Tome,  Chap.

  1    I,    Pro2|                   de Taverney, à la reine Marie-Antoinette. Demandez-lui si je mens.~ ~ ~–
  2    I,       6|                reine. »~ ~– Ah ! ah ! fit Marie-Antoinette.~ ~ ~– La reine soupe chez
  3    I,       7|                  c’est vous, sire, ajouta Marie-Antoinette en se soulevant.~ ~ ~– Bonjour,
  4    I,       7|                  l’invasion d’air pur que Marie-Antoinette respirait avec délices en
  5    I,       7|                madame de Misery, continua Marie-Antoinette avec la même négligence ;
  6    I,       7|               Louis.~ ~ ~– Sire, répondit Marie-Antoinette, une reine de France ne
  7    I,       7|                   ses deux bras au cou de Marie-Antoinette, et l’embrassa.~ ~ ~– Oh !
  8    I,       8|              elle-même.~ ~ ~ ~Ce jour-là, Marie-Antoinette était contente, joyeuse
  9    I,       8|            narquois dans la même glaceMarie-Antoinette souriait au sien.~ ~ ~–
 10    I,       8|                  et baissa la tête.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette surprit un de ces regards
 11    I,       8|          douloureusement entassés !~ ~ ~ ~Marie-Antoinette ne savait rien des événements
 12    I,       8|             devenue femme et reine.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette attribua donc le soupir
 13    I,       8|               Allons, allons, interrompit Marie-Antoinette en versant elle-même le
 14    I,       9|                  Oh ! mon frère ! s’écria Marie-Antoinette, gardez, gardez ; Dieu merci !
 15    I,       9|              Cette conversation animée de Marie-Antoinette avec son beau-frère n’était
 16    I,      10|                   effleuré les cheveux de Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~
 17    I,      11|             Vaudreuil, Philippe passait à Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~Et, toujours rêvant,
 18    I,      11|                 est-ce pas, madame…~ ~ ~ ~Marie-Antoinette, un peu revenue à elle,
 19    I,      12|               pleines d’ironie que jamais Marie-Antoinette n’aurait pu pardonner à
 20    I,      12|                  auraient vivement blessé Marie-Antoinette, qui ne pouvait s’en reconnaître
 21    I,      12|              occasion de se rapprocher de Marie-Antoinette, et les moyens ne lui manquaient
 22    I,      12|                fut-il éloigné d’elle, que Marie-Antoinette se rassérénant :~ ~ ~– Savez-vous,
 23    I,      15|              bienfaits en personne.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette était-elle charitable à
 24    I,      16|                 était donc à Paris, comme Marie-Antoinette nous l’a appris elle-même
 25    I,      32|            désespoir, blasphéma le nom de Marie-Antoinette en l’appelant l’Autrichienne,
 26    I,      34|                   ses copeaux. Depuis que Marie-Antoinette avait dessiné des jardins
 27    I,      35|            passage le plus insultant pour Marie-Antoinette, l’histoire de sa prétendue
 28    I,      36|                 pour elle qui sentait que Marie-Antoinette était soupçonnée à faux
 29    I,      36|                    vint baiser la main de Marie-Antoinette et de la princesse de Lamballe.~ ~ ~ ~
 30    I,      37|               Andrée prit place à côté de Marie-Antoinette, ses yeux calmes et scrutateurs
 31    I,      37|                       Elle a du cœur, dit Marie-Antoinette à Andrée, et j’aime ses
 32    I,      37|                   crois, comtesse, reprit Marie-Antoinette en se livrant à sa gaieté
 33    I,      37|             voyons, dites-nous !~ ~ ~ ~Et Marie-Antoinette recommença ses joyeux éclats
 34    I,      37|                   presque heureuse.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette voyait un cœur là où Dieu
 35    I,      37|                       Et de trois, reprit Marie-Antoinette ; Monsieur est un conteur
 36    I,      37|                 reine. Il accourut.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette s’élança à sa rencontre
 37    I,      37|                 vu.~ ~ ~– Vous aussi, fit Marie-Antoinette ; vous aussi ! Il ne manque
