1786-cherc | cheva-empec | empil-immon | immor-parco | pardo-retro | retz-zenit
     Chapitre

1006  42|                ordre alphabétique.~ ~ ~… Chevaliers de la Légion d’honneur :~ ~ ~«
1007   7|              être moqué des gendarmes en chevauchant sur leurs chevaux, de revenir
1008  21|        avant-hier, essayé de prendre une chevrette à la petite pastresse Fanfarnette !
1009  44|                la route lointaine que le chevrier nocturne rappelle ses chèvres
1010  18|                  un olivier, broutait le chiendent et la lavande, dans la restanque,
1011  46|             lourde pierre d’un quatre de chiffre… il l’écraserait ainsi sous
1012  17|                qu’un jour pendant que je chilais, caché dans la broussaille,
1013  17|                  faisait six ! Et Maurin chilait toujours, en regardant M.
1014  17|                  le merle, vous tirez le chilé de votre poche. Voici le
1015  17|                  peine. Vous continuez à chiler… En voilà un autre, de merle,
1016  11|               son fils, sans réaliser sa chimère.~ ~ ~ ~M. Rinal réfléchissait.~ ~ ~«
1017  47|                 positive des plus nobles chimères.~ ~ ~« Il ne me paraît pas
1018  31|              entraînait jusqu’à le faire choir sans autre cause.~ ~ ~ ~
1019  14|                autres hommes nous savons choisir sagement. Être bandit ou
1020  44|               pas d’autre. Les gendarmes choisirent une cellule avec les soins
1021  35|           entendait pas. Ses espadrilles choisissaient la place muette – d’où la
1022   1|                 y avait jamais songé. Au choix, elle eût préféré un bandit,
1023  13|                nous ; il a tout de suite choqué le bon sens national.~ ~ ~«
1024  34|                    Après ça, tu auras un chou farci, puis le fromage et
1025  21|                    Prépare-toi, Maurin ! chuchota Secourgeon. Elle arrive,
1026  39|                         Donc les enfants chuchotaient entre eux :~ ~ ~« Que cherche-t-il
1027  37|                et tout le monde en route chuchotait, maugréant contre la réponse
1028  48|             canards du Labrador vint lui chuchoter à l’oreille :~ ~ ~« Je les
1029  42|                plume à ma place. La note ci-jointe expliquera à vous, madame,
1030  13|              servant) nous distribua des cierges vite allumés et, à la file
1031   5|                  suffisait à une race de cigales.~ ~ ~« Le plant américain
1032  15|                  au général,  ? Pas de cigare, pourquoi les sangliers
1033   5|                du monde.~ ~ ~ ~Quand les cigares furent allumés :~ ~ ~« Il
1034  46|                  coin du feu, fumait une cigarette ; de sa main fine, élégante
1035  21|               jambes comme s’il était en ciment romain ! regardez-moi ce
1036   2|                avaient fait ainsi.~ ~ ~ ~Cinglés d’un grand coup de ceinture
1037  15|                   Il y en avait bien une cinquantaine, qui furent disséminés dans
1038   5|                 temps, puis :~ ~ – C’est cinque franques ! » ajout a-t-il.~ ~ ~«
1039  16|                aurons un bon, dans votre circonscription, aux élections prochaines.
1040  23|                 il devait aller, par des circuits, chercher une pente praticable
1041  17|                  Et il promena un regard circulaire sur l’assemblée :~ ~ ~«
1042  39|           coulait.~ ~ ~ ~Déjà une rumeur circulait dans tout le village :~ ~ ~«
1043  30|                empêchait !~ ~ ~– Allons, circulez ! » dit le garde.~ ~ ~–
1044   8|                  l’aîné, tireur émérite, citait Maurin comme un maître respectable.
1045  48|                  les registres de l’état civil. Ce nom d’Auriol est un
1046  27|                 entre Maurin et ce grand civilisateur qu’une différence et à l’
1047  47|                le progrès moral de notre civilisation libertaire répondent aujourd’
1048  11|                germer dans le fumier des civilisations.~ ~ ~ ~En causant avec M.
1049  47|               plus doux, plus fort, plus civilisé. Et ces bourgeois qu’on
1050  18|                 moines burent un coup de clairet à la gourde qu’ils portaient
1051   9|                tout de suite, dans cette clairière, au fond de ce bois où,
1052  41|            faisait, au milieu des genêts clairs, le chapeau des gendarmes
1053  24|              essayaient de reproduire sa clameur dans leurs jeux.~ ~ ~ ~Maurin
1054  41|                  gendarmes qui domina le clapotis de la mer.~ ~ ~« Ils m’ont
1055  10|                il en parlait, il faisait claquer sa langue comme un gourmet
1056  40|              coup ses misères :~ ~ ~« Tu claques sec, Maurin ! dit-il. C’
1057  25|       frémissaient, tout irisés, dans la clarté éblouissante du ciel.~ ~ ~«
1058  48|                  Son premier discours le classa parmi les orateurs les plus
1059  27|                  peines du monde à faire classer son affaire de l’enlèvement
1060   9|            sentent le vin nouveau et des clématites qui sentent l’amande. Le
1061  30|               libre penseur, se montrait clément.~ ~ ~« Arrêtez-le, ce Maurin !
1062   9|                fromage sec, des œufs et, clic, clac ! repartait au grand
1063  29|                 de vieilles dévotes, ses clientes, marchandes de denrées coloniales.
1064   3|               sourit d’un air capable et cligna de l’œil.~ ~ ~« Est-ce qu’
1065   2|              groupes complices. Il avait cligné de l’œil : on avait compris
1066   8|               sur le ciel où les étoiles clignent des paupières, nombreuses
1067  29|                  Tout cela se fait en un clin d’œil.~ ~ ~ ~Bien qu’il
1068  44|                  et y font pétiller leur cliquetis de duel pareil au battement
1069  21|            cheval ! c’est une église, un clocher !… Pas si vite, malandrin !
1070  48|            Pierre d’Auriol demeurait là, cloué sur place, plus stupide
1071  22|              aveuglée par une planchette clouée à l’intérieur.~ ~ ~« Comment
1072  31|                  conter des histoires de cochons, alors ça ne va plus !~ ~ ~–
1073  11|                  un papillon de nuit, se cognait à la vitre lumineuse du
1074  39|            devenait sérieuse, chargea la cohorte endiablée. Et Maurin, posant
1075  43|                 présentait à la lumière, coiffa la cheminée d’une amorce
1076  15|                   M. Labarterie, la tête coiffée de la casquette ronde, en
1077  13|             boulomanes ont imaginé de se coiffer du haut-de-forme pour jouer
1078  35|                 petit dôme dont ils sont coiffés, ces pilons païens portent
1079  13|                  voyez d’ici combien ces coiffures instables deviennent ridicules
1080  48|             hôtel, le saluèrent de leurs coin-coin d’affamés.~ ~ ~ ~Il leur
1081  11|                Des atlas debout dans des coins. Sur la cheminée, une figure
1082  16|                 derrière moi, je deviens coïon comme la luneTenez, j’
1083  42|                 fut le résultat de cette collaboration :~ ~ ~ ~À madame***… en
1084  31|                  avec une cocarde rouge, collée au coin du bec… ils avaient
1085  30|              soleil d’or au-dessus d’une colombe elle-même rayonnante.~ ~ ~«
1086  13|           germains de cet Arabe à qui un colon offre un sou pour qu’il
1087  29|          clientes, marchandes de denrées coloniales. Grâce à ces ragots, le
1088  32|             serait devenu gouverneur aux colonies, et sa mère, qui l’a eu
1089  47|                 je me le pense », dit le colosse-enfant.~ ~ ~ ~M. Cabissol semblait
1090   7|               sur les versants, dans les cols, sur les sommets, et garda
1091  23|                  juges.~ ~ ~ ~Alessandri combina donc avec Grondard toute
1092  48|                  croix. Il est, de plus, comblé de sinécures ; il vient
1093  31|                   Ce sont ici des géants comiques mais héroïques. Pastouré
1094  35|              rien, la force de la vie le commanda… il bondit sur elle et ses
1095  10|               qui les enserraient et les commandaient, les fatalités auxquelles
1096  12|              nous honorons me permet, me commande même de détourner en faveur
1097   7|             petite troupe des chasseurs, commandée par Maurin, quitta Bormes.~ ~ ~«
1098  16|                  voir aujourdhui, et je commanderais volontiers à des empereurs.~ ~ ~–
1099  41|                 que vous y perdriez. Les commandes sont rares ; et puis, tenez,
1100  37|                 prends deux sous pour la commencer.~ ~ ~– Et pour la finir,
1101   4|           musique qui ajoute un sens, un commentaire à ses moindres paroles.
1102  40|                 de saint Martin avec des commentaires aggravants. Les uns dans
1103  12|                Le discours du préfet fut commenté pendant plusieurs jours.
1104  46|                  attardèrent un moment à commenter l’aventure, s’égayant à
1105   4|               sait par cœur les moindres commérages dont il a le talent d’extraire
1106   5|                 Machinalement, l’honnête commerçante chercha sa poche, d’une
1107  42|           prospérité de son pays, par le commerce des blés et l’exploitation
1108  39|               Cette bêtise ! riposta une commère. Les anges peints dans les
1109  42|                 eau pour l’éteindre, les commères s’écrient : « Vite, vite,
1110  16|               tout. Il croit que si vous commettiez un nouveau délit, il n’aurait
1111  18|               tout moine que j’étais, de commettre un gros, un très gros péché…
1112  27|               département.~ ~ ~ ~MM. les commissaires n’en prenaient pas ombrage
1113  22|                 À Bormes. Nous avons une commission pour les gendarmes de Bormes. »~ ~ ~
1114  26|                   l’écarta violemment et commit la faute stratégique de
1115  29|            manière à former de courts et commodes échelons pareils à ceux
1116   2|                    Et le rire de Maurin, communicatif, gagna l’assemblée.~ ~ ~«
1117  37|                   comme il en était à la communion, où le prêtre dit par trois
1118   2|                 se ralentit. Les gens se communiquaient leurs réflexions :~ ~ ~«
1119  27|               des moindres, que je ferai communiquer vos instructions à Maurin,
1120  40|                le dire, de gros interêts communs avec son mari rapport à
1121  27|              action, vaste pour lui, est comparable, toutes proportions gardées,
1122  47|               sociale, il est facile, en comparant les conditions de l’existence
1123  44|                des Maures est un instant comparé, pour sa finesse de diplomate,
1124  31|                Parlo-soulet doivent être comparés, par les gens qui s’y connaissent,
1125   5|               vint à moi, d’une démarche compassée, d’une allure triste.~ ~ –
1126  47|          momentanément le pouvoir. Cette compensation leur suffit.~ ~ ~– Un pouvoir
1127   1|                  qui chantent à la fois, compères ! C’est ça une musique. »~ ~ ~
1128  20|             parlait de la sorte. Elle se complaisait, c’est vrai, au souvenir
1129  11|                  portait au contraire un complet en « jersey » bleu qui le
1130  40|                       Et des sangliers ! compléta Maurin. J’ai trente-quatre
1131  27|                ce candidat votre opinion complète. Vous aimez le peuple. Vous
1132  26|                  était dit tout haut : « Complétons la farce ! » Et il s’était
1133  21|                 pas de soupçons. L’aigle complice couvrait tout de ses grandes
1134   2|                  protégé par des groupes complices. Il avait cligné de l’œil :
1135  21|                femme du Var, s’assura la complicité d’une aigle des Alpes.~ ~ ~ ~
1136  19|                facilement. La plupart se compliquaient de chantages, et ses victimes
1137  22|                  dans une intrigue aussi compliquée ? Il y a des traîtres au
1138   5|               jusque-là et vraiment trop compliqués.~ ~ ~« Depuis l’antiquité
1139  22|              mais j’ai connu d’avance le complot par ses amis et j’ai manigancé
1140  40|               heure que sa manière de se comporter t’inquiète ?~ ~ ~– C’est
1141  19|             charbon.~ ~ ~ ~Sa famille se composait de quatre filles de douze
1142  13|               parcoururent son auditoire composé de sept personnes ; et il
1143  28|               fit Pastouré.~ ~ ~– Ils ne comprendront jamais comment à nous deux
1144  17|            fusill, bien doucemein ! Vous compréné, meussieu Labarterille,
1145   5|                   voyons ! Ouvrez-lui la comprenure, à cet “étranger du dehors”! »~ ~«
1146  41|                  Jamais les gendarmes ne comprirent ce qui s’était passé à bord
1147  47|                Un procès en règle aurait compromis des noms de juges trop illustres !~ ~ ~«
1148   6|           chasseurs parmi lesquels il se compta et il fut convenu que le
1149  16|                       Maurin et Pastouré comptaient dîner dans un cabaret borgne
1150  44|                  grimace. Pastouré avait compté fort sagement sur la mésaventure
1151   8|           Aujourdhui, les gouvernements comptent avec sa bourse. C’est un
1152  36|            carnier ; pour la salade nous comptons sur vous ; pour les champignons
1153  41|                   pas Dioù, moussa lou Comté ! fit Maurin, sioù aqui
1154  18|               presque jamais, je vous le concède ; mais qu’il ne puisse y
1155  40|                du Var, un dossier ambigu concernant Maurin, dit le roi des Maures
1156  20|         écrasante. L’orthographe ne vous concerne pas, puisque vous êtes incompétent.
