1-1000 | 1001-1635
     Tome,  Chap.

   1    I,       3|             prenne pitié de moi ?~ ~ ~– Madame, dit une voix timide, il
   2    I,       3|         monsieur ? dit-elle.~ ~ ~– Oui, madame, répondit le jeune homme.~ ~ ~–
   3    I,       3|            abord ?~ ~ ~– Il est arrivé, madame, que le tonnerre vient de
   4    I,       3|                 entrer dans la voiture, madame.~ ~ ~– Il ne lui est rien
   5    I,       3|               offrir votre aide ?~ ~ ~– Madame, surpris par l’orage, j’
   6    I,       3|                voiture ?~ ~ ~– Oh ! si, madame. J’étais revenu à moi, et
   7    I,       3|            caisse et écouta.~ ~ ~– Oui, madame, dit-il en revenant, il
   8    I,       3|            route de Strasbourg à Paris, madame.~ ~ ~– Et sur quel point
   9    I,       3|              est une ville ?~ ~ ~– Oui, madame.~ ~ ~– Populeuse ?~ ~ ~–
  10    I,       3|                 Bar-le-Duc ?~ ~ ~– Non, madame, ou du moins je n’en connais
  11    I,       3|               retourna.~ ~ ~– Me voici, madame, fit-il en s’approchant.~ ~ ~–
  12    I,       3|                 la voiture ?~ ~ ~– Oui, madame.~ ~ ~– Y est-il toujours ?~ ~ ~–
  13    I,       3|            est-il toujours ?~ ~ ~– Non, madame : la personne qui est entrée
  14    I,      13|             encore quelques instants et madame la dauphine sera dans notre
  15    I,      13|               jamais ! Si c’est ici que madame la dauphine vient chercher
  16    I,      13|            positive à laquelle arrivait madame la dauphine. Mon major m’
  17    I,      13|              par enchantement.~ ~ ~– Et madame la dauphine ? demanda Andrée.~ ~ ~–
  18    I,      13|               Eh bien, mon père ?~ ~ ~– Madame la dauphine ne ressemble-t-elle
  19    I,      13|           Personne ne peut ressembler à madame la dauphine, s’écria le
  20    I,      13|           continue, dit le baron.~ ~ ~– Madame la dauphine, qui est jeune,
  21    I,      13|            au-devant de moi ?~ ~ – Oui, madame, répondit M. de Stainville.~ ~ –
  22    I,      13|               vous nomme-t-on ? demanda madame la dauphine d’une voix charmante.~ ~ –
  23    I,      13|                tablettes, ma chère, dit madame la dauphine en s’adressant
  24    I,      13|                        Que c’est bien à madame la dauphine, et quelles
  25    I,      13|              inclinai jusqu’à terre, et madame la dauphine passa.~ ~ ~–
  26    I,      13|           Cependant, continua Philippe, madame la dauphine était arrivée
  27    I,      13|                 Le major s’avança.~ ~ – Madame, dit-il, M. le lieutenant
  28    I,      13|               minutes dans la salle que madame la dauphine m’aperçut.~ ~ ~«
  29    I,      13|              suivre à Paris ?~ ~ – Oh ! madame ! m’écriai-je, tout au contraire,
  30    I,      13|               Et… ?~ – C’est vous dire, madame, que mon désir seul est
  31    I,      13|                 sera un ordre pour moi, madame.~ ~ – J’ai eu tort de dire
  32    I,      13|                 que plus sacréeDites, madame.~ ~ – Eh bien ! j’ai fait
  33    I,      13|               jaloux de M. de Taverney, madame, dit le gouverneur ; mais
  34    I,      13|                 au milieu de tout cela, madame la dauphine a pu venir à
  35    I,      13|   demanda-t-elle en souriant.~ ~ – Non, madame.~ ~ – Je veux m’arrêter
  36    I,      13|               que vous comprenez :~ ~ – Madame, la maison de mon père n’
  37    I,      13|                    Nous sommes pauvres, madame.~ ~ – Tant mieux, dit-elle,
  38    I,      13|           dauphine de France.~ ~ – Oh ! madame ! répondis-je en m’inclinant.~ ~ ~«
  39    I,      14|            noblesse mélancolique.~ ~ ~– Madame, dit-il, si Votre Altesse
  40    I,      14|         devinait leur souffrance.~ ~ ~– Madame, dit le baron d’une voix
  41    I,      14|                 de Taverney.~ ~ ~– Moi, madame ? balbutia celui-ci.~ ~ ~–
  42    I,      14|                 qu’un seul valet. »~ ~– Madame, répondit le baron, j’attendais
  43    I,      14|              demanda-t-elle.~ ~ ~– Non, madame.~ ~ ~– Personne ne savait
  44    I,      14|                minutes.~ ~ ~– En effet, madame, d’un quart d’heure à peine.~ ~ ~–
  45    I,      14|                 regardant Andrée.~ ~ ~– Madame, dit le baron en offrant
  46    I,      14|                 mais enfin c’est à lui, madame, que je dois de recevoir
  47    I,      14|               cardinal va pécher.~ ~ ~– Madame, dit le prélat, nous sommes
  48    I,      14|               votre sorcier.~ ~ ~– Non, madame ; c’est lui, et toujours
  49    I,      14|                 l’avez-vous mis ?~ ~ ~– Madame, répondit le baron, c’est
  50    I,      14|                  que Son Altesse royale madame la dauphine désire le voir.~ ~ ~ ~
  51    I,      15|                Je n’en fais pas métier, madame, dit Balsamo, mais je prédis.~ ~ ~–
  52    I,      15|                controverse point.~ ~ ~– Madame, répondit Balsamo avec le
  53    I,      15|              contraire, d’y être forcé, madame, dit froidement Balsamo.~ ~ ~–
  54    I,      15|                d’impatience.~ ~ ~– Oui, madame, c’est moi.~ ~ ~– Comment
  55    I,      15|        abandonner.~ ~ ~– Oh ! mon Dieu, madame, dit le baron, de la façon
  56    I,      15|          revenant à Balsamo.~ ~ ~– Oui, madame, répondit celui-ci.~ ~ ~–
  57    I,      15|                 baron s’approcha.~ ~ ~– Madame la dauphine n’aura rien
  58    I,      15|            carafe ?~ ~ ~– Parfaitement, madame, dit Balsamo.~ ~ ~– Pourquoi
  59    I,      15|                 l’avenir est incertain, madame, et que, si j’y voyais quelque
  60    I,      15|             cœurs ont leurs faiblesses, madame, surtout quand ils croient
  61    I,      15|           dauphine.~ ~ ~– À nous trois, madame, répondit tranquillement
  62    I,      15|            maîtresse du roi Louis XV, à madame la marquise de Pompadour »~ ~ ~ ~
  63    I,      15|               moins consulter l’oracle, madame, dit Balsamo d’un ton suppliant.
  64    I,      15|                jamais dire aux princes, madame, répliqua Balsamo d’un ton
  65    I,      15|               point là ce qui m’arrête, madame ; au contraire.~ ~ ~ ~La
  66    I,      15|                à m’être présenté.~ ~ ~– Madame, répondit Balsamo fort pâle,
  67    I,      15|              voir.~ ~ ~– Pardonnez-lui, madame, dit Andrée à voix basse,
  68    I,      15|               vipère l’eut mordu.~ ~ ~– Madame, dit-il d’une voix frémissante,
  69    I,      15|                    Alors, à vous seule, madame, dit Balsamo.~ ~ ~– Soit,
  70    I,      15|             cherchez point à m’irriter, madame, reprit l’étranger ; je
  71    I,      15|                 résignation.~ ~ ~– Oui, madame, et de très grands malheurs.~ ~ ~–
  72    I,      15|              océan pendant une tempête, madame ?…~ ~– En faisant le bien,
  73    I,      15|             reine ?~ ~ ~– Au contraire, madame, et plût au ciel que vous
  74    I,      15|         dédaigneusement.~ ~ ~– Écoutez, madame, reprit Balsamo, et souvenez-vous.~ ~ ~–
  75    I,      15|           frémissante.~ ~ ~– Par pitié, madame.~ ~ ~– Oh ! parlez !… dit
  76    I,      15|                 dauphine.~ ~ ~– Jamais, madame, jamais !~ ~ ~– Parlez,
  77    I,      15|                 sais tout, vous dis-je, madame, reprit Balsamo, et puisque
  78    I,      15|                        Alors, à genoux, madame, à genoux, et vous serez
  79    I,      16|          aperçut de l’évanouissement de madame la dauphine fut, comme nous
  80    I,      16|                s’approcha d’elle.~ ~ ~– Madame, dit-il, c’est pour obéir
  81    I,      16|            Marie Antoinette.~ ~ ~– Oui, madame, répondit en allemand Andrée,
  82    I,      16|                 s’appuya sur le bras de madame de Langershausen et s’avança
  83    I,      16|                  Dépêche de Versailles, madame, dit à demi-voix M. de Stainville
  84    I,      16|                à mon adresse, en effet, madame ; mais dans ce coin, voyez,
  85    I,      16|                      La présentation de madame du Barry est décidée, si
  86    I,      16|           serait que Son Altesse royale madame la dauphine se hâtât. Une
  87    I,      16|                 fois Son Altesse royale madame la dauphine à Versailles,
  88    I,      16|                 pas ?~ ~ ~– Sans doute, madame, répondit Taverney.~ ~ ~–
  89    I,      16|                       À l’instant même, madame, répondit le baron de Stainville.
  90    I,      16|                 j’ai entendu l’ordre de madame la dauphine, je suis entré
  91    I,      19|               sa recette.~ ~ ~– Pardon, madame, dit Gilbert, donnez-moi,
  92    I,      19|                 enfant ?~ ~ ~– Ma foi ! madame, dit le postillon en essayant
  93    I,      19|                sur le fossé et, puisque madame est pressée, continuons
  94    I,      20|                 ressenti une faiblesse, madame.~ ~ ~– Comment ! une faiblesse ?
  95    I,      20|              donc ?~ ~ ~– À Versailles, madame.~ ~ ~– Et vous venez ?~ ~ ~–
  96    I,      20|                n’en ai pas eu le temps, madame, mais encore je n’en ai
  97    I,      20|                 Parce que je suis fier, madame.~ ~ ~– Fier ! c’est très
  98    I,      20|               ai pas compté les lieues, madame. J’ai dit : « Il faut que
  99    I,      20|             cheveux.~ ~ ~– Croyez-vous, madame ? demanda Gilbert assez
 100    I,      20|               la route ?~ ~ ~– Si fait, madame ; mais il paraît que Son
 101    I,      20|                devant nous ?~ ~ ~– Oui, madame.~ ~ ~– Mais elle s’arrêtera
 102    I,      20|             notre chemin ?~ ~ ~– Vitry, madame.~ ~ ~– Et à combien sommes-nous
 103    I,      20|                solidement.~ ~ ~– Merci, madame, dit Gilbert.~ ~ ~ ~Et il
 104    I,      20|              dit, partie de la suite de madame la dauphine ?~ ~ ~– Voici
 105    I,      20|                 la vérité en deux mots, madame, dit Gilbert. Je demeurais
 106    I,      20|             courage, on vit de travail, madame.~ ~ ~– Bien répondu, mon
 107    I,      20|          portefaix ?~ ~ ~– J’étudierai, madame.~ ~ ~– Vous me paraissez
 108    I,      20|       préférence, mon petit ami ?~ ~ ~– Madame, dit Gilbert, je crois que
 109    I,      20|                 de mériter cet honneur, madame, dit Gilbert.~ ~ ~ ~Le postillon
 110    I,      20|               rattraper les voitures de madame la dauphine ?~ ~ ~– Sans
 111    I,      20|                son bonnet.~ ~ ~– Voilà, madame, dit le postillon ; que
 112    I,      20|                 tout cela ! impossible, madame. On ne dépasse pas la dauphine.~ ~ ~–
 113    I,      20|                rien.~ ~ ~– Excusez-moi, madame, répondit Gilbert en rougissant.~ ~ ~–
 114    I,      20|            cherchons autre chose.~ ~ ~– Madame, dit Gilbert, si j’osais
 115    I,      20|               se trouverait en avant de madame la dauphine sans lui avoir
 116    I,      20|               pourvu que nous laissions madame la dauphine en arrière.~ ~ ~–
 117    I,      20|                 Mais, dit le postillon, madame sait qu’en faisant ce détour
 118    I,      20|                avant la dauphine.~ ~ ~– Madame ne craint pas de casser
 119    I,      21|             instant même.~ ~ ~– Pardon, madame, dit le maître de poste
 120    I,      21|                 Mais pour le service de madame la dauphine.~ ~ ~– Quoi !
 121    I,      21|               du maître de poste, comme madame la dauphine ne sera ici
 122    I,      21|              rentrés avant l’arrivée de madame la dauphine.~ ~ ~– Monsieur,
 123    I,      21|                        Ah ! c’est vous, madame, dit Jean changeant de conversation.~ ~ ~–
 124    I,      22|           chevaux de Son Altesse royale madame la dauphine.~ ~ ~ ~Philippe
