Chapitre

  1   1|            que Maurin n’était pas mort1. C’était vrai pourtant
  2   1|           comme un homme blessé à mort, de manière à faire croire
  3   1|      criant : « Ma mère ! Je suis mort ! » Il est sorti ensuite,
  4   1|        jour qui a été celui de sa mort, il poursuivait une fillette
  5   2|           Don. Quand elle te crut mort, imagine-toi bien qu’elle
  6   3|      avant qu’il sorte, et il est mort. Sinon il file, le petit
  7   3|       tira du trou le rabà à demi mort. Un autre blaireau mit son
  8   4|          pense que je t’avais cru mort !… C’est égal, va bien qu’
  9   4|          Tout un soir je t’ai cru mort, mon brave Maurin !… J’aurais
 10   5|          à travers des siècles de mort !~ ~ ~ ~Tombemousque et
 11   5|            je t’en avertis, comme mort. Voilà M. Rinal qui rit.
 12   5|        pechère ! Dès que tu seras mort, on déjeunera.  !  !
 13   5|           collé au mitan du cœurMort ! »~ ~ ~Maurin abaissa son
 14   5|           mon père… Je me déclare mort, et j’ai grand appétit.
 15   6|            un café à réveiller un mort.~ ~ ~– Apporte tes plus
 16   8|          serait l’auteur de cette mort, j’applaudirais en bon maire,
 17   9|     Maurin, et à te défendre à la mort comme à te suivre au bout
 18  11|          travaille même devant la mort. Pastouré, lui, cheminait
 19  11|      cause du grand silence de la mort, Pastouré s’oubliait, gesticulait,
 20  11|          Il saluait à cause de la mort. Et à cause de la mort le
 21  11|         la mort. Et à cause de la mort le peuple devenait bon et
 22  11|        pourquoi je calcule que la mort est une fameuse chose, puisqu’
 23  11|        Maurin qu’il faut aimer la mort et que le travail de la
 24  11|           et que le travail de la mort est un fameux travail. Attends
 25  13|     apprivoisé étant comme renard mort, puisqu’il ne porte plus
 26  15| condamnera pas, pourquoi je serai mort avant ! – petite perte pour
 27  15|        affaire est d’arriver à la mort et on n’y arrive que vivant !
 28  15|          et pour vivre jusqu’à la mort naturelle il faut bien manger –
 29  18|         dit d’un homme près de la mort qu’il est beaucoup fatigué.~ ~ ~«
 30  18|              Et d’ailleurs il est mort !~ ~ ~– Quand j’ai entendu
 31  18|           sanglier était blessé à mort et Pons l’aîné m’a dit que
 32  18|        dis plus rien… ou c’est ta mort ! »~ ~ ~Et se tournant vers
 33  19|          le fouet est une arme de mort !~ ~ ~– Allons donc ! fit
 34  19|        clac ! je vous laisse pour mort… Un lion, monsieur ! quand
 35  22|         leur cria Maurin ; il est mort. »~ ~ ~Sur la colline le
 36  22|         enragé.~ ~ ~« Il est bien mort ! » dit l’un d’eux.~ ~ ~ ~
 37  23|        dès cette époque, après la mort de leurs parents, quand
 38  23|        puis, celui où je tomberai mort. »~ ~ ~Tous ces discours
 39  23|         lui rapporta à son lit de mort.~ ~ ~« Brave ! il est brave,
 40  23|     Victorin se considérant comme mort donnait à Parlo-Soulet son
 41  23|           petit. Dès que je serai mort, tu prendras Pico-fouart
 42  23|         qué ? que j’ai sommeil de mort. »~ ~ ~Et il bâilla plusieurs
 43  23|          des personnes, il vit la mort et l’interpella :~ ~ ~«
 44  23|           ! tu es toi ! dit-il. Mort ? je t’attendais ! mais
 45  24|              Dès que Victorin fut mort, Parlo-Soulet alluma des
 46  24|          Quelle caisse ?~ ~ ~– De mort, donc.~ ~ ~– Et qui est
 47  24|            donc.~ ~ ~– Et qui est mort ?~ ~ ~– Victorin, mon frère !~ ~ ~–
 48  24|           vécu, seul il meurt. Sa mort ne regarde que la nature !
