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Joseph Bédier Le roman de Tristan et Iseut Concordances (Hapax Legomena) |
Partie
1 Pre| en vers de Béroul (entre 1150 et 1190), ne subsiste qu' 2 Pre| celle de La Chièvre avant 1170) ; d'autres ne nous sont 3 Pre| Thomas d'Angleterre date de 1173 . Plusieurs versions ont 4 Pre| de Béroul (entre 1150 et 1190), ne subsiste qu'un fragment 5 | 19 6 Pre| vingtième siècle (entre 1900 et 1905) que Joseph Bédier, 7 Pre| vingtième siècle (entre 1900 et 1905) que Joseph Bédier, spécialiste 8 Pre| qu'un fragment d'environ 4000 vers. Mais il y manque le 9 Pre| Yseut par l’excellent site @LaLettre.com~ ~https://www.alalettre. 10 5| Hélas ! la nef vous apporte, â vous aussi, noble roi, l' 11 3| sa baronnie ; sinon, il abandonnerait la cour, il s'en irait servir 12 4| Marc, liés à jamais, ils s'abandonnèrent à l'amour.~ ~ 13 3| leurs chevaux, les freins abandonnés, et fuyaient vers la ville. 14 8| L'épée ceinte, à bride abattue, Gorvenal s'était échappé 15 18| répondit :~ ~ ~« Aux noces de l'abbé du Mont, qui est de mes 16 18| au Mont tous les prêtres, abbés, moines et clercs ordonnés 17 18| mes amis. Il a épousé une abbesse, une grosse dame voilée. 18 9| abattu et revenait, sans un aboi, chercher son maître.~ ~ ~ ~ 19 18| pieds, lèche ses mains, aboie de joie.~ ~ ~« Husdent, 20 9| Husdent nous trahira par ses aboiements. Ah ! c'est par amour et 21 18| précieuse qu'une source abondante qui s'épanche et court à 22 10| compatissant qui, du jour où j'ai abordé sur sa terre, m'accueillit 23 2| les compagnons du Morholt abordèrent en Irlande. Naguère, quand 24 9| son chien à suivre, sans aboyer, la trace de sang des cerfs 25 12| forfaire. Aujourd’hui tu l’absous sans jugement : n'est-ce 26 15| prenais femme, tout un an je m'abstiendrais de l'accoler et de l'embrasser…~ ~ ~– 27 9| Tristan revint de la chasse, accablé par la lourde chaleur, il 28 11| pays lointain. »~ ~ ~Nul n'accepta le défi de Tristan. Alors, 29 19| puisque Dieu la veut, je l'accepte ; mais, ami, quand vous 30 3| au sénéchal, qui n'osa l'accepter et reconnut son forfait. 31 2| tribut contre le droit, j'accepterai son gage. Lequel d'entre 32 2| ses hommes assemblés qui l'acclamaient en foule, et la reine sa 33 7| bossu maudit, et Denoalen l'accola. Écoutez quelle trahison 34 18| Ami, ferme tes bras et accole-moi si étroitement que, dans 35 15| an je m'abstiendrais de l'accoler et de l'embrasser…~ ~ ~– 36 19| qui toujours guettait, l'accompagna. Quand ils furent aux champs, 37 14| Dieu né d'une Vierge vous accompagne et vous défende de la mort ! »~ ~ ~ 38 17| valets et ses sergents l'accompagnent. Elle prend la voie qui 39 9| Et, à grandes journées, accompagnés de Gorvenal, ils s'enfuirent 40 3| magiciens, le cœur peut aussi l'accomplir par la force de l'amour 41 1| fils.~ ~ ~ ~Après sept ans accomplis, lorsque le temps fut venu 42 8| Maître, Dieu m'a accordé sa merci. Ah ! chétif, à 43 8| toute ma vie. En récompense, accorde-moi que tu recevras la reine 44 8| le plaid du roi. Dieu m'accordera peut-être d'y ouvrir tel 45 11| reine ; à tort, nous te l'accordons ; mais si Tristan et elle 46 2| elle se tut, et, quand ils accostèrent, les mains de Tristan étaient 47 1| jamais portée. Triste j'accouche, triste est la première 48 9| cinglant l'encolure, il accourait. Embusqué derrière un arbre, 49 11| de la terre lointaine, j'accourrai. »~ ~ ~Iseut soupira et 50 6| doute, elle les voit, elle accourt. Que Dieu protège les amants !~ ~ ~ ~ 51 6| pense-t-elle. Pourquoi Tristan n'accourt-il pas ce soir à ma rencontre ? 52 11| hommes, femmes et enfants, accoururent en foule hors de la ville 53 8| rongée et toute blanchâtre, accourus sur leurs béquilles au claquement 54 7| prenez son conseil. »~ ~ ~Il accourut, le bossu maudit, et Denoalen 55 15| récompense ! Comment vous accueillir céans ? Nous n'avons plus 56 15| de nos maux. »~ ~ ~Ils l'accueillirent avec honneur. Kaherdin fit 57 12| voulut fuir. Mais Perinis l'accula sur le bord du piège :~ ~ ~« 58 18| retirée de moi et je vous accuse de trahison. J'ai connu, 59 6| les lices. Des félons t'accusent d'une grande traîtrise. 60 11| Nul ne se lève-t-il pour accuser Tristan ? »~ ~ ~Tous se 61 8| reconnaît pas le crime dont tu l'accuses. Songes-y, d'ailleurs. Si 62 4| et Gondoïne, félons qui m'accusiez de convoiter la terre du 63 11| voir dispenser, pour ces achats étranges et magnifiques, 64 11| béquille jusqu'au Mont ; il y acheta du vair, du gris, de l'hermine, 65 13| de lui. Jamais plus il n'achètera ni ne vendra écu ni lance !~ ~ ~– 66 15| servit maints seigneurs, acheva maintes emprises. Hélas ! 67 3| tout étourdi par la fumée âcre, il marcha, pour y boire, 68 Pre| Thomas, qui au contraire adapterait son matériau de base aux 69 10| avec le roi Marc ! S'il m'admettait à soutenir par bataille 70 11| terre, je te requiers de m'admettre à me défendre en ta cour. 71 1| eut conté l'aventure, Marc admira le bel arroi de cette chevauchée, 72 7| avait su qu'il ne serait pas admis à prouver son innocence 73 10| L'ermite pleura et adora Dieu : « Dieu, beau roi 74 14| apercevoir. Le duc, pour adoucir sa peine, commanda d'apporter 75 18| et du présent que je vous adressai, le chien Petit-Crû au grelot 76 6| vous n'auriez pas dû m'adresser cette requête. Je suis seule 77 12| lui rapporta les choses advenues, la nouvelle félonie, le 78 9| soir, une grande peine lui adviendra. Non, jamais amants ne s' 79 16| de vos dires ! Quoi qu'il advienne de la mort que m'annonce 80 12| long pèlerinage l'avait affaibli. »~ ~ ~Et, détachant un 81 2| approchaient, la mélodie s'affaiblit, elle se tut, et, quand 82 2| parvint au château, il s'affaissa entre les bras du roi Marc : 83 15| ennemi les presse et les affame : pourront-ils tenir longtemps ? »~ ~ ~ 84 6| grandes faulx : les lames affilées et méchantes saisissent 85 13| amours.~ ~ ~ ~Cette nuitée affola les amants ; et les jours 86 5| félonie !… Ainsi, la peur affole la reine. Non, ce n'est 87 19| Iseut aux Blanches Mains, affolée par le mal qu'elle avait 88 11| célébrer ce jour, Marc, ayant affranchi cent de ses serfs, donna 89 5| retour, vous serez des hommes affranchis et riches. »~ ~ ~Puis elle 90 6| des muets ; mais Tristan l'affronta pour l'honneur de cette 91 3| les plus hardis, et les affubla de cottes de bure et de 92 3| ainsi :~ ~ ~« Roi Marc, vous agissez à grand tort ; et ne voyez-vous 93 2| passage, les enfants délivrés agitaient à grands cris des branches 94 6| faut dompter, immobile, l'agitation de ses membres et les tressauts 95 15| puis, s'élançant de l'aguet, ils enlevèrent par force 96 9| la forêt sauvage, à grand ahan, comme des bêtes traquées, 97 12| faudrait qu'un passeur vînt m'aider. »~ ~ ~L'un des chevaliers 98 8| ouvrir tel conseil qui vous aidera tous deux ; déjà il me permet 99 16| suis-moi, Tristan : je t'aiderai en ton besoin. »~ ~ ~À Lidan, 100 10| Écoutez, sire Ogrin. Aidez-nous pour offrir un accord au 101 16| et la sienne ? Tristan, aie pitié de la reine, laisse-la 102 13| avant que les lévriers l'aient délogé de sa bauge, leur 103 13| longue branche d'épine et l'aiguisera par le bout ; qu'il se hisse 104 9| rossignol et toute la gent ailée ; et, parfois, sur les branches 105 18| rompent et nos âmes s'en aillent ! Emmène-moi au pays fortuné 106 7| parlement :~ ~ ~«Seigneur, aime-nous, hais-nous, à ton choix : 107 18| aimé la reine, et qui l'aimera jusqu'à la mort. »~ ~ ~À 108 9| liqueur nous enivre, et j'aimerais mieux mendier toute ma vie 109 4| mer qui me porte ! Mieux aimerais-je mourir sur la terre où je 110 4| qui en boiront ensemble s'aimeront de tous leurs sens et de 111 4| pays du roi Marc, et tu l’aimes d'amour fidèle. Prends donc 112 17| harnaché, là-bas, sur l'aire. »~ ~ ~Mais Bleheri vit 113 Pre| différents textes , auxquels il a ajouté d'autres fragments (Eilhat 114 11| toute sa baronnie. « Roi, ajoute-t-il, quand j'ai eu tué le dragon 115 15| servantes, au matin, lui ajustèrent la guimpe des femmes épousées, 116 Pre| @LaLettre.com~ ~https://www.alalettre.com/Beroul-tristanetiseut. 117 5| où sont ouvrés léopards, alérions, papegauts et toutes les 118 15| combattu un dragon, et j'allais périr, quand je me suis 119 3| Pour la seconde fois, en m'allant chercher au marécage, tu 120 9| il a pris peur, il est allé chercher du renfort ; il 121 2| quand, parmi les chants d'allégresse, aux bruits des cloches, 122 15| Frise, de Frise en Gavoie, d'Allemagne en Espagne, il servit maints 123 5| nef aventureuse, étaient allés lui quérir la joie de ses 124 18| massue autour de lui.