Chapitre

  1   3|              Rejoignons ma voiture, monsieur Cabissol.~ ~ ~– Voyons,
  2   3|             Cabissol.~ ~ ~– Voyons, monsieur Caboufigue, dit Cabissol
  3   3|            éclater de rire, voyons, monsieur Caboufigue, entre amis d’
  4   4|             annoncer quelque chose, monsieur Rinal ?~ ~ ~– Nous vous
  5   5|           voir, ça me fait plaisir, monsieur ; ça me fait plaisir de
  6   5|           Tout le monde est arrivé, monsieur le maire, vint annoncer
  7   5|          Cigalous l’entendit.~ ~ ~« Monsieur, dit-il avec vivacité, ne
  8   5|             à sa ceinture… Eh bien, monsieur, ne vous y fiez pas : il
  9   5|             pâle…~ ~ ~« Voyez-vous, monsieur Labarterie, nous autres
 10   5|          mourir, voilà. Voyez-vous, monsieur Labarterie, il y a temps
 11   5|            a temps pour tout.~ ~ ~– Monsieur, dit Labarterie ému, je
 12   5|             est une voiture de gros monsieur, dit Mascurel. Me semble
 13   5|          peut-être.~ ~ ~– En effet, monsieur, lui dit Caboufigue le fils,
 14   6|        justement ce que vous venez, monsieur Maurin, d’expliquer si bien.~ ~ ~–
 15   6|            ne vous connaissais pas, monsieur Noblet… Et puisque M. Rinal
 16   6|         Cigalous. Je vous l’ai dit, monsieur Noblet, exactement ainsi.~ ~ ~–
 17   6|           plaisir.~ ~ ~« Pour cela, monsieur le maire, vous leur demanderez
 18   6|            frais d’élection !~ ~ ~– Monsieur Noblet, dit Maurin noblement
 19   7|            Vous nous avez habitués, monsieur Maurin, à entendre des histoires
 20   8|                    Ah ! vous voilà, monsieur Maurin ? dit Cantoni d’un
 21   8|          hui moins que jamais. Oui, monsieur. Je suppose qu’un meurtre
 22   8|           Si vous riez de moi déjà, monsieur le maire, ze ne pourrai
 23   8|            amuse… Un peu de çarité, monsieur le maire, que vous savez
 24   8|             peu, s’il vous « plaît, monsieur le libraire, un… »~ ~ ~Le
 25   8|       charitable.~ ~ ~– Merci bien, monsieur, fit Marlusse railleur,
 26  10|           Cherche ! apporte ! »~ ~« Monsieur, dit poliment Maurin, la
 27  10|                    Maurin aborda le monsieur qui, inquiet, s’exclama :~ ~ ~«
 28  10|          Que me voulez-vous ?~ ~ ~– Monsieur, dit Maurin, lorsque, tout
 29  10|            mieux. »~ ~ ~Et comme le monsieur voulait s’esquiver, Maurin
 30  10|             honnête,  ? mon brave monsieur ! Quand les filles malhonnêtes
 31  13|         prendre. Essayez pour voir, monsieur le brigadier. De deux çozes
 32  16|        Expliquez-lui un peu la vie, monsieur Rinal. Dites-lui ce que
 33  16|      Parlez-lui-en, si vous voulez, monsieur Rinal.~ ~ ~– Allez chercher
 34  16|             le sais-tu ?~ ~ ~– Oui, monsieur Rinal. »~ ~ ~Et d’un ton
 35  16|              ne me dites plus rien, monsieur… je ferai ce que vous voudrez.
 36  16|                 Ce que j’ai trouvé, monsieur Rinal. »~ ~ ~
 37  17|             vous arriviez candidat, monsieur Poisse. Mais, si vous arrivez
 38  17|             Une toute petite place, monsieur Poisse. »~ ~ ~Poisse fronçait
 39  17|          entra.~ ~ ~«  ! bonjour, monsieur Labarterie, bonjour, monsieur
 40  17|       monsieur Labarterie, bonjour, monsieur Vérignon… Ah ! vous voilà,
 41  17|          Vérignon… Ah ! vous voilà, monsieur Poisse ?… Noum  pas Diou !
