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Paul Féval Le médecin bleu Concordances (Hapax Legomena) |
Chap.
1002 III| Sainte aperçut un cheval lancé à toute bride, et qui venait 1003 VI| arrive d’ordinaire sur les landes où nulle considération ne 1004 IV| moyenne, mais elle gagnait en largeur ce qu’elle perdait en longueur. 1005 IV| sur le seuil d’une porte latérale.~ ~ ~ ~Mais, au même instant, 1006 IV| pu répondre, il se fit un léger bruit à la porte : personne 1007 VI| deux bouts se repliaient légèrement, de manière à figurer un 1008 I| une naïve admiration la légèreté de sa démarche, et ajoutaient, 1009 I| propriété à ses maîtres légitimes.~ ~ ~ ~Cette seconde opinion 1010 II| innombrables meurtres par lesquels la Convention déshonorait 1011 V| accomplir strictement la lettre de la morale évangélique ; 1012 V| laissa faire. En marchant, il levait sur sa jeune protectrice 1013 VI| un air indécis puis, se levant d’un saut, elle lui jeta 1014 IV| rapports d’amitié qui les liaient autrefois ; il pouvait entrer 1015 IV| ici, le premier acte de ma liberté sera de partir pour Redon.~ ~ ~– 1016 I| Sainte et elle s’étaient liées d’une étroite amitié. Elles 1017 II| fureurs rompent parfois les liens de famille. Quoi qu’il arrive, 1018 I| de Redon et les extrêmes limites du département d’Ille-et-Vilaine. 1019 III| un écriteau sur lequel on lisait le cri de guerre des insurgés 1020 VI| à perte de vue, entre la lisière de la forêt et les rivages 1021 VI| massif, un canon blanc et lisse, trophée conquis sur un 1022 III| sommet, un drapeau blanc livrait ses longs plis à la brise, 1023 II| jeune cœur comme dans un livre ouvert. Si les orages politiques 1024 VI| une petite pièce de deux livres de balles était soigneusement 1025 VIII| rêve prit un enchaînement logique et affecta les allures de 1026 V| Sainte restait seule au logis durant de longues semaines, 1027 III| drapeau blanc livrait ses longs plis à la brise, et la main 1028 V| seule au logis durant de longues semaines, sans nouvelles 1029 IV| largeur ce qu’elle perdait en longueur. Sa carrure eût fait honneur 1030 II| mon père.~ ~ ~– Dieu soit loué ! On ne peut dire à un homme : 1031 II| elle parlait de la mort de Louis XVI ou des innombrables 1032 II| milieu des paysans hobereaux, loyaux comme leurs épées, et ne 1033 VIII| oppressait sa poitrine. Des voix lugubres criaient des plaintes à 1034 VIII| et répandait à flots sa lumière. Sainte dormait encore.~ ~ ~ ~ 1035 II| les rayons de la lune, luttant contre les dernières lueurs 1036 II| à la main un petit fusil luxueusement orné, dont les garnitures 1037 VI| marais ; puis venait un luxueux fusil à deux coups, arme 1038 VI| rêverie profonde et murmura machinalement :~ ~ ~– Paix, conciliation, 1039 IV| Rieux : d’azur aux neufs macles accolées d’or, avait été 1040 VI| République. Au bout de ce magasin, sur un affût, une petite 1041 II| la forêt, montée sur un magnifique cheval que n’aurait pas 1042 I| précieusement la propriété à ses maîtres légitimes.~ ~ ~ ~Cette seconde 1043 V| de Saint-Yon, composée en majeure partie des anciens vassaux 1044 VI| belle, mais une mate et maladive pâleur avait remplacé les 1045 III| extrêmes, moins passionnées. Malheureusement la pente était glissante, 1046 III| cette nouvelle lutte et des malheurs qui, nécessairement, en 1047 IX| Trou-aux-Biches étaient fort malmenés. M. de Vauduy et bien d’ 1048 I| était un boulevard contre la malveillance publique.~ ~ ~ ~Une autre 1049 VII| grands jours que je n’avais mangé, Mam’zelle.~ ~ ~– Est-il 1050 II| et elle portait dans la manifestation de son opinion la fougue 1051 VIII| un des mille sentiers qui marbrent la lande, elle vit deux 1052 III| pauvre Sainte, au contraire, marchait lentement et la tête baissée. 1053 V| parce que la misère ne marchande pas, mais on les recevait 1054 V| Brand se laissa faire. En marchant, il levait sur sa jeune 1055 IV| reprit-il, que vous avez marché sur une mauvaise herbe, 1056 VI| long duquel on ne pouvait marcher qu’en se courbant, parce 1057 III| croix qui, droite et haute, marquait le centre du carrefour. 1058 IV| badigeon : c’était la seule marque qu’y eût laissée le passage 1059 VI| insensible, dont le centre était marqué par un menhir (pierre druidique). 1060 VI| devant la touffe d’ajoncs qui masquait ce sentier sans soupçonner 1061 VI| comme par enchantement le masque au moyen duquel Marie voulait 1062 VI| puis encore un mousquet massif, un canon blanc et lisse, 1063 VI| toujours belle, mais une mate et maladive pâleur avait 1064 I| En Bretagne, où tout est matière à superstitieux pressentiments, 1065 III| CARREFOUR~ ~ ~ ~Par une fraîche matinée du mois de septembre, le 1066 VIII| ailleurs, n’était point sans mélange. Le citoyen Saulnier et 1067 VIII| pas les rapprocher dans la mêlée ?~ ~ ~ ~À cette cruelle 1068 VIII| Sainte, tremblant de tous ses membres, se sentait mourir ; et, 1069 VI| se sont gravées dans ma mémoire : « En ce temps de luttes 1070 IX| cherchant un passage, et menaçant à la fois la poitrine des 1071 IV| s’écria Brand d’une voix menaçante.~ ~ ~– Silence, en effet, 1072 V| docteur avait accompli sa menace ; il était parti pour Redon 1073 IV| interrompit la jeune fille avec mépris ; je ne veux point vous 1074 VI| tristesse profonde sous la méprisante ironie de son sourire.~ ~ ~ ~ 1075 II| de Rieux avait passé la mer, et les douze ou quinze 1076 IV| que ce Jean Brand, et il mérite une description particulière. 1077 II| une longue suite d’actions méritoires ; elle a chassé tout ce 1078 VII| Brand avec une rapidité merveilleuse, fit disparaître le tout 1079 I| Elle était fière outre mesure, ce qui eût semblé bien 1080 II| retraite, il ne pouvait mesurer les motifs qui faisaient 1081 VII| ami vous pousse et vous met le diable au corps. Vauduy 1082 IV| vous faites, parmi nous, le métier d’espion, mon très cher 1083 II| docteur, en ces occasions, ne mettait nul obstacle à sa bienfaisance. 1084 VI| commencèrent à descendre.~ ~ ~– Mettez vos fusils de côté, mes 1085 IX| quitte.~ ~ ~– Quel prix mettez-vous au service que vous m’avez 1086 II| XVI ou des innombrables meurtres par lesquels la Convention 1087 III| à ramener de nouveau les milices républicaines dans ce malheureux 1088 VI| trophée conquis sur un pauvre milicien de la République. Au bout 1089 II| enfants ; M. de Vauduy, ancien militaire, apprenait à René le maniement 1090 III| terre, en même temps, des milliers de scélérats et de tyrans ?~ ~ ~ ~ 1091 II| efforts. Elle dépensait à miner, peu à peu, le courroux 1092 IV| bientôt se souvenir que son ministère était au-dessus de toute 1093 II| faut à nos diplomates pour minuter leurs amphibologiques protocoles ; 1094 VI| une connaissance exacte et minutieuse du pays. Aussi allait-il 1095 VIII| échappé tous deux, comme par miracle aux affreux dangers de cette 1096 III| Médecin bleu et sa fille se mirent en route, à pied, pour faire 1097 IV| Que veut dire ce misérable ? s’écria le docteur en 1098 V| bienfaits, parce que la misère ne marchande pas, mais on 1099 IX| sur ce qui vous entoure la miséricorde céleste… Adieu… quoi qu’ 1100 II| fabuleux ancêtres.~ ~ ~ ~Mme de Rieux, veuve du marquis 1101 IV| peu académique, était un modèle parfait de force musculaire. 1102 II| refusa de prendre part au modeste souper que lui avait préparé 1103 I| descendre tortueusement la montagne, on dirait, de loin, un 1104 II| les sentiers de la forêt, montée sur un magnifique cheval 1105 V| femmes et quelques enfants se montraient parfois dans la longue rue 1106 V| une passion inouïe, et se montrait toujours le plus ardent 1107 III| en amazone, poussait sa monture avec une sorte de frénésie. 1108 IV| échapper un regard hostile et moqueur.~ ~ ~– Monsieur Saulnier, 1109 I| du premier soulèvement du Morbihan, qui eut lieu en 1791, Jean 1110 VII| soupir de soulagement ; un morceau de lard et du pain, maintenant, 1111 VIII| pâle, les yeux fixes et mornes, voyait sans cesse devant 1112 V| le ci-devant bedeau, son mortel ennemi. Du reste, le citoyen 1113 VI| ange et non d’une créature mortelle… et pourtant, c’est celui 1114 IV| votre aveu suffit pour motiver la conduite du capitaine 1115 VI| Fontaine a intitulée la Mouche du coche, mais elle n’en 1116 IX| demanda-t-elle.