 38    I,      38|                 tombé, par malheur.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette froissa dans ses mains nerveuses
 39    I,      38|                   d’Artois à l’oreille de Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~Car cette scène avait
 40    I,      38|                  à la reine.~ ~ ~ ~Enfin, Marie-Antoinette rompit le silence, et répondant
 41    I,      38|               insensiblement les nerfs de Marie-Antoinette.~ ~ ~– À quoi j’en veux
 42    I,      38|                  La Motte avait vu.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette, le sourcil froncé, la démarche
 43    I,      39|                      Que dites-vous ? fit Marie-Antoinette ; vous avez remarqué que
 44    I,      39|                  et non d’un autre.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette se tint calme, et, pour
 45    I,      40|               saluts jusqu’au fauteuil de Marie-Antoinette.~ ~ ~– Des joailliers, dit-elle
 46    I,      40|                   voilà revenus ! s’écria Marie-Antoinette en riant.~ ~ ~ ~Bœhmer demeura
 47    I,      40|                    Ce qui me console, fit Marie-Antoinette avec un léger soupir qui
 48    I,      40|               rire, s’exclama joyeusement Marie-Antoinette. Ce qu’on ne dit pas, souvent,
 49    I,      40|                  le portera pas, répliqua Marie-Antoinette.~ ~ ~– Nous n’avons pas
 50    I,      40|                 parlons plus de cela, fit Marie-Antoinette en jetant un dernier regard
 51    I,      40| prestidigieusement sur la peau satinée de Marie-Antoinette, que celle-ci se trouva
 52    I,      40|                  ainsi, dit Jeanne.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette s’approcha vivement d’un
 53    I,      40|                   se fût prosterné.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette s’oublia jusqu’à s’admirer
 54    I,      40|                 Jeanne vit que le pied de Marie-Antoinette s’agitait au-dessus du coussin
 55    I,      40|                 cœur, et sortit, laissant Marie-Antoinette toute possédée de chagrins
 56    I,      41|                 était non moins reine que Marie-Antoinette, et ses désirs formés, pourvu
 57    I,      42|                avait ce que ne peut avoir Marie-Antoinette.~ ~ ~– Eh bien ! chère comtesse,
 58   II,      48|                  en gouvernant le roi par Marie-Antoinette, voilà tout simplement le
 59   II,      48|             avaient remarqué déjà combien Marie-Antoinette prenait de plaisir dans
 60   II,      48|                   de sa souveraine.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette était sérieuse, peu disposée
 61   II,      48|                 que l’esprit distingué de Marie-Antoinette sentît sous la longueur
 62   II,      48|                   la solide vérité, alors Marie-Antoinette, poussant un soupir :~ ~ ~–
 63   II,      48|           résignée à ne plus lutter, mais Marie-Antoinette se trompait bien. Pour ces
 64   II,      48|                  celui de la reine.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette réfléchit, et sa noble physionomie
 65   II,      50|                    qu’il força la dame de Marie-Antoinette à courir pour arriver en
 66   II,      53|                   vision.~ ~ ~ ~Il trouva Marie-Antoinette toute pensive et toute radieuse
 67   II,      53|                   Il n’y en a qu’une pour Marie-Antoinette, pour la reine de France.~ ~ ~–
 68   II,      53|             aimées de leurs amants.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette oublia donc bien vite l’
 69   II,      54|                 monsieur, se hâta de dire Marie-Antoinette, la reine qui sait comment
 70   II,      54|                  un mot pour sa défense : Marie-Antoinette ne lui en laissa pas le
 71   II,      54|                  son front sur la main de Marie-Antoinette.~ ~ ~– Oh ! tant mieux,
 72   II,      54|             agenouillé jusqu’aux pieds de Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~Celle-ci avait déjà
 73   II,      55|                   par attirer les yeux de Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~Ce fut ce qui arriva.
