Chapitre

  1     1|           quinze ans après que je l’avais connu, et il prétendait
  2     1|           nous faisions là et que j’avais tant de fois faite, que
  3     1|      retournai vers lui, comme si j’avais pu le voir dans notre obscur
  4     1|            une allumette comme si j’avais voulu allumer mon cigare.
  5     1|            sur ma tactique, et si j’avais ma lampe allumée, à ces
  6     1|          timidité. D’ailleurs, je n’avais que dix-sept ans dans ce
  7     1|            allait me parler :~ ~« J’avais donc dix-sept ans ; et je
  8     1|           la campagne de 1813, je n’avais pris que le temps d’embrasser
  9     1|         Seulement, avec l’âge que j’avais, et avec la première ivresse
 10     1|           où, vers quatre heures, j’avais l’habitude de me promener,
 11     1|             pour être heureux, et j’avais là des gonflements dans
 12     1|            Ce que j’en savais, je l’avais vulgairement appris, là
 13     1|             de la quitter dès que j’avais, comme disait la vieille
 14     1|            mes hôtes, auxquels je n’avais jamais entendu dire un seul
 15     1|             sur cet air-là… Si je l’avais rencontrée dans le monde
 16     1|             table pour souper. Je l’avais à côté de moi, et je faisais
 17     1|           attention à elle que je n’avais pas encore pris garde à
 18     1|             ces deux mains que je n’avais jamais remarquées, et qui,
 19     1|            pour moi et pour elle. J’avais l’honnêteté et la commisération
 20     1|           aplomb que de sa folie. J’avais beaucoup lu de ces livres
 21     1|          femme n’est pas ménagée. J’avais reçu une éducation d’école
 22     1|   paraissait plus fort que ce que j’avais lu, que tout ce que j’avais
 23     1|         avais lu, que tout ce que j’avais entendu dire sur le naturel
 24     1|      sortait d’une pension que je n’avais aucune raison pour suspecter,
 25     1|             n’est pas à l’âge que j’avais, ni même beaucoup plus tard,
 26     1|          ces deux bonnes gens que j’avais traités sans hauteur, mais
 27     1|           voulais leur cacher… Je n’avais, pour parler secrètement
 28     1|          prit très bien, comme je l’avais prévu. Mais ce que je n’
 29     1|             prévu. Mais ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’avec
 30     1|         doutés de quelque chose ? J’avais Mlle Alberte en face de
 31     1|        espèce de chevalerie, – et j’avais raconté toute mon aventure
 32     1|       savoir ?… En amenant, si je l’avais fait, une maîtresse chez
 33     1|            main, – cette main que j’avais maintenant à travers la
 34     1|           de mon uniforme ! Quand j’avais fait le service de la journée, –
 35     1|           plus à mes fleurets. Je n’avais pas la ressource du tabac
 36     1|          tableaux, ni gravures. J’y avais seulement mis mes armes,
 37     1|             en cuivre doré. Quand j’avais loué cette grande calebasse
 38     1|       poétisait pas les choses, – j’avais fait placer au milieu une
 39     1|        bureau. J’y écrivais quand j’avais à écrire… Eh bien ! un soir,
 40     1|         soir, ou plutôt une nuit, j’avais roulé le canapé auprès de
 41     1|       étoffe de soie croisée, que j’avais ôté de sa patère et qui
 42     1|     Rappelez-vous toujours que je n’avais pas dix-huit ans ! Elle
 43     1| horriblement pâle, et comme je ne l’avais jamais vue pâle ; mais ses
 44     1|             bien, moi, stupéfié ! J’avais bien, sans le lui dire et
 45     1|            d’autant plus que je les avais vues plus froides et plus
 46     1|        jamais bien compris ce que j’avais pour elle et ce qu’elle
 47     1|            le premier jour que je l’avais vue. Son front néronien,
 48     1|             me trahir dix fois si j’avais eu affaire à des observateurs,
 49     1|            ne m’interrogeait pas. J’avais repris avec lui, sans effort,
 50     1|          vicomte de Brassard, que j’avais cru humilier, par une comparaison,
 51     1|            Mais à cette époque je n’avais encore rien vu, et j’appris…
 52     1|         parler comme deux hommes… J’avais l’expérience des spasmes
 53     1|            nous faisait trembler. J’avais ouï dire à un de mes oncles,
 54     1|         pour saigner les chevaux. J’avais des armes plein ma chambre.
