n’avait point
406      I,     19|            petite figurine du nom de Marguerite.~ ~ ~– Mais dans quel but ?~ ~ ~–
407      I,     19|              statuette en disant : « Marguerite, je t’aime ; viens, Marguerite ! »~ ~ ~
408      I,     19|       Marguerite, je t’aime ; viens, Marguerite ! »~ ~ ~La Mole obéit. En
409      I,     19|         duchesse de Nevers et madame Marguerite sont là.~ ~ ~– Eh bien,
410      I,     19|         avaient évoqué le fantôme de Marguerite ; l’autre, en voyant entrouverte
411      I,     19|          sourire un peu caustique de Marguerite, jugea que le moment était
412      I,     19|              Nevers, il alla droit à Marguerite, et mettant un genou en
413      I,     19|         autre côté du rideau ?~ ~ ~ ~Marguerite se mit à rire et fit signe
414      I,     19|                Mordi ! monsieur, dit Marguerite, vous êtes homme d’esprit.
415      I,     19|          Énée descendant aux enfers, Marguerite ne put retenir un énorme
416      I,     19|             la douce étreinte.~ ~ ~ ~Marguerite n’avait pas cessé de sourire,
417      I,     19|          donc et laissant la main de Marguerite dans celle de Coconnas,
418      I,     19|            un regard et un sourire à Marguerite), permettez à une âme dégagée
419      I,     19|             son côté par un geste de Marguerite, faisait avec son ami un
420      I,     19|           ses gonds.~ ~ ~– Mais, dit Marguerite fièrement, il me semble
421      I,     19|            René à son oreille.~ ~ ~ ~Marguerite s’élança aussitôt par l’
422      I,     20|         tromper. Ma fille elle-même, Marguerite, se déclare contre moi ;
423      I,     21|             continuait d’être de nom Marguerite, de fait madame de Sauve.~ ~ ~ ~
424      I,     21|                    Le mari de madame Marguerite ! dit Charlotte en rougissant
425      I,     21|         chrétiens.~ ~ ~– Et la reine Marguerite ?~ ~ ~– La reine Marguerite,
426      I,     21|          Marguerite ?~ ~ ~– La reine Marguerite, dit Henri, eh bien, elle
427      I,     21|             que véritablement madame Marguerite est votre femme.~ ~ ~ ~Henri
428      I,     21|       toilette !~ ~ ~– Mais la reine Marguerite, Sire, ne la ferez-vous
429      I,     23|            réponse lui suffisait. Et Marguerite, comment va-t-elle ?~ ~ ~–
430      I,     23|       catholique, je suis l’époux de Marguerite, je suis frère du roi Charles,
431      I,     23|    impudemment, mon ami. Cette chère Marguerite est bien ma femme ; Catherine
432      I,     24|             dit La Mole en regardant Marguerite d’une façon étrange.~ ~ ~–
433      I,     24|             je crois du moins.~ ~ ~ ~Marguerite réprima un vif mouvement
434      I,     24|         heures du matin, interrompit Marguerite, vous étiez déjà sorti ?~ ~ ~–
435      I,     24|           cinq heures du matin ! dit Marguerite avec un sourire qui pour
436      I,     24|               Oh ! je comprends, dit Marguerite avec un air d’admirable
437      I,     24|          épée.~ ~ ~ ~La Mole regarda Marguerite comme si un doute se glissait
438      I,     24|           Comment, monsieur ! reprit Marguerite, vous ne savez pas où est
439      I,     24|                     D’abord, demanda Marguerite avec un naturel parfait,
440      I,     24|           regardant une seconde fois Marguerite avec cet air de doute qu’
441      I,     24|                     Pareil ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Exactement pareil.
442      I,     24|           bas de ce billet ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Non ; mais trois
443      I,     24|                  Et alors ? continua Marguerite, qui paraissait décidée
444      I,     24|           vous avez été criblé ? dit Marguerite.~ ~ ~– Criblé, c’est le
445      I,     24|             dans votre chambre ? dit Marguerite dont les yeux exprimèrent
446      I,     24|                   Chut ! interrompit Marguerite.~ ~ ~ ~Le jeune homme obéit.~ ~ ~–
447      I,     24|                   C’est bizarre, dit Marguerite. Ainsi vous n’avez pu retrouver
448      I,     24|       inquiétude.~ ~ ~– Eh bien, dit Marguerite en soupirant, je ne veux
449      I,     24|           bouche. Or, comme la belle Marguerite n’avait confié aucun secret,
450      I,     24|            que si ce portier était à Marguerite et que si Marguerite l’avait
451      I,     24|         était à Marguerite et que si Marguerite l’avait choisi ainsi, c’
452      I,     24|              une chose désagréable à Marguerite.~ ~ ~ ~De peur de céder
453      I,     24|          hauteur de l’appartement de Marguerite. Tout à coup une femme sortit
454      I,     24|           tout l’air d’être la reine Marguerite. Il était attendu. Alors,
