Chap.

  1      I|       telle que me l’a racontée le vieux chasseur Frantz du Hengst,
  2      I|            hérissés de ronces ; un vieux chemin de schlitte1 aux
  3      I|           sa personne rappelait le vieux lied du minnesinger Erhart,
  4      I|          de faire un tour dans les vieux nids de hibou, les antiques
  5      I|       Yégof, il prit place dans le vieux fauteuil de cuir, derrière
  6     II|      cuivre, ferrait les sabots du vieux bûcheron ; il ne songeait
  7     II|            le Géroldseck, tous les vieux châteaux en ruine n’existaient
  8     II|        tomber ma quenouille, et le vieux Duchêne, Robin, Jeanne,
  9     II|   remontant la Sarre à l’ombre des vieux chênes !… Ah ! ce fut une
 10     II|            son père, l’aveugle, le vieux des vieux, pour l’enchaîner
 11     II|            l’aveugle, le vieux des vieux, pour l’enchaîner à la porte
 12     II|            prit tous à la fois. Le vieux Duchêne sauta sur le fou
 13    III|          autre la tête bandée d’un vieux mouchoir ; un troisième,
 14    III|           mère !… » Tandis que les vieux souriaient d’un air sombre,
 15    III|           entendre. À ces cris, un vieux soldat, un sergent, s’élança
 16    III|        auberge voisine. C’était un vieux routier ; il comprit tout
 17    III|           vivres perdus ! »~ ~ ~Le vieux sergent regarda.~ ~ ~« C’
 18    III|                   En ce moment, le vieux sergent qui venait de rétablir
 19    III|       riait dans la physionomie du vieux soldat, tout respirait une
 20    III|        depuis deux mois ? »~ ~ ~Le vieux soldat sourit, ses petits
 21    III|         poêle. »~ ~ ~Ce disant, le vieux sergent s’approcha du comptoir
 22    III|           drôle, un homme rude, un vieux soldat, qui n’a pas d’énergie
 23     IV|       pensait pas à la guerre : le vieux Duchêne menait ses bœufs
 24     IV|        milieu de la nuit noire, le vieux Duchêne, debout sur la voiture,
 25     IV|      pendus contre la muraille, un vieux lièvre roux apporté par
 26     IV|                Presque aussitôt le vieux Duchêne cria dehors : «
 27     IV|      plafond, avec ses armoires de vieux chêne à ferrures brillantes,
 28     IV|        armes, sa rencontre avec le vieux sergent chez Wittmann et
 29      V|          chose de saisissant : les vieux sapins, les rochers moussus,
 30      V|          leur porte, quelques bons vieux se souhaiter le bonjour,
 31      V| Falkenstein, sous la roche même du vieux burg en ruine ; ils s’étaient
 32      V|         rumeurs, communiquait à de vieux souterrains par une crevasse ;
 33      V|       Quelle bataille, Hullin ! Le vieux et la vieille voulaient
 34      V|          tomber sur la pointe d’un vieux sapin, là-bas, et tous les
 35      V|            trousses, l’idée de mon vieux caveau se mit à me poursuivre
 36      V|           apercevait la crête d’un vieux mur. Comme il regardait
 37      V|           était dans les ruines du vieux burg.~ ~ ~« Nous le savons,
 38      V|            épaules, se coiffa d’un vieux feutre râpé, prit un gourdin
 39     VI|           chasseurs forestiers, le vieux Materne. C’est là qu’il
 40     VI|           Michel clouée au mur, le vieux lit à baldaquin au fond
 41    VII|      hautes guêtres aux jambes, le vieux fusil sur l’épaule, s’acheminèrent,
 42    VII|           le Jaegerthâl au pied du vieux burg, par un temps de neige
 43    VII|            De ce nombre étaient le vieux Materne du Hengst et ses
 44    VII|        affût. De temps en temps le vieux disait à ses fils :~ ~ ~«
 45    VII|          face de lui, se tenait le vieux pâtre Lagarmitte, avec sa