~ ~ ~ ~Une larme mouilla les yeux du prêtre.~ ~ ~– 1117 IX| mam’zelle Sainte… et je mourrai content.~ ~ ~ ~Le docteur 1118 VI| sanglier ; puis encore un mousquet massif, un canon blanc et 1119 IX| il tomba pesamment sur la mousse de la forêt.~ ~ ~ ~La lune, 1120 VI| druidique). Le sol, uni et sans mouvement aucun, ne permettait pas 1121 VI| enchantement le masque au moyen duquel Marie voulait cacher 1122 IV| beaucoup au-dessous de la moyenne, mais elle gagnait en largeur 1123 VII| Bleus n’avaient plus de munitions, j’en ai été quitte pour 1124 I| quand elle apparaissait, en murmures d’allégresse et de bénédiction.~ ~ ~ ~ 1125 II| parlent, entre les quatre murs enfumés de leur cabane, 1126 IV| soudainement excitée roidissait ses muscles, son cou se redressait et 1127 IV| modèle parfait de force musculaire. D’habitude, il tenait les 1128 VI| historiée, annonçait une origine musulmane ; auprès d’un tromblon de 1129 IV| recouvraient une froideur mutuelle.~ ~ ~ ~En entrant le docteur 1130 I| à l’excès, n’étaient un mystère pour personne ; et, comme 1131 I| dévoilé ces fantastiques et mystérieux espoirs qui naissent au 1132 IV| être d’une bien illustre naissance, pour que son caprice fût 1133 I| et mystérieux espoirs qui naissent au cœur des jeunes filles. 1134 IV| BRAND~ ~ ~ ~Grâce à l’achat national qu’en avait fait M. de Vauduy, 1135 II| tous les sentiments de la nature. Priez Dieu, Sainte, priez !… 1136 VI| Marie voulait cacher son naturel franc et sincère. Elle regarda 1137 III| de Saint-Yon ramena tout naturellement le docteur à ses déclamations 1138 IV| Majesté le roi de France et de Navarre ; cela veut dire que vous 1139 IV| Le docteur était né vassal de Rieux. Involontairement 1140 III| lutte et des malheurs qui, nécessairement, en devaient être la suite.~ ~ ~ ~ 1141 V| par circonstance ou par nécessité, mais son cœur, fort dans 1142 IV| écusson de Rieux : d’azur aux neufs macles accolées d’or, avait 1143 IV| prière ; consentez à rester neutre dans ces tristes combats 1144 VIII| avec moi, qu’elle s’éteigne noblement, et sur un champ de bataille !~ ~ ~ ~ 1145 V| avait gagné la confiance des nobles qui commandaient la chouannerie. 1146 VII| écharpe blanche, déchirée et noircie par la poudre, pendait en 1147 I| ligne de ses sourcils, si noire et si pure qu’on l’aurait 1148 V| enfuir, poursuivis par un nombre double de républicains. 1149 IV| épaule dans une attitude de nonchalante apathie ; mais quand une 1150 VI| un mauvais partage que le nôtre ?~ ~ ~– Je ne sais, dit 1151 VI| mal ; notre fidèle père nourricier ! Sois le bienvenu, Jean 1152 II| prêtre n’est qu’une longue obéissance à la voix du devoir.~ ~ ~ ~ 1153 II| d’autres motifs encore m’obligent à partir ; il se passe ici 1154 V| Quand les Chouans étaient obligés de céder le champ de bataille 1155 II| le haïr. Du fond de son obscure retraite, il ne pouvait 1156 IX| grands arbres ajoutant à l’obscurité croissante, on se frappait, 1157 VIII| plus elle était tenace, obsédante, tyrannique. Impossible 1158 II| poste, prête à saisir l’occasion de placer un mot en faveur 1159 II| d’amis. L’honnête curé s’occupait de l’éducation religieuse 1160 III| pour sentir tout ce qu’a d’odieux et d’abominable le principe 1161 V| apparitions ; il poursuivait son œuvre de colère avec une passion 1162 IV| si vous eussiez accepté l’offre que ces messieurs ont eu 1163 V| les environs de Saint-Yon offrirent une désolation profonde. 1164 VI| court espace de temps avait opéré sur les traits de sa compagne. 1165 VIII| à la fois. Le cauchemar oppressait sa poitrine. Des voix lugubres 1166 II| un livre ouvert. Si les orages politiques pouvaient être 1167 VI| côtés, comme il arrive d’ordinaire sur les landes où nulle 1168 II| croyance ; mais on peut lui ordonner, au nom de la religion, 1169 IV| vous.~ ~ ~– Je suis à vos ordres. Moi-même, j’avais également 1170 III| cheval vint frapper ses oreilles. Elle s’arrêta craintive ; 1171 IV| car votre cœur est plein d’orgueil.~ ~ ~ ~Et il se retira lentement.~ ~ ~ ~ 1172 VI| bascule et laissa découvert l’orifice d’un large trou.~ ~ ~– Mort ! 1173 IX| le fils.~ ~ ~– En propre original ! approchez-vous, docteur, 1174 VI| historiée, annonçait une origine musulmane ; auprès d’un 1175 II| petit fusil luxueusement orné, dont les garnitures d’argent 1176 VI| farouches l’effrayait ; elle osait à peine lever les yeux, 1177 III| croient bien forts pour oser pousser à ce point l’insolence !~ ~ ~– 1178 V| auprès d’elle.~ ~ ~– Voici un otage ! s’écria l’un d’eux ; saisissons 1179 VI| Elle ne l’a jamais oubliée, répondit Sainte avec douceur.~ ~ ~– 1180 VI| les rivages du marais de l’Ouest. Toute cette lande était 1181 II| cœur comme dans un livre ouvert. Si les orages politiques 1182 I| temps où l’église était ouverte, et le docteur Saulnier, 1183 IV| À ce moment, on entendit ouvrir la porte extérieure du château, 1184 VI| entourée d’une litière de paille, couche commune où s’étendaient 1185 VIII| collait sa langue à son palais ; elle ne pouvait produire 1186 VIII| près de sa lampe, la joue pâle, les yeux fixes et mornes, 1187 VI| mais une mate et maladive pâleur avait remplacé les fraîches 1188 VIII| premières lueurs du matin firent pâlir les rayons de la lampe. 1189 V| gratitude. Tandis que Sainte le pansait, elle sentit une larme tomber 1190 V| Sainte avait fini le pansement. Elle s’assit auprès du 1191 V| souvent aidé son père dans ses pansements. Intelligente et adroite 1192 V| votre sang coule, je vous panserai.~ ~ ~– Et tout à l’heure 1193 II| amenèrent des colonnes de Bleus par-delà les marais et dans le voisinage 1194 II| Vauduy n’est pas ce qu’il paraît être. Jean Brand ne couche 1195 VI| mais elle n’en fit rien paraître, et répondit simplement :~ ~ ~– 1196 VIII| entre eux. Mais le cauchemar paralysait ses jambes, et ses pieds 1197 III| l’avait jamais vue ainsi parée des atours qui conviennent 1198 II| on n’eût point trouvé son pareil à dix lieues à la ronde.~ ~ ~ ~ 1199 IV| inclinaient les trois hommes, une pareille question était permise. 1200 II| Vauduy, pauvre gentilhomme et parent éloigné de la maison de 1201 IV| académique, était un modèle parfait de force musculaire. D’habitude, 1202 VI| Ariane eût été une ressource parfaitement insuffisante pour se diriger 1203 I| si Marie, spirituelle et parlant comme on parle dans les 1204 II| le cœur est loyal, et qui parlent, entre les quatre murs enfumés 1205 VI| pensez-vous que ce soit un mauvais partage que le nôtre ?~ ~ ~– Je 1206 VIII| éloigna lentement, résolu à partager, le lendemain, le sort de 1207 IV| il mérite une description particulière. Sa taille était de beaucoup 1208 IX| bat encore dans d’autres parties de la Bretagne ; je vais 1209 III| toute hâte ma valise ; je partirai ce soir pour Redon.~ ~ ~– 1210 V| vous serez rétabli, nous partirons.~ ~ ~ ~ 1211 I| qu’il était secrètement partisan des princes exilés, et que 1212 II| prit son fusil double et partit sans dire adieu à son père.~ ~ ~ ~ 1213 VI| voilà qui est sûr.~ ~ ~– Partons donc ! dit Sainte ; mais 1214 I| passé le seuil. Elle allait partout porter aide et consolation. 1215 IV| paysans armés jusqu’aux dents parurent sur le seuil d’une porte 1216 III| vague et fugitif désir de parures : pour être simple, généreuse 1217 V| reproche, mais, quand ils passaient près d’elle, ils ne lui 1218 VI| gigantesque ajonc.~ ~ ~– Passez, dit-il.~ ~ ~ ~Sainte obéit. 1219 VI| font de la femme un être passif, un être nul.~ ~ ~– Nul 1220 IX| Médecin bleu, ardent et passionné comme toujours, sous une 1221 III| devenaient moins extrêmes, moins passionnées. Malheureusement la pente 1222 VI| lâcher la bride à leurs passions brutales, faut-il le dire ! 