~ ~ ~« Allez-vous-en d'ici, crie-t-il, seigneurs 125 1| diverse : que servirait de l'allonger ? Je dirai donc brièvement 126 19| présenta un fermail d'or. Allons-y reprendre notre faucon. »~ ~ ~ 127 8| fit jaillir l'étincelle et alluma un grand feu pour cuire 128 8| Il ordonne qu'on allume le feu et qu'on aille quérir 129 9| bruit d'une meute : à grande allure les chiens lançaient un 130 17| chants de fauvettes et d'alouettes, et Tristan mettait en ces 131 6| éclaire les grands blocs alternés de sinople et d'azur.~ ~ ~ ~ 132 9| goût de sel. Leurs visages amaigris se font blêmes, leurs vêtements 133 Pre| tandis qu'Iseut donne à son amant son anneau de jaspe vert)~ ~ ~ ~ 134 19| ainsi qu'il sied à une amante. Elle lui parlait doucement, 135 2| comme moi ta barque par une amarre ?~ ~ ~– Vassal, à quoi bon ? 136 19| hisser à bord la barque amarrée à la poupe et qui suivait 137 8| le tua. Gorvenal fit un amas de branches sèches, battit 138 3| dans la salle où déjà s'amassaient sans nombre les barons d' 139 9| prenait sur la lande, il amassait des herbes sur le corps 140 8| fosse en terre et qu'on y amasse des sarments noueux et tranchants 141 18| massue, valets et écuyers s'amassèrent sur son passage, le pourchassant 142 11| ses deniers dès longtemps amassés ; mais le vieil homme chargea 143 12| son vrai jugement !~ ~ ~– Amen ! » dit Iseut.~ ~ ~ ~Elle 144 11| ai point voulu : je l'ai amenée en votre contrée et vous 145 8| commanda à ses hommes de lui amener Iseut.~ ~ ~ ~On l'entraîne ; 146 18| approche de lui. Brangien, amenez-le-moi. »~ ~ ~Brangien l'amène.~ ~ ~« 147 18| cœurs se rompent et nos âmes s'en aillent ! Emmène-moi 148 18| traînant après lui la foule ameutée, il parvint au seuil de 149 19| se plaindre ; son cœur s'amollit de tendresse ; il répond 150 19| louvoyèrent vainement en amont et en aval, en avant et 151 18| tient la reine.~ ~ ~ ~Pour s'amuser du fou, les valets l'hébergèrent 152 2| tribut jadis payé par ses ancêtres. Or, sachez que, selon d’ 153 2| de Cornouailles. Ma nef, ancrée au port de Tintagel, les 154 19| Les mariniers halèrent les ancres, dressèrent la voile, cinglèrent 155 11| À ce moment, un baron, André de Nicole, s'efforçait de 156 3| par des mensonges, ils animaient contre Tristan les hauts 157 Pre| Angleterre. Comme l'écrit Anne Berthelot, « traditionnellement, 158 6| trompes des guetteurs qui annoncent l'aube.~ ~ ~« Non, dit Tristan, 159 6| et la selle aux chevaux ; annoncez que sept jours et sept nuits 160 Pre| Eilhat d'Oberg, fragments anonymes...) pour constituer un récit 161 5| parlé ? demanda-t-elle, anxieuse.~ ~ ~– Oui, reine, elle 162 16| colère qui, malgré lui, s'apaise.~ ~ ~« Ami, dit-il enfin, 163 6| cherche pas des paroles qui m'apaisent : je le sens, elles resteraient 164 16| et peut-être ton cœur s'apaisera. Sache que j'ai une autre 165 18| vagues profondes !~ ~ ~– Apaisez-vous, dame, dit Brangien. Vous 166 6| crier merci, afin que vous apaisiez le roi ! »~ ~ ~Elle tremble 167 19| en arrière. Au loin, ils apercevaient la côte, mais la tempête 168 13| qui s'avance là-bas ne m'aperçoive pas avant l'instant favorable ! »~ ~ ~ 169 18| elles avertirent Andret, qui aposta devant les chambres des 170 17| abandonnée. Tristan et Kaherdin apostèrent sur celle-ci leurs deux 171 19| votre nef soit prête à l'appareillage ! »~ ~ ~Le lendemain, au 172 18| une grande nef marchande appareillait : déjà les mariniers halaient 173 19| château de Carhaix et fit appareiller ses plaies. Les médecins 174 12| colère : tel il lui était apparu jadis, forcené, devant le 175 11| haillons. Soudain, tous deux apparurent au seuil de la forêt et 176 1| que tous, pour sa loyauté, appelaient d'un beau nom, Rohalt le 177 1| errant, et je dois aussi les appeler pères ; à ceux-là, pareillement, 178 18| viendras-tu ?~ ~ ~– Ami, appelle-moi, tu le sais bien que je 179 8| Les gens de Cornouailles appellent encore cette pierre le « 180 18| soient les mariniers qui t'apportèrent ici, au lieu de te jeter 181 5| blanche comme neige que vous apportiez d'Irlande, elle vous a prêté 182 5| sa langue que nous vous apportons.~ ~ ~– Meurtriers ! cria 183 12| jeté sur moi. Et de qui l'apprendrais-je, sinon de vous ? Seule en 184 1| couteau, beau-frère ; nous l'apprendrons volontiers. »~ ~ ~Tristan 185 16| pour votre malheur. Mais apprends ma misère, beau doux ami, 186 9| hutte, ceignit son épée, apprêta l'arc Qui-ne-faut et, seul, 187 17| toute la cour de Marc s'apprêtait au départ de Tintagel, Tristan 188 19| la reine, et je fais mes apprêts. »~ ~ ~Tristan répondit :~ ~ ~« 189 1| en quelle terre les as-tu apprises ? Dis-nous ton pays et ton 190 15| bois de sapins jusqu'aux approches des tentes ennemies ; puis, 191 18| fou, et lui dit :~ ~ ~« Approchez ; où donc êtes-vous resté 192 9| tout bas :~ ~ ~« Roi, nous approchons. »~ ~ ~Il lui tint l'étrier 193 6| palais où nul ne m'aime, sans appui, à la merci du roi. Si je 194 19| l'entretien. Elle vint s'appuyer en dehors de la chambre, 195 15| palissadées où s'embusquaient les arbalétriers. Des créneaux, il lui fit 196 8| donna à Tristan, le bon archer, qui surprit un chevreuil 197 13| La mélodie vibra plus ardente.~ ~ ~« Ah ! qu'exiges-tu ? 198 11| à vingt bacheliers qu'il arma de sa main.~ ~ ~ ~Cependant, 199 15| avril.~ ~ ~ ~Mais Tristan s'armait à son tour avec ceux que 200 15| Chevaliers et bourgeois s'armèrent et coururent aux murailles : 201 3| de l'eau et la force des aromates, la regardait, et, songeant 202 18| aurait pu le reconnaître. Il arracha d'une haie une pousse de 203 8| engeance. Mais Gorvenal, ayant arraché une forte pousse de chêne, 204 4| du Morholt ; il l'avait arrachée par ses ruses à sa mère 205 8| épines blanches et noires, arrachées avec leurs racines.~ ~ ~ ~ 206 17| vont leur petit train, bien arrangés deux par deux, et il fait 207 8| le soleil pencha, ils s'arrêtèrent au pied d'un mont ; la peur 208 4| pieds :~ ~ ~« Malheureux ! arrêtez-vous, et retournez, si vous le 209 15| souhaita la bienvenue aux arrivants, et tandis que Gorvenal 210 19| dit :~ ~ ~« Ami, Kaherdin arrive. J'ai vu sa nef en mer : 211 9| jamais été abattus, ils arrivèrent par aventure à l'ermitage 212 19| elle et moi. Et quand vous arriverez en sa terre, faites-vous 213 15| batailles de chevaliers. Arrivés à la portée d'un arc, ils 214 18| aussitôt sa couleur et l'aspect de son visage muèrent si 215 2| étoiles ; des pirates avaient assailli la nef : blessé, il s'était 216 15| Levez-vous, Riol vient faire l'assaillie ! »~ ~ ~Chevaliers et bourgeois 217 1| beau, bien muni contre tout assaut et tous engins de guerre ; 218 3| de là : devant le barnage assemblé, le sénéchal Aguynguerran 219 8| hommes de Cornouailles. Ils s'assemblent à grand bruit ; nul qui 220 8| forte pousse de chêne, l'assena sur le crâne d'Yvain ; le 221 11| riches et pauvres purent s'asseoir et manger, et, pour célébrer 222 15| femmes. La mère et la fille, assises sur une courtepointe, paraient 223 6| trois hommes pourtant l'assistaient : Gorvenal, Dinas de Lidan 224 11| Perinis, le Franc, le Blond, l'assommera à coups de bâton, dans le 225 18| sagesse. Tel me tiendra pour assoté qui sera moins sage que 226 2| comme déjà, en ses membres assouplis, commençait à renaître la 227 11| Et, peu à peu, il assouplissait le cœur de Marc. Mais les 228 17| a dit la vérité. Mais il assure qu'il ne vous a point trahie ; 229 18| Le portier crut qu'assurément il était fou, et lui dit :~ ~ ~« 230 6| reine, les gens de mer n'assurent-ils pas que ce château de Tintagel 231 3| regarde encore, veut s'assurer de son doute. Elle court 232 17| Au matin, Tristan s'atourne d'une grande chape en lambeaux. 233 11| expert à choisir de tels atours. «~ ~ ~Pourtant, le roi 234 9| de son seigneur, Gorvenal attacha, par les cheveux, la tête 235 2| il aborda dans l'île. Il attachait sa barque au rivage, quand 236 5| arbre où Brangien était attachée.~ ~ ~« Belle, Dieu vous 237 10| de cette fenêtre. Faites attacher votre réponse à la branche 238 15| ses tentes mal gardées, attaquaient ses convois, navraient et 239 18| se laisse faire : si on l'attaque à sa gauche, il se retourne 240 14| votre chien-fée que j'ai attaqué Urgan le Velu. Souvenez-vous 241 14| précieuse ; mais nul n'osera s'attaquer au géant.~ ~ ~– Voilà merveilleuses 242 8| es son oncle, et il ne s'attaquera pas à toi ; mais tous les 243 7| il se relève, s'élance, atteint son lit… Hélas ! au passage, 244 8| devant l'église les autres l'attendaient toujours. Mais pour néant, 245 18| merveilleux chevalier ! … et j'attendais la mort, quand vous m'avez 246 18| rasseoir à ses côtés :~ ~ ~« Attendez un peu, Iseut, amie, que 247 6| Et par quelle prière ? Qu'attendez-vous de moi ? Je suis venue enfin, 248 17| moi me porter sa merci ; j'attendrai ici que tu reviennes. »~ ~ ~ 249 17| leurs deux écuyers ; ils les attendraient en ce lieu, gardant leurs 250 13| meurtrier, qu'elle n'eût attendri. La reine songea : « D'où 251 1| bellement que les barons s'attendrissaient à l'entendre. Et Marc admirait 252 14| ouïr, le cœur de Tristan s'attendrit, s'apaisa, et que sa peine 253 10| amour de Dieu, beau neveu, attends-moi ! »~ ~ ~Il s'élança sur 254 16| revois : je l'ai si longtemps attendue !