 46    VII|            ils arrivent ! »~ ~ ~Le vieux Materne se dressa sur une
 47    VII|            cet hiver. Bonjour, mon vieux Jérôme, nous voilà dans
 48    VII|          arrivez tard ! lui dit le vieux chasseur.~ ~ ~– Hé ! oui.
 49    VII|           accepte ! Que Materne le vieux, Labarbe de Dagsburg, Jérôme
 50   VIII|          et de Cosaques, disait le vieux Materne en souriant, je
 51   VIII|         abatis. »~ ~ ~Il retint le vieux Materne et ses deux garçons
 52     IX|    flamboyait depuis le matin ; le vieux Duchêne, en manches de chemise,
 53     IX|         coup le chien de garde, le vieux Yohan, tout édenté et presque
 54     IX|            un mot.~ ~ ~ ~Dehors le vieux chien bondissait, pleurait,
 55     IX|           qu’à ta marche. »~ ~ ~Le vieux Duchêne, son bonnet de coton
 56     IX|            Gaspard, nous tous, tes vieux amis, tu veux donc nous
 57     IX|            c’est vous ! – Ah ! mon vieux papa Jean-Claude ! »~ ~ ~
 58     IX|      morbleu ! Tu me rappelles les vieux de notre temps, ceux de
 59     IX|         des noisettes. »~ ~ ~Et le vieux Materne lui-même disait
 60     IX|              maintenant je me fais vieux, une ou deux livres de viande
 61     IX|         air mélancolique ; mais le vieux rikevir, entrant dans l’
 62     IX|       rousses serrées ; et, le vin vieux aidant, l’enthousiasme grandissait
 63      X|              Or, en cette nuit, le vieux pâtre Robin de la ferme
 64      X|            se poser à la cime d’un vieux chêne desséché sur l’une
 65      X|       Merweg, et toi, Sirimar, mon vieux, nous voilà donc encore
 66      X|            À la fin, l’un, le plus vieux, se tut, puis un autre,
 67      X|          était fait pour saisir le vieux pâtre d’une horreur éternelle.~ ~ ~ ~
 68     XI|           vallée, Schirmeck et son vieux pan de ruines féodales ;
 69     XI|           lèvres, se trouvaient le vieux Materne et ses deux garçons.~ ~ ~ ~
 70     XI|          les trois, accompagnés du vieux pâtre Lagarmitte, qu’on
 71     XI| reconnaissance. »~ ~ ~La figure du vieux chasseur s’éclaircit.~ ~ ~«
 72     XI|    Cosaques.~ ~ ~– Un instant, mon vieux, il ne s’agit pas ici de
 73     XI|    laisseront prendre ! s’écria le vieux chasseur indigné, je voudrais
 74     XI|          grises, on aurait pris le vieux chasseur pour un simple
 75    XII|         autour du lavoir, quelques vieux en bonnet de coton fumaient
 76    XII|           des forestiers.~ ~ ~ ~Le vieux chasseur lit halte à la
 77    XII|        amis. »~ ~ ~Les sourcils du vieux Materne se rapprochèrent,
 78    XII|           la chose. »~ ~ ~Alors le vieux cabaretier, appuyant ses
 79    XII|            Frantz se rassit, et le vieux reprit d’un air bonhomme :~ ~ ~«
 80    XII|       expression terrible. Mais le vieux le prit par le bras, et
 81    XII|            Ils se séparèrent et le vieux chasseur tout pensif, la
 82    XII|    courez-vous si vite ? criait le vieux chasseur aux pâtres mélancoliques ;
 83    XII|            c’est difficile, dit le vieux chasseur ; les geais n’ont
 84    XII|         Allons, allons, s’écria le vieux chasseur, je vois bien que
 85    XII|      sortirent de l’auberge, et le vieux ayant pris le chemin de
 86    XII|        tableau d’un œil rêveur, le vieux dit :~ ~ ~« Nous avons bien
 87    XII|             ne songeant à rien, le vieux, s’arrêtant derrière un
 88    XII|    ébouriffée, la tête couverte de vieux bonnets de peau en forme
 89    XII|       bride en disant :~ ~ ~« Eh ! vieux, nous allons t’apprendre
 90    XII|            eux ; c’est pourquoi le vieux chasseur finit par dire :~ ~ ~«
