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     Tome,  Chap.

   1    I,    Pro1|           comportait la situation.~ ~ ~– Monsieur, dit-il, je suppose que
   2    I,    Pro1|                  y a couvert et couvert, monsieur !~ ~ ~– Oui, monseigneur,
   3    I,    Pro1|                 n’est point une réponse, monsieur ; et chaque fois que j’entends
   4    I,    Pro1|         quatre-vingt-huit ans, eh bien ! monsieur, chaque fois que je l’ai
   5    I,    Pro1|                  à quatre.~ ~ ~– Et moi, monsieur ?~ ~ ~– Monseigneur dînera
   6    I,    Pro1|                roi.~ ~ ~– Point du tout, monsieur, vous vous trompez, parmi
   7    I,    Pro1|              mandat n’est pas de croire, monsieur ! Votre devoir n’est pas
   8    I,    Pro1|               régnant.~ ~ ~– Ainsi donc, monsieur, continua le vieux maréchal,
   9    I,    Pro1|       monseigneur dîne auparavant.~ ~ ~– Monsieur, dit le vieux maréchal en
  10    I,    Pro1|                 semaines.~ ~ ~– Eh bien, monsieur, à ces vingt-et-un ans,
  11    I,    Pro1|             écria le maréchal. Apprenez, monsieur, que les choses doivent
  12    I,    Pro1|              fassiez dîner à cinq.~ ~ ~– Monsieur le maréchal, dit sèchement
  13    I,    Pro1|             quitterai ce soir l’hôtel de Monsieur le maréchal, ou M. le comte
  14    I,    Pro1|                  me tue à vous défendre, monsieur l’entêté ; le comte de Haga
  15    I,    Pro1|                 d’argent.~ ~ ~– Eh non ! monsieur, dit le maréchal presque
  16    I,    Pro1|                  de roi ici.~ ~ ~– Mais, monsieur le maréchal, pour qui donc
  17    I,    Pro1|                quatre heures.~ ~ ~– Non, monsieur le maréchal, parce qu’à
  18    I,    Pro1|                Ah, ah ! et vous trouvez, monsieur, que votre confrère a payé
  19    I,    Pro1|                immortalisés !~ ~ ~– Eh ! monsieur, pour être immortalisé,
  20    I,    Pro1|                 de vin ! expliquez-vous, monsieur ; la chose commence à m’
  21    I,    Pro1|             votre maître à cette époque, monsieur ?~ ~ ~– Mgr le cardinal
  22    I,    Pro1|                  Je vous demande pardon, monsieur, vous êtes le roi des maîtres
  23    I,    Pro1|                 pistoles que coûteront à Monsieur le maréchal les frais du
  24    I,    Pro1|               tout ce qu’il vous plaira, monsieur ; en attendant, à partir
  25    I,    Pro1|            monseigneur.~ ~ ~– Bon Dieu ! monsieur, et si votre collègue de
  26    I,    Pro1|                  dîne à une heure.~ ~ ~– Monsieur, on apprend tous les jours,
  27    I,    Pro1|             comprenez cela à votre tour, monsieur : je voulais dîner de bonne
  28    I,    Pro1|                 êtes tout à fait lettré, monsieur ?~ ~ ~– Dans mes moments
  29    I,    Pro1|                  nous faites-vous dîner, monsieur ?~ ~ ~– Dans la grande salle
  30    I,    Pro1|                  quatre heures et demie, monsieur.~ ~ ~– Oui, monseigneur,
  31    I,    Pro2|                 voisin de droite :~ ~ ~– Monsieur le comte ne boit pas ?~ ~ ~ ~
  32    I,    Pro2|                 l’honneur d’y dîner avec Monsieur le comte, et cette fois
  33    I,    Pro2|                là un excellent souvenir, monsieur le maréchal ; oui, en 1771 ;
  34    I,    Pro2|                vous verser en ce moment, monsieur le comte, répondit Richelieu
  35    I,    Pro2|                      C’est vrai, dit-il, monsieur le maréchal : merci.~ ~ ~ ~
  36    I,    Pro2|               êtes-vous pas de mon avis, monsieur de La Pérouse ?~ ~ ~– Monsieur
  37    I,    Pro2|           monsieur de La Pérouse ?~ ~ ~– Monsieur le comte, répondit le capitaine
  38    I,    Pro2|                   nous sommes tous prêt, monsieur, à y faire raison. Mais
  39    I,    Pro2|                  que vous ne croyez pas, monsieur de Cagliostro ? dit le comte
  40    I,    Pro2|                         Je ne crois pas, monsieur le comte, dit Cagliostro
  41    I,    Pro2| quatre-vingt-huit ans.~ ~ ~– En vérité ! monsieur le duc, vous avez quatre-vingt-huit
  42    I,    Pro2|                 si votre père était ici, monsieur le gouverneur de la Bastille,
  43    I,    Pro2|                  ans ; vous avez raison, monsieur de Favras, répliqua le comte.
  44    I,    Pro2|              gravité.~ ~ ~– À ce compte, monsieur, dit Mme du Barry, vous
  45    I,    Pro2|               que le faisait Cagliostro, Monsieur avait encore à cette époque
  46    I,    Pro2|                   Une horrible déroute ! monsieur le comte, répondit Cagliostro
  47    I,    Pro2|              souriant.~ ~ ~– C’est vrai, monsieur, dit Cagliostro en souriant,
  48    I,    Pro2|             perdu.~ ~ ~– Oh ! mon Dieu ! monsieur, dit La Pérouse, vous ne
  49    I,    Pro2|                        Et pourquoi cela, monsieur ?~ ~ ~– Ah ! parce que vous
  50    I,    Pro2|                 obscurs.~ ~ ~– Lesquels, monsieur ? Je serais heureux si je
  51    I,    Pro2|                  étiez donc ?~ ~ ~– Non, monsieur, j’étais alors en Égypte.
  52    I,    Pro2|              avez vu la reine Cléopâtre, monsieur de Cagliostro ? s’écria
  53    I,    Pro2|                pas de mal des grisettes, monsieur le comte.~ ~ ~– Dieu m’en
  54    I,    Pro2|                   Comme je vous connais, monsieur de Favras, et même plus
  55    I,    Pro2|                 honneur de vous le dire, monsieur de Condorcet ; mais lui
  56    I,    Pro2|            Cagliostro :~ ~ ~– En vérité, monsieur, dit-elle, vous avez donc
  57    I,    Pro2|                  ingratitude.~ ~ ~– Oh ! monsieur de Cagliostro, vous me dites
  58    I,    Pro2|                Parlez-vous sérieusement, monsieur ? demanda le comte de Haga.~ ~ ~–
  59    I,    Pro2|              sire ; pardon, je veux dire monsieur le comte.~ ~ ~ ~Et Cagliostro
  60    I,    Pro2|                Et vous comme les autres, monsieur de Taverney ?~ ~ ~– Moi
  61    I,    Pro2|              passer le verre à un autre, monsieur, afin que l’élixir profite
  62    I,    Pro2|                 avec avidité.~ ~ ~– Non, monsieur, car une seconde épreuve
  63    I,    Pro2|                 cependant, à votre avis, monsieur, il n’en a pas été ainsi
  64    I,    Pro2|                 Les périodes naturelles, monsieur le comte. Dans l’état de
  65    I,    Pro2|             monde.~ ~ ~– Eh ! mon Dieu ! monsieur de Cagliostro, s’écria la
  66    I,    Pro2|                 soixante.~ ~ ~– Je cède, monsieur, dit la comtesse. D’ailleurs,
  67    I,    Pro2|                  Aussi, tenez-vous bien, monsieur le sorcier, je ne suis pas
  68    I,    Pro2|                 alors vous nous prouvez, monsieur, dit Condorcet, plus que
  69    I,    Pro2|                      Que vous prouvé-je, monsieur le marquis ?~ ~ ~– Vous
  70    I,    Pro2|                  mort.~ ~ ~– C’est vrai, monsieur le marquis, je ne suis jamais
  71    I,    Pro2|                        C’est une chance, monsieur le comte ; veuillez suivre
  72    I,    Pro2|                        Vous avez raison, monsieur le comte, c’est le régime
  73    I,    Pro2|                  sans doute connu Pâris, monsieur de Cagliostro ?~ ~ ~– Parfaitement,
  74    I,    Pro2|                    Vous prétendiez donc, monsieur de Taverney, que tout s’
  75    I,    Pro2|                     Avouez-le hardiment, monsieur de Launay, nous ne sommes
  76    I,    Pro2|                 viens de dire ? et vous, monsieur de Condorcet, avez-vous
  77    I,    Pro2|              avoue que vous avez raison, monsieur le comte, c’était folie.
  78    I,    Pro2|                  ne répondit rien.~ ~ ~– Monsieur le maréchal, continua en
  79    I,    Pro2|                 le faire. Pardonnez-moi, monsieur le comte de Haga, pardonnez-moi,
  80    I,    Pro2|                Richelieu.~ ~ ~– Non pas, monsieur le duc, au revoir, répondit
  81    I,    Pro2|                  écria le maréchal. Eh ! monsieur, pourquoi ne dites-vous
  82    I,    Pro2|                ans encore. N’est-ce pas, monsieur de Cagliostro ? Ah ! comte,
  83    I,    Pro2|                  avez-vous rien répondu, monsieur ?~ ~ ~ ~Cette interrogation
  84    I,    Pro2|                 m’eût fallu lui dire : « Monsieur de La Pérouse, M. le duc
  85    I,    Pro2|                  pâlissant, que diable ! monsieur Cagliostro, dites vous donc
  86    I,    Pro2|                      Oh ! rassurez-vous, monsieur le maréchal, reprit vivement
  87    I,    Pro2|              tête.~ ~ ~– Voyons, voyons, monsieur de Cagliostro ! dirent les
  88    I,    Pro2|           géographe ; n’est-il pas vrai, monsieur de Condorcet ?~ ~ ~– Plus
  89    I,    Pro2|                         C’est une leçon, monsieur le marquis, dit en souriant
  90    I,    Pro2|                  rougit.~ ~ ~– Oh ! non, monsieur le comte, dit-il, c’est
  91    I,    Pro2|                  ces deux ou trois mois, monsieur de Condorcet, il vit au
  92    I,    Pro2|              tenez, vous riez vous-même, monsieur le comte de Haga, et le
  93    I,    Pro2|                 ne vous contraignez pas, monsieur de Favras ; je n’ai jamais
  94    I,    Pro2|                  Je vous assure que non, monsieur le comte, et m’eût-il cru,
  95    I,    Pro2|                sourire.~ ~ ~– En vérité, monsieur de Cagliostro, continua
  96    I,    Pro2|                        Oh ! non, dit-il, monsieur le comte, non.~ ~ ~– Je
  97    I,    Pro2|        incrédulité que l’angoisse.~ ~ ~– Monsieur de Cagliostro, dit gravement
  98    I,    Pro2|                  me révéler ma destinée, monsieur de Cagliostro, reprit le
  99    I,    Pro2|               restons comme nous sommes, monsieur le maréchal, et ne perdons
 100    I,    Pro2|           royaume. Reprenez votre place, monsieur le duc ; parlez, monsieur
 101    I,    Pro2|                monsieur le duc ; parlez, monsieur de Cagliostro, je vous en
 102    I,    Pro2|                 mort d’un soldat. Merci, monsieur de Cagliostro, cent fois
 103    I,    Pro2|                 millions d’hommes.~ ~ ~– Monsieur, dit le comte de Haga, vous
 104    I,    Pro2|                 l’humanité.~ ~ ~– Merci, monsieur le comte ; mais peut-être
 105    I,    Pro2|         prédiction ?~ ~ ~– Sérieusement, monsieur le comte, reprit Condorcet,
 106    I,    Pro2|                Triomphez si vous voulez, monsieur de Cagliostro.~ ~ ~– Le
 107    I,    Pro2|                 à ce que vous souffriez, monsieur, répondit froidement Cagliostro.~ ~ ~ ~
 108    I,    Pro2|                Condorcet du moins.~ ~ ~– Monsieur, dit alors le marquis de
 109    I,    Pro2|                  même genre ?~ ~ ~– Oh ! monsieur le marquis, dit Cagliostro
 110    I,    Pro2|                       Il reste la corde, monsieur le marquis, dit gracieusement
 111    I,    Pro2|               assemblée ; diable !~ ~ ~– Monsieur oublie que je suis gentilhomme,
 112    I,    Pro2|                  parle pas d’un suicide, monsieur.~ ~ ~– Alors vous parlez
 113    I,    Pro2|                      Vous êtes étranger, monsieur, et, en cette qualité, je
 114    I,    Pro2|                affaire avec le bourreau, monsieur, dit Cagliostro, écrasant
 115    I,    Pro2|                 de Dieu.~ ~ ~– Oh ! oh ! monsieur de Launay, dit Mme du Barry,
 116    I,    Pro2|               Cagliostro :~ ~ ~– Voyons, monsieur, lui dit-il ; à mon tour,
 117    I,    Pro2|                 les morts, n’est-ce pas, monsieur de Cagliostro ?~ ~ ~ ~Et
 118    I,    Pro2|                  sur elle.~ ~ ~– Voyons, monsieur de Cagliostro, dit Mme du
 119    I,    Pro2|             Plaisanterie ! n’est-ce pas, monsieur ? balbutia la comtesse avec
 120    I,    Pro2|              être naturel.~ ~ ~– Allons, monsieur de Favras, dit-elle, voyons,
 121    I,    Pro2|                        Et pourquoi cela, monsieur ?~ ~ ~– Parce que vous irez
 122    I,    Pro2|               dit Richelieu.~ ~ ~– Vous, monsieur le maréchal, dit Cagliostro,
 123    I,    Pro2|         approchant de Cagliostro :~ ~ ~– Monsieur, dit-il, je ne songe pas
