Partie,  Chap.

 1   1,       I|          début de l’année 1812… J’avais, comme beaucoup d’autres,
 2   1,       I|           Je dois avouer que je n’avais aucun goût pour le métier
 3   1,       I|       pour le métier militaire. J’avais toujours mené une existence
 4   1,       I|     guerre à l’Europe.~ ~ ~ ~Si j’avais pu prévoir que les batailles
 5   1,       I| réflexions ineptes, mais moi je n’avais pas le cœur à la joie.~ ~ ~ ~
 6   1,       I|           ma détresse… Parfois, j’avais les larmes aux yeux en pensant
 7   1,       I|           sur l’habitant.~ ~ ~ ~J’avais pour voisin de droite un
 8   1,      II| découragement de l’armée.~ ~ ~ ~J’avais été incorporé comme fusilier
 9   1,     III|    Martinvast, à l’ordre !…~ ~ ~J’avais complètement oublié mon
10   1,     III|      motif des plus futiles. Je l’avais d’abord attaqué assez mollement,
11   1,     III|          estoc et de taille, je l’avais atteint à l’avant-bras et
12   1,     III|           l’estafilade que je lui avais faite, bien malgré moi,
13   1,      IV|  reconnaissaient maintenant que j’avais toutes les qualités requises
14   1,      VI|      chanson traditionnelle que j’avais entendue tant de fois sur
15   1,     VII|           connaissais la route… J’avais déjà lorgné la carte… pas
16   1,      IX|         perds la récompense que j’avais promise à ma brave armée. »~ ~ ~
17   1,       X|          de mémoire ce que je lui avais appris, et il avait l’air
18   1,       X| supportable, surtout pour moi qui avais réussi, on le sait, à m’
19   1,       X|     seigneur russe… mais encore j’avais l’air, aux yeux de nos officiers,
20   2,       I|          n’était plus celui que j’avais connu à mon départ pour
21   2,       I|        jour au lendemain.~ ~ ~ ~J’avais réintégré la caserne du
22   2,       I|     malgré tout, de montrer que j’avais joué un rôle dans l’affreuse
23   2,       I|          la retraite de Russie, j’avais été parmi les grognards
24   2,       I|   ravitaillé que les autres, j’en avais eu la preuve en Russie,
25   2,      II|           cause de toi… mais si j’avais été seul… Enfin, ça va…
26   2,      II|        piquer dans l’tas…~ ~ ~ ~J’avais l’air d’ajouter foi à ce
27   2,      II|     commençais autrefois, quand j’avais de bons yeux comme toi…
28   2,      II|         pour un officier… Tu ne m’avais pas dit que tu avais l’intention
29   2,      II|         ne m’avais pas dit que tu avais l’intention de lâcher le
30   2,      II|        revenant, à coup sûr… si t’avais eu comme nous dix-huit degrés «
31   2,      II|       était comme un glaçon, et j’avais les pieds que je ne les
32   2,      IV|           débarrasser.~ ~ ~ ~Je n’avais un peu de tranquillité que
33   2,      IV|      lettres depuis mon départ. J’avais écrit cinq ou six fois,
34   2,      IV|          cinq ou six fois, mais n’avais jamais reçu de réponse,
35   2,      IV|           mon retour de Russie, j’avais envoyé une nouvelle lettre
36   2,      IV|        que tous les projets que j’avais formés étaient pour moi
37   2,      IV|                 Aujourdhui que j’avais retrouvé tout mon calme,
38   2,      IV|           pénible pour ceux que j’avais quittés. Ils étaient tous
39   2,      IV|        voir.~ ~ ~ ~Un congé ! j’y avais bien pensé déjà, mais une
40   2,       V|       bruit d’une fusillade. Je n’avais pas la moindre idée de l’
41   2,     VII|  heureusement quelques mots que j’avais appris à Gorlitz :~ ~ ~–
42   2,      IX|           soutenu le contraire. J’avais aussi le plus profond mépris
43   2,      IX|  repousser l’envahisseur.~ ~ ~ ~J’avais été, avec Rebattel et plusieurs
44   2,      IX|         ami, puis je sortis. Je n’avais jamais été si émuPauvre
45   2,       X|           désormais, sans amis. J’avais toujours cru que ce serait
46   2,       X|  questions. Quand il apprit que j’avais fait Moscou, Bautzen, et
47   2,       X|         Moscou, Bautzen, et que j’avais été blessé à l’affaire de
48   2,       X|          à l’école de Rebattel, j’avais appris à l’aimer, mais la
49   2,       X|           ne me souriait guère. J’avais déjà fait des projets et,
50   2,       X|          deux jours auparavant, j’avais écrit chez moi, à Beaumont,
51   2,      XI|   existence monotone. Si encore j’avais eu l’espoir de revenir bientôt,
52   2,      XI|           nuit, la décision que j’avais prise aurait eu au moins
53   2,      XI|                Depuis deux ans, j’avais pour ainsi dire vécu dans
54   2,      XI|         durement ses hommes. Je l’avais peu vu jusqu’alors, et nous
55   2,      XI|           mon pauvre ami.~ ~ ~ ~J’avais plus de sympathie pour un
56   2,      XI|    générale des armes.~ ~ ~– Je t’avais bien dit, fit Manjoux, que
57   2,    XIII|        dit-il, tu constates que j’avais raison, quand je te disais
58   2,    XIII|              Oui, répondis-je, tu avais raison, mais t’es-tu demandé
59   2,    XIII|           un ordre, et comme je n’avais pas entendu, il se met à
60   2,    XIII|          de bataille, et que je n’avais eu qu’à le ramasser. » Alors,
61   2,     XIV|         mais dis donc Bucaille, j’avais pas remarqué, t’as le brimborion…~ ~ ~–
62   2,     XIV|     étaient devenus rares !… je n’avais plus que Manjoux aujourd’
63   2,     XIV|           je le connaissais, je n’avais rien relevé chez lui qui
64   2,     XIV|         qu’il pensait, et je ne l’avais jamais entendu tenir de
65   2,      XV|       Iéna, eh bien, la veille, j’avais été avertie par un songe…
66   2,      XV|        une charge qui arrivait. J’avais déjà été témoin à Châlons
67   2,      XV|       mais une conversation que j’avais surprise, quelques heures
68   2,      XV|           terriblement éprouvé. J’avais eu la chance de ne pas être
69   2,    XVII|     séance tenante.~ ~ ~ ~Comme j’avais repris quelques forces,
70   2,    XVII|           extraire la balle que j’avais dans l’épaule… Il s’y reprit
71   2,    XVII|           espérer le succès, et j’avais bravé toutes les déclarations
72   2,   XVIII|           vieux régiment.~ ~ ~ ~J’avais souvent, au début de mon
73   2,   XVIII|          l’avouerai-je, moi qui n’avais jadis aucun goût pour le
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