~ ~ ~– Ami, Dieu vous sauve ! 255 16| léger et bon, tant qu'ils atterrirent un matin, avant l'aurore, 256 1| vers sa terre lointaine. Il atterrit devant son château de Kanoël, 257 Pre| Essentiellement orale, elle n'est plus attestée que par des vestiges comme 258 1| marchands de Norvège, ayant attiré Tristan sur leur nef, l' 259 1| les fanfares des veneurs attirèrent aux portes les barons et 260 8| nous soit commune ! Le mal attise nos désirs. Donne-la à tes 261 18| port de Tintagel.~ ~ ~ ~Au-delà du port, le château se dressait 262 13| portait d'une main son arc d'aubier et deux flèches ; dans l' 263 17| bois veiné à recueillir les aumônes, et une crécelle de ladre.~ ~ ~ ~ 264 9| s'aimaient de fol amour, auraient-ils placé cette épée entre eux ? 265 16| oublié, peut-être alors aurez-vous plus chère Iseut ma sœur, 266 6| Non, Tristan, vous n'auriez pas dû m'adresser cette 267 8| jusqu'au jour où nous l'aurons vengée.~ ~ ~– Beau maître, 268 9| chapelle, et qui bondit sur l'autel ; soudain il se jette par 269 Pre| sont les textes de ces deux auteurs qui font référence aujourd' 270 18| que je trouve : avec mes autours, les loups des bois et les 271 Pre| ces différents textes , auxquels il a ajouté d'autres fragments ( 272 19| vainement en amont et en aval, en avant et en arrière. 273 14| venait au duc de l'île d'Avallon ; une fée le lui avait envoyé 274 15| tout l’ost de Riol qui s'avançait en bel arroi. Le duc Hoël 275 9| ardeur de la chasse, osa s'aventurer aux alentours du Morois. 276 6| Vainement nous t'avions averti ; pour l'amour d'un seul 277 18| Il partit de Carhaix sans avertir personne, ni ses parents, 278 18| soupçonnèrent la fraude ; elles avertirent Andret, qui aposta devant 279 6| Brangien s'en aperçut, les avertit, et vainement le roi tenta 280 4| devant l'horreur du premier aveu.~ ~ ~ ~Au troisième jour, 281 4| réconfort, se chercher comme des aveugles qui marchent à tâtons l' 282 10| donc a pourrait, sans s'avilir, remettre un tel forfait ? 283 6| honnir. Vainement nous t'avions averti ; pour l'amour d' 284 2| flots. Immobiles, leurs avirons suspendus sur les vagues, 285 7| Ah ! qui se fût jamais avisé de telle traîtrise ? La 286 4| serve ! Ah ! que n'ai-je avivé naguère les plaies du jongleur 287 18| Vivants. Le temps approche ; n'avons-nous pas bu déjà toute misère 288 16| Sire Tristan, ma sœur m'a avoué la vérité de ses noces. 289 18| mais ce serait folie d'avouer qu'il est Tristan ; et Tristan 290 15| tombaient sur eux comme pluie d'avril.~ ~ ~ ~Mais Tristan s'armait 291 11| épée et le haubert à vingt bacheliers qu'il arma de sa main.~ ~ ~ ~ 292 15| Hoël reculaient vers les bailes. Alors il fit beau voir 293 18| je vous donne ma sœur, baillez-moi Iseut ; je la prendrai et 294 2| tandis que les mères à genoux baisaient ses chausses de fer, il 295 1| et, sitôt qu'elle l'eut baisé, elle mourut. Rohalt le 296 11| récompense. »~ ~ ~Et tous deux se baisèrent sur les lèvres.~ ~ ~ ~Or, 297 18| avec des pleurs et des baisers, au jour de la séparation ? 298 2| entre eux à la dérobée, puis baissaient la tête. Celui-ci se disait : « 299 8| marri et morne, le front baissé.~ ~ ~ ~Iseut se tient debout 300 19| se rompent, les mariniers baissent la voile et louvoient au 301 17| frémit toute, mais ne daigne baisser son regard vers lui. Le 302 6| offrit la bataille, vous baissiez tous la tête, tremblants 303 18| où le fou, assis sur un banc, était resté seul. Tristan 304 13| sortit du hallier, déçu, banda son arc, visa ; hélas ! 305 9| Tristan se dresse, son arc bandé. Mais quand Husdent eut 306 7| la blessure n'était point bandée. Dans l'effort de ce bond, 307 13| voir s'il est commode à bander. »~ ~ ~Tristan le tendit, 308 12| Artur les saluèrent de leurs bannières brillantes.~ ~ ~ ~Devant 309 8| flèches bien empennées et barbelées et les donna à Tristan, 310 3| jours de là : devant le barnage assemblé, le sénéchal Aguynguerran 311 15| abandonné. Mais Tristan lui barra le passage. Quand ils se 312 15| assaillir, franchir les barres. Mais, dès le lendemain, 313 Pre| adapterait son matériau de base aux exigences nouvelles 314 17| visage, les hanches un peu basses, les sourcils bien tracés, 315 9| Tristan le met sous lui, puis bat sa botte de sa baguette 316 15| les portes les premières batailles de chevaliers. Arrivés à 317 1| élevée par les géants, était bâtie de blocs de pierre, grands 318 Pre| mythique qui a contribué à bâtir la légende éternelle des 319 3| mer, deux hirondelles qui bâtissaient leur nid entrèrent en se 320 19| au dehors ; vainement ils battent et broient leurs racines, 321 8| amas de branches sèches, battit le fusil, fit jaillir l' 322 18| dût-elle le faire encore battre vilement par ses sergents 323 13| lévriers l'aient délogé de sa bauge, leur maître aura reçu telle 324 3| doucement oignit son corps d'un baume que sa mère avait composé. 325 2| car elles savaient les baumes et les breuvages qui raniment 326 1| la ; prends ce couteau, beau-frère ; nous l'apprendrons volontiers. »~ ~ ~ 327 | beaucoup 328 3| disparurent. Mais de leurs becs s'était échappé un long 329 1| béni sois-tu de Dieu, et bénis soient tes hôtes ! »~ ~ ~ 330 16| est toi, Tristan ! Dieu bénisse l'heure où je te revois : 331 12| Devant eux, assis sur la berge, un pèlerin miséreux, enveloppé 332 Pre| https://www.alalettre.com/Beroul-tristanetiseut.htm~ ~ 333 Pre| Angleterre. Comme l'écrit Anne Berthelot, « traditionnellement, on 334 19| calcédoine pour Iseut, l'autre de béryl pour Tristan. Il emporta 335 3| chatoyer les rubis, les béryls, les émeraudes et tant de 336 18| une grosse dame voilée. De Besançon jusqu'au Mont tous les prêtres, 337 5| la franchise et soixante besants d'or, s'ils juraient de 338 2| élevés, chers fils, pour les besognes des serfs, et vous, chères 339 13| Amie, que le Dieu né en Bethléem t'en sache gré !~ ~ ~– Ami, 340 5| rendu grâces pour tant de bienfaits reçus de vous dès l'enfance, 341 15| il prenne sa part de nos biens et de nos maux. »~ ~ ~Ils 342 15| salutaires. Il souhaita la bienvenue aux arrivants, et tandis 343 9| le donjon, entravé par un billot suspendu à son cou ; depuis 344 8| un roc et tournée vers la bise, une chapelle se dressait 345 18| limiers, les cygnes, les oies bises ou blanches, les pigeons 346 12| le droit de connaître le blâme jeté sur moi. Et de qui 347 12| barons de ton pays vous en blâment tous deux. Conseille-lui 348 11| depuis, que l'on puisse blâmer ? La reine était livrée 349 8| la chair rongée et toute blanchâtre, accourus sur leurs béquilles 350 2| écoutaient ; dans la première blancheur de l'aube, ils aperçurent 351 15| plus de vivres ; point de blé, rien que des fèves et de 352 9| visages amaigris se font blêmes, leurs vêtements tombent 353 9| chasse, déloge un daim, le blesse d'une flèche. Le brachet 354 3| Vainement : il ne peut le blesser. Alors, le dragon vomit 355 13| loisir de crier : « Tu me blesses ! » Il tomba de cheval. 356 14| comme le safran, son ventre bleu comme le lapis-lazuli, son 357 14| blanches et vertes, jaunes, bleues, pourprées, sombres ou fraîches. 358 15| manche trop étroite de son bliau, ils enlevèrent et firent 359 3| de Tintagel la Reine aux blonds cheveux.»~ ~ ~ ~Il équipa 360 10| l'ermite Ogrin dans son bocage ! Retournons vers lui, et 361 4| est sa vertu : ceux qui en boiront ensemble s'aimeront de tous 362 18| je suis ivre, et de telle boisson que jamais cette ivresse 363 2| empoisonné, et comme leurs boissons et leur thériaque ne pouvaient 364 6| ramure, le roi vit son neveu bondir par-dessus les pieux aigus. 365 4| soir tomba, sur la nef qui bondissait plus rapide vers la terre 366 9| entre leurs corps. Pour leur bonheur, ils avaient gardé leurs 367 3| vin, de miel et de toutes bonnes denrées. Il y fit monter, 368 3| dans les hautes herbes qui bordaient le marécage, le héros tomba 369 9| Mais il remarqua que leurs bouches ne se touchaient pas et 370 7| aux pieds de Tristan et ne bougeait pas. Mais le roi voit sur 371 7| félonie. Il entra chez un boulanger et lui prit pour quatre 372 19| abat en rafales. Haubans et boulines se rompent, les mariniers 373 12| bâton tournoya dans l'air en bourdonnant. Le bâton et le crâne se 374 15| fourrageurs ont partout bouté le feu, et de partout enlevé 375 7| veille, dans la forêt, le boutoir d'un grand sanglier l'avait 376 17| chiens menant lévriers et brachets, puis les fauconniers portant 377 12| plongea ses bras nus dans la braise, saisit la barre de fer, 378 3| Elle joint le fragment à la brèche ; à peine voyait-on la trace 379 2| enveloppait la nef de saint Brendan, quand elle voguait vers 380 15| maîtresse, bien flanquée de bretèches palissadées où s'embusquaient 381 8| bonne justice, mais trop brève. Ce grand feu l'aura vite 382 1| vents et les vagues, le ciel brilla, et, tandis que la nef des 383 12| saluèrent de leurs bannières brillantes.