 124    I,    Pro2|                 riant.~ ~ ~– À mon tour, monsieur, fit la comtesse toute troublée.~ ~ ~–
 125    I,    Pro2|                de ne rien dire, et vous, monsieur le maréchal, vous ne m’avez
 126    I,    Pro2|                     Rien de plus simple, monsieur le maréchal, répondit Cagliostro.
 127    I,    Pro2|               Cagliostro. Voici dix ans, monsieur avait voulu donner sa fille,
 128    I,    Pro2|                   au roi Louis XV ; mais monsieur n’a pas réussi.~ ~ ~– Oh !
 129    I,    Pro2|             Taverney.~ ~ ~– Aujourdhui, monsieur veut donner son fils, Philippe
 130    I,       2|               celui-ci, je le vois. Ah ! monsieur, il a engraissé.~ ~ ~– Vous
 131    I,       3|               voici, continua Jeanne : « Monsieur, ayez pitié d’une petite
 132    I,       4|                          Oh ! mon Dieu ! monsieur, j’ignorais cette ordonnance ;
 133    I,       4|               jeune officier.~ ~ ~– Oui, monsieur ; mais, dites-moi, que dois-je
 134    I,       4|                  à une voiture de place, monsieur, dit l’aînée des deux dames
 135    I,       4|             confusion.~ ~ ~– Votre bras, monsieur, dit alors la dame à l’officier ;
 136    I,       5|                pour prendre congé.~ ~ ~– Monsieur, monsieur, dit en allemand
 137    I,       5|           prendre congé.~ ~ ~– Monsieur, monsieur, dit en allemand Andrée,
 138    I,       5|                 exquise politesse.~ ~ ~– Monsieur, continua Andrée, vous ne
 139    I,       5|                  est mal.~ ~ ~– Excusez, monsieur, reprit en français l’autre
 140    I,       5|              interdite. Vous voyez bien, monsieur, que, sans être étrangères
 141    I,       5|                  Nous vous jugeons bien, monsieur ; veuillez ne pas nous juger
 142    I,       5|            disposez de moi.~ ~ ~– Alors, monsieur, ayez l’obligeance de monter
 143    I,       5|                  Versailles ?~ ~ ~– Oui, monsieur.~ ~ ~ ~L’officier, sans
 144    I,       5|                pas être comprises.~ ~ ~– Monsieur, répliqua la dame en riant,
 145    I,       5|                 ne pouvez supposer cela, monsieur, puisque c’est nous qui
 146    I,       5|              Voyons, parlez franc.~ ~ ~– Monsieur nous a prises pour des pièges ;
 147    I,       5|                  versons ; prenez garde, monsieur !~ ~ ~ ~Et la main de la
 148    I,       5|              horriblement, n’est-ce pas, monsieur, lui dit cette dernière
 149    I,       5|                   madame.~ ~ ~– Et nous, monsieur, nous ne l’oublierons pas.
 150    I,       5|              Votre nom, s’il vous plaît, monsieur.~ ~ ~– Mon nom ? Oh !~ ~ ~–
 151    I,       5|                et loyal cavalier. Merci, monsieur de Charny, merci du fond
 152    I,       6|              peut être un désir naturel, monsieur, mais c’est défendu, répliqua
 153    I,       6|             château couche dehors.~ ~ ~– Monsieur, ce n’est point à moi de
 154    I,       6|               travers une planche.~ ~ ~– Monsieur, je vous répète que ma consigne
 155    I,       6|                  pour un prince. Voyons, monsieur, un prince ne couche pas
 156    I,       6|                  suis le comte d’Artois, monsieur ! Mordieu ! vous risquez
 157    I,       6|                 fermeture de porte. Ah ! monsieur de Provence, mon cher et
 158    I,       7|               est plus permis de douter, monsieur ; vos espions avaient été
 159    I,       7|                    vous avez beau faire, monsieur, dit la reine en secouant
 160    I,       7|              vous répondre en deux mots, monsieur, et, vous le dirai-je d’
 161    I,       8|                  en face.~ ~ ~– Bonjour, monsieur de Taverney, dit la reine.~ ~ ~ ~
 162    I,       8|              plus vive.~ ~ ~– Il paraît, monsieur de Taverney, continua la
 163    I,       8|               pris du goût à l’Amérique, monsieur de Taverney, que vous y
 164    I,       8|                 son frère sous la vôtre, monsieur le comte. Vous vous chargez
 165    I,       8|                idées nouvelles, mon cher monsieur Philippe de Taverney ; mais
 166    I,       8|                      C’est que, mon cher monsieur de Taverney, vous n’êtes
 167    I,       8|               aime, sinon… ah ! ma foi ! monsieur de Taverneysinon… je suis
 168    I,       8|                 Avez-vous vu votre père, monsieur ?~ ~ ~– Avant de venir ici,
 169    I,       8|               allez vous moquer de nous, monsieur l’Américain, s’écria la
 170    I,       8|               inclina.~ ~ ~– Vous voyez, monsieur de Taverney, je suis toujours
 171    I,       8|                 souvient-il d’autrefois, monsieur Philippe, êtes-vous changé,
 172    I,       8|               êtes rouge ; qu’avez vous, monsieur Philippe ? vous êtes pâle.~ ~ ~ ~
 173    I,       8|                  suivit les dames.~ ~ ~– Monsieur de Taverney, je ne veux
 174    I,       8|             Américain. Prenez ma droite, monsieur de Taverney.~ ~ ~ ~Taverney
 175    I,       9|                 de son beau frère.~ ~ ~– Monsieur de Taverney, dit-elle, soyez
 176    I,       9|                 que vous ne patinez pas, monsieur de Taverney ?~ ~ ~– Pardonnez-moi,
 177    I,       9|                  de rival, n’est-ce pas, monsieur de Taverney ?~ ~ ~– Madame,
 178    I,       9|         oppression, lui dit :~ ~ ~– Oh ! monsieur de Taverney, à présent que
 179    I,      10|                 un pliant.~ ~ ~– Pardon, monsieur de Taverney, dit-elle à
 180    I,      10|                 voulez-vous que j’aille, monsieur ? demanda Philippe.~ ~ ~–
 181    I,      10|               peu d’où vous venez.~ ~ ~– Monsieur, dit tristement le chevalier,
 182    I,      10|                  douleur.~ ~ ~– Écoutez, monsieur Philippe, dit le vieillard.
 183    I,      10|                   Très bien ! ni sujets, monsieur le philosophe. Je ne nie
 184    I,      10|                  là bas !~ ~ ~– Je vois, monsieur.~ ~ ~– Eh bien ! la reine
 185    I,      10|                 la troisième fois ; oui, monsieur, la reine s’est retournée
 186    I,      10|               encore ; elle cherche qui, monsieur le niais, monsieur le puritain,
 187    I,      10|                  qui, monsieur le niais, monsieur le puritain, monsieur de
 188    I,      10|             niais, monsieur le puritain, monsieur de l’Amérique, oh !~ ~ ~ ~
 189    I,      10|                  sienne.~ ~ ~– Eh bien ! monsieur, fit le jeune homme, quand
 190    I,      10|           remercier Dieu ? dit-il.~ ~ ~– Monsieur, dit le vieillard, je vous
 191    I,      10|                  la reine vous demande ; monsieur, je vous dis que la reine
 192    I,      10|            tomber du haut de ta majesté, monsieur l’Américain ; tu as bien
 193    I,      10|            naïveté.~ ~ ~– Voyons, dites, monsieur.~ ~ ~– C’est tout simple,
 194    I,      10|              Philippe, vous me plaignez, monsieur, de ce que je respecte la
 195    I,      10|                 quelque peu gentilhomme, monsieur mon fils, et que je ne mens
 196    I,      10|                pas.~ ~ ~– Ainsi, dit-il, monsieur, c’est votre opinion que
 197    I,      10|                         Et qui dit cela, monsieur, de vils pamphlétaires ?~ ~ ~–
 198    I,      10|               terrible consistance. Oh ! monsieur, par religion, ne répétez
 199    I,      10|                  devez être bien reposé, monsieur de Taverney, venez donc,
 200    I,      11|                plaisanterie se prolonge, Monsieur est allé attendre le bailli
 201    I,      11|               ris ?~ ~ ~– Sans doute, si Monsieur a été attendre le bailli
 202    I,      11|               idée de notre diplomatie : Monsieur est allé attendre le bailli
 203    I,      11|          continua le comte d’Artois, que Monsieur se morfondra seul à sa barrière,
 204    I,      11|                 inexprimable.~ ~ ~– Oui, monsieur, répondit le roi, et avec
 205    I,      11|               doucement.~ ~ ~– Non, non, monsieur, lui disait-il, non, je
 206    I,      11|                propriété. Embrassez-moi, monsieur le bailli.~ ~ ~ ~M. de Suffren
 207    I,      11|                  Jean-Bart à moi !~ ~ ~– Monsieur, dit la reine, je n’ai pas
 208    I,      11|             écria le roi, vous demandez, monsieur de Suffren ?~ ~ ~– Sire,
 209    I,      11|                  de la cause.~ ~ ~– Oh ! monsieur de Suffren, dit le roi,
 210    I,      11|                  présenter cet officier, monsieur le bailli.~ ~ ~– Il est
 211    I,      11|               retourna.~ ~ ~– Approchez, monsieur de Charny, dit-il.~ ~ ~ ~
 212    I,      11|                 dit enfin le roi, venez, monsieur de Suffren, venez, que nous
 213    I,      11|                  vous verrez mes cartes, monsieur le bailli ; vous verrez
 214    I,      12|        impatiente comme toujours :~ ~ ~– Monsieur de Taverney, dit-elle, voyez
 215    I,      12|                 adressé la parole.~ ~ ~– Monsieur de Charny, lui dit-elle,
 216    I,      12|           soulevé autour d’elle ; bien ! monsieur de Charny, vous êtes un
 217    I,      12|                  s’écria le chœur.~ ~ ~– Monsieur de Charny, continua la reine,
 218    I,      12|                 tout haut, arrivez donc, monsieur, arrivez donc ; vous avez
 219    I,      12|             exact par excellence ?~ ~ ~ ~Monsieur pinça ses lèvres, salua
 220    I,      13|             finement :~ ~ ~– Décidément, monsieur Vernet, il n’y a que vous
 221    I,      14|             avantage.~ ~ ~– Pas de neuf, monsieur, dit-elle, je n’en veux
 222    I,      14|                         Vous l’avez dit, monsieur, un appartement d’ami. Or,
 223    I,      14|                vous parle pas d’acheter, monsieur. Où prenez vous que j’aille
 224    I,      14|                  plaisantez, je suppose, monsieur ; car à ce compte, au bout
 225    I,      14|              cents livres.~ ~ ~– Voyons, monsieur Fingret, ne me prenez pas
 226    I,      15|                   mendieriez-vous, vous, monsieur de Rohan ?~ ~ ~– Je ne parle
 227    I,      15|                  c’est moi.~ ~ ~– Alors, monsieur le cardinal, admettons une
 228    I,      15|                bien ! je ne dis pas non, monsieur le cardinal, répondit-elle
 229    I,      15|         répondit-elle en souriant.~ ~ ~ ~Monsieur le cardinal tout court était
 230    I,      15|              Éminence…~ ~ ~– Vous disiez monsieur tout à l’heure, comtesse.~ ~ ~–
 231    I,      15|               mais vous m’en direz tant, monsieur le cardinal ! Trois, quatre
 232    I,      17|           questionner sans risque.~ ~ ~– Monsieur, demanda-t-elle à l’homme
 233    I,      17|                  fondez-vous votre idée, monsieur, que la reine est cette
 234    I,      18|               six mille.~ ~ ~– Comment ! monsieur ; oh ! mais vous me comblez…
 235    I,      18|               travaillerai jour et nuit, monsieur.~ ~ ~– Et que ce soit divertissant.~ ~ ~–
 236    I,      18|                  est-ce pas ?~ ~ ~– Oh ! monsieur, que vous avez d’esprit !~ ~ ~–
 237    I,      18|                    Comme toujours.~ ~ ~– Monsieur, je suis bien votre serviteur.~ ~ ~ ~
 238    I,      18|                Non, pas encore ; mais le monsieur y est.~ ~ ~– Quel monsieur ?~ ~ ~–
 239    I,      18|               monsieur y est.~ ~ ~– Quel monsieur ?~ ~ ~– Celui auquel vous
 240    I,      18|                  Mlle Oliva ?~ ~ ~– Oui, monsieur.~ ~ ~– Charmante femme très
 241    I,      18|                  Vous avez deviné juste, monsieur.~ ~ ~– Voulez-vous me faire
 242    I,      18|                je vous souhaitais.~ ~ ~– Monsieur !~ ~ ~– Oh ! ne vous alarmez
 243    I,      18|             chose à vous proposer.~ ~ ~– Monsieur, en vérité, vous me parlez
 244    I,      18|                    Personne n’est caché, monsieur, mais enfin…~ ~ ~– Alors,
 245    I,      18|                  refuseriez-vous ?~ ~ ~– Monsieur !~ ~ ~– Ma chère demoiselle