455      I,     24|           est bien celle de la belle Marguerite.~ ~ ~– Mordieu ! dit La
456      I,     25|              la crainte qu’un cri de Marguerite ne le trahît. Il préféra
457      I,     25|           silence, madame. En effet, Marguerite avait serré doucement le
458      I,     25|         éclairée que l’escalier, que Marguerite reconnut que ce n’était
459      I,     25|      huguenot échappa en ce moment à Marguerite ; heureusement il n’était
460      I,     25|             monsieur de Mouy, répéta Marguerite, je m’étais trompée !~ ~ ~–
461      I,     25|              la même tournure.~ ~ ~ ~Marguerite regarda fixement de Mouy.~ ~ ~–
462      I,     25|         homme ; mais je l’ai oublié. Marguerite sourit.~ ~ ~– Monsieur de
463      I,     25|                    Comment ! s’écria Marguerite, ne cherchez-vous pas le
464      I,     25|       Écoutez, monsieur de Mouy, dit Marguerite surprise, je vous ai tenu
465      I,     25|             laquelle il était entré. Marguerite l’arrêta.~ ~ ~– Cependant,
466      I,     25|     abandonnés eux-mêmes, non.~ ~ ~ ~Marguerite, pensive et inquiète, allait
467      I,     25|         Louvre je suis perdu ?~ ~ ~ ~Marguerite saisit de Mouy, et l’entraînant
468      I,     25|             Henri parut. Cette fois, Marguerite n’avait aucun trouble à
469      I,     25|            obscurcissait le front de Marguerite.~ ~ ~– Vous étiez occupée,
470      I,     25|             part de mes rêves.~ ~ ~ ~Marguerite fit au roi un signe de bienvenue,
471      I,     25|       secrète avec quelqu’un ?~ ~ ~ ~Marguerite tressaillit.~ ~ ~– Avec
472      I,     25|              Pourquoi cela ? demanda Marguerite en réprimant son émotion.~ ~ ~–
473      I,     25|                Sire, parlez bas, dit Marguerite en faisant à la fois un
474      I,     25|           chambre inhabitable.~ ~ ~ ~Marguerite sourit.~ ~ ~– Au moins est-ce
475      I,     25|              que je lui parle…~ ~ ~ ~Marguerite courut au cabinet, l’ouvrit,
476      I,     25|        effarée et dit à l’oreille de Marguerite quelques mots qui la firent
477      I,     25|        tenait pas au fourreau.~ ~ ~ ~Marguerite, en sortant de sa chambre
478      I,     25|              toute force entrer chez Marguerite.~ ~ ~ ~Coconnas se tenait
479      I,     25|              êtes fou, monsieur, dit Marguerite, car je vois votre manteau
480      I,     25|           sait ?…~ ~– Un homme ! dit Marguerite en serrant doucement le
481      I,     25|         verrez deux hommes.~ ~ ~ ~Et Marguerite entrouvrit en effet la portière
482      I,     25|           que j’espère du moins, dit Marguerite, placez-vous à la porte
483      I,     25|              madame de Nevers.~ ~ ~ ~Marguerite revint s’asseoir près des
484      I,     25|       entendre ?~ ~ ~– Monsieur, dit Marguerite, cette chambre est matelassée,
485      I,     25|            si, malgré l’assurance de Marguerite, ses craintes ne s’étaient
486      I,     25|             y venait rien faire, dit Marguerite ; c’est moi qui l’y ai attiré.~ ~ ~–
487      I,     25|           Monsieur de Mouy, continua Marguerite, était ce matin avec le
488      I,     25|           Vous avez refusé ! s’écria Marguerite. Ce refus que je pressentais
489      I,     25|             avec M. d’Alençon.~ ~ ~ ~Marguerite frappa l’une contre l’autre
490      I,     25|              Défiez-vous du duc, dit Marguerite, c’est un esprit sombre
491      I,     25|         votre parole, monsieur ? dit Marguerite.~ ~ ~– Allons donc ! madame,
492      I,     25|             en riant et en regardant Marguerite.~ ~ ~– Oui, dit-elle sans
493      I,     25|        disposition.~ ~ ~– Alors, dit Marguerite avec un de ces sourires
494      I,     26|             la porte s’ouvrit et que Marguerite, paraissant avec précaution,
495      I,     26|              cher, je suis seulement Marguerite.~ ~ ~– Oui, Marguerite !
496      I,     26|     seulement Marguerite.~ ~ ~– Oui, Marguerite ! oui, Margarita ! oui !
497      I,     26|                 Bien comme cela, dit Marguerite ; ainsi vous êtes jaloux,
498      I,     26|                    À en devenir fou, Marguerite.~ ~ ~– Et jaloux de qui ?
499      I,     26|             arriver jusque-là.~ ~ ~ ~Marguerite écouta en souriant ces paroles
500      I,     26|                     Malheureux ! dit Marguerite, malheureux qui croit que
501      I,     26|              arrière et en regardant Marguerite avec effroi, serait-il possible ?~ ~ ~–
502      I,     26|                   Noble nature ! dit Marguerite. Eh bien, oui, je l’accepte,
503      I,     26|               répondit La Mole. Oui, Marguerite, je commence à comprendre
504      I,     26|                    Eh bien ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Eh bien, dit La Mole,