 49  24|           C’est ton frère qui est mort ?~ ~ ~– Oui.~ ~ ~– Il est
 50  24|          en a jamais vu et il est mort quand même ! »~ ~ ~Il fumait
 51  24|         sur le véhicule à côté du mort, puis on y coucha le mort,
 52  24|         mort, puis on y coucha le mort, et on la cloua. Pastouré
 53  24|            qui faisait oublier la mort, entra dans le cœur des
 54  25|        vite, votre fils, après la mort de votre frère ?~ ~ ~– Mon
 55  26|         bravadeur la défendrait à mort, tandis que toi on te mettrait
 56  28|         frères, se brouillèrent à mort. Ils n’avaient plus qu’un
 57  28| boulangers de Bourtoulaïgue étant mort, sa boutique resta fermée
 58  29|          appellent des courses de mort. En Provence, en fin de
 59  29|               ou~ ~ ~ ~COURSES DE MORT~ ~ ~ ~Primera espada.~ ~ ~ ~
 60  30|          à Maurin, des courses de mort auxquelles nous allons assister ;
 61  30|         loi contre ces courses de mort ou, si la loi existe – comme
 62  30|           nationaux les courses à mort, afin de les rendre respectables ;
 63  30|      entre ses mains la vie et la mort des grands quotidiens… En
 64  31|           même qui avait frappé à mort l’illustre El Tato, dont
 65  31|     franchit légèrement le cheval mort… Sa grâce s’envola par-dessus
 66  33|      homme et la bête en péril de mort.~ ~ ~ ~Prise à part, chacune
 67  33|    attendaient avec impatience la mort ou la mise hors de combat
 68  33|           vrai, bien vrai, que la mort était là, mêlée à cette
 69  33|      bravadeurs ! vive Provence ! mort à l’Espagnol ! bravo, toro !
 70  33|         trépigna de gaieté.~ ~ ~« Mort à l’Espagnol ! vive Provence !,
 71  33|          Saint-Tropez en avant et mort aux Espagnols ! »~ ~ ~Puis,
 72  35|       côté d’un matelot qui était mort noyé ; il lui avait mis
 73  35|        avait été poussé le pauvre mort, les frais du médecin, ceux
 74  35|        sans rire du respect de la mort. Le monde est trop menteur,
 75  36|        couriez tous deux péril de mort.~ ~ ~– C’est ça le mérite,
 76  37|        pas un homme, avant d’être mort, ne peut connaître tous
 77  37|        heureusement mon frère est mort ! pechère ! qu’en me voyant
 78  39|          suis veuve. Mon mari est mort il n’y a pas quinze jours.~ ~ –
 79  43|       trompe-la-mort, qui fait le mort, couché sur le dos, pour
 80  45|        une identique sensation de mort.~ ~ ~ ~Ces brousses profondes,
 81  47|           au moindre souffle. Une mort infernale vivait partout
 82  47|           destinées à éclairer la mort d’un monde, tandis que les
 83  47|         foyer, lançait au loin la mort. Des rochers, déjà brûlants
 84  48|      mêlaient, voûte de feu et de mort… l’homme infailliblement
 85  50|       souhaiter tous les jours la mort de quelqu’un qu’on aime
 86  50|        aîné, Victorin, mon pauvre mort, pechère ! souhaitait d’
 87  50|        comme des pattes de poulpe mort, dit Pastouré. Et volontiers
 88  52|         eau, de la tempête, de la mort…~ ~ ~« Tiens bon ! » clamait
 89  55|          fille de son frère aîné, mort depuis longtemps.~ ~ ~«
 90  57|          pensa-t-elle, il fait le mort ! il a compris, il se venge
 91  57|          tombé à terre, sanglant, mort, défiguré peut-être… Elle
 92  57|           parce qu’elle l’aimait. Mort ou vivant, elle devait le
 93  57|         la fièvre. Je suis à demi mort. Tout ça, c’est des mauvais
 94  58|              Maurin était vaincu, mort déjà à ce monde, comme tous
 95  58|       suis plus bon qu’à faire un mort. »~ ~ ~Le vieil idéologue,
 96  60|          regretteras à ton lit de mortcrois-le-toi – au moment
 97  60|           il baissait la tête. La mort est la mort ; quand c’est
 98  60|           la tête. La mort est la mort ; quand c’est elle qui parle,
 99  60|          a plus de choses dans la mort que dans la vie. »~ ~ ~Les
100  60|       suis plus bon qu’à faire un mort, et devant la mort il devient
101  60|       faire un mort, et devant la mort il devient doux. C’est un
102  60|        ici il baissa la voix – la mort est entrée. Elle est là,
103  60|        pense à l’enfant~ ~Qui est mort en croix,~ ~Les deux pieds
104  60|          sauver les âmes après la mort. – Mais je n’en sais pas
105  60|         âmes.~ ~ ~ ~L’homme était mort.~ ~ ~ ~
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