 55     1|            cette mère, à laquelle j’avais peut-être tué sa fille en
 56     1|   voulez-vous ?… Je serai franc : j’avais dix-sept ans, et j’aimais…
 57     1|            que j’étais soldat. Je n’avais jamais vu le feu, et je
 58     1|            et je voulais le voir. J’avais l’ambition militaire. Au
 59     1|            donna de l’argent, car j’avais oublié d’en prendre, m’appliqua
 60     1|             la funèbre chambre où j’avais laissé Alberte morte, et
 61     2|          cette époque de la vie, “j’avais fini mes caravanes”. En
 62     2|             le comte de Ravila, – j’avais eu avec cette petite fille
 63     2|           semblait une hostilité, j’avais fini par laisser là cette
 64     2|             m’impatientait pas.~ ~J’avais mis entre nous la politesse
 65     2|           redressa, comme si je lui avais cassé l’épine dorsale avec
 66     2|            depuis ce temps-là, je l’avais invité à dîner, mais en
 67     2|             là, maman… que ce que j’avais… c’était un enfant !… »~ ~
 68     3|           Jamais, je crois, je n’en avais vu de plus pur et de plus
 69     3|         musclé.~ ~Il attendit. Je n’avais pas à le contrarier dans
 70     3|            de M. de Savigny, je n’y avais jamais vu qu’une jeune fille
 71     3|           brusquement disparu, je n’avais nulle raison pour lui parler
 72     3|         Hauteclaire Stassin, – je n’avais été appelé, en termes pressants,
 73     3|         dans ses yeux, comme si j’y avais enfoncé deux pattefiches ;
 74     3|             Il venait de voir que j’avais vu, mais il voyait aussi
 75     3|       voulais rien voir de ce que j’avais vu, et il respirait. Il
 76     3|     personne n’avait-il vu ce que j’avais vu, moi, si aisément et
 77     3|             descendu de la selle, j’avais déjà construit tout un édifice
 78     3|      renseigner sur le secret que j’avais surpris. Ce qu’il y avait
 79     3|                qui de prime-abord l’avais reconnue, cette Hauteclaire
 80     3|           Serlon avait maigri, et j’avais entendu dire à V… : “Quel
 81     3|            les avait vues. Ce que j’avais pris pour le bruit des battoirs
 82     3|       balcon sous les persiennes. J’avais arrêté mon cheval sur le
 83     3|           appelle vêtue, comme je l’avais vue tant de fois, donnant
 84     3|           blanc et ces formes que j’avais vues, comme si elles avaient
 85     3|           femme de chambre, je ne l’avais pas vue, une seule fois,
 86     3|           encre et du papier dont j’avais besoin pour une ordonnance,
 87     3|           lieu d’une médecine que j’avais prescrite. C’était possible,
 88     3|           Hauteclaire ! Mais je les avais vus, tous deux, faire le
 89     3|             n’avait pas vu ce que j’avais vu. Le monde n’eut d’abord
 90     3|             pas moi tout seul. Si j’avais été seul pour savoir, je
 91     3|            peur de moi ?… Ah ! je n’avais encore que d’incertaines
 92     3|            veux, comme je ne le lui avais jamais entendu dire, – comme
 93     3|         côté de son caractère que j’avais entrevu, mais que je n’avais
 94     3|        avais entrevu, mais que je n’avais pas pénétré dans ce qu’il
 95     3|             avec Savigny. Puisque j’avais fait tant que de prêter
 96     3|            à m’écarter, et moi j’en avais un très grand à connaître
 97     3|           la passion insensée que j’avais toujours soupçonnée dans
 98     3|        tomba sur la tête comme si j’avais été un de ces imbéciles
 99     3|    bienveillance. Il était grave. J’avais déjà remarqué que les êtres
100     3|             Hauteclaire, mais que j’avais pris le parti de ne pas
