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Joseph Bédier La chanson de Roland Concordances (Hapax Legomena) |
Chapitre
1 | 1e 2 134| si longtemps l'endure. N'a-t-il pas été jusqu'à prendre 3 116| Il l'éperonne bien, lui abandonne le frein et va frapper Engelier 4 195| seigneur que voici, ils l'ont abandonné dans la bataille. Il a perdu 5 212| armée des évêques et des abbés en nombre, des moines, des 6 94| la terre de Dathan et d'Abiron. Sous le ciel il n'y a pire 7 149| homme qui vive. Comme il aborde son compagnon, il le frappe 8 29| brogne endossée, qui des abords de Carcasoine ramenait du 9 89| Dieu sa merci ; je vous absoudrai pour sauver vos âmes. Si 10 212| leur donnent de par Dieu l'absoute et la bénédiction. Ils allument 11 54| pommeaux d'or niellé, qui ont accompagné l'Algalife jusque sur la 12 287| Quatre de ses barons l'accompagnent, le duc Naimes, Ogier de 13 44| échappera pas. Alors vous aurez accompli une belle chevalerie, et 14 226| grâce, s'il te plaît ainsi, accorde-moi que je puisse venger mon 15 178| déjà ils sont si loin ! Accordez-moi mon droit, faites-moi quelque 16 87| cœur qui dans la poitrine s'accouardit ! Nous tiendrons fermement, 17 86| répond : « Mon ardeur s'en accroît. Ne plaise au Seigneur Dieu 18 277| un tel plaid, soutenir l'accusation. Si même Roland eut des 19 27| Il entre en sa route et s'achemine.~ ~ ~ ~ 20 54| Vers douce France tous s'acheminent.~ ~ ~ ~ 21 34| plus vaillants vous aient achetée à votre prix. » Les païens 22 90| Le roi Marsile nous a achetés par marché ; mais la marchandise, 23 55| Sa guerre, dit-il, est achevée. Vers douce France l'empereur 24 258| mort d'homme elle ne peut s'achever.~ ~ ~ ~ 25 37| épée, va sous le pin, s'adosse au tronc.~ ~ ~ ~ 26 216| terre : plus de cent mille s'adoubent à la fois. Ils ont des équipements 27 254| Enfruns, Arabes et Géants. Advienne que pourra, ne tardez pas ! »~ ~ ~ 28 271| plaid, et voici ce qu'il advint de Ganelon, qui a trahi. 29 79| je crois, que nous ayons affaire aux Sarrasins. » Roland 30 150| retombe, tout son corps s'affaisse contre terre. Le comte est 31 202| votre gant. » Plein de son affliction, il s'éloigne en pleurant. 32 72| l'Espagne nous restera, affranchie. » Le roi Marsile lui rend 33 69| veut prendre en sa garde, j'affranchirai toutes les contrées de l' 34 240| bataille. Ceux de l'avant s'affrontent. Le comte Rabel et le comte 35 280| PUISQU'ILS sont prêts à s'affronter en bataille, ils se confessent ; 36 120| CXX~ ~ ~ ~UN Africain est là, venu d'Afrique : 37 154| et des museraz, et des agiers... Aux premiers coups ils 38 93| laisser aux ports, ce fut agir en preux. En ce jour douce 39 274| est vaillant, quand il s'agit de défendre ses armes. Ganelon 40 142| Les païens s'écrient : « Aide-nous, Mahomet ! Vous, nos dieux, 41 89| nous devons bien mourir. Aidez à soutenir la chrétienté ! 42 49| vis le meilleur [...], et aidez-nous contre le marquis Roland, 43 146| Marganice sur 1e heaume aigu, tout doré. Il en fait sauter 44 118| éperonne bien des éperons aigus et va frapper Samson, le 45 153| seigneurs, qu'ils ne s'en aillent vivants ! Traître qui ne 46 113| aille l'occire : jamais je n'aimai couard ni couardise. »~ ~ ~ 47 37| sans quoi, jamais il ne m'aimera. » Alors le fils de Marsile 48 40| honneur de noblesse ! Il aimerait mieux la mort que de faillir 49 259| tranchent les cuirs et les airs, qui sont doubles ; les 50 132| nous enterreront en des aîtres d'églises ; nous ne serons 51 143| Marganice, qui tient Carthage, Alfrere ( ?) et Garmalie et l'Éthiopie, 52 114| Danemark. Le destrier est bien allant, rapide ; il a les fers 53 269| AUDE la Belle est allée à sa fin. Le roi croit qu' 54 193| Je vous commande que vous alliez à Saragosse. De ma part 55 114| croupe large, les flancs allongés et l'échine bien haute, 56 212| absoute et la bénédiction. Ils allument la myrrhe et le thimiame, 57 155| rend pas ! » Il dégaine Almace, son épée d'acier brun ; 58 68| comtes, vicomtes et ducs et almaçours, les amirafles et les fils 59 65| Ce jour-là même, le roi Almaris, du pays de Belferne, leur 60 117| âme. Puis il tue le duc Alphaïen, tranche à Escababi la tête 61 274| armes. Ganelon lui dit : « Am... reprenez-moi à la mort ! 62 112| avec la grande armée qu'il amassa. Il a formé et compté vingt 63 194| vient du palais. Là s'est amassée l'engeance des païens, qui 64 257| renverse sur place devant lui Amboire et le dragon et l'enseigne 65 237| chercher la bataille ! » Amborre d'Oluferne porte l'enseigne. 66 39| vous aurai payé une belle amende. » Ganelon répond : « Je 67 54| en vie, je vous l'eusse amené. Quant au roi païen, sire, 68 7| VII~ ~ ~ ~MARSILE fit amener dix mules blanches, que 69 199| et les barons qu'il avait amenés. Marsile s'en revint, fuyant, 70 38| sa foi. » Le roi dit : « Amenez-le donc. » Et Blancandrin l' 71 268| blanche : « Sœur, chère amie, de qui t'enquiers- tu ? 72 77| beauté les dames lui sont amies : pas une qui, à le voir, 73 97| compagnon Gerier frappe l'amirafle. Il lui brise l'écu, lui 74 68| et ducs et almaçours, les amirafles et les fils des comtors. 75 232| jamais ne voulut le bien. L'amiral jure par tous les serments 76 72| LXXII~ ~ ~ ~UN amurafle est là, de Balaguer. Son 77 77| deuil et courroux. Avant un an, nous aurons la France pour 78 271| est écrit dans la Geste ancienne que de maints pays Charles 79 277| frère de Geoffroy, un duc angevin. Il a le corps maigre, grêle, 80 230| Syrien, mon messager, me l'annonça. Dix grands corps de bataille 81 214| Au nom de l'émir, ils lui annoncent la bataille : « Roi orgueilleux, 82 193| à Saragosse. De ma part annoncez-le à Marsile : contre les Français 83 216| Provence, Naimes le duc, Antelme de Mayence : « Sur de tels 84 21| Marsile ; mais avant que j'apaise ce grand courroux où tu 85 291| empereur eut fait justice et apaisé son grand courroux, il a 86 215| hommes. Il invoque Dieu et l'apôtre de Rome.~ ~ ~ ~ 87 167| service. Jamais, depuis les apôtres, il n'y eut tel prophète 88 185| tempêtes prodigieuses, un appareil de feux et de flammes, qui 89 55| l'écu au col, la lance appareillée. Dans une forêt, au sommet 90 213| CCXIII~ ~ ~ ~L 'EMPEREUR fait appareiller pour l'ensevelissement Roland, 91 90| chevaliers, et tous bien appareillés pour la bataille. Le comte 92 172| sa chambre, comme il l'appelait. Par elle je conquis tant 93 47| tout d'ivoire. Marsile fait apporter un livre : la loi de Mahomet 94 40| Nul homme ne le voit et n'apprend à le connaître qui ne dise : 95 142| nous séparions et tu vas apprendre le nom de mon épée. » En 96 32| haut homme. Par lui vous apprendrez si vous aurez la paix ou 97 51| trésor de Charles est-il apprêté ? – Oui, sire, pour le mieux : 98 189| ses peuples ; il a fait apprêter ses grands dromonts, des 99 154| milliers. Voyez-les qui n'osent approcher ! De loin ils jettent contre 100 24| LE roi dit : « Ganelon, approchez et recevez le bâton et le 101 275| Il n'en est pas un qui n'approuve, hormis Thierry, le frère 102 172| conquis la Provence et l'Aquitaine, et la Lombardie et toute 103 287| on le monte sur une mule arabe ; on le ramène avec joie 104 168| plus loin qu'une portée d'arbalète, vers l'Espagne, il va dans 105 288| Va, et pends-les tous à l'arbre au bois maudit. Par cette 106 158| plus fort, plus fier, plus ardent. Il ne leur cédera pas tant 107 226| enfants dans la fournaise ardente ! En ce jour, que ton amour 108 234| et le huitième de ceux d'Argoilles, et le neuvième de ceux 109 215| EMPEREUR, lui le premier, s'arme. Rapidement il a revêtu 110 118| païen, Valdabron : il avait armé chevalier [ ?] le roi Marsile. 111 232| de Sors, et le sixième d'Arméniens et de Maures, et le septième 112 78| sous une sapinière pour s'armer.