Chapitre

 1   2|             jusqu’à m’éveiller, la pauvre ! et à m’empêcher de dormir.
 2   3|          qu’un apprenti bourgeois. Pauvre France ! »~ ~ ~À l’école
 3   3|            l’égoïsme humain.~ ~ ~« Pauvre France ! » était le mot
 4   3|       paysan provençal. Il dit : « Pauvre moi ! » pour se plaindre ; «
 5   3|         semblable, mais il dit : « Pauvre France ! » pour plaindre
 6   3|                 Que crains-tu, mon pauvre Caboufigue ?~ ~ ~– Rien
 7   4|            bien que je t’aime, mon pauvre Maurin… Veux-tu boire et
 8   5|           été ; mais, pechère ! ma pauvre femme est morte toute jeune ;
 9   5|        pechère, elle est morte, ma pauvre femme ! »~ ~ ~Et ce qui
10   5|            la fête patronale aucun pauvre ne grelotterait plus dans
11   5|        rendent jamais justice à ce pauvre « Marius », pechère ! sans
12   5|          pousser contre un mur. Le pauvre bougre n’était pas plus
13   8|          amoureux et jaloux, et le pauvre Maurin a payé un peu cher
14  10|        amis eux-mêmes ? des gens – pauvre moi ! – qui de vos confidences
15  11|             et ils disent bien. Le pauvre y va. Le roi y va. Pourquoi,
16  11|         des choses de ce monde, la pauvre vieille, et cependant elle
17  12|        nous ne nous marierons, mon pauvre Maurin ! Et mon père dit
18  13|          qui empêche l’amitié d’un pauvre cantonnier et d’une compagnie
19  14|          faut que j’aie l’air plus pauvre. Et je leur disais : « Avant
20  15|          de changer de métier, mon pauvre Lagarrigue, dès que tu pourras.~ ~ ~–
21  15|            où mon frère habite, un pauvre diable aussi, chez qui censément
22  16|           en a plus à être pêcheur pauvre sur la plage, aux regards
23  17|            corde avec laquelle mon pauvre père fut attaché, ligoté,
24  18|          pitié qui désarme :~ ~ ~« Pauvre de toi… Tu as des enfants,
25  19|         cirque, 34, clac ! mais ma pauvre mère n’aimait pas les comédiens ! !…
26  19|          calme, c’est ma destinée, pauvre moi, d’être toujours pris
27  22|           sur une borne.~ ~ ~« Mon pauvre Hercule ! dit-il, tu l’as
28  22|       mordu aussi mon chien.~ ~ ~– Pauvre bougre ! dit Maurin, ton
29  22|           Maurin. – serait-ce lui, pauvre chien fou, qui serait le
30  22|           que j’avais à dire… Ah ! pauvre France ! »~ ~ ~Et, suivi
31  23|                    La maison était pauvre, mais le champ n’était pas
32  26|    dit-elle, moi mon brave Maurin. Pauvre de moi ! comme il faut que
33  28|            fond d’une ratière, mon pauvre !~ ~ ~– Non, dit Maurin,
34  28|          un regard de pitié.~ ~ ~« Pauvre de lui, pechère ! dit-il.
35  30|      beaucoup. Nous disons : « Aï, pauvre « France ! » et je le vois
36  30|           je le vois bien, c’est « Pauvre France ! » qu’il faut dire…~ ~ ~–
37  32|        étonnement dédaigneux de la pauvre bête.~ ~ ~« Pas moins, dit
38  32|                   Les bourreaux du pauvre Empereur n’avaient ni balles
39  34|          doit être contre toi, mon pauvre Maurin ! »~ ~ ~Il ôta ses
40  34|        fera souffler vos bêtes… Un pauvre cantonnier, comme souvent
41  35|       laquelle avait été poussé le pauvre mort, les frais du médecin,
42  35|           pour leur être bons… Mon pauvre père me répétait souvent
43  37|          mon habitude, volontiers, pauvre moi ! je retrouverai ma
44  38|           l’idée… et en retour, le pauvre lui donnait ce qu’il avait :
45  38|         avait : son cœur.~ ~ ~« Le pauvre diable dont je vous parle
46  39|      Figurez-vous que mon mari, le pauvre homme, en toute sa vie n’
47  39|           comme poulpe2 !~ ~ ~« La pauvre veuve s’essuya longuement
48  39|           bonne idée ! »~ ~« Et la pauvre femme déposa timidement
49  39|           monsieur Cabissol, cette pauvre femme était sublime.~ ~ ~–
50  39|          Seulement, dans le peuple pauvre comme dans le peuple riche,
51  40|      musiciens devaient adopter ce pauvre oiseau qui ne savait pas
52  41|           de l’argent. Eh bien, la pauvre bête m’a rattrapé dans l’
53  43|           insulté si longtemps, ce pauvre lapin ?~ ~ ~– Eh ! couyoun,
54  44|         beau n’en plus parler, mon pauvre Lagarrigue, tu continueras
55  44|          habit de mousquetaire. Le pauvre Parlo-Soulet tombait en
56  44|           délivrerez à son tour ce pauvre Sandri, qui doit bien s’
57  44|          amarré à sa convenance le pauvre gendarme, il se plaça devant
58  48|      Cabissol. Un suicide double ! Pauvre Maurin ! on l’a affolé… »~ ~ ~
59  49|          et la renfonçait comme un pauvre bouchon de rusque dans un
60  49|             J’ai donc fait à pied, pauvre moi ! un long chemin bien
61  50|          notre aîné, Victorin, mon pauvre mort, pechère ! souhaitait
62  50|        presque jamais bien droit – pauvre homme ! – par la faute de
63  51|          que cela ! O ma brave, ma pauvre mère ! Pourquoi ne suis-je
64  51|           connaît pas son bonheur, pauvre de moi ! »~ ~« Elle se leva,
65  52|           lame prit tout à coup la pauvre embarcation par le travers.
66  53|                  Aï ! bonne mère ! pauvre de moi, quel malheur ! Sortir,
67  53|           tomber et s’ouvrir… Aï ! pauvre Maurin !… Et Fanfarnette
68  54|          femme ? Je ne suis qu’une pauvre fille honnête, pechère !
69  56|            embrassée de force ! la pauvre innocente !… Ah ! oui, elle
70  57|          fait ! reviens à toi, mon pauvre Maurin !… Maurin !… Mon
71  57|          autre, pas un… ah ! si !… Pauvre Pastouré !… » ~ ~Tout à
72  58|             Ainsi elle croyait, la pauvre ! à l’innocence de la Fanfarnette
73  58|         vous a tendu un piège, mon pauvre Maurin, et vous y êtes tombé !~ ~ ~–
74  59|         arriver à rendre le peuple pauvre aussi couyoun que le peuple
75  60|    échappés de Nouméa, et enfin un pauvre diable d’estropié, cagneux,
76  60|            maître Maurin.~ ~ ~– Un pauvre ouvrier, que j’ai connu,
77  60| murmurait-il et si traître !… Ah ! pauvre France ! »~ ~ ~Le vieux
78  60|          aux robes des anges…~ ~Un pauvre l’arrête en chemin~ ~Et