Chap.

  1      I|          fermière du Bois-de-Chênes, Catherine Lefèvre, et son fils Gaspard,
  2     II|        besogne, la porte s’ouvrit et Catherine Lefèvre, la fermière du
  3     II|              à pareille heure.~ ~ ~ ~Catherine Lefèvre pouvait avoir soixante
  4     II|           crainte.~ ~ ~« C’est vous, Catherine ? dit Hullin tout surpris.~ ~ ~–
  5     II|              C’est bien. »~ ~ ~Alors Catherine rejeta sur son cou la capuche,
  6     II|         pareil état, mais quoi donc, Catherine… dites… quoi ?~ ~ ~– Des
  7     II|          connaissais pas aussi bien, Catherine, je dirais que vous avez
  8     II|          crois.~ ~ ~ ~Comment, vous, Catherine, vous, une femme de bon
  9     II|            vous penseriez comme moi, Catherine ; mais vous souffrez de
 10     II|            reine d’Austrasie ? »~ ~ ~Catherine Lefèvre ne put s’empêcher
 11     II|              tournure.~ ~ ~– Là, là, Catherine, comme votre tête s’emporte !…
 12     II|             craintes.~ ~ ~« Écoutez, Catherine, dit-il tout à coup, lorsque
 13     II|              de retour… Vous verrez, Catherine, que toutes vos idées tristes
 14     IV|           leurs pots de lait caillé. Catherine Lefèvre seule, sombre et
 15     IV|             de descendre au village, Catherine est-elle là ? »~ ~ ~Et l’
 16     IV|             de la salle s’ouvrit, et Catherine Lefèvre s’avança jetant
 17     IV|           êtes de retour.~ ~ ~– Oui, Catherine. Il y a du bon et du mauvais. »~ ~ ~
 18     IV|            rappeler le grand-père de Catherine, qu’il lui semblait voir
 19     IV|                 Mais quant au reste, Catherine, ça va mal : la guerre !
 20     IV|        guerre chez nous ?~ ~ ~– Oui, Catherine, du jour au lendemain il
 21     IV|             de ces histoires de fou, Catherine. Les Autrichiens arrivent.
 22     IV|           vous êtes pour la défense, Catherine !~ ~ ~– Oui… oui… tant qu’
 23     IV|          famille. Je vous reconnais, Catherine : vous voilà debout ; mais
 24     IV|             part. Vous lui direz que Catherine Lefèvre achète toute sa
 25     IV|          beau ce que vous faites là, Catherine.~ ~ ~– Bah ! c’est beau…
 26     IV|            simplement :~ ~ ~« Ainsi, Catherine, c’est entendu, je vais
 27     IV|           Lefèvre.~ ~ ~– Bonne nuit, Catherine. »~ ~ ~Jean-Claude s’éloigna
 28      V|            se procurer de la poudre, Catherine Lefèvre avait tout naturellement
 29      V|             qui payent ?~ ~ ~– C’est Catherine Lefèvre qui paye, et c’est
 30      V|      Bois-de-Chênes, chez le père de Catherine. Elle m’apporta vingt-cinq
 31      V|         balles ; que nous en sommes, Catherine Lefèvre, moi, Marc Divès,
 32      V|             Marc, avertis en passant Catherine Lefèvre que tout marche
 33     VI| Bois-de-Chênes, il entra pour dire à Catherine Lefèvre que tout allait
 34    VII|            est pas encore arrivé, ni Catherine Lefèvre. Rien ne presse ».
 35    VII|        heureusement, la charrette de Catherine Lefèvre apparut enfin dans
 36    VII|              France ! – vive la mère Catherine ! »~ ~ ~Hullin, resté en
 37    VII|              la grâce de Dieu. »~ ~ ~Catherine, arrivée devant la scierie,
 38    VII|          cependant l’heure avançait. Catherine Lefèvre se consumait d’impatience.
 39    VII|           elle voulait parler.~ ~ ~ ~Catherine jouissait d’une grande considération.
 40    VII|         Divès, Piorette le ségare et Catherine Lefèvre entrent dans la
 41   VIII|              boiront pas.~ ~ ~– Non, Catherine, ils ne les boiront pas.