 125    I,      22|               prenais justement ceux de madame la dauphine.~ ~ ~– Il y
 126    I,      22|              dans mes attributions, car madame la dauphine elle-même m’
 127    I,      22|            rendrez la justice d’avouer, madame, dit Philippe, qu’il n’y
 128    I,      22|                 Appelez-la donc !~ ~ ~– Madame ! cria Chon, madame !~ ~ ~ ~
 129    I,      22|                     Madame ! cria Chon, madame !~ ~ ~ ~Mais la jeune femme
 130    I,      23|                XXIII~ Le petit lever de madame la comtesse du Barry~ ~Maintenant,
 131    I,      23|              Versailles qu’avait habité madame Adélaïde, fille de Louis
 132    I,      23|                ce prince avait installé madame la comtesse du Barry, sa
 133    I,      23|             exacte mesure, voilà ce que madame du Barry s’apprêtait à laisser
 134    I,      23|                sa camériste.~ ~ ~– Non, madame, répondit celle-ci.~ ~ ~–
 135    I,      23|                ce matin chez la sœur de madame la comtesse.~ ~ ~– Et pas
 136    I,      23|                    Pas de lettres, non, madame.~ ~ ~– Ah ! que c’est fatigant
 137    I,      23|             passablement garnie ?~ ~ ~– Madame la comtesse le demande ?~ ~ ~–
 138    I,      23|              duc est malade.~ ~ ~– Oui, madame la comtesse. Madame la comtesse
 139    I,      23|                Oui, madame la comtesse. Madame la comtesse recevra-t-elle
 140    I,      23|                      Votre ennemi, moi, madame ?~ ~ ~– Sans doute, vous.
 141    I,      23|                    Et vous avez raison, madame. Mais dites-moi comment
 142    I,      23|             stupide !~ ~ ~– Mais enfin, madame, je ne suis pas responsable…~ ~ ~–
 143    I,      23|               qui fait tout cela.~ ~ ~– Madame, si ce n’était qu’un seul
 144    I,      23|                Si j’étais votre ennemi, madame, je ne vous le dirais pas.~ ~ ~–
 145    I,      23|              cependant.~ ~ ~– Laquelle, madame ?~ ~ ~– C’est que vous êtes
 146    I,      23|                avec les Choiseul.~ ~ ~– Madame, M. de Choiseul est premier
 147    I,      23|              pas bien franc.~ ~ ~– Ah ! madame, vous me faites injure !…
 148    I,      23|              perdre mon beau-frère, dit madame du Barry en riant, un homme
 149    I,      23|                 de France.~ ~ ~– Enfin, madame, ce sont cependant des services
 150    I,      23|                 moi, hier ?~ ~ ~– Hier, madame ?~ ~ ~– Oh ! vous avez beau
 151    I,      23|                ne vous comprends point, madame.~ ~ ~– Oh ! je me comprends,
 152    I,      23|                d’abord.~ ~ ~– Le matin, madame, j’ai travaillé comme de
 153    I,      23|                mes moments perdus, oui, madame.~ ~ ~– Bien, je prends note
 154    I,      23|             lieutenant de police.~ ~ ~– Madame…, balbutia M. de Sartine.~ ~ ~–
 155    I,      23|       appartement du roi.~ ~ ~– Ma foi, madame, s’écria M. de Sartine en
 156    I,      23|              tous les 30 du mois.~ ~ ~– Madame, c’est une belle action
 157    I,      23|                rue Saint Antoine.~ ~ ~– Madame, j’apportais à ces bonnes
 158    I,      23|                 de Grammont.~ ~ ~– Ah ! madame, dit M. de Sartine effrayé,
 159    I,      23|           envois quotidiens.~ ~ ~– Oh ! madame…~ ~ ~– Aussi, par réciprocité,
 160    I,      23|            passons à la chanson ; c’est madame de Grammont qui parle :~ ~ ~ ~
 161    I,      23|                 instruire le roi…~ ~ ~– Madame ! madame ! s’écria M. de
 162    I,      23|        instruire le roi…~ ~ ~– Madame ! madame ! s’écria M. de Sartine
 163    I,      23|               elle veut ma ruine.~ ~ ~– Madame, elle m’a pris au dépourvu,
 164    I,      23|          présentée.~ ~ ~– Je vous jure, madame, que je ne vous ai jamais
 165    I,      23|         préviens.~ ~ ~– Ne menacez pas, madame, dit M. de Sartine devenu
 166    I,      23|                cour à M. de Choiseul, à madame de Grammont, à la dauphine,
 167    I,      23|             obligé de changer de nom si madame de Grammont en est. C’est
 168    I,      23|             excellente politique.~ ~ ~ ~Madame du Barry appuya son coude
 169    I,      24|               roi en baisant la main de madame du Barry. Dieu merci, sommes-nous
 170    I,      24|          comtesse.~ ~ ~– Sire, répondit madame du Barry, c’est, comme Votre
 171    I,      24|         demander à Votre Majesté.~ ~ ~– Madame, dit Louis XV souriant avec
 172    I,      24|            nommé.~ ~ ~– Mais en vérité, madame…~ ~ ~– Je me charge de faire
 173    I,      24|         découverte.~ ~ ~– Comment cela, madame ? demanda le lieutenant
 174    I,      24|                le sait bien.~ ~ ~– Moi, madame ? Je vous jure…~ ~ ~– Est-ce
 175    I,      24|                de son successeur.~ ~ ~– Madame, s’écria M. de Sartine,
 176    I,      24|                  dit la comtesse.~ ~ ~– Madame, on est sur sa trace.~ ~ ~–
 177    I,      24|                 le roi se retourna vers madame du Barry.~ ~ ~ ~Celle-ci
 178    I,      24|                     Racontez-nous cela, madame, dit M. de Sartine. Mais,
 179    I,      24|                  Le nom de l’agresseur, madame, s’il vous plaît ? sa qualité ?
 180    I,      24|               est cela, Taverney.~ ~ ~– Madame, dit M. de Sartine, il couchera
 181    I,      24|               dites là, comtesse.~ ~ ~– Madame, balbutia M. de Sartine,
 182    I,      24|                 fait peur au roi.~ ~ ~– Madame ! dit Louis XV offensé.~ ~ ~–
 183    I,      24|        grasseyant :~ ~ ~– Le sapajou de madame la comtesse, ce doit être
 184    I,      24|             avez demandé votre sapajou, madame, dit le duc tout en saluant
 185    I,      25|                  Louis XV avait remis à madame de Pompadour l’arrêt du
 186    I,      25|                Sire, dit-il, est-ce que madame la dauphine est encore bien
 187    I,      25|                continua le dauphin, que madame la dauphine va bien lentement ?~ ~ ~–
 188    I,      25|     spécialement affectés au service de madame la dauphine et de sa suite ?~ ~ ~ ~
 189    I,      25|     certainement que tout cela est pour madame la dauphine, et voilà pourquoi
 190    I,      26|                 jeune prince, en ce que madame la dauphine est en cause.~ ~ ~–
 191    I,      26|            dauphine est en cause.~ ~ ~– Madame la dauphine en cause ? s’
 192    I,      26|             était mal renseignée.~ ~ ~– Madame la dauphine et Jean du Barry,
 193    I,      26|                    Sire, ce n’est point madame la dauphine, fit Choiseul
 194    I,      26|           Choiseul, est-ce en défendant madame la dauphine, bru de Votre
 195    I,      26|               de prendre les chevaux de madame la dauphine au relais qu’
 196    I,      26|            Barry a fait cette insulte à madame la dauphine de prendre pour
 197    I,      26|         seulement M. du Barry a insulté madame la dauphine en gênant son
 198    I,      26|             quelqu’un qui s’intéresse à madame la dauphine et qui trouve
 199    I,      26|           tourmenter, comme du temps de madame de Pompadour.~ ~ ~– Mais
 200    I,      26|                qui respectera désormais madame la dauphine, si un exemple
 201    I,      26|                        À l’agresseur de madame la dauphine.~ ~ ~– Quel
 202    I,      26|          honneur, mais de la dignité de madame la dauphine qui a été insultée.~ ~ ~–
 203    I,      26|              dit-il, Son Altesse royale Madame Louise attend dans la galerie
 204    I,      27|                         Chapitre XXVII~ Madame Louise de France~ ~La fille
 205    I,      27|          répandre dans le palais.~ ~ ~ ~Madame Louise de France, princesse
 206    I,      27|           ridait parfois le front pur ; Madame Louise de France, disons-nous
 207    I,      27|               appelait Louise de France Madame.~ ~ ~ ~Depuis que le maréchal
 208    I,      27|               du trône rapetissé, alors Madame Louise, d’un caractère vraiment
 209    I,      27|                des reines ménagères, et Madame Louise, à leur exemple,
 210    I,      27|                 On dit que vous partez, Madame ? lui demanda Louis XV.
 211    I,      27|                     Non, sire, répondit Madame Louise, je me retire au
 212    I,      27|               immenses, sire ! répondit Madame Louise.~ ~ ~– Eh ! ma fille,
 213    I,      27|                 d’un pas, et, regardant Madame Louise avec étonnement.~ ~ ~–
 214    I,      27|                 la vérité, sire ?~ ~ ~ ~Madame Louise regarda autour d’
 215    I,      27|                         Sire, sire, dit Madame Louise, rappelez-vous cette
 216    I,      27|              elle partît sans bruit. Si Madame Louise craignait l’éclat
 217    I,      28|                 des trois, c’est-à-dire Madame Adélaïde. Ah ! ma foi tant
 218    I,      28|               la vérité.~ ~ ~– Ah ! dit Madame Victoire, vous ne nous avez
 219    I,      28|                  demanda d’un ton aigre Madame Sophie.~ ~ ~– Parce que
 220    I,      28|               tranquille, mon père, dit Madame Sophie avec un ton d’aigreur
 221    I,      28|                lui rends bien, répondit Madame Sophie.~ ~ ~– Très bien !
 222    I,      28|                Louise ! dirent ensemble Madame Victoire et Madame Adélaïde,
 223    I,      28|             ensemble Madame Victoire et Madame Adélaïde, en allongeant
 224    I,      28|                 facile.~ ~ ~– Parce que Madame Louise, répondit Sophie,
 225    I,      28|              parle pas de sa vertu, dit Madame Sophie, fort blessée de
 226    I,      28|                 diatribe politique dont Madame Louise avait chauffé sa
 227    I,      28|                   Ah ! ma foi, non, dit Madame Victoire ; où elle va, je
 228    I,      28|               Ni moi non plus, répondit Madame Adélaïde.~ ~ ~– Ni moi non
 229    I,      28|                    Ni moi non plus, dit Madame Sophie.~ ~ ~– D’ailleurs,
 230    I,      28|                elle nous détestait, dit Madame Victoire.~ ~ ~– Vous ? dit
 231    I,      28|     médiocrement les trois sœurs.~ ~ ~ ~Madame Adélaïde, l’aînée des trois,
 232    I,      28|           véritable raison du départ de Madame Louise.~ ~ ~– Allons, bon,
 233    I,      28|               ce sera plus juste.~ ~ ~ ~Madame Adélaïde se mordit les lèvres.~ ~ ~–
 234    I,      28|                bien.~ ~ ~– Or, continua Madame Adélaïde, ce que notre sœur
 235    I,      28|                conversation.~ ~ ~ ~Mais Madame Adélaïde était trop fin
 236    I,      28|               cependant, sire, continua Madame Victoire, je crois que ce
 237    I,      28|               dit-il.~ ~ ~– Oui, reprit Madame Adélaïde. Je dis donc que
 238    I,      28|               de voir arriver à la cour madame la comtesse du Barry.~ ~ ~–
 239    I,      28|              comme vous nous lanternez, madame la Vérité !~ ~ ~– Sire,
 240    I,      28|           Vérité !~ ~ ~– Sire, répondit Madame Adélaïde, si j’ai tant tardé
 241    I,      28|              moins vrai, sire, continua Madame Adélaïde, que je crois avoir
 242    I,      28|          hochant la tête de haut en bas Madame Victoire et Madame Sophie ;
 243    I,      28|               en bas Madame Victoire et Madame Sophie ; oh ! sire, nous
 244    I,      28|           demandes d’audience ? demanda Madame Adélaïde.~ ~ ~– Eh ! vous
 245    I,      28|     mademoiselle Jeanne Vaubernier, dit Madame Sophie.~ ~ ~– Non pas, aux
 246    I,      28|                 mademoiselle Lange, dit Madame Victoire.~ ~ ~ ~Le roi se
 247    I,      28|                 partie.~ ~ ~– Sire, dit Madame Adélaide, Votre Majesté
 248    I,      28|          couplet d’un vaudeville contre madame du Barry, lequel courait
 249    I,      28|              autour de moi l’arrivée de madame la dauphine. On croit qu’