 74   II,      55|                  reine et disparut.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette put s’apercevoir et s’aperçut
 75   II,      56|               maîtresses. Bien assuré que Marie-Antoinette l’avait mandé pour un besoin
 76   II,      57|                 la bonne heure. Mais, fit Marie-Antoinette en souriant, jusqu’à présent,
 77   II,      57|               seul mot tendre de la reine Marie-Antoinette pouvait le changer en une
 78   II,      59|               gaieté revint aux lèvres de Marie-Antoinette. Elle ne songea plus à rien,
 79   II,      59|                 tout épanoui au-devant de Marie-Antoinette, qui chantait dans le vestibule,
 80   II,      59|                   million.~ ~ ~– Oh ! fit Marie-Antoinette en souriant.~ ~ ~– Et moi…
 81   II,      60|                            Chapitre LX~ ~ Marie-Antoinette reine, Jeanne de La Motte
 82   II,      60|         introduisit sans retard auprès de Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~La reine était retirée
 83   II,      60|                   le petit boudoir.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette brodait ou feignait de broder,
 84   II,      60|                     Agir selon l’ordre de Marie-Antoinette sans consulter monsieur
 85   II,      60|          pouvaient briller sur le sein de Marie-AntoinetteBœhmer se récriera d’abord,
 86   II,      61|                   de ces bons sommeils de Marie-Antoinette ; l’intervalle que met le
 87   II,      61|                   jamais communiquer avec Marie-Antoinette.~ ~ ~« Voilà surtout la
 88   II,      61|                   opérera sur l’esprit de Marie-Antoinette un mouvement de dégoût,
 89   II,      63|                 avait pour but d’empêcher Marie-Antoinette et le cardinal de Rohan
 90   II,      65|                tournure et la coiffure de Marie-Antoinette, comme aussi le bas de son
 91   II,      65|                         Dès qu’il aperçut Marie-Antoinette, ce tremblement que Charny
 92   II,      67|                   de La Motte, ce fut que Marie-Antoinette, pour éviter de paraître
 93   II,      67|                        Plaît-il ? s’écria Marie-Antoinette en se retournant vivement
 94   II,      68|                  démêler sur le visage de Marie-Antoinette les preuves de ce qu’elle
 95   II,      69|            fenêtre et vint tomber près de Marie-Antoinette.~ ~ ~– Ah ! vous voilà,
 96   II,      69|                 Mais alors, monsieur, dit Marie-Antoinette, ne restons pas ici, car
 97   II,      69|                  écoula, pendant laquelle Marie-Antoinette demanda plus de dix fois
 98   II,      70|                   si noble et si brave de Marie-Antoinette se réveilla plus téméraire
 99   II,      73|                  Trianon.~ ~ ~ ~En effet, Marie-Antoinette, toute frémissante encore
100   II,      73|                   sans devenir maîtresse, Marie-Antoinette revenait, le cœur plein
101   II,      73|              gestes, les moindres mots de Marie-Antoinette, nul doute que Sa Majesté
102   II,      73|                   Bœhmer pulvérisé.~ ~ ~– Marie-Antoinette de France… Vous êtes fou !
103   II,      73|                  me soupçonnez bien, moi, Marie-Antoinette ! dit la reine avec hauteur.~ ~ ~–
104   II,      74|               Bœhmer se jeta aux pieds de Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~Le geste était expressif.~ ~ ~ ~
105   II,      74|                  faux est un crime.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette fronça le sourcil.~ ~ ~–
106   II,      74|                    vous êtes des enfantsMarie-Antoinette de FranceEst-ce que la
107   II,      76|                         Monsieur, s’écria Marie-Antoinette, si vous croyez quand je
108   II,      76|                       Vous êtes fou ! dit Marie-Antoinette avec colère.~ ~ ~– Je ne
109   II,      76|               personne, répliqua vivement Marie-Antoinette.~ ~ ~– Oh ! c’est de vous
110   II,      77|                 coin de la chambre.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette alla dix fois vers la porte
111   II,      78|                Voilà justement, sire, dit Marie-Antoinette. Monsieur le cardinal parle
112   II,      80|                 Charny tomba aux pieds de Marie-Antoinette et les baisa, dans un transport
113   II,      80|                  de Provence aux pieds de Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~
114   II,      81|                         Pendant ce temps, Marie-Antoinette cherchait avec la rage d’
115   II,      81|            ressentir et l’exprimer.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette attendait, suspendue aux
116   II,      81|                recevoir ce coup terrible, Marie-Antoinette prit l’avance ; elle s’écria
117   II,      81|                      Elle est pauvre, dit Marie-Antoinette ; vous n’avez enrichi que
118   II,      81|                   Charny regarda fixement Marie-Antoinette, et ne répondit pas.~ ~ ~–
119   II,      82|             adultère incontestable.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette sentit sa raison s’égarer
120   II,      82|               douleurs d’une reine.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette irait donc trouver Andrée.