~ ~ ~ ~Devant eux, assis 384 3| Morholt ! » Les épées nues brillèrent et des voix furieuses répétaient : « 385 17| coudrier où s'enlaçait un brin de chèvrefeuille.~ ~ ~ ~ 386 6| cheval et cavalier se brisaient contre les murs de pierre ; 387 12| Le bâton et le crâne se brisèrent à la fois, et Perinis le 388 3| voyait-on la trace de la brisure.~ ~ ~ ~Alors elle se précipita 389 16| Tristan tourna bride et brocha son cheval. Kaherdin poussa 390 13| pique la branche, comme une broche, dans l'étoffe de la courtine ; 391 15| la portée d'un arc, ils brochèrent les chevaux, lances baissées, 392 15| Kaherdin, montrant l'étole que brodait sa mère :~ ~ ~« Voyez, dit-il, 393 19| vainement ils battent et broient leurs racines, cueillent 394 17| visage de vermillon et de brou de noix, en sorte qu'il 395 19| Le vent frais du matin bruissait dans les haubans et gonflait 396 2| chants d'allégresse, aux bruits des cloches, des trompes 397 18| dans ma chausse, et, tout brûlé par son venin, je suis tombé 398 11| justifie par bataille : vaincu, brûle-moi dans le soufre ; vainqueur, 399 8| Ce grand feu l'aura vite brûlée, ce grand vent aura vite 400 6| de ses belles amours. Ils brûlent de convoitise, de haine 401 8| requérir de telle chose il brûlera le premier sur ce brasier ! »~ ~ ~ 402 8| Songes-y, d'ailleurs. Si tu brûles son corps, il n'y aura plus 403 1| aperçurent à travers la brume une côte hérissée de falaises 404 18| vous amène, la très belle Brunehaut. La reine vous ennuie, essayez 405 3| en se querellant, puis, brusquement effarouchées, disparurent. 406 9| les hautes herbes et les bruyères ; les arbres refermèrent 407 2| cloches, des trompes et des buccines, si retentissants qu'on 408 6| découvre, par la puissance de Bugibus et de Noiron, les choses 409 8| pas la colère. Voyez ce buisson épais, enclos d'un large 410 18| arc, les plongeons et les butors ! »~ ~ ~Tous s'en rirent 411 18| Brangien l'amène.~ ~ ~« Viens çà, Husdent, dit Tristan ; 412 3| sous le pont de la nef, ils cachaient les riches habits de drap 413 19| chambre de Tristan, et, cachant son courroux, continua de 414 4| et retiens mes paroles. Cache-le de telle sorte que nul œil 415 11| du moins quelques jours ; cache-toi, tant que tu saches comment 416 9| s'éveilla et vit, à demi cachée derrière les feuilles, la 417 13| ami ! Perinis le Fidèle cachera ce corps dans la forêt, 418 17| glissèrent sous bois et se cachèrent dans un fourré. Devant ce 419 16| Tristan, octroyez-moi un don : cachez-moi à Lidan, portez-lui mon 420 8| enclos d'un large fossé ; cachons-nous là : les gens passent nombreux 421 2| que l'on enferme dans une cage avec de petits oiseaux : 422 19| deux cercueils, l'un de calcédoine pour Iseut, l'autre de béryl 423 4| vers la reine et tâchait de calmer son cœur. Comme le soleil 424 6| cœur, et seul ton départ le calmera. Pars ; sans doute je te 425 1| disparaissait au loin, les flots calmés et riants portèrent la barque 426 11| sont des insensés qui l'ont calomniée auprès de toi. Quant à Tristan, 427 3| de bure et de chapes de camelin grossier, en sorte qu'ils 428 17| dit Tristan ; non, c'est Camille, sa servante. »~ ~ ~Alors 429 15| comte Riol avait dressé son camp à trois milles de Carhaix, 430 8| rejeter leurs chapes, se camper sur leurs pieds malades, 431 1| ruinait ses bourgs, ses camps, ses villes. Rivalen équipa 432 17| chevaux, qu'il emmena comme sa capture. Il parvint au château de 433 6| homme méchant traça les caractères de sorcellerie, jeta ses 434 1| elle voulait briser leur carène. Ils se repentirent : connaissant 435 14| Tristan, ému par le sortilège, caressait la petite bête enchantée 436 17| le flatte de la main, le caresse de son manteau d'hermine, 437 12| pourtant tu ne crains pas, cassé comme je te vois, de fléchir 438 9| tortures amour leur aura causées !~ ~ 439 3| jour, elle descend de sa caverne et s'arrête à l'une des 440 15| de son heaume. Le cercle cède, et le coup était si fortement 441 10| crier merci au puissant roi céleste, Tristan, ami ! »~ ~ ~Ils 442 9| qui séparait les amants, celle-là même – il la reconnut – 443 18| bon chien Husdent ? Ah ! celui-là m'a toujours aimé, et pour 444 15| leurs chevaux foulaient des cendres et des charbons. Sur la 445 | Cependant 446 19| être ensevelie dans votre cercueil ; mais nous y avons failli. 447 19| Bretagne, fit ouvrer deux cercueils, l'un de calcédoine pour 448 13| du traître, traverse sa cervelle comme la chair d'une pomme, 449 9| dirent alors les chevaliers, cessons de le suivre ; il nous pourrait 450 14| qui lui prenait tout son chagrin et dont la robe, au toucher 451 14| portait au cou, suspendu à une chaînette d'or, un grelot au tintement 452 15| ennemi, pénétra dans les chairs et l'étendit mort sur le 453 19| craindre nul dommage de chambellan ni de vicomte. Et le roi 454 3| prouesse vaut sa beauté, mon champion fournira une rude bataille ! » 455 2| la tête des plus hardis champions, depuis tant d'années que 456 12| approcha du brasier, pâle et chancelante. Tous se taisaient ; le 457 5| dit justement : « Femme change en peu d'heures ; au même 458 18| À ce nom, Iseut soupira, changea de couleur et, courroucée, 459 15| Angleterre et chantaient une chanson de toile : elles disaient 460 17| qui m'avez réjouie de vos chansons, je vous prends à louage. 461 15| après que l'ermite eut chanté et qu'ils eurent partagé 462 18| où des musiciens insignes chantent des chants sans fin. Emmène-moi !~ ~ ~– 463 18| écuyers, accorder ma harpe et chanter en musique, et aimer les 464 17| échansons, viennent les chapelains, viennent les valets de 465 17| samit la couvre ; un mince chapelet d'or et de pierreries pare 466 19| sonner aux moutiers, aux chapelles. Elle demanda aux gens du 467 Pre| référence.~ ~ ~ ~Les 19 chapitres du Roman de Tristan et Iseut 468 3| Tristan noircit comme un charbon éteint, son cheval s'abat 469 5| ronces, des épines et des chardons emmêlés. Alors l'homme qui 470 11| amassés ; mais le vieil homme chargea sur le palefroi les riches 471 6| croissaient sans nombre, chargés de fruits, d'oiseaux et 472 6| venez à mon secours, par charité ! Les couards voulaient 473 3| ce cœur par puissance et charme de sorcellerie ! Il sera 474 6| de sorcellerie, jeta ses charmes et ses sorts, considéra 475 1| sur lui, le regardaient, charmés.~ ~ ~« Ami, dit le maître 476 15| enlevèrent par force un charroi du comte Riol. À partir 477 11| jeunes années ! Et que la charte soit suspendue à la branche 478 5| jour-là, Tristan et le roi chassaient au loin, et Tristan ne connut 479 7| ce serment : si le roi ne chassait pas son neveu hors du pays, 480 17| l'ayant replacé dans sa châsse, elle se tourne vers le 481 12| retirées des écrins et des châsses, y étaient déjà disposées. 482 9| garante et gardienne de chasteté ? S'ils s'aimaient de fol 483 15| orner les étoles et les chasubles, pour en faire aumône aux 484 9| S'il les surprend, il châtiera ces grands péchés ; il se 485 3| au fermail des pelisses, chatoyer les rubis, les béryls, les 486 18| pas de ce jour si beau, si chaud, sur la haute mer ? Vous 487 18| mouillé ce jaspe vert de mes chaudes larmes. »~ ~ ~Iseut a vu 488 12| chainse et son bliaut et ses chaussures enrichies de pierreries. 489 18| je l'ai appris ! Par mon chef, qui naguère fut blond, 490 16| cheval par la bride, et chemina sans bruit à ses côtés. 491 11| l'ermitage, Ogrin avait cheminé sur sa béquille jusqu'au 492 18| aux pauvres truands qui cheminent sur les grandes routes. 493 10| fois les bois aimés, ils cheminèrent sans une parole.~ ~ ~ ~Au 494 17| et leurs écus et, par des chemins secrets, se mirent à la 495 8| arraché une forte pousse de chêne, l'assena sur le crâne d' 496 18| comme un chien dans un chenil. Il endurait doucement leurs 497 4| demandèrent à boire. L'enfant chercha quelque breuvage, tant qu' 498 19| guérir. Mais toujours elle cherchait sa vengeance.