 250    I,      29|                          Chapitre XXIX~ Madame de Béarn~ ~Le premier objet
 251    I,      29|          désirés ou redoutés à la cour, madame la comtesse de Béarn, comme
 252    I,      29|                 elle la présentation de madame du Barry ne pouvait avoir
 253    I,      29|                 tout récemment rallié à madame du Barry, avec laquelle
 254    I,      29|                par tout le monde.~ ~ ~ ~Madame de Béarn était bien réellement
 255    I,      29|             comtesse d’Escarbagnas ou à madame Pimbêche, les deux bons
 256    I,      29|                 sous ses sourcils gris, madame de Béarn avait conservé
 257    I,      29|                 la confidente fidèle de madame du Barry, avait trouvé madame
 258    I,      29|           madame du Barry, avait trouvé madame de Béarn lorsqu’elle se
 259    I,      29|           procès et à leurs redevances, madame la comtesse de Béarn, riche
 260    I,      29|               trois cents ans.~ ~ ~ ~Or madame de Béarn ne voulait pas
 261    I,      29|               il feignait d’être sourd, madame de Béarn passait la journée
 262    I,      29|            causa un doux saisissement à madame de Béarn.~ ~ ~ ~Le jeune
 263    I,      29|            croit ce qu’on désire. Aussi madame de Béarn se laissa-t-elle
 264    I,      29|             Strasbourg.~ ~ ~ ~Peut-être madame de Béarn eût-elle  demander
 265    I,      29|          voleurs. Mais elle riait bien, madame de Béarn, lorsqu’elle songeait
 266    I,      29|                en y laissant sa chaise, madame de Béarn, convaincue que
 267    I,      29|                 aller aux informations, madame de Béarn fit arrêter sa
 268    I,      29|             Petit-Lion n’est pas large. Madame de Béarn l’obstrua majestueusement,
 269    I,      29|             servante Marguerite annonça madame la comtesse de Béarn, releva
 270    I,      29|               Flageot, je le vois bien, madame la comtesse.~ ~ ~ ~Alors,
 271    I,      29|             curieuse.~ ~ ~– Maintenant, madame, dit galamment maître Flageot,
 272    I,      29|               agréable surprise ?~ ~ ~ ~Madame de Béarn, adossée au fond
 273    I,      29|                croyais dans vos terres, madame, répondit l’avocat, usant
 274    I,      29|             trois arpents de potager de madame de Béarn.~ ~ ~– Comme vous
 275    I,      29|                 de moi.~ ~ ~– Enchanté, madame, comme toujours ; mais permettez-moi
 276    I,      29|           nouveau ici ?~ ~ ~– Oh ! oui, madame, on dit que le roi médite
 277    I,      29|                 de quoi s’agit-il donc, madame ?~ ~ ~– Il s’agit de mon
 278    I,      29|               tristement la tête, rien, madame, absolument rien.~ ~ ~–
 279    I,      29|              moment-là.~ ~ ~– Ma fille, madame ?~ ~ ~– Oui.~ ~ ~– Vous
 280    I,      29|             avez envoyée.~ ~ ~– Pardon, madame, dit M. Flageot, mais il
 281    I,      29|                  dit la comtesse.~ ~ ~– Madame, répondit M. Flageot, j’
 282    I,      29|              pas une fille ?~ ~ ~– Non, madame.~ ~ ~– Une fille mariée
 283    I,      29|                 Strasbourg ?~ ~ ~– Non, madame, non, mille fois non.~ ~ ~–
 284    I,      29|              mains.~ ~ ~– Buvez un peu, madame la comtesse, dit M. Flageot,
 285    I,      29|                  Demeurez, Marguerite ; madame consentira peut-être à boire
 286    I,      29|                    Ne vous irritez pas, madame, dit l’avocat en faisant
 287    I,      29|           monsieur Flageot ?~ ~ ~– Non, madame, et je le regrette bien
 288    I,      29|                dans ces temps-ci.~ ~ ~ ~Madame de Béarn joignit les deux
 289    I,      29|                 Je n’y ai jamais songé, madame, sachant combien le séjour
 290    I,      29|                quand elle sera appelée, madame.~ ~ ~– Comment, quand elle
 291    I,      29|                       Pas que je sache, madame.~ ~ ~– Mon procès n’est
 292    I,      29|             prochain appel ?~ ~ ~– Non, madame ! mon Dieu, non !~ ~ ~–
 293    I,      29|                      J’en ai bien peur, madame.~ ~ ~– Maître Flageot !…
 294    I,      29|                 a donc dit cette femme, madame ?~ ~ ~– D’abord, qu’elle
 295    I,      29|             sommes loin d’être évoqués, madame.~ ~ ~– Nous sommes oubliés,
 296    I,      29|           Oubliés, ensevelis, enterrés, madame, à moins d’un miracle, et,
 297    I,      29|              monsieur Flageot, continua madame de Béarn, voulez-vous que
 298    I,      29|                une chose ?~ ~ ~– Dites, madame.~ ~ ~– Je n’y survivrai
 299    I,      29|                ma force.~ ~ ~– Courage, madame, courage ! dit Flageot.~ ~ ~–
 300    I,      29|                 qu’elle avait emportés. Madame de Béarn but lentement son
 301    I,      29|               perruque à la main.~ ~ ~ ~Madame de Béarn était sur le palier
 302    I,      29|               je n’en sais rien encore, madame la comtesse ; mais, si vous
 303    I,      29|               en relèverais plus.~ ~ ~– Madame, dit maître Flageot, tout
 304    I,      29|        dites-vous là ?~ ~ ~– La vérité, madame.~ ~ ~– Quoi ! non seulement
 305    I,      29|                       À Dieu ne plaise, madame, de vous conseiller une
 306    I,      29|             charger de l’affaire.~ ~ ~– Madame, répondit l’avocat, j’en
 307    I,      29|                 vice-chancelier ?~ ~ ~– Madame, dit maître Flageot appelant,
 308    I,      29|              son aide toute sa dignité, madame, nous nous sommes juré,
 309    I,      29|                      Dieu vous assiste, madame, dit l’avocat en rejetant
 310    I,      29|            avocat, murmura en elle-même madame de Béarn. J’ai peur d’avoir
 311    I,      29|                peut arriver.~ ~ ~– Oh ! madame, dit maître Flageot, ce
 312    I,      29|                corruption de Jérusalem, madame, que je comparerai aux villes
 313    I,      29|                du ciel. Vous comprenez, madame, que personne ne s’y trompera,
 314    I,      29|               pas ma cause !~ ~ ~– Eh ! madame, elle est perdue avec M.
 315    I,      29|                 Monsieur Flageot…~ ~ ~– Madame, soyons philosophes… tonnons !~ ~ ~–
 316    I,      30|               jusqu’au lendemain.~ ~ ~ ~Madame de Béarn, qui désirait rencontrer
 317    I,      30|            Excellence.~ ~ ~– N’importe, madame, répondit le suisse, faites-moi
 318    I,      30|            suisse.~ ~ ~– Plaît-il ? fit madame de Béarn au comble de l’
 319    I,      30|           reçoit pas ?~ ~ ~– Il recevra madame la comtesse, dit le suisse.~ ~ ~ ~
 320    I,      30|          comtesse, dit le suisse.~ ~ ~ ~Madame de Béarn descendit, ne sachant
 321    I,      30|            voulez parler à monseigneur, madame ? demanda l’huissier.~ ~ ~–
 322    I,      30|                     Veuillez me suivre, madame la comtesse.~ ~ ~– On disait
 323    I,      30|                      L’huissier annonça madame la comtesse de Béarn.~ ~ ~ ~
 324    I,      30|             adossé à sa cheminée.~ ~ ~ ~Madame de Béarn fit les trois révérences
 325    I,      30|                 Nouvelles révérences de madame de Béarn, puis silence embarrassé,
 326    I,      30|         cinquante ans auparavant.~ ~ ~– Madame la comtesse, dit-il, vous
 327    I,      30|                  Dame ! vous comprenez, madame la comtesse, que la justice
 328    I,      30|            justement pour cette raison, madame la comtesse, qu’on a fait
 329    I,      30|              vous perdiez votre procès, madame, on pourra bien vous en
 330    I,      30|                dire.~ ~ ~– Quant à moi, madame, continua M. de Maupeou,
 331    I,      30|                      Vous semblez dire, madame, reprit en souriant M. de
 332    I,      30|                        Nous avions bien madame de Phalaris qui essayait
 333    I,      30|                       Oh ! monseigneur, madame de Phalaris était si grande
 334    I,      30|                rien refuser.~ ~ ~– Ah ! madame la comtesse, dit le chancelier
 335    I,      30|                 n’avons plus vingt ans, madame la comtesse, dit le vice-chancelier
 336    I,      30|            comtesse elle-même ?~ ~ ~– À madame du Barry ? dit la plaideuse
 337    I,      30|              lui.~ ~ ~– Jésus ! s’écria madame de Béarn, si ce n’était
 338    I,      30|                 pour être bien reçue de madame du Barry ?~ ~ ~– Quoi donc ?~ ~ ~–
 339    I,      30|              mais…~ ~ ~– Mais ?… répéta madame de Béarn.~ ~ ~– Mais vous
 340    I,      30|              disposée à faire la cour à madame du Barry, moi une Béarn !
 341    I,      30|               abandonnée de la fortune, madame ! s’écria le chancelier.
 342    I,      30|                 dit le vicomte, pardon, madame, je vous dérange, excusez-moi ;
 343    I,      30|                 excusez-moi ; demeurez, madame, je vous prie… avec le bon
 344    I,      30|                interromps l’audience de madame.~ ~ ~– Madame la comtesse
 345    I,      30|               audience de madame.~ ~ ~– Madame la comtesse de Béarn, fit
 346    I,      30|                vicomte, dit-elle.~ ~ ~– Madame la comtesse, je n’ose commettre
 347    I,      30|     naturellement le plus pressé.~ ~ ~– Madame, dit le vicomte, je profiterai
 348    I,      30|                la comtesse.~ ~ ~– Vous, madame ? fit le chancelier.~ ~ ~–
 349    I,      30|                La Chaussée ?~ ~ ~– Oui, madame.~ ~ ~– Au relais de la poste ?~ ~ ~–
 350    I,      30|               attentat.~ ~ ~– Vraiment, madame ? dit le chancelier. Ah !
 351    I,      30|                d’autant plus facile que madame la comtesse a dans ce moment
 352    I,      30|                   service pour service, madame ; j’accepte les vôtres,
 353    I,      30|               bonheur !~ ~ ~– Eh bien ! madame, je vais de ce pas rendre
 354    I,      30|                     Vous avez un motif, madame, dit le chancelier en glissant
 355    I,      30|                la sortie du roi de chez madame du Barry, après une réception
 356    I,      30|               singulier qui procurait à madame de Béarn la connaissance
 357    I,      30|                Béarn la connaissance de madame du Barry.~ ~ ~ ~De son côté,
 358    I,      30|               Barry.~ ~ ~ ~De son côté, madame de Béarn ne tarissait point
 359    I,      30|               minutes.~ ~ ~– Permettez, madame, dit le vicomte laissant
 360    I,      30|              permettez que je prévienne madame du Barry de l’honneur qui
 361    I,      30|             écria la comtesse. Est-ce à madame votre sœur ?~ ~ ~– Oui,
 362    I,      30|                 votre sœur ?~ ~ ~– Oui, madame ; c’est un de ses favoris,
 363    I,      30|            Béarn dans le grand salonmadame du Barry donnait ses audiences.~ ~ ~ ~
 364    I,      30|                entrée, princesse.~ ~ ~ ~Madame du Barry poussa la porte
 365    I,      30|                 à l’autre.~ ~ ~ ~Ce fut madame du Barry qui, la première,
 366    I,      30|                déjà remercié mon frère, madame, dit-elle, lorsqu’il m’a
 367    I,      30|                 la faire.~ ~ ~– Et moi, madame, répondit la plaideuse charmée,
 368    I,      30|               que vous me faites.~ ~ ~– Madame, fit à son tour la comtesse
 369    I,      30|             Barry indiqua un fauteuil à madame de Béarn, et en prit un
 370    I,      31|                 Le brevet de Zamore~ ~– Madame, dit la favorite à la comtesse,
 371    I,      31|                 permettez que j’empêche madame d’avoir l’air de vous solliciter ;
 372    I,      31|                air de vous solliciter ; madame n’y pensait pas le moins
 373    I,      31|                 vous, voilà tout.~ ~ ~ ~Madame de Béarn jeta un regard
 374    I,      31|                 qui suis votre obligée, madame, dit la comtesse après avoir