505      I,     26|            exposez ma tête… Eh bien, Marguerite, jurez-moi devant l’image
506      I,     26|        séparée de mon corps ; jurez, Marguerite, et la promesse d’une telle
507      I,     26|            folie, ma chère âme ! dit Marguerite ; ô fatale pensée, mon doux
508      I,     26|            Jurez.~ ~ ~– Eh bien, dit Marguerite, si, ce qu’à Dieu ne plaise !
509      I,     26|        méritée.~ ~ ~– Un mot encore, Marguerite. Je puis mourir maintenant,
510      I,     26|            amènera la nôtre. Allons, Marguerite, chère Marguerite bien-aimée,
511      I,     26|            Allons, Marguerite, chère Marguerite bien-aimée, d’un mot vous
512      I,     26|            toi corps et âme, s’écria Marguerite en étendant de nouveau la
513      I,     26|             Hyacinthe bien-aimé, dit Marguerite, tu ne connais pas Henri ;
514      I,     26|                     Il est tard, dit Marguerite.~ ~ ~– Sans doute ; mais
515      I,     26|                Ah ! c’est juste, dit Marguerite avec un admirable sourire.
516      I,     27|           que faisait la jalousie de Marguerite à l’endroit des amours de
517      I,     27|              êtes donc bien jalouse, Marguerite ?~ ~ ~ ~Elle attendait donc
518      I,     28|             lui faire sa cour.~ ~ ~ ~Marguerite recevait la visite de madame
519      I,     28|           venait la remercier.~ ~ ~ ~Marguerite la félicitait sur sa convalescence
520      I,     28|             remise une fois, demanda Marguerite, et qui doit avoir lieu
521      I,     28|           remise.~ ~ ~– Bah ! reprit Marguerite, vous ferez un effort ;
522      I,     28|         duchesse de Nevers. À ce nom Marguerite laissa échapper un tel mouvement
523      I,     28|                   À demain donc, dit Marguerite.~ ~ ~– À demain, madame.~ ~ ~–
524      I,     28|             savez, baronne, continua Marguerite en la congédiant de la main,
525      I,     28|             Majesté permettra…~ ~ ~ ~Marguerite lui tendit la main, la baronne
526      I,     28|        retirer.~ ~ ~– Gillonne, cria Marguerite lorsque la porte se fut
527      I,     28|           soleil.~ ~ ~– Eh bien, dit Marguerite avec un sourire, notre fameux
528      I,     28|           Apollo ?~ ~ ~– Hélas ! fit Marguerite avec un soupir.~ ~ ~– Oh !
529      I,     28|           non, il a ses moments, dit Marguerite, et cet hélas ne se rapporte
530      I,     28|              Vraiment ?~ ~ ~– Foi de Marguerite !~ ~ ~– Oh ! tant mieux !
531      I,     28|              délire le sourire. Ah ! Marguerite, j’ai le pressentiment que
532      I,     28|             je te le dis. En vérité, Marguerite, il y a des moments où ce
533      I,     28|             Alors, nous verrons, dit Marguerite rêveuse, je parlerai à La
534      I,     28|            disais pas cela ! s’écria Marguerite. Eh ! vite, vite, des détails.~ ~ ~–
535      I,     28|              vers atroces, ma pauvre Marguerite. Il n’en fait pas d’autres.
536      I,     28|          remit la lettre à la reine. Marguerite l’ouvrit vivement et la
537      I,     28|            Henriette, merci, s’écria Marguerite. Tu avais raison, et voici
538      I,     28|           Nevers sortit, et aussitôt Marguerite envoya chercher Henri, qui
539      I,     28|               Oh ! oh ! fit-il. Puis Marguerite lui raconta l’histoire du
540      I,     28|           personne.~ ~ ~– Alors, dit Marguerite en regardant son mari, il
541      I,     28|              avez raison, Sire ! dit Marguerite mise à son aise par la proposition
542      I,     28|             homme voyant le roi chez Marguerite demeura debout sur le seuil
543      I,     28|        pâlissant d’inquiétude.~ ~ ~ ~Marguerite alla à lui.~ ~ ~– Monsieur
544      I,     28|         essaierai.~ ~ ~– Ajoutez dit Marguerite en baissant la voix, que
545      I,     28|          Pologne, dit tranquillement Marguerite en se retournant vers son
546      I,     29|              signe de main à sa sœur Marguerite, passa devant Henri sans
547      I,     29|       Alençon, du roi de Navarre, de Marguerite, de madame de Nevers, de
548      I,     29|           doit tout savoir, répondit Marguerite ; d’ailleurs jetez les yeux
549      I,     29|                     Pendant ce temps Marguerite observait de loin la contenance
550      I,     29|             blanche à frange d’or de Marguerite sans que cette action, faite
551      I,     29|        nouveau ?~ ~ ~– Non, répondit Marguerite, si ce n’est que mon frère
552      I,     29|           doublons.~ ~ ~– Alors, dit Marguerite, à la garde de Dieu !~ ~ ~ ~
553      I,     31|             Henri, à qui un signe de Marguerite avait indiqué qu’il ne devait
554      I,     31|           dames.~ ~ ~– Eh bien ? dit Marguerite en faisant quelques pas
555      I,     31|              pas, monsieur ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Oui, dit Henri, cela
556      I,     31|           frère, prenez garde ! cria Marguerite.~ ~ ~– Sus ! sus ! cria
557      I,     31|              assez comme cela.~ ~ ~ ~Marguerite s’approcha pour féliciter
558     II,      1|      comprendre le motif.~ ~ ~ ~Mais Marguerite avait tout compris, et elle
559     II,      1|           veux conférer ce soir avec Marguerite.~ ~
560     II,      2|       achemina vers l’appartement de Marguerite.~ ~ ~ ~Marguerite avait