121   II,      82|                 Lorsqu’elle fut préparée, Marie-Antoinette se décida au départ. Elle
122   II,      82|              traits d’une reine en péril. Marie-Antoinette fit face à tout, terrassa
123   II,      82|              ramenait, quand elle aperçut Marie-Antoinette assise sur le fauteuil abbatial,
124   II,      83|                   étonnent, dit lentement Marie-Antoinette. Vous faites d’une souveraine,
125   II,      83|               cette placidité, à laquelle Marie-Antoinette n’avait pas accoutumé ses
126   II,      83|        malheureuse ! »~ ~– Andrée, reprit Marie-Antoinette en dominant son émotion,
127   II,      83|                  madame, je refuse.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette se prépara dès lors, avec
128   II,      83|             monsieur de Suffren, répondit Marie-Antoinette, de plus en plus saisie
129   II,      86|                  et l’éclat qu’avait fait Marie-Antoinette :~ ~ ~« La reine a brûlé
130   II,      86|                       Qu’on se représente Marie-Antoinette, veuve encore inconsolée
131   II,      86|               avait succombé au scandale, Marie-Antoinette, écrasée par l’injure d’
132   II,      86|              avoir trop voulu parler, dit Marie-Antoinette, prenez garde, madame, d’
133   II,      87|                     Ces mots, rapportés à Marie-Antoinette et commentés, l’irritaient
134   II,      89|                costumes les plus aimés de Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~Elle avait la robe
135   II,      89|                  talons énormes : c’était Marie-Antoinette elle-même, moins le sang
136   II,      91|                   déclaration innocentait Marie-Antoinette, s’il eût été possible de
137   II,      91|                tout son sang aux pieds de Marie-Antoinette, s’il l’eût vue à côté de
138   II,      91|                 trame des mystifications. Marie-Antoinette devint Dorimène conspirant
139   II,      91|               étaient faites de l’aveu de Marie-Antoinette qui, cachée derrière une
140   II,      92|                  la haine publique contre Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~Son moyen devait
141   II,      92|                   écrivait cette lettre à Marie-Antoinette, elle en rédigeait une autre
142   II,      94|            avait-il été l’agent secret de Marie-Antoinette, agent désavoué sitôt que
143   II,      94|                  La Motte ; ce fantôme de Marie-Antoinette, reine de France, sur la
144   II,      97|                   Rohan par antipathie de Marie-Antoinette, venaient siffler ou huer
145   II,      97|               pour décharger d’accusation Marie-Antoinette, une demoiselle Oliva qui
146   II,      98|                  ses gentilshommes.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette, pâle sous son rouge, écoutait
147   II,      98|                salon fut pour elle.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette se leva et fit trois pas
148   II,      98|                 il mena lui-même Andrée à Marie-Antoinette.~ ~ ~ ~Celle-ci s’était
149   II,      98|               Philippe, donna la sienne à Marie-Antoinette, et d’une voix haute :~ ~ ~–
150   II,      98|             Andrée.~ ~ ~ ~Celle-ci trouva Marie-Antoinette dans son grand cabinet.~ ~ ~ ~
151   II,      98|                 vie.~ ~ ~ ~Assurément, si Marie-Antoinette eût ouvert la bouche en
152   II,      98|               Toute autre eût supposé que Marie-Antoinette lui offrait un riche douaire,
153   II,      98|                 le lire.~ ~ ~ ~Le bras de Marie-Antoinette retomba. Ses yeux se levèrent
154   II,      98|                 vous offre.~ ~ ~« Signé : MARIE-ANTOINETTE DE LORRAINE D’AUTRICHE »~ ~ ~ ~
155   II,      98|                  sortit du cabinet.~ ~ ~ ~Marie-Antoinette fit un pas pour l’arrêter,
156   II,      98|                 arrière la pâle figure de Marie-Antoinette qui, de pas en pas, le vit
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