~ ~ ~ ~Kaherdin 499 15| duchés et les royaumes, cherchant les aventures. Du Loonnois 500 19| cet anneau : aussitôt elle cherchera une ruse pour vous parler 501 3| Perinis et Brangien le cherchèrent longtemps ; enfin, parmi 502 12| cornouaillais, vous qui sans répit cherchez ma honte ! Pour vous j'ai 503 17| lieu désigné, et nous les cherchons encore. »~ ~ ~À cet instant 504 2| besognes des serfs, et vous, chères filles, pour celles des 505 17| jour il n'a cessé de vous chérir pardessus toutes les femmes ; 506 1| déconfort. Les barons le chérissaient, et, sur tous les autres, 507 5| ceux de la gent menue la chérissent. Iseut passe le jour dans 508 16| dures nouvelles. Le roi la chérit et veut lui faire fête ; 509 15| prit congé du prud'homme et chevaucha vers Carhaix.~ ~ ~ ~Quand 510 12| barons de Cornouailles, ayant chevauché jusqu'à la Blanche-Lande, 511 15| qu'ils revenaient de ces chevauchées, parlant de chevalerie et 512 17| Tandis que mon seigneur Marc chevauchera jusqu'à la Blanche-Lande, 513 7| faites ma volonté : vous chevaucherez vers le roi Artur jusqu' 514 18| Tristan tondit sa belle chevelure blonde, au ras de la tête, 515 15| tissés, mais une peau de chèvre avec des haillons de laine 516 18| avec mes faucons, les chevreuils et les daims ; les renards, 517 14| c'est pour gagner votre chien-fée que j'ai attaqué Urgan le 518 Pre| de Troyes et celle de La Chièvre avant 1170) ; d'autres ne 519 3| avez choisie ?~ ~ ~– J'ai choisi celle à qui fut ce cheveu 520 Pre| disparu (notamment celle de Chrétien de Troyes et celle de La 521 17| Iseut la Blonde revêtit un cilice et le porta contre sa chair.~ ~ 522 1| un la tête, à l'autre le cimier et les grands filets ; à 523 2| seul dans une barque et cingla vers l'île Saint-Samson. 524 1| belle proie. Tandis qu'ils cinglaient vers des terres inconnues, 525 9| saignants de son destrier et lui cinglant l'encolure, il accourait. 526 3| terre naviguer ?~ ~ ~– Ami, cingle vers l'Irlande, droit au 527 18| et levaient l'ancre pour cingler vers la haute mer.~ ~ ~« 528 19| ancres, dressèrent la voile, cinglèrent par un vent léger, et leur 529 19| vous ne la ramenez pas, cinglez avec la voile noire. Ami, 530 19| couleur rare, une coupe bien ciselée : il en fit présent au roi 531 13| chape de pèlerin, il connut clairement en son cœur que le jour 532 Pre| surprendre le rendez-vous clandestin de Tristan et Iseut) et 533 8| accourus sur leurs béquilles au claquement des crécelles, se pressaient 534 11| lui tendit la lettre. Le clerc brisa la cire et salua d' 535 18| prêtres, abbés, moines et clercs ordonnés ont été mandés 536 2| pour l'enfermer dans un coffret d'ivoire, précieux comme 537 15| fendit le heaume, trancha la coiffe et découvrit le crâne. Riol 538 8| Vois, nos haillons sont collés à nos plaies, qui suintent. 539 15| ils approchèrent d'une colline où se dressait une vieille 540 14| sa beauté. Son poil était coloré de nuances si merveilleusement 541 14| son repaire. Longtemps ils combattirent furieusement. Enfin la prouesse 542 2| votre chevalier et moi, nous combattrons seul à seul, et la louange 543 15| trouvais bonne cette vie. Commandez qu'on m'ouvre cette porte. »~ ~ ~ 544 8| fond de la forêt sauvage, commença pour les fugitifs l'âpre 545 2| en ses membres assouplis, commençait à renaître la grâce de la 546 16| Blonde baisse la tête et commence à pleurer.~ ~ ~ ~Au troisième 547 19| corps ; il blêmit et ses os commencent à se découvrir.~ ~ ~ ~Il 548 15| là, Tristan et Kaherdin commencèrent à se porter foi et tendresse, 549 13| je voudrais voir s'il est commode à bander. »~ ~ ~Tristan 550 8| Iseut, et qu'elle nous soit commune ! Le mal attise nos désirs. 551 Pre| maudits.~ ~ ~ ~On a souvent comparé les styles de Béroul et 552 2| remettre le blessé à leur dame compatissante qui saurait peut-être le 553 5| vous aussi, soyez-lui compatissants !~ ~ ~ ~Ce jour-là, Tristan 554 3| leur dit :~ ~ ~« Pour vous complaire, seigneurs, je prendrai 555 1| voulais apprendre comment se comportent les hommes des terres étrangères. 556 3| baume que sa mère avait composé. Elle arrêta ses regards 557 19| racines, cueillent des herbes, composent des breuvages : Tristan 558 7| philtre bu sur la mer et qui comprenez, disait-il mensonge ? Ce 559 3| quel pays. »~ ~ ~Les barons comprirent qu'ils étaient raillés et 560 12| entends notre parole. Tu avais condamné la reine sans jugement, 561 3| demanda à Tristan s'il la conduirait loyalement à son seigneur. 562 6| vivrez dans la forêt, pour conduire votre chasse, et vous me 563 1| sois le bienvenu. Nous te conduirons près du roi Marc, notre 564 5| Deux serfs sont là, qui te conduiront ; ils savent où croissent 565 17| travers la forêt, deux routes conduisaient vers la Blanche-Lande : 566 17| écuyer de Kaherdin : ils confessèrent leur aventure.~ ~ ~« Perinis, 567 11| Iseut par les rênes, et, la confiant à Dinas, se mit à l'écart 568 5| salutaires, et je vous l'ai confiée pour que vous la protégiez 569 9| terre de Galles, jusqu'aux confins de la forêt du Morois. Que 570 19| venue d'Iseut. Rien ne le conforte plus, et s'il vit encore, 571 17| Blonde ! »~ ~ ~Trois fois il conjura les fuyards par le nom d' 572 17| ai crié de s'arrêter, le conjurant au nom d'Iseut la Blonde ; 573 19| mât d'une nef que je ne connaissais pas. À qui est-elle ?~ ~ ~– 574 19| tant aimé Tristan !… Elle connaissait enfin son amour pour une 575 2| blessures. Les médecins connurent que le Morholt avait enfoncé 576 3| dragon ; peut-être je la conquerrai sur le sénéchal. »~ ~ ~Alors 577 10| aide à ceux-ci ! » Il les conseilla sagement, puis il prit de 578 3| le soupçonnaient d'avoir conseillé cette ruse. Mais Tristan, 579 12| vous en blâment tous deux. Conseille-lui plutôt de réclamer elle-même 580 7| te surprendre et que tu consens à leur crime. Que feras-tu ? 581 11| lui lut les lettres : Marc consentait, sur le conseil de tous 582 11| prenez conseil et, si vous ne consentez à nul accord, je ramènerai 583 2| supplia tant, que le roi Marc consentit à son désir. Il le porta 584 3| puisque deux fois tu me l'as conservée et rendue. Une première 585 Pre| Plusieurs versions ont été conservées qui restituent plusieurs 586 6| ses charmes et ses sorts, considéra le cours d'Orion et de Lucifer, 587 3| ruse. Mais Tristan, ayant considéré le cheveu d'or, se souvint 588 1| tendresse, Tristan ne se consolait pas d'avoir perdu Rohalt 589 1| Rohalt s'efforçait de la consoler :~ ~ ~« Reine, disait-il, 590 Pre| fragments anonymes...) pour constituer un récit faisant aujourd' 591 8| Tristan coupa des branchages, construisit une hutte et la recouvrit 592 3| marchands d'étrange sorte consumaient le jour aux nobles jeux 593 12| l'entour, les barons la contemplaient en silence, et pleuraient. 594 14| trouvait une telle douceur à le contempler c'était, pensait-elle, parce 595 6| perron de marbre ; puis, contenue entre deux rives resserrées, 596 19| et, cachant son courroux, continua de le servir et de lui faire 597 Pre| de séparation (légèrement contradictoire avec celle de Béroul, mais 598 10| jusqu'à Durham qui m'oserait contredire me trouverait armé en champ 599 18| cet homme est hideux et contrefait. Maudit soit-il de Dieu ! 600 18| longtemps ? »~ ~ ~Tristan contrefit sa voix et répondit :~ ~ ~« 601 Pre| épilogue mythique qui a contribué à bâtir la légende éternelle 602 3| homme est là, qui prétend convaincre votre sénéchal de mensonge 603 5| ce n'est pas ici le lieu convenable. »~ ~ ~L'un des serfs marchait 604 3| la cour, parés comme il convenait aux messagers d'un riche 605 3| Ai-je rien fait qui ne convienne pas ? Ai-je négligé l'un 606 13| joie de ce spectacle, et convinrent enfin de l'octroyer d'abord 607 15| gardées, attaquaient ses convois, navraient et tuaient ses 608 3| roi d'Irlande, et qu'il convoitait Iseut la Blonde. Il était 609 4| félons qui m'accusiez de convoiter la terre du roi Marc, ah ! 610 6| belles amours. Ils brûlent de convoitise, de haine et de joie. Ils 611 11| encore la reine.~ ~ ~ ~Il convoqua nommément les plus prisés 612 8| un ban par le pays pour convoquer aussitôt les hommes de Cornouailles. 613 Pre| n'a été conservé qu'une copie unique de ce manuscrit. 614 15| bourgs sans voir un homme, un coq, un chien. Au troisième 615 12| chape, où pendaient des coquilles, tendait sa sébile de bois 616 1| lointain d'une chasse à cor et à cri réjouit son cœur. 617 1| comme il convient, l'os corbin tout franc ; puis il leva 618 1| en cercle, les chasseurs cornaient de prise, Tristan, étonné, 619 3| charbons embrasés, deux cornes au front, les oreilles longues 620 3| Irlande pourchassait les nefs cornouaillaises ? Les mariniers saisis, 621 9| crier encore, et Tristan le corrige. En l'enseignant ainsi, 622 5| seigneurs, que ces conteurs ont corrompu l'histoire et l'ont faussée. 