561     II,      2|     appartement de Marguerite.~ ~ ~ ~Marguerite avait ramené chez elle la
562     II,      2|      montrant un visage riant.~ ~ ~ ~Marguerite poussa un cri terrible ;
563     II,      2|              sommes sauvés ! murmura Marguerite en saisissant une main qu’
564     II,      2|                 Grand Dieu ! s’écria Marguerite en lâchant vivement la main
565     II,      2|         Excusez-nous, mon frère, dit Marguerite, nous ne vous attendions
566     II,      2|                 Ah ! mon frère ! dit Marguerite, vous n’avez pas besoin
567     II,      2|              allez ! dit tout à coup Marguerite en serrant le bras de son
568     II,      2|           Mole ? se demanda tout bas Marguerite.~ ~ ~– Non, Sire, répondit
569     II,      2|            chambre, Charles embrassa Marguerite et emmena le roi de Navarre
570     II,      2|        sonnaient.~ ~ ~– Eh bien, dit Marguerite quand le roi et Henri furent
571     II,      2|            ma chambre, monsieur, dit Marguerite, il y a là un certain cabinet…~ ~ ~–
572     II,      3|              Louvre.~ ~ ~ ~En effet, Marguerite et madame de Nevers étaient
573     II,      3|         propos de faire une visite à Marguerite, et comment il était arrivé
574     II,      3|              la chambre à coucher de Marguerite, et pour prendre sa place
575     II,      3|             avait été recommandé par Marguerite elle-même, et voulant s’
576     II,      4|             j’aurais  dire, madame Marguerite, que nous avons vue passer
577     II,      4|             La Mole traduisait, avec Marguerite, une idylle de Théocrite,
578     II,      4|       là-haut.~ ~ ~– Mon frère ! dit Marguerite bas à La Mole.~ ~ ~– Le
579     II,      4|            Eh ! justement La Mole et Marguerite sont déjà partis ! venez.~ ~ ~–
580     II,      6|        quelque message de la part de Marguerite.~ ~ ~– Si j’étais sûr d’
581     II,      6|           dérobé qui conduisait chez Marguerite.~ ~ ~ ~De son côté, la reine
582     II,      6|             qui ils se dérangeaient. Marguerite était donc rentrée au point
583     II,      6|            parut interroger de l’œil Marguerite pour savoir si elle lui
584     II,      6|            en tête-à-tête avec elle. Marguerite comprit le regard de son
585     II,      6|         Laquelle, monsieur ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Un de nos plus chers
586     II,      6|              aventure de cette nuit. Marguerite, malgré sa puissance sur
587     II,      6|            Le comte de la Mole ! dit Marguerite étonnée.~ ~ ~– Tudieu !
588     II,      6|              que… parce que…, reprit Marguerite embarrassée, parce qu’il
589     II,      6|              il était ? dit vivement Marguerite.~ ~ ~– Sans doute… La journée
590     II,      6|            moi ?~ ~ ~– Monsieur, dit Marguerite, si vous ne craignez que
591     II,      6|          monsieur ? demanda vivement Marguerite.~ ~ ~– Oh ! mon Dieu, oui.
592     II,      6|              s’écria douloureusement Marguerite en se tordant les mains.~ ~ ~–
593     II,      7|              Depuis mon mariage avec Marguerite, ne me suis-je pas conduit
594     II,      7|           époux ? qu’on le demande à Marguerite ; en bon catholique ? qu’
595     II,      7|        souvent des messages, soit de Marguerite à qui il est reconnaissant
596     II,      7|            son tour Catherine trouva Marguerite qui l’attendait.~ ~ ~– Ah !
597     II,      7|           impute à tort, madame, dit Marguerite ; M. de La Mole n’est pas
598     II,      7|              quelque lueur de ce que Marguerite venait lui dire.~ ~ ~– Non,
599     II,      7|              dire.~ ~ ~– Non, reprit Marguerite, il n’est pas coupable,
600     II,      7|             était, ma mère, répondit Marguerite, quoiqu’elle fût sûre du
601     II,      7|          arrête M. de La Mole.~ ~ ~ ~Marguerite frissonna : il lui sembla
602     II,      7|              roi, c’était un autre ? Marguerite se tut.~ ~ ~– Cet autre,
603     II,      7|                    Non, ma mère, dit Marguerite d’une voix mal assurée.~ ~ ~–
604     II,      7|            répondit une seconde fois Marguerite en pâlissant malgré elle.~ ~ ~–
605     II,      7|             sur votre honneur.~ ~ ~ ~Marguerite sourit.~ ~ ~– Ah ! murmura
606     II,      7|               on se ligue ; Henri et Marguerite s’entendent : pourvu que
607     II,      7|              rencontré la litière de Marguerite.~ ~ ~– C’est cela, dit Catherine ;
608     II,      7|            Alençon. Cela contrariera Marguerite, mais cela réjouira Henriot.~ ~ ~ ~
609     II,      8|           rien n’est plus simple, et Marguerite, que je maintiens innocente,
610     II,      8|        arrivée, le conduisit près de Marguerite.~ ~ ~ ~Celle-ci était occupée
611     II,      8|                 Il le faut bien, dit Marguerite, puisqu’ils ne parlent pas
612     II,      8|              reste, vous verrez, dit Marguerite avec un petit air satisfait
613     II,      8|             pauvre gentilhomme ! dit Marguerite, mes beaux yeux eussent
614     II,      8|       vraiment, c’est beau et grand, Marguerite, ce que vous avez fait là !
615     II,      8|             vous avez fait là ! Oh ! Marguerite, ma vie est bien à vous !~ ~ ~–
616     II,      8|            plein d’un vague effroi ; Marguerite poussa un cri, demeura les
