Tome,  Chap.

  1    I,    Pro1|    entendre prononcer son arrêt de mort. Il pâlit et plia sous le
  2    I,    Pro1|        être de l’Académie, ou être mort ?~ ~ ~– Monseigneur, s’il
  3    I,    Pro2|    Taverney, qui a tant peur de la mort qu’il vous regarde avec
  4    I,    Pro2|         entendu dire qu’il y était mort.~ ~ ~– Voyons, voyons, comte,
  5    I,    Pro2|    précipitent jusqu’au jour de la mort. En état de civilisation,
  6    I,    Pro2|         est que vous n’êtes jamais mort.~ ~ ~– C’est vrai, monsieur
  7    I,    Pro2|         marquis, je ne suis jamais mort, je l’avoue humblement.~ ~ ~–
  8    I,    Pro2|         pouvez être tué, mourir de mort violente ?~ ~ ~– Hélas !
  9    I,    Pro2|             c’est-à-dire éviter la mort quand elle vient par accident.
 10    I,    Pro2|            Non.~ ~ ~– Eh bien ! la mort commencera par lui. Je ne
 11    I,    Pro2|            prophétie, eût senti la mort mystérieuse qui le menace
 12    I,    Pro2|           fuir. Ce n’est point une mort, ce sont mille morts qu’
 13    I,    Pro2|                Dites-moi de quelle mort je mourrai.~ ~ ~– D’un coup
 14    I,    Pro2|            bataille, dit-il, de la mort d’un soldat. Merci, monsieur
 15    I,    Pro2|           vous portez à la main la mort d’un homme, je tremblerai
 16    I,    Pro2|     empoisonné qui veut. C’est une mort admirable que vous me prédisez
 17    I,    Pro2|          anéanti. Ce n’est plus la mort, cela ; c’est moins la vie,
 18    I,    Pro2|         univers entier finirait de mort violente. Comment, nous
 19    I,    Pro2|           dans son lit. Hélas ! ma mort de vieille femme triste
 20    I,    Pro2|          passa comme un souffle de mort sur les assistants, et les
 21    I,       1|        froide comme un falot de la mort, et la gelée nocturne condensait
 22    I,       1|            caractère, chansonna la mort par le froid, comme il avait
 23    I,       1|        comme il avait chansonné la mort par la famine. On alla en
 24    I,       1|          sueur qui présageait leur mort, les obélisques, à moitié
 25    I,       3| reconnaître ?~ ~ ~– Votre père est mort ? demanda la plus jeune
 26    I,       3|  petit-neveu du roi Henri III, est mort de misère et de faim.~ ~ ~–
 27    I,       3|         grabat ! Non, mon père est mort côte à côte des plus misérables
 28    I,       3|           souffrants. Mon père est mort à l’Hôtel-Dieu de Paris.~ ~ ~ ~
 29    I,       3|        bien grands malheurs, et la mort de M. votre père, surtout…~ ~ ~–
 30    I,       3|        madame, vous verriez que la mort de mon père ne compte pas
 31    I,       3|            songer que mon père est mort, et que le descendant des
 32    I,       3|         pas être battue jusqu’à la mort.~ ~ ~– Oh ! affreux ! murmura
 33    I,       3|         que fîtes-vous, votre père mort ? demanda la plus jeune
 34    I,       3|           de moi. Un mois après la mort de mon pauvre père, ma mère
 35    I,       3|           crois ?~ ~ ~– Oui, et sa mort m’a replongée dans l’abîme.~ ~ ~–
 36    I,       3|           plus abandonnée après sa mort que je ne l’avais été après
 37    I,       3|            ne l’avais été après la mort de mon père.~ ~ ~« Voilà
 38    I,       6|            un scandale, presque la mort.~ ~ ~– Oh ! demain, demain,
 39    I,       8|         original Rousseau, qui est mort… Ce jour… je vous dis que
 40    I,      16|       repli ?~ ~ ~ ~Voltaire était mort, et il n’y avait plus en
 41    I,      16|          du maître. Rousseau était mort : il n’y avait plus en France
 42    I,      16|            qui se passait après la mort de César et avant l’avènement
