Chapitre

  1     4|             vous verrez l'armée des Français se défaire. Les Francs s'
  2    13|             fond de son cœur. » Les Français disent : « Méfions-nous ! »~ ~ ~
  3    14|            prîtes le conseil de vos Français. Ils vous conseillèrent
  4    15|        mauvaise, nulle réponse. Les Français se taisent, hormis Ganelon.
  5    16|             aller plus avant. » Les Français disent : « Le duc a bien
  6    18|             des douze pairs ! » Les Français se taisent, restent tout
  7    20|         Ganelon, mon parâtre. » Les Français disent : « Certes il est
  8    25|           gant tomba par terre. Les Français disent : « Dieu ! quel signe
  9    30|          Ganelon répond : « Sur les Français ! Ils l'aiment tant que
 10    35|             vous vouliez frapper le Français : vous deviez écouter et
 11    38|      Blancandrin dit : « Appelez le Français : il nous servira, il me
 12    42|        avant-garde avec vingt mille Français. Charles est en sûreté ;
 13    43|            combattre Charles et les Français ? » Ganelon répond : « Pas
 14    43|             vos biens qu'il n'y ait Français qui ne s'en émerveille.
 15    44|          leur compagnie vingt mille Français. De vos païens envoyez-leur
 16    55|              quelle douleur que les Français ne le sachent pas !~ ~ ~ ~
 17    57| furieusement combat le léopard. Les Français disent : « Voilà une grande
 18    63|       garderai avec moi vingt mille Français bien vaillants. En toute
 19    65|           de l'Hum : « Prenez mille Français de France, notre terre,
 20    65|            bien faire. » Avec mille Français de France, qui est leur
 21    66|       défilés. Ce jour-là même, les Français les passent à grande douleur.
 22    67|         leur compagnie, vingt mille Français, tous sans peur et qui ne
 23    68|             en défendre. Cent mille Français s'attendrissent sur lui
 24    69|    Durestant. Charles sera las, les Français se rendront ; vous n'aurez
 25    72|            pairs, et morts tous les Français, à grand deuil, à grand'
 26    74|            entendrez bien dire. Les Français périront, si contre nous
 27    75|             marqués pour périr. Les Français mourront, la France en sera
 28    76|       vermeilles de sang chaud. Les Français mourront, Charles en pleurera ;
 29    77|            jure, elle plongera. Les Français mourront, France en sera
 30    78|            conquerrai Durendal. Les Français mourront, France en sera
 31    79|            Le bruit est grand : les Français l'entendirent. Olivier dit : «
 32    80|   flamboient ! Ceux-là mettront nos Français en grande angoisse. Ganelon
 33    81|            de la hauteur, vient aux Français, leur raconte tout.~ ~ ~ ~
 34    82|            en fut jamais. Seigneurs Français, que Dieu vous donne sa
 35    82|          soyons pas vaincus ! » Les Français disent : « Honni soit qui
 36    83|            sont très forts ; et nos Français, ce me semble, sont bien
 37    85|         ports. Je vous le jure, les Français reviendront. – Ne plaise
 38    85|           de Durendal sanglant. Les Français sont hardis et frapperont
 39    88|             léopard. Il appelle les Français et Olivier : « Sire compagnon,
 40    88|       empereur, qui nous laissa des Français, a trié ces vingt mille :
 41    89|           un tertre. Il appelle les Français et les sermonne : « Seigneurs
 42    89|            plus haut paradis. » Les Français descendent de cheval, se
 43    90|                        XC~ ~ ~ ~LES Français se redressent et se mettent
 44    91|            humble et doux, vers les Français, et leur dit ces mots, courtoisement : «
 45    92|           Charles. » A ces mots les Français poussent le cri d'armes.
 46    93|         armée. Il va disant sur nos Français de laides paroles : « Félons
 47    93|           laides paroles : « Félons Français, aujourd'hui vous jouterez
 48    93|          point sa louange. Frappez, Français, le premier coup est nôtre.
 49    94|         armes des païens, lance aux Français une injure : « En ce jour,
 50    94|             je n'ai cure ! Frappez, Français, car nous les vaincrons
 51    95|       soutenir cette bataille : les Français sont si peu et nous avons
 52    95|          toujours nous sauver ; nos Français n'ont pas le cœur à fuir ;
 53    95|           endurer la mort. Frappez, Français ! Que pas un ne s'oublie !
 54   105|             les douze pairs, ni les Français, qui frappent et redoublent.
 55   109|            enseignes ! Tant de bons Français qui perdent leur jeune vie !
 56   110|           sont pas en reste, ni les Français, qui frappent tous ensemble.
 57   110|             il y laisse sa vie. Les Français y perdent leurs meilleurs
 58   111|                       CXI~ ~ ~ ~LES Français ont frappé de plein cœur,
 59   114|          mort sur la terre nue. Les Français disent : « Voilà une belle
 60   115|                       CXV~ ~ ~ ~LES Français voient que les païens sont
 61   116|            rompre la presse ! » Les Français disent : « Dieu ! quel preux
 62   118|         vaincrons très bien ! » Les Français disent : « Dieu ! quel deuil
 63   120|             son temps est fini. Les Français disent : « Baron, c'est
 64   122|          païens se réjouissent. Les Français disent : « Quel déclin des
 65   123|           Il a bien entendu que les Français se découragent. Il en a
 66   124|         Espagne gémissent tous. Les Français disent : « Notre garant
 67   125|           fait plus précipitée. Les Français y frappent avec vigueur
 68   126|         merveilleuse et grande. Les Français y frappent des épieux brunis.