1223 VII| homme qu’il est, quoique pataud. Il se trouva en face de 1224 II| ans, avait quitté le toit paternel. René Saulnier était un 1225 II| abandonnât pas la maison paternelle ; mais le jeune homme fut 1226 II| haineux de son père, plus de patiente adresse qu’il n’en faut 1227 II| autres les enfants d’une même patrie. C’est une haine implacable, 1228 II| pas pu payer la vente du patrimoine entier de Jean Brand, et 1229 IV| par la Vierge, ma sainte patronne, je dis : Foin de mon sexe ! 1230 IV| cheval retentirent sur le pavé de la cour.~ ~ ~ ~L’hésitation 1231 VI| la gueule évasée comme le pavillon d’un cor de chasse, se dressait 1232 VI| Mam’zelle, et je vous la payerai avant de mourir.~ ~ ~ ~ 1233 II| diaprent si délicatement la peau blanche et douce de cette 1234 I| tracée par le pinceau d’un peintre habile, s’affermissait et 1235 IV| yeux baissés, et sa tête se penchait sur son épaule dans une 1236 VI| semblait faire une comparaison pénible entre le doux visage de 1237 IV| Il va nous dénoncer, pensa-t-il ; mais nous serons loin 1238 V| Mam’zelle Sainte, je pensais qu’au ciel seulement il 1239 VI| Pas si longue que vous pensez. Venez.~ ~ ~ ~Les dernières 1240 IV| lançaient un éclair sombre et perçant à la fois. En ces instants, 1241 VI| ce taillis épineux était percé de mille sentiers divergents, 1242 IV| gagnait en largeur ce qu’elle perdait en longueur. Sa carrure 1243 IV| Saulnier, dit M. de Vauduy, perdant tout à coup son ton de froideur ; 1244 VIII| et qu’on ait du temps à perdre, on te fusillera.~ ~ ~ ~ 1245 IX| elle avait le cœur de ses pères ; elle est morte comme eux.~ ~ ~– 1246 II| dans le spectacle de la perfection de Sainte.~ ~ ~ ~ 1247 VI| sans mouvement aucun, ne permettait pas de croire à l’existence 1248 IV| bas son incognito que de permettre…~ ~ ~– Me croyez-vous assez 1249 IV| pareille question était permise. Si Marie n’était pas de 1250 VIII| Puis, profitant de la permission donnée, il saisit la canardière, 1251 IX| baiser au front de l’enfant, persévérez ; le rôle que vous avez 1252 II| même que ma tranquillité personnelle serait assurée, je ne pourrais 1253 IX| disant ces mots, il tomba pesamment sur la mousse de la forêt.~ ~ ~ ~ 1254 I| elles s’étaient confié leurs petits secrets, révélé leurs plans 1255 II| gentilhommières étaient peuplées de ces hobereaux campagnards, 1256 VI| faut-il le dire ! j’ai peur.~ ~ ~ ~Elle cacha sa tête 1257 VIII| L’excès du péril peut-il donc tuer à l’avance, comme 1258 III| douce voix de Sainte ; ne peut-on les plaindre, au lieu de 1259 III| routier, surmonté d’un bonnet phrygien.~ ~ ~ ~Mais ce jour-là, 1260 VI| sur un affût, une petite pièce de deux livres de balles 1261 VI| considération ne force le piéton à s’écarter de la ligne 1262 I| pu croire tracée par le pinceau d’un peintre habile, s’affermissait 1263 VI| singulière, la préserva de toute piqûre, elle franchit le premier 1264 VII| diables étaient dans un piteux état, car, depuis la Loire, 1265 I| Le bourg de Saint-Yon est pittoresquement assis sur la croupe d’une 1266 V| tuez-le ! vous vous êtes placée devant moi pour me cacher, 1267 VIII| voix lugubres criaient des plaintes à son oreille, et, sous 1268 IV| volontés ; vous saviez qu’il me plaisait de suivre l’armée royaliste, 1269 VIII| Reste si cela te plaît, va-t’en si tu veux. Demain, 1270 I| petits secrets, révélé leurs plans d’avenir, dévoilé ces fantastiques 1271 II| Ouëssant, dominait toute cette plèbe noble et le fils de Saulnier, 1272 IV| geste impérieux et la pose pleine de majesté de cette enfant 1273 VI| autour du cou et se prit à pleurer.~ ~ ~– Sainte, ma bonne 1274 V| de larmes.~ ~ ~– Pourquoi pleurez-vous ? demanda-t-il.~ ~ ~– Hélas ! 1275 III| blanc livrait ses longs plis à la brise, et la main du 1276 VIII| pieds étaient devenus de plomb…~ ~ ~ ~ 1277 VIII| du désespoir où l’avaient plongée les défaites successives 1278 V| est-à-dire portant le feutre à plumes, la veste à revers et la 1279 II| vieillard en hochant la tête ; plût au ciel qu’il en fût ainsi ! 1280 VI| pointe de Damas, dont la poignée, bizarrement historiée, 1281 VI| pendait un sabre recourbé à pointe de Damas, dont la poignée, 1282 III| fois qu’une préoccupation politique n’exaltait point son esprit, 1283 I| de Vauduy une sorte de popularité dans le pays ; car, il est 1284 V| aux tristes débris de la population du bourg. On recevait ses 1285 VI| théâtrale, et le bedeau la porta à ses lèvres.~ ~ ~– Not’ 1286 V| capitaine, c’est-à-dire portant le feutre à plumes, la veste 1287 VII| chouan n’était déjà plus à portée de l’entendre.~ ~ ~ ~ 1288 I| seuil. Elle allait partout porter aide et consolation. La 1289 VI| dépourvu d’arbres et dont une portion est maintenant défrichée. 1290 IV| devant quelqu’un des vieux portraits de familles qui s’alignaient 1291 IV| le geste impérieux et la pose pleine de majesté de cette 1292 IV| Permettez. Le droit est positif ; Brand a prononcé un mot 1293 VI| prenait fort au sérieux sa position d’héroïne. Sainte songea 1294 V| espèce d’instruction, mais possédant un coup d’œil rapide autant 1295 I| il avait mis à se rendre possesseur du château de Rieux, au 1296 VII| Mam’zelle.~ ~ ~– Est-il possible ! s’écria Sainte.~ ~ ~– 1297 II| elle était sans cesse à son poste, prête à saisir l’occasion 1298 IV| hâta de prendre l’humble posture qui semblait lui convenir.~ ~ ~ ~ 1299 VII| déchirée et noircie par la poudre, pendait en lambeaux autour 1300 I| colonnes républicaines qui pourchassaient les Chouans ; mais on s’ 1301 II| personnelle serait assurée, je ne pourrais rester encore. Mon devoir 1302 II| qu’un proscrit.~ ~ ~– Ne pourriez-vous demeurer quelque temps parmi 1303 V| me sens fort ; peut-être pourrons-nous partir sur-le-champ !~ ~ ~ ~ 1304 V| toujours le plus ardent à la poursuite des insurgés.~ ~ ~ ~Souvent 1305 V| trouble parmi ceux qui la poursuivaient. Ils s’enfoncèrent rapidement 1306 III| acheva point.~ ~ ~– Sainte, poursuivit-il d’un ton plus calme, en 1307 VI| au bout de la caverne, il poussa une porte et entra dans 1308 III| qui, vêtue en amazone, poussait sa monture avec une sorte 1309 I| opinions républicaines, poussées à l’excès, n’étaient un 1310 III| croient bien forts pour oser pousser à ce point l’insolence !~ ~ ~– 1311 II| Si les orages politiques pouvaient être conjurés par l’influence 1312 VIII| républicains ? Le hasard ne pouvait-il pas les rapprocher dans 1313 II| comme leurs épées, et ne pouvant juger le gouvernement nouveau 1314 II| éloquence avait un grand pouvoir sur le cœur de René. Marie 1315 IX| luttes insensées, elle a pratiqué la loi du Seigneur, et le 1316 V| religion chrétienne et que pratiquent si peu de chrétiens, le 1317 VI| premier anneau de la chaîne de précautions dont s’entouraient les insurgés 1318 IV| sourire impatient et railleur précéda sa réponse.~ ~ ~– Mon père, 1319 II| fils, souviens-toi du divin précepte, et ne te fais pas l’ennemi 1320 IX| Bretagne ; je vais aller prêcher et consoler. Quand il n’ 1321 I| dépôt » dont il conservait précieusement la propriété à ses maîtres 1322 V| Quand il revenait, elle se précipitait à sa rencontre, joyeuse 1323 IV| que le docteur, murmura précipitamment M. de Vauduy.~ ~ ~– Que 1324 VIII| des efforts inouïs pour se précipiter entre eux. Mais le cauchemar 1325 V| recharger leurs armes, s’étaient précipités sur les traces des fuyards.~ ~ ~ ~ 1326 I| du château de Rieux, au préjudice de la marquise douairière 1327 I| indiscrètes.~ ~ ~ ~Pendant les premiers mois qui suivirent l’arrivée 1328 VI| voyait que la pauvre enfant prenait fort au sérieux sa position 1329 IV| glorifie !~ ~ ~– Chacun prend sa gloire où il la trouve, 1330 II| et que ce soit un crime, prenez ma vie, mon Dieu, mais ne 1331 VI| air de condescendance que prennent les bons serviteurs envers 1332 III| toutes les fois qu’une préoccupation politique n’exaltait point 1333 III| Retourne seule à la maison, et prépare en toute hâte ma valise ; 1334 II| modeste souper que lui avait préparé Sainte. Il se retira dans 1335 VIII| À quoi bon ? Ils étaient préparés à mourir.