 42   VIII|        voiture, le brave homme dit à Catherine qu’il comptait sur elle
 43   VIII|         docteur racontait en riant à Catherine comment la nouvelle du soulèvement
 44     IX|          avaient suivi la voiture de Catherine furent installés dans la
 45     IX|              servait les convives et Catherine Lefèvre veillait à tout,
 46     IX|              le pays ! À la santé de Catherine Lefèvre !~ ~ ~– À la santé
 47     IX|        Lefèvre !~ ~ ~– À la santé de Catherine », répondaient les autres.~ ~ ~ ~
 48     IX|         sortait du four, et pourtant Catherine Lefèvre elle-même s’arrêta.~ ~ ~«
 49     IX|          était grand ; mais bientôt, Catherine Lefèvre d’une voix déchirante
 50     IX|            dans la salle, et la mère Catherine avec le sac, Louise avec
 51     IX|          rikevir. Qu’en pensez-vous, Catherine ? Ceux de la Sarre peuvent
 52     IX|          permission, Gaspard, reprit Catherine, depuis combien de temps
 53     IX|           remplissait les verres, et Catherine s’essuyait les veux en murmurant :~ ~ ~«
 54     IX|             Hullin tenait le fusil ; Catherine agita la main comme pour
 55     IX|            retourna levant la main ; Catherine et Louise lui répondirent.
 56     IX|          disparu, il s’écria :~ ~ ~« Catherine Lefèvre, vous pouvez vous
 57      X|        partis avec ceux de la Sarre. Catherine Lefèvre faisait charger
 58     XI|            posée sur la charrette de Catherine Lefèvre.~ ~ ~ ~Vers huit
 59   XIII|             tombereau de cartouches, Catherine Lefèvre sur une voiture,
 60   XIII|            du tombereau ; plus loin, Catherine Lefèvre accroupie entre
 61   XIII|                   Oui, mon vieux. Et Catherine Lefèvre apporte aussi des
 62   XIII|              ferme. Hé ! c’est vous, Catherine ?~ ~ ~– Mais oui, Jean-Claude ;
 63   XIII|             soupe de ce matin.~ ~ ~– Catherine, j’ai beau vous connaître,
 64   XIII|                   Pauvre enfant, dit Catherine, je cours l’aider. Ça me
 65    XIV|           sang de tes frères ! »~ ~ ~Catherine Lefèvre, alors en train
 66    XIV|              homme, en s’adressant à Catherine, que personne ne sorte ;
 67     XV|           les héros des héros.~ ~ ~ ~Catherine, Louise, le docteur Lorquin,
 68     XV|       eau-de-vie aux combattants, et Catherine Lefèvre, debout au bord
 69     XV|                  Êtes-vous contente, Catherine ? voilà nos affaires en
 70     XV|         mouchoir ?~ ~ ~– Impossible, Catherine, j’en suis fâché ; il faudrait
 71    XVI|         était plus pâle que la mort. Catherine Lefèvre, debout à côté,
 72   XVII|            la droite de Jean-Claude, Catherine Lefèvre à gauche, et dès
 73    XIX|           dans la ferme où Louise et Catherine dormaient encore.~ ~ ~ ~
 74    XIX|     rompirent le silence de la nuit. Catherine et Louise s’éveillèrent ;
 75    XIX|                    Eh bien ? demanda Catherine.~ ~ ~– Eh bien, ils sont
 76    XIX|       consentir. Vers quatre heures, Catherine et Hullin se trouvaient
 77    XIX|              le cheval par la bride. Catherine, assise près de la table,
 78    XIX|                   Qu’avez-vous donc, Catherine ? demanda Hullin. Depuis
 79    XIX|      Schirmeck. Je ne vois donc pas, Catherine, ce qui vous tourmente. »~ ~ ~
 80    XIX|            vous avez été tourmentée, Catherine, tout ce bruit… ces cris…~ ~ ~–
 81    XIX|         allons, vous avez la fièvre, Catherine ; tâchez de vous calmer,
 82    XIX|       secousse, et c’est fini. »~ ~ ~Catherine, au bout d’un instant de