101     3|            Vous vous rappelez que j’avais la fatuité de croire qu’
102     3|            quand ils y revinrent, j’avais toute honte bue, et je finis
103     3|            revenu à Savigny si je n’avais tenu à étudier microscopiquement
104     3|         Souvenez-vous ! Une fois, j’avais eu l’idée qu’ils n’en auraient
105     4|             une puissance dont je n’avais jamais douté, la puissance
106     4|             ordinaire à l’âge que j’avais. je ressemblais moins à
107     4|         chevalier. – Jamais je ne l’avais vu étinceler comme ce soir ;
108     4|             Marmor de Karkoël. Je l’avais trouvé seul. Il était de
109     4|             heure présente, je n’en avais pas. Le rapprochement involontaire
110     4|            ma tête était insensé. J’avais horreur de ma propre pensée.
111     4|           leur visage, que ce que j’avais osé penser était impossible !
112     4|             ai dit, je crois, que j’avais été mis fort tard au collège.
113     4|            sang du même froid que j’avais senti lorsque, dans le salon
114     4|            le salon de mon oncle, j’avais entendu pour la première
115     4|           des familles nobles que j’avais connues pendant mon enfance
116     4|             pensé juste que je ne l’avais été d’avoir pensé faux, –
117     4|       répondis-je. Et de fait, je n’avais jamais oublié la manière
118     5|          parole d’honneur, que si j’avais vu violer ma mère. Je me
119     5|        ci-devant prêtre, – et que j’avais jeté ma souquenille aux
120     5|          les entendait pas. Moi qui avais des raisons pour l’observer,
121     5|             eus donc mon tour. J’en avais eu, des femmes, et par paquets !
122     5|             comte Almaviva, et je n’avais pas d’amour pour elle dans
123     5|       tressaillement paternel que j’avais cru sentir dans mes entrailles
124     5|          quelques jours plus tard j’avais bien autre chose à penser
125     5|            pas à mes successeurs. J’avais ôté mon âme de cette liaison,
126     5|             espérance trompée. Je n’avais ni dépit, ni jalousie, ni
127     5|           étais seul chez elle.~ ~J’avais quitté le café de bonne
128     5|         café de bonne heure, et j’y avais laissé le corps d’officiers
129     5|          beaux bras dans lesquels j’avais tant mordu et qui, dans
130     5|             moments d’émotion que j’avais si souvent fait naître,
131     5|           enivrante et duvetée où j’avais fait ruisseler tant de baisers,
132     5|             une fière histoire ! Tu avais raison, Mesnil, quand tu
133     5|            officier dans laquelle j’avais espéré de mourir, et que
134     6|        faible que la mienne. Mais j’avais été élevée pour être ce
135     6|          seigneur espagnol. Puis, j’avais la religion d’une femme
136     6|               et l’amour, dont je n’avais eu l’idée que par quelques
137     6|           déclarant mon amour. Je n’avais pas besoin de le lui dire.
138     6|         même temps, et qui tuent… J’avais fait mon devoir, de femme
139     6|              et moi, de mon côté, j’avais pour lui quelque chose de
140     6|    assurément moins que lui, mais j’avais en lui et dans la pureté
141     6|           mains de ces monstres ! J’avais ressenti, tant j’étais par
142     6|            s’il avait été vivant. J’avais ressenti la douleur que
143     6|        faire traverser le désert. J’avais, moi, des espaces de honte
144     6|           pour moi remplacé Dieu, j’avais besoin d’un crucifix pour
145     6|           monde, de ce monde dont j’avais besoin pour me venger !…
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