 375    I,      31|                  Oh ! ce serait facile, madame ! s’écria la plaideuse avec
 376    I,      31|           associés.~ ~ ~– Comment cela, madame ? Dites, je vous prie.~ ~ ~–
 377    I,      31|               vous voulez bien me dire, madame, que mon nom ne vous est
 378    I,      31|              crois ?~ ~ ~– Hélas ! oui, madame.~ ~ ~– Oui, oui, je connais
 379    I,      31|                 mon procès ?~ ~ ~– Oui, madame.~ ~ ~– Et en quels termes ?~ ~ ~–
 380    I,      31|           comtesse ! s’écria à son tour madame du Barry en secouant la
 381    I,      31|              vérité, je le crains bien, madame.~ ~ ~– Sa Majesté l’a dit !~ ~ ~–
 382    I,      31|                Oh ! mon Dieu, mon Dieu, madame, si Sa Majesté était au
 383    I,      31|           obligation remboursée !… Oui, madame, remboursée ; les deux cent
 384    I,      31|                rien à ce que lui disait madame de Béarn, mais qui paraissait
 385    I,      31|               son plaidoyer.~ ~ ~– Oui, madame, par déduction.~ ~ ~– La
 386    I,      31|               parole de Gaston IV, non, madame, mais c’est celui que l’
 387    I,      31|               ce qui l’éclaircit ; mais madame de Béarn voyait les choses
 388    I,      31|               votre conviction, à vous, madame, c’est que les Saluces sont
 389    I,      31|                monsieur le vicomte, dit madame Béarn avec élan, c’est ma
 390    I,      31|              cette déduction, comme dit madame de Béarn, change terriblement
 391    I,      31|                      Terriblement, oui, madame, dit Jean.~ ~ ~– Terriblement
 392    I,      31|                 payé, répéta à son tour madame du Barry.~ ~ ~– Ah ! madame,
 393    I,      31|             madame du Barry.~ ~ ~– Ah ! madame, que n’êtes-vous mon juge
 394    I,      31|           offrirais pour le champion de madame.~ ~ ~– Oh ! monsieur !~ ~ ~–
 395    I,      31|            phrase a été écrite, hasarda madame du Barry, et il faut faire
 396    I,      31|                 si Sa Majesté entendait madame exposer son affaire, comme
 397    I,      31|               jours, de trois semaines, madame ne se rencontre pas avec
 398    I,      31|             soir.~ ~ ~– Oh ! alors, dit madame du Barry d’un air désespéré,
 399    I,      31|             Versailles ? dit timidement madame de Béarn.~ ~ ~– Oh ! vous
 400    I,      31|                  Avec votre protection, madame ?~ ~ ~– Oh ! ma protection
 401    I,      31|                des parlements ? demanda madame de Béarn.~ ~ ~– Non, celle
 402    I,      31|        plaideuse.~ ~ ~– Car vous savez, madame, que, malgré l’opposition
 403    I,      31|                et malgré les avances de madame de Grammont, le roi a décidé
 404    I,      31|              présentée.~ ~ ~– Non, non, madame, je ne le savais pas, dit
 405    I,      31|                lieu cette présentation, madame ?~ ~ ~– Très prochainement.~ ~ ~–
 406    I,      31|                 lieu avant l’arrivée de madame la dauphine, afin de pouvoir
 407    I,      31|                Ah ! je comprends. Alors madame est en mesure d’être présentée ?
 408    I,      31|          comtesse.~ ~ ~– Mon Dieu, oui. Madame la baronne d’AloignyConnaissez-vous
 409    I,      31|                AloignyConnaissez-vous madame la baronne d’Aloigny ?~ ~ ~–
 410    I,      31|             cour.~ ~ ~– Eh bien ! c’est madame la baronne d’Aloigny qui
 411    I,      31|                        À quoi ? demanda madame du Barry.~ ~ ~– Quel malheur !
 412    I,      31|           rencontré huit jours plus tôt madame chez notre cousin le vice-chancelier.~ ~ ~–
 413    I,      31|          époque-là.~ ~ ~– Mon cher, dit madame du Barry, vous parlez comme
 414    I,      31|                 Non.~ ~ ~– Je parie que madame comprend.~ ~ ~– Pardon,
 415    I,      31|             Sans doute.~ ~ ~– Eh bien ! madame… Je m’avance peut-être trop ?~ ~ ~–
 416    I,      31|                  monsieur, dites.~ ~ ~– Madame vous en eût servi ; et ce
 417    I,      31|                   et ce qu’il fait pour madame d’Aloigny, le roi l’eut
 418    I,      31|                  le roi l’eut fait pour madame.~ ~ ~ ~La plaideuse ouvrait
 419    I,      31|                c’est que pour présenter madame du Barry, j’eusse voulu
 420    I,      31|                        Le fait est, dit madame de Béarn avec une intention
 421    I,      31|               bien ! qu’avez-vous ? fit madame du Barry ayant toutes les
 422    I,      31|              doit être bien bonne ! fit madame de Béarn.~ ~ ~– Excellente !~ ~ ~–
 423    I,      31|                  si vous faisiez part à madame d’Aloigny de cette observation
 424    I,      31|                allaient toutes seules ; madame, qui a un grand nom et qui
 425    I,      31|               dans la maison, et, comme madame a fait de grands frais pendant
 426    I,      31|               ne put s’empêcher de dire madame de Béarn, étourdie par ce
 427    I,      31|             voyez que vous avez affligé madame. N’était-ce pas assez à
 428    I,      31|                 Oui, de huit jours, dit madame de Béarn ; dans huit jours
 429    I,      31|                 Béarn ; dans huit jours madame sera présentée.~ ~ ~– Oui,
 430    I,      31|              non… Oui, oui, oui !~ ~ ~ ~Madame de Béarn répétait avec anxiété
 431    I,      31|                pas ?~ ~ ~– Sans doute ; madame seule…~ ~ ~– Oh ! soyez
 432    I,      31|           monsieur le vicomte ? demanda madame de Béarn.~ ~ ~– Nous y sommes !
 433    I,      31|                 autres fauteuils.~ ~ ~– Madame, par conséquent, ignore
 434    I,      31|             audience au roi.~ ~ ~– Mais madame la comtesse prétend que
 435    I,      31|                  se trouve gagné.~ ~ ~ ~Madame du Barry fixait sur la comtesse
 436    I,      31|              est point mauvaise, reprit madame du Barry en souriant. Mais
 437    I,      31|                 pour gagner son procès, madame la comtesse répugne à de
 438    I,      31|                ces supercheries ?~ ~ ~– Madame a raison, reprit la comtesse
 439    I,      31|                 peut plus gracieux, dit madame du Barry avec une légère
 440    I,      31|           ironie, qui n’échappa point à madame de Béarn.~ ~ ~– Eh bien !
 441    I,      31|                    Ah çà ! vicomte, dit madame du Barry, vous devenez poète,
 442    I,      31|              vous êtes bien intime avec madame d’Aloigny n’est-ce pas ?~ ~ ~–
 443    I,      31|               Eh bien ! elle céderait à madame cette occasion de vous rendre
 444    I,      31|               se doit des égards.~ ~ ~ ~Madame du Barry fit un mouvement
 445    I,      31|                signe.~ ~ ~– Notez bien, madame, dit-il, que je ne vous
 446    I,      31|                 sœur soit présentée par madame d’Aloigny, par madame de
 447    I,      31|               par madame d’Aloigny, par madame de Polastron ou par madame
 448    I,      31|              madame de Polastron ou par madame de Béarn, peu m’importe.~ ~ ~–
 449    I,      31|            arriverait probablement, dit madame du Barry.~ ~ ~– Tandis,
 450    I,      31|               continua Jean, tandis que madame, qu’on n’a pas sollicitée,
 451    I,      31|               honneur le vicomte ; mais madame du Barry ne lui en donna
 452    I,      31|                que l’on soit agréable à madame de Béarn, entendez-vous,
 453    I,      31|          Maupeou ? » Mais il paraît que madame la comtesse voit des difficultés
 454    I,      31|                 inclinant, j’espère que madame me saura gré de mon bon
 455    I,      31|               reprit la comtesse.~ ~ ~– Madame ?~ ~ ~– Mais madame d’Aloigny
 456    I,      31|                     Madame ?~ ~ ~– Mais madame d’Aloigny ne cédera point
 457    I,      31|                nous avons dit d’abord : madame ne s’en sera pas moins offerte,
 458    I,      31|                   Mais en supposant que madame d’Aloigny acceptât, dit
 459    I,      31|               pour moi est inépuisable, madame, dit la favorite.~ ~ ~–
 460    I,      31|                j’offrais mes services à madame, reprit la vieille plaideuse
 461    I,      31|               nouvelle.~ ~ ~– Eh bien ! madame a raison, vicomte, dit la
 462    I,      31|                pour une femme du nom de madame que le procès marchât comme
 463    I,      31|                de la justice, offrait à madame un dédommagement ?~ ~ ~–
 464    I,      31|                       Mais d’abord, dit madame du Barry, par un don royal
 465    I,      31|            quelque chose pour mon fils, madame, vous le croyez ?~ ~ ~–
 466    I,      31|                 vous toutes ces choses, madame, dit le vicomte, qui, suivant
 467    I,      31|                 mes actions de grâces à madame, convaincue que c’est à
 468    I,      31|           générosité.~ ~ ~– Ainsi donc, madame, demanda la favorite, vous
 469    I,      31|               conversation ?~ ~ ~– Oui, madame, au plus grand sérieux,
 470    I,      31|         plaideuse avec un soupir.~ ~ ~– Madame, la chose aura lieu, et
 471    I,      31|                le siège. Et maintenant, madame, j’ai conquis, je l’espère,
 472    I,      31|                 honneur de vous revoir, madame la comtesse ? demanda la
 473    I,      31|            carrosse sera à votre porte, madame, pour vous mener à Luciennes,
 474    I,      31|           accourut.~ ~ ~– Qu’on éclaire madame jusqu’au perron, et qu’on
 475    I,      31|            vérité, vous me comblez, dit madame de Béarn.~ ~ ~ ~Et les deux
 476    I,      31|          vicomte Jean quitta le bras de madame de Béarn et revint vers
 477    I,      31|              des flambeaux, puis venait madame de Béarn, dont un troisième
 478    I,      31|          difficulté.~ ~ ~ ~Au momentmadame de Béarn arrivait au bas
 479    I,      31|                  maîtresse Chon !~ ~ ~ ~Madame de Béarn demeura un pied
 480    I,      31|                 la comtesse.~ ~ ~– Non, madame, répondit l’un d’eux, on
 481    I,      31|             invinciblement étendue vers madame de Béarn.~ ~ ~ ~Chon la
 482    I,      32|                  Il devait supposer que madame du Barry, au reçu de son
 483    I,      32|                 comme M. de Choiseul et madame du Barry.~ ~ ~ ~Le roi s’
 484    I,      32|           questionna donc Zamore.~ ~ ~– Madame la comtesse est-elle au
 485    I,      32|               le titre de Majesté, dont madame du Barry, par un de ses
 486    I,      32|               peint le grand cabinet de madame la comtesse.~ ~ ~– Ah !
 487    I,      32|             seul, le roi vit devant lui madame du Barry fort peu endormie,
 488    I,      32|                 abord, fit la comtesse, madame du Barry a été vue à Paris
 489    I,      32|         possible ; mais qu’allait faire madame du Barry rue de Valois ?~ ~ ~–
 490    I,      32|                  Qu’est-ce encore ? dit madame du Barry, qui sentait le
 491    I,      33|           laquais.~ ~ ~– Ah ! sire, dit madame du Barry, votre café vous
 492    I,      33|                      Des vers ! s’écria madame du Barry.~ ~ ~– Oui, des
 493    I,      33|            comtesse, allons voir.~ ~ ~ ~Madame du Barry fit un signe à
 494    I,      34|           signatures, à moi.~ ~ ~– Pour madame de Béarn ?~ ~ ~– Justement,
 495    I,      34|                 là, la France.~ ~ ~ ~Et madame du Barry tendit au roi sa
 496    I,      34|                 la peine de dire que si madame de Béarn arrivait, on pouvait
 497    I,      34|              servi, goûté, bu, sans que madame de Béarn arrivât.~ ~ ~ ~
 498    I,      34|                galop d’un cheval.~ ~ ~ ~Madame du Barry se leva rapidement
 499    I,      34|                   fit le roi voyant que madame du Barry gagnait la porte.~ ~ ~–
 500    I,      34|                 à ma toilette.~ ~ ~– Et madame de Béarn ?~ ~ ~– Quand elle