 43    I,      19|                 Je suis dépouillé, mort de tous les diables ! hurla
 44    I,      19|            de l’indulgence !~ ~ ~– Mort de tous les diables de l’
 45    I,      19|            dessous, voilà un homme mort !~ ~ ~ ~Beausire, rappelé
 46    I,      20|     Beausire devint furieux.~ ~ ~– Mort de tous les diables ! s’
 47    I,      23|           entendu dire qu’il était mort ?~ ~ ~– Oui, mais…~ ~ ~–
 48    I,      23|                   Eh bien ! il est mort.~ ~ ~– Mort ? fit Nicole
 49    I,      23|          bien ! il est mort.~ ~ ~– Mort ? fit Nicole d’un air de
 50    I,      23|          enfant, que Gilbert était mort.~ ~ ~– Eh bien ! peut-être
 51    I,      23|         dit, mieux vaut qu’il soit mort.~ ~ ~– Pourquoi répéter
 52    I,      23|           vaut-il mieux qu’il soit mort, dites ?~ ~ ~– Parce qu’
 53    I,      23|         monde, puisque Gilbert est mort, je ne soupirerai plus.~ ~ ~–
 54    I,      23|         doute, puisque Gilbert est mort.~ ~ ~– Vous voyez bien,
 55    I,      23|            Vous voyez bien, il est mort ; les Gilbert ne vieillissent
 56    I,      28|          on sentait l’atonie et la mort.~ ~ ~ ~Le bruit se répandit
 57    I,      33|          vous dis-je, ou vous êtes mort, continua Philippe.~ ~ ~–
 58    I,      33|        dernière fois, ou vous êtes mort, s’écria Philippe en bondissant
 59    I,      37|        Andrée devint pale comme la mort. Toutes deux se regardèrent
 60    I,      38|          au lambris, pâle comme la mort. Charny, froid et impassible,
 61    I,      38|     jeunesse et avait galvanisé la mort ; il avait fait rougir le
 62    I,      38|          qui ne menacent que de la mort !~ ~ ~– Mon Dieu ! madame,
 63    I,      46|                   Le souffle de la mort réagissait violemment contre
 64    I,      46|      avaient déjà laissé passer la mort.~ ~ ~ ~Le comte sentit comme
 65    I,      46|            fouillé la cendre de la mort.~ ~ ~« Profanée est donc
 66    I,      46|           pierre de taille. À demi mort quand la grue releva cette
 67   II,      49|         nous…~ ~ ~– À la vie, à la mort ! on dit toujours cela.
 68   II,      51|           bien ! après, ce sera la mort, c’est-à-dire la vie que
 69   II,      52|             par malheur, il y a eu mort d’homme ; oh ! alors, le
 70   II,      52|      pareille heure, sera un homme mort.~ ~ ~ ~Andrée sentit qu’
 71   II,      52|           cette nuit, sans quoi la mort qui continue tranquillement
 72   II,      52|          Il lui sembla que déjà la mort, dont venait de parler si
 73   II,      53|       docteur Louis, passait de la mort à la vie. L’inflammation
 74   II,      53|        ainsi chercher la vie ou la mort d’un homme.~ ~ ~– C’est
 75   II,      54|      accusation précède l’arrêt de mort, dans la bouche d’une femme
 76   II,      54|          il venait d’être frappé à mort, si elle ne tirait promptement
 77   II,      54|            soir, demain vous serez mort ou parti du château.~ ~ ~ ~
 78   II,      57|                  Dévoué jusqu’à la mort, interrompit le cardinal.~ ~ ~–
 79   II,      57|           vivant, lui qu’on disait mort dans cet incendie. Joseph
 80   II,      57|         vous voudrez.~ ~ ~– Il est mort.~ ~ ~– Je l’ai perdu.~ ~ ~–
 81   II,      57|             puisque vous saviez ma mort, à moi.~ ~ ~– Cet incendie
 82   II,      57|            de remède. Althotas est mort victime de son dévouement
 83   II,      58|         croyiez anéantie.~ ~ ~« La mort ne peut rien contre l’élixir
 84   II,      58|            Joseph Balsamo est bien mort, je ne dois accepter que