~ ~ ~ ~Quand Vauduy 1336 I| d’enfant, semblaient un présage de mort prochaine. Quand 1337 III| sont de clairs et tristes présages. Une insurrection nouvelle 1338 VI| injustes et cruelles ces prescriptions qui font de la femme un 1339 II| récit, le bourg de Saint-Yon présentait un tableau champêtre plein 1340 VI| une adresse singulière, la préserva de toute piqûre, elle franchit 1341 VI| morte que vive, elle se pressa timidement contre son conducteur.~ ~ ~ ~ 1342 I| matière à superstitieux pressentiments, ce nom de Sainte et la 1343 II| sans cesse à son poste, prête à saisir l’occasion de placer 1344 I| en Angleterre. Les autres prétendaient, au contraire, qu’il était 1345 IV| le dénoncer ?~ ~ ~– Je ne prétends point cela, quoique Brand 1346 VI| mais grossiers et toujours prêts à lâcher la bride à leurs 1347 IV| pistolets ; mais Jean Brand, le prévenant, appuya un des siens contre 1348 II| douze ans ; elle pleura et pria bien son frère qu’il n’abandonnât 1349 VII| terrassé d’un coup de crosse, priant le citoyen votre père d’ 1350 IX| fièrement payé ma dette… principal et intérêts !~ ~ ~ ~Vers 1351 III| odieux et d’abominable le principe qu’ils défendent. Les lâches ! 1352 VI| les yeux. Elle se sentait prise de pitié.~ ~ ~– Vous êtes 1353 IX| tiens quitte.~ ~ ~– Quel prix mettez-vous au service que 1354 I| conjectures plus ou moins probables, et pas autre chose. Sa 1355 I| semblaient un présage de mort prochaine. Quand elle passait, les 1356 VIII| palais ; elle ne pouvait produire aucun son.~ ~ ~ ~Et le hideux 1357 VIII| est mort déjà.~ ~ ~ ~Puis, profitant de la permission donnée, 1358 V| exprimaient l’étonnement le plus profond.~ ~ ~– Mam’zelle, murmura-t-il, 1359 VI| être venue souvent dans ses promenades, mais elle n’y avait jamais 1360 VII| quelque chose, et que j’avais promis de payer ma dette avant 1361 VI| suis-je ridicule ?~ ~ ~ ~En prononçant ce dernier mot, elle lança 1362 IV| droit est positif ; Brand a prononcé un mot fâcheux, mais juste ; 1363 IX| Mais deux voix connues prononcèrent en même temps son nom, et 1364 V| continua Jean Brand, je proposais à mes hommes de vous saisir, 1365 II| compté le ramener à ses propres croyances, mais tout espoir 1366 I| 1794, M. de Vauduy était propriétaire du manoir de Rieux, antique 1367 I| conservait précieusement la propriété à ses maîtres légitimes.~ ~ ~ ~ 1368 III| chez nous un asile et des prosélytes. Retourne seule à la maison, 1369 V| il levait sur sa jeune protectrice un regard de reconnaissance 1370 IV| dix fois séculaires, et protégé par huit tourillons qui 1371 II| minuter leurs amphibologiques protocoles ; elle était sans cesse 1372 VII| larmes. Que faire pour vous prouver ma reconnaissance ?~ ~ ~– 1373 VI| on peut le dire, de toute provenance. À côté d’une rapière droite, 1374 II| volonté, mais aussi de la prudence et de l’adresse. Elle attendit.~ ~ ~ ~ 1375 II| ci-devant bedeau était trop prudent pour endoctriner lui-même 1376 I| boulevard contre la malveillance publique.~ ~ ~ ~Une autre cause encore 1377 IV| effet ! répéta Saulnier. Puis-je savoir…~ ~ ~– C’est une 1378 IV| physionomie se faisait terrible et puissamment accentuée.~ ~ ~ ~Rien de 1379 VI| pitié.~ ~ ~– Vous êtes bien puissante, Marie, dit-elle ; êtes-vous 1380 II| la force d’achever.~ ~ ~– Puisse Dieu vous exaucer, ma fille ! 1381 III| de ses nouvelles.~ ~ ~– Puissions-nous… s’écria le citoyen Saulnier.~ ~ ~ ~ 1382 II| hobereaux campagnards, si pullulants en Bretagne, dont la tête 1383 I| sourcils, si noire et si pure qu’on l’aurait pu croire 1384 V| qu’il avait perdu, il ne put y réussir, et s’affaissa 1385 V| affaibli par la grande quantité de sang qu’il avait perdu, 1386 I| Sainte, et entrait dans sa quatorzième année ; mais ceux qui ne 1387 | quelle 1388 IV| Voulez-vous être libre ?~ ~ ~– Quelles sont vos conditions ?~ ~ ~– 1389 IV| de temps à autre devant quelqu’un des vieux portraits de 1390 V| Dieu vous bénisse !~ ~ ~ ~Quelques-uns, pourtant, étrangers au 1391 IV| héritage de Rieux tombe en quenouille !~ ~ ~– Bravo ! murmura 1392 II| faire une guerre à mort à quiconque portait la cocarde aux trois 1393 II| depuis deux ans, avait quitté le toit paternel. René Saulnier 1394 II| à sa générosité le pain quotidien de leur famille. Le docteur, 1395 I| parfois, sans motif, ce radieux visage d’enfant, semblaient 1396 VI| Admirent-ils ma précoce énergie ? Raillent-ils mes inutiles exploits ? 1397 IV| un sourire impatient et railleur précéda sa réponse.~ ~ ~– 1398 VI| soupirant ; peut-être as-tu raison. En tout cas, pour reculer, 1399 III| ancien curé de Saint-Yon ramena tout naturellement le docteur 1400 VII| Heureusement que ma gourde avait ranimé René ; il fila, et je restai 1401 VII| table. Jean Brand avec une rapidité merveilleuse, fit disparaître 1402 VI| provenance. À côté d’une rapière droite, à lame triangulaire, 1403 II| malheureux ne peut voir sans se rappeler un bienfait ou une consolation, 1404 V| scène que nous venons de rapporter. La lutte s’est engagée, 1405 IV| envers M. de Vauduy les rapports d’amitié qui les liaient 1406 II| point qu’une lutte impie les rapproche, et que…~ ~ ~ ~Elle n’eut 1407 VIII| hasard ne pouvait-il pas les rapprocher dans la mêlée ?~ ~ ~ ~À 1408 II| demoiselle, et il n’était pas rare de la rencontrer dans les 1409 IV| avait trois personnages rassemblés dans le grand salon du manoir. 1410 VI| la caverne ; le Chouan la rassura tout doucement, et tous 1411 VI| cette litière, une sorte de râtelier contenait l’arsenal de rechange 1412 IV| murmura Jean Brand, dont l’œil rayonna d’enthousiasme.~ ~ ~– Que 1413 IX| rêve de la pauvre Sainte se réalisa : les deux Saulnier, le 1414 II| cette horrible crainte ne se réalise point ! Ils sont bons tous 1415 IX| corps de Vendéens arrivés récemment en Bretagne.~ ~ ~ ~On se 1416 IV| Ainsi vous refusez de recevoir Marie Brand ? prononça lentement 1417 IV| est-à-dire ?~ ~ ~– Vous recevrez chez vous Marie Brand, en 1418 VI| râtelier contenait l’arsenal de rechange de la bande. C’étaient des 1419 V| sans se donner le temps de recharger leurs armes, s’étaient précipités 1420 V| retraite les dérobait alors aux recherches les plus actives ; puis, 1421 II| ans avant la date de notre récit, le bourg de Saint-Yon présentait 1422 IV| le petit service que je réclamais de vous au commencement 1423 IX| ces deux services, je ne réclame qu’une chose.~ ~ ~– Parlez.~ ~ ~ ~ 1424 IV| Oui. J’avais un service à réclamer de vous.~ ~ ~– Je suis à 1425 IV| dire, vous feriez bien de recommander à Dieu votre âme avant d’ 1426 IX| Seigneur, et le Seigneur l’en a récompensée dans ceux qu’elle aime. 1427 IX| avait mis fin au combat ; me reconnaissez-vous ?~ ~ ~– Jean Brand ! s’écrièrent 1428 VI| triangulaire, pendait un sabre recourbé à pointe de Damas, dont 1429 VI| balles était soigneusement recouverte de son étui de serge. Ce 1430 IV| semblants de bonne intelligence recouvraient une froideur mutuelle.~ ~ ~ ~ 1431 IV| Celui-ci voulut se récrier.~ ~ ~– Permettez, poursuivit 1432 V| son enfance, où elle avait reçu le dernier soupir de sa 1433 II| bonne ! Souvent elle avait recueilli et soigné de malheureux 1434 IX| yeux instinctivement, et se recula, comme pour ne point voir 1435 VI| La pauvre Sainte s’était reculée avec effroi, en voyant la 1436 VI| raison. En tout cas, pour reculer, je suis trop avancée.~ ~ ~– 1437 VIII| jusqu’à terre et sortit à reculons.~ ~ ~ ~Comme il sortait, 1438 IV| ses muscles, son cou se redressait et devenait de bronze ; 1439 VII| officier royaliste était réduit à l’état de haillons ; son 1440 VI| enfant en cachant une émotion réelle sous un sardonique sourire ; 1441 IV| Saulnier se prit à réfléchir.~ ~ ~ ~À ce moment, on entendit 1442 II| couronne de cheveux blancs, un reflet indécis, presque fantastique. 1443 I| dernière dame de Rieux, alors réfugiée en Angleterre. Les autres 1444 II| soir-là, le citoyen Saulnier refusa de prendre part au modeste 1445 IV| lentement M. de Vauduy.~ ~ ~– Je refuse.~ ~ ~ ~Vauduy tira le cordon 1446 IV| sécheresse, je suis forcé de vous refuser, et vous comprendrez mes 1447 IV| ma mort.~ ~ ~– Ainsi vous refusez de recevoir Marie Brand ? 