~ ~ ~ ~ 113 90| bien courants. Ils sont armés comme il convient à des 114 213| les a mis, bien lavés d'aromates et de vin, en des peaux 115 165| faut pour traverser un seul arpent, le cœur lui manque, il 116 109| sanglantes ! Tant de gonfanons arrachés et tant d'enseignes ! Tant 117 15| baissée. Il lisse sa barbe, arrange sa moustache, ne fait à 118 134| Chevauchez donc ! Pourquoi vous arrêter ? La Terre des Aïeux est 119 267| au perron. Quand il est arrivé dans son palais souverain, 120 33| avait fort songé. Par grand art il commence, en homme qui 121 71| de Barbarie et sait les arts maléfiques. Il parle en 122 187| pareille honte ? Pourquoi as-tu souffert la ruine de notre 123 78| sur ma voie sans que je l'assaille, jamais ne me croyez plus. 124 158| la presse, il va tous les assaillir. Avec lui, l'archevêque 125 189| port près de la mer ; il assemble là toute sa flotte. C'est 126 78| ces mots les douze pairs s'assemblent. Avec eux ils emmènent cent 127 45| merveilleuses ; Charles n'assemblerait plus de si grandes levées : 128 192| dressé, tout d'ivoire. Là s'assied le païen Baligant ; tous 129 5| la cité de Cordres, qu'il assiège. Vous porterez en vos mains 130 36| accord, le roi viendra vous assiéger dans Saragosse : de vive 131 253| heaume charge ; son visage s'assombrit, sa douleur est si forte 132 63| bien vaillants. En toute assurance passez les ports. Vous auriez 133 226| prestance ; son visage, clair et assuré. Puis il chevauche, ferme 134 64| vient et Bérengier vient, et Astor vient, et Anseïs le fier, 135 102| ET Bérengier frappe Astramariz. Il lui brise l'écu, lui 136 234| le septième de Leus et d'Astrimoines, et le huitième de ceux 137 162| puis il trouva Bérengier et Aton. Là il trouva Anseïs et 138 270| palais. Des serfs l'ont attaché à un poteau ; ils entravent 139 76| votre commandement ! Nous attaquerons Olivier et Roland ; contre 140 26| n'ai que faire de plus m'attarder. » Et le roi dit : « Allez, 141 210| que mon âme, avant que j'atteigne les maîtres ports de Cize, 142 180| Au Val Ténébreux ils les atteignent, les poussent vivement vers 143 1| en garder : le malheur l'atteindra.~ ~ ~ ~ 144 258| combattants ne se sont pas atteints dans leur chair. Les sangles 145 109| trente de ses parents, qui n'attendaient pas cette mort.~ ~ ~ ~ 146 68| défendre. Cent mille Français s'attendrissent sur lui et tremblent pour 147 164| Olivier qu'il aimait tant, s'attendrit : il se met à pleurer. Son 148 167| maintenir la loi et pour y attirer les hommes. Puisse votre 149 115| fin ; nous ne vivrons pas au-delà de ce jour ; mais il est 150 258| les brisent toutes deux au-dessous des larges boucles ; les 151 285| lui fend son haubert jusqu'au-dessus du ventre. Dieu le protège, 152 177| route ni sentier, pas une aune, pas un pied de terrain 153 113| Marsile. Il porte son dragon, auquel se rallie la gent sarrasine. 154 195| douloureuse, chétive ? Hélas ! n'y aura-t-il personne pour me tuer ? »~ ~ ~ 155 63| assurance passez les ports. Vous auriez tort de craindre personne, 156 254| des Arabes et des Francs ? Aurons-nous la victoire dans cette bataille ? » 157 122| va frapper un riche duc, Austorge, qui tenait en sa seigneurie 158 141| bataille être fort et fier, ou autrement il ne vaut pas quatre deniers : 159 | avaient 160 60| homme de vile souche, l'avais-tu donc cru, que je laisserais 161 166| souffrance. Il regarde en aval, il regarde en amont : sur 162 16| XVI~ ~ ~ ~Alors Naimes s'avança ; il n'y avait en la cour 163 165| si faible qu'il ne peut avancer. Il n'en a pas la force, 164 74| périront, si contre nous ils s'aventurent. Charles le Vieux en aura 165 233| cinquième de Solteras et d'Avers, et le sixième d'Ormaleus 166 199| Saragosse. Baligant dit : « Qu'avezvous appris ? Où est Marsile, 167 117| voilà Engelier mort, nous n'avions pas un chevalier plus vaillant. » 168 127| Seigneur compagnon, avouez-le, l'archevêque est très bon 169 253| barbe blanche comme fleur en avril. » L'émir baisse sa tête, 170 77| autres crie au roi : « N'ayez nulle crainte ! A Roncevaux 171 79| peut, je crois, que nous ayons affaire aux Sarrasins. » 172 120| quartiers de vermeil et d'azur. Il lui a rompu les pans 173 189| fait sceller ses brefs : à Babylone il a requis Baligant : c' 174 201| selle sur un sien destrier bai. Avec lui il emmène quatre 175 234| le quatrième de ceux de Baldise la Longue, et le cinquième 176 226| le retiras du corps de la baleine, toi qui épargnas le roi 177 232| et le dixième de ceux de Balide la Forte ; c'est une engeance 178 279| puis il fait porter quatre bancs sur la place. Là ceux qui 179 290| Aux bains d'Aix... ils baptisèrent la reine d'Espagne ; ils 180 266| plus de cent mille sont baptisés vrais chrétiens, mais non 181 290| demande à se faire chrétienne. Baptisez-la, pour que Dieu ait son âme. » 182 266| mène les païens jusqu'au baptistère ; s'il en est un qui résiste 183 116| le cheval qu'il appelle Barbamousche, lequel est plus rapide 184 5| et Priamon et Guarlan le Barbu, et Machiner et son oncle 185 180| violente ; il n'y a ni barge, ni dromont, ni chaland. 186 105| dit : « Béni soit notre baronnage ! Montjoie ! » crie-t-il, 187 | bas 188 24| comme Basile et son frère Basant. »~ ~ ~ 189 288| vivre. » Le roi appelle Basbrun un sien voyer : « Va, et 190 252| Occiant, d'Argoille et de Bascle, comme ils frappent de leurs 191 78| charge de quatre mulets bâtés. Au pays dont il est, le 192 193| droit ! Et portez-lui ce bâtonnet d'or pur, et qu'il vienne 193 89| vous voyez les Sarrasins. Battez votre coulpe, demandez à 194 142| était sire de Dijon et de Beaune ; il brise son écu, rompt 195 77| aux Cazmarines. Pour sa beauté les dames lui sont amies : 196 65| roi Almaris, du pays de Belferne, leur livra une bataille 197 105| défaillent. L'archevêque dit : « Béni soit notre baronnage ! Montjoie ! » 198 143| laissera pas, certes, de nous bénir. »~ ~ ~ 199 150| donne le paradis et qu'il bénisse Charles et douce France 200 266| service ; et ses évêques bénissent les eaux. On mène les païens 201 222| main droite Charles les bénit. Jozeran et Godselme mèneront 202 110| Saint-Michel-du-Péril jusqu'aux Saints, de Besançon jusqu'au port de Wissant, 203 9| charroi, comblés de tant de besants d'or fin que vous en pourrez 204 106| Olivier, « j'avais tant de besogne ! »~ ~ ~ 205 157| âpre. Le comte a de quoi besogner pour sa part.~ ~ ~ ~ 206 142| éperonne bien et va frapper Bevon : celui-là était sire de 207 270| a point mérité d'autres bienfaits. A grande douleur il attend 208 132| démembrés ; ils nous mettront en bière, nous emporteront sur des 209 291| force tu iras en la terre de Bire, tu secourras le roi Vivien 210 66| ténébreux les vaux, les roches bises, sinistres les défilés. 211 215| pend à son cou un écu de Biterne. Il saisit son épieu et 212 54| vous ne l'en devez pas blâmer, car de mes yeux j'ai vu 213 86| OLIVIER dit : « Pourquoi vous blâmerait-on ? J'ai vu les Sarrasins 214 84| pour moi mes parents soient blâmés et que douce France tombe 215 78| dit-on ( ?), ne luit pas, le blé ne peut pas croître, la 216 148| visage : il le voit terni, blêmi, tout pâle, décoloré. Son 217 160| blessé Veillantif de trente blessures ; sous le comte ils l'ont 218 2| Sur un perron de marbre bleu il se couche ; autour de 219 122| toute au corps son enseigne bleue et l'abat mort sur une haute 220 232| est formé de Nubles et de Blos, et le quatrième de Bruns 221 180| dérive ; les plus heureux boivent à foison, tant qu'enfin 222 239| Tencendur par quatre fois bondit. Les Français disent : « 223 57| Charles au galop et par bonds, tranche à la première bête 224 101| païen, Estorgans, sur le bord supérieur de son écu, en 225 228| le visage fier ; son chef bouclé est aussi blanc que fleur 226 40| son corps, il a sur son bouclier pris tant de coups, il a 227 147| taille en pièces épieux et boucliers, les pieds et les poings, 228 77| nous pourrons coucher au bourg de Saint-Denis. » Le roi 229 194| rues où se tiennent les bourgeois. Comme ils approchent, au 230 267| Allemands, il mande les Bourguignons, et les Poitevins et les 231 50| Il les a pris, il les boute en son houseau.