617     II,      8|        fenêtre.~ ~ ~– Un moment, dit Marguerite ; à cette pierre est attaché
618     II,      8|              dirait un papier.~ ~ ~ ~Marguerite se précipita sur l’étrange
619     II,      8|            de la vitre cassée.~ ~ ~ ~Marguerite déplia la lettre et lut.~ ~ ~–
620     II,      8|               demanda La Mole.~ ~ ~ ~Marguerite le reprit des mains du jeune
621     II,      8|             donc, attendez donc, dit Marguerite. Il me semble que cette
622     II,      8|             vous êtes sauvé, s’écria Marguerite.~ ~ ~– C’est un miracle
623     II,      8|           affection pour moi ?~ ~ ~ ~Marguerite, à qui la joie avait rendu
624     II,      8|             elle l’entendrait.~ ~ ~ ~Marguerite mit La Mole sous la garde
625     II,      8|         parut diminuer encore.~ ~ ~ ~Marguerite continua son chemin, marchant
626     II,      8|           écriant :~ ~ ~– Le voilà ! Marguerite se trouva face à face avec
627     II,      8|            tenaient à la main.~ ~ ~ ~Marguerite embrassa tout le tableau
628     II,      8|                  À cette heure ! dit Marguerite ; est-il donc si tard ?~ ~ ~–
629     II,      8|             t’aide dans ce travail ? Marguerite rassembla toutes ses forces.~ ~ ~–
630     II,      8|            Et vous l’attendiez ? dit Marguerite du ton le plus naturel.~ ~ ~–
631     II,      8|     impatience.~ ~ ~– En ce cas, fit Marguerite, je vais vous l’envoyer,
632     II,      8|                    Votre ronde ! dit Marguerite ; que cherchez-vous donc ?~ ~ ~–
633     II,      8|                    Bonne chasse, dit Marguerite. Et elle se retira en jetant
634     II,      8|               ouvre. Gillonne obéit. Marguerite s’élança dans l’appartement,
635     II,      8|               Pendant l’excursion de Marguerite, La Mole avait assuré l’
636     II,      8|              que je meure pour vous, Marguerite, souvenez-vous de votre
637     II,      8|             frappa à la porte.~ ~ ~ ~Marguerite suivit des yeux La Mole
638     II,      8|                    Eh bien ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Le roi frappe à la
639     II,      8|                 Charles entra.~ ~ ~ ~Marguerite vint au-devant de son frère,
640     II,      8|   cherchez-vous, mon frère ? demanda Marguerite.~ ~ ~– Mais, dit Charles,
641     II,      8|                     Oui ; où est-il ?Marguerite prit son frère par la main
642     II,      8|           étaient La Mole et Orthon. Marguerite montra du doigt les deux
643     II,      8|             Cela veut dire, répondit Marguerite, que M. le duc d’Alençon
644     II,      9|          Mole était aimé de sa sœur. Marguerite avait tout ensemble l’esprit
645     II,      9|              ils devaient prononcer. Marguerite, à qui l’on n’avait pas
646     II,      9|           répondrait. Charles laissa Marguerite répondre comme elle l’entendrait.~ ~ ~ ~
647     II,      9|             se mettre à cette tâche. Marguerite, qui n’avait pas eu de nouvelles
648     II,     10|            et toute cette comédie de Marguerite ne serait-elle qu’un moyen
649     II,     11|                  Va trouver la reine Marguerite, elle doit savoir ce qu’
650     II,     11|                car, outre que madame Marguerite m’impose plus que je ne
651     II,     11|              reine de Navarre.~ ~ ~ ~Marguerite attendait Coconnas, car
652     II,     11|             par celle du rang ; mais Marguerite l’accueillit avec un sourire
653     II,     11|         tendresse sur le mien.~ ~ ~ ~Marguerite sourit, et après avoir fait
654     II,     11|            sphère. Il en résulta que Marguerite vit clairement que le duc
655     II,     11|              il n’avait pu savoir de Marguerite.~ ~ ~ ~Les grandes douleurs
656     II,     11|          possible. L’idée de quitter Marguerite avait d’abord brisé le cœur
657     II,     11|           revenu à Paris pour revoir Marguerite à son balcon. Marguerite,
658     II,     11|             Marguerite à son balcon. Marguerite, de son côté, comme si une
659     II,     11|            La Mole, ardent de revoir Marguerite, s’occupa d’organiser au
660     II,     11|            de Navarre.~ ~ ~ ~Quant à Marguerite, elle se laissait, de son
661     II,     11|       répondait par la même voie, et Marguerite ne quittait son balcon qu’
662     II,     11|            préparatifs du lendemain, Marguerite ouvrit sa fenêtre et s’avança
663     II,     11|           sans attendre la lettre de Marguerite, La Mole, plus pressé que
664     II,     11|              de sa royale maîtresse. Marguerite comprit que la missive devait
665     II,     11|             envoie. J’attends. »~ ~ ~Marguerite achevait à peine cette seconde
666     II,     11|       promptement, si habilement que Marguerite eût fermé cette fenêtre,
667     II,     11|     Certainement, monsieur, répondit Marguerite, nos intérêts ne sont-ils
668     II,     11|                      Moi, Sire ! dit Marguerite étonnée ; et comment voulez-vous ?…~ ~–
669     II,     11|           vainement le mot, répondit Marguerite. J’avais laissé la fenêtre
670     II,     11|          aucune importance, continua Marguerite ; peut-être avais-je tort
671     II,     11|         Certainement, Sire, répondit Marguerite en remettant au roi celle
672     II,     11|                 Je ne sais, répondit Marguerite ; le caractère m’en a paru