1448 I| Puis se retournant, ils regardaient avec une naïve admiration 1449 II| chrétien, dévoué à ceux qu’il regardait comme ses bienfaiteurs ; 1450 IV| il ajouta mentalement en regardant le ci-devant bedeau :~ ~ ~– 1451 III| comme un frère. Mais doit-on regretter un juste quand le coup qui 1452 V| de bataille aux troupes régulières, ils disparaissaient tout 1453 I| Convention, donnaient aux soldats réguliers le sobriquet de Bleus, on 1454 IV| exil, je suis le dernier rejeton de la plus illustre maison 1455 IX| dans deux minutes, j’aurai rejoint mes frères. Embrassez votre 1456 III| Sainte l’écoutait et se réjouissait : la pauvre enfant croyait 1457 VI| drapeau blanc, avait été relevée au carrefour de la forêt. 1458 II| occupait de l’éducation religieuse de René Saulnier et de Sainte, 1459 II| circonstance. Elle avait religieusement exécuté l’ordre du docteur 1460 IV| était un personnage assez remarquable que ce Jean Brand, et il 1461 IX| cela, docteur, et tous vos remèdes n’y feraient rien ; ainsi 1462 IV| un geste, et Jean Brand remit ses pistolets à sa ceinture.~ ~ ~ ~ 1463 IV| défendu par sa ceinture de remparts dix fois séculaires, et 1464 III| bruyère touffue ; on l’avait remplacée par un poteau routier, surmonté 1465 VIII| un devoir. Ce devoir est rempli, me voilà.~ ~ ~– Jean Brand, 1466 VI| brillamment éclairée, et remplie d’hommes armés. Plus morte 1467 II| pour Sainte, tristes et remplies par d’inutiles efforts. 1468 VIII| Saint-Yon, où j’avais à remplir un devoir. Ce devoir est 1469 VIII| Comme il sortait, il rencontra Jean Brand.~ ~ ~– Bedeau, 1470 II| il n’était pas rare de la rencontrer dans les sentiers de la 1471 IX| le père et le fils, se rencontrèrent dans l’ombre et ne se reconnurent 1472 II| une haine implacable, qui rend aveugle et sourd, qui durcit 1473 V| avait fait le mal, on lui rendait le bien ; ce n’était là 1474 VI| La fille du docteur lui rendit son étreinte, et toutes 1475 IV| Peu de chose. Vous me rendrez le petit service que je 1476 IX| service que vous m’avez rendu ? demanda le docteur.~ ~ ~– 1477 III| le bon prêtre lui avait rendus autrefois. Sainte l’écoutait 1478 V| Déjà plusieurs fois des renforts étaient venus de Redon, 1479 VIII| armes.~ ~ ~ ~Sainte était rentrée dans la cabane. La pensée 1480 VI| moins que cela le ferait rentrer sous terre.~ ~ ~ ~Sainte 1481 II| les garnitures d’argent renvoyaient en gerbes les rayons du 1482 VIII| Et vous voulez me renvoyer à l’heure du péril ! Vauduy, 1483 IV| douter ! Je suis dans un repaire de Chouans.~ ~ ~– Ami, répondit 1484 VIII| la ligne de l’horizon, et répandait à flots sa lumière. Sainte 1485 IV| point assez des hommes pour répandre le sang dans cette déplorable 1486 V| caresses de sa fille, puis il repartait en toute hâte.~ ~ ~ ~Les 1487 III| elle-même tressaillit ; elle se repentit vivement de sa question 1488 V| blanche.~ ~ ~– Saisissons-la ! répétèrent-ils.~ ~ ~ ~Sainte voulut fuir. 1489 VI| et dont les deux bouts se repliaient légèrement, de manière à 1490 VI| Dans son boudoir, répliqua M. de Vauduy en ricanant.~ ~ ~ ~ 1491 III| Sainte obéit sans répliquer, et le Médecin bleu prit 1492 II| écoutait d’un air sombre, et répondait :~ ~ ~– La République a 1493 VI| hommes ; parfois, ils me répondent avec cet air de condescendance 1494 V| Vous ne me devez rien ; répondit-elle, et si vous voulez me faire 1495 VII| nom : – René Saulnier, me répondit-on.~ ~ ~– Mon frère ! mon pauvre 1496 IV| impatient et railleur précéda sa réponse.~ ~ ~– Mon père, dit-elle, 1497 II| adorait sa fille, et se reposait de ses haines dans le spectacle 1498 VIII| était point de ceux qui reposent. Sainte voyait passer devant 1499 IV| premier étaient rudement repoussées par le second. Le troisième 1500 IV| À l’heure où Sainte reprenait, seule, le chemin de la 1501 VIII| Vauduy voulut faire des représentations.~ ~ ~– Je le veux ! s’écria 1502 I| s’était joint à diverses reprises, en qualité de volontaire, 1503 VI| de son amie.~ ~ ~– Oh ! reprit-elle après un moment de silence, 1504 IV| doigts.~ ~ ~– M’est avis, reprit-il, que vous avez marché sur 1505 V| faisaient à Sainte aucun reproche, mais, quand ils passaient 1506 II| comme une vedette de l’armée républicaine ; et, plus d’une fois, ses 1507 I| avait paru voir d’abord sans répugnance cette intimité. Mais lors 1508 III| soir pour Redon.~ ~ ~– Ne répugnez-vous donc point, mon père, à 1509 I| manoir de Rieux, antique résidence des seigneurs de ce nom, 1510 IV| grommela Jean Brand avec résignation.~ ~ ~– Qu’il soit fait suivant 1511 IV| un homme de cœur, voulut résister et mit la main sur ses pistolets ; 1512 VIII| et s’éloigna lentement, résolu à partager, le lendemain, 1513 VI| Marie.~ ~ ~– Et que je respecte encore…~ ~ ~– Je le souhaite. 1514 V| tuera ; mais moi, je le respecterai comme s’il était mon propre 1515 VI| curé de Saint-Yon, que vous respectiez autrefois, Marie.~ ~ ~– 1516 IV| lui-même se découvrirent respectueusement. Elle ne répondit point 1517 I| Vauduy, quelques traits de ressemblance morale. C’était un homme 1518 VI| fil d’Ariane eût été une ressource parfaitement insuffisante 1519 VII| ranimé René ; il fila, et je restai pour couvrir sa fuite.~ ~ ~– 1520 V| femmes et les enfants qui restaient à Saint-Yon semblaient avertis 1521 VIII| de Vauduy, seul officier restant, disposa ses hommes pour 1522 II| père ! » Cette parole est restée dans mon souvenir, et je 1523 VI| son sourire.~ ~ ~ ~Elles restèrent quelques minutes en face 1524 II| bienfait ou une consolation, tu restes avec lui, tu seras son égide. 1525 IX| et de la PITIÉ.~ ~ ~– Ne restez-vous point avec nous ? demanda 1526 V| décharge avait eu un autre résultat. Jean Brand, frappé de deux 1527 III| double qu’un cordon de soie retenait à l’épaule de la jeune amazone ; 1528 VIII| jusqu’à Vannes, où j’ai fait retenir votre passage sur un brick 1529 II| où les bois de Saint-Yon retentiront du bruit des fusils ; mais 1530 V| lorsqu’un fracas soudain retentit derrière elle : c’était 1531 V| Intelligente et adroite elle avait retenu ce qu’il fallait faire dans 1532 V| ils eurent bien bu, ils se retirèrent et laissèrent la pauvre 1533 IV| asile à ma fille jusqu’à mon retour.~ ~ ~ ~Jean Brand traversa 1534 I| disaient-ils.~ ~ ~ ~Puis se retournant, ils regardaient avec une 1535 III| asile et des prosélytes. Retourne seule à la maison, et prépare 1536 IV| le loup me croque, s’il retrouve autre chose qu’un tas de 1537 VI| dit-il un matin, je vais retrouver mes frères. Le secret de 1538 II| mon père et mon frère se retrouveront et s’embrasseront.~ ~ ~ ~ 1539 V| avait perdu, il ne put y réussir, et s’affaissa sur son lit.~ ~ ~– 1540 IX| Au moment où Sainte rêvait ainsi, c’est-à-dire, vers 1541 V| si Dieu m’exauce, je vous revaudrai cela quelque jour.~ ~ ~– 1542 I| confié leurs petits secrets, révélé leurs plans d’avenir, dévoilé 1543 I| tiraient leur plus belle révérence.~ ~ ~– Bonjour, not’demoiselle ! 1544 V| feutre à plumes, la veste à revers et la ceinture blanche.~ ~ ~– 1545 VIII| de tressaillements et de rêves, n’était point de ceux qui 1546 I| gentillesse des premières années, revêtait la beauté d’un autre âge.~ ~ ~ ~ 1547 V| était autre que Jean Brand, revêtu de son costume de capitaine, 1548 IX| malheureux à secourir au loin, je reviendrai.~ ~ ~ ~Il fit un pas vers 1549 VI| Chouans ; le bedeau qui revient !~ ~ ~ ~Et de tous les coins 1550 II| lieues à la ronde.~ ~ ~ ~La révolution était venue ; le bon curé 1551 V| surgissent aux jours des révolutions. Simple, dépourvu de toute 1552 VI| répliqua M. de Vauduy en ricanant.~ ~ ~ ~Jean Brand traversa 1553 V| tomber autour du lit l’épais rideau de serge, et ouvrit la porte 1554 VI| lisière de la forêt et les rivages du marais de l’Ouest. Toute 1555 II| paysan. Elle portait des robes de demoiselle, et il n’était 1556 II| bienfaiteurs ; il était de plus robuste, intrépide jusqu’à la témérité, 1557 IV| passion soudainement excitée roidissait ses muscles, son cou se 1558 II| guerre civile et ses fureurs rompent parfois les liens de famille. 