~ ~ ~ ~ 232 161| ses grandes plaies il en a bouté les pans. Puis il l'a pris 233 255| ralliement. Ceux d'Occiant braient et hennissent, ceux d'Argoille 234 14| quinze, et chacun portait une branche d'olivier, et ils vous disaient 235 201| émir, qui les a tous mis en branle, appelle Gemalfin, l'un 236 172| lui conquis l'Anjou et la Bretagne, par elle je lui conquis 237 96| Gerin frappe Malprimis de Brigal. Le bon écu du païen ne 238 71| Vient au galop Malprimis de Brigant : à la course, il est plus 239 235| baissent la tête, leurs heaumes brillants se penchent contre terre. 240 137| LE jour avance, la vêprée brille. Contre le soleil resplendissent 241 67| entre mes poings, Ganelon brisait ma lance, et voici qu'il 242 109| se défend. Tant de hampes brisées et sanglantes ! Tant de 243 173| le comte voit qu'il ne la brisera point, il la plaint en lui-même, 244 244| rompues en deux, tant d'écus brisés, tant de brognes démaillées ! 245 228| soie où des cercles sont brodés. Il saisit son épieu, qu' 246 184| veulent de l'herbe, ils la broutent couchés. Il a beaucoup appris, 247 8| Cordres, il l'a prise. Il en a broyé les murailles, et de ses 248 233| et le huitième de ceux de Bruise, et le neuvième de Clavers, 249 156| corps est trempé de sueur et brûle ; et dans sa tête il sent 250 16| ses murailles ; vous avez brûlé ses cités, vaincu ses hommes. 251 78| cent mille Sarrasins, qui brûlent de combattre et se hâtent. 252 266| le roi le fait pendre, ou brûler ou tuer par le fer. Bien 253 146| Hauteclaire, dont l'acier est bruni. Il frappe Marganice sur 254 126| Français y frappent des épieux brunis. Si vous eussiez vu tant 255 255| cacher. Il embouche une buccine au timbre clair, en sonne 256 241| l'abat mort sur un petit buisson. Les Français disent : « 257 209| Saxons et les Hongrois et les Bulgares et tant de peuples maudits, 258 232| premier est formé de ceux de Butentrot, et le second de Misnes 259 67| France ; sous son manteau il cache son angoisse. Auprès de 260 112| trahison ne peut rester cachée ; l'empereur en prendra 261 148| sur la terre tombent les caillots. « Dieu ! dit le comte, 262 28| conquis la Pouille et toute la Calabre ; il a passé la mer salée 263 209| ceux d'Afrique et ceux de Califerne [...] Qui conduira aussi 264 171| vous j'ai gagné en rase campagne tant de batailles, et par 265 55| les Francs dressent leurs campements par toute la contrée. Or, 266 181| dit : « C'est l'heure de camper ; pour retourner à Roncevaux, 267 200| Èbre. Les Français sont campés sur la rive : ils sont si 268 248| de son épée d'acier, – le capelier ne lui sert de rien, – en 269 122| fils de Capuel, le roi de Cappadoce. Il monte le cheval qu'il 270 122| païen, Grandoine, fils de Capuel, le roi de Cappadoce. Il 271 29| endossée, qui des abords de Carcasoine ramenait du butin. A la 272 143| resté, Marganice, qui tient Carthage, Alfrere ( ?) et Garmalie 273 77| tient la terre jusqu'aux Cazmarines. Pour sa beauté les dames 274 200| CC~ ~ ~ ~« SEIGNEUR émir », 275 201| CCI~ ~ ~ ~LES païens d'Arabie 276 202| CCII~ ~ ~ ~LE roi Marsile, comme 277 203| CCIII~ ~ ~ ~Au matin, à la première 278 204| CCIV~ ~ ~ ~A Roncevaux Charlemagne 279 209| CCIX~ ~ ~ ~« AMI Roland, vaillant, 280 250| CCL~ ~ ~ ~CHARLEMAGNE le roi 281 251| CCLI~ ~ ~ ~L 'ÉMIR chevauche 282 252| CCLII~ ~ ~ ~IL fait beau voir 283 253| CCLIII~ ~ ~ ~FRANCAIS et Arabes 284 254| CCLIV~ ~L'EMIR dit : « Jangleu, 285 259| CCLIX~ ~ ~ ~IL est très vaillant, 286 255| CCLV~ ~ ~ ~L'EMIR a étalé sur 287 256| CCLVI~ ~ ~ ~LE comte Ogier ne 288 257| CCLVII~ ~ ~ ~CHARLEMAGNE le roi 289 258| CCLVIII~ ~ ~ ~LE jour passe, la 290 260| CCLX~ ~ ~ ~L'EMIR dit : « Charles, 291 261| CCLXI~ ~ ~ ~L 'ÉMIR est d'une 292 262| CCLXII~ ~ ~ ~QUAND Charles a entendu 293 263| CCLXIII~ ~ ~ ~LES païens s'enfuient, 294 264| CCLXIV~ ~ ~ ~LA chaleur est forte, 295 269| CCLXIX~ ~ ~ ~AUDE la Belle est 296 265| CCLXV~ ~ ~ ~LES païens sont morts... 297 266| CCLXVI~ ~ ~ ~LE jour passe, la 298 267| CCLXVII~ ~ ~ ~LA nuit passe, le 299 268| CCLXVIII~ ~ ~ ~L'EMPEREUR est revenu 300 270| CCLXX~ ~ ~ ~L 'EMPEREUR est rentré 301 271| CCLXXI~ ~ ~ ~IL est écrit dans 302 272| CCLXXII~ ~ ~ ~« SEIGNEURS barons », 303 273| CCLXXIII~ ~ ~ ~DEVANT le roi, Ganelon 304 274| CCLXXIV~ ~ ~ ~GANELON voit que commence 305 279| CCLXXIX~ ~ ~ ~QUAND Thierry voit 306 275| CCLXXV~ ~ ~ ~BAVAROIS et Saxons 307 276| CCLXXVI~ ~ ~ ~VERS Charlemagne ses 308 277| CCLXXVII~ ~ ~ ~QUAND Charles voit 309 278| CCLXXVIII~ ~ ~ ~DEVANT le roi, Pinabel 310 280| CCLXXX~ ~ ~ ~PUISQU'ILS sont prêts 311 281| CCLXXXI~ ~ ~ ~SOUS Aix la prairie 312 282| CCLXXXII~ ~ ~ ~LES deux chevaliers 313 283| CCLXXXIII~ ~ ~ ~PINABEL dit : « Thierry, 314 284| CCLXXXIV~ ~ ~ ~THIERRY dit : « Pinabel, 315 289| CCLXXXIX~ ~ ~ ~ALORS s'en furent 316 285| CCLXXXV~ ~ ~ ~PINABEL de Sorence 317 286| CCLXXXVI~ ~ ~ ~THIERRY voit qu'il 318 287| CCLXXXVII~ ~ ~ ~QUAND Thierry eut 319 288| CCLXXXVIII~ ~ ~ ~CHARLES appelle ses 320 205| CCV~ ~ ~ ~TANDIS qu'il va cherchant 321 206| CCVI~ ~ ~ ~L'EMPEREUR est revenu 322 207| CCVII~ ~ ~ ~LE roi Charles est 323 208| CCVIII~ ~ ~ ~« Ami Roland, je m' 324 210| CCX~ ~ ~ ~« AMI Roland, que 325 290| CCXC~ ~ ~ ~QUAND l'empereur eut 326 291| CCXCI~ ~ ~ ~QUAND l'empereur eut 327 211| CCXI~ ~ ~ ~« SIRE empereur », 328 212| CCXII~ ~ ~ ~GEOFFROI d'Anjou a 329 213| CCXIII~ ~ ~ ~L 'EMPEREUR fait appareiller 330 214| CCXIV~ ~ ~ ~L'EMPEREUR Charles 331 219| CCXIX~ ~ ~ ~L'EMPEREUR Charles 332 240| CCXL~ ~ ~ ~LE jour était clair, 333 241| CCXLI~ ~ ~ ~LE comte Rabel est 334 242| CCXLII~ ~ ~ ~ET Guinemant joute 335 243| CCXLIII~ ~ ~ ~MALPRAMIS monte un 336 244| CCXLIV~ ~ ~ ~GRANDES sont les armées, 337 249| CCXLIX~ ~ ~ ~LE duc Naimes est 338 245| CCXLV~ ~ ~ ~L'EMIR requiert les 339 246| CCXLVI~ ~ ~ ~L'EMPEREUR invoque 340 247| CCXLVII~ ~ ~ ~ET Malpramis par le 341 248| CCXLVIII~ ~ ~ ~LE roi Canabeu, le 342 215| CCXV~ ~ ~ ~L 'EMPEREUR, lui le 343 216| CCXVI~ ~ ~ ~PAR tout le champ 344 217| CCXVII~ ~ ~ ~CHARLES appelle Rabel 345 218| CCXVIII~ ~ ~ ~LES deux premiers 346 220| CCXX~ ~ ~ ~NAIMES le duc et Jozeran 347 221| CCXXI~ ~ ~ ~LE sixième corps de 348 222| CCXXII~ ~ ~ ~L'EMPEREUR a six corps 349 223| CCXXIII~ ~ ~ ~ET le huitième corps 350 224| CCXXIV~ ~ ~ ~NAIMES et Jozeran 351 229| CCXXIX~ ~ ~ ~L 'EMIR est semblable 352 225| CCXXV~ ~ ~ ~LE dixième corps de 353 226| CCXXVI~ ~ ~ ~L'EMPEREUR descend 354 227| CCXXVII~ ~ ~ ~TRÈS noblement l'empereur 355 228| CCXXVIII~ ~ ~ ~PAR toute l'armée 356 230| CCXXX~ ~ ~ ~« BEAU fils Malpramis », 357 231| CCXXXI~ ~ ~ ~« FILS Malpramis », 358 232| CCXXXII~ ~ ~ ~L 'EMIR chevauche 359 233| CCXXXIII~ ~ ~ ~APRÈS ils établissent 360 234| CCXXXIV~ ~ ~ ~L'EMIR a ordonné dix 361 239| CCXXXIX~ ~ ~ ~CHARLES le Grand, 362 235| CCXXXV~ ~ ~ ~L'ÉMIR est un très 363 236| CCXXXVI~ ~ ~ ~L'ÉMIR est un chef 364 237| CCXXXVII~ ~ ~ ~GRANDES sont les armées, 365 238| CCXXXVIII~ ~ ~ ~LARGE est la plaine 366 278| tant de bruit ! Je vois céans Thierry, qui a jugé. Je 367 36| sur la France, vous mande ceci : Recevez la loi des chrétiens, 368 158| plus ardent. Il ne leur cédera pas tant qu'il sera en vie. 369 172| capitaines : alors il m'en ceignit, le gentil roi, le Magne. 370 54| portant lacé le heaume et ceints de leurs épées aux pommeaux 371 110| frappent tous ensemble. Par centaines et par milliers, les païens 372 213| les enferme dans un blanc cercueil de marbre ( ?). Puis on 373 267| sage et preux. En de blancs cercueils il fait mettre les trois 374 68| marches forcées, par la Terre Certaine, tous chevauchent, passent 375 169| pâme. Or un Sarrasin ne cesse de le guetter : il a contrefait 376 259| jaillissent. Cette lutte ne peut cesser que l'un des deux n'ait 377 87| voyez : ils sont en nombre. Ceux-ci sont près de nous, mais 378 137| et lui mettent au cou une chaîne comme à un ours. Honteusement 379 125| les vêtements jusqu'aux chairs vives, et le sang coule 380 180| ni barge, ni dromont, ni chaland. Les païens supplient un 381 196| nous avons quatre mille chalands, des vaisseaux, des barges 382 264| CCLXIV~ ~ ~ ~LA chaleur est forte, la poussière 383 166| païens, toute sa vie, son champion. Que Dieu lui octroie sa 384 115| les païens sont tant : les champs en sont couverts de toutes 385 165| petits pas, il s'éloigne, chancelant. Il est si faible qu'il 386 261| l'os reste à nu. Charles chancelle, il a failli tomber. Mais 387 183| chaque jour sa couleur change trente fois. Nous savons 388 62| baron qui puisse rien y changer. Donnez-lui l'arc que vous 389 121| archevêque. Jamais tel tonsuré ne chanta la messe, qui de sa personne 390 100| au cou, en disjoint les chanteaux, rompt la ventaille du haubert 391 41| vaillant que Roland sous la chape du ciel. Et c'est un preux 392 114| que des pierreries chargent, améthystes et topazes [...], 393 155| miracles, en fit jadis la charte au moutier de Laon. Qui 394 127| dit la Geste, dans les chartes et les brefs : ils en tuèrent 395 76| ferons vermeilles de sang chaud. Les Français mourront, 396 280| devant Charles. Ils ont chaussé leurs éperons, ils revêtent 397 15| rejetions un tel accord, peu lui chaut, sire, de quelle mort nous 398 225| contenance fière, leurs chefs fleuris, leurs barbes blanches. 