Chapitre

 1   2|           Je n’en sais, ma foi de Dieu, rien du tout ! Où il va,
 2   4|          passionnément.~ ~ ~– Mon Dieu, dit le préfet, on a des
 3   4|         proverbe, avoir affaire à Dieu ou à saint Pierre en personne
 4   5|        venait quand il plaisait à Dieu. Cela suffisait à une race
 5   5|        comprise, aimée…~ ~ ~– Mon Dieu ! dit M. Cabissol, certainement
 6  10|    Pourquoi ne croyez-vous pas en Dieu ?~ ~ ~– J’y crois, j’y crois,
 7  10|      crois, j’y crois, monsieur ; Dieu, c’est la bonté humaine.~ ~ ~«
 8  13|            qué capeou ! (Oh ! mon Dieu ! quel chapeau !) » Et cela
 9  18|        frémissante de joie :~ ~ – Dieu nous a entendus, frère Pancrace,
10  18|           lourd ! Pour l’amour de Dieu, Panuce, marchez encore
11  18|         les siècles des siècles ! Dieu n’a pas voulu la mort du
12  18|     comment, par la permission de Dieu, nous le lui avons, pour
13  18|        moine par la permission de Dieu !… Oï ! aï ! oï ! oï ! que
14  18|           la chair est faible, et Dieu – juste punition de ma faute –
15  18|              et que la volonté de Dieu s’accomplisse ! Allons,
16  22|          est ici !~ ~ ~– Ah ! mon Dieu ! fit d’abord la Margaride,
17  22|     pleurant et moitié riant, mon Dieu ! pauvre moi ! aï ! Bonne
18  22|          ah ! que je t’aime ! Bon Dieu ! comme il avait l’air bête,
19  23|        plume de perdreau. Grâce à Dieu, il n’y a pas un coin des
20  24|   serait-ce ? Quand il plairait à Dieu. Il connaissait ainsi, dans
21  25|           la rage m’en vient, bon Dieu ! Songe donc ! Et pour avoir
22  28|          vous ! dit Maurin.~ ~ ~– Dieu vous le rende ! fit Pastouré.~ ~ ~–
23  29|      lapin sans le rouler, rendit Dieu en personne responsable
24  29|          manqué si beau, si c’est Dieu possible ! Non ! Non ! ce
25  29|     instinct, il venait d’accuser Dieu… il réfléchit et se dit
26  29|         qu’il avait bien raison ! Dieu seul était le coupable,
27  29|           seul était le coupable, Dieu seul ! Pastouré alors montra
28  29|     montra au ciel c’est-à-dire à Dieu en personne, son poing fermé
29  29|     poing-là ! rien, ni diable ni Dieu !~ ~ ~ ~L’invisible puissance
30  29|           Parlo-soulet, cria vers Dieu :~ ~ ~« Il me reste un coup,
31  29|                Rien ne se montra. Dieu évidemment n’osait pas,
32  30|        qui a tiré hier sur le bon Dieu ! »~ ~ ~Le pauvre ne grelottait
33  30|         vite, pour l’amour du Bon Dieu !~ ~ ~– Grelotte ! » criait
34  30|        étais petit :~ ~ ~« Le Bon Dieu se fait vieux, bien vieux,
35  30|          dit Pastouré, que le Bon Dieu doit être, à cette heure,
36  31|          fusil à l’adresse du Bon Dieu, serait grand comme Prométhée
37  31|           M. de Voltaire conviant Dieu, s’il existe, à sécher son
38  31|         et il se suffit, comme un dieu. Il ne veut pas être distrait
39  32|         mauvais homme. »~ ~« Ah ! Dieu t’a abandonné, mon gaillard ?
40  33|       mieux que ça n’a commencé ; Dieu t’avait abandonné, pechère !
41  34|           l’être, pour l’amour de Dieu, résiste ! Va voir un curé.
42  34|           saints et contre le Bon Dieu, qui laissent aller si mal
43  34|           Ni les saints ni le Bon Dieu n’exigent qu’on se rendre
44  34|         bon sens, même pour prier Dieu, de s’en aller seule, dans
45  35|   oôublidi, aqueôu Maourin ! (Bon Dieu, bonne mère, faites que
46  37|           dit l’ermite, et le Bon Dieu le prenait comme il était…
47  37|          qu’en procession, le Bon Dieu, porté par le prêtre sous
48  37|     chèvres, pour afin que le Bon Dieu puisse passer proprement.~ ~ –
49  37|          lui dit le curé ; le Bon Dieu dans un si sale chemin,
50  37|      passer par le chemin, le Bon Dieu, il volera ! »~ ~– Bon !
51  37|           cet âne de bossu.~ ~ ~« Dieu, disait-on, pourrait bien
52  37|     tempête, par la permission de Dieu juste, enleva le chapeau
53  37|          la suite de son chapeau… Dieu ait son âme ! Et les gens
54  37|             l’âne a volé ! Le Bon Dieu l’a puni ! L’avez-vous vu
55  37|          le dernier, comme le Bon Dieu à la procession.~ ~ – À
56  37|         avoir aucun mérite devant Dieu. C’est pourquoi j’en ai
57  40| modestement Caboufigue.~ ~ ~– Mon Dieu ! tu n’es pas très blanc
58  40|            quand il aura remplacé Dieu, nous en garde ! Nous y
59  41|      nouveau des démocraties, que Dieu tolère, M. de Siblas servait,
60  43|         gendarmes (que le tron de Dieu les brûle !) ça serait des
61  43|         gendarmes (que le tron de Dieu les cure comme il cure les
62  43|      manière des oies. Le tron de Dieu cure les gendarmes ! »~ ~ ~
63  43|        là-dessus, toute la vie de Dieu, qu’on parle toujours trop !…
64  44|       laissé dire qu’il croyait à Dieu ou au diable, mais il était
65  44|     antique, bénit obscurément le Dieu qui, non content de leur
66  44|      langue. Tenez, gendarmes que Dieu bénisse, voici le lapin
67  47|        peu obscur, que la mort de Dieu a rendu fou, admirateur
68  47|        pas absurde d’affirmer que Dieu, ainsi compris, et qui n’
69  49|          de ces deux créatures de Dieu était de se rencontrer un
70  49|        vallons. Que de bruit, bon Dieu ! pour si petit gibier !
71  49|             mégre » !~ ~« À quoi, Dieu aidant, l’agonisant perroquet
72  49|          matins, remplacer le Bon Dieu en personne ! Et ce sont
73  49|   voudrais pas de la place du Bon Dieu. Non, je n’en voudrais pas,
74  49|            Dans votre métier, Bon Dieu ! que deviendrais-je ? Rien