623 18| les miens ? Donne-moi ta cotte, qui me plaît fort. »~ ~ ~ 624 3| hardis, et les affubla de cottes de bure et de chapes de 625 9| la première ; Tristan se coucha près d'elle et déposa son 626 3| Sans doute, quand tu seras couchée entre les bras du preux 627 9| veille, les amants s'étaient couchés là ; mais il ne reconnut 628 15| le sol, les genoux et les coudes nus, il priait Marie-Madeleine 629 6| écume, ils surnageaient et coulaient avec elle, et, dans les 630 7| passage, le sang a malement coulé de la blessure sur la farine.~ ~ ~ ~ 631 8| les traîtres. Les larmes coulent le long de sa face. Elle 632 19| Marc : le roi défendit de couper la ronce désormais.~ ~ ~ ~ 633 13| bellement dans le verger ; il coupera une longue branche d'épine 634 19| Iseut. Les gens du pays coupèrent la ronce : au lendemain 635 8| à bas du destrier encore courant : c'est Dinas, le bon sénéchal. 636 2| comme un reliquaire. Et, courbées sur le grand cadavre, la 637 15| les mains de ma sœur font courir les fils d'or sur ce samit 638 7| était la crainte de vous courroucer, je vendrais cher cet affront 639 9| brachet, beau, vif, léger à la course : ni comte, ni roi n'a son 640 6| vous seule, reine franche, courtoise Iseut, en qui son cœur se 641 19| roi Marc et lui demanda courtoisement sa sauvegarde et sa paix, 642 2| et, après maints dangers courus, un jour il reparut devant 643 13| et jusqu'à l'aube, comme cousus par des lacs, ils ne se 644 1| montre-nous la ; prends ce couteau, beau-frère ; nous l'apprendrons 645 12| jugement de Dieu. Que lui en coûtera-t-il, innocente, de jurer sur 646 12| sait innocent. Que lui en coûterait-il ?… Dieu est vrai juge ; 647 12| pied le corps dans la fosse couverte de branches.~ ~ ~ ~Au jour 648 17| une robe de rouge samit la couvre ; un mince chapelet d'or 649 6| tourment de la reine. Ils craignaient pourtant la colère de Tristan ; 650 8| bourgeois l'entourent et craignent le roi ; tel voudrait bien 651 12| requis outre le droit ; craignez donc que l'homme pour vous 652 19| trafiquer en sa terre, sans craindre nul dommage de chambellan 653 6| Elle s'en vient, agile et craintive pourtant, guettant à chacun 654 8| jugement ! Par ce Seigneur qui créa le monde, si nul m'ose encore 655 1| et je vois la plus belle créature que femme ait jamais portée. 656 8| béquilles au claquement des crécelles, se pressaient devant le 657 15| embusquaient les arbalétriers. Des créneaux, il lui fit voir dans la 658 8| juger. Il commande qu'on creuse une fosse en terre et qu' 659 12| traîtrise. L'homme, ayant creusé dans la terre un trou profond, 660 12| toi-même tu as pris le soin de creuser ! »~ ~ ~Son bâton tournoya 661 13| hirondelle ne vole si vite, crève l'œil du traître, traverse 662 4| ai trouvé du vin ! » leur cria-t-elle. Non, ce n'était pas du 663 17| fuite. Trois fois je lui ai crié de s'arrêter, le conjurant 664 18| Allez-vous-en d'ici, crie-t-il, seigneurs cornouaillais ! 665 18| porte :~ ~ ~« Arrière, fou, crièrent-ils, retourne te coucher sur 666 16| loin de Tintagel, dans une crique déserte, voisine du château 667 6| dans l'arbre, il entend le crissement de la flèche, qui s'encoche 668 18| moins sage que moi, tel me croira fou qui aura plus fou dans 669 11| venir de ta part, je ne le croirai pas, quoi qu'il fasse ou 670 13| debout devant les huis et les croisées, guettaient au dehors. Mais, 671 5| conduiront ; ils savent où croissent les herbes efficaces. Suis 672 6| apprenne ? Mon seigneur croit que je vous aime d'amour 673 9| où sa cendre tombe, il ne croît plus d'herbe et le labour 674 18| lande, portant bâtons et crosses, sautent, jouent et dansent 675 8| Il fuit : le sable meuble croule sous ses pas. Il tombe, 676 5| Mais elle ne les croyait pas et, comme égarée, tour 677 13| Seigneurs, la bête que vous croyez délogée est revenue au repaire.~ ~ ~– 678 19| droits à le pleurer que vous, croyez-m'en. Je l'ai plus aimé. »~ ~ ~ 679 13| qu'il n'est pas de cœur cruel, pas de cœur de meurtrier, 680 19| et broient leurs racines, cueillent des herbes, composent des 681 2| recettes magiques, les herbes cueillies à l'heure propice, les philtres ? 682 4| de Cornouailles, sa mère cueillit des herbes, des fleurs et 683 8| alluma un grand feu pour cuire la venaison ; Tristan coupa 684 1| les épaules, à ceux-là les cuissots, à cet autre le gros des 685 2| année trois cents livres de cuivre, la deuxième année trois 686 15| ruses et prouesses, ils culbutaient ses tentes mal gardées, 687 11| au contraire, vous n'avez cure de mon service, je passerai 688 1| comment se doivent faire la curée et le forhu. Puis il planta 689 6| nouveau ruisselle de la cuve ?~ ~ ~ ~Déjà, les quatre 690 18| avec mes limiers, les cygnes, les oies bises ou blanches, 691 18| si vous me saviez ici, daigneriez-vous seulement parler à votre 692 18| faucons, les chevreuils et les daims ; les renards, avec mes 693 1| le mufle, la langue, les daintiers et la veine du cœur.~ ~ ~ ~ 694 10| palais du roi, avec cent damoiseaux autour de lui, qui seraient 695 17| palefroi vair, une autre damoiselle, plus blanche que neige 696 2| échappa, et, après maints dangers courus, un jour il reparut 697 14| longtemps, toutes ces couleurs dansaient aux yeux et muaient, tour 698 18| sans se hâter, s'en fut en dansant.~ ~ 699 18| crosses, sautent, jouent et dansent à l'ombre des grands arbres. 700 Pre| vestiges comme une pierre datée du Vème siècle et portant 701 6| il ne pourrait s'éloigner davantage ; il s'arrêta dans le bourg 702 19| à terre. Iseut la Blonde débarqua. Elle entendit de grandes 703 15| tour. Riol parvint à s'en débarrasser et se redressa ; à pied 704 1| terres inconnues, Tristan se débattait, ainsi qu'un jeune loup 705 13| Andret, Gondoïne et Denoalen débattirent lequel d'entre eux aurait 706 18| Pourquoi venez-vous ici débiter vos songeries ? Vous étiez 707 14| duc était jeune, puissant, débonnaire ; il l’accueillit comme 708 6| les agite, les étreint, déborde de tous leurs sens ainsi 709 1| de la forêt, un beau cerf déboucha. La meute et les veneurs 710 Pre| manuscrit. La version de Béroul débute par la scène du grand pin ( 711 Pre| restant de l'œuvre de Thomas débutent par une scène de séparation ( 712 17| privés autour de lui, deux deçà et deux delà, habillés tous 713 6| mensonge, car il est facile de décevoir les cœurs loyaux. Ils s' 714 11| puis, ayant habilement déchiffré les paroles écrites, il 715 5| mer, il advint qu'Iseut déchira sa chemise nuptiale, et 716 5| un seul tort : vous aviez déchiré sur la mer une chemise blanche 717 9| vêtements tombent en haillons, déchirés par les ronces. Ils s’aiment, 718 19| voit Tristan pleurer, se déconforter, se plaindre ; son cœur 719 2| languissait : un sang venimeux découlait de ses blessures. Les médecins 720 1| faites-vous, seigneur ? Sied-il de découper si noble bête comme un porc 721 3| les attaches. La poitrine découverte, Tristan le requiert encore 722 7| promettent bonne justice. Ils découvrent la blessure qui saigne :~ ~ ~« 723 14| des paroles assez habiles décrire sa nature et sa beauté. 724 3| qu'ils étaient raillés et déçus. Ils regardaient Tristan 725 3| Tristan, l'ayant conquise, la dédaignait ; le beau conte du Cheveu 726 16| pourvoir ailleurs, car il dédaigne votre amour. Il a pris femme 727 4| l'avait-il pas vilement dédaignée ? Elle voulait le haïr, 728 1| beau seigneur, d'autres déduits de vénerie.~ ~ ~– Beau Tristan, 729 19| donne. »~ ~ ~Iseut répondit, défaillante :~ ~ ~« Ami, je vous suivrai. 730 19| entendit ces paroles ; elle défaillit presque.~ ~ ~« Hâtez-vous, 731 14| vous accompagne et vous défende de la mort ! »~ ~ ~Tristan 732 19| merveille au roi Marc : le roi défendit de couper la ronce désormais.~ ~ ~ ~ 733 11| Je suis seule : qui me défendra des félons ? J'ai peur ! 734 18| et comment je vous ai défendue contre le sénéchal couard ?~ ~ ~– 735 11| Nul n'accepta le défi de Tristan. Alors, Marc 736 1| anciens vassaux de son père, défia le meurtrier de Rivalen, 737 16| droit, sachez que je vous défie. »~ ~ ~Tristan lui répondit :~ ~ ~« 738 3| trahison ? ne m'avait-il pas défié ? ne devais-je pas défendre 739 7| le nain Frocin. Vous vous défiez de lui, pour l'aventure 740 2| envoie ce géant porter ses défis par les terres vassales ? 741 2| laidement le venin avait déformé ses traits. Mais quand, 742 8| Or, cent lépreux, déformés, la chair rongée et toute 743 6| acquitter mes dépenses, pour dégager mon cheval et mes armes.~ ~ ~– 744 15| Riol de Nantes y a fait le dégât ; ses fourrageurs ont partout 745 4| et les voiles pendaient dégonflées le long du mât. Tristan 746 8| vivre ! »~ ~ ~Mais Yvain dégrafe son manteau.~ ~ ~« Hardi, 747 12| de pèlerin, si habilement déguisé que nul ne puisse vous reconnaître, 748 18| veux tenter une ruse… je me déguiserai en fou, et cette folie sera 749 13| je viens ! »~ ~ ~Elle se délaça des bras du roi et jeta 750 9| hutte fleurie.