399 95| hampe, il l'abat mort sur le chemin. Il regarde en arrière, 400 288| barbe dont les poils sont chenus, s'il en échappe un seul, 401 205| CCV~ ~ ~ ~TANDIS qu'il va cherchant son neveu, il trouva dans 402 272| et c'est pourquoi j'ai cherché sa mort et sa ruine. Mais 403 189| recevra la loi chrétienne ; il cherchera la paix avec Charlemagne. 404 31| leur foi une promesse : ils chercheront comment faire tuer Roland. 405 101| rapide. Puis il lui dit : « Cherchez qui vous sauve ! »~ ~ ~ 406 268| barbe blanche : « Sœur, chère amie, de qui t'enquiers- 407 231| pan de mon pays, depuis Cheriant jusqu'au Val Marchis. » 408 59| j'ai bien lieu de vous chérir : vous m'avez élu pour l' 409 117| tels coups Charles nous chérit mieux. » Très haut, il crie : « 410 161| compagnons, qui nous furent si chers, les voilà morts, nous ne 411 176| Dieu lui envoie son ange Chérubin et saint Michel du Péril ; 412 201| emmène quatre ducs. Il a tant chevauché qu'il arrive à Saragosse. 413 267| séjourner aux étapes. Tant chevauche-t-il qu'il descend au perron. 414 201| mulets. Ils commencent leur chevauchée, qu'ont-ils à faire d'autre ? 415 194| ainsi ferons-nous ! » Tant chevauchent-ils qu'ils parviennent à Saragosse. 416 31| XXXI~ ~ ~ ~TANT chevauchèrent Ganelon et Blancandrin qu' 417 31| faire tuer Roland. Tant chevauchèrent-ils par voies et par chemins 418 236| Seigneurs barons, vous chevaucherez devant. Mes corps de bataille, 419 185| tient toute la nuit à son chevet. Par une vision, il lui 420 | chez 421 145| derrière, en plein dos. Le choc contre le corps a fendu [ ?] 422 24| entendu : les Francs vous ont choisi. – Sire », dit Ganelon, « 423 242| haïe ( ?) : Dieu nous a choisis pour dire le vrai jugement. »~ ~ ~ 424 64| dois pas lui faillir. » Ils choisissent entre eux vingt mille chevaliers.~ ~ ~ ~ 425 22| tourner sur moi cet injuste choix. Droit empereur, me voici 426 89| mourir. Aidez à soutenir la chrétienté ! Vous aurez une bataille, 427 68| grands dons, or et argent, ciclatons et draps de soie, mulets 428 177| Dieu a son âme dans les cieux. L'empereur parvient à Roncevaux. 429 102| CII~ ~ ~ ~ET Bérengier frappe 430 103| CIII~ ~ ~ ~MARGARIZ est chevalier 431 54| garder. Ils n'avaient pas cinglé à quatre lieues au large, 432 190| engeance haïe. Les païens cinglent à force de voiles, rament, 433 37| rompt le sceau, en jette la cire, regarde le bref, voit ce 434 104| CIV~ ~ ~ ~LA bataille est merveilleuse ; 435 109| CIX~ ~ ~ ~LA bataille s'est 436 150| CL~ ~ ~ ~OLIVIER sent que la 437 234| et le neuvième de ceux de Clarbonne, et le dixième de ceux de 438 193| ses chevaliers ; l'un est Clarifan et l'autre Clarien : « Vous 439 5| tenu son conseil. Il appela Clarin de Balaguer, Estamarin et 440 233| Bruise, et le neuvième de Clavers, et le dixième de ceux d' 441 229| fleur. Il est très sage clerc en sa loi ; dans la bataille 442 264| est montée ; avec elle ses clercs et ses chanoines de la fausse 443 52| autant. Tenez, voici les clés de cette large cité ; ses 444 151| CLI~ ~ ~ ~ROLAND voit que son 445 152| CLII~ ~ ~ ~AVANT que Roland se 446 153| CLIII~ ~ ~ ~ROLAND est rempli 447 116| de la cité est à lui, – Climborin, qui point n'est prud'homme. 448 49| APRÈS s'en vint un païen, Climorin. En riant clair il dit à 449 154| CLIV~ ~ ~ ~LE comte Roland est 450 159| CLIX~ ~ ~ ~LE comte Roland jamais 451 259| qui sont doubles ; les clous tombent, les boucles volent 452 155| CLV~ ~ ~ ~TURPIN de Reims, quand 453 156| CLVI~ ~ ~ ~LE comte Roland combat 454 157| CLVII~ ~ ~ ~LES païens disent : « 455 158| CLVIII~ ~ ~ ~LE comte Roland, quand 456 160| CLX~ ~ ~ ~LES païens disent : « 457 161| CLXI~ ~ ~ ~LES païens s'enfuient, 458 162| CLXII~ ~ ~ ~ROLAND part. Il va 459 163| CLXIII~ ~ ~ ~ROLAND repart ; à 460 164| CLXIV~ ~ ~ ~LE comte Roland, quand 461 169| CLXIX~ ~ ~ ~HAUTS sont les monts, 462 165| CLXV~ ~ ~ ~L'ARCHEVÊQUE, quand 463 166| CLXVI~ ~ ~ ~LE comte Roland revient 464 167| CLXVII~ ~ ~ ~LE comte Roland voit 465 168| CLXVIII~ ~ ~ ~ROLAND sent que sa 466 170| CLXX~ ~ ~ ~ROLAND sent qu'il 467 171| CLXXI~ ~ ~ ~ROLAND sent que sa 468 172| CLXXII~ ~ ~ ~ROLAND frappe au perron 469 173| CLXXIII~ ~ ~ ~ROLAND frappa contre 470 174| CLXXIV~ ~ ~ ~ROLAND sent que la 471 179| CLXXIX~ ~ ~ ~L'EMPEREUR fait sonner 472 175| CLXXV~ ~ ~ ~ROLAND sent que son 473 176| CLXXVI~ ~ ~ ~LE comte Roland est 474 177| CLXXVII~ ~ ~ ~ROLAND est mort ; 475 178| CLXXVIII~ ~ ~ ~IL n'y a chevalier 476 180| CLXXX~ ~ ~ ~POUR Charlemagne Dieu 477 181| CLXXXI~ ~ ~ ~QUAND Charles voit 478 182| CLXXXII~ ~ ~ ~L'EMPEREUR a établi 479 183| CLXXXIII~ ~ ~ ~L'EMPEREUR s'est couché 480 184| CLXXXIV~ ~ ~ ~CLAIRE est la nuit, 481 189| CLXXXIX~ ~ ~ ~L'EMPEREUR, par vive 482 185| CLXXXV~ ~ ~ ~CHARLES dort en homme 483 186| CLXXXVI~ ~ ~ ~APRÈS cette vision, 484 187| CLXXXVII~ ~ ~ ~LE roi Marsile s'enfuit 485 188| CLXXXVIII~ ~ ~ ~MARSILE est revenu 486 36| avec un très orgueilleux co-seigneur. Si vous ne voulez pas accepter 487 266| coups de mails de fer et de cognées ils brisent les images et 488 50| votre femme j'enverrai deux colliers : ils sont tout or, améthystes, 489 273| gaillard, le visage bien coloré : s'il était loyal, on croirait 490 134| Sarrasins firent une sortie et combattirent le bon vassal Roland ; pour 491 47| Roland à l'arrière-garde, il combattra avec toute sa gent, et, 492 275| le rendrait. Bien fou qui combattrait [... » Il n'en est pas un 493 152| Contre ceux d'Espagne il a combattu fortement. Ses hommes sont 494 5| païens disent : « C'est nous combler ! »~ ~ ~ 495 9| dont vous ferez un charroi, comblés de tant de besants d'or 496 212| descendent de cheval, Charles l'a commandé. Tous leurs amis qu'ils 497 14| guerre comme vous l'avez commencée ! Menez à Saragosse le ban 498 177| désoler. Que ne fus-je au commencement de la bataille ! » Il tourmente 499 201| chevaux et les mulets. Ils commencent leur chevauchée, qu'ont-ils 500 14| ai conquis et Noples et Commibles ; j'ai pris Valterne et 501 280| leurs messes et reçoivent la communion. Ils laissent aux églises 502 131| hui prend fin notre loyal compagnonnage : avant ce soir nous nous 503 112| il amassa. Il a formé et compté vingt corps de bataille. 504 30| tant faire, sur qui donc compte-t-il ? » Ganelon répond : « Sur 505 198| lieues d'ici, je les ai comptées. Dites à l'émir qu'il y 506 216| Si l'heure en vient, ils comptent soutenir la bataille. Leurs 507 224| cinquante mille chevaliers bien comptés, le heaume lacé, la brogne 508 269| il mande aussitôt quatre comtesses. A un moutier de nonnes 509 68| amirafles et les fils des comtors. Il en rassemble en trois 510 273| me prit en haine et me condamna à la mort et à la douleur. 511 109| jugement à Aix, où il fut condamné à être pendu ; avec lui 512 209| ceux de Califerne [...] Qui conduira aussi puissamment mes armées, 513 73| vanterie : « A Roncevaux je conduirai ma gent, vingt mille hommes, 514 76| ports, et vous aiderez à conduire ma gent. » Et ils répondent : « 515 3| seigneurie, et ne soyons pas conduits à mendier. »~ ~ ~ 516 260| t'aimerai ; puis sers et confesse le roi tout-puissant. » 517 280| affronter en bataille, ils se confessent ; ils sont absous et bénis. 