1559 II| pareil à dix lieues à la ronde.~ ~ ~ ~La révolution était 1560 VI| cœur est fort. Ce qui me ronge, c’est le doute : parfois, 1561 VII| dit Brand, qui se sentit rougir sous le cuir bronzé de sa 1562 II| et je sentis une larme rouler sur ma joue : « René, murmura-t-il 1563 III| croisement de plusieurs routes, s’élevait autrefois une 1564 III| remplacée par un poteau routier, surmonté d’un bonnet phrygien.~ ~ ~ ~ 1565 IV| Marie n’était pas de race royale, du moins devait-elle être 1566 II| enfumés de leur cabane, des royaumes conquis autrefois, en Syrie, 1567 V| qui envahit tout à coup le rude visage du proscrit.~ ~ ~ ~ 1568 IV| opinions du premier étaient rudement repoussées par le second. 1569 IV| de sauvage et impérieuse rudesse.~ ~ ~ ~À son aspect, M. 1570 VI| de son fusil, une pierre rugueuse et carrée qui semblait scellée 1571 VI| sentinelles en blouse et en sabots croiser les armes au bas 1572 VI| triangulaire, pendait un sabre recourbé à pointe de Damas, 1573 III| comprendre tout ce qu’a de sacré la sainte cause que j’ai 1574 VI| nous avions presque fait le sacrifice de ta précieuse personne. 1575 III| bleu avec un amer sourire ; sacrilège alliance du bien et du mal, 1576 VI| marche ; en tournant l’angle saillant de l’escalier, elle se trouva 1577 IV| Rieux. Involontairement saisi par le souvenir de tous 1578 V| otage ! s’écria l’un d’eux ; saisissons la fille du Médecin maudit !~ ~ ~ ~ 1579 V| ceinture blanche.~ ~ ~– Saisissons-la ! répétèrent-ils.~ ~ ~ ~ 1580 VIII| la permission donnée, il saisit la canardière, et s’éloigna 1581 IV| extraordinaires ; il ne sait pas dire deux mots sans 1582 V| sûr, et cet imperturbable sang-froid dans le danger, qui est 1583 IV| encore Saulnier, dont un sarcastique sourire releva la lèvre.~ ~ ~– 1584 VI| une émotion réelle sous un sardonique sourire ; qu’elle soit aussi 1585 VI| du Médecin bleu ?~ ~ ~– Sauf respect, commença Brand, 1586 II| vois point et que tu ne saurais comprendre. M. de Vauduy 1587 II| mais des signes que vous ne sauriez apercevoir annoncent une 1588 V| touché plus que nous ne saurions dire ; cette chose sublime 1589 VI| indécis puis, se levant d’un saut, elle lui jeta les bras 1590 III| avant, et franchit en deux sauts l’espace qui la séparait 1591 V| enfant qui venait de lui sauver la vie, et se sentait venir 1592 V| votre père ?~ ~ ~– Je le savais, répondit Sainte. Appuyez-vous 1593 VIII| présence. Le Médecin bleu savait-il que son fils était revenu ? 1594 IV| connaître mes volontés ; vous saviez qu’il me plaisait de suivre 1595 V| que Sainte le soutenait, saviez-vous que c’est moi qui ai mis 1596 III| Ils allaient lentement, savourant le charme d’un intime entretien.~ ~ ~ ~ 1597 III| même temps, des milliers de scélérats et de tyrans ?~ ~ ~ ~Ils 1598 VI| rugueuse et carrée qui semblait scellée dans le sol. Au troisième 1599 IV| répondit Saulnier avec sécheresse, je suis forcé de vous refuser, 1600 IV| rudement repoussées par le second. Le troisième personnage 1601 VIII| nous séparer.~ ~ ~ ~Marie secoua l’engourdissement du désespoir 1602 IX| aura plus de malheureux à secourir au loin, je reviendrai.~ ~ ~ ~ 1603 I| au contraire, qu’il était secrètement partisan des princes exilés, 1604 I| étaient confié leurs petits secrets, révélé leurs plans d’avenir, 1605 II| accusait les Chouans d’avoir séduit son fils, et de l’avoir 1606 I| Rieux, antique résidence des seigneurs de ce nom, et situé à une 1607 VI| Elle cacha sa tête dans le sein de son amie.~ ~ ~– Oh ! 1608 II| le maniement des armes. À seize ans, René était un jeune 1609 II| René, pendant son séjour à Saint-Yon, visitait souvent, 1610 VIII| dit-il, deux chevaux sont sellés, et vous attendent au pied 1611 V| logis durant de longues semaines, sans nouvelles de son père. 1612 IV| facilement deviné que ces semblants de bonne intelligence recouvraient 1613 I| outre mesure, ce qui eût semblé bien ridicule chez la fille 1614 VI| La caverne, de forme semi-circulaire et dont les deux bouts se 1615 II| cœur et le ferme à tous les sentiments de la nature. Priez Dieu, 1616 VI| Jean Brand en voyant deux sentinelles en blouse et en sabots croiser 1617 III| que j’ai embrassée, pour sentir tout ce qu’a d’odieux et 1618 II| me baisa au front, et je sentis une larme rouler sur ma 1619 IV| précipita entre eux et les sépara. Monsieur Brand pourquoi 1620 III| deux sauts l’espace qui la séparait de la route.~ ~ ~ ~Sainte 1621 II| ami, bien qu’un abîme nous sépare désormais, n’a pu étouffer 1622 VIII| pour Falmouth. Il faut nous séparer.~ ~ ~ ~Marie secoua l’engourdissement 1623 IX| et intérêts !~ ~ ~ ~Vers sept heures, la porte de la cabane 1624 III| fraîche matinée du mois de septembre, le Médecin bleu et sa fille 1625 II| tu restes avec lui, tu seras son égide. Pour moi, mieux 1626 V| souriant doucement ; quand vous serez rétabli, nous partirons.~ ~ ~ ~ 1627 I| charmante tête, alors, devenait sérieuse, ses lèvres se rejoignaient 1628 VI| pauvre enfant prenait fort au sérieux sa position d’héroïne. Sainte 1629 IV| Brand, en promettant, sous serment – je crois à votre parole, 1630 IV| pensa-t-il ; mais nous serons loin demain, et je veux 1631 II| la main de Sainte et la serra entre les siennes.~ ~ ~– 1632 III| tête baissée. Son cœur se serrait à l’idée de cette nouvelle 1633 VI| juron caractéristique qui servait de mot de passe.~ ~ ~ ~La 1634 IV| je suis républicain, je servirai la République jusqu’à ma 1635 VI| condescendance que prennent les bons serviteurs envers l’enfant gâté d’un 1636 VI| voudras, et laisse-nous seules.~ ~ ~ ~Brand salua et se 1637 II| Sainte et la serra entre les siennes.~ ~ ~– Vous êtes bonne, 1638 IV| prévenant, appuya un des siens contre sa poitrine.~ ~ ~– 1639 I| démarche, et ajoutaient, en se signant dévotement :~ ~ ~– Dieu 1640 IV| de Rieux et fit un froid signe de tête à Vauduy. En passant 1641 II| en fût ainsi ! mais des signes que vous ne sauriez apercevoir 1642 IV| dans son coin, une grimace significative ; mais brisons-là. Voulez-vous 1643 IV| à leur salut.~ ~ ~– Que signifie cela, Messieurs ? dit-elle, 1644 VI| rien paraître, et répondit simplement :~ ~ ~– Je suis sous la 1645 II| impitoyables. Son père, sincèrement imbu des doctrines républicaines, 1646 V| demeure. Cette cabane, par un singulier hasard, était justement 1647 I| seigneurs de ce nom, et situé à une demi-lieue au plus 1648 I| aux soldats réguliers le sobriquet de Bleus, on ne connaissait 1649 IV| au-dessus de toute distinction sociale.~ ~ ~– Ma fille, dit-il 1650 II| Saint-Yon, formaient une petite société d’amis. L’honnête curé s’ 1651 III| fusil double qu’un cordon de soie retenait à l’épaule de la 1652 II| elle avait recueilli et soigné de malheureux Chouans blessés ; 1653 VI| deux livres de balles était soigneusement recouverte de son étui de 1654 IV| je l’étais, mon premier soin serait de te dire : Va-t’ 1655 VI| inquiétude de Sainte. Grâce à ses soins, Jean Brand était complètement 1656 II| Elle attendit.~ ~ ~ ~Ce soir-là, le citoyen Saulnier refusa 1657 VI| fidèle père nourricier ! Sois le bienvenu, Jean Brand, 1658 V| était dirigée sa promenade solitaire, lorsqu’un fracas soudain 1659 I| cette rêverie que souffle la solitude, on aurait pu voir son grand 1660 IV| père a-t-elle besoin qu’on sollicite pour elle un asile.~ ~ ~– 1661 V| Brand suivait donc avec sollicitude la mélancolique rêverie 1662 VI| position d’héroïne. Sainte songea peut-être à cette fable 1663 IV| Vauduy tira le cordon d’une sonnette, et deux paysans armés jusqu’ 1664 IV| l’autre, répondit-il. En sortant d’ici, le premier acte de 1665 III| une jeune fille à peine sortie de l’enfance, qui, vêtue 1666 VII| fut une autre fête. Nous sortîmes du Trou-aux-Biches avant 1667 VIII| inclina jusqu’à terre et sortit à reculons.