 501    I,      34|             Mais elle n’attend donc pas madame la comtesse de Béarn ?~ ~ ~–
 502    I,      34|            présentée avant l’arrivée de madame la dauphine, il est probable
 503    I,      34|                 chagrin très grand pour madame du Barry de n’être point
 504    I,      34|             flatteurs, les gazettes. Si madame du Barry était présentée
 505    I,      34|            ordre d’être gracieux envers madame du Barry ? est-ce vous,
 506    I,      34|               Sartine. Qui nous dit que madame de Béarn ne se ravisera
 507    I,      34|             point ? Qui nous assure que madame la dauphine arrivera si
 508    I,      34|                chez M. d’Alembert, chez madame d’Épinay ?~ ~ ~– Au café
 509    I,      34|          demandé d’activer l’arrivée de madame la dauphine : je veux vous
 510    I,      35|           vieille nous berne donc ? dit madame du Barry en changeant de
 511    I,      35|                 arrête et m’apprend que madame la comtesse ne pourra sortir
 512    I,      35|                     Oui, monsieur. Mais madame a l’habitude de faire son
 513    I,      35|           brûlée. Aux cris qu’a poussés madame la comtesse, je suis accourue.
 514    I,      35|             comtesse, je suis accourue. Madame la comtesse a failli s’évanouir.
 515    I,      35|           réellement couchée.~ ~ – Ah ! madame !… lui dis-je.~ ~ ~« Ce
 516    I,      35|                sa voix dolente, ce sera madame d’Aloigny qui présentera
 517    I,      35|                d’Aloigny qui présentera madame votre sœur. Que voulez-vous !
 518    I,      35|            prouvée, vous pourrez dire à madame de Béarn que jamais son
 519    I,      35|            Sainte-Marguerite.~ ~ ~ ~Là, madame du Barry mit pied à terre,
 520    I,      35|              rencontra l’hôtesse.~ ~ ~– Madame de Béarn ? dit-elle.~ ~ ~–
 521    I,      35|                 Béarn ? dit-elle.~ ~ ~– Madame de Béarn est bien malade,
 522    I,      35|          escalier en une seconde.~ ~ ~– Madame, madame, cria l’hôtesse,
 523    I,      35|              une seconde.~ ~ ~– Madame, madame, cria l’hôtesse, on force
 524    I,      35|         grimaçait la condoléance.~ ~ ~– Madame la comtesse ici ! s’écria
 525    I,      35|                effroi.~ ~ ~– Oui, chère madame, et qui vient vous témoigner
 526    I,      35|              prie.~ ~ ~– Mais je n’ose, madame, vous offrir de vous asseoir
 527    I,      35|                    La comtesse s’assit. Madame de Béarn comprit qu’elle
 528    I,      35|            paraissez beaucoup souffrir, madame ? demanda madame du Barry.~ ~ ~–
 529    I,      35|              souffrir, madame ? demanda madame du Barry.~ ~ ~– Horriblement.~ ~ ~–
 530    I,      35|                redoublez mon désespoir, madame.~ ~ ~– Sa Majesté n’est
 531    I,      35|           Majesté n’est point contente, madame, d’avoir manqué à vous voir.~ ~ ~–
 532    I,      35|                 le moindre chagrin, dit madame du Barry, qui voyait combien
 533    I,      35|                 Vous voyez ma position, madame.~ ~ ~– Sans doute ; mais
 534    I,      35|                 non, rien que je sache, madame.~ ~ ~– Oh ! si fait, une
 535    I,      35|                n’ai rencontré personne, madame. J’étais dans le carrosse
 536    I,      35|        attention encore.~ ~ ~– Oui, dit madame du Barry avec un sourire
 537    I,      35|                        J’ai du malheur, madame, je ne me souviens pas.~ ~ ~–
 538    I,      35|               pas de moi que vous êtes, madame, je ne distingue point.
 539    I,      35|            Barry.~ ~ ~– Ah ! très bien, madame, très bien. Mais comme je
 540    I,      35|             fait voyager ainsi, c’était madame votre belle-sœur ?~ ~ ~–
 541    I,      35|         belle-sœur ?~ ~ ~– En personne, madame.~ ~ ~– Qui m’était envoyée ?~ ~ ~–
 542    I,      35|                reçue par M. de Maupeou, madame ?~ ~ ~– Eau bénite de cour.~ ~ ~–
 543    I,      35|              que de l’eau bénite.~ ~ ~– Madame, Dieu dispose quand l’homme
 544    I,      35|            homme propose.~ ~ ~– Voyons, madame, parlons sérieusement, dit
 545    I,      35|             Majesté ?~ ~ ~– Impossible, madame ; à la seule idée de me
 546    I,      35|               mais voyons la fin.~ ~ ~– Madame, dit tout bas la comtesse,
 547    I,      35|                moins dans sa vie.~ ~ ~– Madame, c’est une écorchure, dit
 548    I,      35|            huile ?~ ~ ~– De grand cœur, madame. Vous l’avez donc apportée ?~ ~ ~–
 549    I,      35|                 récria.~ ~ ~– Oh ! non, madame, dit-elle, je ne veux pas
 550    I,      35|            spectacle.~ ~ ~– Bon ! pensa madame du Barry, la voilà prise.~ ~ ~–
 551    I,      35|                 Ne craignez point cela, madame, dit-elle, je suis familiarisée
 552    I,      35|               des blessures.~ ~ ~– Oh ! madame, je connais trop les bienséances…~ ~ ~–
 553    I,      35|               oublions les bienséances, madame.~ ~ ~ ~Et brusquement elle
 554    I,      35|                 cri d’angoisse, quoique madame du Barry l’eût à peine touchée.~ ~ ~–
 555    I,      35|              sur le visage décomposé de madame de Béarn.~ ~ ~– Je me meurs,
 556    I,      35|                 peur vous m’avez faite, madame !~ ~ ~ ~Et, les joues pâles,
 557    I,      35|         évanouir.~ ~ ~– Vous permettez, madame ? continua la favorite.~ ~ ~–
 558    I,      35|                 favorite.~ ~ ~– Faites, madame, dit la vieille d’une voix
 559    I,      35|                 une voix éteinte.~ ~ ~ ~Madame du Barry ne perdit point
 560    I,      35|               Et elle poursuivit.~ ~ ~ ~Madame de Béarn gémissait, mais
 561    I,      35|              plaie s’offrit aux yeux de madame du Barry. Ce n’était pas
 562    I,      35|               arrêtait la diplomatie de madame de Béarn. Livide et sanguinolente,
 563    I,      35|            brûlure parlait éloquemment. Madame de Béarn pouvait avoir vu
 564    I,      35|                de Mucius Scévola.~ ~ ~ ~Madame du Barry se tut et admira.~ ~ ~ ~
 565    I,      35|          agenouillée à ses pieds.~ ~ ~ ~Madame du Barry replaça la compresse
 566    I,      35|           auprès d’elle :~ ~ ~– Allons, madame, lui dit-elle, vous êtes
 567    I,      35|         Formulez nettement votre désir, madame, dit-elle, et je verrai
 568    I,      35|        présentée à Versailles par vous, madame, dût-il m’en coûter une
 569    I,      35|             avez subies ce matin.~ ~ ~ ~Madame de Béarn écouta sans sourciller.~ ~ ~–
 570    I,      35|             dit-elle.~ ~ ~– C’est tout, madame ; maintenant, à votre tour.~ ~ ~–
 571    I,      35|                        Je voudrais, dit madame de Béarn, avec une fermeté
 572    I,      35|                 deux cent mille livres, madame. Après ?~ ~ ~– J’ai un fils
 573    I,      35|             fils que j’aime tendrement, madame. L’épée a toujours été bien
 574    I,      35|             fera les frais du régiment, madame ?~ ~ ~– Le roi. Vous comprenez
 575    I,      35|                Oh ! vous êtes parfaite, madame ; mais je crois, de mon
 576    I,      35|             vous vous soyez brûlée, dit madame du Barry en souriant.~ ~ ~–
 577    I,      35|                  Je ne le regrette pas, madame, répondit la plaideuse,
 578    I,      35|             arrivé.~ ~ ~– Résumons, dit madame du Barry.~ ~ ~– Attendez.~ ~ ~–
 579    I,      35|                   J’avais prévu le cas, madame ; hier, après votre départ,
 580    I,      35|                 payée.~ ~ ~– Très bien, madame : je n’ai plus rien à désirer.~ ~ ~–
 581    I,      35|            estimiez ces quatre arpents, madame ?…~ ~– Six mille livres
 582    I,      35|                      Voici l’écritoire, madame, dit la comtesse en montrant
 583    I,      35|          honneur de vous la passer, dit madame du Barry.~ ~ ~– À moi ?~ ~ ~–
 584    I,      35|                        C’est juste, dit madame de Béarn.~ ~ ~– Veuillez
 585    I,      35|                   Veuillez donc écrire, madame.~ ~ ~ ~La vieille attira
 586    I,      35|                plume et attendit.~ ~ ~ ~Madame du Barry dicta :~ ~ ~« Sire,
 587    I,      35|                 changer.~ ~ ~– Inutile, madame, elle s’habituera.~ ~ ~–
 588    I,      35|               croyez ?~ ~ ~– Oui.~ ~ ~ ~Madame du Barry continua :~ ~ ~«…
 589    I,      35|                 le papier et la plume à madame du Barry, laquelle, d’une
 590    I,      35|           papier.~ ~ ~– Maintenant, dit madame du Barry, donnez-moi une
 591    I,      35|                       De tout mon cœur, madame.~ ~ ~– Je suis sûre que
 592    I,      35|            Montez toujours en carrosse, madame, dit la prudente vieille ;
 593    I,      35|               contraire, que j’accepte, madame ; mais pas pour le moment
 594    I,      35|              une main sur ses papiers ; madame du Barry, plus légère encore
 595    I,      36|                et deux heures après que madame de Béarn, selon sa promesse,
 596    I,      36|            installée dans le cabinet de madame du Barry, le roi jouait
 597    I,      36|                les trois filles du roi, madame de Grammont, madame de Guéménée,
 598    I,      36|                roi, madame de Grammont, madame de Guéménée, madame de Choiseul,
 599    I,      36|           Grammont, madame de Guéménée, madame de Choiseul, madame de Mirepoix
 600    I,      36|           Guéménée, madame de Choiseul, madame de Mirepoix et madame de
 601    I,      36|         Choiseul, madame de Mirepoix et madame de Polastron.~ ~ ~ ~Au moment
 602    I,      36|                 nous prenons ce groupe, Madame Adélaïde racontait une histoire
 603    I,      36|              Vesta.~ ~ ~– Eh bien ! dit Madame Victoire, cet évêque a pourtant
 604    I,      36|             encore chez Sa Majesté, dit madame de Grammont, si ceux-là
 605    I,      36|            autour de la duchesse.~ ~ ~ ~Madame de Grammont lança un regard
 606    I,      36|                 se croisa avec celui de madame de Grammont.~ ~ ~ ~La duchesse
 607    I,      36|              Vous saurez donc, continua madame de Grammont s’adressant
 608    I,      36|                présente.~ ~ ~– Oui, dit madame de Guéménée, quelque chose
 609    I,      36|                 a pas une marraine, dit madame de Mirepoix, témoin la belle
 610    I,      36|                l’honneur de son récit à madame la duchesse.~ ~ ~– Voyons,
 611    I,      36|           Voyons, voyons, duchesse, dit Madame Victoire, voilà que vous
 612    I,      36|                 est à faire frémir, dit madame de Guéménée.~ ~ ~– Mais,
 613    I,      36|           Mirepoix.~ ~ ~– De sorte, dit madame de Guéménée, que de présentation ?…~ ~–
 614    I,      36|                 ciel.~ ~ ~– Pardon, dit Madame Victoire ; mais je plains
 615    I,      36|                moi.~ ~ ~– Au contraire, madame, dit la duchesse, félicitez-la ;
 616    I,      36|                 noblesse de France, dit madame de Guéménée avec amertume,
 617    I,      36|               seul pas.~ ~ ~– Mais, dit madame de Guéménée, si cette femme
 618    I,      36|       impossible ! répondait sourdement madame de Grammont.~ ~ ~– Écoutez
 619    I,      36|                  une indignité ! répéta madame de Guéménée.~ ~ ~ ~M. de
 620    I,      36|               Le roi est le maître, dit Madame Adélaïde en soupirant.~ ~ ~–
 621    I,      36|               autour des princesses que madame de Grammont, madame de Guéménée,
 622    I,      36|                 que madame de Grammont, madame de Guéménée, madame d’Ayen,
 623    I,      36|           Grammont, madame de Guéménée, madame d’Ayen, madame de Mirepoix,
 624    I,      36|                Guéménée, madame d’Ayen, madame de Mirepoix, madame de Polastron