518 3| vingt, pour le mettre en confiance. Envoyons-y les fils de 519 201| de ses fidèles : « Je te confie toutes mes armées. » Puis 520 63| n'en ferai rien. Dieu me confonde, si je démens mon lignage ! 521 225| ouvrés sont parés de maintes connaissances. Puis, ils sont montés à 522 284| moulés, et tes pairs te connaissent pour ta vaillance : renonce 523 134| semblez un enfant. Vous connaissez bien le grand orgueil de 524 40| le voit et n'apprend à le connaître qui ne dise : l'empereur 525 256| LE comte Ogier ne connut jamais la couardise ; jamais 526 42| terres il a passé en les conquérant, il a pris tant de coups 527 209| neveu, celui qui me fit conquérir tant de terres. » Contre 528 30| qu'il veut ( ?) : il lui conquerra les terres d'ici jusqu'en 529 78| plus. Et de mon épée je conquerrai Durendal. Les Français mourront, 530 265| pénètrent : par droit de conquête, elles y couchèrent cette 531 218| hormis ceux de France, qui conquièrent les royaumes. Le comte Ogier 532 189| resté dans l'Espagne. Il y conquiert des châteaux, des cités 533 176| de tant de terres qu'il a conquises, le vaillant, de douce France, 534 152| moi, Gautier, celui qui conquit Maelgut, moi, le neveu de 535 15| gardons, celui-là qui vous conseille que nous rejetions un tel 536 29| ducs et ces comtes qui le conseillent comme ils font : ils l'épuisent 537 14| de vos Français. Ils vous conseillèrent assez follement : vous fîtes 538 2| force à rompre la sienne. Conseillez-moi, vous, mes hommes sages, 539 288| et ses comtes : « Que me conseillez-vous à l'égard de ceux que j' 540 283| conseil. Honte sur moi si j'y consens en rien ! Qu'entre nous 541 110| Plusieurs disent : « C'est la consommation des temps, la fin du monde 542 172| la Bourgogne et [...], Constantinople, dont il avait reçu l'hommage, 543 20| beau que tous ses pairs le contemplent. Il dit à Roland : « Fou ! 544 14| droit se dresse et vient y contredire. Il dit au roi : « Malheur 545 169| cesse de le guetter : il a contrefait le mort et gît parmi les 546 28| à ses côtés : tous deux conversent par grande ruse. Blancandrin 547 202| mais je ne puis longtemps converser avec vous : je sais que 548 266| le roi veut qu'elle se convertisse par amour.~ ~ ~ ~ 549 95| UN roi est là, qui a nom Corsablix. Il est de Barbarie, une 550 71| VIENT d'autre part le roi Corsalis. Il est de Barbarie et sait 551 103| boucle d'or pur. Au long des côtes il a conduit son épieu. 552 239| païens : ils sont félons et couards. Toute leur loi ne vaut 553 77| pour butin ; nous pourrons coucher au bourg de Saint-Denis. » 554 265| droit de conquête, elles y couchèrent cette nuit-là. Le roi à 555 130| gente sœur Aude, vous ne coucherez jamais entre ses bras ! »~ ~ ~ 556 180| sont les plus pesants : ils coulent à fond, nombreux ; les autres 557 286| fend jusqu'au nasal, fait couler du crâne la cervelle ; il 558 188| des signes de diverses couleurs y sont peints et tracés. 559 180| plein cœur. Ils les ont coupés des routes et des chemins 560 165| Roncevaux il y a une eau courante : il veut y aller, il en 561 90| sur leurs destriers bien courants. Ils sont armés comme il 562 187| France. Vers Apollin ils courent, dans une crypte, le querellent, 563 93| éperonne son cheval, le laisse courir à plein élan, va frapper 564 29| vous donne en présent les couronnes. » Son orgueil est bien 565 240| Alors les Francs laissent courre ; ils vont frapper de leurs 566 228| bordure de cristal ; la courroie est d'un bon drap de soie 567 270| entravent ses mains par des courroies de cuir de cerf, ils le 568 289| sergents les poussent vers un cours d'eau qui traverse un champ, 569 114| jambes plates, la cuisse courte et la croupe large, les 570 224| épieux forts, aux hampes courtes. Si les Arabes ne refusent 571 280| pur, suspendent à leurs cous leurs écus à quartiers, 572 12| Thibaud de Reims et son cousin Milon. Vinrent aussi et 573 239| des Arabes, et comme ils couvrent toute la contrée, hormis 574 196| ciel il n'y a roi qu'il craigne plus qu'on craindrait un 575 67| tous sans peur et qui ne craignent pas la mort. L'empereur 576 74| autres et dit au roi : « Ne craignez rien ! Plus vaut Mahomet 577 196| qu'il craigne plus qu'on craindrait un enfant. Charles ne redoute 578 63| ports. Vous auriez tort de craindre personne, moi vivant. »~ ~ ~ 579 77| au roi : « N'ayez nulle crainte ! A Roncevaux j'irai tuer 580 110| a maison dont un mur ne crève. En plein midi, il y a de 581 135| votre tâche. Armez-vous, criez votre cri d'armes et secourez 582 113| plein de vices et de grands crimes, il ne croit pas en Dieu, 583 179| te venger de l'engeance criminelle ! » Il dit, et l'empereur 584 153| recommencent leurs huées et leurs cris. De toutes parts ils reviennent 585 146| terre les fleurons et les cristaux, lui fend la tête jusqu' 586 273| coloré : s'il était loyal, on croirait voir un preux. Il regarde 587 290| de paraboles qu'elle veut croire en Dieu et demande à se 588 167| poitrine, bien au milieu, il a croisé ses blanches mains, si belles. 589 78| pas, le blé ne peut pas croître, la pluie ne tombe pas, 590 114| mains de l'archevêque la crosse ne sera pas honnie ! »~ ~ ~ 591 114| la cuisse courte et la croupe large, les flancs allongés 592 57| chapelle, à Aix. Une bête très cruelle le mordait au bras droit. 593 187| Apollin ils courent, dans une crypte, le querellent, l'outragent 594 259| coups. Ils en tranchent les cuirs et les airs, qui sont doubles ; 595 137| après lui cent garçons de la cuisine, des meilleurs et des pires. 596 137| Ganelon. Il l'a remis aux cuisiniers de sa maison. Il appelle 597 114| dégagés, les jambes plates, la cuisse courte et la croupe large, 598 175| Dieu, par ta grâce, mea culpa, pour mes péchés, les grands 599 105| CV~ ~ ~ ~LE comte Roland chevauche 600 106| CVI~ ~ ~ ~ET Olivier chevauche 601 107| CVII~ ~ ~ ~MON seigneur Olivier 602 108| CVIII~ ~ ~ ~LE comte Gerin monte 603 110| CX~ ~ ~ ~LA bataille est merveilleuse 604 190| CXC~ ~ ~ ~GRANDES sont les armées 605 191| CXCI~ ~ ~ ~LA gent des païens 606 192| CXCII~ ~ ~ ~LE jour est clair 607 193| CXCIII~ ~ ~ ~PUISQU'IL l'a dit, 608 194| CXCIV~ ~ ~ ~BALIGANT dit : « Barons, 609 199| CXCIX~ ~ ~ ~LES deux messagers 610 195| CXCV~ ~ ~ ~ILS laissent leurs 611 196| CXCVI~ ~ ~ ~CLARIEN dit : « Dame, 612 197| CXCVII~ ~ ~ ~« LAISSEZ ! » dit 613 198| CXCVIII~ ~ ~ ~MARSILE dit : « Charles 614 111| CXI~ ~ ~ ~LES Français ont frappé 615 112| CXII~ ~ ~ ~MARSILE vient le long 616 113| CXIII~ ~ ~ ~MARSILE Voit le martyre 617 114| CXIV~ ~ ~ ~L'ARCHEVÊQUE commence 618 119| CXIX~ ~ ~ ~LE comte Roland, quand 619 140| CXL~ ~ ~ ~ROLAND regarde par 620 141| CXLI~ ~ ~ ~LE comte Roland est 621 142| CXLII~ ~ ~ ~QUAND on sait qu'il 622 143| CXLIII~ ~ ~ ~DE quoi sert leur 623 144| CXLIV~ ~ ~ ~QUAND Roland voit 624 149| CXLIX~ ~ ~ ~VOILA sur son cheval 625 145| CXLV~ ~ ~ ~QUAND les païens voient 626 146| CXLVI~ ~ ~ ~OLIVIER sent qu'il 627 147| CXLVII~ ~ ~ ~OLIVIER sent qu'il 628 148| CXLVIII~ ~ ~ ~ROLAND regarde Olivier 629 115| CXV~ ~ ~ ~LES Français voient 630 116| CXVI~ ~ ~ ~UN Sarrasin était 631 117| CXVII~ ~ ~ ~LE comte Roland appelle 632 118| CXVIII~ ~ ~ ~D'AUTRE part voici 633 120| CXX~ ~ ~ ~UN Africain est là, 634 121| CXXI~ ~ ~ ~PAR le champ va Turpin, 635 122| CXXII~ ~ ~ ~D'AUTRE part est un 636 123| CXXIII~ ~ ~ ~LE comte Roland tient 637 124| CXXIV~ ~ ~ ~GRANDOINE était preux 638 129| CXXIX~ ~ ~ ~ROLAND dit : « Je 639 125| CXXV~ ~ ~ ~LA bataille est merveilleuse ; 640 126| CXXVI~ ~ ~ ~LA bataille est merveilleuse 641 127| CXXVII~ ~ ~ ~LE comte Roland appelle 642 128| CXXVIII~ ~ ~ ~LE comte Roland voit 643 130| CXXX~ ~ ~ ~ROLAND dit : « Notre 644 131| CXXXI~ ~ ~ ~ROLAND dit : « Pourquoi, 645 132| CXXXII~ ~ ~ ~L'ARCHEVÊQUE les entend 646 133| CXXXIII~ ~ ~ ~ROLAND a mis l'olifant 647 134| CXXXIV~ ~ ~ ~LE comte Roland, à 648 139| CXXXIX~ ~ ~ ~PLEIN de courroux, 649 135| CXXXV~ ~ ~ ~LE comte Roland a 650 136| CXXXVI~ ~ ~ ~L'EMPEREUR a fait 651 137| CXXXVII~ ~ ~ ~LE jour avance, la 652 138| CXXXVIII~ ~ ~ ~HAUTS sont les monts, 653 77| Cazmarines. Pour sa beauté les dames lui sont amies : pas une 654 268| vient à lui Aude, une belle damoiselle. Elle dit au roi : « Où 655 33| Marsile a frémi. Il tenait un dard, empenné d'or : il veut 656 94| il tenait la terre de Dathan et d'Abiron. Sous le ciel 657 38| verger jusqu'au roi. Là ils débattent la laide trahison.