 246    I,      18|                      Mais j’ai un amant, monsieur.~ ~ ~– Eh bien ! après ?~ ~ ~–
 247    I,      18|                       Vous êtes commode, monsieur.~ ~ ~– À charge de revanche ;
 248    I,      18|                 a jamais besoin de cela, monsieur.~ ~ ~– Mais de le paraître.~ ~ ~–
 249    I,      18|                 amant… Remuez-vous donc, monsieur.~ ~ ~– Ah ! ma foi ! tant
 250    I,      18|               furieuse. Et quant à vous, monsieur, tant pis s’il vous arrive
 251    I,      19|           suppose que vous me répondrez, monsieur ?~ ~ ~– Qu’est-ce que vous
 252    I,      19|               que je vous dise, mon cher monsieur Beausire ? répliqua l’inconnu.~ ~ ~–
 253    I,      19|                    cela se conçoit, cher monsieur Beausire.~ ~ ~– Trêve de
 254    I,      19|              déguerpir d’ici.~ ~ ~– Oh ! monsieur Beausire, de l’indulgence !~ ~ ~–
 255    I,      19|            contenance garder.~ ~ ~– Eh ! monsieur Beausire, dit l’inconnu,
 256    I,      19|                  et lui dit :~ ~ ~– Oh ! monsieur, vous êtes très brave ;
 257    I,      21|                sauriez déjà, vous.~ ~ ~– Monsieur le cardinal, ces dames,
 258    I,      21|                En vous embrassant.~ ~ ~– Monsieur l’ambassadeur près la cour
 259    I,      21|                 près la cour de Vienne ! monsieur le grand ami de l’impératrice
 260    I,      21|                  faites donc l’ignorant, monsieur le diplomate !~ ~ ~– Eh
 261    I,      21|                 deviné que c’était elle, monsieur ?~ ~ ~– Mon Dieu ! non,
 262    I,      21|              clef, comtesse ?~ ~ ~– Ah ! monsieur le cardinal, c’est mon secret…
 263    I,      21|                      Je ne dis pas cela, monsieur le cardinal ; mais je veux,
 264    I,      22|          trémousser un peu ; vous savez, monsieur Lenoir, que le poids se
 265    I,      23|                  autres…~ ~ ~– Eh bien ! monsieur, pourquoi donc vient-on
 266    I,      23|                  tournure.~ ~ ~– Là, là, monsieur, dit le nouveau venu, laissez
 267    I,      23|                  domino noir.~ ~ ~– Eh ! monsieur, fit le domino bleu, rappelez-vous
 268    I,      23|               Mais moi, je vous connais, monsieur de Beausire.~ ~ ~ ~À son
 269    I,      23|                    Oh ! n’ayez pas peur, monsieur de Beausire, reprit le masque,
 270    I,      23|              lieutenant de police.~ ~ ~– Monsieur…~ ~ ~– Tout beau, cher monsieur
 271    I,      23|          Monsieur…~ ~ ~– Tout beau, cher monsieur Beausire ; en vérité, on
 272    I,      23|                 Mais remettez-vous, cher monsieur Beausire, vous avez laissé
 273    I,      23|        Grandes-Indes ?~ ~ ~– Sans doute, monsieur, cela se fait quand cela
 274    I,      23|                 suffit quelquefois, cher monsieur Beausire, que cela convienne
 275    I,      23|                ce bras ?~ ~ ~– Ah ! cher monsieur Beausire, vous êtes trop
 276    I,      23|                 nuit.~ ~ ~– Allons donc, monsieur, vous vous moquez de moi.~ ~ ~–
 277    I,      23|                moquez de moi.~ ~ ~– Cher monsieur, répondez oui ou non. Oui
 278    I,      23|           prendre deux.~ ~ ~– Mon Dieu ! monsieur.~ ~ ~– Allons, bien, voilà
 279    I,      23|                rien à ce que vous dites, monsieur. Intriguez-moi honnêtement,
 280    I,      23|               possible.~ ~ ~– Mais, cher monsieur, il me semble que rien n’
 281    I,      23|                  donc aussi, moi ?~ ~ ~– Monsieur ne vous a-t-il pas nommée
 282    I,      23|         vingtaine de louis.~ ~ ~– Assez, monsieur.~ ~ ~– Soit ; donnez-moi
 283    I,      23|                  vous fâchez point, cher monsieur de Beausire, je ne parle
 284    I,      23|                   est-ce bien cela, cher monsieur de Beausire ?~ ~ ~– Chut !~ ~ ~–
 285    I,      23|             désagréable que vous faites, monsieur.~ ~ ~– On ne dit pas cela.~ ~ ~–
 286    I,      23|                  rue du Pot-de-Fer, cher monsieur de Beausire, on va discuter
 287    I,      23|             associés, dont vous êtes un, monsieur de Beausire.~ ~ ~– Et dont
 288    I,      23|               croyais un homme d’esprit, monsieur de Beausire, mais je vois
 289    I,      23|                 se ravisant :~ ~ ~– Ah ! monsieur, dit-il, vous m’envoyez
 290    I,      23|                Encore une sottise.~ ~ ~– Monsieur !~ ~ ~– Sans doute, si j’
 291    I,      23|           douceur et la persuasion, cher monsieur de Beausire, c’est ma devise.~ ~ ~–
 292    I,      23|        Parfaitement.~ ~ ~– Ah ! mon cher monsieur, dit Oliva en riant et en
 293    I,      23|             poussa un soupir.~ ~ ~– Ah ! monsieur, dit-elle sans chercher
 294    I,      23|                 vous êtes bien instruit, monsieur, je le vois ; oui, il aimait
 295    I,      23|                  secrets bien terribles, monsieur, dit Oliva en tressaillant ;
 296    I,      23|               première :~ ~ ~– De grâce, monsieur, dit-elle, un service ?~ ~ ~–
 297    I,      23|                  est beaucoup trop cher, monsieur, au contraire ; et cela
 298    I,      24|                        Oh ! que si fait, monsieur le cardinal ; ne niez point,
 299    I,      24|                répliqua aussitôt :~ ~ ~– Monsieur le cardinal, voici les propres
 300    I,      24|                 un ton d’autorité.~ ~ ~– Monsieur, répliqua le prince toujours
 301    I,      24|                        Partons, partons, monsieur le cardinal, dit tout bas
 302    I,      24|            serrant la main.~ ~ ~– Voilà, monsieur, lui dit-il, un malheur
 303    I,      24|                  votre merci.~ ~ ~– Oh ! monsieur, monsieur… murmura le prince
 304    I,      24|              merci.~ ~ ~– Oh ! monsieur, monsieurmurmura le prince Louis
 305    I,      26|                  vous regarde pas, vous, monsieur le financier, repartit maladroitement
 306    I,      26|                 dit Beausire.~ ~ ~– Oui, monsieur, n’est-ce pas là votre affaire ?~ ~ ~–
 307    I,      26|           Expliquez-vous nettement, cher monsieur Manoël, dit-il, car les
 308    I,      26|                notre hôtel.~ ~ ~– Alors, monsieur Bœhmer ne nous croira pas
 309    I,      26|                  il serait besoin.~ ~ ~– Monsieur Bœhmer comprendra que nous
 310    I,      26|                  montrera s’il le faut à monsieur Bossange, puisqu’on l’aura
 311    I,      26|                  on l’aura bien montré à monsieur le chancelier de l’ambassade ;
 312    I,      26|              assemblée.~ ~ ~– Et je vois monsieur de Beausire dans mon secrétaire-interprète,
 313    I,      26|                de français, moi qui suis monsieur de Souza ; car je le connais,
 314    I,      26|           naturelle. Vous, au contraire, monsieur de Beausire, qui avez voyagé,
 315    I,      26|                  l’idée et ambassadeur ; monsieur de Beausire parce qu’il
 316    I,      26|              écria Beausire La chaise de monsieur l’ambassadeur se sera brisée
 317    I,      26|                fonction délicate !~ ~ ~– Monsieur le commandeur, dit le banquier
 318    I,      27|            Lisbonne. Veuillez seulement, monsieur, me faire conduire à ma
 319    I,      27|                    Parlez français, cher monsieur, cela vous mettra plus à
 320    I,      27|              aise, car je vous avouerai, monsieur le secrétaire, que ma prononciation…~ ~ ~–
 321    I,      27|            profiterai de cette occasion, monsieur le secrétaire, puisque je
 322    I,      27|                          Ducorneau, oui, monsieur le secrétaire ; nom assez
 323    I,      27|                 espagnole, si l’on veut. Monsieur le secrétaire savait mon
 324    I,      27|                   que de reconnaissance, monsieur le secrétaire, et quelle
 325    I,      27|          cheminée.~ ~ ~– Entrez, entrez, monsieur le chancelier, dit l’ambassadeur
 326    I,      27|                 en travers du feu.~ ~ ~– Monsieur l’ambassadeur se fâchera-t-il
 327    I,      27|               admirablement le français, monsieur du Corno.~ ~ ~« Il me prend
 328    I,      27|              Comme si c’était pour vous, monsieur du Corno.~ ~ ~– Oui, monseigneur…
 329    I,      27|             Faites comme il vous plaira, monsieur du Corno, dit l’ambassadeur ;
 330    I,      27|                Demeurez comme vous êtes, monsieur le chancelier, et donnez
 331    I,      27|              bougie.~ ~ ~– Asseyez-vous, monsieur le chancelier, pendant que
 332    I,      27|                  cent vingt-huit livres, monsieur le secrétaire.~ ~ ~– C’est
 333    I,      28|                   Bœhmer lui dit :~ ~ ~– Monsieur, pardonnez ; nous sommes
 334    I,      28|          première :~ ~ ~– Pardonnez-moi, monsieur l’ambassadeur, dit encore
 335    I,      28|                et ne peut vous entendre, monsieur ; mais je vais lui transmettre
 336    I,      28|                  de dire, que vous-même, monsieur, ne parliez le portugais.~ ~ ~–
 337    I,      28|                 le portugais.~ ~ ~– Non, monsieur, non.~ ~ ~– Je parlerai
 338    I,      28|               gracieusement vos excuses, monsieur, et me charge de vous demander
 339    I,      28|                  a entendu parler.~ ~ ~– Monsieur, dit Bœhmer, est un officier
 340    I,      28|                  secrétaire particulier, monsieur.~ ~ ~ ~Don Manoël s’était
 341    I,      28|                  celui du paysage.~ ~ ~– Monsieur, dit Beausire, il me semble
 342    I,      28|                 dit.~ ~ ~– Comment cela, monsieur ? répondit Bœhmer, un peu
 343    I,      28|             Excellence qui s’impatiente, monsieur le joaillier.~ ~ ~– Monsieur,
 344    I,      28|             monsieur le joaillier.~ ~ ~– Monsieur, pardon, dit Bœhmer tout
 345    I,      28|                  assisté de mon associé, monsieur Bossange.~ ~ ~– Eh bien !
 346    I,      28|                Bossange.~ ~ ~– Eh bien ! monsieur, faites venir votre associé.~ ~ ~ ~
 347    I,      28|                   Son Excellence me dit, monsieur, qu’il y a déjà dix minutes
 348    I,      28|              soudain avec colère :~ ~ ~– Monsieur, dit-il à son secrétaire,
 349    I,      29|                donnera un carrosse, cher monsieur Ducorneau, répondit Beausire.~ ~ ~ ~
 350    I,      29|                est-elle ?~ ~ ~– Là-haut, monsieur, dans l’appartement même
 351    I,      29|                        Mesure de sûreté, monsieur ; les voleurs ont plus de
 352    I,      29|             affaires.~ ~ ~– À l’instant, monsieur, à l’instant, dit Ducorneau
 353    I,      29|         chancelier en lui disant :~ ~ ~– Monsieur Ducorneau, elle est mieux
 354    I,      29|             désormais vous soyez initié, monsieur, vous me débarrasserez,
 355    I,      29|                 livres ?~ ~ ~– Liquides, monsieur.~ ~ ~– Bien ; asseyez-vous,
 356    I,      29|                     Bien ; asseyez-vous, monsieur Ducorneau, vous allez me
 357    I,      29|                le fait : affaire d’État, monsieur Ducorneau.~ ~ ~– Oh ! j’
 358    I,      29|            Excellence ?~ ~ ~– Gravement, monsieur Corno, gravement.~ ~ ~–
 359    I,      29|                sont de véritables juifs, monsieur Corno, et leurs mauvais
 360    I,      29|               fasse une démarche ?~ ~ ~– Monsieur Corno !~ ~ ~– Diplomatique,
 361    I,      29|                   chassez-les vous-même, monsieur le secrétaire, reprit l’
 362    I,      29|                  au seuil de la chambre. Monsieur Ducorneau, Son Excellence
 363    I,      29|          messieurs. Congédiez-les.~ ~ ~– Monsieur le secrétaire…~ ~ ~– Obéissez,
 364    I,      30|                 ajouta :~ ~ ~– Eh bien ! monsieur Bœhmer, voici le fait :
 365    I,      30|                  d’être marchandé.~ ~ ~– Monsieur le secrétaire, ne concevez-vous
 366    I,      30|                       Oh ! parfaitement, monsieur Bœhmer.~ ~ ~– Parfaitement,
 367    I,      30|             seriez embarrassé vous-même, monsieur Bœhmer.~ ~ ~– Cependant,