 625    I,      36|               Ayen, madame de Mirepoix, madame de Polastron et huit ou
 626    I,      36|                   On nous a dit, reprit madame de Grammont : « Le roi est
 627    I,      36|               davantage encore, s’écria madame de Guéménée, si beaucoup
 628    I,      36|                beaucoup vous imitaient, madame.~ ~ ~– Et pourquoi n’imiterions-nous
 629    I,      36|               nous en voudrait-il ? dit Madame Sophie.~ ~ ~– Non, non !
 630    I,      36|             allusion à une invasion que madame de Grammont avait faite,
 631    I,      36|                porte à la comtesse, dit Madame Victoire enhardie et échauffée
 632    I,      36|                oui, sans doute, insista madame de Grammont, bien certainement
 633    I,      36|               êtes du complot ? demanda Madame Adélaïde.~ ~ ~– Certainement
 634    I,      36|                Parlez, duc, parlez, dit madame de Grammont.~ ~ ~– Procédons
 635    I,      36|                des airs de chef !~ ~ ~– Madame, dit le duc, je vous prie
 636    I,      36|            disputez ; vous haïssez plus madame du Barrybon ! voilà que
 637    I,      36|               pas ? – vous haïssez plus madame du Barry que moi, mais je
 638    I,      36|        laissez-nous le rôle passif, dit Madame Adélaïde. Nous allons voir
 639    I,      36|              mon enfant.~ ~ ~– Moi, dit madame de Polastron, je me sens
 640    I,      36|                seule au salon ! s’écria madame de Grammont.~ ~ ~– Hum !
 641    I,      36|                       Eh ! duc, s’écria madame de Guéménée, que deviendra
 642    I,      36|               croyez pas cela, duc, dit madame de Grammont ; c’est moi
 643    I,      36|                nous exilera toutes, dit madame de Guéménée en se levant ;
 644    I,      36|                       Oh ! et puis, dit madame de Grammont, à tout hasard,
 645    I,      36|               grecques, vu l’arrivée de madame la dauphine.~ ~ ~ ~Un hourra
 646    I,      36|              autres, M. de Richelieu et madame de Mirepoix échangèrent
 647    I,      37|                 été de mauvais goût que madame du Barry partît de son appartement
 648    I,      37|             leur maison de Paris.~ ~ ~ ~Madame du Barry choisit ce dernier
 649    I,      37|              arrivée rue de Valois avec madame de Béarn, qu’elle tenait
 650    I,      37|         tabouret de la scène italienne, madame du Barry, dans son carrosse
 651    I,      37|                  Tout Paris connaissait madame du Barry, ardente à se montrer
 652    I,      37|              elle payait si cher.~ ~ ~ ~Madame du Barry connaissait parfaitement
 653    I,      37|          surtout, ce qu’une coiffure de madame du Barry devait coûter de
 654    I,      37|                Le laquais avait parlé à madame Lubin elle-même, laquelle
 655    I,      37|                 robe !~ ~ ~– La robe de madame n’est pas encore arrivée,
 656    I,      37|                dit Dorée, et la sœur de madame la comtesse est partie,
 657    I,      37|          inquiétude.~ ~ ~– Vicomte, dit madame du Barry, si vous envoyiez
 658    I,      37|                écriture de femme.~ ~ ~« Madame, disait la lettre, méfiez-vous :
 659    I,      37|             mais je désirerais parler à madame la comtesse du Barry.~ ~ ~–
 660    I,      37|           voulais offrir mes services à madame la comtesse du Barry, qui
 661    I,      37|                   Un coiffeur ! s’écria madame du Barry en levant les mains
 662    I,      37|                 lu dans une gazette que madame la comtesse était présentée
 663    I,      37|                    Tiens, si par hasard madame la comtesse n’avait pas
 664    I,      37|               refroidie.~ ~ ~– Léonard, madame.~ ~ ~– Léonard ! vous n’
 665    I,      37|                     Pas encore. Mais si madame accepte mes services, je
 666    I,      37|            coiffer et coiffer.~ ~ ~– Si madame se défie trop de moi, dit-il,
 667    I,      37|             après avoir fait le tour de madame du Barry. Je sais bien qu’
 668    I,      37|                sais bien qu’il faut que madame attire tous les yeux par
 669    I,      37|                 depuis que je contemple madame, ai-je inventé un tour qui
 670    I,      37|                 que je visse la robe de madame pour harmonier les ornements.~ ~ ~–
 671    I,      37|                  Oh ! ma robe ! s’écria madame du Barry, rappelée à la
 672    I,      37|            verrous.~ ~ ~– On sonne, dit madame du Barry.~ ~ ~ ~Chon s’élança
 673    I,      37|                       Une robe ! répéta madame du Barry, près de succomber
 674    I,      37|                porte, m’a crié : « Pour madame la comtesse ! » est remontée
 675    I,      37|                 soit le diable, s’écria madame du Barry peu m’importe,
 676    I,      37|                  dit la comtesse.~ ~ ~– Madame, voici la feuille dans ma
 677    I,      37|          coiffeur ; il faut une heure à madame pour aller.~ ~ ~– Oui, si
 678    I,      37|              écria-t-il, le carrosse de madame était en route pour l’hôtel,
 679    I,      37|             quand il s’agira de coiffer madame la comtesse ; or, nous sommes
 680    I,      37|               Alors tout va bien ! cria madame du Barry en frappant ses
 681    I,      37|               il s’empara de la tête de madame du Barry, et, au premier
 682    I,      37|                 de trois quarts d’heure madame du Barry sortit de ses mains,
 683    I,      37|                 Je vous le disais bien, madame, que vous feriez ma réputation.~ ~ ~–
 684    I,      37|            Alors gardez vos cent louis, madame, dit Léonard ; je veux ma
 685    I,      37|                Ces mots s’adressaient à madame de Béarn, qui entrait raide
 686    I,      37|                  dit Jean, qu’on prenne madame à quatre et qu’on la porte
 687    I,      37|               en qualité de lieutenant, madame du Barry cherchait des yeux
 688    I,      37|             donc est-il passé ? murmura madame du Barry, encore mal revenue
 689    I,      37|                 avaient déjà pris place madame la comtesse de Béarn et
 690    I,      38|                 pour la présentation de madame du Barry. Le peuple des
 691    I,      38|              elle seule a tenu bon avec madame de Grammont et madame de
 692    I,      38|              avec madame de Grammont et madame de Guéménée, aussi je suis
 693    I,      38|             remarqua, tout d’abord, que madame de Grammont, madame de Guéménée
 694    I,      38|                 que madame de Grammont, madame de Guéménée et madame d’
 695    I,      38|         Grammont, madame de Guéménée et madame d’Egmont manquaient à cette
 696    I,      38|      indifférence.~ ~ ~– Je ne vois pas madame la duchesse de Grammont
 697    I,      38|            prince de Guéménée.~ ~ ~– Et madame la princesse de Guéménée,
 698    I,      38|             autour de lui, votre fille, madame d’Egmont, d’où vient donc
 699    I,      38|               pis ! dit le roi. Malade, madame d’Egmont, la plus belle
 700    I,      38|            salon, complimentant surtout madame de Mirepoix, qui ne se sentait
 701    I,      38|                     Cela se conçoit que madame de Grammont soit malade,
 702    I,      38|               Grammont soit malade, que madame de Guéménée soit malade,
 703    I,      38|               Guéménée soit malade, que madame d’Egmont soit malade aussi ;
 704    I,      38|              jaillit de ses yeux.~ ~ ~– Madame la comtesse du Barry ! cria
 705    I,      38|            maître des cérémonies.~ ~ ~– Madame la comtesse de Béarn !~ ~ ~ ~
 706    I,      38|               avança vers le roi.~ ~ ~ ~Madame de Mirepoix se trouva être
 707    I,      38|          avançait, tenue par la main de madame de Béarn, qui, malgré d’
 708    I,      38|             contraste était vivant, que madame de Béarn lui amenait sa
 709    I,      38|                une bien belle filleule, madame, dit-il à madame de Béarn ;
 710    I,      38|              filleule, madame, dit-il à madame de Béarn ; mais aussi elle
 711    I,      38|         comtesse, dit tout bas le roi à madame du Barry, et montrez-leur
 712    I,      38|              trois filles du roi voyant madame du Barry s’approcher d’elles,
 713    I,      38|                rendirent la révérence à madame du Barry, laquelle s’inclina
 714    I,      38|            conversion, le duc attendait madame du Barry, et devait naturellement
 715    I,      38|                 d’elle sans être foulé. Madame de Mirepoix, de son côté,
 716    I,      38|                 et toute la personne de madame du Barry fut passée à l’
 717    I,      38|         rencontrer.~ ~ ~– Comment cela, madame ? demanda le duc.~ ~ ~–
 718    I,      38|               rien.~ ~ ~– Comment cela, madame ? dit le duc, vous ne saviez
 719    I,      38|           présent, n’est-ce pas ?~ ~ ~– Madame, dit Richelieu sans paraître
 720    I,      38|               une perle, un trésor, que madame d’Egmont a déterré, un artiste
 721    I,      38|                       Léonard ! s’écria madame du Barry.~ ~ ~– Oui ; un
 722    I,      38|                ressemble au croquis que madame d’Egmont demanda hier à
 723    I,      38|                que c’est la même.~ ~ ~ ~Madame du Barry saisit les deux
 724    I,      38|               comment est la voiture de madame d’Egmont ?~ ~ ~– Ma foi,
 725    I,      38|                tressaillir les mains de madame du Barry.~ ~ ~– Qu’est-ce ?
 726    I,      38|             Tout le monde vous regarde, madame ; vous êtes si belle !~ ~ ~–
 727    I,      38|                     C’est lui ! murmura madame du Barry, c’est lui, j’en
 728    I,      38|         secondes pour donner le temps à madame du Barry de lui faire de
 729    I,      38|               la voix, c’est demain que madame la dauphine arrive à Compiègne.
 730    I,      38|                 voyage est fatigant, et madame la dauphine ne voudrait
 731    I,      38|               disgrâce.~ ~ ~– Sire, dit madame du Barry, qui était restée
 732    I,      38|              demande grâce en faveur de madame la comtesse d’Egmont.~ ~ ~–
 733    I,      38|               mon cher duc, dit-il, que madame d’Egmont sera rétablie pour
 734    I,      38|                 s’arrêter à deux pas de madame du Barry.~ ~ ~ ~La comtesse,
 735    I,      38|                   Me reconnaissez-vous, madame ?~ ~ ~– Oui, monsieur, vous
 736    I,      38|                bien ! vous ai-je menti, madame, lorsque je vous prédis
 737    I,      38|                 lieu serait mal choisi, madame ; et, d’ailleurs, le temps
 738    I,      38|                  pénétrer jusqu’à vous, madame ?~ ~ ~– Je vous le promets.~ ~ ~–
 739    I,      39|           suivant la route par laquelle madame la dauphine devait venir.~ ~ ~ ~
 740    I,      39|                avec empressement.~ ~ ~ ~Madame la dauphine avait si heureusement
 741    I,      39|              trois filles du roi.~ ~ ~ ~Madame la dauphine trouva un mot
 742    I,      39|                 attendant avec anxiété, madame du Barry était debout derrière
 743    I,      39|                Après la présentation de Madame Sophie, la dernière des
 744    I,      39|                 avec la dauphine.~ ~ ~– Madame la comtesse du Barry, dit-il,
 745    I,      39|                ce bruit solennel.~ ~ ~ ~Madame du Barry remonta radieuse
 746    I,      39|                carrosses de la suite de madame la dauphine, savez-vous
 747    I,      39|        probabilité, il demande le nom à madame la dauphine.~ ~ ~– Eh bien ?~ ~ ~–
 748    I,      39|                 sa sœur.~ ~ ~– Ah ! fit madame du Barry.~ ~ ~– Écoutez,
 749   II,      40|        catégoriquement sur le compte de madame du Barry. La haine tout