 85   II,      60|         parlons plus de ce qui est mort. Vous allez vite retourner
 86   II,      62|           flétri, bien aride, bien mort, qui ne compte plus sur
 87   II,      65|       maison, abandonnée depuis la mort tragique d’un des gentilshommes
 88   II,      65|           se laisser tomber à demi mort sur le gazon.~ ~ ~ ~L’inconnu
 89   II,      66|       sueur glacée, la sueur de la mort, descendre lentement sur
 90   II,      67|         calmé.~ ~ ~ ~Pâle comme un mort, vieilli de dix années,
 91   II,      67|        murmura-t-il ; je mérite la mort : ne m’écrasez pas de votre
 92   II,      68|            vous, vous devriez être mort.~ ~ ~– C’est vrai. Toutes
 93   II,      68|        fait, le sort est jeté ; la mort si l’on veut, mais l’amour !
 94   II,      68|       poudre, que la peste, que la mort ! Si vous tenez tant à cette
 95   II,      70|         savez qu’on lui prédit une mort affreuse ?~ ~ ~– Affreuse,
 96   II,      71|          supplice aller jusqu’à la mort !~ ~ ~– Eh ! monseigneur,
 97   II,      76|           ma chute au moment de ma mort.~ ~ ~ ~Olivier tordait ses
 98   II,      76|          mes paroles en face de la mort. Si vous ne m’écoutez pas,
 99   II,      76|       Droit au danger ! droit à la mort ! Allons-y ensemble, moi
100   II,      76|       comme on parle en face de la mort.~ ~ ~– Que dites-vous que
101   II,      77|          cardinal.~ ~ ~– Vous êtes mort si vous soutenez ce langage.~ ~ ~–
102   II,      78|          au milieu d’un silence de mort.~ ~ ~ ~Le roi demeura seul
103   II,      81|     coupable : c’était pire que la mort.~ ~ ~ ~Elle hésita encore.
104   II,      83|        Chapitre LXXXIII~ ~ Un cœur mort~ ~ ~ ~La reine commença
105   II,      83|      conseils à Votre Majesté ? La mort elle-même n’avertira la
106   II,      83|            vivement Andrée, il est mort.~ ~ ~– Votre cœur est mort !
107   II,      83|         mort.~ ~ ~– Votre cœur est mort ! Vous, Andrée, jeune, belle,
108   II,      83|           dites que votre cœur est mort ! Ah ! ne jouez donc pas
109   II,      83|        funèbres. Le cœur n’est pas mort chez qui conserve ce sourire,
110   II,      85|            comme un homme frappé à mort qui cherche un appui autour
111   II,      85|             même la honte de cette mort, abandonna silencieusement
112   II,      86|         des questions de vie ou de mort qui s’y entassaient chaque
113   II,      90|                   Le baron qui est mort l’autre jour ?~ ~ ~– Précisément,
114   II,      90|    Précisément, oui, celui qui est mort. Elle avait en outre appartenu
115   II,      91|        croire son allié jusqu’à la mort, elle l’entendit avec terreur
116   II,      92|            y faire monter aussi la mort.~ ~ ~ ~Ce parti semblait
117   II,      95|        dit-elle ; c’est-à-dire une mort lente, ignominieuse par
118   II,      95|  ignominieuse par les détails, une mort féroce qui paraîtra un acte
119   II,      95|     puissante, libre, honorée ! La mort tout de suite, mais la mort
120   II,      95|        mort tout de suite, mais la mort que j’aurai choisie, le
121   II,      97|           de tout ce passé qui est mort ? La voilà donc terminée
122   II,      98|            de Taverney ; depuis la mort de son père, elle n’a pas
123   II,      98|          moi, car je voudrais être mort !~ ~ ~ ~Il prononça ces
124   II,      98|         alla comme le fiancé de la mort que sa livide fiancée emmène ;
125   II,      98|           la douceur de désirer la mort.~ ~ ~ ~Puis, il lança vers
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