673     II,     11|        Certainement je le vois…, dit Marguerite. Mais que voulez-vous ?~ ~ ~–
674     II,     11|               Qu’il vienne ! s’écria Marguerite en fixant sur son mari ses
675     II,     11|                    Vous croyez ? dit Marguerite rougissant de plaisir à
676     II,     11|                   Si fait, Sire, dit Marguerite.~ ~ ~– Alors, c’est parfait,
677     II,     11|              la bougie pour éclairer Marguerite dans la recherche qu’elle
678     II,     11|             non pas vous, Sire ? dit Marguerite.~ ~ ~– Parce que les meilleurs
679     II,     11|           ami, vous comprenez.~ ~ ~ ~Marguerite sourit et attacha l’échelle.~ ~ ~–
680     II,     11|          hésitant. Mais, à défaut de Marguerite, Henri s’avança :~ ~ ~–
681     II,     11|          pour affaires urgentes, dit Marguerite ; je l’ai fait prévenir,
682     II,     11|        fenêtre.~ ~ ~– Je t’aime, dit Marguerite en serrant vivement la main
683     II,     11|              se fixèrent sur ceux de Marguerite avec une profonde anxiété.~ ~ ~–
684     II,     11|           Défiez-vous, monsieur, dit Marguerite, défiez-vous.~ ~ ~– Soyez
685     II,     11|             de plus facile, répondit Marguerite.~ ~ ~– Alors, dit Henri,
686     II,     11|              un serviteur ordinaire. Marguerite obéit.~ ~ ~– À propos, dit
687     II,     12|       ambassadeurs, juste en face de Marguerite et de Henri de Navarre.~ ~ ~ ~
688     II,     12|              prononcé à l’oreille de Marguerite, fixa les regards de la
689     II,     12|           Alors Lasco se tourna vers Marguerite. Le discours de la belle
690     II,     12|             latin. Nous avons vu que Marguerite l’avait composée elle-même.~ ~ ~ ~
691     II,     12|             air de l’entendre.~ ~ ~ ~Marguerite fit d’abord une gracieuse
692     II,     12|            importance aux paroles de Marguerite, qu’il savait être un discours
693     II,     12|             fort mal le latin.~ ~ ~ ~Marguerite continua :~ ~ ~« Adeo dolemur
694     II,     12|              Mouy, si les paroles de Marguerite ne fussent venues le confirmer.
695     II,     12|               tandis qu’il regardait Marguerite et l’écoutait de toute son
696     II,     12|             regarde si attentivement Marguerite, et que, de leur côté Marguerite
697     II,     12|     Marguerite, et que, de leur côté Marguerite et Henri regardent si attentivement ?~ ~ ~ ~
698     II,     12|            peu occupé du discours de Marguerite, avait l’œil arrêté sur
699     II,     12|            la portion du discours de Marguerite qui lui était adressé. Il
700     II,     12|              L’audience était finie. Marguerite échangeait encore quelques
701     II,     13|              caressante à Henri et à Marguerite, gracieuse à madame de Nevers
702     II,     13|            rue de la Cerisaie.~ ~ ~ ~Marguerite continuait ses amours à
703     II,     13|             repos d’esprit donné par Marguerite à Coconnas sur le sort de
704     II,     13|        plaisir, vint un jour trouver Marguerite pour la supplier de lui
705     II,     13|     évaporant de jour en jour.~ ~ ~ ~Marguerite, toujours compatissante
706     II,     13|      Coconnas sans faire attention à Marguerite et sans se donner le temps
707     II,     13|              d’indicible tendresse à Marguerite, il n’a pas tenu à moi que
708     II,     13|              Tu vois, dit à son tour Marguerite, tu vois Henriette, que
709     II,     13|             seules prières, répondit Marguerite. Puis se tournant vers La
710     II,     13|            alla s’agenouiller devant Marguerite et baisa le bas de sa robe.~ ~ ~–
711     II,     13|               dit La Mole, et madame Marguerite donc ?…~ ~– Oh ! je ne m’
712     II,     13|          reine des belles, et madame Marguerite est la belle des reines.~ ~ ~ ~
713     II,     13|           dit son ami La Mole.~ ~ ~ ~Marguerite glissa quelques mots à l’
714     II,     14|            Elle interrogea là-dessus Marguerite ; mais Marguerite était
715     II,     14|          là-dessus Marguerite ; mais Marguerite était sa digne fille, et
716     II,     15|             se levant de table, pria Marguerite de lui tenir compagnie toute
717     II,     16|           heures, elle avait renvoyé Marguerite, bien convaincue, c’était
718     II,     16|             elle passa dans celui de Marguerite. Elle y trouva Henri en
719     II,     17|                    Pendant ce temps, Marguerite, par l’intermédiaire de
720     II,     17|   intéressante, car à l’instant même Marguerite, profitant de l’obscurité
721     II,     17|              était donc vide lorsque Marguerite se présenta chez Henri.~ ~ ~ ~
722     II,     17|      écria-t-il.~ ~ ~– Oui, répondit Marguerite. Lisez vite. Et elle lui
723     II,     17|                   Vous le serez, dit Marguerite, prononçant après seize
724     II,     17|        Béarnais. Il baisa la main de Marguerite et sortit le premier, pour
725     II,     17|            fit de la main un signe à Marguerite, puis tout haut :~ ~ ~–
726     II,     17|         tapisserie se souleva et que Marguerite reparut.~ ~ ~– Que pensez-vous
727     II,     17|             qu’elle en était sortie, Marguerite rentra chez elle.~ ~
728     II,     19|           Henri. Henri était près de Marguerite. Ces deux excellents époux
