Chap.

 1     1|            ce soir dangereux où l'on sent parvenir jusque sous la
 2     2|        chaque pas avec bruit, et qui sent mauvais autour de chaque
 3     4|         fusil et l'équipement, on se sent las, ensommeillé, paralysé,
 4     5|              des flots de poussière, sent les cabinets. Mais c'est
 5    11|                En haut du chemin qui sent le thym et l'immortelle
 6    11|          parole d'ordinaire… Non, il sent bien qu'il ne peut pas demander
 7    12|              avouer tout haut que ça sent mauvais. On ne s'éloigne
 8    12|              plein de pourriture, et sent le cataclysme. On marche
 9    14|           barbe et à lunettes, qu'on sent, lorsqu'il a ôté sa capote
10    19|            Son souffle est lent ; on sent un projectile plus bedonnant,
11    19|            et étouffés, mais dont on sent la force au déplacement
12    20|               toujours à voix basse, sent le vin :~ ~ ~– Ah ! là là !
13    20|            de vent a passé.~ ~ ~– On sent l'odeur !~ ~ ~– Tu parles.~ ~ ~ ~
14    20|            angoisse : l'odeur. On la sent et on ne peut pas s'y tromper :
15    20|              Ben quoi, qu'i' dit, ça sent bon ! On vous en foutra,
16    20|              retentissantes qu'on se sent annihilé par le seul bruit
17    20|        forment en l'air. On voit, on sent passer près de sa tête des
18    20|       défoncée.~ ~ ~ ~Et soudain, on sent que c'est fini. On voit,
19    20|       paralyse graduellement : il la sent s'étendre dans tout son
20    20|            la tempête, frémit, et on sent, à chaque coup, le sourd
21    21|              tube rétréci où le pied sent se dessiner des marches :
22    22| tranquillisent chaque jour, et qu'on sent pleins, malgré tout, d'une
23    23|           désolation affreuse. On la sent sur la peau ; elle nous
24    23|            applaudit, s'épanouit, se sent doucement remuée par les
25    23|         marche dans l'ordure dont on sent, parmi la bourbe terreuse,