 368    I,      30|                 Bœhmer.~ ~ ~– Cependant, monsieur le secrétaire, je ne consentirai
 369    I,      30|                 cent mille livres.~ ~ ~– Monsieur… dit Bœhmer confus.~ ~ ~–
 370    I,      30|            conditions ?~ ~ ~– Celles que Monsieur le secrétaire a bien voulu
 371    I,      30|                Il y aurait trois termes, monsieur Bœhmer, chacun de cinq cent
 372    I,      30|            Bœhmer.~ ~ ~– Ah ! ah !~ ~ ~– Monsieur, cela est tout délicat,
 373    I,      30|                         Nous ne pouvons, monsieur, laisser sortir de France
 374    I,      30|                   Oui, monseigneur, oui, monsieur, dit Bœhmer en faisant la
 375    I,      30|                  votre compagnon, enfin, monsieur le joaillier.~ ~ ~– C’est
 376    I,      30|               moins du monde. Venez ici, monsieur le commandeur, dit Beausire
 377    I,      30|              Nous n’irons pas jusque-là, monsieur l’ambassadeur, dit le valet
 378    I,      30|                  chambre ; n’est-ce pas, monsieur le chevalier de Beausire ?~ ~ ~–
 379    I,      31|            Aldegonde ?~ ~ ~– Ma foi non, monsieur.~ ~ ~– C’est qu’au lieu
 380    I,      31|                  ce premier succès. Ah ! monsieur, ce n’est pas étonnant ;
 381    I,      31|                en disant :~ ~ ~– Pardon, monsieur.~ ~ ~ ~Et sans demander
 382    I,      31|                 les cinq cents livres du monsieur aux mille exemplaires.~ ~ ~–
 383    I,      31|               a-t-il pour votre service, monsieur ? demanda Réteau avec une
 384    I,      31|                 tremblait souvent.~ ~ ~– Monsieur Réteau ? demanda l’inconnu.~ ~ ~–
 385    I,      31|              Villette ?~ ~ ~– C’est moi, monsieur.~ ~ ~– Gazetier ?~ ~ ~–
 386    I,      31|                 est un misérable ! »~ ~– Monsieur ! dit Réteau, devenant fort
 387    I,      31|              parlait. Mais écoutez donc, monsieur le folliculaire, chaque
 388    I,      31|               salut et la liberté.~ ~ ~– Monsieur, laissez-moi passer, je
 389    I,      31|                 gardait la grille.~ ~ ~– Monsieur, s’écria le jeune homme
 390    I,      31|                  qui poursuivait Réteau, monsieur, arrêtez ce misérable.~ ~ ~–
 391    I,      31|                        Soyez tranquille, monsieur de Charny, il ne passera
 392    I,      31|                homme de la grille.~ ~ ~– Monsieur de Taverney, vous ! s’écria
 393    I,      31|                  ces quatre mots :~ ~ ~– Monsieur de Taverney, vous !~ ~ ~–
 394    I,      31|            Charny, le mot est fort. Non, monsieur, nous ne vous égorgerons
 395    I,      31|                 cet homme, n’est-ce pas, monsieur de Taverney ?~ ~ ~– Assurément,
 396    I,      31|             Taverney ?~ ~ ~– Assurément, monsieur, répondit Philippe, vous
 397    I,      31|               Vous avouez donc, mon cher monsieur, avoir écrit et publié contre
 398    I,      31|               dans votre gazette ?~ ~ ~– Monsieur, ce n’est pas contre la
 399    I,      31|                  vous êtes bien patient, monsieur, dit Philippe rageant de
 400    I,      31|           retournée… Oh ! ne mentez pas, monsieur… Ce serait si plat et si
 401    I,      31|              aurez payé pour vous.~ ~ ~– Monsieur, monsieur, je ne l’accuse
 402    I,      31|               pour vous.~ ~ ~– Monsieur, monsieur, je ne l’accuse pas, hurla
 403    I,      31|                  il leva sa canne.~ ~ ~– Monsieur, si j’avais une épée, hurla
 404    I,      31|            Charny baissa sa canne.~ ~ ~– Monsieur Philippe, dit-il, prêtez
 405    I,      31|            Réteau exaspéré ; savez-vous, monsieur, que je suis gentilhomme ?~ ~ ~–
 406    I,      31|              cette grille.~ ~ ~– Pardon, monsieur, dit Charny, mais, vous
 407    I,      31|                  puisque bien décidément monsieur préfère les coups de canne
 408    I,      31|                Philippe, avez-vous fini, monsieur ?~ ~ ~– Oui, dit Charny.~ ~ ~–
 409    I,      31|          ouvrez-moi, je vous prie.~ ~ ~– Monsieur ! monsieur ! implora Réteau
 410    I,      31|              vous prie.~ ~ ~– Monsieur ! monsieur ! implora Réteau qui voyait
 411    I,      31|         comprenez que je ne puis laisser Monsieur à la porte, dit Charny ;
 412    I,      31|              rassurez-vous, je crois que monsieur ne vous touchera même pas.~ ~ ~–
 413    I,      31|           étiez-vous donc à cette porte, monsieur de Taverney ?~ ~ ~– Voici,
 414    I,      31|                 je m’en réjouis ! Venez, monsieur de Taverney… Ce drôle va
 415    I,      32|                  Vieux-Augustins :~ ~ ~– Monsieur, dit Charny, maintenant
 416    I,      32|              chose ?~ ~ ~– Mille grâces, monsieur, j’allais vous faire la
 417    I,      32|             journée.~ ~ ~– Et moi aussi, monsieur.~ ~ ~– Permettez donc que
 418    I,      32|               trouvait de nouveau.~ ~ ~– Monsieur de Charny, dit Philippe,
 419    I,      32|                  les coups d’épée.~ ~ ~– Monsieur, répondit Charny, vous m’
 420    I,      32|                  que je vous en demande, monsieur ; je défendrai mon droit,
 421    I,      32|                 selon vous, votre droit, monsieur de Charny ?…~ ~– Est de
 422    I,      32|                   Vous vous rappellerez, monsieur, que c’est moi qui, le premier,
 423    I,      32|                Neuve-Saint-Gilles.~ ~ ~– Monsieur, je suis désespéré de vous
 424    I,      32|                 je puis faire pour vous, monsieur, c’est de m’en remettre
 425    I,      32|                la priorité.~ ~ ~– Merci, monsieur ; mais, en général, j’ai
 426    I,      32|                   Charny l’arrêta.~ ~ ~– Monsieur, lui dit-il, un mot, et
 427    I,      32|               personne.~ ~ ~– En vérité, monsieur, dit Philippe, vous allez
 428    I,      32|                  pas trop insupportable, monsieur…~ ~ ~– Comment donc ?~ ~ ~–
 429    I,      32|                 promenade, n’est-ce pas, monsieur de Taverney ? dit Charny.~ ~ ~–
 430    I,      32|                         Beau temps, oui, monsieur.~ ~ ~ ~Et tous deux descendaient.~ ~ ~–
 431    I,      32|               Charny à son cocher.~ ~ ~– Monsieur, dit Taverney, peut-être
 432    I,      32|             retourner.~ ~ ~– Avant tout, monsieur, le secret, dit Charny,
 433    I,      32|               sera comme il vous plaira, monsieur ; mais le drôle qui nous
 434    I,      32|                est vous qui avez raison, monsieur, répliqua Charny.~ ~ ~ ~
 435    I,      32|                         Sauf votre avis, monsieur de Charny, dit Philippe,
 436    I,      32|                endroit.~ ~ ~– Excellent, monsieur, répliqua Charny, en ôtant
 437    I,      32|                 terre, et dégaina.~ ~ ~– Monsieur, dit Charny dont l’épée
 438    I,      32|                  Philippe, je dirais : « Monsieur, j’ai peut-être eu vis-à-vis
 439    I,      32|              armes si glorieux ; à vous, monsieur de Charny, je ne puis rien
 440    I,      32|                puis rien dire, sinon : « Monsieur le comte, faites-moi l’honneur
 441    I,      32|                 l’épée à son tour.~ ~ ~– Monsieur, dit Charny, je crois que
 442    I,      32|                 comprenez, au contraire, monsieur, et parfaitement même ;
 443    I,      32|                         Vous me ménagez, monsieur, dit Charny ; puis-je vous
 444    I,      32|             calme.~ ~ ~– Je vous disais, monsieur, que nous n’avions touché
 445    I,      32|           Philippe, quel jeu jouez-vous, monsieur de Taverney ? Votre intention
 446    I,      32|               secoua la tête.~ ~ ~– Oui, monsieur, dit-il, le reproche que
 447    I,      32|                plus de cela, maintenant, monsieur ; vous avez l’épée à la
 448    I,      32|               défendez-vous moins.~ ~ ~– Monsieur, reprit Philippe, j’ai l’
 449    I,      32|                 avez donné la vie.~ ~ ~– Monsieur le comte, dit Philippe,
 450    I,      32|               vous êtes tout à fait fou, monsieur ; vous ne me tuerez pas,
 451    I,      32|                  un coup de talon.~ ~ ~– Monsieur de Charny, dit-il, vous
 452    I,      32|                dénégation.~ ~ ~– Allons, monsieur le comte, dit-il, le sort
 453    I,      32|             mouchoir.~ ~ ~– Et mon bras, monsieur ; au moindre obstacle que
 454    I,      32|              poitrine.~ ~ ~– Tant mieux, monsieur.~ ~ ~– Et j’espère être
 455    I,      32|                       Tant mieux encore, monsieur. Mais si vous hâtez de vos
 456    I,      32|               Philippe.~ ~ ~– Mais vous, monsieur ? murmura le blessé.~ ~ ~–
 457    I,      33|                  lui.~ ~ ~– Excusez-moi, monsieur, dit le chevalier en saluant
 458    I,      33|               Opéra.~ ~ ~– Vous excuser, monsieur ! Et de quoi ? répondit-il.~ ~ ~–
 459    I,      33|                       Asseyez-vous donc, monsieur de Taverney, dit-il, je
 460    I,      33|                  Trêve de plaisanteries, monsieur le comte, répliqua Philippe
 461    I,      33|                     Je ne plaisante pas, monsieur ; je vous attendais, vous
 462    I,      33|                  trêve de charlatanisme, monsieur ; si vous êtes devin, je
 463    I,      33|                  de la reine. À présent, monsieur, à votre tour. Continuez,
 464    I,      33|                        Vous avez raison, monsieur, dit Philippe, et j’aime
 465    I,      33|                  merveille, alors.~ ~ ~– Monsieur, il existe un certain pamphlet…~ ~ ~–
 466    I,      33|                 a beaucoup de pamphlets, monsieur.~ ~ ~– Publié par un certain
 467    I,      33|              Permettez-moi de vous dire, monsieur, interrompit Cagliostro
 468    I,      33|                 ce pamphlet ?~ ~ ~– Oui, monsieur.~ ~ ~– Vous en avez même
 469    I,      33|               Qui vous fait penser cela, monsieur ? dit Cagliostro.~ ~ ~–
 470    I,      33|                       Vous vous trompez, monsieur.~ ~ ~– Comment cela, dit
 471    I,      33|                   Je vous dirai, à vous, monsieur de Taverney : voyez l’armoire,
 472    I,      33|               des plus menaçantes.~ ~ ~– Monsieur, dit Philippe, vous me paraissez
 473    I,      33|                  de cette feuille.~ ~ ~– Monsieur, dit Cagliostro sans changer
 474    I,      33|                          Oui, moi ! moi, monsieur ! comprenez-vous ?~ ~ ~–
 475    I,      33|                  on est homme d’honneur, monsieur, on ne collectionne pas
 476    I,      33|                        Vous m’excuserez, monsieur ; mais je ne suis pas de
 477    I,      33|                Vous vous trompez encore, monsieur, car Sa Majesté la reine
 478    I,      33|                Mesmer.~ ~ ~– C’est faux, monsieur.~ ~ ~– Vous voulez dire
 479    I,      33|                      Comme je vous vois, monsieur.~ ~ ~ ~Philippe regarda
 480    I,      33|            Philippe.~ ~ ~– Au contraire, monsieur, je n’ai pas perdu une parole
 481    I,      33|              vaut un démenti ?~ ~ ~– Si, monsieur, répondit Cagliostro ; il
 482    I,      33|                  semblable.~ ~ ~– Ainsi, monsieur, vous me refusez satisfaction
 483    I,      33|                        Ni plus ni moins, monsieur ; oh ! vous n’appellerez
 484    I,      33|              crocheteur. Eh bien ! soit, monsieur l’Hercule, j’accepte.~ ~ ~ ~
 485    I,      33|                fort comme quatre hommes, monsieur, dit le chevalier ; mais
 486    I,      33|                encore assez près de moi, monsieur, pour que je vous traite
 487    I,      33|               fois, mais une épée.~ ~ ~– Monsieur, s’écria Philippe, vous
 488    I,      33|                dans vos souvenirs.~ ~ ~– Monsieur !~ ~ ~– Un nom que vous
 489    I,      33|                  et murmura :~ ~ ~– Oh ! monsieur, monsieur ; est-ce donc
 490    I,      33|           murmura :~ ~ ~– Oh ! monsieur, monsieur ; est-ce donc là ce que
 491    I,      33|                 mal. Vous êtes chrétien, monsieur de Taverney ?~ ~ ~– Monsieur !