1157  47|                  est encore incapable de concevoir que le conflit des forces
1158  22|                  de cailloux, de furtifs conciliabules.~ ~ ~ ~Et en quittant Saulnier,
1159  39|                 accent de crainte le ton conciliant de Maurin.~ ~ ~« Zou ! à
1160  41|               votre bois.~ ~ ~– Et tu en conclus ?~ ~ ~– Que sur votre bateau
1161  14|                       Il allait vite aux conclusions farouches, le Corse.~ ~ ~ ~
1162   4|                entrevue. Les deux récits concordaient.~ ~ ~« Maurin, dans son
1163  29|             renonçant à trouver un geste concordant à ses paroles, il jetait
1164  29|            propre poing, et à le voir il conçut de sa force une conscience
1165  20|                  avec pitié, reprit avec condescendance, en regardant le charbonnier
1166  48|     plaisanteries sont les plus courtes. Conduis-moi chez le président de la
1167  10|                  homme à qui M. Cigalous conduisait Maurin.~ ~ ~ ~
1168   3|                pour Draguignan afin d’en conférer avec le préfet… Le préfet
1169  45|               avons reconnu trop tard, » confessa Sandri piteusement.~ ~ ~«
1170  45|               Orsini, pour n’avoir pas à confesser la ridicule aventure qui
1171  43|              parlerai qu’à moi, je me le confesserai tout seul à moi-même, mais
1172  27|                 lui-même, par la raison, confia-t-il à M. Rinal, qu’ils avaient,
1173  46|                pu le compromettre en lui confiant le secret.~ ~ ~ ~Maurin,
1174  44|                  gendarmes qui buvaient, confiants, sûrs d’eux-mêmes. Il mit
1175   5|               reprit, d’un ton plus bas, confidentiel, mais d’un accent plus assuré :~ ~ –
1176  42|                 renseignements les moins confidentiels, lui eut relu à haute voix
1177  45|               raconte, ou bien avez-vous confié à ceux de Collobrières l’
1178  24|                et je me suis de moi-même confiée à vous. Mon fiancé, vous
1179  40|               aurait mieux fait de me le confier tout petit, au lieu de me
1180   9|         emmènerait chez lui l’enfant, le confierait à sa vieille mère.~ ~ ~ ~
1181  35|              gardant toujours, dans leur configuration générale, la pensée sacrée,
1182  48|                entendu ! c’est entendu ! confirmait le préfet qui se retira
1183  34|            figues, des châtaignes et des confitures. Et si, avec ça, tu n’as
1184  22|                 de ses chefs, essayer de confondre le braconnier en lui révélant
1185  30|            répétait, le naïf curé qui se conformait aux usages des ancêtres :~ ~ ~«
1186  38|              plus qu’un son murmurant et confus pour elle. Le sens des raisonnements
1187  31|               que, d’une façon peut-être confuse, il se comprend plus grand
1188  28|                 milieu de la plus grande confusion. Il y avait maintenant sur
1189  31|                  croit à la bonté de ses congénères les paysans, et qu’il se
1190  30|           escortait le saint, entouré de congréganistes en robes blanches, un cierge
1191  13|               cylindres, les autres sont coniques ; certains ont de longs
1192   4|                 qui centraliserait leurs connaissances pourrait se vanter d’avoir
1193  49|                lieue, à peine. Et alors, connaissant son chien comme je le connais,
1194  25|       appartiennent, beaucoup de gens ne connaîtraient pas le goût du fruit des
1195   5|               messieurs, vous tous, amis connus et inconnus, recevez les
1196  48|              renonce à mes études, je me consacre à votre fortune. Dans huit
1197  48|             canards.~ ~ ~ ~Le patron lui conseilla de les expédier le jour
1198  47|             bourgeois comme vous, qui la conseillent et la guident, elle ne serait
1199  47|             mandat de député ni celui de conseiller municipal. Et pourquoi suis-je
1200  28|           poussée de l’opinion publique, conseillèrent à Grondard de se retirer.
1201  31|                 et il est capable, si je consens, de ne plus vouloir mourir.~ ~ –
1202  47|                  eux… au parlement. S’il consentait à tenir le rôle de l’accusé
1203  36|            donnée et furieuse de l’être, consentante et révoltée.~ ~ ~ ~Autour
1204  13|                  offre un sou pour qu’il consente à lui tirer un seau d’eau
1205  36|                obtiendrai tôt ou tard le consentement de mon père, – mais, femme
1206  14|                je vous avertis que je ne consentirai au mariage que le jour où
1207   8|              vieil officier de la marine consentirait à lui donner « un peu de
1208  43|              puisqu’il les traitait eux, conséquemment, comme des chrétiens ?~ ~ ~«
1209  44|                jugeront leur sottise aux conséquences.~ ~ ~« Alors, tous ces gens-là,
1210  31|                au garde champêtre, il en conserva le surnom pittoresque de
1211  47|              agit pour elle d’assurer sa conservation et les moyens de s’élever
1212  23|        Laisse-moi libre de ma chasse. Et conserve bien le bouton, qu’il faudra
1213  48|             antiques d’Auriol, les mieux conservées du monde après celles de
1214  27|                 tout acte de révolte, se conserver au service de la République,
1215  23|                  donc. Portez-vous bien. Conservez-vous ! » dit Maurin, selon la
1216  29|                   Il ôta son chapeau, le considéra tristement et le remit sur
1217  22|                     Les quatre gendarmes considéraient le lit bas où très visiblement
1218  24|             bêtes de somme.~ ~ ~ ~Maurin considérait les femmes comme les inférieures
1219  13|                 du chapeau haut de forme considéré dans ses rapports avec le
1220  31|              Retz qui dit que la sagesse consiste à connaître « le vrai point
1221  10|                   Je ne m’en suis jamais consolé. »~ ~ ~Il adorait les enfants.~ ~ ~ ~
1222  36|               son geste de colère.~ ~ ~« Console-toi, dit-il, ça n’est rien.
1223  49|                moment, la belle Tonia se consolerait avec Sandri !~ ~ ~– Noum
1224  29|              leur mésaventure, et ils se consolèrent avec les éloges qu’ils reçurent
1225  44|                  les clefs de voûte, les consoles, les niches, sont en belle
1226  10|                  même un bananier, objet constant de ses soins.~ ~ ~ ~Il vivait
1227  30|               cri d’indignation. Mais on constata aussitôt que le manteau
1228  47|                hui d’avoir du génie pour constater que, dans l’ordre social,
1229  49|                  La mort de Maurin va le consterner ; il rêvait pour son héros
1230  28|             panser à l’eau-de-vie.~ ~ ~ ~Consternés, les gendarmes l’interrogeaient :~ ~ ~«
1231   1|            vraisemblable, c’est cela qui constitue la gouaillerie provençale,
1232  40|                les coupures des journaux constituèrent au ministère de l’Intérieur,
1233  40|                mettre à dos les pouvoirs constitués. Cette alerte passera comme
1234   3|                 intérêt du savant par la constitution géologique de leurs roches
1235  44|                  ravin. Au-dessous de la construction, des roches verticales,
1236   5|               sept ou huit maçons qui la construisaient, juchés sur leurs échafaudages,
1237  19|                 six cabanes qu’il allait construisant, démolissant et reconstruisant
1238   5|                   sa villa ne serait pas construite avant dix ans (ce qui prouve
1239  39|                  Le maire et le garde se consultaient. Maurin continuait :~ ~ ~«
1240  18|              Pancrace et Panuce, s’étant consultés dans le secret de leur cellule,
1241  14|                  votre fille, si vous la consultez ?~ ~ ~– Et pourquoi de la
1242  45|              fumée d’un vieux feu qui se consume et froidit. Mais non ! et
1243   1|           surtout à plaire à la fille en contant de son mieux une histoire
1244  33|              quand il fut redescendu, il contempla une bonne minute avec attendrissement
1245  20|               sous son masque sombre, le contemplait avec l’hébétement du poisson
1246  39|               sur une roche avancée ; et contemplant à ses pieds ce désordre
1247   5|                la vigne et le blé. Cette contemplation était sa principale besogne ;
1248   4|                  largeur tout ce que nos contemporains font petitement, lorsqu’
1249   1|                de vin, un tube de roseau contenant du sel, une gourde d’aïgarden1 ;
1250  24|                  penser, Maurin riait de contentement.~ ~ ~ ~Il était arrivé assez
1251  36|               voyez deux amoureux qui se contenteraient de votre bénédiction, si
1252  46|                  à Paris qu’ils seraient contents d’avoir la pareille, au
1253  45|               sans doute.~ ~ ~– Il avait contenu un lapin rôti, dit l’autre
1254   4|               toutes les fois qu’on vous contera une saillie de Maurin, ce
1255  49|                  je vous le dis… Nous en conterons encore ensemble, des galéjades,
1256   7|          supériorité était acquise, sans conteste, aux chasseurs. Maurin engagea
1257  31|              sales bêtes.~ ~ ~– Eh bien, contez-nous-en une, de vos histoires d’
1258  47|                 histoire gaie, Cabissol, contez-nous-la. »~ ~ ~Cabissol commença
1259  13|                  de foules, dont vous me contiez l’histoire l’autre jour,
1260  25|                   sorte de pièce commune contiguë à la cuisine et prenant
1261  36|                  à son cou, mais elle se contint et reprit le poignard pour
1262  23|                chiens courants de Maurin continuaient à suivre la piste en poussant
1263  31|            intelligence ; et le premier, continuant son récit :~ ~ ~« Un gros
1264   7|                  au gros de sa troupe de continuer à descendre et d’accompagner
1265   5|          Cabissol et M. Désorty, préfet, continuèrent, inter pocula, leur conversation
1266  21|                le laboureur. Pressées et continues, elles formaient une sorte
1267  17|                  blanquège à peine. Vous continuez à chiler… En voilà un autre,
1268  23|                  en poussant leurs abois continus, Hercule, son griffon d’
1269   3|                  fer de Marseille à Nice contourne le massif au nord. Une route
1270  41|           gentilhomme de l’Ancien Régime contracta très naturellement un traité
1271  11|              corps de Jésus. Les visages contractés sont couverts de larmes
1272  47|              univers nous apparaît comme contradictoire à lui-même ; notre esprit
1273  31|               deux païens qu’il approuve contraignirent saint Martin à se séparer
1274  28|                  adressant aux gendarmes contraints de rester derrière la foule,
1275  16|          question, Maurin parut vivement contrarié.~ ~ ~« Quoi, Césariot ? »
1276  32|             bombes chargées de poudre de contrebande.~ ~ ~– Ah ! le méchant bougre !