729     II,     19|            vous a-t-il dit ? demanda Marguerite à Henri.~ ~ ~– Il m’a félicité
730     II,     19|             qui voulaient dire, pour Marguerite surtout : Soyez tranquille,
731     II,     19|        conférences à voix basse avec Marguerite. Henri était pâle parce
732     II,     19|         Enfin, il avait conféré avec Marguerite, parce que, ainsi que nous
733     II,     19|                 Ni moi non plus, dit Marguerite.~ ~ ~– Oui, mais si tu ne
734     II,     19|            nouveau ? demanda Henri à Marguerite.~ ~ ~– Je n’en sais rien,
735     II,     19|          frère ! mon frère ! s’écria Marguerite, qu’avez-vous ?~ ~ ~– J’
736     II,     19|             madame ? demanda Henri à Marguerite.~ ~ ~– Que le moment est
737     II,     19|           Que le moment est bon, dit Marguerite, et que si le roi ne se
738     II,     20|            chargé d’enlever la reine Marguerite, M. de Mouy de Saint-Phale
739     II,     20|      Saint-Phale n’aime pas la reine Marguerite.~ ~ ~– Mordi ! et il fait
740     II,     20|       emmener avec nous le cheval de Marguerite et les deux mules, ce cheval
741     II,     20|           disparition de Henri et de Marguerite, arrivait escorté de M.
742     II,     20|           Mais de roi de Navarre, de Marguerite et de De Mouy, point.~ ~ ~–
743     II,     20|              contenance que Henri et Marguerite : La Mole était trop pâle,
744     II,     21|              dureté de voix qui émut Marguerite.~ ~ ~– Mais… de la chasse,
745     II,     21|              échangea un regard avec Marguerite ; mais ce moment fut de
746     II,     21|            blasphème.~ ~ ~– Eh ! dit Marguerite en montrant La Mole et Coconnas,
747     II,     21|         épées.~ ~ ~ ~La Mole regarda Marguerite. Elle sourit. Aussitôt La
748     II,     21|          rebelles prisonniers.~ ~ ~ ~Marguerite, qui dans tout cela n’avait
749     II,     24|      permission de le voir, pas même Marguerite. C’était aux yeux de tous
750     II,     24|            secret le plus rigoureux. Marguerite et madame de Nevers avaient
751     II,     24|              Catherine, d’Alençon et Marguerite furent avertis que le roi
752     II,     24|           calme, d’Alençon souriant, Marguerite abattue.~ ~ ~ ~Catherine
753     II,     24|             pied, et se tint debout. Marguerite s’appuya à un meuble, et,
754     II,     24|             un signe imperceptible à Marguerite. Ce signe, si imperceptible
755     II,     24|         arrêta. Il salua, et sortit. Marguerite se jeta sur la main décharnée
756     II,     24|             se retournant il aperçut Marguerite qui soulevait la tapisserie
757     II,     24|              chez sa nourrice.~ ~ ~ ~Marguerite dont la pâleur, les yeux
758     II,     24|            Oh ! Sire, Sire ! s’écria Marguerite en se précipitant vers le
759     II,     24|             êtes sûr, mon frère, dit Marguerite étonnée, pourquoi l’avez-vous
760     II,     24|               Ah ! je comprends, dit Marguerite, et il est en sûreté alors ?~ ~ ~–
761     II,     24|           Charles.~ ~ ~– Hélas ! dit Marguerite, vous avez voulu le tuer
762     II,     24|     vengeance royale.~ ~ ~– Et cela, Marguerite, quand il était coupable
763     II,     24|            déjà dit, Charles, reprit Marguerite en baissant la voix, je
764     II,     24|                 Cette femme se nomme Marguerite, mon frère, dit la reine
765     II,     24|             Oh ! que m’importe ! dit Marguerite en relevant la tête et que
766     II,     24|              vrai coupable ! s’écria Marguerite ; mais il y a donc eu un
767     II,     24|          Margot, je suis empoisonné. Marguerite jeta un cri.~ ~ ~– Tais-toi
768     II,     24|          frère… d’Alençon ?… murmura Marguerite.~ ~ ~– Peut-être.~ ~ ~–
769     II,     24|                   Ou bien, ou bien… (Marguerite baissa la voix comme épouvantée
770     II,     24|                      Charles se tut. Marguerite le regarda, lut dans son
771     II,     24|              ton tour, silence ! dit Marguerite.~ ~ ~– Tu vois bien maintenant
772     II,     24|         secret meure avec moi.~ ~ ~ ~Marguerite courba la tête, comprenant
773     II,     25|            pour les autres. Henri et Marguerite n’avaient fait aucune tentative
774     II,     25|      espérait que ce billet était de Marguerite, dont il n’avait eu aucune
775     II,     25|          apparut.~ ~ ~– Oh ! s’écria Marguerite, c’est toi ! Avec quelle
776     II,     25|                  Oh ! mon Dieu ! dit Marguerite souriant au milieu de ses
777     II,     25|      Henriette ! Henriette ! murmura Marguerite.~ ~ ~– Tiens ! s’écria la
778     II,     25|                      C’est vrai, dit Marguerite en souriant et en rougissant
779     II,     25|           prix ? demanda en souriant Marguerite.~ ~ ~– Au même prix ! j’
780     II,     25|             pélican.~ ~ ~– Mais, dit Marguerite, un coup de poignard…~ ~ ~–
781     II,     25|                Au fait, dit en riant Marguerite, il a donné trois coups
782     II,     25|              tu me rends la vie, dit Marguerite. Ainsi nous les sauverons ?~ ~ ~–
783     II,     25|             arriver là.~ ~ ~– Adieu, Marguerite, adieu. Je me remets en
784     II,     25|            Je t’adore, Henriette. Et Marguerite se jeta au cou de son amie,
