Chapitre

 1     I|   découvert sa trace, ma pauvre Marie ?~ ~ ~ ~Elle tressaillit,
 2     I|      passant devant la fille de Marie Baltus, le jeune homme,
 3     I|        lumière qu'à Baltus et à Marie qui suivaient ; et lui,
 4     I|   grandes et en danger d'amour. Marie Baltus ne voyait que ceci :
 5     I|     près de celle qu'il aimait. Marie Baltus n'y fit point attention.
 6    II|        Metz, lors du passage de Marie Leczinska. Il se peut. La
 7    II|        Messine, elle s'appelait Marie, elle était brune, longue,
 8    II|       outre-Rhin. Certainement, Marie avait plus de distinction
 9    II|       avait plus de volonté que Marie. Que de fois, même à présent
10    II|        Tu es plus fine que moi, Marie, tu dois avoir raison :
11    II|    Baltus le rude pliait devant Marie la fine. Ce n'était point
12    II|  croyait. Le matin, pendant que Marie s'habillait en hâte et descendait
13    II|     arrivait une à l'adresse de Marie Baltus, et on eût dit que
14    II|        dans les bois. Que maman Marie se rassure : quand je reviendrai
15    II|      tout le temps la victoire. Marie Baltus, chaque semaine,
16    II|         cuisine, où se trouvait Marie, et dit qu'il y avait des
17    II|         et plusieurs dirent : « Marie Baltus s'en va de chagrin. »
18    II|         et la pitié. Chez elle, Marie Baltus demeurait la ménagère
19    II|        été médiocre, déclinait. Marie Baltus, en quelques mois,
20    II|      est malade. Reste en paix, Marie : Orane est près de toi !~ ~ ~ ~
21    II|        haut, un point lumineux. Marie attendait Baltus. Elle ouvrit
22    II|       occupée de lui…~ ~ ~— Va, Marie, va… J'irai là-bas, s'il
23    II|       arrivés au premier étage, Marie donna le gros manteau d'
24    II|       retrouvé ton fils !~ ~ ~— Marie, nous le retrouverons peut-être !~ ~ ~ ~
25    II|         disait par pitié.~ ~ ~— Marie, écoute-les ! Ils apportent
26    II|        passant, pris la main de Marie, et Marie avait eu un pauvre
27    II|       pris la main de Marie, et Marie avait eu un pauvre sourire,
28    II|      fort.~ ~ ~ ~Jusqu'en 1923, Marie Baltus ressembla à tant
29    II|      désespéré de ce voyage. Et Marie n'avait plus parlé à personne,
30    II|         parfois traversé.~ ~ ~ ~Marie ne prononçait plus le nom
31    II|      recevait plus la visite de Marie. Le maître d'école y montait
32    II|   faudrait aller au médecin, ma Marie ? » Et il « n'y » allait
33    II|        échange de souvenirs que Marie Baltus ne trouvait jamais
34    II|        non fermée, sur laquelle Marie avait écrit : « Espérance. »
35    II|       étaient là les trésors de Marie Baltus, la cause de ces
36     V|   fondantes sur de l'eau bleue. Marie Baltus ouvrit la porte,
37     V|  morceaux dans la poche. Alors, Marie Baltus tordit le haut du
38     V|    reparus, les bords du châle. Marie se fatiguait à monter les
39     V|         campagnes lorraines, et Marie au cœur triste le remerciait.~ ~ ~ ~
40     V|      avaient dîné à leur ombre. Marie détordit la toile de son
41     V|        qui suis venue, ta mère, Marie. » Puis, ayant regardé autour
42     V|  approchèrent, dont le sergent. Marie Baltus avait eu peur d'abord,
43     V|        amis, j'en ai un !~ ~ ~ ~Marie poussa un cri.~ ~ ~— Arrêtez-le !
44     V|      des grands yeux sombres de Marie Baltus, deux larmes coulèrent,
45     V|         vous voyez bien !~ ~ ~ ~Marie Baltus avait rajeuni. Ses
46     V|      qui se tenait tout près de Marie, moi, madame, j'ai un parent
47     V|     ouvert… Quand il fut devant Marie, et que le sergent l'eut
48     V|         le reste du pain.~ ~ ~ ~Marie dit :~ ~ ~— Il ne vous en