1277  47|                  mais qui s’amusait à le contredire à seule fin de l’exciter
1278  45|             mètres de corde reliaient ce contrepoids aux branches d’un chêne
1279  43|              bout frémissant. On était à contrevent.~ ~ ~ ~Ce fin bout de la
1280  30|               important. La révolte d’un contribuable éveillait en lui le Napoléon
1281  42|               honneur… que l’honneur… de contribuer pour sa part à la prospérité
1282  49|                 d’un mouvement humble et contrit :~ ~ ~« Oh ! pardon, môssieur…
1283  10|                leurs, et, en même temps, contrôlé par une haute sagesse.~ ~ ~ ~
1284  31|                la légende, et où l’on se convaincra que M. Cabissol a pénétré
1285  18|                  et même personne, il ne convenait pas de les montrer ensemble.~ ~ ~«
1286  47|                 humanité entière à leurs convenances personnelles, et les autres,
1287  48|                  du Labrador. Et il faut convenir qu’ils n’avaient pas « l’
1288   1|              regarder attentivement. Les conversations étaient en déroute.~ ~ ~ ~
1289  36|                 moi, mais lui qu’il faut convertir ! »~ ~ ~Du haut de Notre-Dame-des-Anges,
1290  31|                le voulez, M. de Voltaire conviant Dieu, s’il existe, à sécher
1291  17|              dans sa barbe.~ ~ ~ ~Un des convives, le général X…, Provençal
1292  45|                fois, celui qui fait leur convoitise et sur lequel aussitôt ils
1293  11|       lithographie ; une bonne peinture, copie de Téniers, et une vieille
1294  40|                 meilleur un bon œuf à la coque. Mais pourquoi, poursuivit-il,
1295  41|                  yacht à vapeur, svelte, coquet, blanc et or, avec ses deux
1296  10|                 nom du peuple. C’est une coquine. Marat demandait beaucoup
1297  44|               encore que ton visage. Les coquineries de ton père et de toi, une
1298  42|                 je parle trop, la petite coquinette ! Et ça m’offense ! »~ ~ ~
1299  10|               Marat ! Il avait Charlotte Corday en exécration. « Elle ne
1300  15|                  de ficelles, chaussé de cordes, coiffé d’une loque et qui,
1301  22|              jour quelque fameux coup de corne ! »~ ~ ~
1302  44|                 petites, avec de grandes cornes en forme de lyre.~ ~ ~ ~
1303   7|                  les femmes, et de forte corpulence car il n’y a pas à dire,
1304  33|                 à la légère. Et puis, la correction qu’il avait reçue ne semblait
1305  28|                allure de deux gendarmes, corrects de tenue, leurs vieux feutres
1306  44|                  le réquisitionnerons », corrigea le camarade de Sandri.~ ~ ~ ~
1307  43|                         Et qu’est-ce qui corrigera un Maurin d’être ce qu’il
1308  16|                  avec des phrases et des cors de chasse, et qui se font
1309  34|              tâtait sous les plis de son corsage son stylet corse.~ ~ ~«
1310  31|                charretier, propre, l’air cossu, fumait une pipe neuve toute
1311  43|           chasseurs, de ceux qui ont des costumes de chasseur et toutes les
1312   1|                 les bois, les mussugues (coteaux couverts de cistes), les
1313  37|                 culottes de velours gris côtelé ; il la relevait ainsi,
1314  34|               les chevilles nues sous le cotillon court rayé de blanc et de
1315  18|              avec leur grand mouchoir de cotonnade à carreaux multicolores,
1316  44|               pourpre des aurores et des couchants. Là-dedans, aux mois printaniers,
1317  21|                        C’est vrai que tu coucheras à la fénière, dit Secourgeon
1318  22|                  ce mémorable événement, couchèrent aux Campaux.~ ~ ~ ~Et, ma
1319  32|                  grandit Maurin de mille coudées.~ ~ ~« Ah ! pensait-elle,
1320  35|            toujours suspendus à l’un des coudes battaient contre elle, et
1321  49|                 sur les cimes boisées du Coudon, à quatre lieues de notre
1322  12|          uniformes et vestes de bure, se coudoyaient.~ ~ ~ ~M. Désorty, qui venait
1323  40|               que tu veuilles doubler ta couenne ! »~ ~ ~Caboufigue enchanté
1324   5|                  Il essuya ses yeux d’où coulaient de vraies larmes.~ ~ ~«
1325   7|                 bruit qu’un perdreau qui coule dans la « mussugue » tandis
1326  12|                une larme qui se décida à couler, lorsque à la sortie du
1327  43|                échappera, le renard ! il coulera entre leurs pattes, le lapin !
1328  43|                  comme du beurre ou leur coulerait entre les doigts comme un
1329   5|                un couyoun ; un homme qui coumpren pas nouastré caratéro. (
1330  29|                  m’avoir fait manquer ce coup-là, mendiant  Dioù ! brigand
1331  37|                 Domine non sum dignus », coupées par trois appels de clochette
1332  48|               aura présenté le plus beau couple de canards modèles !~ ~ ~«
1333  40|                et, à cette occasion, les coupures des journaux constituèrent
1334  29|                   cria Pastouré.~ ~ ~« Ô couquin  Dioù ! brigand  Dioù ! »~ ~ ~
1335  45|         corsoises bien qu’elles aient du courage aux heures où il faut en
1336  25|               est pas d’un baiser que tu courais le risque mais de beaucoup,
1337  48|                   Le professeur, vaincu, courba la tête.~ ~ ~« Non ? reprit
1338  18|                 Ils marchaient, l’échine courbée, chacun portant un gros
1339   8|                  disait, par exemple : « Courbet est un bougre. En voilà
1340  22|                  arrêter les coquins qui courent les bois… Je vous en ai
1341  21|               sous la queue, pour que tu coures ainsi ! Allons bon, le voilà
1342  30|                  ne connaissait pas « ce courgeon » se crut insulté. Il porta
1343  18|                 pas moins au village nos courges et nos pastèques et, selon
1344  43|                  en l’air à deux bras le couronnait d’un trophée de victoire.~ ~ ~ ~
1345  40|                chapeau de feutre posé en couronne, un peu en arrière – , j’
1346  42|                 pattes de notre sanglier couronné ? »~ ~ ~Inimitable en sa
1347  41|               souriant, était accoudé au couronnement de son joli navire. Maurin,
1348  21|         au-dessus des petits sommets qui couronnent le vallon.~ ~ ~ ~Maurin
1349  30|                    Mais il n’y a plus de courrier jusqu’à demain, et…~ ~ ~–
1350   1|           voisins.~ ~ ~ ~En le voyant si courtois pour la fille du garde,
1351  29|          taillées de manière à former de courts et commodes échelons pareils
1352  31|              déjà froid.~ ~ ~« Alors, je courus vers Latrinque, jetant là
1353  25|            Alessandri, qui n’est pas ton cousin, tu sais !~ ~ ~– Antonio,
1354  13|                  part, ils sont bien les cousins germains de cet Arabe à
1355  49|               son Paradis portées sur un coussin de velours subredoré et
1356  40|                 il était vraiment revenu cousu d’or et chargé d’or.~ ~ ~ ~
1357  30|           manteaux, frangés d’or ou non, coûtant trop cher et n’étant guère
1358  33|                 gaine de cuir, un de ces couteaux de marin qui ne se ferment
1359  40|                 avec des citernes qui me coûtent les yeux de la tête.~ ~ ~–
1360  27|          plaisanteries-là pourraient lui coûter cher, à la fin, et que toutes
1361  31|                  chasseur, combien ça me coûterait-il pour tuer une de ces jolies
1362  41|             enchanté.~ ~ ~ ~Maurin avait coutume d’accoster au sud de l’île,
1363   4|              Grimaud. Elle y a appris la couture et les bonnes manières ;
1364  21|                2° une belette, et 3° une couvée de perdreaux devenus perdrix.~ ~ ~ ~
1365  31|                la boîte et frappa sur le couvercle avec impatience.~ ~ ~ ~Maurin
1366  45|                  à reposer cent fois les couvercles de ses marmites et les pots
1367  23|               haut versant de la colline couverte de thyms et de bruyères,
1368  17|              roses de la tête aux pieds, couvertes qu’elles sont de la poussière
1369  22|                 et mets ta tête sous les couvertures. »~ ~ ~Elle obéit avec une
1370  48|                Canard du Labrador.~ ~ ~ ~Couveuses, gaveuses se multiplièrent
1371  42|                  République s’honore… en couvrant de cette distinction purement
1372   3|                  système des Maures, qui couvre seulement une superficie
1373  13|                pour retenir son solennel couvre-chef… c’est sublime. Et de ces
1374  44|              sculptures, ces lierres qui couvrent le monastère d’un manteau
1375  49|            Chaque soir je suis forcée de couvrir d’un voile la cage de ma
1376  48|            trompés. Or notre erreur nous couvrirait de ridicule si votre conscience
1377  18|            pechère !… Oouras mai quàouco couyounado ! ce qui peut se traduire
1378  18|                 de brouter l’herbe dure, crac ! voilà que, tout à coup,
1379  17|          crève-la-faim, faudrait d’abord cracher dans son assiette les truffes
1380  44|                 ses chances d’évasion et craignant, s’il parlait à Sandri,
1381  14|                  Sandri avec énergie. Ne craignez-vous pas de la résistance chez
1382  42|              Maurin ?~ ~ ~– Voici : nous craignons, n’est-ce pas, la candidature
1383  16|                  préfet, là encore je ne craindrais personne ! mais dès que
1384  14|                le beau gendarme… J’avais craint…~ ~ ~– Et quoi donc ? »~ ~ ~
1385   9|            enfance, la laissait libre de craintes. La moquerie ne la visitait
1386  26|                 mon père ! »~ ~ ~Elle se cramponna des deux mains aux deux
1387  38|               que ton idée te lâche d’un cran !~ ~ ~– C’est que cette
1388   4|              soulève les toitures et les crânes, et qui a le don d’ubiquité.~ ~ ~–
1389  35|                  la branchette tombée ne craque pas. Il se retournait parfois
1390  19|               calme uniforme, le moindre craquement au fond des vallées de roches,
1391  15|               tendue épiait les moindres craquements dans les bois, les moindres «
1392  37|                 avec une génuflexion, sa cravache sur l’autel.~ ~ ~– Ce n’
1393  49|              destinée. Celle de ces deux créatures de Dieu était de se rencontrer
1394  42|                employer pour moi-même le crédit de Maurin ; je serais officier ! »~ ~ ~
1395  18|                 si bête et si saintement crédule, voulut s’en amuser un peu,
1396  15|                 les bois, les moindres « crenillements » qui rompaient la monotonie
1397   1|                  les cheveux ras, un peu crépus, et sous une barbe sarrasine,
1398  40|               canaille ! fit gaiement le Crésus de l’île d’or. Ça signifie
1399  24|             Tonia devint rouge comme une crête de coq.~ ~ ~« Vous êtes
1400  33|              estomac de matelot. Rien ne creuse comme une alerte un peu
1401  44|                   elle disparut dans une crevasse des ruines, en criant aux
1402  44|                  coup d’un trou des murs crevassés.~ ~ ~« Personne n’est ici
1403  31|                  sûr que le vieux cheval crevât vite ; mais le bougre a
1404  43|                 bâtisse en ruine au toit crevé, cabanon ou étable à chèvres,
1405  45|                rendu, et que ce m’est un crève-cœur de savoir un tel homme en
1406  17|            lorsqu’on veut parler mal des crève-la-faim, faudrait d’abord cracher
1407  31|                  premiers bons repas, ça crèvera comme un sac usé. Prends-le
1408   6|                  en tireront. Sinon, ils crèveront d’une fluxion de poitrine, «
1409  45|                  vous nourrit quand vous crevez de faim ?~ ~ ~– C’est justement
1410  31|                  et de bien loin, je lui criai :~ ~ – Le Canonge est mort !~ ~ –
1411   5|               demain. »~ – Permettez ! » criai-je.~ ~ – Laissez-moi faire,
1412   2|                  pris les deux chevaux ! criaient les gendarmes.~ ~ ~– Ils
1413  21|                 et se mit à la suivre en criaillant. L’énorme oiseau semblait
1414  48|                 injustices sont par trop criantes. »~ ~ ~Théodule ne se déconcerta
1415  15|            ramassa la pierre, elle était criblée de plombs.~ ~ ~« À moi maintenant ! »
1416  30|                fort visiblement. Et elle crie :~ ~ ~« Trémouaro ! (grelotte !)