 492    I,      33|             monsieur de Taverney ?~ ~ ~– Monsieur ! s’écria Philippe effrayé
 493    I,      33|                tête, allons donc !~ ~ ~– Monsieur, on la calomnie.~ ~ ~– Qu’
 494    I,      33|            marche un seul instant.~ ~ ~– Monsieur, vous m’épouvantez, dit
 495    I,      33|                 je me laverai les mains, monsieur de Taverney.~ ~ ~– Eh bien !
 496    I,      33|               avoir pas conjurée. Enfin, monsieur, j’obtiendrai, n’est-ce
 497    I,      33|                ne périraient pas !~ ~ ~– Monsieur, monsieur, je vous en prie,
 498    I,      33|         périraient pas !~ ~ ~– Monsieur, monsieur, je vous en prie, répondez
 499    I,      33|         Cagliostro :~ ~ ~– Adieu, adieu, monsieur, dit-il, cent fois merci
 500    I,      34|                 serrurerie et ses tours, Monsieur de Taverney avait sa forge
 501    I,      34|               accourut en criant :~ ~ ~– Monsieur le chevalier !~ ~ ~– Mon
 502    I,      34|              fais… Tu boudes.~ ~ ~– Moi, monsieur, non.~ ~ ~– Tu sais déjà
 503    I,      34|                      Vous pouvez parler, monsieur, nul n’écoute, dit le chevalier.~ ~ ~–
 504    I,      34|               morale, j’ai du bon.~ ~ ~– Monsieur, enfin…~ ~ ~– Enfin, il
 505    I,      34|                  qui voulez-vous parler, monsieur ?~ ~ ~– D’elle pardieu !
 506    I,      34|               Opéra : c’est joli !~ ~ ~– Monsieur, je vous proteste…~ ~ ~–
 507    I,      34|                  vas voir.~ ~ ~– Voyons, monsieur.~ ~ ~ ~Taverney se croisa
 508    I,      34|                      Vous parlez hébreu, monsieur le baron.~ ~ ~ ~Le vieillard
 509    I,      34|                 encore une fois ; assez, monsieur ; je me fais honte, en vérité,
 510    I,      34|                 une Messaline, celui-là, monsieur, est un criminel calomniateur.~ ~ ~–
 511    I,      34|                 cela, dit-il ; eh bien ! monsieur, votre logique est admirable.~ ~ ~–
 512    I,      35|                en amène une autre.~ ~ ~– Monsieur de Provence, je vous assure
 513    I,      35|                  est coupable, eh bien ! monsieur, vous êtes de la famille,
 514    I,      35|                dit-il.~ ~ ~– Avant tout, monsieur, fit Louis XVI, expliquez-nous
 515    I,      35|                 s’inclina.~ ~ ~– Parlez, monsieur de Crosne ; parlez ouvertement,
 516    I,      35|                   mais compromise.~ ~ ~– Monsieur de Crosne, que vous a dit
 517    I,      35|                       Vous vous trompez, monsieur de Crosne.~ ~ ~– Je ne crois
 518    I,      35|                  lui se révoltait.~ ~ ~– Monsieur, dit-il au lieutenant de
 519    I,      36|                    oui, je vous permets, monsieur de Crosne ; questionnez,
 520    I,      36|                  de Provence.~ ~ ~– Oui, monsieur.~ ~ ~– Et vous n’avez pas
 521    I,      36|                 M. de Crosne.~ ~ ~– Non, monsieur.~ ~ ~– Et vous n’avez pas
 522    I,      36|                  roi, qu’en pensez-vous, monsieur de Crosne ? Mon frère, qu’
 523    I,      36|    extraordinaire, c’est surnaturel, dit Monsieur en affectant une gaieté
 524    I,      36|                  instruisez-moi. Voyons, monsieur de Crosne, vous qui savez
 525    I,      36|               pas peu dire. À nous deux, monsieur de Crosne. Asseyez-vous
 526    I,      37|                reprit Marie-Antoinette ; Monsieur est un conteur intrépide,
 527    I,      37|              face de lui :~ ~ ~– Voyons, monsieur, dit-elle, êtes-vous capable
 528    I,      37|                    Oh ! ne ménagez rien, monsieur ; mon frère, que voilà,
 529    I,      37|                 étais pas. Prenez garde, monsieur de Taverney, je m’aperçois
 530    I,      37|               Artois. N’est-il pas vrai, monsieur Philippe, que la tournure
 531    I,      37|                 grave pour qu’il vienne, monsieur. Moi aussi je suis indisposée,
 532    I,      37|                appela de sa voix :~ ~ ~– Monsieur de Charny !~ ~ ~ ~Celui-ci
 533    I,      38|                XXXVIII~ ~ Un alibi~ ~ ~ ~Monsieur de Charny entra, un peu
 534    I,      38|              parte qu’un dialogue.~ ~ ~– Monsieur de Charny, dit-elle, vous
 535    I,      38|                vu, et pas de discrétion, monsieur de Charny, pas de réticence
 536    I,      38|             dentelle de son fichu.~ ~ ~– Monsieur, dit-elle d’une voix dans
 537    I,      38|              douloureuse alliance.~ ~ ~– Monsieur, répéta la reine en se rapprochant
 538    I,      38|                 XVI en s’avançant.~ ~ ~– Monsieur, un bruit, un bruit infâme.
 539    I,      38|          messieurs ; mon frère, pardon ! monsieur le comte d’Artois, monsieur
 540    I,      38|              monsieur le comte d’Artois, monsieur de Taverney, monsieur de
 541    I,      38|            Artois, monsieur de Taverney, monsieur de Charny, assurent, m’assurent
 542    I,      38|                    Qui a parlé de cela ? Monsieur le comte de Provence le
 543    I,      38|          désespérée. Ce n’est pas vrai ; monsieur le comte d’Artois se trompe,
 544    I,      38|                comte d’Artois se trompe, monsieur de Taverney se trompe. Vous
 545    I,      38|               trompe. Vous vous trompez, monsieur de Charny. Enfin, on peut
 546    I,      38|                ajouta le comte d’Artois, monsieur de Provence en pensera ce
 547    I,      38|                 n’avait pas remué.~ ~ ~– Monsieur de Taverney, fit la reine
 548    I,      38|               que vous n’accompagnez pas monsieur le comte d’Artois ?~ ~ ~ ~
 549    I,      38|              garda près d’elle Andrée et monsieur de Charny.~ ~ ~ ~Cette situation
 550    I,      38|                 Taverney ressentait pour monsieur de Charny. Elle repoussait
 551    I,      38|              choses à la cour de France, monsieur ? le croirait-on ?~ ~ ~ ~
 552    I,      38|               méchanceté des flots. Ah ! monsieur, monsieur, regardez-vous !
 553    I,      38|                des flots. Ah ! monsieur, monsieur, regardez-vous ! Est-ce
 554    I,      38|           planent dans les nuages.~ ~ ~– Monsieur, se hâta de répondre la
 555    I,      38|                  seule attaque. Et puis, monsieur, si vous saviez combien
 556    I,      38|                  air avec délices.~ ~ ~– Monsieur est accoutumé au vent de
 557    I,      38|                de rester…~ ~ ~– Non pas, monsieur, dit la reine ; nous savons
 558    I,      38|                         Vous êtes libre, monsieur, dit-elle.~ ~ ~ ~Et elle
 559    I,      38|                intervalle, elle put voir monsieur de Charny évanoui, auquel
 560    I,      38|                parole était inattendue : monsieur de Charny me paraît douter
 561    I,      38|             raison, dit la reine, et que monsieur de Charny doute encore ?~ ~ ~–
 562    I,      38|               est point si incrédule que monsieur de Charny, dit-elle ; il
 563    I,      38|                   pourquoi croirait-il ? Monsieur le comte d’Artois aussi
 564    I,      38|               comte d’Artois aussi a vu, monsieur Philippe aussi a vu, il
 565    I,      38|                        Qu’on fasse venir monsieur de Crosne, interrompit joyeusement
 566    I,      39|                        Chapitre XXXIX~ ~ Monsieur de Crosne~ ~ ~ ~Monsieur
 567    I,      39|                 Monsieur de Crosne~ ~ ~ ~Monsieur de Crosne, qui était un
 568    I,      39|               soin d’une renommée.~ ~ ~ ~Monsieur de Crosne sentit qu’il allait
 569    I,      39|              souriait pas.~ ~ ~– Voyons, monsieur de Crosne, dit-elle, à notre
 570    I,      39|                 de tout ce qui m’arrive, monsieur le lieutenant de police !~ ~ ~ ~
 571    I,      39|             lieutenant de police !~ ~ ~ ~Monsieur de Crosne regarda autour
 572    I,      39|                    mais j’en suis venue, monsieur, à toujours rechercher le
 573    I,      39|               vous croyez me voir, vous, monsieur, ou vos agents.~ ~ ~– Une
 574    I,      39|               Une ressemblance ! s’écria monsieur de Crosne, trop occupé de
 575    I,      39|                  supposition impossible, monsieur le lieutenant de police ?
 576    I,      39|                     On peut s’y tromper, monsieur, puisque l’on s’y trompe.~ ~ ~–
 577    I,      39|                         Vous voyez bien, monsieur de Crosne. Ah ! ah ! cela
 578    I,      39|                 ne saviez pas tout cela, monsieur de Crosne ? demanda la reine.~ ~ ~–
 579    I,      39|          événement ? Allons, avouons le, monsieur : la police est bien mal
 580    I,      39|                  à les comprendre.~ ~ ~– Monsieur, quand un homme a reçu tous
 581    I,      39|               madame. Je dis vous, comme monsieur le comte d’Artois a dit
 582    I,      39|              Réteau, si bien étrillé par monsieur de Charny ?~ ~ ~– Par monsieur
 583    I,      39|           monsieur de Charny ?~ ~ ~– Par monsieur de Charny ! s’écrièrent
 584    I,      39|                 faisaient le triomphe de monsieur de Sartine, mon prédécesseur,
 585    I,      39|                  ou à la favorite.~ ~ ~– Monsieur de Charny s’est commis avec
 586    I,      39|                affaire.~ ~ ~– Un duel de monsieur de Charny ! monsieur de
 587    I,      39|                  de monsieur de Charny ! monsieur de Charny s’est battu !
 588    I,      39|               battu n’aurait pas donné à monsieur de Charny le coup d’épée
 589    I,      39|              comment ? Vous vous trompez monsieur de Crosne.~ ~ ~– Oh ! madame,
 590    I,      39|                   vous avez remarqué que monsieur de Charny souffrait, et
 591    I,      39|                  ai cru m’apercevoir que monsieur de Charny se soutenait difficilement
 592    I,      39|           comtesse avec un regard.~ ~ ~ ~Monsieur de Crosne, lui qu’on interrogeait,
 593    I,      39|                  la reine reprit :~ ~ ~– Monsieur, avec qui et pourquoi monsieur
 594    I,      39|           Monsieur, avec qui et pourquoi monsieur de Charny s’est-il battu ?~ ~ ~ ~
 595    I,      39|                 minutes peut-être.~ ~ ~– Monsieur de Taverney ! s’écria la
 596    I,      39|          comprendre.~ ~ ~– Je crois, dit monsieur de Crosne, que c’est en
 597    I,      39|                  que c’est en effet avec monsieur Philippe de Taverney que
 598    I,      39|                 Philippe de Taverney que monsieur de Charny s’est battu.~ ~ ~ ~
 599    I,      39|                   Andrée baissa la tête, monsieur de Crosne également.~ ~ ~–
 600    I,      39|                 parce qu’on a couru avec monsieur La Fayette et Washington –
 601    I,      39|                 aurions pu le demander à monsieur de Charny, qui s’est battu
 602    I,      39|       arrogamment la reine, ce qu’a fait monsieur de Charny, mais bien ce
 603    I,      39|                   mais bien ce qu’a fait monsieur Philippe de Taverney.~ ~ ~–
 604    I,      39|                        Est-ce à dire que monsieur de Charny ne se battait
 605    I,      39|               puis le jeta.~ ~ ~– Merci, monsieur de Crosne, dit-elle au magistrat,
 606    I,      39|              police est très bien faite, monsieur ; mais, je vous en prie,
 607    I,      39|                  ai parlé, n’est-ce pas, monsieur. Adieu.~ ~ ~ ~Elle lui tendit
 608    I,      40|             tombez mal, messieurs.~ ~ ~ ~Monsieur Bœhmer prit la parole :
 609    I,      40|               fait est qu’il était beau, monsieur Bœhmer, poursuivit la reine.~ ~ ~–
 610    I,      40|           million et demi, n’est-ce pas, monsieur Bœhmer ?~ ~ ~– Oui, Votre
 611    I,      40|                  voler par un employé de monsieur de Crosne.~ ~ ~ ~Et elle
 612    I,      40|                 arrêta plus.~ ~ ~– C’est monsieur l’ambassadeur de Portugal,
 613    I,      40|                         Qui donc ?~ ~ ~– Monsieur de Souza.~ ~ ~ ~La reine
 614    I,      40|                 flegme philosophique que monsieur Rousseau de Genève eût déployé