 42  17|                  Je vous comprends, monsieur Rinal, et je vous remercie
 43  19|           qui en sont sorties.~ ~ – Monsieur, que je lui dis, comme ça,
 44  19|         seriez le double six !~ ~ – Monsieur, qu’il me répond, vous êtes
 45  19|   république… Et me prenant pour un monsieur dans son zenre, il me dit,
 46  19|          recevrez mes témoins.~ ~ – Monsieur, que ze lui réponds comme
 47  19|                   Après ?… Voilà un monsieur, ce militaire, qui avait
 48  19|              comme on veut. Bon. Ce monsieur militaire ne me demande
 49  19|         haussant les épaules.~ ~ ~– Monsieur, répliqua Maurin, trouvant
 50  19|          laisse pour mort… Un lion, monsieur ! quand j’ai mon arme naturelle
 51  19|             bien, qu’en dites-vous, monsieur le capitaine ? je vous avais
 52  19|           que ça finirait comme ça, monsieur, dit Marlusse avec noblesse,
 53  19|          son épaule :~ ~ ~« Jamais, monsieur, jamais je ne me soûle,
 54  19|    compatriotes… Ah ! quel malheur, monsieur ! quel malheur !…~ ~– Un
 55  19|             merveilleux…~ ~ ~– Ah ! monsieur le capitaine, dit Marlusse,
 56  19|           sanglota amèrement.~ ~ ~« Monsieur, lui dit le capitaine, je
 57  20|                    Ah ! vous voilà, monsieur Maurin ?~ ~ ~– Oui, monsieur
 58  20|        monsieur Maurin ?~ ~ ~– Oui, monsieur le comte, j’ai cru que c’
 59  20|             politiques ?~ ~ ~– Oui, monsieur le comte.~ ~ ~– Eh bien,
 60  20|         dire :~ ~ ~« Vous le voyez, monsieur Maurin, nous ne sommes pas
 61  20|             Maurin.~ ~ ~« À propos, monsieur le comte, dit Maurin, depuis
 62  20|        Gardez-vous-en pour l’heure, monsieur de Siblas ! dit Maurin.
 63  20|         Maurin gaiement, j’y tiens, monsieur le comte, plus que vous,
 64  20|       ordinaire ?~ ~ ~– Tout lasse, monsieur. Les gendarmes m’ont beaucoup
 65  20|            île.~ ~ ~– Avec plaisir, monsieur le comte… À vous revoir. »~ ~ ~
 66  24|            de mon père et du vôtre, monsieur Maurin), volontiers de votre
 67  25|          jardin ?~ ~ ~– Volontiers, monsieur Firmin. »~ ~ ~Il lui montra
 68  25|             plus beau regard.~ ~ ~« Monsieur Rinal, dit Maurin, pour
 69  30|          Tiens, dit Pastouré, voici monsieur l’instituteur qui a « appris »
 70  30|       appris » à mon fils. Bonjour, monsieur Letourel. »~ ~ ~Pastouré,
 71  30|        permettrai de vous demander, monsieur le sénateur, comment il
 72  30|            qu’une France décadente, monsieur le sénateur ? et qui donc
 73  30|             bien ?~ ~ ~– Trop bien, monsieur le sénateur.~ ~ ~– Qui diable
 74  30|            se vendre ! Et comme ça, monsieur le sénateur, nos députés
 75  30|       gauche.~ ~ ~– Voilà pourquoi, monsieur l’instituteur, vos prédications
 76  30|             Pastouré l’imita.~ ~ ~« Monsieur le sénateur, dit Maurin,
 77  33|         toréador :~ ~ ~« Cet idiot, monsieur, dit-il poliment, est un
 78  34|            poli, ce brave homme : « Monsieur, me dit-il comme ça, pardon,
 79  36|             le bon bougre ! » Et le monsieur sénateur et les maires ont
 80  36|                 Pour te revenir, le monsieur sénateur, pas loin duquel
 81  38|           ou une peine ?~ ~ ~– Eh ! monsieur Rinal, je n’ai peut-être
 82  38|         voulez-vous, mon ami ?~ ~ – Monsieur Rinal, on m’a parlé de vous.