1417  26|                  atteinte, et alors j’ai criéMaurin qui passait sur
1418  35|                  grand mal. « Les filles crient très fort, souvent, pour
1419  48|            Théodule, un arriviste à tous crins. Il n’a pas encore l’âge
1420  41|             chasse aussitôt.~ ~ ~ ~Cette crique est assez éloignée de l’
1421  40|         Caboufigue, c’est une manière de crocodile.~ ~ ~– Berger de crocodiles,
1422  15|       accidentées, les chasseurs, qui se croient postés très loin les uns
1423  32|                  peu que je tarde, il se croira fils de pape !~ ~ ~– Tu
1424  23|                  pas une petite affaire, crois-le, gendarme, que de se tromper
1425  38|                 peux t’épouser.~ ~ ~– Et crois-tu que si je reste tienne sans
1426  43|                 bruyère sur des madriers croisés. Quelquefois la cachette
1427   5|                  au bord d’une tombe, il croquait un quignon de pain, buvait
1428  37|                village, pour enlever les crottins des mulets et des chèvres,
1429  44|                 ailes de perdreau sur la croupe d’un joli petit âne, qui
1430  39|                main aux deux côtés de la croupière.~ ~ ~« Arrangé ainsi, fit
1431  31|               mit en devoir de casser la croûte.~ ~ ~– Et il ne vous dit
1432  37|             méchant huilier, coupa trois croûtons de pain qu’il frotta vigoureusement
1433  47|               Mais, à travers toutes les cruautés, les trivialités, les stupidités
1434  30|                la foule, toujours un peu cruelle et gouailleuse, ne permettrait
1435  43|                celle-là ! »~ ~ ~Hercule, cruellement déçu, regarda son maître
1436  31|                  prépare ainsi des jours cruels.~ ~ ~– Eh ! je ne vous dis
1437   5|                de lui un portrait que je crus reconnaître. Je voulus m’
1438  26|                 Joli bois !~ ~En ai tant cueilli, recueilli~ ~Que me suis
1439  31|                     Je ne peux même plus cueillir une figue au figuier, Latrinque,
1440  41|             par-dessus bord et les ayant cueillis sur l’eau, il les jeta au
1441  30|                      L’aubergiste Jouve, cuisinier hors ligne, est très estimé
1442   1|                 d’un rouge brun de terre cuite.~ ~ ~ ~Un souffle d’air
1443  43|            lapins… Et tous les deux sont cuits ! »~ ~ ~Maurin haussa les
1444  48|             Auriol, soufflant dans leurs cuivres, attaquaient une Marseillaise
1445  37|             retroussée laissant voir des culottes de velours gris côtelé ;
1446  23|               pour être convaincus de la culpabilité du roi des Maures. Pour
1447  11|           bouchonnier ? un jardinier qui cultive les primeurs pour les envoyer
1448   3|            sculpteur, mais il ne l’a pas cultivé.~ ~ ~– Et en quel temps
1449   5|                 jusqu’à cette époque, la culture de la vigne sur tout le
1450  40|                    ! admire un peu mes cygnes sur mon bassin… J’ai de
1451  13|                  les uns sont de simples cylindres, les autres sont coniques ;
1452   4|                 ne sont pas ses exploits cynégétiques, je présume, c’est son caractère
1453  28|                       Général Maurin ? » daigna répondre le colonel Pastouré.~ ~ ~–
1454  29|                 puissance hostile qui ne daignait même pas lui répondre !~ ~ ~ ~
1455   4|               Désiré, comme je l’ai dit, daigne quelquefois nous servir.
1456  37|              porté par le prêtre sous le dais, devait monter jusqu’ici,
1457  23|            grommelait Alessandri, que ce damné Maurin est un peu sorcier ! »~ ~ ~
1458  10|                  Jésus n’osera jamais le damner ! »~ ~ ~Les gens de Bormes
1459  48|              Roquevaire, vous serez tous damnés !~ ~ ~– Oh ! iou, dit maître
1460  44|                jusqu’à l’insulter encore dangereusement. Et dans cette tête d’homme
1461  42|                visites à Bormes devenant dangereuses, Maurin fit prier M. Cabissol
1462  49|              océans, bravé, surmonté les dangers de la tempête, pour venir
1463  35|                 nuque ronde et solidedansaient les cheveux fous, tout tortillés
1464  31|                  dans sa cave, quoiqu’il dansât trop haut pour ça. Tout
1465  40|                piano, de mandoline et de danse.~ ~ ~ ~Sa femme et lui avaient,
1466  31|                  en l’air et il se mit à danser au soleil, comme un fou,
1467  26|               retourner~ ~Cent écus vous darié.~ ~ ~– Mon bon monsieur,
1468  48|                préhistoriques, car elles datent d’environ sept ou huit ans…
1469  33|                 le roi des Maures et son dauphin de la main gauche s’y rencontrèrent
1470  31|               dans tout Solliés allaient de-ci et de-là, comme des fous,
1471  31|                Solliés allaient de-ci et de-là, comme des fous, ne pouvant
1472  40|                 je les nourris gratis en débarrassant les marchés publics et les
1473  28|                 rejoindra… partons, mais débarrassons-nous des gendarmes.~ ~ ~– Maurin
1474  44|                       Ils se levèrent et débarricadèrent la porte, mais Maurin avait
1475  45|                   on ne sait pas. » Nous débarricadons la porte. Rien qu’une bouteille
1476  46|              cela, en se détendant et se débattant, elle saurait peut-être
1477   5|              dans le jour que vous devez débattre les intérêts de la liberté !…
1478  30|              France ! »~ ~ ~Maurin avait débité ce discours au milieu de
1479   1|                    et sa double renommée débordait sur les départements voisins.~ ~ ~ ~
1480  34|                traversent les chemins et débordent les ornières, et telle,
1481  23|             partit… un lièvre magnifique déboulina là-haut, au flanc de la
1482  33|             étreinte ; son gilet s’était déboutonné ; un lambeau de sa chemise
1483   4|               vivait en bras de chemise, débraillé, à moitié nu, sans cesse
1484  31|                   Il remit lentement les débris de son pauvre repas dans
1485   3|            célèbres pour leur habileté à débusquer l’animal, d’organiser ces
1486   1|               CHAPITRE PREMIER~ ~ Lequel débute comme un proverbe de M.
1487  25|                       C’est assez rire ! Décampe à présent !~ ~ ~– Oh ! mon
1488  39|          successeur d’un maire récemment décédé, lequel était un ami de
1489  29|              toujours le mandat d’amener décerné contre Maurin (affaire Grondard),
1490  35|               bruit de vent subit qui se déchaîne… Elle les regarda se perdre
1491  49|                sangliers et il venait de décharger son fusil de ses deux coups,
1492  34|               sûr, deux heures au moins, déchaussée surtout. Et si tu fais des
1493  30|                 et qu’ils n’ont pas fait déchirer leur procès-verbal ! »~ ~ ~
1494   2|          avez-vous à rire si fort ? » se décida-t-il à dire, impatienté.~ ~ ~–
1495  23|                 dit d’une voix sourde et décidée le charbonnier redoutable.~ ~ ~ ~
1496  11|           étranger ? D’après ce que vous déciderez, je tâcherai d’aider votre
1497   4|         naissance de l’enfant ne fut pas déclarée par le mari, mais l’opinion
1498   6|                  lorsqu’un chasseur vint déclarer que les trois coquins dont
1499  44|                   bien entendu (et je me déclarerai payé mais honnêtement payé)
1500  48|           criantes. »~ ~ ~Théodule ne se déconcerta pas :~ ~ ~« Qu’exigez-vous ?
1501  42|                      Caboufigue, effaré, décontenancé, signa.~ ~ ~« Alors, voici,
1502  40|               impayable :~ ~ ~« Qu’on le décore, passe ! mais député, représentant
1503  42|                  été roi des nègres. Et, décorés, tous les rois le sont.~ ~ ~–
1504  12|             pleins buissons de roses, et découpe ses mimosas et ses eucalyptus
1505  15|         immobiles et muets, quelques-uns découpés en silhouettes dures sur
1506   8|                  de dix à onze ans, bien découplé, l’œil hardi et franc. Et
1507  27|           maintes fois bénéficier de ses découvertes ; et, dans plus d’une grosse
1508   4|                 ruses, jusqu’à ce que je découvre au gîte le vilain motif
1509  34|               elle devait au chasseur si décrié. Elle se lamentait. Elle
1510  21|     rétrécissement du dernier cercle que décrivait le vol de l’aigle devait
1511  43|                     Hercule, cruellement déçu, regarda son maître et fit :
1512  31|               grand que le vulgaire ; il dédaigne de se faire discuter ; il
1513  40|                 bête parce qu’elle était dédaigneuse :~ ~ ~« Tu aurais  être
1514  24|                  aimables. Il les aimait dédaigneusement. Et l’inconscient désir
1515  20|                 est encore temps de nous dédire de notre promesse échangée.