~ ~ ~ ~Comme 1668 V| solitaire, lorsqu’un fracas soudain retentit derrière elle : 1669 IV| mais quand une passion soudainement excitée roidissait ses muscles, 1670 I| âme à cette rêverie que souffle la solitude, on aurait pu 1671 I| aide et consolation. La souffrance semblait fuir à l’aspect 1672 IV| poursuivit Saulnier, je ne souffrirai jamais que le toit qui abrite 1673 VI| respecte encore…~ ~ ~– Je le souhaite. Un jour donc, le saint 1674 IV| qui abrite ma fille soit souillé par…~ ~ ~– Silence ! s’écria 1675 V| se sentit bientôt assez soulagé pour chercher le sommeil.~ ~ ~ ~ 1676 VII| fit-il avec un long soupir de soulagement ; un morceau de lard et 1677 I| intimité. Mais lors du premier soulèvement du Morbihan, qui eut lieu 1678 V| passèrent, et plusieurs même soulevèrent leur chapeau en disant :~ ~ ~– 1679 I| alentours, qui s’étaient déjà soulevés plusieurs fois contre la 1680 V| dénouer les cordons de ses souliers ; ceux-là l’appelaient Marie 1681 II| ténébreuses associations.~ ~ ~ ~Ce soupçon n’était point sans quelque 1682 I| en 1791, Jean Brand fut soupçonné d’avoir fait partie des 1683 VI| masquait ce sentier sans soupçonner son existence, et ce n’était 1684 II| prendre part au modeste souper que lui avait préparé Sainte. 1685 II| implacable, qui rend aveugle et sourd, qui durcit le cœur et le 1686 VII| son cou.~ ~ ~ ~Le bedeau souriait et pleurait en même temps.~ ~ ~– 1687 V| Merci, dit Sainte en souriant doucement ; quand vous serez 1688 V| et maintenant, vous me soutenez comme si j’étais votre ami.~ ~ ~– 1689 VI| Rieux, et suis seule pour soutenir la gloire de ma race. Adieu ! 1690 VI| canon ne sortait jamais du souterrain ; c’était l’artillerie de 1691 VI| Mort ! cria une voix souterraine.~ ~ ~– Bleu ! répondit Jean 1692 IV| dans les rangs des fidèles soutiens du trône et de l’autel. 1693 V| ancienne compagne. Elle se souvenait des paroles du bon prêtre 1694 III| demanda Sainte.~ ~ ~ ~Puis, se souvenant des demi-mots de son père, 1695 II| mais travaillez aussi, et souvenez-nous que, dans ces luttes dénaturées, 1696 III| docteur, entraîné par ses souvenirs, parlait avec chaleur des 1697 V| Jean Brand aussi s’était souvenu de sa promesse ; quand le 1698 VI| froideur, s’est donc enfin souvenue de son ancienne amie ?~ ~ ~– 1699 VI| Marie en prenant un air de souveraine qui ne lui allait point 1700 II| qu’il arrive, mon fils, souviens-toi du divin précepte, et ne 1701 II| reposait de ses haines dans le spectacle de la perfection de Sainte.~ ~ ~ ~ 1702 IV| Vauduy était resté spectateur impassible de cette scène.~ ~ ~– 1703 I| pauvre paysan, si Marie, spirituelle et parlant comme on parle 1704 VI| élevaient un peu au-dessus de la stature d’un homme.~ ~ ~ ~De tous 1705 V| n’était là qu’accomplir strictement la lettre de la morale évangélique ; 1706 III| leva les yeux il s’arrêta stupéfait. Sainte elle-même tressaillit ; 1707 IV| château de Rieux n’avait subi aucune dégradation. Il s’ 1708 III| sentit venir au front une subite rougeur. Peut-être était-ce 1709 VIII| avaient plongée les défaites successives de ses compagnons.~ ~ ~– 1710 VIII| fusillera.~ ~ ~ ~Et Vauduy, succombant à la fatigue, se roula dans 1711 IV| bonne conscience, votre aveu suffit pour motiver la conduite 1712 V| vengeance.~ ~ ~ ~Jean Brand suivait donc avec sollicitude la 1713 IV| résignation.~ ~ ~– Qu’il soit fait suivant sa volonté ! ajouta M. de 1714 II| sont bons tous les deux et suivent la voix de leur conscience. 1715 IV| saviez qu’il me plaisait de suivre l’armée royaliste, et de 1716 III| après avoir effleuré divers sujets, était tombée sur l’abbé 1717 VI| mon ami, dit un officier supérieur en costume, dans lequel 1718 I| Bretagne, où tout est matière à superstitieux pressentiments, ce nom de 1719 III| croix et l’écriteau qu’elle supporte sont de clairs et tristes 1720 IV| six pieds, et son torse, supporté par de courtes jambes, de 1721 II| voir mon fils devenir le suppôt des tyrans !~ ~ ~ ~Sainte 1722 VIII| disposa ses hommes pour une suprême bataille ; il ne leur cacha 1723 V| peut-être pourrons-nous partir sur-le-champ !~ ~ ~ ~Il voulut se lever ; 1724 V| énergiquement trempés qui surgissent aux jours des révolutions. 1725 V| demi-sauvage un acte de vertu surhumaine. Il avait fait le mal, on 1726 III| remplacée par un poteau routier, surmonté d’un bonnet phrygien.~ ~ ~ ~ 1727 III| lis, avaient éveillé la susceptibilité des Bleus. La croix depuis 1728 V| observateur, que de voir la sympathique mélancolie qui envahit tout 1729 II| royaumes conquis autrefois, en Syrie, par leurs fabuleux ancêtres.~ ~ ~ ~ 1730 VII| du pain et du lard sur la table. Jean Brand avec une rapidité 1731 II| Saint-Yon présentait un tableau champêtre plein de vie et 1732 IV| vaste fauteuil, sous le tablier de la cheminée, Jean Brand, 1733 I| années, froid, sévère et taciturne. Les uns disaient qu’il 1734 IV| description particulière. Sa taille était de beaucoup au-dessous 1735 IX| bleu avec amertume.~ ~ ~– Taisez-vous un petit moment, monsieur 1736 I| était médecin habile, et son talent lui était un boulevard contre 1737 V| campagnes bretonnes, la loi du talion est en vigueur, et ceux-là 1738 V| néanmoins, un cri de gratitude. Tandis que Sainte le pansait, elle 1739 | tant 1740 IV| retrouve autre chose qu’un tas de cendre à la place de 1741 VIII| que de fusiller un brave tel que toi, la veille de notre 1742 VI| coupaient et s’enchevêtraient de telle sorte que le fameux fil 1743 VI| votre vie à des brigands tels que nous ?~ ~ ~ ~Marie appuya 1744 II| robuste, intrépide jusqu’à la témérité, maître passé au maniement 1745 II| apercevoir annoncent une tempête à mes yeux plus clairvoyants. 1746 VIII| terrible plus elle était tenace, obsédante, tyrannique. 1747 II| entier de Jean Brand, et tenant à la main un petit fusil 1748 I| habile, s’affermissait et tendait la courbe hardie de son 1749 IV| Kervas, dit le docteur en lui tendant la main.~ ~ ~– Eh bien, 1750 II| avoir entraîné dans leurs ténébreuses associations.~ ~ ~ ~Ce soupçon 1751 V| nouvelles du Médecin bleu… Et, tenez, je me sens fort ; peut-être 1752 IX| vie. Il n’y avait plus à tenir que le petit corps de Vendéens 1753 IV| ce genre touchent à leur terme. Vous êtes mon prisonnier.~ ~ ~ ~ 1754 V| de voir ses inquiétudes terminées et espérant qu’enfin son 1755 III| dont les bras et la tête, terminés en fleur de lis, avaient 1756 VII| embrocher, lorsque je l’ai terrassé d’un coup de crosse, priant 1757 IX| entendre la confirmation de ses terreurs.~ ~ ~ ~Mais deux voix connues 1758 VIII| devant ses yeux des images terribles et grotesques à la fois. 1759 | tes 1760 VI| main avec une affectation théâtrale, et le bedeau la porta à 1761 VII| il n’y a pas d’amitié qui tienne : souvent même l’idée qu’ 1762 VI| que vive, elle se pressa timidement contre son conducteur.~ ~ ~ ~ 1763 IV| Je refuse.~ ~ ~ ~Vauduy tira le cordon d’une sonnette, 1764 I| découvraient, et les femmes tiraient leur plus belle révérence.~ ~ ~– 1765 VII| lande. René était là, qui tirait la langue à faire pitié. 1766 VI| grise s’élevait à plusieurs toises de terre. Jean Brand en 1767 VII| de votre bonté, dit-il en tombant épuisé sur un banc.~ ~ ~ ~ 1768 IV| que l’héritage de Rieux tombe en quenouille !~ ~ ~– Bravo ! 1769 III| effleuré divers sujets, était tombée sur l’abbé Kernas. Le docteur, 1770 III| elle remarqua aussi que sa toque de velours était surmontée 1771 IV| homme de six pieds, et son torse, supporté par de courtes 1772 VI| tard pour reconnaître ses torts ? dit Sainte.~ ~ ~– Pour 1773 I| chaîne de maisons descendre tortueusement la montagne, on dirait, 1774 VI| dans un nouveau sentier, tortueux, étroit, et le long duquel 1775 VII| semaine en proie à toutes les tortures de l’attente.~ ~ ~ ~Un jour, 1776 VI| passé vingt fois devant la touffe d’ajoncs qui masquait ce 1777 III| à terre, sous la bruyère touffue ; on l’avait remplacée par 1778 IV| séculaires, et protégé par huit tourillons qui flanquaient deux à deux, 1779 V| une vive fusillade. Elle tourna la tête et vit une cinquantaine 1780 III| suite.~ ~ ~ ~Comme elle tournait un angle de la route, le 1781 VI| Nul pour le mal, et tout-puissant pour le bien ! pensez-vous 1782 V| Kernas lui avait, autrefois, tracé en trois mots : PAIX, CONCILIATION 1783 I| qu’on l’aurait pu croire tracée par le pinceau d’un peintre 1784 II| le prêtre venait de lui tracer, c’était celui qu’elle avait 1785 V| étaient précipités sur les traces des fuyards.