~ ~ ~ ~ 658 152| mon haubert démaillé et déchiré... Je vais mourir, mais 659 207| souffre. Comme ma force va déchoir, et mon ardeur ! Je n'aurai 660 148| bons vassaux, humiliée et déchue ! L'empereur en aura grand 661 179| ensemble. Quand l'empereur voit décliner la vêprée, il descend de 662 291| falt la geste que Turoldus declinet.~ ~ ~ 663 148| terni, blêmi, tout pâle, décoloré. Son sang coule clair au 664 161| Il prit son bliaut et le découpa tout ; dans ses grandes 665 123| entendu que les Français se découragent. Il en a si grand deuil 666 259| en pièces. Puis, à corps découvert, ils se frappent sur leurs 667 237| voient à plein par la terre découverte. Baligant dit : « Or donc, 668 238| plaine et le pays au loin se découvre. Les heaumes aux pierreries 669 81| en sait pas le compte. Au dedans de lui-même il en est grandement 670 105| païens meurent, d'autres défaillent. L'archevêque dit : « Béni 671 4| l'armée des Français se défaire. Les Francs s'en iront en 672 239| un de nous ne vous fait défaut. »~ ~ ~ 673 197| il la veut, mais qu'il la défende contre les Français ! Je 674 115| douze pairs, pour qu'ils les défendent. Et l'archevêque leur dit 675 235| confondre ! Vous, notre Dieu, défendez Charles ! Que cette bataille 676 196| de Baligant, le païen. Il défendra Marsile, il le promet ; 677 254| Baligant ; vos dieux ne vous défendront pas. Charles est fier, ses 678 226| Vrai Père, en ce jour, défends-moi, toi qui sauvas Jonas et 679 265| sait qu'elle ne sera pas défendue. Il se saisit de la cité ; 680 273| parvins à me sauver. Je défiai le preux Roland et Olivier, 681 24| ils l'aiment tant, je les défie, sire, ici, sous votre regard ! » 682 114| rapide ; il a les fers dégagés, les jambes plates, la cuisse 683 155| vit, ne se rend pas ! » Il dégaine Almace, son épée d'acier 684 65| épées sans nombre aient été dégainées. Ce jour-là même, le roi 685 167| qui gisent : la cervelle dégoutte de son front. Sur sa poitrine, 686 93| son épieu, il jette l'âme dehors. Il enfonce le fer fortement, 687 161| porter son aide. Il lui délaça du chef son heaume paré 688 244| herbe du champ, si verte, si délicate !... L'émir invoque ses 689 26| de la croix. Puis il lui délivra le bâton et le bref.~ ~ ~ ~ 690 226| le roi de Ninive et qui délivras Daniel de l'horrible supplice 691 97| Il lui brise l'écu, lui démaille le haubert, lui plonge aux 692 244| brisés, tant de brognes démaillées ! La terre en est toute 693 39| cinq cents livres : avant demain soir je vous aurai payé 694 129| leur vie ! Quand je vous demandais de le faire, vous n'en fîtes 695 231| Baligant, « ce que vous m'avez demandé, je vous l'octroie. Contre 696 257| répondent : « Pourquoi le demander ? Félon qui ne frappera 697 89| Sarrasins. Battez votre coulpe, demandez à Dieu sa merci ; je vous 698 147| échines. Qui l'aurait vu démembrer les païens, jeter le mort 699 132| nous trouveront tués et démembrés ; ils nous mettront en bière, 700 63| Dieu me confonde, si je démens mon lignage ! Je garderai 701 110| vent, de pluie et de grêle, démesurément. La foudre tombe à coups 702 266| toutes les idoles : il n'y demeurera maléfice ni sortilège. Le 703 94| yeux on peut mesurer un bon demi-pied. Il a grand deuil quand 704 173| cheveux de monseigneur saint Denis, et du vêtement de sainte 705 234| Les Annales tics Francs dénombrent ainsi trente corps de bataille. 706 81| fixés aux hampes. Il ne peut dénombrer même les corps de bataille : 707 173| plein de reliques : une dent de saint Pierre, du sang 708 188| Saragosse, comme te voilà déparée, quand tu perds le gentil 709 202| chevauche si vivement qu'il dépasse les autres. Par instants 710 202| Saragosse, et le fief qui en dépend. Je me suis perdu et j'ai 711 161| reconnaître, et devant vous les déposer sur un rang, côte à côte. » 712 180| s'en vont flottant à la dérive ; les plus heureux boivent 713 131| aura un tel homme jusqu'au dernier jugement ! – ne recevra 714 152| suis vendu cher. » A ces derniers mots, Roland l'a entendu. 715 232| aura bataille, s'il ne se dérobe pas. Jamais plus il ne portera 716 287| autre. Très tendrement on désarme le chevalier, on le monte 717 203| toute l'armée, les autres se désarment. Puis ils se mettent en 718 183| nuit il n'a pas voulu se désarmer ; il garde son blanc haubert 719 199| émir s'en vont en grand désarroi. Ils lui présentent les 720 132| retournent joyeux. Nos Français descendront ici de cheval ; ils nous 721 135| assez : c'est Roland qui désespère. »~ ~ ~ 722 129| tous vos parents un grand déshonneur et un opprobre et cette 723 80| qui devant l'empereur nous désigna. – Tais-toi, Olivier », 724 8| pas n'est besoin qu'on le désigne. Et les messagers mirent 725 20| pourtant voici que tu m'as désigné pour aller vers Marsile. 726 113| dès qu'il le voit, il désire le frapper. Tout bas il 727 262| sont parvenus au terme tant désiré.~ ~ ~ ~ 728 141| prisés. Jamais homme ne désirera tant se venger. Comme le 729 140| le pire fléau ( ?) vous a désolée ! Barons français, je vous 730 177| j'ai bien sujet de me désoler. Que ne fus-je au commencement 731 277| Beau sire roi, ne vous désolez pas ainsi. Je vous ai longtemps 732 185| qui est dessus, qui est dessous. L'empereur ne s'est pas 733 114| attaque Abisme, rien ne l'en détournera. Il va le frapper sur son 734 246| batailles, conquis des royaumes, détrôné des rois ; je le reconnais 735 116| Cette engeance est bonne à détruire ! Frappez, païens, pour 736 10| Dieu fit pour vous, il veut devenir chrétien. » Charles répond. « 737 177| chérissais tant ? Qu'est devenu le Gascon Engelier ? le 738 6| recevrai la loi chrétienne et deviendrai son homme en tout amour 739 195| seigneurie toute l'Espagne ! Que deviendrai-je, douloureuse, chétive ? 740 3| des chrétiens ; que vous deviendrez son vassal en tout honneur 741 194| autre : « Malheureux ! que deviendrons-nous ? Sur nous a fondu un grand 742 260| tu me disputes mon pays. Deviens mon vassal [...] Viens-t' 743 35| frapper le Français : vous deviez écouter et entendre. – Sire », 744 245| païens répondent : « Ainsi devons-nous faire ! » A force de frapper 745 185| des léopards veulent les dévorer, des serpents et des guivres, 746 3| qu'en France, à Aix, il devrait bien s'en retourner ; que 747 78| que c'est la demeure des diables. Chernuble dit : « J'ai 748 142| celui-là était sire de Dijon et de Beaune ; il brise 749 6| olivier en vos mains, et vous direz au roi Charlemagne que pour 750 130| un preux ! Quand je vous disais de le faire, compagnon, 751 93| chevauche devant l'armée. Il va disant sur nos Français de laides 752 75| sera vidée. Charles aura disette de bons vassaux. »~ ~ ~ 753 90| Sire compagnon, vous disiez bien, Ganelon nous a tous 754 100| écu qu'il porte au cou, en disjoint les chanteaux, rompt la 755 59| charge qu'on ne l'ait d'abord disputé par l'épée. » Ganelon répond : « 756 260| très grand tort que tu me disputes mon pays. Deviens mon vassal [...] 