785     II,     28|           qui précède l’orage.~ ~ ~ ~Marguerite se précipita vers La Mole
786     II,     28|           a-t-il donc, La Mole ? dit Marguerite se reculant d’effroi. La
787     II,     28|          yeux comme pour ne pas voir Marguerite.~ ~ ~ ~Marguerite fut épouvantée
788     II,     28|           pas voir Marguerite.~ ~ ~ ~Marguerite fut épouvantée plus encore
789     II,     28|                Lève-toi donc, disait Marguerite, lève-toi donc, je t’en
790     II,     28|            car ils vont venir.~ ~ ~ ~Marguerite s’était agenouillée près
791     II,     28|            et, malgré les efforts de Marguerite en larmes, il tomba comme
792     II,     28|           vous. Je n’ai point parlé, Marguerite, votre secret est donc demeuré
793     II,     28|               ma reine, adieu…~ ~ ~ ~Marguerite, presque inanimée elle-même,
794     II,     28|        doucement Annibal, tandis que Marguerite à genoux devant La Mole,
795     II,     28|       reposer sur sa poitrine.~ ~ ~ ~Marguerite était sombre. Elle avait
796     II,     28|              faire pour toi, s’écria Marguerite désespérée, si je ne puis
797     II,     28|            un visage souriant.~ ~ ~ ~Marguerite se rapprocha de lui en joignant
798     II,     28|             Te rappelles-tu ce soir, Marguerite, où, en échange de ma vie
799     II,     28|           une promesse sacrée ?…~ ~ ~Marguerite tressaillit.~ ~ ~– Ah !
800     II,     28|               je me la rappelle, dit Marguerite, et sur mon âme, Hyacinthe,
801     II,     28|      promesse, je la tiendrai.~ ~ ~ ~Marguerite étendit de sa place la main
802     II,     28|            on vient, dit le geôlier. Marguerite poussa un cri, et se précipita
803     II,     28|           que toute chose, et ce que Marguerite a juré de faire pour La
804     II,     28|             Et elle tendit sa main à Marguerite.~ ~ ~– C’est bien parler
805     II,     28|                     Oh oui ! s’écria Marguerite, tiens ! …~ ~ ~Et elle détacha
806     II,     29|              tourelle :~ ~ ~– Adieu, Marguerite, dit-il, sois bé… Il n’acheva
807     II,     30|              qu’il avait rêvé.~ ~ ~ ~Marguerite, à demi morte, couchée sur
808     II,     30|        revenant de la Grève, comme à Marguerite, les forces lui avaient
809     II,     30|              Charles se dirigea vers Marguerite, la regarda un instant en
810     II,     30|        Allons, ma sœur, du courage ! Marguerite leva les yeux au ciel.~ ~ ~–
811     II,     30|         Charles.~ ~ ~– Moi ! s’écria Marguerite.~ ~ ~– Oui, et d’après ta
812     II,     30|          Excusez-moi, mon frère, dit Marguerite ; vous le voyez, je suis
813     II,     30|          effort sur vous-même.~ ~ ~ ~Marguerite parut un instant tentée
814     II,     30|             Dieu, mon Dieu ! s’écria Marguerite.~ ~ ~– Oui, dit Charles,
815     II,     30|         Allons, habillez-vous, chère Marguerite, dit le roi ; cachez votre
816     II,     30|             diamants, des robes, dit Marguerite, que m’importe tout cela
817     II,     30|                   La vie est longue, Marguerite, dit en souriant Charles,
818     II,     30|                   Eh bien, Sire, dit Marguerite frissonnante, j’irai. Une
819     II,     30|           des coffres et des écrins. Marguerite fit signe de la main que
820     II,     30|              habiller, Gillonne, dit Marguerite. La jeune fille regarda
821     II,     30|           air étonné.~ ~ ~– Oui, dit Marguerite avec un accent dont il serait
822     II,     30|            la robe splendide. Jamais Marguerite n’avait été si belle. Elle
823     II,     30|            lui demander son nom, dit Marguerite en pâlissant. Gillonne sortit,
824     II,     30|                    Gillonne tendit à Marguerite le reliquaire qu’elle avait
825     II,     30|                 Et vous venez… ? dit Marguerite tremblante.~ ~ ~– Vous rappeler
826     II,     30|      bien-aimés ! Henriette, s’écria Marguerite en courant à son amie, qu’
827     II,     30|                    Pendant ce temps, Marguerite jetait sur ses épaules nues
828     II,     30|        revoir encore une fois.~ ~ ~ ~Marguerite fit fermer toutes les portes,
829     II,     30|      lanterne.~ ~ ~ ~Les porteurs de Marguerite étaient des hommes de confiance
830     II,     30|          valet courait devant.~ ~ ~ ~Marguerite descendit, aida la duchesse
831     II,     30|             vous avez bien fait, dit Marguerite, et voici pour récompenser
832     II,     30|              bourse gonflée d’or que Marguerite venait de déposer sur la
833     II,     30|              hui !~ ~ ~– Maître, dit Marguerite avec une hésitation douloureuse
834     II,     30|           vous venez chercher.~ ~ ~ ~Marguerite et Henriette se regardèrent
835     II,     30|        simultanément.~ ~ ~– Non, dit Marguerite, qui avait lu dans le regard
836     II,     30|            celles de Coconnas.~ ~ ~ ~Marguerite s’agenouilla près de son
837     II,     30|               cher La Mole ! murmura Marguerite.~ ~ ~– Annibal ! Annibal !
838     II,     30|        jamais pensé à la mort.~ ~ ~ ~Marguerite lui en donna l’exemple.
839     II,     30|                qu’importe, Sire, dit Marguerite, pourvu que j’aie le sourire
840     II,     35|             il appelait la Fosseuse. Marguerite était près de lui, triste
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