 750   II,      40|              mal que le baron disait de madame du Barry ; car, il faut
 751   II,      40|              nous le disions, le nom de madame du Barry était un nom fort
 752   II,      40|              écrier : « Ah ! si j’étais madame du Barry ! »~ ~ ~Tout le
 753   II,      40|              partie de cet ouvrage, que madame du Barry habitait à Versailles
 754   II,      40|        appartement autrefois habité par Madame Adélaïde. L’or, le marbre,
 755   II,      40|               que sa commission près de madame de Béarn était remplie,
 756   II,      40|                 roi promenait à la fois madame de Montespan, madame de
 757   II,      40|               fois madame de Montespan, madame de Fontanges, et même souvent
 758   II,      40|           philosophe ?~ ~ ~– Fort beau, madame ; mais le quittons-nous
 759   II,      40|                 C’est-à-dire chez vous, madame, dit Gilbert du ton d’un
 760   II,      40|             oreilles.~ ~ ~– Quel habit, madame ? demanda l’intendant ;
 761   II,      40|            celui de Zamore.~ ~ ~– Bien, madame.~ ~ ~– Connaissez-vous Zamore ?
 762   II,      40|                 fort effaré.~ ~ ~– Non, madame, dit-il, je n’ai pas cet
 763   II,      40|                demanda Chon.~ ~ ~– Non, madame, mais on l’attend.~ ~ ~–
 764   II,      41|           courant de sa mission près de madame de Béarn, déjeunait fort
 765   II,      41|                     Très difficilement, madame.~ ~ ~– Alors, je me trompais
 766   II,      41|              pour vous personnellement, madame, dit Gilbert avec raideur.
 767   II,      41|                      Beaucoup de temps, madame ; il y a même des gens qui,
 768   II,      41|        voulez-vous que je vous réponde, madame, si ce n’est que toute amitié
 769   II,      41|           confiance ?~ ~ ~– Tous ? Non, madame.~ ~ ~– Et que vous avaient
 770   II,      41|                  Je ne me plains point, madame, dit fièrement Gilbert.~ ~ ~–
 771   II,      41|               faisait à Taverney.~ ~ ~– Madame, dit-il, j’étais…, j’étais
 772   II,      41|                ou je me venge moi-même, madame.~ ~ ~– Très bien ; mais
 773   II,      41|                      Vous vous trompez, madame ; ma façon de me venger
 774   II,      41|               Je dirais ce que je sais, madame, si j’étais appelé à déposer.~ ~ ~–
 775   II,      41|            vicomte du Barry.~ ~ ~– Oui, madame, à mon avis, et selon ma
 776   II,      41|               vie !~ ~ ~– C’est-à-dire, madame, celui qui ne vous doit
 777   II,      41|                     Ce ne sera pas moi, madame, fit Gilbert.~ ~ ~– Allons
 778   II,      41|               art médical ?… Vous riez, madame.~ ~ ~– Eh ! Zamore sait-il
 779   II,      41|              offices.~ ~ ~– Ah ! merci, madame, répondit Gilbert.~ ~ ~–
 780   II,      41|                Trois heures sonnèrent ; madame du Barry partit pour Paris.
 781   II,      41|              bourse, et écrivit :~ ~ ~« Madame,~ ~ ~« Le premier des biens
 782   II,      44|           habitude. Vous aviez promis à madame de Boufflers ses quatre
 783   II,      44|         Boufflers ses quatre cahiers, à madame d’Escars ses deux airs,
 784   II,      44|           quatuor avec accompagnement à madame de Penthièvre. Les unes
 785   II,      44|                notre bourse.~ ~ ~– Non, madame, dit Gilbert, je les trouve
 786   II,      45|               La grande dame s’appelait madame de Warens, nom doux et charmant
 787   II,      45|                autre Rousseau… celui de madame de Warens, c’est l’enfant
 788   II,      45|                   Cet amour ardent pour madame de Warens, il l’a donc éprouvé ?
 789   II,      45|              femmes ne sont point comme madame de Warens, dit-il ; il y
 790   II,      45|                    Pour lui demander si madame de Warens n’étant pas descendue
 791   II,      46|                 y a six ans, accompagné madame de Pompadour à Fontainebleau ?~ ~ ~–
 792   II,      46|              ces mots : « Après-demain, madame la dauphine arrive avec
 793   II,      46|                 bon effet.~ ~ ~– Merci, madame, répondit Gilbert ; croyez
 794   II,      46|               Saint-Denis ?~ ~ ~– Oui ; madame la dauphine arrive demain
 795   II,      46|        Saint-Denis pour la réception de madame la dauphine.~ ~ ~– C’est
 796   II,      47|                       Que désirez-vous, madame ? lui demanda l’un d’eux.~ ~ ~–
 797   II,      47|             approcha.~ ~ ~– Vous savez, madame, dit-il, que maintenant
 798   II,      47|       supérieure est Son Altesse royale Madame Louise de France ?~ ~ ~–
 799   II,      47|            porte du tour.~ ~ ~– Entrez, madame, dit-il, et tirez après
 800   II,      47|                        Que voulez-vous, madame ? s’écria-t-elle, et comment
 801   II,      47|           parler à la supérieure.~ ~ ~– Madame ne recevra pas ce soir.~ ~ ~–
 802   II,      47|              soir tient chapitre.~ ~ ~– Madame ! Madame ! reprit l’étrangère,
 803   II,      47|                chapitre.~ ~ ~– Madame ! Madame ! reprit l’étrangère, j’
 804   II,      47|                voulez-vous ! l’ordre de Madame est formel.~ ~ ~– Ma sœur,
 805   II,      47|                  c’est un refuge.~ ~ ~– Madame, ce couvent n’est point
 806   II,      47|                tromperiez en insistant. Madame Louise de France ne s’occupe
 807   II,      47|                     Je suis désespérée, madame.~ ~ ~– Quoi ?~ ~ ~– Vous
 808   II,      47|               Son Altesse royale a dit, madame, répondit la sœur converse,
 809   II,      47|                   Maintenant, conduisez madame à sa chambre, dit la sœur
 810   II,      47|              église.~ ~ ~– Et je verrai madame la supérieure ? demanda
 811   II,      47|              malheureux que moi ?~ ~ ~– Madame la dauphine nous fait l’
 812   II,      47|          comprenez…~ ~ ~– Hélas !~ ~ ~– Madame l’abbesse désire que tout
 813   II,      48|                      Son Altesse royale Madame Louise inaugurait ainsi
 814   II,      48|               les plus mondaines.~ ~ ~ ~Madame Louise, en apprenant que
 815   II,      48|             aube, comme l’itinéraire de madame la dauphine avait été rendu
 816   II,      48|            placards avaient annoncé que madame la dauphine y devait arriver,
 817   II,      48|              devaient arriver et partir madame la dauphine et sa suite.~ ~ ~ ~
 818   II,      48|                        Mais je ne sais, madame, répondit Gilbert ; seulement,
 819   II,      48|      Saint-Denis pour cela.~ ~ ~– Mais, madame, dit Gilbert, beaucoup de
 820   II,      49|                ceci : c’est qu’on salue madame la dauphine comme le roi,
 821   II,      49|          messeigneurs les princes comme madame la dauphine ; c’est qu’on
 822   II,      50|                 glissèrent sur l’âme de Madame Louise et vinrent expirer,
 823   II,      50|                accoutumées ?~ ~ ~– Oui, Madame.~ ~ ~– Les malades ont-ils
 824   II,      50|                 de coutume ?~ ~ ~– Oui, Madame.~ ~ ~– A-t-on congédié les
 825   II,      50|              reçu le pain et le vin que Madame avait fait préparer.~ ~ ~–
 826   II,      50|                 la maison ?~ ~ ~– Rien, Madame.~ ~ ~ ~Madame Louise s’approcha
 827   II,      50|                     Rien, Madame.~ ~ ~ ~Madame Louise s’approcha de la
 828   II,      50|                ordre ou un congé.~ ~ ~ ~Madame Louise, Dieu seul sait à
 829   II,      50|            recluse royale en ce moment, Madame Louise effeuillait des roses
 830   II,      50|          seigneurs de la cour ? demanda Madame Louise.~ ~ ~– Son Éminence
 831   II,      50|          Éminence le cardinal de Rohan, Madame.~ ~ ~– Les chevaux sont-ils
 832   II,      50|          sont-ils donc ici ?~ ~ ~– Non, Madame, ils sont au chapitre de
 833   II,      50|                 ce bruit, alors ?~ ~ ~– Madame, c’est le bruit que fait
 834   II,      50|              Quelle étrangère ? demanda Madame Louise cherchant à rappeler
 835   II,      50|             sourcil.~ ~ ~– Je l’ignore, Madame, elle n’a parlé à personne.~ ~ ~–
 836   II,      50|                 personne de ce nom, dit Madame Louise rêvant ; n’importe,
 837   II,      50|                 connaissons déjà.~ ~ ~ ~Madame Louise avait l’œil perçant
 838   II,      50|          fraternelles.~ ~ ~– Approchez, madame, dit la princesse, et parlez.~ ~ ~ ~
 839   II,      50|                      N’est-ce pas vous, madame, dit-elle, qu’on appelle
 840   II,      50|          Lorenza Feliciani ?~ ~ ~– Oui, Madame.~ ~ ~– Et vous désirez me
 841   II,      50|              console et pardonne.~ ~ ~ ~Madame Louise prononça ces derniers
 842   II,      50|              besoin que de consolation, Madame, répondit Lorenza, et d’
 843   II,      50|                 écoutez-moi patiemment, Madame ; c’est à vous seule que
 844   II,      50|          attaque donc ?~ ~ ~– Oh ! oui, Madame, oui, l’on me poursuit,
 845   II,      50|          indicible effroi.~ ~ ~– Alors, madame, réfléchissez à une chose,
 846   II,      50|             magistrats ne peuvent rien, Madame, contre celui que je redoute.~ ~ ~–
 847   II,      50|         exaltation.~ ~ ~– Ce qu’il est, Madame ? dit-elle. C’est, j’en
 848   II,      50|            écria la princesse ; voyons, madame, dites, êtes-vous dans votre
 849   II,      50|            appelle la possession.~ ~ ~– Madame, c’est dans ma vie, c’est
 850   II,      50|    ajouta-t-elle avec amertume, hélas ! Madame, est-ce que j’ai des amis !~ ~ ~–
 851   II,      50|              par ordre, mon enfant, dit Madame Louise essayant de tracer
 852   II,      50|               avez-vous quittés ?~ ~ ~– Madame, je suis romaine, et j’habitais
 853   II,      50|            Après ?~ ~ ~– Il en résulte, Madame, que mes parents s’imposèrent
 854   II,      50|               disiez-vous ?~ ~ ~– Rien, Madame. Dès ma jeunesse, on m’avait
 855   II,      50|                        Cependant…~ ~ ~– Madame, nous n’avons, nous autres
 856   II,      50|                     Pauvre enfant ! dit Madame Louise, qui prenait de plus
 857   II,      50|                 bien, vous le dirai-je, Madame ? je ne fus pas fort effrayée,
 858   II,      50|               Daignez encore m’écouter, Madame, dit Lorenza. Hélas ! tout
 859   II,      50|              fini !~ ~ ~– J’écoute, dit Madame Louise.~ ~ ~ ~La jeune femme
 860   II,      50|                       Depuis ce moment, Madame, s’écria Lorenza avec désespoir,
 861   II,      50|              démon ne fût l’amour ! dit Madame Louise.~ ~ ~– Oh ! l’amour
 862   II,      50|               confesseur, n’est-ce pas, Madame ?~ ~ ~– Sans doute.~ ~ ~–
 863   II,      50|                 inconnu, je me figurai, Madame, qu’on m’attribuerait avec
 864   II,      50|          Mauvaise pensée, en effet, dit Madame Louise ; mais c’est encore
 865   II,      50|                 vie ? »~ ~« De ce jour, Madame, la possession fut complète,
 866   II,      50|             point de la possession, dit Madame Louise de France avec fermeté.
 867   II,      50|             regrets.~ ~ ~– Des regrets, Madame ? s’écria Lorenza. Quoi !
 868   II,      50|               jusqu’à cette heure…, dit Madame Louise.~ ~ ~– Attendez,
 869   II,      50|         sévèrement, je vous en supplie, Madame.~ ~ ~– L’indulgence et la
 870   II,      50|                princesse.~ ~ ~– Jamais, Madame.~ ~ ~– À cette époque, vous
 871   II,      50|                   continuez.~ ~ ~– Oh ! Madame, Madame, ne me dites pas
 872   II,      50|           continuez.~ ~ ~– Oh ! Madame, Madame, ne me dites pas cela, s’
 873   II,      50|                         Sans doute, dit Madame Louise. Eh bien ! n’est-ce
 874   II,      50|               chose est arrivée ?~ ~ ~– Madame, dit Lorenza d’une voix
 875   II,      50|                 je voulus la remercierMadame, ma tête reposait sur la