 91    XII|          Si je deviens tout à fait vieux, je garderai celui-ci pour
 92    XII|       content de son gibier, et le vieux Materne, se frottant les
 93   XIII|          Bon, bon !~ ~ ~– Oui, mon vieux. Et Catherine Lefèvre apporte
 94   XIII|          ça nous fait terriblement vieux ! Enfin n’importe, chacun
 95    XIV|     perdues. »~ ~ ~Arrivés près du vieux Materne, qui commandait
 96    XIV|            cinquante, il trouva le vieux chasseur en train de fumer
 97    XIV|          de drôle.~ ~ ~– Quoi, mon vieux !~ ~ ~– J’ai vu quatre Allemands
 98    XIV|           hé ! devait-il crier, le vieux gueux ! Je parie qu’il aura
 99    XIV|          qui viennent ! s’écria le vieux soldat, dont la figure prit
100    XIV|         haut, il reconnut aussi le vieux bûcheron Rochart, avec ses
101    XIV|          vers les abatis.~ ~ ~ ~Le vieux Materne, son grand nez d’
102    XIV|            mon homme ! » se dit le vieux chasseur en épaulant lentement.~ ~ ~ ~
103    XIV|           vit la belle conduite du vieux bûcheron Rochart. À lui
104    XIV|           lançait sur la route. Le vieux Materne avait sa baïonnette
105    XIV|           succombé, et les autres, vieux routiers habitués aux retraites
106     XV|         pauvres jeunes gens et des vieux, la figure blanche comme
107     XV|               Les assistants et le vieux Materne lui-même, qui venait
108     XV|      Materne, attention ! »~ ~ ~Le vieux chasseur inclina la tête.
109     XV|      jusque-là.~ ~ ~ ~Néanmoins le vieux chasseur, avant de retourner
110     XV|           bien que vous ! »~ ~ ~Le vieux forestier le savait bien,
111     XV|          avait coupé les jambes du vieux Rochart. Ce coup fut suivi
112     XV|            ronflement terrible. Le vieux Materne lui-même s’était
113     XV|           y avait parmi eux quatre vieux dragons d’Espagne et deux
114    XVI|              Non. »~ ~ ~La voix du vieux chasseur de sourde qu’elle
115    XVI|       entrailles. Mais bientôt, le vieux revenant à lui, s’écria :~ ~ ~«
116    XVI|                    Ah ! mon pauvre vieux Rochart, pardon, répondit
117    XVI|       Rochart, pardon, répondit le vieux chasseur en se courbant,
118    XVI|        restèrent silencieux, et le vieux bûcheron reprit :~ ~ ~«
119    XVI|           tout de même, mon pauvre vieux ! Nous allons t’emporter.~ ~ ~–
120    XVI|          et à Frantz, de placer le vieux bûcheron dessus, malgré
121    XVI|           froid dans les os, et le vieux bûcheron, à moitié mort,
122    XVI|           Il est temps, mon pauvre vieux ; vous avez perdu beaucoup
123    XVI|      Materne et Kasper posèrent le vieux bûcheron sur la dernière,
124    XVI|            Bah ! je ferai comme le vieux Rochart, moi, s’écria Fritz,
125    XVI|   laisserai finir. Il a raison, le vieux ; quand on a fait son devoir,
126    XVI|                Hé ! c’est toi, mon vieux, je te cherche depuis une
127    XVI|      besoin de ceux de la fin ; le vieux Rochart, et cinquante autres
128    XVI|         tout de suite, répondit le vieux chasseur.~ ~ ~– Hé ! Materne,
129   XVII|           assit sans cérémonie, le vieux Materne à la droite de Jean-Claude,
130  XVIII|         carde, allumait sa pipe de vieux buis, et se mettait à raconter
131    XIX|            retournent à Mutzig. Le vieux Materne et Kasper, après
132    XIX|         était vous, Marc Divès, le vieux Duchêne et beaucoup d’autres,
133    XIX|        déjà morts : mon père et le vieux Hugues Rochart du Harberg,
134    XIX|        même d’être forcé, dans ses vieux jours de défendre sa baraque