757 143| des épées fourbies, et disputez et vos morts et vos vies 758 289| perdition. Tous ses nerfs se distendent, tous les membres de son 759 78| dont il est, le soleil, dit-on ( ?), ne luit pas, le blé 760 197| clefs de Saragosse. Puis dites-lui qu'il ne s'en ira pas, s' 761 188| chambre voûtée : des signes de diverses couleurs y sont peints et 762 8| les chevaliers ; pour se divertir, les plus sages et les vieux 763 192| droite s'avance Espaneliz ; dix-sept rois marchent :à sa suite ; 764 34| fourreau la longueur de deux doigts. Il lui dit : « Vous êtes 765 245| donnerai des fiefs, des domaines, des terres. » Les païens 766 171| de batailles, et par vous dompté tant de larges terres, que 767 172| manda par son ange qu'il te donnât à l'un de ses comtes capitaines : 768 3| grande amitié. Vous lui donnerez des ours et des lions et 769 187| Qui te sert bien, tu lui donnes un mauvais salaire ! » Puis 770 43| tenez-vous à la sagesse ! Donnez à l'empereur tant de vos 771 161| Ah ! gentil seigneur, donnez-m'en le congé : nos compagnons, 772 68| reçu du roi païen de grands dons, or et argent, ciclatons 773 259| cuirs et les airs, qui sont doubles ; les clous tombent, les 774 191| mer, entrent dans les eaux douces. Ils passent Marbrise et 775 178| Et ils répondent avec douceur, en leur amour : « Droit 776 185| serpents et des guivres, des dragons et des démons. Et plus de 777 82| épieux bruns luisent, hampe dressée. Vous aurez une bataille, 778 11| le grand verger il fait dresser une tente. C'est là qu'il 779 13| ours et lions, et vautres dressés pour qu'on les mène en laisse, 780 280| saisissent de leurs poings droits leurs épieux tranchants, 781 180| il n'y a ni barge, ni dromont, ni chaland. Les païens 782 152| Maelgut, moi, le neveu de Droon, le vieux et le chenu. Pour 783 104| dans le pré, sur l'herbe drue. Puis il dit : « Fils de 784 27| le comte Roland n'eût pas dû songer à vous : vous êtes 785 136| donnent de l'éperon tant que durent les défilés. Pas un qui 786 14| mettez-y le siège, dût-il durer toute votre vie, et vengez 787 69| ports d'Espagne jusqu' à Durestant. Charles sera las, les Français 788 142| mis de tels félons que, dussent-ils mourir, ils ne videront 789 20| est homme à le faire ; lui écarté, vous n'en verrez pas un 790 268| Je te ferai le meilleur échange : ce sera Louis, je ne sais 791 31| et Blancandrin qu'ils ont échangé sur leur foi une promesse : 792 288| poils sont chenus, s'il en échappe un seul, tu es mort et venu 793 153| couard qui les laissera échapper ! » Alors recommencent leurs 794 44| ou dans l'autre, Roland n'échappera pas. Alors vous aurez accompli 795 263| païens qui sont là, bien peu échappèrent.~ ~ ~ ~ 796 85| vaillamment ; ceux d'Espagne n'échapperont pas à la mort. »~ ~ ~ 797 8| jouent aux tables et aux échecs, et les légers bacheliers 798 190| terre d'Espagne, la côte s'éclaire toute et resplendit. La 799 263| colère et que vos cœurs s'éclairent, car j'ai vu ce matin vos 800 240| jour était clair, le soleil éclatant. Belles sont les armées, 801 22| grand deuil qu'il pense éclater de courroux ; peu s'en faut 802 56| vers le ciel en volent des éclisses. Charles dort ; il ne s' 803 172| Par elle je lui conquis l'Écosse [...] et l'Angleterre, sa 804 134| Naimes écoute, les Francs écoutent. Le roi dit : « C'est le 805 35| le Français : vous deviez écouter et entendre. – Sire », dit 806 192| seigneur, le premier, parla : « Écoutez, francs chevaliers vaillants ! 807 72| Devant Marsile, il s'est écrié : « A Roncevaux, j'irai 808 47| Mahomet et de Tervagan y est écrite. Il jure, le Sarrasin d' 809 178| touche ! Que n'y touche écuyer ni valet ! Que nul n'y touche, 810 134| bon vassal Roland ; pour effacer les traces [ ?], il inonda 811 3| Il dit au roi : « Ne vous effrayez pas ! Mandez à Charles, 812 114| il n'est nulle bête qui l'égale à la course. L'archevêque 813 120| n'y a bête qui puisse l'égaler à la course. Il va frapper 814 288| Que me conseillez-vous à l'égard de ceux que j'ai retenus ? 815 8| Sous un pin, près d'un églantier, un trône est dressé, tout 816 93| le laisse courir à plein élan, va frapper Aelroth le plus 817 277| le corps maigre, grêle, élancé, les cheveux noirs, le visage 818 243| A ces mots les païens s'élancent. Ils frappent des coups 819 32| Charles. Vers le ciel il éleva ses deux mains, loua son 820 20| dit l'empereur Charles, « élisez-moi un baron de ma terre, qui 821 59| vous chérir : vous m'avez élu pour l'arrière-garde. Charles, 822 185| de frêne et de pommier s'embrasent, et les écus jusqu'à leurs 823 163| il le presse, étroitement embrassé. Comme il peut, il revient 824 78| assemblent. Avec eux ils emmènent cent mille Sarrasins, qui 825 213| Milon et Oton le marquis : « Emmenez-les sur trois chars... » Ils 826 27| ils lui disent : « Sire, emmenez-nous ! » Ganelon répond : « Ne 827 185| veut y aller, mais il est empêché. D'une forêt vient contre 828 176| soupire, il ne peut s'en empêcher. Mais il ne veut pas se 829 34| Les païens disent : « Empêchons la mêlée ! »~ ~ ~ 830 33| frémi. Il tenait un dard, empenné d'or : il veut frapper, 831 160| des lances, des museraz empennés. Ils ont brisé et troué 832 291| Charles, par tout ton empire, lève tes armées ! Par vive 833 200| redevient fier ; son cœur s'emplit de joie et d'ardeur. De 834 246| ni pour angoisse : ils y emploieront bien chacun sa lance. Aussitôt 835 79| poil. Que chacun veille à y employer de grands coups, afin qu' 836 96| masse. Son âme, Satan l'emporte.~ ~ ~ ~ 837 117| Sarrasin choit ; les démons emportent son âme. Puis il tue le 838 169| Charles ! Cette épée, je l'emporterai en Arabie ! » Comme il tirait, 839 132| mettront en bière, nous emporteront sur des bêtes de somme et 840 185| notre aide ! » Le roi est ému de douleur et de pitié ; 841 212| et le thimiame, ils les encensent tous avec zèle, puis les 842 186| perron, et tenait un ours enchaîné par deux chaînes. Du côté 843 108| archevêque leur a tué Siglorel, l'enchanteur, celui qui déjà était descendu 844 183| possède la pointe et l'a fait enchâsser dans le pommeau d'or : à 845 105| et son bon cheval, de l'encolure jusqu'aux épaules. Et Olivier 846 103| Margariz passe outre, sans encombre ; il sonne sa trompe pour 847 133| Et Ganelon lui répond à l'encontre : « Qu'un autre l'eût dit, 848 144| qui est plus noire que l'encre et qui n'a rien de blanc 849 184| prés, les Francs se sont endormis. Pas un cheval qui puisse 850 184| peine est très grande. Il s'endort, il n'en peut plus. Par 851 228| montrer le plus lent. Il endosse une brogne dont les pans 852 55| chevauchent, le haubert endossé, [...] le heaume lacé, l' 853 19| resté : ils y ont beaucoup enduré de peines, beaucoup d'ahan. 854 4| la belle, et que nous n'endurions pas les maux et la détresse ! » 855 108| qui déjà était descendu en enfer : par sortilège, Jupiter 856 213| linceul de soie ; on les enferme dans un blanc cercueil de 857 285| le feu jaillit, l'herbe s'enflamme. Il lui présente la pointe 858 92| pour aller au plus vite, enfoncent les éperons, et s'en vont 859 254| barons d'Occiant, Turcs, Enfruns, Arabes et Géants. Advienne 860 143| déroute ? Si Marsile s'est enfui, son oncle est resté, Marganice, 861 206| chevalier tel que toi pour engager les grandes batailles et 862 244| corps de bataille sont tous engagés. Et les païens frappent 863 100| C~ ~ ~ ~ET Englier le Gascon de Bordeaux éperonne 864 116| Aïeux ; à l'empereur il enlèvera sa couronne. Il monte le 865 193| loi des chrétiens, je lui enlèverai de la tête la couronne. » 866 181| chevaux sont las et recrus. Enlevez-leur les selles, ôtez-leur de 867 145| Français sont peu, ils s'enorgueillissent entre eux et se réconfortent. 868 268| Sœur, chère amie, de qui t'enquiers- tu ? D'un mort. Je te ferai 869 9| le preux. Il s'est bien enquis de la loi qui sauve ; aussi 870 105| flaques ! Il en a son haubert ensanglanté, et ses deux bras et son 871 84| Vous en verrez la lame tout ensanglantée. Les félons païens se sont 872 213| fait appareiller pour l'ensevelissement Roland, et Olivier, et l' 873 | ensuite 874 273| l'amour de Dieu, barons, entendez-moi ! Seigneurs, je fus à l' 875 204| assauts qu'ils livreraient. J'entendis Roland dire une chose : 876 160| De ceux de France, nous entendons les clairons sonner clair ; 877 32| Qu'il parle, nous l'entendrons ! »~ ~ ~ 878 16| roi : « Vous l'avez bien entendue, la réponse que vous fit 879 269| un autel bellement on l'enterre. Le roi l'a hautement honorée.