49     V|  enjambées, et ne voit pas même Marie Baltus, qui recharge sur
50     V|   tranchée dans la haute forêt. Marie suit les soldats qui vont
51     V|        a grandi dans le cœur de Marie Baltus. Le vent froid de
52     V|       de poussière à l'horizon. Marie a continué de suivre la
53    VI|      est bâtie la chère école : Marie est rentrée ! Marie attend !
54    VI|     école : Marie est rentrée ! Marie attend ! le phare brille !
55    VI|     tous trois dans la cuisine, Marie embrassa Orane, et son mari,
56    VI|   voudrais te croire, ma pauvre MariePeut-être, en effet, as-tu
57    VI|                Ne te fâche pas, Marie ; ne t'excite pas en me
58    VI|       demanda :~ ~ ~— Viens, ma Marie, tu dois être bien lasse !~ ~ ~—
59    VI|        mon enfant…~ ~ ~— Viens, Marie… Il est la grande nuit.~ ~ ~—
60    VI|      encore qui répondait cela. Marie Baltus s'avança vers la
61   VII|         voyait, en imagination, Marie apprenant qu'il fallait
62   VII|        Jacques hésita : … cette Marie, morte, un matin, dans les
63  VIII|                 Jacques, est-ce Marie qui va mal ?~ ~ ~— Non,
64  VIII|          Oui : la mienne.~ ~ ~— Marie ? Mais elle ne sait rien,
65  VIII|   serait bien pis que de perdre Marie…~ ~ ~— Non, par exemple !~ ~ ~—
66  VIII|       comme tu connais celui de Marie ! Il est tout noble, va !
67  VIII|      apercevoir que la santé de Marie s'affaiblit, que les yeux
68  VIII|     attends, et je suis ta mère Marie ! » Dans la poche de son
69    IX|    entrait chez lui. Pourvu que Marie ne sache rien ! Heureusement,
70    IX|       bureau ? Non, personne. « Marie ? Marie ? » Aucune réponse
71    IX|        Non, personne. « Marie ? Marie ? » Aucune réponse ne vient
72    IX|        voix de jeunesse :~ ~ ~— Marie ? Orane ? Il est plus de
73    IX|     Elles n'obéissent pas vite. Marie achève de dégarnir, des
74    IX|      que le père aime beaucoup. Marie arrive après elle. On s'
75    IX|    Depuis des mois et des mois, Marie n'a pas été calme pareillement.
76    IX|        fois, il songeait : « Si Marie ouvre la porte, elle apprendra
77    IX|        que deviendra-t-elle ? » Marie était sortie, elle courait
78    IX|      des blés mûrissants.~ ~ ~ ~Marie rentra.~ ~ ~ ~Jacques embrassa
79    IX|      résolu à faire connaître à Marie que leur fille était aimée
80    IX|     devant sa table de travail. Marie n'était plus dans la cuisine,
81    IX|       il avait résolu de dire à Marie, dès que le jour serait
82    IX|         la commode reste morte. Marie dort, paisible, sans rêve,
83    IX| raisonnable, appliquée, que fut Marie jusqu'à la grande douleur
84    IX|        école, pour Baltus, pour Marie dont le sommeil est encore
85    IX|        la fin de la nuit.~ ~ ~— Marie ?~ ~ ~ ~Elle ouvrit les
86    IX|      prit les mains.~ ~ ~— Non, Marie, une joie.~ ~ ~— Il est
87    IX|        te parler d'Orane…~ ~ ~ ~Marie Baltus dégagea ses mains,
88    IX|     elle éclairait le visage de Marie ; elle passait dans le regard ;
89    IX|       Mansuy de la Horgne, oui, Marie.~ ~ ~— Je me souviens à
90    IX|         congé de l'armée.~ ~ ~ ~Marie Baltus, qui ne riait plus
91    IX|     Bonjour, grand'mère ! »~ ~ ~Marie dit :~ ~ ~— Quand seront
92    IX|      sur le visage de la femme. Marie effaça, d'un geste de la
93   XII|       grande aux funérailles de Marie. De beaucoup de communes
94   XII|    cortège, lorsque le corps de Marie fut porté au cimetière.
95   XII|    peine ! Il aimait bien cette Marie ! Elle avait gardé pour
96   XII|     instituteur et les amies de Marie, se pressèrent, chacun cherchant
97   XII|        ailleurs. Je me suis tu. Marie est morte à présent, et
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