 83    XIX|               c’est dur, fit la mère Catherine en essuyant ses yeux, rien
 84    XIX|            cœur. »~ ~ ~En finissant, Catherine Lefèvre s’attendrit.~ ~ ~«
 85    XIX|             embrassèrent, et la mère Catherine, malgré la fermeté de son
 86     XX|             Vers dix heures du soir, Catherine Lefèvre et Louise, après
 87     XX|               c’est terrible ! »~ ~ ~Catherine sauta de son lit.~ ~ ~«
 88     XX|          passe-t-il donc ? » demanda Catherine. La fusillade se rapprochait.~ ~ ~«
 89     XX|       tremblotante des coups de feu, Catherine vit Materne, le cou nu,
 90     XX|     frémissant de rage. Hullin assit Catherine dans le traîneau sur une
 91     XX|                Et vous, Hullin ? fit Catherine.~ ~ ~– Moi, ma place est
 92     XX|            de la ferme. Voilà ce que Catherine Lefèvre et Louise virent
 93     XX|             toute autre circonstance Catherine en eût été émerveillée,
 94     XX|           quart d’heure, en silence, Catherine, après avoir longtemps retourné
 95     XX|                     Cette nuit, mère Catherine, il nous est arrivé le plus
 96     XX|           été pris ?~ ~ ~– Oui, mère Catherine. Qui diable aurait jamais
 97     XX|            de côté.~ ~ ~– Justement, Catherine ; par bonheur, dix minutes
 98     XX|           était un brave homme ! fit Catherine.~ ~ ~– Oui, c’était un brave
 99     XX|                   C’est égal, reprit Catherine sortant tout à coup de ses
100     XX|        raison, cette enfant, » pensa Catherine. Et bien vite elle ajouta :~ ~ ~«
101     XX|              émotion de Louise et de Catherine assises au milieu du chemin.
102     XX|             ne songeait qu’à couvrir Catherine, et la vieille fermière, –
103     XX|              elle saisit le fouet de Catherine, et debout, pâle comme une
104     XX|              coup il y eut un choc : Catherine, Louise, la paille, tout
105     XX|           Alors Louise se retourna ; Catherine était debout à côté d’elle,
106     XX|           sommes sauvées ! » murmura Catherine.~ ~ ~ ~Et toutes deux se
107     XX|            apparut :~ ~ ~« Hé ! mère Catherine, en voilà des secousses !
108     XX|              chance !~ ~ ~– Ah ! dit Catherine, si nous étions sûrs que
109     XX|         Montons toujours chez Cuny ; Catherine et Louise ne seront pas
110    XXI|              trentaine de partisans. Catherine, à la vue de ces grands
111    XXI|             peut-être pour toujours, Catherine éprouva un serrement de
112    XXI|             fermière.~ ~ ~– Bonjour, Catherine, répondit le chef grave
113    XXI|             d’une émotion telle, que Catherine dut la soutenir.~ ~ ~ ~Presque
114    XXI|            voir tous les deux. »~ ~ ~Catherine se jetait au même instant
115    XXI|           voilà le principal ! »~ ~ ~Catherine dressait la table avec Louise.
116    XXI|            le tumulte.~ ~ ~ ~Lorsque Catherine, mandée par Jean-Claude,
117    XXI|          cherche de nouveaux appuis. Catherine alla tout doucement s’asseoir
118    XXI|                   Est-ce votre avis, Catherine ?~ ~ ~– Certainement ! »
119    XXI|              voie, qu’on se dise : « Catherine Lefèvre, Jérôme, Materne
120    XXI|           qui formaient l’escorte de Catherine Lefèvre, et que je retiens
121    XXI|           aussi le traîneau, s’écria Catherine ; les Cosaques arrivent,
122    XXI|          subitement à tout ce bruit, Catherine, en se retournant, vit Hullin
123    XXI|              un mort.~ ~ ~« Eh bien, Catherine, lui dit-il, tout est fini !…
124    XXI|             pauvre Duchêne, répondit Catherine attendrie ; voici les clefs