1516  49|                     ouioui… je ne m’en dédis pas, moi, le jacobin ! L’
1517  48|              moins qu’on ne m’accorde un dédommagement, car enfin certaines injustices
1518   5|           renommé n’a jamais subi aucune défaillance de réputation, depuis plus
1519  48|               Éminence grise. Il fait et défait des préfets, des gouverneurs,
1520  38|               noir de ses cheveux un peu défaits, ses lèvres tremblaient
1521  31|               accepter l’idée d’un petit défaut dans notre Maurin ou d’une
1522  39|            atteindre ou non celui qu’ils défendaient, les petits Gonfaronnais
1523  24|                   qui se réfugient et se défendent dans le maquis après un
1524   5|              garantit que celui que vous défendez ne nous trompe pas ?~ ~ –
1525  19|               juges sur les maisons, lui défendirent avec menace de raconter
1526  30|              Maurin et Pastouré ; il les défendit ; mais ce fut en vain qu’
1527  12|               est mis à votre tête. Il a défendu avec vous, au péril de sa
1528  45|                 vous êtes bon de m’avoir défendue.~ ~ ~– Je n’ai que toi,
1529   5|             protestation, crièrent à mon défenseur :~ ~ – Qui nous garantit
1530  30|              Maures ne trouva que peu de défenseurs, ayant attaqué tout le monde
1531  28|              pied gauche, qu’il se l’est déferré ! Arrive, mon empereur ! »~ ~ ~
1532  19|           chasseur arrivait, paysan sans défiance, qui, provoqué par la luronne,
1533  31|              comme Prométhée en personne défiant l’Olympe du haut du Caucase !~ ~ ~–
1534  47|        prétention, chacun, de trouver la définitive formule de la vérité. La
1535  11|             feutre très mou, bizarrement déformé, un couteau de marin à la
1536  46|                  les histoires de chasse défrayèrent seules la conversation,
1537  47|                  que de tout ce chaos se dégage en somme une idée d’humanité
1538  26|               manquer… Tu n’es pas assez dégagé, gendarme !… Il y a des
1539  41|                de cailloux. La barque se dégageait, flottait, s’éloignait un
1540  25|             était trop ! Et elle s’était dégagée de lui, non sans regret,
1541   4|               est-à-dire, hélas ! un peu dégénéré ! Il finira mal, car il
1542  23|               Célestin, faire à coup sûr dégénérer la querelle en combat.~ ~ ~ ~
1543  37|                de peur que la bête ne se dégonflât, entre chaque souffleur,
1544  43|            soulage de mes pensées, je me dégonfle comme l’âne de Gonfaron
1545  37|                 roseau, le maire l’avait dégonflé du vent de tout le village ;
1546  44|                haillons, ornent des murs dégradés où, dans les fentes, poussent
1547  23|       retentissait dans les cailloux qui dégringolaient sur la pente, sous les pins…~ ~ ~ ~
1548  10|              langue comme un gourmet qui déguste un vieux vin. Ses héros
1549  24|                provençal :~ ~ ~« Màourin dëis Màouros ! »~ ~ ~Le nom célèbre
1550  15|                   retentissant.~ ~ ~ ~On déjeuna dans le bois. Chaque chasseur
1551  49|                  du gaillard d’avant. Il déjeunait à toute minute d’une olive
1552  43|                ont dit qu’à La Verne ils déjeuneraient. Ils l’ont dit et ils ont
1553  16|                dit Maurin. Et quand nous déjeunerions dans les bois entre moi,
1554  43|                  le gendarme Sandri. Ils déjeuneront là. Rien ne presse. Comment
1555  49|                 Il l’entend venir, il le déjoue.~ ~ ~– Vous oubliez que
1556  23|       pressentant un piège et pensant le déjouer par la plus grande franchise,
1557  13|                  ici la vieille chapelle délabrée, aux murs nus, et dont la
1558  44|        lesquelles s’ouvrent les cellules délabrées.~ ~ ~« De ce côté-là, expliqua
1559  48|                industries du pays furent délaissées par les indigènes qui, tous,
1560  19|            accusation, mais il s’y était délibérément exposé : il avait vu, lui
1561  48|              troublé, pria son comité de délibérer sans lui et entraîna Théodule
1562  37|                 Mais comme il était très délicat, il lui vint une bonne idée :
1563  35|               heure et dans cette saison délicieuse. Le pas souple et léger
1564  15|              parti si vite, ce moment si délicieux ? Est-ce qu’il ne reviendra
1565  44|                 dehors.~ ~ ~ ~Maurin fut délié.~ ~ ~« Qui m’aurait dit,
1566  46|                        Et quand elle fut déliée, Pitalugue et sa femme et
1567  46|                casser les pattes, ils la délièrent.~ ~ ~ ~Et quand elle fut
1568  23|                 achèverais ma besogne en délivrant le pays de toi, ici même,
1569  38|                la priant pour qu’elle me délivrât de penser à toi, j’étais
1570  29|            Pastouré, Maurin, ce jour-là, délivré de ses grands soucis personnels,
1571   9|                fille fut contente d’être délivrée ; l’homme, d’avoir un fils,
1572  24|              a-t-il, ma belle petite ? » demanda-t-il.~ ~ ~ ~Malgré la force de
1573  15|                  invités, stupéfaits, se demandaient à quels diables d’hommes
1574  49|                  qui tous les jours vous demandent la lune dans leurs prières,
1575  33|             Maurin, sans ça, je ne te le demanderais pas, espèce de petit âne ! »~ ~ ~
1576  40|                 argent. Tes électeurs te demanderont la lune, et il faudra bien
1577  23|                  manquer. Pourquoi ne me demandes-tu pas de l’argent, pendant
1578  34|                 un vœu ?~ ~ ~« Nous vous demandons ça, mais ça n’est pas pour
1579  48|                 l’insuccès de toutes ses démarches en Amérique, il possédait
1580  16|                  conseille d’éviter tout démêlé avec la force armée, d’être
1581  23|              index à son front.~ ~ ~« Tu déménages, Grondard, dit-il d’un ton
1582  44|               sur les pages d’un herbier démesuré.~ ~ ~ ~Et c’est un luxe
1583  47|                  n’a rien inventé ! – Au demeurant, poursuivit M. Rinal, les
1584  44|                  où sont aujourdhui des demeures de paysans. Dans cette ancienne
1585  39|                 des fusils, à plus d’une demi-lieue de distance, tiraient sur
1586   1|                paires par semaine) ; une demi-peau de chèvre tannée, pour le
1587  23|                une pente praticable à un demi-quart de lieue. S’il sautait,
1588  14|                Corse entier, Corsoise et demie.~ ~ ~ ~Le brigadier Orsini
1589  48|               avec patience, il donna sa démission. C’était un idéaliste.~ ~ ~ ~
1590  48|             ton-là est celui de tous les démocrates français dès qu’ils sont
1591  41|             affirmé le droit nouveau des démocraties, que Dieu tolère, M. de
1592  48|                 justice dans une société démocratique et égalitaire fondée sur
1593  34|                  à peine, vu qu’ils sont démolis presque tous !~ ~ ~– Enfin,
1594  19|                  il allait construisant, démolissant et reconstruisant sur tous
1595  19|                  colosse noir, véritable démon, fut sur les talons de la
1596  28|                       Les deux gendarmes démontés se concertaient. Que devaient-ils
1597  30|        explications : il n’en voulut pas démordre :~ ~ ~« Quand on est pimparées
1598  40|            autres pour exalter sa gloire dénaturèrent si bien les faits que l’
1599  48|            idéaliste qui commençait à se déniaiser.~ ~ ~ ~La distribution des
1600   4|                publique approuva. Nul ne dénonça l’arrangement aux magistrats.
1601   4|                 bûcheron, allait partout dénonçant, avant la naissance, l’indignité
1602  48|             esprit que je ne pensais. Ne dénoncez pas notre erreur. Ces canards
1603  49|              comment l’horrible Grondard dénoua le roman de Tonia et du
1604  24|            hasard le soin de nouer et de dénouer ses histoires amoureuses.~ ~ ~ ~
1605  29|                  clientes, marchandes de denrées coloniales. Grâce à ces
1606  33|                on ne mettra rien sous la dent,  ?~ ~ ~– Ça, ça serait
1607  23|                 Et heureusement te voilà dépareillé. »~ ~ ~Le géant noir devint
1608   3|             ordre excellent des archives départementales et il l’entretenait d’un
1609   1|               renommée débordait sur les départements voisins.~ ~ ~ ~En le voyant
1610  43|             semblait si imprévu ! Il les dépassait ! Et ils se taisaient comme
1611   3|               dont la hauteur moyenne ne dépasse pas quatre cents mètres,
1612  42|               gorge déployée, si cela ne dépendait que de moi, il l’aurait,
1613  40|        aménagement de son château et des dépendances à son hôte, qu’il croyait
1614  32|              allé dans la mauvaise ville dépenser son argent de six mois.
1615  32|      Saint-Tropez en gagner encore qu’il dépensera de même. Mais cela ne serait
1616   4|                  le préfet. La France se dépeuple. Maurin n’aura pas la prime.~ ~ ~–
1617   4|                 y séjourne guère ; il se déplace dans cesse, et n’est pas
1618  13|               mouvements des joueurs les déplacent ou les font rouler à terre !~ ~ ~«
1619  44|                Seulement voilà, il ne me déplaira pas, comme tu me l’as entendu
1620  30|            distinction, ce qui est d’une déplorable politique.~ ~ ~ ~Le garde
1621   9|              fille ne paraissait pas, il déposait le panier ou le paquet sous
1622  44|                dans quelque maison où je dépose mon fusil que de tout le
1623  46|                 liée par les pattes, fut déposée à terre. Et tous s’assirent
1624   7|                Collobrières. On comptait déposer là le mort qu’une voiture
1625   5|                 ouverte qui attendait la dépouille mortelle d’Adélaïde Estocofy.~ ~ ~«
1626   8|              dans le sud-est, une légère dépression du sommet de la colline
1627   1|                La belle Corsoise s’était dérangée comme les autres pour écouter
1628  33|                finisses au bagne ! ça me dérangerait beaucoup. »~ ~ ~Césariot,
1629   1|                Seuls les gendarmes ne se dérangèrent pas. L’aubergiste fut attentif.
1630  10|                  apprendre dans les deux dernières années de ma vie. » L’histoire
1631  26|                du bois~ ~Qu’un baiser il dérobe.~ ~ ~« Arrière un peu, beau
1632   6|              dans le Don, et lui avaient dérobé son dîner, son tabac, son
1633  33|              Césariot. Il fit mine de se dérober.~ ~ ~« C’est agir avec bêtise !