~ ~ ~ ~Le roi délace son manteau aux attaches 751 11| barons de s'éloigner sans délai. Alors, Tristan vint vers 752 6| baronnie entière, et tu nous délaisses tous. Sache donc que Tristan 753 11| Le chapelain se leva, délia le bref de ses deux mains, 754 7| leur crime. Que feras-tu ? Délibère et prends conseil. Pour 755 8| apparaît ; elle tend ses mains délicates, d'où le sang coule. Une 756 9| gens et bêtes. »~ ~ ~On le délie. Il bondit par la porte 757 19| Elle suit la rue, sa guimpe déliée. Les Bretons s'émerveillaient 758 8| Maintenant, qu'ils me lient ou me délient, qu'ils m'épargnent ou qu' 759 9| roi :~ ~ ~« Sire, faites délier Husdent : nous saurons bien 760 8| roi ; tel voudrait bien ta délivrance, qui, le premier, te frappera. 761 14| que donneriez-vous à qui délivrerait votre terre du géant Urgan 762 9| Tristan se met en chasse, déloge un daim, le blesse d'une 763 13| que les lévriers l'aient délogé de sa bauge, leur maître 764 13| la bête que vous croyez délogée est revenue au repaire.~ ~ ~– 765 6| aventures et porter son service déloyal à quelque roi lointain ! »~ ~ ~ 766 15| troué, fendu, le haubert démaillé, ils se requièrent et s' 767 5| A-t-elle parlé ? demanda-t-elle, anxieuse.~ ~ ~– Oui, reine, 768 5| Brangien s'agenouilla, lui demandant de lui pardonner ses torts ; 769 4| qu'ils avaient soif, ils demandèrent à boire. L'enfant chercha 770 9| homme avait fait, l'abat, le démembre tout, et s'en va, emportant 771 7| combat singulier, on l'eût démembré vif avant qu'il eût souffert 772 7| Tristan, dit le roi, nul démenti ne vaudrait désormais ; 773 1| pour notre joie en cette demeure. Reste longtemps près de 774 6| peur, je pars, j'ai trop demeuré déjà. »~ ~ ~Dans la ramure, 775 4| rivage. Seule Iseut était demeurée sur la nef, et une petite 776 7| pouvons supporter qu'ils y demeurent. Tel est le choix que nous 777 2| Lidan. Seuls, ils pouvaient demeurer à son chevet, et leur amour 778 3| qu'on eût dit le cri d'un démon. Jamais il n'avait entendu 779 5| couché la première, elle les dénonçait au roi ! si Tristan mourait 780 12| amants endormis, les avait dénoncés au roi. Un jour qu'il était 781 10| Qui-ne-faut et ses flèches, et dénoua les attaches de son épée.~ ~ ~« 782 3| miel et de toutes bonnes denrées. Il y fit monter, outre 783 17| tracés, les yeux riants, les dents menues ; une robe de rouge 784 1| de le défaire ; puis il dépeça la tête en laissant, comme 785 1| chevauchée, le cerf bien dépecé, et le grand sens des coutumes 786 6| assez pour acquitter mes dépenses, pour dégager mon cheval 787 9| les arbres, la verdure y dépérissent. Tristan, rendez la reine 788 11| je crains qu'ils ne vous déplaisent : je ne suis pas expert 789 13| Je vois chose qui me déplaît. Vise bien, Tristan ! »~ ~ ~ 790 7| Carduel, et vous lui ferez déplier ce bref. Saluez-le de ma 791 15| Le duc Hoël et Kaherdin déployèrent aussitôt devant les portes 792 2| et Tristan voulut qu'on déposât seulement sa harpe près 793 8| vêtements, le soulève, le dépose sur une large pierre au 794 3| armure de Tristan était déposée : « Ce heaume est de bon 795 1| parèrent une barque pour le déposer au rivage. Aussitôt tombèrent 796 1| Tristan se mit à genoux et dépouilla le cerf avant de le défaire ; 797 15| les hommes de Tristan le dépouillaient de ses vêtements, il advint 798 13| eut rejeté son bourdon et dépouillé sa chape de pèlerin, il 799 13| il tarda, ne pouvant se déprendre du pays où vivait la reine. 800 13| par des lacs, ils ne se déprirent pas de l'étreinte. Malgré 801 15| il crut qu'Iseut s'était déprisé de lui et qu'elle l'oubliait.~ ~ ~ ~ 802 3| vous avez préparé cette dérision : j'irai quérir la Belle 803 2| barque : elle allait à la dérive, et rien n'y semblait vivre, 804 15| guetteur avait réveillés les derniers. Il lace ses chausses, passe 805 8| Au matin, Gorvenal déroba à un forestier son arc et 806 3| s'entendre à manier les dés qu'à mesurer le froment, 807 15| établait les chevaux, il désarma Tristan, puis disposa le 808 10| prendre vif, pourquoi, m'ayant désarmé, m'aurait-il laissé sa propre 809 19| souffrants. C'est le pire désastre qui soit jamais tombé sur 810 13| instant, voici venir au loin, descendant doucement le sentier, à 811 9| chasser par le bois. Avant que descende le soir, une grande peine 812 8| Les gardes et Tristan descendent hors de la ville, vers le 813 4| Cornouailles et les mariniers descendirent au rivage. Seule Iseut était 814 11| rendre, sortir de la forêt et descendre dans la plaine ? N'aviez-vous 815 12| Ami, retrousse ta chape, descends dans l'eau et porte la reine, 816 3| chevalier. Mais le port était désert, car l'aube venait à peine 817 17| deux fois, feignant de lui désigner les pièces, il posa sa main 818 11| à cette assemblée ; tous désiraient revoir la reine Iseut, tous 819 1| dit-elle, j'ai longtemps désiré de te voir ; et je vois 820 1| avec nous, puisque tu le désires, et sois le bienvenu. Nous 821 19| heureux, les mécontents et les désireux, ceux qui sont joyeux et 822 8| commune ! Le mal attise nos désirs. Donne-la à tes lépreux, 823 3| et les cent chevaliers se désolaient depuis quatre jours d'avoir 824 15| chétif qui erre par ce pays désolé. À mon tour, n'oublierai-je 825 17| plusieurs paonnets tombèrent en désordre.~ ~ ~« Voyez, sénéchal, 826 18| clairs ; le jour où elle se dessèche, elle ne vaut plus rien : 827 18| au ras de la tête, en y dessinant une croix. Il enduisit sa 828 17| fidèle, et mon père t'avait destiné, tout enfant, à me servir. 829 4| Vers qui ? Vers quelle destinée ? Quand Tristan s'approchait 830 12| avait affaibli. »~ ~ ~Et, détachant un fermail d'or fin, elle 831 1| te surprendre ? Oui, je détache d'abord la tête de ce cerf, 832 9| vous le verrez, à peine détaché, la gueule ouverte, la langue 833 1| ses yeux ne pouvaient se détacher de lui. D'où lui venait 834 1| fossés ; il lui apprit à détester tout mensonge et toute félonie, 835 13| nuit brillait, limpide. Au détour du chemin, non loin de la 836 11| apercevoir au loin, ne se détourna point.~ ~ ~ ~À la nouvelle 837 2| le roi Marc voulut l'en détourner. Il était jeune chevalier : 838 19| trois fois ils voulurent la détruire ; vainement. Enfin, ils 839 12| répondit :~ ~ ~« Que Dieu vous détruise, seigneurs cornouaillais, 840 15| oublie, et peu lui chaut des deuils et des joies d'antan, peu 841 | deuxième 842 1| leur apprit comment ils devaient se ranger deux par deux 843 18| le son de mon cœur que tu devais entendre.~ ~ ~– Ami, dit 844 1| La meute et les veneurs dévalaient sur sa trace à grand bruit 845 3| sur la route, cinq hommes dévalèrent, qui éperonnaient leurs 846 6| encore. Écoutez comme elle devance et prévient son ami :~ ~ ~« 847 13| Tintagel, Gondoïne l'avait devancé : déjà, grimpé sur la haute 848 15| traversèrent une plaine dévastée : partout des murs ruinés, 849 15| herbe qui, sous leurs pas, devenait sanglante. En avant de tous, 850 6| un larron ! Que peut-il devenir désormais ? Sans doute il 851 9| épousailles ; ses doigts étaient devenus si grêles que la bague y 852 19| emportez mon message, je deviendrai votre homme lige et vous 853 18| cause. N'est-ce pas vous qui deviez garder le breuvage que je 854 18| jongleur est chanteur ou devin, car il sait de point en 855 8| nain bossu, l'œuvre de tes devinailles ? Qu'il ne voie jamais la 856 1| lamentations, mais ses membres devinrent faibles et vains ; son âme 857 19| suivit la tempête, la mer devint douce et toute plate, le 858 1| ils se mirent à la voie en devisant, tant qu'ils découvrirent 859 16| de la forêt. Là, Tristan dévoila sa vie à Kaherdin. Il dit 860 3| entre ses griffes, il la dévore en moins de temps qu'il 861 3| mais le monstre les a tous dévorés. »~ ~ ~Tristan quitte la 862 12| reine, disaient ils, ne devrait-elle pas requérir elle-même ce 863 8| souvenir de ces choses, devrions-nous consentir à votre mort ? »~ ~ ~ 864 18| Vilain fou, quel diable vous a enseigné mon nom ?~ ~ ~– 865 8| coula jusqu'à ses pieds difformes.~ ~ ~ ~Tristan reprit la 866 3| haubert est fort, léger, bien digne d'être porté par un preux. » 867 9| comme cette histoire vous le dira tout à l'heure.~ ~ ~ ~Le 868 17| Tintagel à Saint-Lubin. Tu lui diras que je ne le salue pas, 869 6| nouvelle :~ ~ ~« Il est parti, dirent-ils entre eux, il est parti, 870 16| bien fou qui s'émeut de vos dires ! Quoi qu'il advienne de 871 11| Il ajouta :~ ~ ~ ~Vous direz encore que je leur envoie 872 13| Que Dieu, fait-il, dirige cette flèche ! » Il dit, 873 3| Lequel de nous, seigneurs, dirigerait une nef sans rames ni voile ? 874 12| choses. Je les ai chassés, te dis-je. »~ ~ ~Iseut frémit ; elle 875 1| terre les as-tu apprises ? Dis-nous ton pays et ton nom.