125    XXI|            réflexion, tout haut, que Catherine avait été riche assez longtemps,
126   XXII|            tous les côtés à la fois. Catherine, son nez crochu recourbé
127   XXII|            te tenais !~ ~ ~– Allons, Catherine, cria Jean-Claude, en voilà
128   XXII|        immense cathédrale, Louise et Catherine s’arrêtèrent en extase.
129   XXII|            feu à votre ferme ! »~ ~ ~Catherine reçut cette nouvelle avec
130   XXII|       Hexe-Baizel :~ ~ ~« C’est toi, Catherine ? criait-elle. Ah ! je ne
131   XXII|         pauvre trou. »~ ~ ~Baizel et Catherine Lefèvre avaient été jadis
132   XXII|                 Tout ce qui est ici, Catherine, est à toi, s’écria-t-elle,
133   XXII|              six bûches de son âtre. Catherine regarda tout cela quelques
134  XXIII|             ma femme, mes camarades, Catherine Lefèvre, et toi, mon plus
135  XXIII|          main… Va, sauve-nous, sauve Catherine, sauve mon enfant ! Je te
136  XXIII|             le nid de hiboux, et vit Catherine, Louise et les autres accroupis
137  XXIII|              Jérôme, debout derrière Catherine, les mains croisées sur
138  XXIII|            tour.~ ~ ~– Oui, répondit Catherine comme au sortir d’un rêve,
139  XXIII|           famine !~ ~ ~« C’est vrai, Catherine, répondit Hullin. Je ne
140   XXIV|                               XXIV~ ~Catherine Lefèvre sortit de l’antique
141   XXIV|              ne troublait l’air ; et Catherine, en face de ce spectacle
142   XXIV|            attention profonde.~ ~ ~ ~Catherine s’était rapprochée, bientôt
143   XXIV|               Tiens ! vous étiez là, Catherine ? dit-il. Nos affaires prennent
144   XXIV|          allons-nous faire ? demanda Catherine toute pâle.~ ~ ~– Nous allons
145   XXIV|                   Ce disant, Hullin, Catherine et les contrebandiers, la
146   XXIV|              coup de fusil ! s’écria Catherine ; c’est tout ce que nous
147   XXIV|             quinze pas de ce groupe. Catherine Lefèvre, la plus avancée,
148   XXIV|          possible.~ ~ ~– Oui, ajouta Catherine d’un ton sec, et puisque
149   XXIV|    venez-vous dans notre pays ? cria Catherine d’une voix d’aigle. Allez-vous-en,
150   XXIV|            rien de vous, interrompit Catherine brusquement ; je veux rester
151   XXIV|               répétèrent les autres. Catherine Lefèvre, jusqu’alors inflexible,
152   XXIV|          pour faire une observation, Catherine, toute verte de colère,
153    XXV|      broussailles comme les pierres. Catherine Lefèvre, accroupie à terre,
154    XXV|          annonçant une sortie.~ ~ ~ ~Catherine avait repris sa première
155    XXV|          étendues, il bégaya :~ ~ ~« Catherine… Louise… Jérôme ! »~ ~ ~
156    XXV|        criant :~ ~ ~« Mes enfants !… Catherine !… on vient !… nous sommes
157    XXV|            folle de souffrance. Puis Catherine s’écria :~ ~ ~« Hullin…
158    XXV|           plus ferme :~ ~ ~« Jérôme, Catherine, Materne, et vous tous,
159    XXV|             répondit Jérôme, la mère Catherine avait raison ; les Phalsbourgeois
160    XXV|          portée. »~ ~ ~En ce moment, Catherine fit entendre un cri sauvage,
161    XXV|             quelques secondes.~ ~ ~ ~Catherine, debout au bord de la roche,
162   XXVI|          oreilles : « Jean-Claude !… Catherine !… Jérôme ! ils ne répondaient
163   XXVI|              moral ; puis on chargea Catherine, Louise et les autres sur
164   XXVI|           terrible pour Jean-Claude, Catherine, Materne, Jérôme et toute
165   XXVI|         jamais entendu sous le ciel. Catherine Lefèvre frappait la mesure