1634   4|                  à la fois. J’en suis le déroulement à travers des années, je
1635  44|         bergerette impressionnait Maurin désagréablement, comme une créature de songe,
1636  13|                  reculer devant le petit désagrément d’être un peu mouillés,
1637   1|                      Il y eut un ah ! de désappointement dans l’auditoire.~ ~ ~«
1638  45|                La plus grande douleur ne désarme pas une femme de sa ruse
1639  46|               les yeux de l’habitude. Je descendais la colline ; et j’arrive
1640  48|                existe actuellement trois descendants du d’Auriol qui a fondé
1641  44|                attachent leur nid et qui descendent boire au torrent.~ ~ ~ ~
1642   5|                  foule, vint à moi.~ ~ – Descendez de votre chaise, monsieur
1643   5|                mon dernier mot. »~ ~« Je descendis, je me présentai à la foule
1644   2|                  loin de l’auberge, nous descendrons de cheval. Nous chasserons
1645  29|                 reste un coup, brigand ! Descends un peu si tu l’oses ! Que
1646  49|                Toulon.~ ~ ~« Le matelot, descendu à terre, croyant son perroquet
1647  44|                  présent, le bruit de sa descente se perdait dans le murmure
1648  44|                 alors seulement je serai désemmasqué ! » Maurin n’eût pas volontiers
1649  44|                un homme jeune ; me voilà désensorcelé par mon ennemi même ! »~ ~ ~
1650  43|                 deux mains nerveuses, de désentortiller la courroie qui l’étrangle,
1651   5|                  les maçons, ce jour-là, désertèrent le chantier. Mais la pluie,
1652  48|                les voici, – et que je ne désespère pas de vous faire obtenir
1653   4|                  malheur. La famille fut désespérée et s’éloigna. Maurin comprit
1654  49|              pour rien au monde je ne me déshabillerais devant elle ! »~ ~« Le maître
1655   4|                de sa femme et son propre déshonneur. Il proclamait qu’il n’accepterait
1656   4|                état de domestique semble déshonorant à nos Méridionaux en général ;
1657   4|                je n’entends pas qu’il le déshonore ! »~ ~« Dites-moi, monsieur
1658  26|                 elle, l’Angleterre s’est déshonorée pour les siècles des siècles ! »~ ~ ~
1659  26|            Anglais se sont pour toujours déshonorés ! »~ ~ ~Comme l’avait prévu
1660   5|                   Et quels étaient leurs desiderata ?~ ~ ~– Voici. Le chef des
1661  41|                 est un vrai savant et un désintéressé, l’espèce d’hommes la plus
1662  49|                 des Maures, et avec quel désintéressement admirable Pastouré refusa
1663  23|               Maurin était coupable. Ils désiraient qu’il le fût, ils le voulaient, –
1664  41|               bord de l’Ondine.~ ~ ~« Je désirais vous voir, dit le comte.~ ~ ~–
1665  15|            difficulté pour l’emmener. Il désirait même voir de ses yeux comment
1666  29|           réalisé à eux seuls la capture désirée ; mais ce rapport fut fait
1667  14|                 même les choses que j’ai désirées. J’accepte Alessandri, n’
1668  47|                  ne fut pas oisif.~ ~ ~ ~Désireux de se rendre utile à son
1669   5|           prières étaient achevées.~ ~ – Désirez-vous toujours que je parle ?
1670  48|                   c’est tout ce que nous désirions… sans oser l’espérer. Merci.~ ~ ~–
1671  42|                 répond pas comme nous le désirons, c’est qu’elle n’a rien
1672  39|                 stupéfait, mais plein de désirs de vengeance.~ ~ ~ ~Il gagna
1673  42|            demanda à revoir sa lettre de désistement à la candidature de député…
1674  30|                 foule.~ ~ ~ ~N’osant pas désobéir à ce peuple, le curé ramena
1675  48|                 s’il vous plaît, vous me désobligeriez.~ ~ ~– Monsieur le Préfet,
1676  40|               Porquerolles avec quelques désœuvrés. Caboufigue possédait l’
1677   5|                reprit-il, doit être bien désolée. Elle est son aînée, je
1678  23|                 trébucha avec des gestes désordonnés. Son fusil partit tout seul
1679   5|                 que si on n’avait pas le dessein de me noyer, on serait bien
1680  47|                  les sert et qui peut me desservir, puisque je ne brigue ni
1681   2|                la route, sur le bord, et dessinées en poussière blanche sur
1682  28|                  et Pastouré en train de détacher les chevaux militaires…
1683  35|            muette – d’où la pierre ne se détachera point, où la branchette
1684  44|            Sandri ; seulement si nous le détachons, sûr, il s’échappera !~ ~ ~–
1685  48|                Auriol écrivit une lettre détaillée à M. Z. pour retenir un
1686  43|                 lièvre !… » ~ ~Un lièvre détalait, celui sans doute qu’avait
1687   2|                cuir, les chevaux avaient détalé dans la direction de l’auberge.~ ~ ~ ~
1688  46|            lesque. Et malgré cela, en se détendant et se débattant, elle saurait
1689  27|              aide de quelques compagnons déterminés ?… Cela arrangerait, peut-être,
1690  27|            avantage de Maurin : Napoléon détestait et Maurin vénère les idéologues.
1691   7|            tranquille comme moi je suis, détestant les femmes, et de forte
1692  31|                  dans le pays ; il était détesté des gens comme des bêtes,
1693   5|               point les gens de Provence détestent la pluie, ou, si vous voulez,
1694  20|                   Dans tout Français qui détient une part d’autorité, si
1695  29|              toute volonté humaine avait détourné le coup.~ ~ ~« Eri dré !
1696  15|           appuyer sur ses lèvres à peine détournées, et sa tête étant renversée
1697  19|              comme une réponse au cri de détresse de l’enfant.~ ~ ~ ~L’Ogre,
1698   5|           farniente. Quand le phylloxera détruisit ses vignes, le paysan provençal
1699   5|                 échalas, la vigne serait détruite par les coups de mistral.
1700  17|                 ramasser trois, des fois deusse, des fois pouïn. Alors vous
1701  44|            paraît. Je parle pour que ces deux-ci, qui m’ont pris par obéissance
1702  41|               tirant droit. Et puis, ces deux-là, je les ai tués au-dessus
1703  28|            démontés se concertaient. Que devaient-ils faire ?~ ~ ~ ~Réquisitionner
1704  41|                  accosta l’échelle qu’on développait pour lui, il y amarra son
1705   8|                un bel homme dans tout le développement de sa force bien visible,
1706  42|                     Les visites à Bormes devenant dangereuses, Maurin fit
1707  31|                 yeux de chair, ses idées devenues des êtres ! Cela est le
1708  17|            révolution), les savetiers ne deviendraient pas généraux ! »~ ~ ~Le
1709  49|             votre métier, Bon Dieu ! que deviendrais-je ? Rien que pour écouter
1710  18|                  lourd fardeau ; il n’en deviendrait que plus lourd ! Pour l’
1711  34|                  ensorceleur afin que je devienne de bon cœur l’honnête épouse
1712  35|                bois devant elle, mais ne devina pas qu’un chasseur les avait
1713  37|               pan ! pan ! pan !… vous ne devinerez jamais avec quel fusil…~ ~ ~–
1714  48|                 les indigènes qui, tous, devinrent les ouvriers des d’Auriol.
1715  18|                  le pauvre âne dont vous devîntes un jour le maître, sans
1716  39|                 quand on a gonflé l’âne, déviré le tuyau !~ ~ ~– Arrêtez-moi
1717  40|                 te revoir. »~ ~ ~Tout en devisant, ils étaient revenus vers
1718  48|          ridicule si votre conscience la dévoilait aujourdhui. Votre devoir
1719  22|                 c’est pour dire que nous devons nous rendre compte de la
1720  35|               les bruyères.~ ~ ~ ~Maurin dévorait des yeux la nuque ronde
1721  39|                le maire qui était un peu dévot et à qui on avait conté
1722  35|                 amoureuse s’agenouillait dévotement de quart en quart d’heure,
1723   7|                on n’y pense plusMaurin devra faire dire le plus tôt possible
1724   2|                père de la Corsoise. Vous devriez comprendre, maître Maurin,
1725  42|                    Et que faut-il dire ? Dictez. »~ ~ ~M. Cabissol appela
1726  10|                  bonté humaine.~ ~ ~« Ce Dieu-là a sur d’autres l’avantage
1727  19|                 mœurs dignes des anciens dieux de Rome et de la Grèce.
1728  32|                  Mais Sandri, lui, c’est différent. Il est votre fiancé. Et
1729  49|               justice, dans tant de pays différents et qui tous bataillent les
1730  15|               Orsini n’avait fait aucune difficulté pour l’emmener. Il désirait
1731  49|            attente, à travers toutes les difficultés.~ ~ ~« Tout en revenant
1732  43|              faite d’un morceau de liège difforme. Tout cet intérieur, noir
1733  17|             vision de cette assemblée de dignitaires s’enfuyant tout à coup,
1734  35|                 la dorure du soleil, lui dilatait la poitrine. Il croyait,
1735  30|                  et une culotte pour tes dimanches !… » ~ ~Il fit mine de se
1736  42|             outre une partie des nôtres, diminuant ainsi les chances de Vérignon.~ ~ ~–
1737  29|               voyageur bien pensant, qui dînait à une table voisine, jugea
1738  31|               cou, avant la Noël, à deux dindes qu’il réservait pour la
1739  48|       pisciculture, aviculture, poulets, dindons, faisanscanards.~ ~ ~ ~
1740  16|                de l’honneur, mais que je dîne avec vous, ça n’est pas
1741  33|                  Nous autres, nous avons dîné, répliqua Capoulade. Fais
1742  16|            première ?~ ~ ~– C’est que je dînerais mal, répliqua Maurin gravement.~ ~ ~–
1743  40|                 en ce moment une mission diplomatique.~ ~ ~« Alors, dit Caboufigue
1744  48|               pas à s’apercevoir que les diplômes et titres universitaires
1745  14|                 reprit Orsini.~ ~ ~– Que dirais-je ?~ ~ ~– Tu n’es pas heureuse
1746   7|                quoi servent les amis, me direz-vous, s’ils ne vous avertissent
1747   4|            bêchant et barquégeant ; vous diriez, à Paris, canotant. Un été,
1748  14|              pris le cœur, de quel droit diriez-vous que ce n’est rien ?~ ~ ~–
1749  40|           opération extraordinaire qu’il dirigeait en Amérique. Au fond, c’
1750  37|               tant la plaisanterie, même dirigée contre lui, se montre, dans
1751  26|               bien d’autres ! et nous le dirons quand il faudra. Laissez
1752  45|                  il faut que je te tue ? dis-le-moi ! Pourquoi pleurerais-tu
1753  47|              referait, la France ! Qu’en dis-tu, Pastouré ?~ ~ ~– Je suis
1754  20|                  homme de légalité et de discipline. Qu’Orsini eût conduit sa
1755   5|                 Voilà, dit le préfet, un discoureur intéressant et adroit. Mais
1756   5|                  Non, non, dit Bédarride discret… je passerai chez vous.