~ ~ ~– 876 11| quoi qu'il fasse ou qu'il dise, tant qu'il ne m'aura pas 877 7| laides paroles que vous disiez de Tristan, et je m'en suis 878 6| mandée, pour me supplier, disiez-vous. Et par quelle prière ? 879 1| que la nef des Norvégiens disparaissait au loin, les flots calmés 880 6| et en été, il se perd et disparaît aux yeux ? Il s'est perdu 881 19| mourir seule, et, sans vous, disparaître dans la mer. Peut-être vous 882 Pre| ont existé : plusieurs ont disparu (notamment celle de Chrétien 883 19| le faucon s'essora et disparut.~ ~ ~« Voyez, sire Andret, 884 11| Les gens riaient à le voir dispenser, pour ces achats étranges 885 8| ce grand vent aura vite dispersé sa cendre. Et, quand cette 886 15| il désarma Tristan, puis disposa le manger. Il ne leur donna 887 1| grands et bien taillés, disposés comme un échiquier de sinople 888 1| écu et l'arc, à lancer des disques de pierre, à franchir d' 889 6| le soupçon de Marc se dissipe et les félons comprennent, 890 18| jamais cette ivresse ne se dissipera. Reine Iseut, ne vous souvient-il 891 12| Dieu est vrai juge ; il dissiperait à jamais les griefs anciens… » 892 12| épreuve seront à jamais dissipés les soupçons anciens. »~ ~ ~ 893 3| distance. Mais le venin distillé par la langue du dragon 894 15| donnez-vous pas un seul baiser ? Dites-le-moi, que je connaisse mon tort, 895 1| conte est si belle et si diverse : que servirait de l'allonger ? 896 1| foi donnée ; il lui apprit diverses manières de chant, le jeu 897 18| Le roi, s'étant diverti du fou, demanda son destrier 898 1| fourches les morceaux bien divisés et les confia aux différents 899 5| forts tourments.~ ~ ~ ~À dix-huit jours de là, ayant convoqué 900 12| Quand ?~ ~ ~– Au dixième jour.~ ~ ~– Ce terme est 901 15| elles disaient comment Belle Dœtte, assise au vent sous l'épine 902 1| tous ceux qui naissent ne doivent-ils pas mourir ? Que Dieu reçoive 903 19| Iseut qui ne venait pas. Dolent et las, il se plaint, soupire, 904 19| terre, sans craindre nul dommage de chambellan ni de vicomte. 905 6| mais, enfin, leur haine dompta leur terreur ; un jour, 906 18| encore du jour où je vous donnai mon bon chien Husdent ? 907 8| Le mal attise nos désirs. Donne-la à tes lépreux, jamais dame 908 18| draps contre les miens ? Donne-moi ta cotte, qui me plaît fort. »~ ~ ~ 909 8| j'ai là cent compagnons. Donne-nous Iseut, et qu'elle nous soit 910 14| tributs ?~ ~ ~– En vérité, je donnerais à choisir à son vainqueur, 911 3| paix, en signe que vous le donnerez pareillement à cet homme ! »~ ~ ~ 912 13| vous le montre, combien me donnerez-vous ?~ ~ ~– Trente marcs d'argent, 913 2| sais, bel oncle, que vous donneriez votre vie pour la mienne ; 914 14| au duc :~ ~ ~« Sire, que donneriez-vous à qui délivrerait votre 915 15| quelque chose ? Pourquoi ne me donnez-vous pas un seul baiser ? Dites-le-moi, 916 12| corps.~ ~ ~« Sire, nous vous donnions loyal conseil, pour votre 917 11| écoute le conseil que nous te donnons en loyauté. On a médit de 918 15| blanche, attend et regrette Doon son ami, si lent à venir. 919 10| avait pris mon épée, je dormais, j'étais à sa merci, il 920 9| une hutte du Morois. Ils dorment aux bras l'un de l'autre. 921 15| Ils se séparèrent et dormirent. Au matin, après que l'ermite 922 16| Dinas de Lidan lui-même. Il dort. Sans doute il revient de 923 14| comme le lapis-lazuli, son dos rosé ; mais, quand on le 924 3| vomit par les naseaux un double jet de flammes venimeuses : 925 14| elle trouvait une telle douceur à le contempler c'était, 926 14| jeune duc, son cœur était si douloureux qu'il soupirait sans même 927 15| lendemain, Tristan, Kaherdin et douze jeunes chevaliers sortirent 928 Pre| de Tristan, lui, date du douzième siècle. De nombreuses versions 929 1| noblesse des pièces de venaison dressées sur les fourches.~ ~ ~ ~ 930 19| ramenez la reine Iseut, dressez au retour la voile blanche ; 931 Pre| portant l'inscription « DRVSTANVS » (Tristan) ou la mention 932 6| Tristan, vous n'auriez pas dû m'adresser cette requête. 933 15| Tristan s'en fut par les duchés et les royaumes, cherchant 934 15| Blanches Mains, est née de ducs, de rois et de reines. Prenez-la, 935 9| essayer ; il m'est trop dur de le tuer. »~ ~ ~Bientôt 936 19| gémit la reine, tant que dura la tourmente. Mais, après 937 1| Il fit ainsi, et, durant trois années, une mutuelle 938 9| un rocher : et sur le sol durci par la froidure, les glaçons 939 9| tant et ne l'expièrent si durement.~ ~ ~ ~Quand Tristan revint 940 10| misère en misère ! Combien durera votre folie ? Courage ! 941 10| royaume depuis Lidan jusqu'à Durham qui m'oserait contredire 942 18| sitôt que je le reverrais, dussé-je me perdre, je ferais toujours 943 1| est pas prouesse » ; il dut se rendre à la merci du 944 18| qu'il voulait la revoir, dût-elle le faire encore battre vilement 945 | e 946 3| lance de Tristan heurta les écailles et vola en éclats. Aussitôt 947 3| queue de serpent, le corps écailleux d'un griffon.~ ~ ~ ~Tristan 948 13| épine dans la courtine, écarté légèrement deux pans de 949 15| qui, d'un coup plus sûr, écartela l'écu de l'adversaire et 950 9| seigneur, on doit le faire écarteler par deux chevaux, le brûler 951 18| heure !~ ~ ~ ~Les valets s'écartèrent, et le fou, sans se hâter, 952 11| étaient assez rapprochées pour échanger leurs saluts. À une portée 953 17| maréchaux, les queux et les échansons, viennent les chapelains, 954 11| précipitant d'un rocher élevé, j'échappai, par la puissance de Dieu. 955 19| Cornouailles, comment y échapper à ses ennemis ? Il se lamente, 956 3| par la langue du dragon s'échauffa contre son corps, et, dans 957 3| nobles jeux des tables et des échecs et paraissaient mieux s' 958 Pre| peu plus ancien, se fait l'écho d'une version “primitive” 959 17| Fidèle. »~ ~ ~Mais la route s'éclaira tout à coup, comme si le 960 6| tours de Tintagel, l'aube éclaire les grands blocs alternés 961 3| les écailles et vola en éclats. Aussitôt le preux tire 962 6| avec art des morceaux d'écorce et de menus branchages. 963 18| Mais, après quelques jours écoulés, deux chambrières soupçonnèrent 964 11| Tristan lui mandait. Marc l'écouta sans mot dire et se réjouissait 965 2| suspendus sur les vagues, ils écoutaient ; dans la première blancheur 966 13| un rossignol.~ ~ ~ ~Iseut écoutait la voix sonore qui venait 967 12| de chasse, comme le roi, écoutant les abois de sa meute, retenait 968 8| pieds du roi :~ ~ ~« Sire, écoute-moi : je t'ai servi longuement, 969 9| Sire Tristan, s'écria-t-il, sachez quel grand serment 970 12| des saints, retirées des écrins et des châsses, y étaient 971 11| habilement déchiffré les paroles écrites, il lui rapporta ce que 972 10| encre et du parchemin et écrivit un bref où Tristan offrait 973 14| tristesse, angoisse, regrets s'effaçaient de sen cœur.~ ~ ~ ~Elle 974 3| querellant, puis, brusquement effarouchées, disparurent. Mais de leurs 975 9| se dresse sur ses pieds, effrayé. Mais son maître lui crie :~ ~ ~« 976 19| volonté. Elle en fut tout effrayée et voulut entendre l'entretien. 977 9| C'est Husdent ! » Ils s'effrayent : sans doute le roi les 978 9| dans la forêt sauvage : l'effroi en garde l'entrée et les 979 5| les croyait pas et, comme égarée, tour à tour maudissait 980 4| regardaient en silence, comme égarés et comme ravis. Elle vit 981 15| selon la loi de sainte Eglise, Tristan épouse Iseut aux 982 1| de crainte que Morgan n'égorgeât le fils de Rivalen, le maréchal 983 10| roi Marc. Elle devait nous égorger, elle nous a épargnés. »~ ~ ~ 984 19| et Thomas, et monseigneur Eilhart et maître Gottfried, ont 985 9| grand bois. Deux lions s'élançaient sur elle et se battaient 986 15| tentes ennemies ; puis, s'élançant de l'aguet, ils enlevèrent 987 6| de ses genoux tranchés, s'élancent deux rouges fontaines.~ ~ ~ ~ 988 19| fleurs odorantes, qui, s'élevant par-dessus la chapelle, 989 11| précipitant d'un rocher élevé, j'échappai, par la puissance 990 6| dont nul ne retourne. Là s'élève un château de marbre blanc ; 991 1| sa maîtresse tour, jadis élevée par les géants, était bâtie 992 2| songeait : « Vous ai-je élevés, chers fils, pour les besognes 993 2| fille, redisant sans fin l'éloge du mort et sans répit lançant 994 4| Iseut. Mais, plus elle s'éloignait de la terre d'Irlande, plus 995 8| monte sur son destrier et s'éloigne, marri et morne, le front 996 6| odorantes. Au lieu le plus éloigné du château, tout auprès 997 6| lui dit :~ ~ ~« Tristan, éloigne-toi de ce château ; et, quand 998 7| conseil. Pour nous, si tu n'éloignes pas ton neveu sans retour, 999 18| emmenez-moi ! »~ ~ ~Il s'embarque. Un vent propice gonfle 1000 15| heaume de Riol, dont il embarra le cercle et emporta le