~ ~ ~ ~ 880 210| âmes et que ma chair soit enterrée auprès d'eux ! » II pleure, 881 212| tous avec zèle, puis les enterrent à grand honneur. Après, 882 132| douleur et de pitié. Ils nous enterreront en des aîtres d'églises ; 883 211| ne vous livrez pas si entièrement â cette douleur ! Par tout 884 235| Chananéens chevauchent à l'entour : ils vont sermonnant à 885 258| Cette lutte ne sera pas entravée : sans mort d'homme elle 886 270| attaché à un poteau ; ils entravent ses mains par des courroies 887 268| monte au palais, il est entré dans la salle. Voici que 888 58| démon. Au corps vous est entrée une mortelle frénésie. Et 889 191| relâche. Ils laissent la mer, entrent dans les eaux douces. Ils 890 195| haut du palais. Quand ils entrèrent dans la chambre voûtée, 891 275| BAVAROIS et Saxons sont entrés en conseil, et les Poitevins, 892 257| alors l'émir commence à entrevoir qu'il a tort et que Charlemagne 893 31| pin un trône était dressé, enveloppé de soie d'Alexandrie. Là 894 43| vingt otages que vous lui enverrez, vers douce France le roi 895 17| SEIGNEURS barons, qui y enverrons-nous, à Saragosse, vers le roi 896 253| FRANCAIS et Arabes frappent à l'envi. Tant de hampes se brisent, 897 43| grand orgueil choir ; l'envie lui passera de jamais guerroyer 898 7| blanches, que lui avait envoyées le roi de Suatille. Leurs 899 18| barons, qui pourrons-nous envoyer au Sarrasin qui tient Saragosse ? » 900 3| Veut-il des otages, or bien, envoyez-en, ou dix ou vingt, pour le 901 44| Français. De vos païens envoyez-leur cent mille, et qu'ils leur 902 3| le mettre en confiance. Envoyons-y les fils de nos femmes : 903 79| sarrasins, presque tous à triple épaisseur de mailles, lacent leurs 904 262| crâne, et la cervelle s'épand, lui fend toute la tête 905 77| une qui, à le voir, ne s'épanouisse et ne lui rie. Nul païen 906 226| corps de la baleine, toi qui épargnas le roi de Ninive et qui 907 127| hormis soixante que Dieu a épargnés. Avant qu'ils meurent, ils 908 141| répond : « Frappez, ne les épargnez pas ! » A ces mots les Francs 909 52| MARSILE a pris Ganelon par l'épaule. Il lui dit : « Vous êtes 910 281| rapides et ardents. Ils les éperonnent bien, lâchent à fond les 911 116| lequel est plus rapide qu'épervier ou hirondelle. Il l'éperonne 912 255| aussi blanche que fleur d'épine. Quoi qu'il doive arriver, 913 110| Nul ne le voit qui ne s'épouvante. Plusieurs disent : « C' 914 154| archevêque un prud'homme éprouvé. Pas un des trois ne veut 915 267| laissa mille chevaliers bien éprouvés : ils gardent la ville au 916 29| conseillent comme ils font : ils l'épuisent et le perdent, lui et d' 917 152| comte, vaillant homme, où es-tu ? Jamais je n'eus peur, 918 117| duc Alphaïen, tranche à Escababi la tête et désarçonne sept 919 175| est couché sur un tertre escarpé, le visage tourné vers l' 920 232| quatrième de Bruns et d'Esclavons, et le cinquième de Sorbres 921 8| les légers bacheliers s'escriment de l'épée. Sous un pin, 922 192| vaisseau. A sa droite s'avance Espaneliz ; dix-sept rois marchent : 923 87| par peur de la mort ils n'esquiveront une bataille. Les deux comtes 924 74| Contre Durendal je veux l'essayer. Laquelle aura le dessus ? 925 287| manteau de martre, il lui essuie la face, puis rejette le 926 5| appela Clarin de Balaguer, Estamarin et son pair Eudropin, et 927 218| vassaux de Bavière : on estime leur nombre à vingt mille 928 127| qu'ils ont tués, on peut estimer le nombre ; il est écrit, 929 101| ET Oton frappe un païen, Estorgans, sur le bord supérieur de 930 76| païen, Esturgant ; avec lui Estramariz, un sien compagnon : tous 931 76| AUTRE part voici un païen, Esturgant ; avec lui Estramariz, un 932 106| Puis il a tué Turgis et Esturgoz. Mais la hampe se brise 933 11| soleil clair. Charles fait établer les dix mulets. Dans le 934 182| CLXXXII~ ~ ~ ~L'EMPEREUR a établi son campement. Les Français 935 | étaient 936 139| chevauche. Sur sa brogne s'étale sa barbe blanche. Tous les 937 105| mort, et le sang clair s'étaler par flaques ! Il en a son 938 267| ne veut pas séjourner aux étapes. Tant chevauche-t-il qu' 939 215| Joyeuse, dont le soleil même n'éteint pas la clarté. Il pend à 940 165| qu'il eût ressentie. Il étendit la main : il a pris l'olifant. 941 143| Alfrere ( ?) et Garmalie et l'Éthiopie, une terre maudite : Il 942 163| Olivier, beau compagnon, vous étiez fils du duc Renier, qui 943 266| La lune est claire, les étoiles brillent. L'empereur a pris 944 205| son neveu, qui gît. Qui s'étonnerait, s'il frémit de douleur ? 945 204| devait mourir en royaume étranger, il y aurait pénétré plus 946 208| royaumes viendront les vassaux étrangers. Ils demanderont : « Où 947 209| nouvelles. Je les leur dirai, étranges et rudes : « Il est mort, 948 151| il nomme Veillantif. Ses étriers d'or fin le maintiennent 949 163| sa poitrine il le presse, étroitement embrassé. Comme il peut, 950 | eu 951 221| Leur seigneur se nomme Eudon. Il appelle le comte Nevelon, 952 5| Balaguer, Estamarin et son pair Eudropin, et Priamon et Guarlan le 953 233| sixième d'Ormaleus et d'Eugiez, et le septième du peuple 954 152| où es-tu ? Jamais je n'eus peur, quand tu étais là. 955 54| était en vie, je vous l'eusse amené. Quant au roi païen, 956 130| avait été avec nous, nous n'eussions rien souffert. Ceux qui 957 269| Le roi croit qu'elle est évanouie, il a pitié d'elle, il pleure. 958 56| Charles dort ; il ne s'éveille pas.~ ~ ~ ~ 959 79| rien de moi qui ne soit exemplaire. »~ ~ ~ 960 277| vous le savez. Fidèle à l'exemple de mes ancêtres, je dois, 961 256| Joseran. Très fièrement il exhorte Charles : « Voyez les païens, 962 121| personne ait fait autant d'exploits. Il dit au païen : « Que 963 117| dit : « Mon compagnon se fâche ! Auprès de moi il vaut 964 21| aurai joué quelque jeu de ma façon. » Quand Roland l'entend, 965 165| éloigne, chancelant. Il est si faible qu'il ne peut avancer. Il 966 156| prend l'olifant, sonne, mais faiblement. L'empereur s'arrête, écoute : « 967 174| vainqueur, le gentil comte. A faibles coups et souvent, il bat 968 188| félons, qui ce matin lui faillirent en bataille. L'émir fera 969 39| quand, en ma colère, je faillis vous frapper. Je vous le 970 272| Honte sur moi, si j'en fais mystère ! Roland m'avait 971 129| faire, vous n'en fîtes rien. Faites-le maintenant : ce ne sera 972 54| amène, et vingt otages : faites-les mettre sous bonne garde. 973 141| vaillant. Il a taillé en pièces Faldrun de Pui et vingt quatre autres, 974 291| barbe blanche.~ ~ ~ ~Ci falt la geste que Turoldus declinet.~ ~ ~ 975 118| il appelle Gramimond : un faucon est moins rapide. Il l'éperonne 976 114| oreilles petites, la tête toute fauve ; il n'est nulle bête qui 977 277| celui d'un félon qui fit une félonie. S'il a un parent qui veuille 978 233| entendrez parler de pires fêlons : ils ont le cuir aussi 979 9| cinquante chars dont vous ferez un charroi, comblés de tant 980 223| Le roi dit : « Ceux-là feront bien mon service. » A eux 981 107| un païen, Justin de Val Ferrée. Il lui fend par le milieu 982 285| il frappe Thierry : le feu jaillit, l'herbe s'enflamme. 983 185| prodigieuses, un appareil de feux et de flammes, qui soudainement 984 44| Olivier, en qui tant il se fie, et en leur compagnie vingt 985 125| vives, et le sang coule en filets clairs sur l'herbe verte. « 986 58| Ce sera Roland, mon fillâtre : vous n'avez baron d'aussi 987 197| et je n'ai ni fils, ni fille, ni héritier. J'en avais 988 66| souvient de leurs fiefs, et des filles de chez eux, et de leurs 989 284| pourrait. Ce combat ne peut finir sans qu'un homme meure.~ ~ ~ ~ 990 33| emmené ; là, par jugement, finira votre vie : vous mourrez 991 204| qu'ainsi, le vaillant, il finirait en vainqueur. » Un peu plus 992 27| trouver. A ses pieds il a fixé des éperons d'or, il ceint 993 238| épieux et les enseignes fixées aux fers. Les clairons retentissent, 994 223| bataille, Naimes l'a formé de Flamands et de barons de Frise ; 995 172| soleil comme tu luis et flambes ! Charles était aux vaux 996 79| une armure qui toute ne flamboie. Mille clairons sonnent, 997 185| un appareil de feux et de flammes, qui soudainement choit 998 172| conquis la Bavière et toute la Flandre, la Bourgogne et [...], 999 105| sang clair s'étaler par flaques ! Il en a son haubert ensanglanté, 1000 225| contenance fière, leurs chefs fleuris, leurs barbes blanches.