 615    I,      40|             après un long examen :~ ~ ~– Monsieur le joaillier avait raison,
 616    I,      41|                 devaient produire.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan palpitait.~ ~ ~–
 617    I,      41|        impuissances de la royauté.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan ne paraissait retenir
 618    I,      41|                  la reine avait dit pour monsieur de Rohan.~ ~ ~ ~Le récit
 619    I,      41|                 Fût-ce à un prince ? dit monsieur de Rohan.~ ~ ~– Fût-ce à
 620    I,      42|                         Trop de secrets, monsieur Bœhmer.~ ~ ~ ~Et le cardinal
 621    I,      42|           monseigneur.~ ~ ~– Je croyais, monsieur, continua le cardinal, qu’
 622    I,      42|                  Portugal, à votre aise, monsieur Bœhmer.~ ~ ~– Monseigneur
 623    I,      42|                  quand cela serait ? dit monsieur de Rohan sans repousser
 624    I,      42|                bien ! vous vous trompez, monsieur, dit le cardinal, il ne
 625    I,      42|              nous de manquer de parole à monsieur l’ambassadeur de Portugal.~ ~ ~ ~
 626    I,      42|             presque le dépouiller.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan, voyant qu’il était
 627    I,      42|             pouvoir de cet homme :~ ~ ~– Monsieur, dit-il, supposez si vous
 628    I,      42|                pas praticable avec nous, monsieur Bœhmer ; un acompte, vous
 629    I,      42|                 seize cent mille livres, monsieur Bœhmer, et divisez le paiement
 630    I,      42|                         Je ne crois pas, monsieur. Si vous aviez à toucher
 631    I,      42|                sommes en bénéfice.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan interrompit Bœhmer.~ ~ ~–
 632    I,      42|                   En effet, monseigneur, monsieur de Souza s’y trouve en ce
 633    I,      42|               redoubla d’hilarité.~ ~ ~ ~Monsieur Bœhmer crut devoir s’associer
 634    I,      42|                dépens du Portugal.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan allait partir.~ ~ ~ ~
 635    I,      42|                 êtes un homme de secret, monsieur Bœhmer, souvenez-vous bien
 636    I,      42|              ajouta-t-il finement.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan rougit et sortit
 637    I,      42|                 Le lendemain de ce jour, monsieur Bœhmer se dirigea d’un air
 638    I,      42|               allait frapper à la porte, monsieur Beausire, premier secrétaire,
 639    I,      42|           faisait rendre des comptes par monsieur Ducorneau, premier chancelier,
 640    I,      42|             Depuis la dernière visite de monsieur Bœhmer à la rue de la Jussienne,
 641    I,      42|                 pénibles besognes.~ ~ ~ ~Monsieur Ducorneau, enchanté de l’
 642    I,      42|            établissant les chiffres avec monsieur de Beausire, il entamait
 643    I,      42|                 pas, dit spirituellement monsieur Ducorneau.~ ~ ~– Pour quoi
 644    I,      42|                         Pour quoi faire, monsieur le chancelier ? est-ce qu’
 645    I,      42|                doctrines philosophiques, monsieur le secrétaire, dit Ducorneau
 646    I,      42|                   il s’agrandirait vite, monsieur.~ ~ ~– Oh ! vous nous flattez,
 647    I,      42|                  dites-vous ?~ ~ ~– Oui, monsieur le secrétaire, cent huit
 648    I,      42|                 À quand la présentation, monsieur le secrétaire ? Je vous
 649    I,      42|               autres. Oh ! la mission de monsieur l’ambassadeur étant secrète,
 650    I,      42|              assez inquiet.~ ~ ~– Tenez, monsieur le secrétaire, fit Ducorneau
 651    I,      42|               sais-je, moi… Un espion de monsieur de Crosne, peut-être.~ ~ ~–
 652    I,      42|                     Entre nous soit dit, monsieur le secrétaire, monsieur
 653    I,      42|                  monsieur le secrétaire, monsieur de Crosne n’est pas un magistrat
 654    I,      42|                 magistrat de la force de monsieur de Sartine. Avez-vous connu
 655    I,      42|                 Sartine. Avez-vous connu monsieur de Sartine ?~ ~ ~– Non,
 656    I,      42|                  de Sartine ?~ ~ ~– Non, monsieur, non !~ ~ ~– Oh ! celui-là
 657    I,      42|                 sonnette retentit.~ ~ ~– Monsieur l’ambassadeur appelle, dit
 658    I,      43|                     Chapitre XLIII~ ~ Où monsieur Ducorneau ne comprend absolument
 659    I,      43|                   Il venait d’avoir avec monsieur le commandeur valet de chambre
 660    I,      43|          dernières plumes.~ ~ ~– Voyons, monsieur de Beausire, dit le commandeur,
 661    I,      43|                 le valet de chambre, que monsieur Bœhmer doit venir aujourd’
 662    I,      43|                Qui en doute ?~ ~ ~– Ah ! monsieur de Beausire me donne raison,
 663    I,      43|                  contigu à la chambre de monsieur l’ambassadeur.~ ~ ~– Pourquoi
 664    I,      43|                   dit Beausire.~ ~ ~– Et monsieur l’ambassadeur, poursuivit
 665    I,      43|             égaux.~ ~ ~– Alors, mon cher monsieur, si vous voulez faire ici
 666    I,      43|             abord, interrompit Beausire, monsieur le commandeur, vous n’agissez
 667    I,      43|               oui… dit l’ambassadeur, et monsieur de Beausire le partage avec
 668    I,      43|             dépité, de prendre l’avis de monsieur de Beausire. Le secrétaire
 669    I,      43|                avec l’ambassadeur.~ ~ ~– Monsieur le commandeur, répliqua
 670    I,      43|        tranquillement dans le cabinet de monsieur l’ambassadeur, et nous pourrions
 671    I,      43|                 agit d’en rendre raison, monsieur le commandeur.~ ~ ~– Oh !
 672    I,      43|              nous leur répondrons.~ ~ ~– Monsieur Bœhmer ! cria d’en bas le
 673    I,      43|             livres vont disparaître avec monsieur Bœhmer. Çà, faites le beau,
 674    I,      43|              Bœhmer. Çà, faites le beau, monsieur le valet de chambre !~ ~ ~ ~
 675    I,      43|              Beausire fit un hum !~ ~ ~ ~Monsieur Bœhmer s’embarrassa de plus
 676    I,      43|                  un quasi-affront.~ ~ ~ ~Monsieur Bœhmer objecta qu’il avait
 677    I,      43|             étant consultés :~ ~ ~– Non, monsieur le secrétaire, dirent-ils
 678    I,      43|            virent pas dans l’antichambre monsieur le commandeur, valet de
 679    I,      43|                  s’écria Beausire.~ ~ ~– Monsieur, répondit le commandeur,
 680    I,      43|                  le travail quotidien de monsieur Ducorneau, mais qui, passant
 681    I,      43|             Beausire héla par la fenêtre monsieur le commandeur, qui déjà
 682    I,      43|            commandeur ; prenez garde que monsieur Ducorneau n’entende !~ ~ ~–
 683    I,      43|          toilette voisin.~ ~ ~– Renvoyez monsieur Ducorneau, fit-il à l’oreille
 684    I,      43|              plus de mystères, l’honnête monsieur Ducorneau ne comprenait
 685    I,      43|               pouvait mais !…~ ~– Pendre monsieur de Souza ! criait le chancelier,
 686    I,      43|                       Ouvrez ! au nom de monsieur l’ambassadeur de Portugal !~ ~ ~–
 687    I,      43|                  partout, et l’on arrêta monsieur Ducorneau, qui fut conduit
 688    I,      44|             ville.~ ~ ~ ~Le fait est que monsieur de Beausire ne regardait
 689    I,      44|               regardait ni la colonne de monsieur Philibert Delorme, ni le
 690    I,      44|                ni le cadran solaire dont monsieur de Pingré l’avait décorée.
 691    I,      44|                      Beausire se dit que monsieur de Crosne, prévenu sans
 692    I,      44|                  diable avait décidé que monsieur de Crosne ne ferait rien
 693    I,      45|               veut faire d’elle~ ~ ~ ~Si monsieur Beausire eût bien voulu
 694    I,      45|                que tout aveuglait alors, monsieur de Beausire se fût épargné
 695    I,      45|                 des archers expédiés par monsieur de Crosne.~ ~ ~ ~Oliva frissonna :
 696    I,      45|                  parce que les agents de monsieur de Crosne ne vous voyant
 697    I,      46|                  La maison déserte~ ~ ~ ~Monsieur de Cagliostro arriva seul
 698    I,      46|               lignes suivantes :~ ~ ~« À monsieur Lenoir, mon architecte :~ ~ ~ ~
 699    I,      47|                 Jeanne protectrice~ ~ ~ ~Monsieur le cardinal de Rohan reçut,
 700    I,      47|              conçu :~ ~ ~« Son Éminence, monsieur le cardinal de Rohan, sait
 701    I,      47|                  assez. Un homme tel que monsieur de Rohan ne marchande pas.
 702    I,      47|                 Bœhmer.~ ~ ~ ~Acheté par monsieur de Rohan ! et ce dernier
 703    I,      47|                 que nous avons lu.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan vint le soir. Il
 704    I,      47|                 laquelle, comtesse ? fit monsieur de Rohan avec cette affectation
 705    I,      47|                dit vous-même, poursuivit monsieur de Rohan.~ ~ ~– Et je vous
 706    I,      47|                valez bien, que je sache, monsieur le cardinal Mazarin.~ ~ ~–
 707    I,      47|                homme aussi, dit en riant monsieur de Rohan.~ ~ ~– Et un excellent
 708   II,      48|                 service ces mots :~ ~ ~– Monsieur, comment faire pour madame
 709   II,      48|                 Au fond, pensa l’amie de monsieur de Rohan, la reine se figure
 710   II,      48|                   toute la grâce que met monsieur le cardinal de Rohan à m’
 711   II,      48|                que je ne demandais rien. Monsieur le cardinal, selon sa coutume,
 712   II,      48|                    Je le ferai, non pour monsieur le cardinal, mais pour les
 713   II,      48|                  ah !~ ~ ~– J’exprimai à monsieur le cardinal toute la charité
 714   II,      48|             sacrifice du collier, je vis monsieur de Rohan pâlir.~ ~ ~– Pâlir !~ ~ ~–
 715   II,      48|                madame, s’il est vrai que monsieur de Rohan soit un bel homme
 716   II,      48|              comtesse, dit-elle, puisque monsieur de Rohan vous a paru si
 717   II,      48|        interlocutrice, je ne sais pas si monsieur le cardinal pensait aux
 718   II,      48|                  déplu à la reine.~ ~ ~– Monsieur de Rohan ne m’a pas déplu ;
 719   II,      48|                tut.~ ~ ~– Vous avez pour monsieur de Rohan une amitié vive,
 720   II,      48|                raillerie. Ce que ressent monsieur le cardinal pour Votre Majesté
 721   II,      48|                que, depuis dix ans déjà, monsieur de Rohan était passionnément…~ ~ ~–
 722   II,      48|                       À qui donc ?~ ~ ~– Monsieur de Rohan les a achetés.~ ~ ~ ~
 723   II,      48|                entraînement, ce que fait monsieur de Rohan est superbe ; c’
 724   II,      48|                 bon et sensible. À peine monsieur de Rohan a-t-il su par moi,
 725   II,      48|             parée de ces diamants ?”~ ~« Monsieur de Rohan ignorait encore
 726   II,      48|                  à quelque maîtresse que monsieur de Rohan a acheté ce collier ?~ ~ ~–
 727   II,      48|               âme.~ ~ ~– Ce qu’a fait là monsieur de Rohan est bien, dit-elle ;
 728   II,      48|                    Vous remercierez donc monsieur de Rohan, continua la reine.~ ~ ~–
 729   II,      48|                ajouterez que l’amitié de monsieur de Rohan m’est prouvée,
 730   II,      48|               accepte, non pas le don de monsieur de Rohan…~ ~ ~– Quoi donc,
 731   II,      48|                         Mais son avanceMonsieur de Rohan a bien voulu avancer
 732   II,      48|                  disait, vous instruirez monsieur de Rohan qu’il sera bien
 733   II,      49|              demi million de rente ; car monsieur de Rohan ne travaille ni
 734   II,      49|              travaille par amour !~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan se remit vite.