1757  48|                  y sommes trompésSoyez discrets et je vous promets que nous
1758  47|                  en allumant sa pipe, la discussion entre l’avocat et l’ancien
1759  31|                  il dédaigne de se faire discuter ; il est en lui-même et
1760  46|              bœuf !~ ~ ~« Et frrutt ! je disparais dans la bruyère comme un
1761  43|                au loin les gendarmes qui disparaissaient derrière l’autre versant
1762   2|                 route, au-dessous d’eux, disparaissait, pâle un peu dans le noir.~ ~ ~ ~
1763   2|               prononcé une parole, avait disparu silencieusement.~ ~ ~ ~C’
1764   5|                  théâtres, – aujourdhui disparus, hélas ! – où des marionnettes
1765  40|                  Ainsi le Roi des Maures disposait des plus hautes récompenses
1766  15|                de la montagne.~ ~ ~ ~Ils disposèrent leurs chasseurs en conséquence.
1767  48|                  ni directeur ni éditeur disposés à faire représenter ou à
1768  26|                 deux sentaient qu’ils se disputaient l’amour même d’Antonia.~ ~ ~ ~
1769   2|               autre dit noir, et l’on se dispute.~ ~ ~« Tout seul, on a bien
1770   8|                 tous les chasseurs se le disputent. J’aime mieux être seul,
1771   2|           Pastouré.~ ~ ~ ~Et il se mit à disputer violemment avec son camarade
1772  47|                  Le philosophe allemand, dissertant de la pitié, dit en propres
1773   1|             agacé les gendarmes : un ! – dissimulé aux yeux des autres auditeurs
1774  35|                lui permettait de se bien dissimuler, il se rapprochait d’elle
1775  12|            journaux de Toulon, se sentit distancé et résolut de faire à Tonia
1776  13|              boule, parfois à de longues distances (soit une vingtaine de pas)
1777  26|                 reste lui arrivaient peu distinctes.~ ~ ~« Allons, tant mieux,
1778  23|             grave.~ ~ ~ ~Son œil perçant distingua aussi, sur le coteau, au-dessus
1779   4|                laisser croire à un homme distingué comme celui que je devine
1780  49|                 bien ? est-elle un mal ? Distinguo. Tout dépend de la qualité
1781   5|              comme vous l’avez vu, de se distraire en assistant, vêtu de ses
1782  31|                dieu. Il ne veut pas être distrait de soi par les petites vues
1783  13|              clion (clerc, servant) nous distribua des cierges vite allumés
1784  40|                    là-bas, à qui je fais distribuer des œufs de fourmis trois
1785  46|                  s’était installé sur le divan recouvert d’un tapis oriental.~ ~ ~ ~
1786  46|            Maurin, une histoire des plus divertissantes, et je brûle de vous la
1787  13|                 national. Les joueurs se divisent en deux catégories : les
1788   3|              chasseur, qui était chef de division en notre bonne préfecture
1789  19|                 quatre filles de douze à dix-neuf ans et d’un fils de vingt
1790  48|              école, puis il s’oublia une dizaine de jours à Paris.~ ~ ~ ~
1791   2|                 répliqué le laconique et docile Pastouré.~ ~ ~– Et sais-tu
1792  48|                   L’oncle Pierre suivait docilement son neveu dans toutes les
1793  37|                        L’ermite, avec la docilité d’un ivrogne qui a été sacristain,
1794  47|                il reconnaît au flair les doctrines qui empoisonnent, ou s’il
1795   3|                 et il l’entretenait d’un document nouveau qu’on avait découvert
1796  19|            regret, dit Maurin, quoiqu’on doive toujours hésiter à tuer
1797  43|                  aux environs des forêts domaniales du Don, il ne l’apercevait
1798  35|              choses.~ ~ ~ ~Sous le petit dôme dont ils sont coiffés, ces
1799  41|              rire des deux gendarmes qui domina le clapotis de la mer.~ ~ ~«
1800   1|                 des tons divers, mais où dominait une manière de déférence.~ ~ ~–
1801  20|               liberté et son amour de la domination. Elle n’est, au fond, composée
1802  10|               collines qui se regardent, dominées par un plus haut sommet.
1803  10|                 taillés dans la colline, dominent la place et portent, parmi
1804  44|                faire.~ ~ ~« Ton carnier, donne-le, dirent-ils.~ ~ ~– Prenez-le,
1805   2|                   Margaride, dit Maurin, donne-nous quatre verres de fenouillet,
1806  27|             recoins de ces montagnes, ne donne-t-il pas de nouveau la chasse
1807  40|             queues de cochon ? Je te les donnerais de bon cœur !… Tiens, mon
1808  25|                  baiser, un seul, que tu donneras à un brave homme, à un honnête
1809  26|              mots par le brave Pastouré, donnèrent à Maurin le temps de gagner
1810  40|                être cordonnier que tu te donnes tant de peines, mon pauvre
1811  18|                  vous m’avez quelquefois donnés…~ ~ ~« Pour ce qui est des
1812  47|                Pas encore beaucoup, mais donnez-lui le temps. Éduquez-le. Voilà
1813  30|             Coupez en deux le pantalon ! Donnez-lui-en rien que la moitié ! »~ ~ ~
1814  36|        bénédiction, si avec ça vous leur donniez la table et le couvert.
1815   5|                     Le soleil quand même dorait la grappe enfouie sous les
1816  45|                  avoue. Il était cuit et doré à point, avec un bon goût
1817  40|                  Tout l’hiver, mes bêtes dorment. Donc, elles n’ont pas besoin
1818  30|               demain, et…~ ~ ~– Eh bien, dormez dans la rue. »~ ~ ~Et Jouve
1819  26|                  endormie.~ ~ ~ ~Ai tant dormi et redormi~ ~Que la nuit
1820   8|                 pluie.~ ~ ~– Et pourquoi dormiez-vous là, Père ?~ ~ ~– Pour attendre
1821  33|            viendront toutes seules et tu dormiras tranquilleSinon, le père
1822   8|                de braïsse en fleurs ; on dort, assis, la face vers le
1823  35|                  brumes que frangeait la dorure du soleil, lui dilatait
1824  40|                  énormément riche ; il a doté telle commune d’une fontaine
1825  40|                   Avant dix ans, j’aurai doublé ma fortune.~ ~ ~– Les porcs
1826  17|                 ramasse mon fusill, bien doucemein ! Vous compréné, meussieu
1827  47|               faut savoir broyer en soi, douloureusement, toute compassion envers
1828   5|            romanciers sur les situations douloureuses que leur imagination leur
1829  47|                 maître. Nietzsche est un douloureux attendri qui porte sa robe
1830  43|                   Le pauvre Maurin ne se doutait guère qu’entre lui et les
1831  18|                  de lui :~ ~ – Vous avez douté de moi, Pancrace, parce
1832  17|               façon à justifier tous les doutes qu’il trouvait naturels,
1833   4|               négligeable, individualité douteuse. Maurin insista longtemps
1834  47|                 vrais impitoyables… N’en doutez pas, c’est le fond de la
1835   3|          Monsieur le Préfet, dit-il, les Dracénois ont connu un chasseur, qui
1836   5|              drame ou qu’une physionomie dramatique.~ ~ ~« Aussi je crois bien
1837   5|                 une histoire gaie, qu’un drame ou qu’une physionomie dramatique.~ ~ ~«
1838   4|            entrevoir en surface certains drames dont je connais, moi, tous
1839   8|           achetaient leurs jupes chez le drapier de leur endroit, au lieu
1840  18|                 là-haut, au détour de la draye, sous les pinèdes, que le
1841  23|                 qu’il avait des moindres drayes (sentiers) des Maures, le
1842  29|              détourné le coup.~ ~ ~« Eri dré ! J’étais droit ! cria Pastouré.~ ~ ~«
1843  36|                  des champignons orangés dressaient leur parasol qui semble
1844  19|         Généralement Grondard, qui avait dressé ses filles à ce manège,
1845  29|                 les pins qui ça et là se dressent dans les champs de cistes
1846  30|               bafoués. Il fallait sévir, dresser contre Maurin un maître
1847   6|                vifs. Gendarmes et maires dressèrent l’oreille.~ ~ ~ ~Le lendemain
1848  44|                 cet endroit où le lierre dru formait comme un pont entre
1849  29|                         Mais la mussugue drue et qui vous monte à la hauteur
1850  44|               pétiller leur cliquetis de duel pareil au battement de deux
1851  28|                 Maurin.~ ~ ~ ~Le tumulte dura un moment, si bien que tout
1852  45|                  toute l’affaire n’a pas duré plus d’un quart d’heure ! »~ ~ ~
1853  43|               pas. Que d’ici au puits il dût rencontrer un autre lapin,
1854  40|                port que j’ai creusé à la dynamite.~ ~ ~– Je pensais bien,
1855  23|                pierreux, creusés par les eaux de pluie.~ ~ ~ ~C’était
1856  18|                  âne et courut vers lui, ébahi… puis, après réflexion,
1857  40|                ça ? » s’écria Caboufigue ébloui.~ ~ ~– Je sais bien que
1858  25|              tout irisés, dans la clarté éblouissante du ciel.~ ~ ~« Et quel autre
1859  40|              table de bois blanc, un pot ébréché, quelques bouteilles de
1860  46|                  son cheval et, les yeux écarquillés et fixes, il regarda attentivement
1861  17|             présent s’élevait bien haut, écartant largement les doigts : cinq !
1862  15|              elle, dans la bruyère qui s’écarte… et le visage qui se pressait
1863   2|                et tu finiras ta partie d’écarté avec tes « cambarades »
1864  13|                adversaire qu’il s’agit d’écarter du but. Les chapeaux hauts
1865  44|            ordures de poules qu’ils s’en écartèrent un peu, et s’assirent, encore
1866  17|                Maurin élevait ses doigts écartés, pour augmenter chaque fois
1867   5|         construisaient, juchés sur leurs échafaudages, levèrent tous ensemble
1868  41|       entendirent plus les paroles qui s’échangeaient.~ ~ ~« Est-ce vous qu’on
1869  20|                 dédire de notre promesse échangée. Je ne suis pas encore ton
1870  30|                  valise et ses caisses d’échantillons sur le trottoir.~ ~ ~ ~Sur
1871   5|                  grosse bouffarde d’où s’échappaient des flots de fumée.~ ~ ~«
1872  38|               sens des raisonnements lui échappait peu à peu. Son esprit s’
1873  39|                ce point, la population « écharperait » l’imprudent qui oserait
1874  47|                On prit goût au jeu, on s’échauffa, et ayant jugé le manant
1875  23|              jours, pechère ! »~ ~ ~Il s’échauffait. Le sang provençal bouillonnait
1876  23|                  noblesse ; écoute, ne m’échauffe pas la bile, ce serait tant
1877  24|                   haletante, rouge, tout échauffée et indignée, vint se jeter
1878  47|               pitié supérieure, à longue échéance.~ ~ ~« À ce meurtre du paysan
1879  27|               ordre de l’arrêter, le cas échéant.~ ~ ~ ~Il allait voir M.