 876   II,      51|                 comprendre.~ ~ ~ ~Enfin Madame Louise rompit la première
 877   II,      51|                   dit-elle.~ ~ ~– Rien, Madame.~ ~ ~– Et vous ignorez comment
 878   II,      51|                      Que vous dirai-je, Madame, quand moi-même depuis ce
 879   II,      51|               bien sûre ?~ ~ ~– Hélas ! Madame, c’était un sentiment étrange
 880   II,      51|         devinées. Oh ! vous voyez bien, Madame, qu’il y a magie.~ ~ ~–
 881   II,      51|              avouez-le.~ ~ ~– Non, non, Madame, dit la jeune femme avec
 882   II,      51|          réclamer de vos parents.~ ~ ~– Madame, il me surveillait tellement,
 883   II,      51|       réveillais qu’à son retour.~ ~ ~ ~Madame Louise secoua la tête d’
 884   II,      51|                semble cependant que si, Madame… Mais aussi peut-être étais-je
 885   II,      51|               parlait rarement d’amour, Madame, et, à part un baiser sur
 886   II,      51|                      Je vous le répète, Madame.~ ~ ~– Redites-moi que nul
 887   II,      51|                 car je m’y perds.~ ~ ~– Madame, j’ai profité d’un violent
 888   II,      51|                retraite aux Carmélites, Madame ; chacun vantait votre piété,
 889   II,      51|                fut un trait de lumière, Madame ; je fus frappée de cette
 890   II,      51|            sache contre qui.~ ~ ~– Oh ! Madame, voilà encore en quoi il
 891   II,      51|          comment s’appelle-t-il ?~ ~ ~– Madame, je l’ai entendu appeler
 892   II,      51|                nom antichrétien, dites, Madame ?…~ ~– Et celui qu’il se
 893   II,      51|                 dit la princesse.~ ~ ~– Madame, je ne sais peut-être point
 894   II,      51|                 Par vous, n’est-ce pas, Madame ?~ ~ ~– Oui, par moi, et
 895   II,      51|             pouvoir humain. Maintenant, madame, que comptez-vous faire ?~ ~ ~–
 896   II,      51|             bijoux qui m’appartiennent, Madame, je compte payer ma dot
 897   II,      51|        princesse.~ ~ ~– Ils sont à moi, Madame ; il me les a donnés, et
 898   II,      51|                 vous l’avez dit. Ainsi, madame, vous continuez à vouloir
 899   II,      51|               est mon vœu le plus cher, Madame, et je sollicite cette faveur
 900   II,      51|             Dieu !~ ~ ~– Quoi ? demanda Madame Louise.~ ~ ~– Tout mon corps
 901   II,      51|                trompez.~ ~ ~– Non, non, Madame. Tenez, malgré moi, il m’
 902   II,      51|         retenez-moi, retenez-moi.~ ~ ~ ~Madame Louise saisit la jeune femme
 903   II,      51|               que l’on entre ainsi chez Madame Louise de France ?… Il faudrait
 904   II,      51|                ordre du roi.~ ~ ~– Oh ! Madame, je ne sais comment il est
 905   II,      51|                    Qui est là ? demanda Madame, et que voulez-vous ?~ ~ ~–
 906   II,      51|                 que voulez-vous ?~ ~ ~– Madame, répondit la sœur, un gentilhomme
 907   II,      51|                ce nom ; mais c’est lui, Madame, c’est lui.~ ~ ~– Que veut-il ?
 908   II,      51|             Votre Altesse royale.~ ~ ~ ~Madame Louise réfléchit un instant ;
 909   II,      51|              abaissèrent en présence de Madame Louise, mais seulement pour
 910   II,      51|                 grande humilité :~ ~ ~– Madame, je rends grâce à Votre
 911   II,      51|               vous, monsieur ? continua Madame Louise sur le même ton d’
 912   II,      51|               ton d’ironie.~ ~ ~– Tout, Madame.~ ~ ~– Parlez.~ ~ ~– Votre
 913   II,      51|                 comtesse de Fœnix, oui, Madame, répondit le comte avec
 914   II,      51|                         Peut-être bien, Madame, Votre Altesse n’est-elle
 915   II,      51|                croyez-vous ?~ ~ ~– Oui, Madame, je le crois, si pauvre
 916   II,      51|            mentir », continua de penser Madame Louise.~ ~ ~– Monsieur,
 917   II,      51|                renfermait la chambre de Madame Louise, et ses yeux s’étaient
 918   II,      51|               fera-t-elle ?~ ~ ~– Rien, Madame ; elle dira seulement à
 919   II,      51|                 femme, encore ! s’écria Madame Louise avec impatience ;
 920   II,      51|                votre femme ?~ ~ ~– Oui, Madame, répondit le comte avec
 921   II,      51|            doute, et, si vous insistez, Madame, dans une dénégation qui
 922   II,      51|              vérité de ce que j’avance, Madame, et du droit que j’ai de
 923   II,      51|                 grand bonheur pour moi, Madame, répondit le comte en remettant
 924   II,      51|                 arrêtée maintenant chez Madame Louise, de lutter avec lui
 925   II,      51|              monsieur ? dit-elle.~ ~ ~– Madame, dit le comte, j’adjure
 926   II,      51|               que faites-vous ? s’écria Madame Louise, et pourquoi revenir
 927   II,      51|            sûreté aussi dans ma maison, Madame, répondit le comte.~ ~ ~ ~
 928   II,      52|                      Ce n’est pas tout, Madame, dit-il, et Votre Altesse
 929   II,      52|                   Pourquoi croire cela, Madame, quand loin de là, tout
 930   II,      52|                s’il n’eût point entendu Madame Louise, ce fut cette lettre
 931   II,      52|       Impossible !~ ~ ~– Pourquoi cela, Madame ? dit en souriant le comte,
 932   II,      52|                     Saisie d’épouvante, Madame Louise avait reculé jusqu’
 933   II,      52|          cardinal.~ ~ ~– Alors, s’écria Madame Louise, vous allez nous
 934   II,      52|                princesse.~ ~ ~– Pardon, Madame, dit le comte, Son Éminence
 935   II,      52|                surtout la générosité de madame la dauphine.~ ~ ~– De madame
 936   II,      52|            madame la dauphine.~ ~ ~– De madame la dauphine ? s’écria la
 937   II,      52|                la princesse.~ ~ ~– Oui, Madame, dit le comte, j’ai eu l’
 938   II,      52|                 mon auguste nièce ? dit Madame Louise.~ ~ ~– Madame, dit
 939   II,      52|                dit Madame Louise.~ ~ ~– Madame, dit le comte, j’ai eu le
 940   II,      52|          princesse.~ ~ ~– Cette vérité, Madame, répondit le comte, c’est
 941   II,      52|                De l’avenir ?~ ~ ~– Oui, Madame, de cet avenir qui a paru
 942   II,      52|                        Est-ce ma faute, Madame, si cet avenir, que vous
 943   II,      52|              moi, comme prophète, et si madame la dauphine, épouvantée
 944   II,      52|          princesse.~ ~ ~– Quant à vous, Madame, continua le comte, peut-être
 945   II,      52|              choses arriveront. Priez ! Madame, priez !~ ~ ~ ~La princesse,
 946   II,      52|                certain, faire ma cour à madame la dauphine.~ ~ ~– Ce qui
 947   II,      52|                 dût-elle être montrée à madame la dauphine elle-même ;
 948   II,      52|                 il reste la froideur de madame la dauphine pour vous.~ ~ ~ ~
 949   II,      52|                 de la princesse :~ ~ ~– Madame, dit-il, je suis forcé d’
 950   II,      52|                   Ils sont aux pauvres, Madame, dit le comte de Fœnix ;
 951   II,      53|        Saint-Denis, le roi avait invité madame la dauphine, et lui avait
 952   II,      53|                       Arrivée au nom de madame du Barry, placé le dernier,
 953   II,      53|               reconnut les équipages de madame du Barry et Zamore, hissé
 954   II,      53|                surtout lorsqu’il eut vu madame la dauphine accueillir madame
 955   II,      53|           madame la dauphine accueillir madame du Barry mieux encore qu’
 956   II,      53|               ceux qui partaient.~ ~ ~ ~Madame la dauphine, après le souper,
 957   II,      53|                 se tenait près d’elle ; madame du Barry, avec le tact que
 958   II,      53|              roi, et Son Altesse royale madame la dauphine connaissant
 959   II,      53|            vibrer à ses oreilles.~ ~ ~ ~Madame la dauphine ajouta :~ ~ ~–
 960   II,      54|               aimé mademoiselle Galley, madame de Warrens, ni personne ;
 961   II,      55|             Regardez dans la chambre de Madame Louise que nous venons de
 962   II,      57|             Vous savez d’où vous venez, madame, dit Balsamo ; cela doit
 963   II,      57|             voyez-vous en moi un démon, madame ? dit Balsamo en haussant
 964   II,      57|            imagination comme un enfant, madame, dit Balsamo. Althotas,
 965   II,      61|               Saint-Claude, cette nuit, madame du Barry l’avait employée
 966   II,      61|               haussant les épaules, que madame la dauphine était une enfant
 967   II,      61|                avait pas été de même de madame du Barry, qui avait cru
 968   II,      61|        bouderies trop prolongées.~ ~ ~ ~Madame du Barry était jalouse,
 969   II,      61|                pour qu’elle osât, comme madame de Pompadour, tolérer d’
 970   II,      61|           arrivait souvent.~ ~ ~ ~Donc, madame du Barry étant jalouse,
 971   II,      61|                 je ne le croirais pas : madame la dauphine est jolie, cependant.~ ~ ~–
 972   II,      61|                avait porté.~ ~ ~ ~Aussi madame du Barry prit-elle l’offensive
 973   II,      61|                diable les détails. Chez madame la dauphine, j’ai vu des
 974   II,      61|                  comme vous dites ; car madame la dauphine est une beauté
 975   II,      61|                serais bien contente que madame la dauphine se choisît des
 976   II,      61|                  Aussitôt le roi parti, madame du Barry se leva à son tour
 977   II,      61|          amoureux ? s’écria Chon.~ ~ ~ ~Madame du Barry fit un signe de
 978   II,      61|              essuya la bouche, embrassa madame du Barry sur les deux joues,
 979   II,      61|                      Les chevaux ! cria madame du Barry en sonnant de façon
 980   II,      61|             frère a  louer pour nous, madame, dit Chon en prenant son
 981   II,      61|                 est ce que j’ai désiré, madame.~ ~ ~– Cependant, par le
 982   II,      61|                 une grande distraction, madame, soupira Chon.~ ~ ~ ~Et
 983   II,      63|            avait improvisée au roi et à madame du Barry.~ ~ ~ ~Réchauffé
 984   II,      63|              Réchauffé par l’arrivée de madame la dauphine, l’enthousiasme
 985   II,      63|                        D’un autre côté, madame du Barry, qui ne manquait
 986   II,      63|              mieux vous enlever de chez madame du Barry que de retirer
 987   II,      64|             ramener, grâce au crédit de madame du Barry, voyait une partie
 988   II,      64|       compliments des hommes tandis que madame la dauphine reçoit les derniers
 989   II,      65|          pressentis.~ ~ ~ ~Près du lit, madame de Noailles était assise.~ ~ ~ ~
 990   II,      65|           furtivement.~ ~ ~ ~La voix de madame la dauphine s’éleva pure
 991   II,      65|                        Par cette porte, Madame, dit la duchesse de Noailles.~ ~ ~ ~
 992   II,      65|                 lugubre ; avez-vous vu, madame ?~ ~ ~ ~En ce moment, le
 993   II,      65|                il pouvait entrer.~ ~ ~ ~Madame de Noailles poussa un cri,
 994   II,      65|                le prince d’abord.~ ~ ~ ~Madame la dauphine, jetée, par
 995   II,      65|              effraie, saisit le bras de madame de Noailles.~ ~ ~– C’est
 996   II,      65|              Noailles.~ ~ ~– C’est moi, madame, dit le dauphin, n’ayez
 997   II,      65|               par cette porte ? demanda madame de Noailles.~ ~ ~– Parce
 998   II,      65|             arrivant ainsi inopinément, madame la dauphine s’était laissée
 999   II,      65|                      Votre Majesté, dit madame de Noailles, peut remarquer
1000   II,      65|      circonstance était grave, ma chère madame de Noailles, j’espère que


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