 735   II,      49|                        Qu’est cela ? dit monsieur de Rohan.~ ~ ~– Un portefeuille
 736   II,      49|                     Oh ! beaucoup.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan soupira.~ ~ ~–
 737   II,      50|              difficile nous avons laissé monsieur de Charny, nous sauront-ils
 738   II,      50|                 milieu de l’antichambre, monsieur de Charny avait en effet
 739   II,      50|                 Aussi, tout en soutenant monsieur de Charny, criaient-ils :~ ~ ~–
 740   II,      50|             Charny, criaient-ils :~ ~ ~– Monsieur ! monsieur ! qu’avez-vous
 741   II,      50|          criaient-ils :~ ~ ~– Monsieur ! monsieur ! qu’avez-vous donc ?~ ~ ~ ~
 742   II,      50|            mouvement machinal, lâchèrent monsieur de Charny qui, soutenu par
 743   II,      50|           précipita. On releva doucement monsieur de Charny qui avait complètement
 744   II,      50|                 le jeune officier, c’est monsieur de Charny !~ ~ ~– Monsieur
 745   II,      50|               monsieur de Charny !~ ~ ~– Monsieur de Charny ? s’écrièrent
 746   II,      50|                         Oui, le neveu de monsieur de Suffren.~ ~ ~ ~Ces mots
 747   II,      50|                        Oui, oui, murmura monsieur de Charny en essayant de
 748   II,      50|                  cela vous plaît à dire, monsieur ; les lèvres sont trop fraîches,
 749   II,      50|            moment j’ai reçu ma blessure, monsieur ; je vous dis et je vous
 750   II,      50|                  roi, dit-il.~ ~ ~– Oui, monsieur de Charny, oui, moi-même,
 751   II,      50|                 ne veux pas, dit-il, que monsieur de Charny coure aucun risque
 752   II,      50|         retournant chez lui. On soignera monsieur de Charny à Versailles ;
 753   II,      50|                appellera vite son oncle, monsieur de Suffren, et quand on
 754   II,      50|                et quand on aura remercié monsieur de ses soins, et il désignait
 755   II,      50|                  celle de la reine et de monsieur de Crosne.~ ~ ~ ~Monsieur
 756   II,      50|                monsieur de Crosne.~ ~ ~ ~Monsieur de Suffren fut mandé, le
 757   II,      50|                     Cela ne prouve rien, monsieur le bailli, dit le docteur.~ ~ ~–
 758   II,      50|                   mais je croyais…~ ~ ~ ~Monsieur de Suffren vit du sang.~ ~ ~–
 759   II,      50|                  le vieux docteur.~ ~ ~– Monsieur…~ ~ ~– Et si vous le trouvez
 760   II,      50|                  bien ; nous aimons tous monsieur de Suffren, et…~ ~ ~– Oui,
 761   II,      51|                       Elle se figura que monsieur de Charny avait un peu outré
 762   II,      51|               oui.~ ~ ~– De la fièvre de monsieur de Charny.~ ~ ~– Mais oui.~ ~ ~–
 763   II,      51|                  comment va la fièvre de monsieur de Charny.~ ~ ~– Non, c’
 764   II,      51|             abord comment il se fait que monsieur de Charny soit chez moi,
 765   II,      51|                je n’ai pas voulu laisser monsieur de Charny dans cette galerie,
 766   II,      51|                  vous voudrez, parce que monsieur de Charny n’est pas un fiévreux
 767   II,      51|                 voulez-vous dire ?~ ~ ~– Monsieur de Charny, quand il a la
 768   II,      51|                 ne pas se trahir :~ ~ ~– Monsieur de Charny, dit-elle, m’est
 769   II,      51|           recommandé. Il est le neveu de monsieur de Suffren, notre héros.
 770   II,      51|                  crois dès à présent que monsieur de Charny dit des choses
 771   II,      52|                  me semble.~ ~ ~– Quoi ! monsieur de Charny ?~ ~ ~– C’est
 772   II,      52|            semble docteur, dit elle, car monsieur de Charny est malade d’une
 773   II,      52|                 le docteur Louis ; c’est monsieur Philippe de Taverney qui
 774   II,      52|                 de Taverney qui a blessé monsieur de Charny ?~ ~ ~– Sans doute.~ ~ ~–
 775   II,      52|                ce n’est pas pour moi que monsieur de Charny s’est battu.~ ~ ~ ~
 776   II,      52|                 s’écria Andrée, docteur, monsieur de Charny est donc bien
 777   II,      52|                 le dévore n’a pas cessé, monsieur de Charny, demain à pareille
 778   II,      52|                fuira pas ; il a combattu monsieur de Charny en homme de cœur ;
 779   II,      52|                  à la reine ?~ ~ ~– Mais monsieur de Taverney lui est agréable,
 780   II,      52|                suppose ?~ ~ ~– Eh bien ! monsieur de Taverney est sauf ; espérons
 781   II,      52|            Faites, ou ne faites pas fuir monsieur de Taverney, cela vous regarde.
 782   II,      53|              entendu la prière d’Andrée. Monsieur de Charny ne succomba pas
 783   II,      53|             délire.~ ~ ~– Un mal moral ! monsieur de Charny !~ ~ ~– Oui, madame ;
 784   II,      53|                   et du délire passager, monsieur de Charny tombera dans une
 785   II,      53|                vous répète seulement que monsieur de Charny est un fou raisonnable,
 786   II,      53|               que la femme pour laquelle monsieur de Charny a perdu la raison
 787   II,      53|                 madame ; vous étiez avec monsieur le docteur Louis, et l’on
 788   II,      54|              lever.~ ~ ~– La reine, oui, monsieur, se hâta de dire Marie-Antoinette,
 789   II,      54|              pourquoi elle vient à vous, monsieur, et ce n’est pas ainsi que
 790   II,      54|                  femme ? Car notez ceci, monsieur de Charny, dès notre première
 791   II,      54|                   balbutia Charny.~ ~ ~– Monsieur, voulez-vous choisir ? Ou
 792   II,      54|           Êtes-vous dans votre bon sens, monsieur de Charny ? dit la reine
 793   II,      54|                        Je vous pardonne, monsieur de Charny.~ ~ ~– Madame,
 794   II,      54|                un dernier regard !~ ~ ~– Monsieur de Charny, fit la reine
 795   II,      54|             donner cette demi-heure avec monsieur de Charny.~ ~ ~ ~Le docteur,
 796   II,      54|                  la visite de son oncle, monsieur de Suffren, la visite de
 797   II,      54|                 de Suffren, la visite de monsieur de La Fayette, celle d’un
 798   II,      54|           médication des blessures ; que monsieur de Charny avait une bonne
 799   II,      54|                le combla de bontés, pria monsieur de Suffren de présenter
 800   II,      55|              idée de confier un secret à monsieur de Taverney ? Et le croyez-vous
 801   II,      55|              expression de chagrin, non, monsieur de Taverney est fait pour
 802   II,      55|                 adieu est indispensable. Monsieur de Taverney crierait à l’
 803   II,      55|               cinq heures, je serai chez monsieur de Taverney en habit de
 804   II,      56|             Misery vint lui annoncer que monsieur de Calonne attendait l’honneur
 805   II,      56|      satisfaisant à l’imagination.~ ~ ~ ~Monsieur de Calonne était un homme
 806   II,      56|                et de dix à douze femmes. Monsieur de Calonne avait pu compter
 807   II,      56|                  nez de la popularité de monsieur Necker.~ ~ ~ ~Monsieur Necker
 808   II,      56|                de monsieur Necker.~ ~ ~ ~Monsieur Necker le sage et le profond,
 809   II,      56|          continuer à gérer les finances. Monsieur de Calonne, lui, les accepta
 810   II,      56|                  faix.~ ~ ~ ~Que voulait monsieur Necker ? Des réformes. Ces
 811   II,      56|            détails indispensables.~ ~ ~ ~Monsieur de Calonne entra chez la
 812   II,      56|               dit-elle ensuite, mon cher monsieur de Calonne ?~ ~ ~– De l’
 813   II,      56|                    De l’argent ? s’écria monsieur de Calonne, mais certainement,
 814   II,      56|                trouver de l’argent là où monsieur Necker disait si bien qu’
 815   II,      56|                 n’y en avait pas ?~ ~ ~– Monsieur Necker avait raison, madame,
 816   II,      56|                     Eh bien ! madame, si monsieur Necker, au lieu de dire : «
 817   II,      56|              millions pour la troisième, monsieur Necker eût été un vrai financier ;
 818   II,      56|                 quoi je vous félicitais, monsieur. Comment paiera-t–on ? voilà
 819   II,      56|                      Serait-il possible, monsieur, d’avoir en ce moment…~ ~ ~–
 820   II,      56|                  le trois, madame.~ ~ ~– Monsieur de Calonne, merci.~ ~ ~–
 821   II,      56|                charmante de me consoler, monsieur.~ ~ ~– Dieu soit loué !
 822   II,      56|                   C’est que, voyez-vous, monsieur de Calonne, ce serait trop
 823   II,      57|               Secret perdu~ ~ ~ ~À peine monsieur de Calonne traversait-il
 824   II,      57|              Jeanne avait déjà introduit monsieur de Rohan et pris congé,
 825   II,      57|                 les yeux sur elle.~ ~ ~– Monsieur, dit-elle, on m’a rapporté
 826   II,      57|             disculper qu’en me blessant, monsieur le cardinal. Mais tenez,
 827   II,      57|                 dévoué jusqu’à la ruine, monsieur le cardinal ? C’est fort
 828   II,      57|            contre la fatigue de l’étude. Monsieur de Rohan fût allé loin,
 829   II,      57|                le moment d’après :~ ~ ~– Monsieur le comte de Cagliostro,
 830   II,      57|                 Est-il possiblemurmura monsieur de Rohan, Joseph Balsamo
 831   II,      57|                  que jamais.~ ~ ~– Mais, monsieur, sous quel nom vous présentez-vous
 832   II,      57|                         Moi ! mais, non, monsieur, non.~ ~ ~ ~Et le cardinal,
 833   II,      57|            autres hommes ensemble.~ ~ ~– Monsieur, vous m’avez autrefois rendu
 834   II,      57|               vie.~ ~ ~– Je le confesse, monsieur, mais vous êtes au-dessus
 835   II,      57|              renaissent. Vous me rendez, monsieur, à ce temps où la magie
 836   II,      57|                son cœur palpitant.~ ~ ~– Monsieur, dit-il si bas que Cagliostro
 837   II,      58|                  l’avez brûlé cependant, monsieur, j’en ai vu la flamme.~ ~ ~–
 838   II,      58|                 charbons consumés.~ ~ ~– Monsieur, dit le cardinal avec une
 839   II,      58|                  une marque de défiance, monsieur, croyez bien que je n’eusse
 840   II,      58|                 Vous m’avez fait croire, monsieur, dit-il, que le gage était
 841   II,      58|              épaules.~ ~ ~ ~–Mais enfin, monsieur, continua le cardinal, comment,
 842   II,      58|                 une voix altérée :~ ~ ~– Monsieur le comte, dit-il, les malheureux
 843   II,      58|                  Cagliostro~ ~ ~ ~– Oh ! monsieur, vous savez cela ?~ ~ ~–
 844   II,      58|              monseigneur.~ ~ ~– Quittes, monsieur ! s’écria le prince ; oh !
 845   II,      58|                 votre obligé. Seulement, monsieur le comte, je vous demande
 846   II,      58|                 donc ignorer.~ ~ ~– Oh ! monsieur, s’écria le cardinal dont
 847   II,      58|             péniblement amassé, je sais, monsieur, que ce papier n’est qu’
 848   II,      58|                  reconnais avoir reçu de monsieur Joseph Balsamo la somme
 849   II,      58|               suprême ; et cela à qui, à monsieur de Rohan, qu’il ne connaissait
 850   II,      58|           procédés de grand seigneur que monsieur de Rohan, si grand seigneur
 851   II,      58|                 cardinal l’arrêta.~ ~ ~– Monsieur le comte, dit-il, un Rohan
 852   II,      58|           probité. Donnez–moi ce billet, monsieur, je vous prie, afin que
 853   II,      58|                billet au cardinal.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan, frappé au cœur,