 69   127|           tous tués, les chevaliers français, hormis soixante que Dieu
 70   131|            qu'outrecuidance. Si les Français sont morts, c'est par votre
 71   132|           en retournent joyeux. Nos Français descendront ici de cheval ;
 72   135|            Charles l'entend, et ses Français l'entendent. Le roi dit : «
 73   136|           fait sonner ses cors. Les Français mettent pied à terre et
 74   137|             plein de colère, et les Français marris et courroucés. Pas
 75   138|            chevauche irrité, et les Français courroucés et marris. Pas
 76   140|             vous a désolée ! Barons français, je vous vois mourir pour
 77   144|             nous mourrons. Frappez, Français, car je recommence ! » Olivier
 78   144|             lent ! » A ces mots les Français foncent dans leur masse.~ ~ ~ ~
 79   145|           les païens voient que les Français sont peu, ils s'enorgueillissent
 80   152|        grand dommage lui vint : les Français sont morts, il les a tous
 81   177|         terrain libre où ne gise un Français ou un païen. Charles s'écrie : «
 82   180|              à grande angoisse. Les Français s'écrient : « Roland, c'
 83   182|           établi son campement. Les Français mettent pied à terre dans
 84   184|             des douze pairs, et des Français : à Roncevaux, il les a
 85   185|            qui tous fondent sur les Français. Et les Français crient : «
 86   185|            sur les Français. Et les Français crient : « Charlemagne,
 87   193|  annoncez-le à Marsile : contre les Français je suis venu l'aider. Si
 88   197|            il la défende contre les Français ! Je lui donnerai, quant
 89   200|      Charles aimait tant ; de leurs Français vingt mille sont tués. Le
 90   200|            ou noyé dans l'Èbre. Les Français sont campés sur la rive :
 91   204|           met à pleurer. Il dit aux Français : « Seigneurs, allez au
 92   207|             ses cheveux. Cent mille Français en ont une douleur si grande
 93   209|      cheveux de sa tête. Cent mille Français se pâment contre terre.~ ~ ~ ~
 94   212|          Anjou a sonné son cor. Les Français descendent de cheval, Charles
 95   214|           forte et haute : « Barons français, à cheval et aux armes ! »~ ~ ~
 96   217|            vous, quinze milliers de Français, tous bacheliers et vaillants
 97   218|           de bataille sont faits de Français. Après, on établit le troisième.
 98   220|         corps de bataille. Tous les Français estiment qu'ils sont vingt
 99   226|            Par pitié de Roland, les Français pleurent.~ ~ ~ ~
100   227|        reconnaîtront les cent mille Français de son corps de bataille.
101   228|           marches ! Il n'est pas un Français, s'il vient jouter contre
102   230|              avec eux, quinze mille Français, de ces bacheliers que Charles
103   231|          vous l'octroie. Contre les Français, sur l'heure, vous irez
104   235|          penchent contre terre. Les Français disent : « Bientôt, truands,
105   236|          combattront Charles et les Français. Si l'empereur joute contre
106   237|           bataille. Entre païens et Français, il n'y a ni mont, ni val,
107   237|               leur cri d'armes. Les Français disent : « Que ce jour soit
108   239|          voix très haute : « Barons français, vous êtes de bons vassaux.
109   239|             quatre fois bondit. Les Français disent : « Ce roi est un
110   241|           sur un petit buisson. Les Français disent : « Que Dieu nous
111   243|            jette dans la presse des Français. De l'un à l'autre il va,
112   246|              L'EMPEREUR invoque ses Français : « Seigneurs barons, je
113   250|               avec eux, vingt mille Français : il n'en est pas un qui
114   252|               Et, de leur part, les Français ne songent pas à rompre.
115   252|           songent pas à rompre. Des Français, des païens, beaucoup meurent.
116   253|          votre frère, est tué. Deux Français ont eu l'heur de les vaincre.
117   255|          chiens. Ils requièrent les Français, avec quelle témérité !
118   256|           les corps de bataille des Français, il appela Thierry, le duc
119   257|              L'empereur invoque ses Français : « Dites, barons, pour
120   257|           si vous m'aiderez ! » Les Français répondent : « Pourquoi le
121   262|           pas qu'ils résistent. Les Français sont parvenus au terme tant
122   264|            Les païens fuient et les Français les harcèlent. La chasse
123   266|          pris Saragosse : par mille Français on fait fouiller à fond
124   267|          gisent, les vaillants. Les Français les remettent à Dieu et
125   268|             de son âme ! Les barons français en pleurent et la plaignent.~ ~ ~ ~
126   272|             ravi vingt mille de mes Français, et mon neveu, que vous
127   274|            sauvé. S'il se trouve un Français pour juger que vous devez
128   275|        Poitevins, les Normands, les Français, Allemands et Thiois sont
129   282|             angoisse des chevaliers français : « Ah ! Dieu », dit Charles, «
130   289|             tombés d'accord, et les Français les premiers, que Ganelon
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