 83  38|                J’ai écrit un livre, monsieur, que je voudrais faire imprimer
 84  38|         êtes-vous marié ?~ ~ – Oui, monsieur.~ ~ – Avez-vous un métier ?~ ~ –
 85  38|          dites à votre femme : « Le monsieur m’a dit de bien raboter
 86  38|          dit :~ ~ – Pardon, excuse, monsieur Rinal, mais je vous ai apporté
 87  38|            un petit déjeuner. »~ ~– Monsieur Rinal, dit Maurin gravement,
 88  38|          fallait accepter le melon, monsieur Rinal, puisque, comme vous
 89  39|      invention. Nous vous écoutons, monsieur Cabissol.~ ~ ~– À vos souhaits »,
 90  39|                 Je viens vous voir, monsieur Cabissol, pour que vous
 91  39|    Coumpreni pas !~ ~ – Une morale, monsieur, que tout le monde pourra
 92  39|          donna la veuve :~ ~ – Ah ! monsieur ! Figurez-vous que mon mari,
 93  39|              Et vous imaginez bien, monsieur, que s’il ne prenait pas
 94  39|            Eh bien, voyez pourtant, monsieur, jusqu’où peut aller la
 95  39|           bien le pays tout entier, monsieur, – disent qu’il était un
 96  39|            de votre mari.~ ~ – Oh ! monsieur Cabissol, quelle bonne idée ! »~ ~«
 97  39|         Puisque vous êtes si brave, monsieur Cabissol, vraiment je ne
 98  39|             Il était toujours soûl, monsieur, toujours soûl, pechère !
 99  39|           jours !… Merci, mon brave monsieur, merci. »~ ~« Elle sortit,
100  39|                Je pense comme vous, monsieur Cabissol, cette pauvre femme
101  39|           le mouvement de son cœur, monsieur Cabissol, elle vous a donné
102  39|              Je trouve ça magnific, monsieur Cabissol. Ah ! là, pour
103  40| enthousiasmés et répondirent :~ ~ – Monsieur le maire, c’est une idée
104  40|                    Chaque musicien, monsieur, regardait le merle…~ ~ ~–
105  40|            an qui vient. »~ ~« Ah ! monsieur Rinal, conclut Maurin, je
106  41|           Qu’est-ce que c’est donc, monsieur Cabissol, que ce monsieur
107  41|           monsieur Cabissol, que ce monsieur à lorgnon d’or qui vient
108  41|       causais à l’instant, mon cher monsieur Cabissol ? interrogea le
109  41|             avez si chaud que cela, monsieur, dit Maurin, narquois.~ ~ ~–
110  41|          compromise.~ ~ ~« Et vous, monsieur le procureur, qui avez un
111  41|           un frère député ; et vous monsieur le juge, qui avez un frère
112  41|        Pardon, excuse, madame, mais monsieur votre mari n’a pas tort :
113  41|      dit-elle. Allez de votre côté, monsieur Maurin. »~ ~ ~Il s’en alla
114  42|              Et mal vous en a pris, monsieur ! J’admirais (je visais),
115  42|            Cabissol.~ ~ ~« Eh bien, monsieur, souffla-t-il à son oreille…
116  42|                  Vous ne savez pas, monsieur le juge ? dit gaiement Cabissol,
117  42|             Maures – faites excuse, monsieur le juge. Parlant par respect,
118  42|         jours à peine.~ ~ ~– Alors, monsieur le juge, vous devez savoir
119  42|            méchant !… Sans rancune, monsieur le juge, si vous le voulez
120  43|  Expliquez-nous ce qui s’est passé, monsieur Pastouré ?~ ~ ~– Moi ?…
121  43|           tout bas, lui dit :~ ~ ~« Monsieur le juge, est-ce qu’ils étaient
122  47|          Maurin !~ ~ ~– C’est vous, monsieur le Préfet ? on est extenué
123  47|            sans preuve ! Au revoir, monsieur le Préfet… »~ ~ ~Quand la
124  49|             Ça, dit-elle, mon brave monsieur, c’est une pelle à four ! –
125  52|             qu’en penses-tu ?~ ~ ~– Monsieur, interrogea le lieutenant,
126  58|          fut celui-ci :~ ~ ~« Vous, monsieur Rinal, vous ne croyez pas
127  58|         essayant de sourire. Merci, monsieur Rinal.~ ~ ~– Allons, allons,
128  58|             Maintenant, voyez-vous, monsieur Rinal, je ne suis plus bon
129  58|            est de m’en aller d’ici, monsieur Rinal, je veux bien, je
130  58|             plus fortvoyez-vous, monsieur Rinal – sera toujours le
131  58|          cette opinion par intérêt, monsieur Rinal, par égoïsme ; chacun
132  58|              rendez-moi le service, monsieur Rinal, de faire venir ici,
133  60|         rien oublier :~ ~ ~ ~Merci, monsieur l’agulancier ;~ ~Tu m’as
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