 854   II,      58|                 tiroir plein d’or.~ ~ ~– Monsieur le comte, dit-il, voici
 855   II,      58|                 cinq cent mille livres à monsieur de Rohan. Monsieur de Rohan
 856   II,      58|              livres à monsieur de Rohan. Monsieur de Rohan me doit cinq cent
 857   II,      58|                est que pour moi, soupira monsieur de Rohan, après le départ
 858   II,      59|           paiement indiqué par la reine. Monsieur de Calonne n’avait pas encore
 859   II,      59|          chercher les moyens de parler à monsieur de Calonne sans compromettre
 860   II,      59|              boudait tout le monde, même monsieur de Calonne.~ ~ ~ ~En vain,
 861   II,      59|                   il leva la tête.~ ~ ~ ~Monsieur de Calonne venait d’ouvrir
 862   II,      59|               pourtant un problème cela, monsieur de Calonne.~ ~ ~– Sire,
 863   II,      59|             parlaient d’eux-mêmes.~ ~ ~ ~Monsieur de Calonne ayant exposé
 864   II,      59|              nous avons de l’argent, dit monsieur de Calonne en riant, dépensons.~ ~ ~ ~
 865   II,      59|               énorme pâté d’encre.~ ~ ~ ~Monsieur de Calonne lui passa un
 866   II,      59|              livres.~ ~ ~– Quel article, monsieur le contrôleur général ?~ ~ ~–
 867   II,      59|                 livres à la reine ! Eh ! monsieur, ce n’est pas possible.~ ~ ~–
 868   II,      59|              veut pas de cette somme-là, monsieur de Calonne. La reine m’a
 869   II,      59|                en ce moment.~ ~ ~ ~Seul, monsieur de Calonne, qui savait l’
 870   II,      59|                 nous-mêmes. Calmez-vous, monsieur de Calonne.~ ~ ~– La reine,
 871   II,      59|             biffez ce crédit, sire ? fit monsieur de Calonne consterné.~ ~ ~–
 872   II,      59|                  compris son cœur.~ ~ ~ ~Monsieur de Calonne se mordit les
 873   II,      59|               frère, faites-moi chercher monsieur de Calonne, dit-elle enfin
 874   II,      60|                comtesse se trouvait chez monsieur de Rohan.~ ~ ~ ~Le suisse,
 875   II,      60|                  madame de La Motte chez monsieur de Rohan, où les deux associés
 876   II,      60|               cent mille livres.~ ~ ~– À monsieur de Calonne ?~ ~ ~– À tout
 877   II,      60|             Jeanne, nous sommes perdues, monsieur le cardinal n’a plus d’argent.~ ~ ~ ~
 878   II,      60|                laquelle ne comptait plus monsieur de Rohan lui est revenue.
 879   II,      60|           savez-vous cela, comtesse, que monsieur de Rohan n’a plus d’argent ?~ ~ ~–
 880   II,      60|                  du devoir, comme dirait monsieur Dorat.~ ~ ~ ~Puis, avec
 881   II,      60|           reprendre l’écrin apporté… par monsieur de Rohan… le reporter aux
 882   II,      60|              emportez, et remerciez bien monsieur de Rohan pour sa bonne grâce
 883   II,      60|                 renvoya le carrosse chez monsieur de Rohan, afin de ne rien
 884   II,      60|      amoindrissement pour la fortune que monsieur de Rohan rêvait et pouvait
 885   II,      60|          Marie-Antoinette sans consulter monsieur de Rohan, n’était-ce pas
 886   II,      61|              vendeurs et la reine.~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan trouva Bœhmer dans
 887   II,      61|                   respirait le calme, et monsieur de Rohan fut heureux de
 888   II,      61|                 d’argent. Vous savez que monsieur de Calonne s’est vu refuser
 889   II,      61|                 nous a beaucoup flattés, monsieur Bossange et moi.~ ~ ~– Pas
 890   II,      61|               chose cependant dans ceci, monsieur Bœhmer. Toute bonne inspiration
 891   II,      61|                 pas de certaines choses, monsieur, repartit sévèrement le
 892   II,      61|                voilà quitte envers vous, monsieur Bœhmer, dit le cardinal
 893   II,      61|                 et nous sommes convenus, monsieur Bossange et moi, de reconnaître
 894   II,      61|                     Jeanne retourna chez monsieur de Rohan, qui lui demanda
 895   II,      61|          reconnaissance de la reine, que monsieur de Rohan fut enthousiasmé
 896   II,      61|              déshonorant que le vol. Que monsieur de Rohan soit compromis
 897   II,      61|                  sera compromise quant à monsieur de Rohan.~ ~ ~« Mais que
 898   II,      61|           surtout la difficulté, puisque monsieur de Rohan est amoureux, qu’
 899   II,      61|            infaillible. En conseillant à monsieur de Rohan de se déclarer
 900   II,      61|                  c’est une preuve contre monsieur de Rohan et contre la reine ;
 901   II,      62|                habitée par Jeanne.~ ~ ~ ~Monsieur de Cagliostro, on se le
 902   II,      62|              poursuivie par la police de monsieur de Crosne.~ ~ ~ ~Mademoiselle
 903   II,      62|                 Pour mademoiselle Oliva, monsieur de Cagliostro, cet homme
 904   II,      62|               est vrai que les agents de monsieur le lieutenant de police
 905   II,      62|                 rauque, saccadée :~ ~ ~– Monsieur, s’écria-t-elle, je m’ennuie,
 906   II,      62|                  toute votre colère pour monsieur le lieutenant de police,
 907   II,      62|         exaspérez avec votre sang-froid, monsieur, dit Oliva. J’aime mieux
 908   II,      62|               tremble. Je vous préviens, monsieur, que votre assistance m’
 909   II,      62|           passionnément quelqu’un.~ ~ ~– Monsieur Beausire ?~ ~ ~– Oui, Beausire.
 910   II,      62|                    Ah ! fit Oliva.~ ~ ~– Monsieur de Beausire, continua Cagliostro,
 911   II,      62|               songé à vous rapprocher de monsieur de Beausire.~ ~ ~– Ce n’
 912   II,      62|               voyant combien vous aimiez monsieur de Beausire.~ ~ ~– Oh !
 913   II,      62|                 eussiez toujours préféré monsieur de Beausire à moi, je l’
 914   II,      62|                 étonner de cette ironie, monsieur de Beausire, qui est comme
 915   II,      62|                   mais les gens moroses, monsieur de Crosne, par exemple,
 916   II,      62|                 combien il est lourd, ce monsieur de Crosne ; eh bien ! ils
 917   II,      62|                 des belles choses.~ ~ ~– Monsieur… monsieur… il est arrêté ?~ ~ ~–
 918   II,      62|                  choses.~ ~ ~– Monsieur… monsieur… il est arrêté ?~ ~ ~– Non,
 919   II,      62|               ses qualités bien connues, monsieur de Beausire, s’il se montrait,
 920   II,      62|                 coup de filet que ferait monsieur de Crosne. Prendre vous
 921   II,      62|                 Crosne. Prendre vous par monsieur de Beausire, et monsieur
 922   II,      62|                 monsieur de Beausire, et monsieur de Beausire par vous.~ ~ ~–
 923   II,      62|          Faites-moi fuir hors de France, monsieur. Tâchez de me rendre ce
 924   II,      62|                perdre votre belle santé. Monsieur de Beausire ne vous aimerait
 925   II,      62|                  me prenez pas en haine, monsieur !~ ~ ~ ~Et la jeune femme,
 926   II,      62|               sommes quittes.~ ~ ~– Oh ! monsieur, que de bonté, quelle généreuse
 927   II,      62|               explorée par les agents de monsieur de Crosne ; au moins là
 928   II,      63|                  inspirer des soupçons à monsieur Beausire, nous pouvons hasarder
 929   II,      63|            plaisir.~ ~ ~ ~Les limiers de monsieur de Crosne, ces chiens humains
 930   II,      63|                était ouverte. L’hôtel de monsieur de Cagliostro n’avait jamais,
 931   II,      63|                 obtus des instruments de monsieur de Crosne, s’il eût passé
 932   II,      64|                refuser de vous rendre si monsieur de Crosne vous demande à
 933   II,      64|                 prenez garde.~ ~ ~– Eh ! monsieur le comte, dit Oliva, comment
 934   II,      64|           bénéfice à tomber aux mains de monsieur de Crosne, vous ne laisserez
 935   II,      64|                  toujours prendre.~ ~ ~– Monsieur de Cagliostro ne découvre-t-il
 936   II,      65|                rendez-vous~ ~ ~ ~À peine monsieur de Charny était-il arrivé
 937   II,      65|               que celui des anges.~ ~ ~ ~Monsieur de Charny n’y tint pas trois
 938   II,      65|                  de haine et de jalousie monsieur de Charny, ne s’avançait
 939   II,      65|                 visées toutes chastes de monsieur de Charny. Mais il est aussi
 940   II,      67|             terres, dit-elle sévèrement, monsieur de Charny.~ ~ ~– J’en suis
 941   II,      67|               Comment vous trouvez-vous, monsieur de Charny ? dit-elle d’une
 942   II,      67|                  paraissez bien troublé, monsieur.~ ~ ~– Comment commencerai-je ?
 943   II,      67|                  La reine se leva.~ ~ ~– Monsieur, dit-elle froidement, il
 944   II,      67|                  bien qu’un sujet.~ ~ ~– Monsieur !~ ~ ~– Madame, n’embrouillons
 945   II,      67|                  et de déloyauté ?~ ~ ~– Monsieur de Charny, s’écria la reine
 946   II,      67|              tête et s’approcher :~ ~ ~– Monsieur de Charny, dit-elle en lui
 947   II,      67|             après avoir réfléchi :~ ~ ~– Monsieur, dit-elle, vous me devez
 948   II,      67|                  si nous la voyons… Ah ! monsieur, regretterez-vous tout ce
 949   II,      67|                  vous convaincre. Allez, monsieur, et ne laissez rien paraître
 950   II,      68|                 de ses laquais de suivre monsieur de Charny. Le valet revint,
 951   II,      68|              valet revint, annonçant que monsieur le comte avait disparu dans
 952   II,      68|                        On a vu ! s’écria monsieur de Rohan effrayé.~ ~ ~–
 953   II,      68|                  ensuite la nuit !~ ~ ~ ~Monsieur de Rohan tressaillit et
 954   II,      68|               Vous m’abandonneriez ? dit monsieur de Rohan d’un ton de reproche.~ ~ ~–
 955   II,      68|                est-il possible ! s’écria monsieur de Rohan, elle ferait cela ?~ ~ ~–
 956   II,      68|                  vous êtes au désespoir, monsieur de Rohan, ne vous laissez
 957   II,      69|                avons dit, à l’endroitmonsieur de Rohan depuis trois jours
 958   II,      69|                 Or, depuis quinze jours, monsieur de Charny est revenu ; depuis
 959   II,      69|             revenu ; depuis quinze jours monsieur de Charny ne s’est point
 960   II,      69|               montré. Voici la porte que monsieur de Charny a choisie pour
 961   II,      69|                         Ah ! vous voilà, monsieur ? c’est bien heureux ! dit
 962   II,      69|                  que je me suis plainte, monsieur de Crosne aurait  déjà
 963   II,      69|              motifs : ou l’incapacité de monsieur de Crosne – ce qui n’est
 964   II,      69|                madame.~ ~ ~– Mais alors, monsieur, dit Marie-Antoinette, ne
 965   II,      69|                 relevant sa tête :~ ~ ~– Monsieur, dit-elle, vous avez raison :
 966   II,      69|               parle pas des reines. Oh ! monsieur, qu’est-ce qu’une reine,
 967   II,      69|                  honnête homme ? Voyons, monsieur, aidez-moi au moins à me
 968   II,      69|                  amour à un autre hommemonsieur, pas de mensonge, vous ne
 969   II,      69|            est-ce pas ? Si je vous dis : Monsieur de Charny, je n’aimais,
 970   II,      69|               répondit la reine. Ouvrez, monsieur de Charny ; instruisons-nous.~ ~ ~ ~
 971   II,      70|        gentilshommes, on voyait à droite monsieur de Charny, complimenté par
 972   II,      70|               qui ne bougeait pas.~ ~ ~– Monsieur de Taverney, dit-il en le
 973   II,      70|                       J’aurai l’honneur, monsieur, continua Charny, de vous
 974   II,      70|                rancune.~ ~ ~– Nullement, monsieur, répliqua Philippe.~ ~ ~ ~
 975   II,      70|             reine.~ ~ ~– Voici la reine, monsieur, dit lentement Philippe,
 976   II,      70|              assez l’autre.~ ~ ~– Vous ! monsieur de Taverney, s’écria-t-elle
 977   II,      70|                        À l’instant même, monsieur, répliqua la reine en jetant
 978   II,      70|                  le dimanche.~ ~ ~– Ah ! monsieur de Taverney, entrez, dit-elle
 979   II,      70|              famille. Rassurez-moi vite, monsieur de Taverney, en me disant
 980   II,      70|               suis ! dirait un Espagnol. Monsieur de Taverney a dit hélas !~ ~ ~–
 981   II,      70|                  entrevue chez Louis, où monsieur de Charny avait eu le premier
 982   II,      70|                  Je veux aller rejoindre monsieur de La Pérouse, dit Philippe.~ ~ ~–
 983   II,      70|             Pérouse, dit Philippe.~ ~ ~– Monsieur de La Pérouse est à Terre-Neuve
 984   II,      70|             Ai-je raison ? Eh ! mon cher monsieur de Taverney, laissez les
 985   II,      70|          parfaites, je ne plaisante pas, monsieur, abandonner ma maison.~ ~ ~–
 986   II,      70|                mal… avec un gentilhommemonsieur de Charny… que vous avez
 987   II,      70|                pas, dès que vous avez vu monsieur de Charny revenu, vous auriez
 988   II,      70|          seulement, continua-t-elle, que monsieur de Charny est de retour.
 989   II,      70|                 que je sais le retour de monsieur de Charny, c’est vrai ;
 990   II,      70|                pense, car j’ai rencontré monsieur de Charny vers deux heures
 991   II,      70|                une voix éteinte ; allez, monsieur, je ne vous retiens plus.~ ~ ~ ~
 992   II,      71|                que le silence, comme dit monsieur Delille, il craignit, l’
 993   II,      71|                    Eh bien ! madame, dit monsieur de Rohan avec véhémence,
 994   II,      71|                      Écoutez-moi, reprit monsieur de Rohan, la dernière fois
 995   II,      71|                avait la plume éloquente, monsieur de Rohan, la lettre facile ;
 996   II,      71|               elle ne forgeait pas, avec monsieur de Charny, des armes pour
 997   II,      71|                  La reine allait droit à monsieur de Rohan.~ ~ ~ ~Comment ?~ ~ ~ ~
 998   II,      71|                amie, que vous, qui aimez monsieur Beausire, et qui m’avez
 999   II,      71|                   qui êtes courtisée par monsieur le comte de Cagliostro,
1000   II,      71|                 je suis perdue.~ ~ ~– Et monsieur de Beausire, quand il apprendra


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