1880  10|                 jours faire une partie d’échecs.~ ~ ~ ~M. Rinal avait le
1881  29|             former de courts et commodes échelons pareils à ceux des perchoirs
1882  49|                chef-lieu en récitant aux échos des montagnes son répertoire :
1883  23|              retourna vivement.~ ~ ~ ~Un éclair de fureur passa dans ses
1884  26|             temps de réfléchir… Nous lui éclaircirons la vue, au juge. Il a été
1885  16|                au milieu d’un salon bien éclairé, avec des domestiques derrière
1886  27|              Cette conscience, il faut l’éclairer de plus en plus, je suis
1887   1|                 posées près de la fille, éclairèrent pour Maurin son visage ovale,
1888  39|               inutile d’où sortaient des éclairs et des tonnerres mêlés aux
1889  12|             venue là on ne sait comment, éclate de blancheur sur le flanc
1890  30|                  s’arrête. Les cantiques éclatent. À ce moment précis, un
1891  47|               tous par chacun. Elle fait éclater aux yeux de l’esprit le
1892  15|                des roulements de tambour éclatèrent. C’était, au profond du
1893  23|               ans. Figure-toi… »~ ~ ~Les éclats de rire des deux chasseurs
1894  39|              dehors », un à un, quelques écoliers qui ne le connaissaient
1895  14|               fraterniser. J’ai un peu d’économies, pas beaucoup ; et vous,
1896  30|             vertu de tenir chaud, ce qui économise les vêtements d’hiver.~ ~ ~ ~
1897  45|               dit-il en manière de juron écourté, je ne te parlais plus jamais
1898  47|                       Les deux chasseurs écoutaient, s’efforçant de comprendre,
1899   6|             silence avec lequel on avait écouté Maurin. On entendait partout : «
1900  33|                   Et à présent, il faut, écoute-moi bien, il faut que tu te
1901   4|                 un regard digne de lui ? Écoutez ce fait. Il y a quelque
1902  31|                  Maurin.~ ~ ~– Nous vous écoutons », dit M. Rinal qui se renversa
1903  35|          absorbée dans sa prière, elle s’écrasait à genoux.~ ~ ~ ~Hercule,
1904   3|               comme on sait, pour ne pas écraser une fourmi.~ ~ ~« Monsieur
1905  46|                  quatre de chiffre… il l’écraserait ainsi sous sa lourde poitrine,
1906   2|                     Ils reviennent ! » s’écria-t-elle.~ ~ ~ ~Tous les buveurs
1907   5|              amis, un peu de silence ! m’écriai-je en montant sur une chaise
1908  47|                      Il a bien raison, s’écriait M. Rinal, Robespierre et
1909  48|                  navré.~ ~ ~« Et dire, s’écriait-il, que, si j’étais un imbécile
1910  13|                 une façon éclatante en s’écriant, tourné vers son fils : «
1911  13|                 c’est pourquoi mon âme s’écrie : Honte ! trois fois honte !
1912  42|                 éteindre, les commères s’écrient : « Vite, vite, du tilleul !
1913  37|                 les gens tout de suite s’écrièrent :~ ~ –  ! l’âne a volé !
1914   2|             traces de pas de ces hommes, écrites en travers de la route,
1915  49|            journellement des notes… Il m’écrivait hier : « Si Maurin laisse
1916  35|            styles d’horloge solaire, ils écrivent, sur la terre féconde, avec
1917  33|                  s’il se dérange encore, écrivez-moi. Voici mon adresse :~ ~ ~«
1918  30|                  du saint ; l’un d’eux s’écroula. La statue de bois tomba
1919  33|              courants, qui regardaient s’écrouler les braises.~ ~ ~ ~Capoulade
1920  44|              boiserie, aux appuis à demi écroulés, on voyait, en se penchant,
1921  47|                pour sa récompense un bel écu d’argent. Le paysan, bonhomme,
1922  26|                  voulez retourner~ ~Cent écus vous darié.~ ~ ~– Mon bon
1923   5|            marionnettes jouaient, pour l’édification du peuple, le Saint Mystère
1924  48|                ne trouva ni directeur ni éditeur disposés à faire représenter
1925  47|            heureux un jour. C’est l’idée éducatrice par excellence. Jésus n’
1926  47|                mais donnez-lui le temps. Éduquez-le. Voilà Maurin qui nous écoute…
1927  26|              cinquante ans de vendetta n’effaceraient pas cette abomination ! »~ ~ ~
1928  17|                  s’interrompre de peur d’effaroucher les oiseaux imaginaires.
1929  10|             rendait au pays des services effectifs, remplaçant quelquefois,
1930  27|             est-à-dire le nôtre, qui est effectivement un brave homme. Il est aussi
1931  26|                  bondit pardessus sans l’effleurer des pieds, et prit la porte
1932  47|                  chasseurs écoutaient, s’efforçant de comprendre, et comprenant
1933  43|               que, aussitôt relevé, il s’efforce, avec ses deux mains nerveuses,
1934   5|              choses funèbres. Il s’était efforcé, comme vous l’avez vu, de
1935  16|                agrée, vous redoublerez d’efforts en sa faveur, en songeant
1936  19|                         Le colosse était effrayant avec sa face inégalement
1937  44|                 pic), à ce cri, s’envola effrayé. Mais Pastouré regarda le
1938  45|                 autre par tous ceux qui, effrayés jusque-là, s’étaient tus
1939  21|                  jeune basset, hurlant d’effroi, revenait vers la ferme
1940  39|                 moins bruyantes et moins effroyables !~ ~ ~ ~Alors, tel Boabdil,
1941  27|                  cœur ; il remercia avec effusion le vieux savant et reçut
1942  46|                  commenter l’aventure, s’égayant à l’idée de l’étonnement
1943  37|              riait guère. Maurin, pour l’égayer un peu, voulut exciter l’
1944  22|                    Les gendarmes, un peu égayés par l’idée de ce qui allait
1945  36|                épineux) ou d’agulancier (églantier). Tu es une fleur qui pique,
1946  35|               une égratignure. Du sang d’églantine sous de la rosée !~ ~ ~ ~
1947  41|                 la plate suffisance de l’égoïste bourgeois satisfait de soi-même.
1948  47|                 mal ; et c’est nous que, égoïstement, nous soulageons ou voulons
1949  15|               dit une bataille où s’entr’égorgeaient des diables.~ ~ ~ ~Tonia
1950  43|               pressait davantage, elle l’égratigna et le mordit, et, souple,
1951  13|                puis la branche glissait, égratignant le cuir, et, après avoir
1952  36|                  reculer, il eut la main égratignée du poignet à l’ongle. Il
1953  35|                des gouttes d’eau sur une égratignure. Du sang d’églantine sous
1954  11|                 couverts de larmes qui s’égrènent, grosses, lourdes, comme
1955  17|                leur coiffure de sphinx d’Égypte.~ ~ ~ ~La conversation allait
1956  11|                  la cheminée, une figure égyptienne creusée d’hiéroglyphes parfaitement
1957  10|                   le Livre des Morts des Égyptiens, Sakountala et les quatrains
1958  29|                  bourre », le chasseur s’élance sur le perchoir le plus
1959   8|               amateur, à tirer à l’épée. Élancé, adroit, nerveux, il était
1960  28|            Sandri sur lequel venait de s’élancer Maurin, quand il reçut sur
1961   2|                       Tous les buveurs s’élancèrent sur la route.~ ~ ~ ~Les
1962  49|              mort. Il a trouvé son île d’Elbe, voilà tout ; il reviendra,
1963  16|                 tous ces bougres-là, ces électeurs-là et les élus de cette tournure.
1964   4|                se trouva rayé des listes électorales. Il réclama vainement sa
1965  15|                 que, sur la terrasse, un élégant invité, M. Labarterie, la
1966  40|                  crois, dans les dents d’éléphants et dans les peaux humaines…
1967  29|                  au milieu de laquelle s’élevaient quelques pins espacés. Sur
1968  26|                  pas touché encore, et l’élevant avec un geste semi-circulaire :~ ~ ~«
1969  34|                 ta mère morte et je t’ai élevée, non comme les femmes élèvent
1970   5|                matrone. Nous nous étions élevées ensemble, rue de l’Aubergine
1971  34|             élevée, non comme les femmes élèvent les femmes, mais comme un
1972  47|          conservation et les moyens de s’élever encore. Les miséricordieux
1973  45|                 des soupçons qu’il avait élevés contre Maurin, Grondard
1974  10|               essentielle de cet homme d’élite, c’était son intelligence
1975  23|               Elles le cherchent assez d’elles-mêmes, et il s’en flatte. Ceux
1976  45|                  vous fassiez encore son éloge !~ ~ ~– Je l’avoue. Il était
1977  28|                protection du grand saint Éloi.~ ~ ~ ~
1978  18|                      Là-dessus, Panuce s’éloigne par le sentier montant,
1979  22|         gendarmes de Bormes. »~ ~ ~Ils s’éloignèrent vers Toulon, et, par un
1980   5|                noir, dans un mouvement d’éloquence populaire vraiment magnifique :~ ~ –
1981  16|                  ces électeurs-là et les élus de cette tournure. Alors,
1982  47|                  Révolution française, l’émancipation du monde rendues impossibles.~ ~ ~–
1983  24|               Maurin en particulier, fut embarrassée une seconde. Elle baissa
1984   2|                qu’on pense, sans aller s’embarrasser de répliques et de querelles…
1985  44|                mon pauvre Hercule ! tu m’embarrasserais bien à cette heure, attendu
1986  11|                 terrasses publiques, les embellissements que lui doit sa ville, et
1987  27|                bras. Eh , quand on les embrasse, de la plus pauvre à la
1988  49|              tête pour marquer, sans s’y embrouiller, les entrées et les sorties,
1989  15|               pour gagner leurs diverses embuscades.~ ~ ~ ~Le père de Tonia,
1990   8|       Saint-Raphaël, Pons l’aîné, tireur émérite, citait Maurin comme un
1991  40|                  son hôte, qu’il croyait émerveiller.~ ~ ~« Mon fils et ma femme
1992  27|                opinion sur ce publiciste éminent, qui est l’auteur d’un beau
1993  46|       conversation, et M. Cabissol ayant émis cette opinion que, par avarice,
1994  31|                 et le bedeau jusqu’à les emmalicer ; et quant au garde champêtre,
1995  15|                 gorge pendant que Maurin emmenait Tonia sur la hauteur.~ ~ ~ ~
1996  48|            lendemain où le surlendemain, emmenant ses précieux canards.~ ~ ~ ~
1997  25|                avoir prise à mon côté et emmenée loin des coquins ? Que faisais-tu
1998   9|                    Maurin, le jour même, emmènerait chez lui l’enfant, le confierait
1999  43|                  méfiait. Eh ! Eh ! nous emmenons deux lapins… Et tous les
2000  16|                donné à son bateau ce nom émouvant : Je l’aimais.~ ~ ~ ~M.
2001  23|            bouillonnait en lui. Lent à s’émouvoir, l’homme du Var devenait
2002  22|                  monsieur du musée qui l’empaillera. »~ ~ ~Secourgeon gardait
2003  28|             gendarmes.~ ~ ~« Et qui m’en empêchera ? » cria Sandri exaspéré.~ ~ ~ ~
2004  33|                  de mauvaiseté : et je t’empêcherai, sûr comme je m’appelle
2005  33|            appelle Maurin !~ ~ ~– Vous m’empêcherez ! vous ! et de quel droit ?


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