~ ~ ~ ~Quand 1786 IV| équivoque, qui pouvait se traduire ainsi :~ ~ ~– Je n’ai pas 1787 VII| avala la chopine d’un seul trait.~ ~ ~– Ah ! fit-il avec 1788 IV| Est-ce un complot que vous tramiez contre moi, Messieurs ?~ ~ ~– 1789 II| rester ; lors même que ma tranquillité personnelle serait assurée, 1790 II| front chauve, entouré d’une transparente couronne de cheveux blancs, 1791 V| engagea volontaire pour traquer son ennemi.~ ~ ~ ~Bientôt 1792 II| Dieu, Sainte, priez !… mais travaillez aussi, et souvenez-nous 1793 IX| moment, se faisant jour, au travers des hauts chênes, tomba 1794 VI| Parfois des idées de gloire traversent ma cervelle ; je me sens 1795 VIII| cette cruelle idée, Sainte, tremblant de tous ses membres, se 1796 VI| bonté. Et n’avez-vous point tremblé, Sainte, à l’idée de confier 1797 V| ces hommes énergiquement trempés qui surgissent aux jours 1798 | très 1799 VIII| sommeil fiévreux, plein de tressaillements et de rêves, n’était point 1800 III| stupéfait. Sainte elle-même tressaillit ; elle se repentit vivement 1801 V| qu’enfin son père ferait trêve à cette lutte acharnée ; 1802 VI| une rapière droite, à lame triangulaire, pendait un sabre recourbé 1803 VII| BRAND~ ~ ~ ~Sainte revint tristement à la cabane, et passa encore 1804 VI| musulmane ; auprès d’un tromblon de cuivre, à la gueule évasée 1805 II| si le citoyen Saulnier se trompait.~ ~ ~ ~Les deux années qui 1806 II| conscience. Si l’un ou l’autre se trompe, et que ce soit un crime, 1807 III| qui aiguise ses dents au tronc des chênes, le loup qui 1808 VI| un canon blanc et lisse, trophée conquis sur un pauvre milicien 1809 VI| pays.~ ~ ~– C’est plutôt le Trou-aux-Chouans, répondit le bedeau. Du 1810 V| leur tour, n’eût mis le trouble parmi ceux qui la poursuivaient. 1811 IV| À cette époque de troubles, chacun portait sur soi 1812 V| le champ de bataille aux troupes régulières, ils disparaissaient 1813 VII| surprendre les Bleus : nous les trouvâmes endormis… Votre père était 1814 II| chasseur, qu’on n’eût point trouvé son pareil à dix lieues 1815 VIII| extermination ; mais ils allaient se trouver en présence. Le Médecin 1816 VI| heure qu’il est, vous y trouverez plus de chouans que de biches.~ ~ ~ ~ 1817 V| s’il veut me tuer, il me tuera ; mais moi, je le respecterai 1818 V| sans leur dire : Le voilà ! tuez-le ! vous vous êtes placée 1819 VIII| était tenace, obsédante, tyrannique. Impossible de la fuir ou 1820 VI| pierre druidique). Le sol, uni et sans mouvement aucun, 1821 II| Sainte n’était pas l’unique enfant du Médecin bleu. 1822 V| Marie était en péril, elle unissait dans sa prière de chaque 1823 | V 1824 III| cocarde blanche.~ ~ ~– Où va-t-elle ainsi ? se demanda Sainte.~ ~ ~ ~ 1825 III| peut-être aussi était-ce un vague et fugitif désir de parures : 1826 III| prépare en toute hâte ma valise ; je partirai ce soir pour 1827 IX| car je sens que je m’en vas.~ ~ ~– Êtes-vous donc blessé ? 1828 IV| Le docteur était né vassal de Rieux. Involontairement 1829 V| majeure partie des anciens vassaux de la maison de Rieux. Jean 1830 II| son égide. Pour moi, mieux vaut l’abandonner que d’être 1831 II| perdu.~ ~ ~– J’ai donc assez vécu, s’écria-t-il, pour voir 1832 II| campagnes royalistes, comme une vedette de l’armée républicaine ; 1833 VIII| l’autre ; la jeune fille veillait toujours.~ ~ ~ ~Enfin, les 1834 VIII| un brave tel que toi, la veille de notre mort à tous !~ ~ ~– 1835 III| remarqua aussi que sa toque de velours était surmontée d’une cocarde 1836 IV| compte partir ce soir, je venais vous prier de donner asile 1837 IX| encore étaient morts, en vendant comme il faut leur vie. 1838 III| attendais ; les brigands de la Vendée, vaincus au delà de la Loire, 1839 IX| voulait du moins mourir vengé : c’était un duel à mort 1840 V| sont trop faibles pour se venger font fi de la vengeance.~ ~ ~ ~ 1841 III| enfonce au cœur son dard venimeux ? Plaint-on le sanglier 1842 V| depuis la scène que nous venons de rapporter. La lutte s’ 1843 II| n’aurait pas pu payer la vente du patrimoine entier de 1844 VII| parlez !~ ~ ~– Je suis venu pour cela, Mam’zelle, et 1845 V| fois des renforts étaient venus de Redon, mais la victoire 1846 IV| vous a dit Brand est la vérité ; vous êtes son prisonnier.~ ~ ~– 1847 VII| zelle Sainte, car je ne vous verrai plus ; j’ai frappé mon officier ; 1848 II| hochait la tête.~ ~ ~ ~Nous verrons plus tard si le citoyen 1849 III| était bon, dit-il, il était vertueux, et sa présence était une 1850 IV| une fille qui a toutes les vertus de son sexe et qui n’a que 1851 V| portant le feutre à plumes, la veste à revers et la ceinture 1852 III| sortie de l’enfance, qui, vêtue en amazone, poussait sa 1853 I| père. Jean Brand, qui était veuf, l’avait amenée un jour 1854 II| ancêtres.~ ~ ~ ~Mme de Rieux, veuve du marquis d’Ouëssant, dominait 1855 II| de la chasse.~ ~ ~– Que veux-tu dire ? s’écria Sainte.~ ~ ~– 1856 VI| VI~ ~ LE TROU-AUX-BICHES~ ~ ~ ~ 1857 II| étrange ; sa voix d’enfant vibrait et atteignait un diapason 1858 V| venus de Redon, mais la victoire restait indécise. Quand 1859 II| quelques mois la conscription viendra ; on me fera soldat de la 1860 VI| précieuse personne. D’où viens-tu ? et qui nous amènes-tu 1861 IV| maison de Bretagne, et par la Vierge, ma sainte patronne, je 1862 V| la loi du talion est en vigueur, et ceux-là seulement qui 1863 VII| VII~ ~ LA DETTE DE JEAN BRAND~ ~ ~ ~ 1864 VIII| VIII~ ~ LE RÊVE~ ~ ~ ~Les chouans 1865 III| le cordial : Bonjour ! du village. Elle ne l’avait jamais 1866 IV| gentilhomme et le pauvre villageois semblaient se traiter d’ 1867 V| cérémonie et faisaient fête au vin du docteur. Quand ils eurent 1868 VI| à l’œil. On serait passé vingt fois devant la touffe d’ 1869 VIII| Brand ; vous m’avez laissé vingt-quatre heures pour aller jusqu’ 1870 III| à eux !~ ~ ~ ~Des larmes vinrent aux yeux de la jeune fille.~ ~ ~– 1871 IV| Monsieur Brand pourquoi cette violence ? Donnez-moi vos armes, 1872 VIII| avance, comme un feu trop violent brûle de loin ? murmura 1873 II| atteignait un diapason presque viril.~ ~ ~ ~René dévorait la 1874 II| la dernière fois que je vis notre bon curé, en me disant 1875 II| son séjour à Saint-Yon, visitait souvent, à l’insu de son 1876 V| concitoyens.~ ~ ~ ~Le jour de sa visite au château, le docteur avait 1877 V| Laquelle ? s’écria Brand avec vivacité.~ ~ ~– Le hasard peut vous 1878 VIII| citoyen Saulnier et René vivaient ; ils avaient échappé tous 1879 II| irritation profonde. Habitué à vivre au milieu des paysans hobereaux, 1880 III| démentit à l’instant ce vœu blasphématoire, et il n’ 1881 IX| si vous voulez que je voie ça, dépêchez-vous !~ ~ ~– 1882 VI| yeux, et avait rabattu son voile sur son visage.~ ~ ~– Bedeau, 1883 V| Sainte leva sur lui un regard voilé de larmes.~ ~ ~– Pourquoi 1884 II| par-delà les marais et dans le voisinage du château.~ ~ ~ ~Les paysans 1885 III| Les lâches ! ils m’ont volé le cœur de mon fils !… Malheur 1886 IV| avais fait connaître mes volontés ; vous saviez qu’il me plaisait 1887 IV| effet, parce que je suis le vôtre ; cela veut dire, enfin, 1888 VI| Sainte, dit-elle, que je voudrais être à ta place !~ ~ ~ ~ 1889 VI| m’a sauvé la vie, et qui voudrait savoir des nouvelles du 1890 VI| Marie, interroge qui tu voudras, et laisse-nous seules.~ ~ ~ ~ 1891 IV| releva la lèvre.~ ~ ~– Et je voulais vous prier, continua M. 1892 III| pas du Château. Sainte, voulant détourner l’entretien, montra 1893 I| encore diminuait le mauvais vouloir des paysans, le docteur 1894 VI| dans une petite cellule voûtée, où Marie de Rieux était 1895 IV| point d’entreprendre un voyage qui sera fort long peut-être.~ ~ ~– 1896 VII| s’écria Sainte.~ ~ ~– Voyez, reprit Jean, qui se leva 1897 VI| filles ne s’étaient point vues depuis le jour où la croix, 1898 II| parlait de la mort de Louis XVI ou des innombrables meurtres