135     XX|        posées sur une planche, son vieux cep de vigne noueux, grimpant
136     XX|        depuis cinq minutes sous le vieux chêne, au moment où le nuage
137     XX|           s’ouvrir à gauche, et le vieux Cuny, en manches de chemise,
138     XX|         Marc criait : « Hardi, mes vieux !… pas de quartier ! »~ ~ ~
139     XX|          dirigea vers la maison du vieux forestier. Frantz se consolait
140     XX|        fois tout expliquer. Le bon vieux, vêtu d’une simple casaque
141     XX|        pour faire pendre le pauvre vieux, lorsque les Cosaques arriveront,
142    XXI|       grands toits sombres, de ces vieux hangars, de ces étables,
143    XXI|             grâce a Dieu. »~ ~ ~Le vieux Duchêne avait poussé la
144    XXI|            Frantz, criait alors le vieux Materne, hé ! par ici ! »~ ~ ~
145    XXI|        étaient tachées de sang. Le vieux Materne, lui, grâce à sa
146    XXI|       dernière cartouche. »~ ~ ~Le vieux flotteur Colon se leva et
147    XXI|           à cause de moi. »~ ~ ~Le vieux serviteur, secouant alors
148    XXI|         maison. »~ ~ ~Et le pauvre vieux alla s’asseoir au fond de
149   XXII|            lentement le sentier du vieux burg. Hullin, se rappelant
150   XXII|        Leipzig, malgré le récit du vieux sergent, il ne désespérait
151   XXII|       lâche pour frapper un pauvre vieux qui ne peut se défendre…
152   XXII|            bleuâtre de l’abîme. Le vieux Materne, la main étendue,
153   XXII|       Pauvre Margrédel ! reprit le vieux chasseur après un instant
154  XXIII|           qui grattait le crépi du vieux mur avec la pointe de son
155   XXIV|      discussion sérieuse.~ ~ ~ ~Le vieux Brenn, au bord de la roche,
156   XXIV|             que se passe-t-il, mon vieux ?~ ~ ~– Ah ! te voilà… J’
157   XXIV|      ennemi s’avance sur le mur du vieux burg, avec un petit drapeau
158   XXIV|           tunique de bure, puis le vieux Materne appuyé sur sa courte
159   XXIV|            en lui quelque chose du vieux routier et de l’homme du
160    XXV|          de ce lieu de malheur, le vieux Materne épaulait sa carabine ;
161    XXV|            lugubres, et le bras du vieux chasseur retombait inerte.~ ~ ~ ~
162    XXV|        soir-là, Hullin, Jérôme, le vieux Materne et le docteur Lorquin
163    XXV|      éclairs, illuminant tantôt un vieux chêne, le profil noir d’
164    XXV|            balle au fou ? »~ ~ ~Le vieux chasseur hocha la tête.~ ~ ~«
165    XXV| précipitaient sur les décombres du vieux burg en criant : « À mort !
166    XXV|            échappé à la famine, le vieux soldat ne pouvait se défendre
167   XXVI|          de Hexe-Baizel. Enfin, le vieux Colon ayant déposé sa hotte
168   XXVI|         face répétèrent au loin ce vieux chant patriotique, le plus
169   XXVI|      criait Jean-Claude.~ ~ ~ ~Ses vieux amis se retournaient en
170    Pas|           ces enfants, ces pauvres vieux, qui depuis cinq ou six
171    Pas|           défendre la France : les vieux soldats d’Espagne, ceux
172    Pas|            a raconté Leipzig qu’un vieux soldat prussien raconte
173    Pas|          prussien raconte Iéna, un vieux général russe Austerlitz,
174    Pas|      veiller auprès de moi dans le vieux fauteuil.~ ~ ~ ~Tout semblait
175    Pas|            premier d’entre eux, un vieux tout gris, grand, sec, la
176    Pas|            chambre, pendant que le vieux, qui voyait tout, me regardait
177    Pas|           en marche. – Aussitôt le vieux demanda si l’on voyait notre
178    Pas|         étaient déjà sortis, et le vieux finit par dire :~ ~ ~« C’
179    Pas|      entendu dire bien des fois au vieux cabaretier Colin, de Phalsbourg,